Admin-lane 0 Posté(e) le 28 décembre 2010 IFAW (Fonds international pour la protection des animaux – www.ifaw.org) a invité le Japon à rappeler sa flotte baleinière suite à l’information selon laquelle ses navire-usines auraient quitté le port le 2 décembre pour l’Antarctique afin d’y harponner environ 1000 baleines. Allant à l’encontre de l’opposition générale et de plusieurs lois internationales, la flotte baleinière du Japon fait route vers les sanctuaires vierges de l’Océan austral pour tuer jusqu’à 935 petits rorquals et 50 rorquals communs, une espèce en danger. De plus, le Japon n’a toujours pas officiellement abandonné ses projets visant à chasser 50 baleines à bosse, une espèce classée comme vulnérable. Malgré l’interdiction internationale de cette chasse, le Japon chasse la baleine dans l’Antarctique sous prétexte de chasse scientifique. Patrick Ramage, Directeur du Programme international sur les baleines d'IFAW, a déclaré: "Il n’y a, en pratique, aucune science dans la chasse à la baleine scientifique; en réalité la recherche sur les baleines vivantes nous fournit toutes les données requises pour percer les secrets de ces incroyables mammifères ». "Le témoignage concret de la chasse à la baleine scientifique du Japon se résume à la viande en vente sur le marché au poisson à Tokyo et ailleurs au Japon, montrant ainsi que la chasse à la baleine scientifique est simplement une chasse commerciale qui ne dit pas son nom." IFAW s’oppose à la chasse à la baleine car c’est une pratique cruelle et inutile. Il n’existe en effet aucun moyen humain de tuer une baleine. L’analyse des vidéos de la chasse à la baleine par des scientifiques d’IFAW a permis d’établir que les baleines pouvaient agoniser pendant plus d’une demi-heure. Le gouvernement australien a déposé une plainte auprès de la Cour Internationale de Justice contre la chasse à la baleine menée par le Japon dans l’Océan Austral. IFAW appelle tous les gouvernements à engager l’action diplomatique la plus rigoureuse contre le Japon et à exiger qu’il mette fin à son programme de chasse à la baleine sur-le-champ. Le Japon a ignoré les précédents appels, il faudra donc une action bien plus radicale pour produire un effet. P. Ramage a ajouté: "Continuer à chasser les baleines au 21ème siècle n’est pas digne d’une grande nation comme le Japon. Il y a tellement de pays dans le monde qui récoltent les fruits du seul usage vraiment durable que l’on peut faire des baleines, à savoir leur observation, qui génère le chiffre stupéfiant de 2.1 milliards de dollars par an soit plus de 1.58 milliards d’euros » "Nous invitons le Japon à rejoindre la révolution que représente l’observation des baleines et à tourner le dos à l’industrie coûteuse et morbide qui entache sa réputation." Le 4 novembre dernier, IFAW a mis en scène un événement dans le port de Darling à Sydney en Australie, en simulant des souffles de baleines, comme des écrans d’eau sur lesquels étaient projetés les faits horribles rappelant au public la cruauté de la chasse à la baleine du Japon. Source : IFAW 20/12/2010 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 28 décembre 2010 Dans un pays où la technologie est à la pointe, ou la culture du bien vivre et du savoir-vivre sont des institutions nationales, comment encore peut-ont imaginer que certains industrieux fassent semblant d'ignorer l'urgence de sauver les baleines et autres rorquals ! C'est un vrai paradoxe... Qu'iront-ils chasser quand les baleines auront à cause de chasses inopportunes disparues ? Ils pensent à leur porte monnaie aujourd'hui, mais pas à celui de demain... Laisseront-ils à leurs descendants et dans l'histoire qu'ils étaient des êtres ignorants des réalités ou agiront-ils à bon escient ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 22 février 2011 IFAW applaudit l’arrêt anticipé du massacre de baleines en Antarctique et appelle le Japon à mettre fin à ses chasses baleinièresIFAW (Fonds international pour la protection des animaux – www.ifaw.org) a été informé que le Japon avait appelé à une fin anticipée de ses chasses baleinières en Antarctique, une pratique cruelle. En novembre dernier, défiant les lois et l’opposition internationales, la flotte baleinière nippone a pris la mer avec, pour cap le sanctuaire vierge de l’Océan austral, ceci dans l’intention d’abattre ses harpons sur 1 000 baleines environ. Malgré l’existence d’un moratoire international sur la chasse commerciale à la baleine, le Japon continue cette pratique sous le prétexte de mener une chasse scientifique. Pourtant, alors que la viande de baleine est vendue dans les restaurants et les supermarchés, très peu d’études scientifiques sont ressorties du massacre de ces animaux. Selon des sources gouvernementales, Tokyo aurait décidé, cette année, d’écourter la chasse en Antarctique et, selon les medias japonais, la flotte renterait au port avec moins de la moitié du quota de chasse prévu. Patrick Ramage, Directeur du Programme international sur les baleines d'IFAW, a déclaré: "En raison de pressions venues de toute part, la flotte baleinière japonaise se retire apparemment plus tôt du sanctuaire austral reconnu à l’échelle internationale cette saison. IFAW se félicite de cette avancée positive pour les baleines. In fine, la décision de mettre un terme définitif à cette chasse ne se jouera pas dans les turbulentes eaux de l’océan austral ni au sein de la commission baleinière internationale mais bien dans les arcanes du pouvoir à Tokyo, Oslo et Reykjavik. » "Nous espérons que c’est un premier signe de reconnaissance, par les décideurs du gouvernement japonais, que la chasse à la baleine n’a pas d’avenir au 21ème siècle et que l’observation contrôlée des baleines, la seule utilisation véritablement durable des baleines, est désormais ce vers quoi doit évoluer une grande nation comme le Japon." L’observation des baleines génère actuellement plus d’1,5 milliard d’euros par an pour les communautés côtières dans le monde. Aujourd’hui, les menaces auxquelles sont confrontées les baleines sont plus nombreuses que jamais. IFAW s’oppose à la chasse à la baleine qui est une pratique cruelle et inutile. Il n’existe aucun moyen humain de tuer une baleine. L’analyse des vidéos de cette chasse par des scientifiques d’IFAW a permis d’établir que les baleines pouvaient agoniser pendant plus d’une demi-heure après avoir été touchées par un harpon explosif. En décembre 2010, IFAW a facilité l’organisation d’une conférence internationale dédiée à l’observation des baleines à Tokyo, au Japon. Celle-ci a attiré des participants venus du monde entier y compris des 3 derniers pays qui pratiquent toujours la chasse baleinière à des fins commerciales : le Japon, l’Islande et la Norvège. Source : IFAW - 19/02/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites