Admin-lane 0 Posté(e) le 9 janvier 2011 Des milliards d'abeilles sont en train de mourir en silence, et toute notre chaîne alimentaire est menacée. Les abeilles ne font pas seulement du miel, elles sont une humble et géante force de travail, pollinisant 90% des plantes que nous cultivons. De multiples études scientifiques mettent en cause un groupe de pesticides toxiques pour expliquer leur rapide disparition, et les populations d'abeilles ont augmenté dans plusieurs pays d'Europe qui ont interdit ces produits. Mais la France, sous la pression des puissantes industries chimiques, vient de renouveler l'autorisation de l'un de ces pesticides. Pour sauver les abeilles nous devons faire changer la position de notre gouvernement.Nous n'avons pas de temps à perdre -- le débat fait rage quant aux mesures à prendre pour sauver ces espèces. Il ne s'agit pas seulement des bourdons et des abeilles, il s'agit de notre survie. Envoyons un appel gigantesque au gouvernement français, très influent sur la politique agricole européenne, pour faire interdire ces produits chimiques et sauver nos abeilles et notre alimentation. Signez la pétition urgente, et faites la suivre à tous, nous la remettrons au Ministre français de l'agriculture Bruno Le Maire et aux décideurs européens:Signez la pétition ICI Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 janvier 2011 Les abeilles sont indispensables à la vie sur terre -- elles pollinisent chaque année les plantes et les cultures pour une valeur estimée à plus de 40 milliards de dollars, représentant plus d'un tiers de l'approvisionnement en nourriture dans beaucoup de pays. Sans aucune action immédiate pour les sauvegarder, le monde pourrait se retrouver sans fruits, ni légumes, noix, huiles et coton. Ces dernières années ont été marquées par un profond et inquiétant déclin mondial des populations d'abeilles -- certaines espèces d'abeilles sont maintenant éteintes et d'autres ne totalisent plus que 4% de leur population d'origine. Les scientifiques avancent plusieurs explications. Certaines études indiquent que le déclin est dû à une combinaison de facteurs incluant maladie, perte de l'habitat, et produits chimiques toxiques. Mais des recherches indépendantes à la pointe du sujet ont mise en avant de fortes preuves mettant en cause les pesticides du groupe des néonicotinoïdes. L'Italie, la Slovénie et même l'Allemagne, où est basé le principal fabriquant Bayer, ont interdit certains de ces produits. Mais Bayer, Syngenta et d'autres continuent d'exporter ce poison dans le monde. Et la France, pendant un temps fer de lance des interdictions, vient tout juste de renouveler pour un an l'autorisation commerciale d'un produit phare contenant cette substance toxique. La question devient brûlante car de nouvelles études majeures ont confirmé l'étendue du problème. Si nous pouvons amener les décideurs français et européens à agir, d'autres dans le monde suivront. Cela ne sera pas facile. Une fuite révèle que l'Agence de Protection de l'Environnement des Etats-Unis avait connaissance des dangers de ces pesticides mais les a ignoré. Le document indique que le produit "hautement toxique" de Bayer représente "une préoccupation de risque majeur pour les insectes non ciblés [les abeilles]".Nous devons faire entendre nos voix pour contrer la très forte influence des industriels sur les décideurs politques et les scientifiques en France, en Europe et aux Etats-Unis où ils financent les études et siègent dans les organes de régulation. Les vrais experts -- les apiculteurs et les agriculteurs -- demandent l'interdiction de ces pesticides mortels pour les abeilles jusqu'à ce que et si seulement de solides études indépendantes prouvent qu'ils sont sans danger. Soutenons-les dès à présent.Nous ne pouvons plus laisser notre fragile chaîne alimentaire aux mains d'une recherche contrôlée par les entreprises de chimie et les organes de régulation que ces industriels soudoient. Bannir ce groupe de pesticides nous rapprochera d'un monde plus sûr pour nous-mêmes et pour les autres espèces que nous aimons et dont nous dépendons.Plus d'informations :Article de presse paru sur l'Humanité.fr (08/12/2010) ICIL'UNAF dénonce le renouvellement illégal de l'autorisation du pesticide Cruiser, Communiqué du 9 Décembre 2010 voir ICI Le futur des abeilles entre les mains du lobby des pesticides? Corporate Europe Observatory et Cordination Apicole Européenne, Novembre 2010. Lire la suite ICIL'apiculture française s'organise, la lutte contre les pesticides au coeur de l'action, Actu-environnement, Février 2010: Voir ICILes élus signent une charte de soutien aux apiculteurs, La France Agricole, Mars 2010: La suite ICIDocument révélant la connaissance qu'avaient les autorités des Etats-Unis de la toxicité des pesticides (en anglais): ICI Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 11 janvier 2011 Les virus des abeilles pourraient être la cause de l'effondrement des colonies d'abeilles et infecter au moins 11 autres espèces d’hyménoptères, probablement par le biais de pollen infecté. Les abeilles sont en danger et le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles ou CCD (en anglais Colony Collapse Disorder) est la cause majeure de disparition des abeilles à miel cultivées par l’homme. Si les causes de ce syndrome semblent être nombreuses, il est de plus en plus clair que des virus sont au moins en partie responsables de ce désastre écologique et apicole. Les abeilles étant des insectes vivant en société très organisée, comptant environ 60.000 membres littéralement les uns sur les autres, elles sont particulièrement sensibles à des virus qui peuvent se transmettre facilement d’un individu à un autre, jusqu’à décimer toute la ruche. Ainsi, 18 virus sont déjà connus pour infecter les abeilles, dont certains sont des virus à ARN. Cinq virus chez onze espèces d'hyménoptères Récemment, un virus d’abeille avait également été détecté chez le bourdon, faisant suspecter une probable dissémination du virus chez l’ensemble de la communauté des hyménoptères. Et malheureusement, la cause du syndrome CCD pourrait donc aussi toucher les abeilles sauvages, qui semblaient épargnées jusqu’alors. Afin de vérifier cette hypothèse les scientifiques de la Penn Stat University ont collecté des abeilles domestiquées (Apis mellifera) et sauvages sur des plantes en fleurs de trois états des États-Unis (la Pennsylvanie, New York et l'Illinois), à la recherche de cinq virus d'abeilles parmi les plus courants (DWV, BQCV, SBV, KBV et IAPV). Le pollen transporté par les abeilles peut contenir des virus dangereux pour les colonies. Autan, Flickr, CC by-nc-nd 2.0Connaissant la séquence génomique de ces virus, il est possible de détecter leur présence en utilisant la technique de RT-PCR, qui consiste en la multiplication d’une séquence d'ARN spécifique en l’ayant préalablement rétro-transcrite en ADN. Grâce aux travaux de chercheurs ayant utilisé cette technique, il apparaît que les abeilles non domestiquées sont également porteuses des maladies virales. En effet, les 11 autres espèces d’hyménoptères testées dans l’étude ont aussi été retrouvées infectées par les cinq virus recherchés. Si ces résultats étaient inattendus puisque les virus ont généralement des spectres d’hôtes restreints, le plus inquiétant n’est pas là. Le pollen contient du virus Les virus ont été retrouvés chez les abeilles sauvages uniquement lorsqu’elles étaient proches des ruches également infectées par le même virus. Cela laissait fortement présager l'existence d'un moyen de contamination entre les différentes espèces d’une même région, hypothèse qui a été valisée en analysant un autre type d’échantillon : les grains de pollen transportés par les abeilles sauvages et domestiquées. Les séquences virales ont également été retrouvées sur les grains de pollen, mais les virus retrouvés chez les abeilles et dans le pollen qu’elles transportent ne sont pas forcément identiques. Ainsi, une abeille peut être infectée sans que le pollen qu’elle transporte ne montre de trace du même virus, et un lot de pollen contenant du virus n’infecte pas nécessairement l’insecte qui le transporte. Cela implique que le pollen peut être contaminé par des pollinisateurs extérieurs (probablement par défécation des insectes sur les grains de pollen des fleurs), pollen que des abeilles à miel peuvent transporter vers la ruche pour devenir la source de contamination de toute la ruche. Le pollen est donc une sorte de réservoir des virus des abeilles, d'autant qu'il peut contenir des virus qui gardent leur infectivité pendant plusieurs mois. Mais il reste du travail si l’on veut tenter de sauver les abeilles. Selon les auteurs de l'article publié dans la revue Plos One, « la dynamique de cette transmission virale via le pollen doit être définie plus en détails pour comprendre comment les virus passent d’une espèce à une autre et pour déterminer si le pollen et sa plante ont un plus grand rôle qu’uniquement celui de transporteur physique de ces virus ».Source : Par Claire Peltier, Futura-Sciences 11/01/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 11 janvier 2011 Les vraies causes de la mortalité des abeillesSelon les derniers chiffres de l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) à paraître dans le prochain magazine Valeurs Vertes, les colonies d'abeilles sont en partie décimées dans 14 départements français. Deux ans après l'imbroglio politico-médiatique sur les abeilles et l'interdiction de pesticides, les abeilles meurent toujours. 87% des Français qui jardinent sont prêts à changer leurs habitudes pour améliorer la biodiversité et sauver les abeilles; 14 départements tirent la sonnette d'alarme (Alpes-de-Haute-Provence, Aveyron, Deux-Sèvres, Dordogne, Haute-Garonne, Hérault, Loire, Lozère, Puy-de-Dôme, Pyrénées Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Sarthe, Vienne,Haute-Vienne).La biodiversité en dangerParasite venu d'Indonésie (Varroa), diversité florale appauvrie entraînant une mal-nutrition des abeilles, hiver rude et été sec, intoxication… les scientifiques et les apiculteurs sur le terrain s'accordent à dire qu'il existe une conjonction de causes expliquant la mortalité des abeilles. « Au mois d'août, la biodisponibilité (alimentation) pour les abeilles décroît (en raison notamment de la hausse des températures), alors que le risque Varroa est maximal. Elles sont donc surexposées. A partir du moment où cet agent pathogène touche l'abeille, il la fragilise et facilite l'arrivée d'autres maladies dites opportunistes. Celles-ci profitent de l'entrée du virus pour s'engouffrer dans la brèche. C'est le cas de la nosémose par exemple, une autre maladie qui fait des ravages » explique Philippe Lecompte apiculteur bio à Reims. La mise à mal de la biodiversité est la raison majeure de l'hécatombe des abeilles qui deviennent sensibles à d'autres agressions.Les Français qui jardinent au secours des abeillesSelon un sondage réalisé par BVA pour le magazine Valeurs Vertes, 91% des Français qui jardinent estiment que la biodiversité est importante pour la survie des abeilles. Si 70% d'entre eux déclarent ne pas tenir compte de l'apport nutritif des fleurs qu'ils plantent, 88% souhaiteraient que ce type d'informations figure sur les emballages des plantes. Ils sont ainsi 87% à être prêts à changer leurs habitudes pour améliorer la biodiversité. Une véritable démarche de progrès peut être mise en œuvre avec les jardiniers qui sont des acteurs de la biodiversité au même titre que les agriculteurs et les apiculteurs. Reste à savoir si les professionnels de la filière jardinage introduiront par exemple des mentions relatives à la nutrition des abeilles sur leurs emballages. Les jachères fleuries permettent de réintroduire de la biodiversité Des expériences inédites, bénéfiques pour les apiculteurs et les agriculteurs ont été mises en place dans différents départements. Il s'agit de terrains agricoles inutilisés qui sont transformés en jachère apicoles (polliniques) pour observer le comportement des abeilles. Celles-ci y trouvent des fleurs très riches en pollen (seule source de protéine pour elles) et nectar (pour la fabrication du miel). L'objectif de ces jachères est de réintroduire la biodiversité dans l'espace rural et d'apporter une variété de nourriture pour les abeilles. Résultat : elles ont une meilleure santé et de meilleur rendement en miel. Source : AFSSA Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 11 janvier 2011 L'abeille, sentinelle écologique« Si l'abeille venait à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quelques années à vivre ». Cette sentence que l'on attribue à tort au célèbre physicien Albert Einstein fait froid dans le dos. Elle parait insensée, excessive, et pourtant… Elle mérite d'être au moins méditée. Indispensable à la pollinisation des fleurs, les abeilles constituent un maillon essentiel de la chaîne qui contribue à maintenir l'équilibre des écosystèmes. Elles jouent un rôle primordial dans les diverses phases de la vie de nombreuses espèces végétales et animales. Si les abeilles disparaissaient, des multitudes de plantes ne pourraient plus se reproduire et s'éteindraient. Leur absence engendrerait la perte de nombreuses espèces animales dont l'homme se nourrit. Il nous appartient de modifier nos comportements afin d'offrir aux hyménoptères des zones de butinage exemptes de substances phytosanitaires toxiques, leur permettant d'assurer leur rôle de pollinisateurs. L'abeille mellifère est le seul insecte dont l'homme consomme la production : miel, pollen, propolis, gelée royale, cire. Aux balbutiements de l'humanité, le miel représentait la seule source de sucre existante. Il n'existe aucune preuve que les premiers hominidés consommaient du miel. Mais il ne fait aucun doute qu'il y ait goûté occasionnellement, jusqu'à ce que leurs descendants fassent de sa cueillette, une activité à part entière. L'insecte, qui est apparu avec les premières plantes terrestres, a donc accompagné les premiers pas de l'homme et lui reste indispensable même à l'ère spatiale. Sa survie dépend de l'homme, qui lui-même dépend étroitement de l'hyménoptère. Cette interaction est vitale au maintien de la biodiversité et de l'équilibre écologique. Cet insecte qui, malgré sa fragilité, a réussi à traverser deux ères géologiques, est menacé par notre comportement. Respectons cette ouvrière laborieuse qui prend soin de ce grand jardin qu'est la Terre, afin que nous puissions encore longtemps récolter les fruits de ses bienfaits. Source : Futura Sciences, Patrick Straub Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 janvier 2011 HELP ! Je ne m'y retrouve plus... Les pesticides sont-ils en cause ou NON ? Qui a tort ou qui a raison ?Il ne faut pas nier une évidence : les pestices sont tout de même une des causes principales, selon mon point de vue personnel... Mais s'il faut rajouter à l'hécatombe provoquée par ces satanés produits chimiques, des maladies d'origine virale... Là ça devient catatosphrique... Compte tenu de l'importance des abeilles dans la pollinisation des espèces végétales... ne serait-il pas temps de faire les choses en grand, en consacrant tous les efforts pour remédier à cette situation.Ne serait-il pas temps que le monde entier s'unisse sur un sujet aussi crucial que représente l'abeille pour la préservation de la chaîne alimentaire ? Je dirai STOP aux budgets énormes consacrés à l'armement (par exemple), pour pouvoir faire les recherches nécessaires pour éradiquer et les pesticides tueurs de nombreuses espèces, porteurs de maladies pour certaines autres, y compris l'humain... Je sais, nous le peuple, avons conscience de lendemains difficiles... mais les profiteurs n'ont conscience que l'épaisseur de leurs portefeuilles en billets et en actions... Ils démolissent tout... C'est une vraie gangrène... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 janvier 2011 A cet instant, je viens de consulter mes mails : j'ai reçu une nouvelle pétition concernant le sauvetage des abeilles, grâce à celle-ci j'apprends via les commentaires ci-dessous, qu'on cherche à "noyer le poisson" si je puis m'exprimer ainsi ! Lisez plutôt!!!Les abeilles sont indispensables à la vie sur terre -- elles pollinisent chaque année les plantes et les cultures pour une valeur estimée à plus de 40 milliards de dollars, représentant plus d'un tiers de l'approvisionnement en nourriture dans beaucoup de pays. Sans aucune action immédiate pour les sauvegarder, beaucoup de nos de fruits, légumes et noix favoris pourraient disparaître de nos étals. Ces dernières années ont été marquées par un profond et inquiétant déclin mondial des populations d'abeilles -- certaines espèces d'abeilles ont déjà disparu, et la semaine dernière nous avons appris que d'autres espèces aux Etats-Unis ne totalisent plus que 4% de leur population d'origine. Les scientifiques avancent plusieurs explications. Certaines études indiquent que le déclin est dû à une combinaison de facteurs incluant maladie, perte de l'habitat, et produits chimiques toxiques. Mais des recherches indépendantes à la pointe du sujet ont mise en avant de fortes preuves mettant en cause les pesticides du groupe des néonicotinoïdes. L'Italie, la Slovénie et même l'Allemagne, où est basé le principal fabriquant Bayer, ont interdit certains de ces produits. Mais Bayer, Syngenta et d'autres continuent d'exporter ce poison dans le monde. Et la France, pendant un temps fer de lance des interdictions, vient tout juste de renouveler pour un an l'autorisation commerciale d'un produit phare contenant cette substance toxique. La question devient brûlante car de nouvelles études majeures ont confirmé l'étendue du problème. Si nous pouvons amener les décideurs français et européens à agir, d'autres dans le monde suivront. Cela ne sera pas facile. Une fuite révèle que l'Agence de Protection de l'Environnement des Etats-Unis avait connaissance des dangers de ces pesticides mais les a ignoré. Le document indique que le produit "hautement toxique" de Bayer représente "une préoccupation de risque majeur pour les insectes non ciblés [les abeilles]".Si ce n'est pas déjà fait : signez la pétition ! ICISource : Avaaz.org Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 11 juillet 2011 L'effet cocktail mortel pour les abeillesPhoto (TOURNERET/SIPA)Une abeille accueille un nouveau-né mâle dans la ruche. Elle lui transfert de la nourriture.Des abeilles malades de la nosémose succombent à de très faibles doses de pesticides, bien en deçà des doses mortelles : voilà ce que démontrent les travaux d’une équipe de l’Inra d’Avignon et du Laboratoire microorganismes, génome et environnement de Clermont-Ferrand (CNRS/Université Blaise-Pascal). Spécialistes des parasites et de la toxicologie se sont associés pour tenter de répondre à la question qui taraude les apiculteurs depuis une quinzaine d’années : pourquoi des centaines de colonies disparaissent, pourquoi la mortalité des abeilles est-elle aussi élevée en Europe et en Amérique du Nord ?Aucun facteur pris seul –baisse de la quantité et de la diversité des ressources alimentaires, maladies, exposition aux pesticides- ne suffit pour expliquer le phénomène. D’où les recherches menées sur les effets combinés de ces facteurs. C’est bien un cocktail mortel qui expliquerait ces disparitions massives d’abeilles.En laboratoire, Frédéric Delbac et ses collègues ont exposé à de faibles doses d’insecticides des abeilles saines et des abeilles infestées par le champignon Nosema ceranea, microparasite intestinal présent dans la quasi-totalité des ruches en France. Les abeilles parasitées succombent à des doses de pesticides très inférieures aux doses mortelles, contrairement aux abeilles saines, rapportent les chercheurs, qui publient un article dans la revue PLoS ONE.Ces chercheurs ont testé deux familles de pesticides : le fipronil (Régent) et le thiaclopride. Le premier appartient à la famille des phénylpyrazoles et le second à celle des néonicotinoïdes, comme le Gaucho –l’imidaclopride. Pour cette molécule, des résultats similaires ont été obtenus à l’Inra d’Avignon, comme nous l’expliquions dans Sciences et Avenir en mai dernier (lire ci-dessous Mort des abeilles, deux suspects démasqués). Les résultats ont même été reproduits sur des reines, en condition naturelle (résultats en attente de publication).D’autres maladies, comme la varroase due à un acarien ou la loque due à une bactérie, sont probablement impliquées dans cet effet cocktail. Reste pour les chercheurs à comprendre en détail les rouages de cette synergie, valable pour des familles de molécules chimiques différentes....Sciences et Avenir / Nouvel Observateur - Cécile Dumas 08/07/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 août 2011 France Nature Environnement entend déposer lundi une nouvelle requête pour obtenir le retrait de l'autorisation de l'insecticide Cruiser sur le colza, après le rejet du précédent recours vendredi par le Conseil d'Etat, a déclaré samedi un responsable de l'association.Le Conseil d'Etat s'étant déclaré incompétent vendredi, la nouvelle requête en référé sera déposée devant le tribunal administratif, a précisé à l'AFP Jean-Claude Bévillard, vice-président du FNE, chargé des questions agricoles, tout en reconnaissant qu'il devient difficile d'obtenir une décision de justice avant le début des semis.Invoquant "l'extrême toxicité pour les abeilles" du Cruiser, l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) et le FNE avaient saisi début juillet le Conseil d'Etat pour obtenir l'annulation immédiate de l'autorisation de mise sur le marché délivrée le 3 juin par le ministre de l'Agriculture. Le Cruiser OSR autorisé est destiné à l'enrobage des semences de colza.Alors que les semis doivent commencer fin août, "si on tient compte du délai nécessaire pour enrober les semences, il est certain qu'on n'est plus dans des délais sereins pour obtenir une décision de justice", souligne M. Bévillard. "On est déjà dans la zone rouge", ajoute-t-il."Une autorisation début juin pour des semis fin août, c'est une autorisation très tardive", relève-t-il, se demandant "s'il n'y a pas là une stratégie de mettre tout le monde devant le fait accompli".Le 13 juillet, les apiculteurs de l'Unaf et une trentaine d'élus avaient écrit au gouvernement pour obtenir l'abrogation immédiate de l'autorisation de vente du Cruiser OSR.Olivier Belval, président de l'Unaf qui avait déposé le 8 juillet un recours en référé devant Conseil d'Etat, espérait alors une interdiction de l'insecticide dès l'audience de fin juillet, afin de pouvoir "encore empêcher à temps son utilisation". .Sciences et Avenir 01/08/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 septembre 2011 Quelques milliers d'abeilles ont demandé symboliquement mercredi "l'asile écologique" au Jardin des Plantes, au coeur de Paris, apportées par leurs apiculteurs depuis leurs campagnes infestées par les pesticides."C'est le paradis ici!": Matthieu, apiculteur de Bretagne en combinaison blanche et vareuse, dépose délicatement sa ruche entre les plans de sauges multicolores des plates-bandes, à l'entrée du célèbre havre de la biodiversité préservée dans la capitale.Comme lui, plusieurs dizaines de collègues venus de l'Ouest et des Pyrénées-Orientales ont répondu à l'appel de la Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP) pour cette "transhumance symbolique de la campagne vers la ville pour demander l'asile écologique pour leurs abeilles".D'autres militants, déguisés en costume jaune et noir, scandent: "Stop aux Cruiser, Gaucho et autres armes de destruction massives qui transforment nos campagnes en cimetière d'abeilles.""Les abeilles ont besoin de plantes mellifères, pas mortifères", renchérit un autre, qui en appelle aux "citoyens, citoyennes" venus prendre l'air et le soleil en cette après-midi ensoleillée dans le parc public.Une étudiante en communication, médusée et enfumée par les outils des apiculteurs qui dégagent des volutes aux odeurs d'herbe, de lavande et de pin, s'écrie: "Oh, mais ça sent la campagne!""On est venu de Bretagne, de l'Ouest, d'autres des Pyrénées et on a voyagé toute la nuit", raconte Alain David, coprésident de la FFAP. "Après 15 années de combat contre les pesticides qui tuent nos abeilles, on n'est plus à quelques centaines de kilomètres près."La dernière autorisation de mise sur le marché d'un pesticide date de juin lorsque le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a donné son feu vert à la vente d'un nouveau Cruiser pour le traitement des semences de colza. Le produit commercialisé par le groupe suisse Syngenta contamine le pollen et contribue à la hausse de la mortalité continue des insectes pollinisateurs depuis plusieurs années, selon les militants.Avant cela, les apiculteurs et écologistes avaient pourtant obtenu l'annulation par le Conseil d'Etat, en 2008 et 2009, de l'autorisation de commercialiser le Cruiser. Des demandes similaires ont été déposées pour les autorisations données en 2010 et 2011 pour le nouveau Cruiser 350, qui remplace le précédent devenu illégal."L'asile écologique" s'est finalement heurté à l'interdiction de manifester dans le parc public rappelé fermement par une gardienne pourtant compréhensive. "Nous aussi, on est pour la biodiversité, ici, au Jardin", lance-t-elle."On est venu à la ville symboliquement, mais on ne va pas s'installer avec 1,3 million d'abeilles dans les villes", explique Alain David aux gardes et aux passants, avant que les forces de l'ordre ne demandent aux militants de quitter les lieux.Sciences et Avenir 14/09/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 4 octobre 2011 Lundi, le Conseil d'Etat a annoncé qu'il annulait l'utilisation de mise sur le marché du pesticide Cruiser 350. Validé pour 2010 par le ministère de l'Agriculture, ce produit est accusé par les apiculteurs de tuer les abeilles. Les apiculteurs vont enfin pouvoir demander des comptes. Lundi, le Conseil d'Etat a annulé l'annulation de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du pesticide Cruiser 350 de la société Syngenta Agro. Validée par le ministère de l'Agriculture, cette AMM rendait possible la vente du pesticide jusqu'en décembre 2010 pour un usage en traitement des semences de maïs contre les insectes comme les taupias, pucerons et cicadelles. Mais l'Union nationale de l'Apiculture française avait déposé en février 2010 une requête accusant le Cruiser 350, successeur du Cruiser, du Gaucho et du Regent tous également interdits, de tuer les abeilles. Requête que le Conseil d'Etat semble donc avoir bien entendue.Il a ainsi estimé que la pratique, répétée par le ministre depuis 2008, consistant à accorder une autorisation d'une durée d'un an assortie de prescriptions destinées à s'assurer par des mesures de suivi de l'innocuité du produit, révélait l'absence de contrôle approprié. Ceci suggérait également que le ministère aurait insuffisamment évalué l'innocuité à long terme du produit avant sa mise sur le marché. Selon la décision, cette méthode ne repose pas sur les quotients de danger d'exposition et n'établit pas concrètement l'absence d'effet inacceptable à court et long terme sur les larves, le comportement des abeilles, la survie et le développement de la colonie, rapporte l'AFP. L'autorisation pour une durée d'un an a donc été jugée illégale car ne répondant à aucune des hypothèses permettant de déroger à la règle de l'AMM de 10 ans instaurée par le code rural. Grâce à cette décision juridique, les apiculteurs ont désormais la possibilité de réclamer des indemnisations s'ils estiment avoir subi des dommages pendant les années de vente autorisées. Maxisciences 03/10/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 10 octobre 2011 D'après le rapport du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p) coordonné par l'Anses, les deux tiers des tumeurs observées chez les professionnels des secteurs de l'agriculture seraient dues à une exposition aux pesticides.Il y a moins d'un mois, les experts révélaient les premiers résultats de l'enquête Agrican lancée en 2005 et qui s'intéresse à la santé et aux causes de décès, notamment par cancer, dans le milieu agricole. Destinée à se poursuivre jusqu'en 2020, celle-ci avait alors suggéré que les agriculteurs français étaient en bien meilleure santé que le reste de la population. Pourtant, c'est un bilan bien différent et préoccupant que révèle aujourd'hui un rapport du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p) coordonné par l'Anses. Ce réseau qui regroupe 32 centres de consultations pathologiques professionnelles en France, a enregistré sur la période 2001 à 2009 précisément 118.852 problèmes de santé et un peu moins de la moitié ont été diagnostiqués en lien possible, probable ou certain avec le travail. Parmi les pathologies signalées se trouvent en première position les maladies respiratoires (24%), suivies des troubles du comportement et mentaux (22%), des maladies de la peau (17%), des maladies ostéo-articulaires (16%) et enfin en cinquième position viennent les tumeurs avec 7,6%. Mais plus inquiétant encore, sur ce dernier point, les résultats ont révélé que les deux tiers des tumeurs étaient associées à une exposition professionnelle aux pesticides. "Ces éléments nous montrent qu'il y a bien lieu de focaliser notre attention sur certaines expositions comme les pesticides, de certaines populations et la survenue de certaines pathologies comme les cancers", commente ainsi François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, une ONG qui lutte depuis de nombreuses années contre les pesticides.Cité par l'AFP, il ajoute également : "il est maintenant plus que temps de prendre des mesures de réduction de l'usage des pesticides et de bannir tous ceux suspectés d'être cancérigènes. Il s'agit là d'une question majeure de santé publique". -----> Les arroseurs : arrosés... Ou retour à l'envoyeur ! Cela dit, les autorisations de mise sur le marché approuvées par les gouvernements prouvent que toutes les précautions n'ont pas été correctement évaluées... Il serait temps que les lobbyings soient définitivement enterrés...Maxisciences 10/10/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 novembre 2011 Censés protéger les colonies d'abeilles domestiques contre leurs parasites, un antibiotique et des acaricides constituent, lorsqu'ils sont associés, un cocktail mortel. C'est ce que montre une étude américaine, confirmant l'idée que le mal qui frappe les abeilles partout dans le monde est le résultat d'une combinaison de facteurs. Une nouvelle étape dans la résolution de ce mystère, comme Yves Le Conte, spécialiste des abeilles, l'explique à Futura-Sciences.Le mystère de la disparition des abeilles (Apis mellifera) – connu sous le nom de syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles – n’est toujours pas résolu et les scientifiques continuent de chercher les coupables. Peu de chances qu’un unique insecticide, acaricide, pathogène ou tout autre ennemi de la ruche soit responsable à lui seul. Les chercheurs se prononcent de plus en plus en faveur d’une combinaison de facteurs et, comme nous le concède Yves Le Conte, directeur de l’UMR Abeille et environnement, « les mécanismes ne sont pas simples ». Une récente étude menée aux États-Unis par des scientifiques de l’université du Maryland rend compte de la nocivité engendrée par l’action combinée d’un antibiotique et d’acaricides utilisés pour protéger les colonies. Le premier est l’oxytétracycline. Quant aux seconds, les auteurs en ont testé plusieurs parmi lesquels le fluvalinate (l’agent actif de l’Apistan) et le coumaphos (interdit en France), deux des principaux traitements utilisés pour lutter contre le varroa, un acarien qui porte très bien son nom – Varroa destructor – et qui ravage les colonies d’abeilles en s’attaquant aux larves et aux femelles. L’oxytétracycline est censée protéger les abeilles contre les virus, les bactéries et autres microbes présents à l'intérieur de la ruche, mais particulièrement contre la loque américaine, « une bactérie très contagieuse et prise très au sérieux par les apiculteurs », explique Yves Le Conte. En Europe, aucune trace de cet antibiotique n’est tolérée dans le miel. « Lorsqu’une ruche est contaminée, les apiculteurs ont deux choix. Soit ils brûlent la ruche et la colonie infectées, soit ils brûlent uniquement la ruche et transfèrent la colonie, qu’ils traitent avec l’antibiotique, dans une nouvelle ruche », indique le chercheur. Quoi qu’il en soit, le miel alors produit par ces abeilles durant l’année qui suit devra être détruit. Mais aux États-Unis, cette molécule est communément utilisée chaque année, en prévention. Son efficacité, comme tout antibiotique utilisé à tour de bras, devrait néanmoins finir par s’estomper. Et au regard des résultats de l’étude de David Hawthorne et Galen Dively, son interdiction ne serait pas surprenante. Car son action combinée avec des acaricides est désastreuse, comme l’affirment les auteurs des expériences dans la revue Plos One. Ils ont en effet montré que couplé avec l’antibiotique, le coumaphos fait passer la mortalité des abeilles de 7 % à 51 % et le fluvalinate de 5,6 % à 39 %. Par quel mécanisme ? Au niveau des parois cellulaires, une majeure partie des animaux possède des protéines capables de se débarrasser des toxines ou tout autre élément xénobiotique présent au sein de la cellule, afin de les diriger vers les voies d’excrétion. On les appelle – et il ne s’agit pas d’une blague – les transporteurs MDR (pour Multi-Drug Resistance). Le plus connu d’entre eux est le p-glycoprotéine et c’est sur celui-ci que les chercheurs américains ont travaillé. Selon eux, la mortalité accrue des abeilles lors de l’action couplée de l’antibiotique et de l’acaricide vient du fait que le premier est pris en charge par le p-glycoprotéine qui ne peut donc plus s’occuper d’évacuer le second vers l’extérieur de la cellule. Une nouvelle preuve que la mort des abeilles est la conséquence de phénomènes aussi multiples que complexes. « Les interactions entre différents facteurs sont quelque chose de très important », explique encore Yves Le Conte qui a déjà mis en évidence l’effet dévastateur de l’action combinée d’un insecticide et d’une bactérie. « Lorsque les abeilles sont confrontées à plusieurs stress, l’un d'eux affaiblit la colonie tandis qu’un autre la tue ». La nouveauté, ici, c’est que les produits qui entrent en synergie sont tous les deux introduits volontairement par l’apiculteur au sein de la ruche. Pourtant, si les traitements antivarroa semblent pour l’instant indispensables, l’exemple de l’Europe prouve que le traitement en prévention de la loque américaine ne l’est pas. Quand la sécu (sécurité sociale) nous dit que les antibiotiques : c'est pas automatique !Futura Sciences 09/11/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 15 novembre 2011 La hausse de la mortalité des abeilles pourrait avoir un impact sérieux sur la production alimentaire de l'Europe et la stabilité de l'environnement, ont mis en garde mardi les parlementaires européens.Le Parlement européen a adopté à une large majorité, par 534 voix contre 16 et 92 abstentions, une résolution demandant notamment à l'Union européenne de renforcer ses investissements dans la recherche de nouveaux médicaments pour mettre un frein à la mortalité des abeilles."Seule une action commune européenne peut préserver la pollinisation, un bien public au profit de toute l'agriculture européenne", a déclaré l'auteur de la résolution, le socialiste hongrois, Csaba Sándor Tabajdi.Les pays de l'UE devraient mettre en commun leurs recherches sur la prévention des maladies et leurs efforts de contrôle. Ils devraient également partager les résultats de recherche des laboratoires, des apiculteurs, des agriculteurs et de l'industrie en vue d'éviter les chevauchements et d'accroître l'efficacité, préconise la résolution.Les règles relatives à l'autorisation et à la mise à disposition de produits vétérinaires pour les abeilles devraient être plus souples et les firmes pharmaceutiques devraient être incitées à développer de nouveaux médicaments pour traiter des maladies qui les frappe telles que celle de l'acarien Varroa, souhaite également le texte adopté par le Parlement.Mais, a regretté l'élue écologiste Michèle Rivasi, la résolution contient "d'importantes lacunes" concernant l'effet des pesticides et les effets sanitaires et économiques des OGM sur les abeilles et l'activité des apiculteurs."Les préconisations du rapporteur sont d'investir principalement dans la recherche de médicaments pour préserver la santé des abeilles, un scandale de plus qui favoriserait encore les industriels", a dit l'élue écologiste.84% des espèces végétales et 76% de la production alimentaire en Europe dépendent de la pollinisation des abeilles. Le secteur de l'apiculture fournit un revenu, directement ou indirectement, à plus de 600.000 citoyens européens.Sciences et Avenir 15/11/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 16 novembre 2011 Selon le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire, les apiculteurs ne sont pas abandonnés face au problème de surmortalité des abeilles. Ce n’est pas l’avis des professionnels qui se disent désemparés devant les dégâts du frelon asiatique.Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a déclaré sur France Inter que "les apiculteurs ne sont certainement pas abandonnés. La préservation des populations d'abeilles en France fait partie des sujets importants". La veille pourtant, les apiculteurs adhérents à l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) s'étaient déclarés "désemparés", voire "abandonnés", face Vespas velutina, un frelon asiatique tueur d'abeilles.Ce frelon, apparu en 2004 en France, sévit dans plus de la moitié des départements français et pourrait "envahir toute la France si les pouvoirs publics ne font rien" s’inquiètent les apiculteurs. Cet insecte a d’ailleurs été reconnu espèce invasive par l'Union européenne, rappelle TV5monde.A propos de l'utilisation du pesticide Cruiser, autre sujet de désaccord avec les apiculteurs, M. Le Maire a botté en touche en indiquant qu'il n'existait pas "pour l'instant [ ... ] les éléments techniques scientifiques d'un lien" entre ce pesticide et la disparition des abeilles. "J'ai déjà dit que si j'avais le moindre soupçon, le moindre rapport qui établissait un lien clair entre l'utilisation du Cruiser et la surmortalité, je suspendrais l'autorisation du Cruiser", a ajouté le ministre.Or, chaque année, le ministère de l'Agriculture donne une nouvelle autorisation d'utilisation pour ce pesticide dont les apiculteurs demandent la suppression. La dernière annulation de l’autorisation de mise sur le marché pour le Cruiser 350 avait due être prononcée par le Conseil d’Etat en octobre dernier alors qu’elle avait dans un premier temps été accordée par le ministère.Maxisciences 16/11/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 30 mars 2012 Des insecticides comme le Gaucho et le Cruiser ont des effets délétères à faibles doses sur les abeilles domestiques et les bourdons sauvages, selon deux études. L’utilisation de ces produits, les plus employés au monde sur les cultures, doit être revue d’urgence, selon les auteurs. C’est une bombe à fragmentation qu’ont lâchée hier des chercheurs français et britanniques. Selon leurs études, publiées aujourd’hui par la revue américaine Science, les néonicotinoïdes, ces insecticides systémiques introduits dans les années 90, devenus les plus courants pour les cultures du monde entier, ont à faibles doses des effets puissamment délétères sur les abeilles domestiques et les bourdons sauvages. Elles éclairent d’un jour cruel la disparition des pollinisateurs et le syndrome d’effondrement des colonies qui menacent à terme de nombreuses cultures, sans parler de la production de miel. Tout d’abord, les résultats montrent indiscutablement –c’est une première- les effets sévères de faibles doses de néonicotinoïdes sur le nourrissage, la croissance, la reproduction et l’orientation des insectesPeneloppe Whitehorn, de l’Université de Stirling (Royaume Uni) et ses collègues ont ainsi exposé des colonies de bourdons (Bombus terrestris) en développement [b]à des faibles niveaux d’un néonicotinoïde appelé imidaclopride et commercialisé sous le nom de Gaucho.[/b]Les doses utilisées étaient comparables à celles auxquelles les insectes sont exposés dans la nature. Les chercheurs ont placé les colonies dans un terrain clos où les bourdons ont pu s’alimenter- dans des conditions naturelles - c’est le point fort de l’étude. Les chercheurs ont pesé les nids (comprenant les animaux, la cire, le miel, les larves, le pollen) au début et à la fin de l’expérience. Premier constat : les colonies exposées à l’imidaclopride avaient pris 8 à 12% de poids en moins que les autres colonies, suggérant qu’elles s’étaient moins nourries. Plus terrible et surprenant : elles avaient produit 85% de reines en moins ! Or, la production de reines est en lien direct avec l’établissement de nouveaux nids après le dépérissement hivernal…S’il y a 85% de reines en moins, cela peut signifier 85% de nids en moins l’année suivante. De quoi expliquer, peut-être, le déclin de ces animaux qui disparaissent en Amérique du Nord et dont trois espèces sont éteintes désormais en Grande Bretagne. «Les bourdons pollinisent de nombreuses cultures : fraises , framboises, myrtilles etc.. ainsi que des fleurs sauvages, explique Dave Goulson, l’un des co-auteurs. L’utilisation des néonicotinoïdes dans les cultures est clairement une menace pour leur santé et doit être revue de toute urgence ».De leur côté, Mickaël Henry et Axel Decourtye, de l’Inra d’Avignon, ont fait plus fort encore: ils ont équipé individuellement plus de 600 abeilles domestiques de puces RFID ultra-légères, collées avec un ciment dentaire sur leur abdomen. De quoi suivre les allées et venues des butineuses entre la ruche et l’environnement. Après leur capture, certains insectes ont été invités à siroter de faibles doses d’un néonicotinoïde appelé thiamétoxam (commercialisé sous le nom de Cruiser). Cinq fois moins que la dose autorisée dans la mise d’autorisation sur le marché.Résultat ? Les abeilles «traitées» avaient deux à trois fois plus de risques que les autres de mourir, perdues, à l’extérieur de la ruche. Probablement parce que le pesticide interférait avec leur système de localisation de la ruche, avancent les chercheurs. Ces derniers ont ensuite développé un modèle mathématique simulant la dynamique de population des abeilles. Lorsqu’ils ont incorporé la mortalité due à un manque de localisation dans la simulation, le modèle a prédit que les populations d’abeilles exposées au pesticide devaient «chuter à un niveau tel qu’il ne permettrait plus leur rétablissement». Il y a donc de quoi expliquer là pourquoi certaines colonies se vident et s’effondrent. Sans recourir à des causes multifactorielles (monocultures, parasitage etc), ni même invoquer les effets néfastes de possibles cocktails de pesticides, voire même de pesticides et fongicides dans la nature.Des soupçons pesaient déjà sur ces pesticides innovants, dits systémiques, parce qu’ils enrobent directement les semences (lire l'article publié dans Sciences et Avenir mai 2011, n°771). Mais les industriels se sont toujours vigoureusement défendus en arguant que leurs produits étaient bien loin de contenir des doses létales -testées en laboratoire- pour les pollinisateurs. Il semble aujourd’hui qu’il faille totalement revoir les procédures d’évaluation et d’autorisation de mise sur le marché de ces pesticides, dont les composés agissent sur le système nerveux central des insectes et se disséminent via le nectar et le pollen des fleurs cultivées. Un argument dont les apiculteurs, déjà en guerre contre le Gaucho et le Cruiser, ne manqueront pas s’emparer. Les autorités de régulation du monde entier ont désormais de quoi réexaminer les conditions d’autorisation de ces pesticides. Il ne fait pas de doute que l’industrie des produits phytosanitaires contestera ces études ou tentera d’obtenir des délais pour leur remplacement. La bataille engageant la survie des pollinisateurs -et de nombreuses cultures- est sans doute loin d’être terminée.Sciences et Avenir 30/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 30 mars 2012 Les apiculteurs de l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) réclament vendredi une interdiction immédiate du Cruiser OSR, après les révélations scientifiques sur la dangerosité du pesticide pour les abeilles et l'éventualité d'une interdiction du produit. Pour le président du syndicat des apiculteurs Olivier Belval cette annonce s'inscrit dans le contexte "de la période électorale". "On est habitué à ce genre de réaction de dire +on va faire un suivi pendant un mois, un an+ et ainsi encore endormir la vigilance des populations", a-t-il souligné à l'AFP. Se félicitant du "nouvel éclairage apporté par l'étude" sur le problème largement connu de la disparition des abeilles, M. Belval a demandé que le gouvernement passe immédiatement à l'interdiction de ce pesticide produit par le groupe suisse Syngenta. "Le ministre s'y était engagé, il a maintenant les éléments scientifiques en main et il ne reste plus qu'à prendre la décision d'annuler directement l'autorisation de mise sur le marché sans passer par une nouvelle évaluation", a-t-il ajouté Le 13 juillet 2011, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire s'était en effet engagé, dans une réponse à l'élue des Verts, Anny Poursinoff, devant l'Assemblée nationale, "à retirer immédiatement l'autorisation du Cruiser OSR" si l'incidence négative de son utilisation sur "la reproduction et les populations" des abeilles était prouvée. Le réseau France Nature Environnement (FNE), tout en restant prudent dans l'attente des résultats de l'évaluation, a vu "un message extrêmement positif" dans l'annonce jeudi soir du gouvernement. "Cela fait quatre ans qu'on alerte sur les dangers de cette substance pour les pollinisateurs", a rappelé Marie-Catherine Schulz-Vannaxay, chargée de mission agriculture pour FNE. "On savait que ces produits présentent un danger, mais on avait un manque d'évaluation pour ce qui se passe dans la réalité, lorsque les abeilles sont confrontées à ces substances dans les champs, là on a des éléments nouveaux", a-t-elle ajouté à l'AFP. La revue Science a publié jeudi deux études sur les molécules des pesticides Cruiser et Gaucho qui établissent leur effet nuisible sur les abeilles et les bourdons. Le ministère de l'Agriculture, dès la publication de ces études, a indiqué qu'il envisageait d'interdire le Cruiser OSR, attendant confirmation de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).Sciences et Avenir 30/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 30 mars 2012 Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi soir qu'il envisageait d'interdire le pesticide Cruiser OSR, du groupe suisse Syngenta, à la suite de la publication dans la revue Science d'une étude française attestant d'effets nuisibles du thiametoxam sur les abeilles. Le ministère a souligné attendre un avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) sur cette étude d'ici fin mai, "avant la nouvelle campagne de semences en juillet", selon un responsable interrogé par l'AFP. "Si ces nouvelles données étaient confirmées, l'autorisation de mise sur le marché" du Cruiser OSR, utilisé sur le colza, "serait retirée", a-t-il indiqué dans un communiqué. Le ministère a demandé à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et à l'Association de coordination technique agricole (Acta) "d'accélérer les recherches en plein champ" pour évaluer si les résultats de leur expérimentation "se retrouvent en condition réelle". Auteurs de l'étude publiée dans Science, les chercheurs Mickaël Henry (Inra) et Axel Decourtye (Acta) ont marqué 653 abeilles en collant sur leur thorax une puce à radio-identification permettant de suivre leurs déplacements. Ils ont ensuite donné à certaines d'entre elles une dose de thiamethoxam (famille des néonicotinoïdes) et constaté qu'elles avaient du mal à retrouver leur ruche --le pesticide interférant avec leur système cérébral de géolocalisation-- ce qui a entraîné la mort d'un grand nombre d'entre elles. Paris a par ailleurs saisi de cette étude la Commission européenne et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Aesa), leur demandant "d'en tirer toutes les conséquences pour l'évaluation européenne du thiametoxam".Sciences et Avenir 29/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 30 mars 2012 Face aux dénégations du fabricant du Cruiser, les scientifiques confirment que ce pesticide fait courir des dangers aux abeilles mais soulignent que le risque doit être encore avéré en plein champ.Co-auteur, avec Mickaël Henry, d'une étude française publiée jeudi dans la revue scientifique américaine Science sur le thiaméthoxam, le chercheur français Axel Decourtye a aussi souligné que la mission de statuer sur les risques de l'utilisation du pesticide Cruiser OSR fabriqué par le groupe suisse Syngenta revient "aux instances officielles".Le groupe suisse Syngenta, numéro un mondial de l'agrochimie, a contesté dans un communiqué l'étude portant sur le thiaméthoxam, l'une des matières actives du Cruiser OSR, utilisé sur le colza, en affirmant qu'elle était "fortement éloignée de la réalité".Selon lui, la dose d'insecticide administrée est "au moins trente fois plus élevée que celle du nectar de colza protégé avec du Cruiser".Il conteste par ailleurs les conséquences du pesticide sur le nombre d'abeilles pendant le temps de la floraison.Mickaël Henry (Institut français de la recherche scientifique) et Axel Decourtye (réseau des instituts techniques agricoles) ont marqué 653 abeilles en collant sur leur thorax une puce à radio-identification permettant de suivre leurs déplacements.Ils ont ensuite donné à certaines d'entre elles une dose de thiaméthoxam et constaté qu'elles avaient du mal à retrouver leur ruche, réduisant d'autant leurs chances de vivre. Un modèle mathématique établit d'ailleurs que les populations d'abeilles exposées au pesticide chutaient à un niveau ne permettant plus leur renouvellement.Dès jeudi soir, le ministre français de l'Agriculture Bruno Le Maire a indiqué avoir demandé l'avis de l'Agence de sécurité sanitaire pour qu'elle confirme -ou non- d'ici deux mois, c'est à dire avant la nouvelle campagne de semences, que les dangers présentés par le pesticide dans le cadre de l'étude se confirmaient en plein champ."Si ces nouvelles données étaient confirmées, l'autorisation de mise sur le marché" du Cruiser OSR, qui protège les semis de colza, "serait retirée", a-t-il indiqué.Axel Decourtye a de son côté contesté les arguments de Syngenta, indiquant que l'étude avait été conduite avec une dose qui peut être rencontrée en conditions réelles. Il a par ailleurs fait valoir qu'en tout état de cause le travail des chercheurs consistait à "regarder le danger de ce pesticide sur l'abeille, pas l'exposition des abeilles en conditions réelles"."Chacun son boulot, ce n'est pas à nous, et encore moins à la firme, de définir s'il y a risque ou pas, ce sont les instances officielles qui ont mission de statuer là-dessus", a-t-il indiqué.Ecologistes et apiculteurs français ont applaudi vendredi la publication de l'étude et réitéré leurs appels à interdire le Cruiser.L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), qui milite de longue date contre ce pesticide, s'est réjouie du "nouvel éclairage apporté par l'étude" et a demandé une interdiction immédiate.Selon l'Unaf, un avis au 31 mai serait trop tardif par rapport au calendrier de commande des graines de colza. "Le temps n'est plus aux études mais à l'action politique courageuse", estime le syndicat des apiculteurs.Le réseau France Nature Environnement (FNE) a pour sa part vu "un message extrêmement positif" dans la réaction du ministère>.Michèle Rivasi, députée européenne écologiste, s'est félicitée également de l'annonce du ministère. Elle a rappelé aussi que "les abeilles ne sont pas les seules victimes des phytosanitaires", "de plus en plus d'agriculteurs" étant affectés par ces produits.Sciences et Avenir 30 mars 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 3 avril 2012 Complément d'informations sur les deux dernières études démontrant le rôle joué par des insecticides de la famille des néonicotinoïdes sur la surmortalité des abeilles. Une faible contaminationsuffit pour ralentir la croissance d’une colonie, diminuer le nombre de naissances de reines et perturber les capacités de navigations. [b]Ces nouveaux éléments accablants vont-ils faire réagir les politiques ? [/b]Les populations d’abeilles sont en plein déclin depuis quelques années. Or, ces insectes jouent un rôle crucial dans le maintien de la biodiversité et dans la survie de nos cultures. Pas moins de 80 % des plantes exploitées commercialement dans le monde ont besoin de pollinisateurs pour se reproduire. De nombreuses hypothèses ont vu le jour pour expliquer ce phénomène inquiétant. Trois d’entres elles sont proposées de manière récurrente : la présence d’agents pathogènes (tel que le varroa), l’existence de virus ou champignons spécifiques et l’utilisation de pesticides. Les insecticides néonicotinoïdes, dont l'utilisation est largement répandue sur la Planète, agissent sur le système nerveux central en bloquant les influx et ce, dès une exposition à de très faibles doses (quelques nanogrammes). Ces composés chimiques ont la particularité d’être également présents dans le pollen et le nectar des végétaux traités. Malheureusement, ces deux substances sont consommées par les abeilles durant leurs vols en direction des ruches, puis au sein des colonies. Plusieurs hypothèses relient la surmortalité des abeilles à l’emploi de néonicotinoïdes. Elles ont même poussé certains pays, dont la France, à prendre des mesures de précaution. Deux nouvelles études publiées dans la revue Science justifient cette démarche. Non seulement les insecticides néonicotinoïdes limitent la croissance des ruches et le développement de nouvelles reines, mais ils provoquent en plus des problèmes de désorientation chez les butineuses. Un graphique accablant : il représente le nombre de nouvelles reines de bourdons terrestres naissant chaque année par ruche et après traitement. Les conséquences d'une exposition à l'imidaclopride sont particulièrement significatives. Or, seules les reines survivent à l'hiver. Adapté de Whitehorn et al. 2012, ScienceDave Goulson, de l’université de Striling, s’est intéressé aux effets de l’imidaclopride sur des bourdons terrestres, Bombus terrestris. Son équipe a présenté trois lots de 25 colonies respectivement à une substance placébo et à une faible et une forte concentration en insecticides (6 et 12 μg par kg de pollen) durant 14 jours. Les 75 colonies ont ensuite été replacées à l’extérieur et suivies pendant six semaines supplémentaires. La croissance des populations de bourdons a baissé de respectivement 8 et 12 % pour les spécimens exposés aux faibles ou aux fortes concentrations. Par ailleurs, un plus grand nombre de cellules vides ont été observées (la différence par rapport à une colonie saine est de minimum 19 %) ; il y a donc moins de larves en formation. L'exposition à l'insecticide a eu une troisième conséquence : le nombre de naissances de nouvelles reines a chuté de 85 %. Près de 14 reines ont vu le jour par ruche saine, en moyenne, contre seulement 2 au sein des groupes exposés au pesticide. Or, les bourdons ont un cycle de vie annuel. Seules les jeunes reines peuvent survivre à l’hiver et former de nouvelles colonies au printemps suivant. La technologie RFID est utilisée pour caractériser les mouvements effectués par une abeille entre sa ruche d'origine et le milieu extérieur. Ce système se compose d'une micropuce de 3 mg collée sur l'insecte (A) et de détecteurs placés à l'entrée de la colonie (B). Henry et al. 2012, Science ExpressLa seconde étude a été menée par une équipe de l’Inra d’Avignon sous la direction de Mickaël Henry. Les chercheurs ont analysé le comportement de butinage chez des abeilles domestiques, Apis mellifera, exposées à du thiaméthoxame. Près de 653 insectes ont été équipés d’un RFID (une micropuce collée sur l’abdomen) puis soumis à deux traitements différents composés soit d'un placébo, soit de 20 μl d'une solution de sucrose contenant 1,34 ng d’insecticide. Des détecteurs placés à l’entrée des ruches permettent d’identifier les abeilles quittant ou revenant à leur colonie. Le résultat est édifiant : en terrain inconnu 31,6 % des abeilles exposées à l’insecticide ont été incapables de revenir à leur point de départ ! Le thiaméthoxame perturbe donc les capacités de navigation de ces pollinisateurs. Ces deux études apportent des preuves concrètes du rôle, certes partiel, joué par les insecticides de la famille des néonicotinoïdes sur la surmortalité des abeilles. Espérons que de telles preuves puissent faire réagir les pouvoirs publics sur cette problématique afin que de nouvelles réglementations voient le jour. Les tests effectués sur des insectes lors de la mise sur le marché des produits phytosanitaires sont également à revoir. Futura Sciences 03/04/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 18 avril 2012 l'Anses examine les résultats d'une étude sur l'effet d'une substance active phytopharmaceutique sur le comportement de butineusesUne nouvelle étude vient d'être publiée sur l'effet potentiel d'une substance insecticide, le thiamétoxam, sur la santé des colonies d'abeilles via son action sur le comportement des butineuses. Dans le cadre de la veille permanente qu'elle exerce, et à la demande du ministère chargé de l'agriculture, l'Anses va examiner sans délai cette nouvelle étude, ainsi que l'ensemble des autres études nouvelles potentiellement disponibles en vue d'éventuelles recommandations aux autorités françaises. Elle se rapprochera, si nécessaire, de ses homologues européens, afin d'intégrer les enseignements de ce travail au processus d'évaluation de ce type de substances.Depuis plusieurs années, un phénomène d'affaiblissement et de mortalité des colonies d'abeilles est constaté dans de nombreux pays. Dans ce contexte, l'impact de divers facteurs pouvant agir en synergie sur la santé des colonies d'abeilles (maladies et parasites, stress lié aux changements des ressources alimentaires, produits phytopharmaceutiques, conditions climatiques, ….) est régulièrement mis en avant via différents travaux scientifiques. Une nouvelle étude vient d'être publiée sur l'effet du thiamétoxam sur le comportement des butineuses et l'effet indirect qu'auraient ces modifications comportementales sur la santé des colonies d'abeilles. Le thiaméthoxam est une substance active insecticide appartenant à la famille des néonicotinoïdes. Elle est autorisée au niveau européen pour une utilisation dans des préparations destinées notamment à lutter contre certains insectes ravageurs du maïs ou du colza, au titre du Règlement (CE) n°1107/2009, relative à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. L'hypothèse explorée par les auteurs de cette nouvelle étude est que cette molécule induirait une désorientation chez les abeilles butineuses exposées à des doses non létales et provoquerait indirectement un taux de mortalité accru dans la colonie, en induisant une défaillance de retour à la ruche de ces butineuses. Ce travail se base sur une méthode innovante consistant notamment à suivre les abeilles grâce à des puces RFID placées sur leur thorax afin d'évaluer leur retour à la ruche. L'Anses considère que le retour à la ruche des butineuses est un paramètre d'intérêt qui n'est pas actuellement un des critères suivis dans les études exigées par la règlementation. Elle suivra avec intérêt les expérimentations grandeur nature qui suivront cette première étude. Dans le cadre de la veille permanente qu'elle exerce et à la demande du ministère chargé de l'agriculture, l'Agence va examiner sans délai cette étude et l'ensemble des données récentes éventuellement disponibles. Elle cherchera à auditionner les auteurs de cette étude afin qu'ils l'éclairent vis-à-vis de certains détails de la méthodologie mise en œuvre (modalités d'exposition des abeilles, variabilité de la dose reçue selon les abeilles, …). Sur cette base, l'Agence fera, si besoin, des recommandations aux autorités françaises et se rapprochera de ses homologues européens, afin d'intégrer les enseignements de ce travail au processus d'évaluation des substances actives phytopharmaceutiques. ANSES 30/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 20 avril 2012 Mercredi, des dizaines d'apiculteurs rhonalpins ont bloqué l'accès aux bureaux de l'Agence nationale de sécurité alimentaire (ANSES), à Lyon. Ils réclamaient l'interdiction du pesticide Cruiser et des autres produits de la même famille. Les apiculteurs s'impatientent. Selon une étude publiée en mars dernier dans la revue Science, la molécule contenue dans le pesticide Cruiser perturberait la capacité des abeilles à retrouver leur ruche, multipliant par 2 ou 3 leur risque de mortalité. Un impact que dénoncent depuis longtemps les apiculteurs qui peinent toutefois à se faire entendre. Si les résultats de l'étude ont depuis été contestés par le fabricant Syngenta, le ministère de l'Agriculture a annoncé qu'il envisageait d'interdire le pesticide.Seul problème : avant de prendre une telle mesure, il attend que l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) ne rende son avis qui devrait être connu fin mai. Mercredi, des dizaines d'apiculteurs de la région Rhône-Alpes se sont donc rendus à Lyon pour bloquer l'entrée de l'ANSES et demander que le pesticide ne soit plus autorisé sur le marché. "Nous réclamons l'interdiction du Cruiser, mais aussi des pesticides de cette famille des néonicotinoïdes", a indiqué à l'AFP l'un des porte-paroles du Syndicat des apiculteurs professionnels de Rhône-Alpes ou de la Fédération française des apiculteurs professionnels.Selon ce porte-parole, l'action a été menée par une soixantaine d'apiculteurs, mais une quarantaine d'après la préfecture. Des professionnels soutenus dans leur démarche par le mouvement des Faucheurs volontaires. Si les apiculteurs ont été finalement contraints de lever le blocage, une délégation aurait tout de même été reçue par le directeur de l'ANSES.Maxisciences 19/04/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 23 mai 2012 Près de la moitié des colonies d'abeilles suisses, soit 100.000 colonies, ont péri l'hiver dernier, un triste record, selon une étude publiée mardi par les autorités helvétiques, pour qui la douceur du printemps et de l'automne 2011 ont favorisé la multiplication du parasite Varroa destructor, principal responsable de ces pertes. "L'analyse des résultats montre une image bouleversante", indique ainsi l'Office fédéral de l'Agriculture (Ofag) qui suit depuis cinq ans la vie des abeilles. Selon les résultats de l'enquête, menée auprès de plus de 1.000 ruchers de tous les cantons suisses et du Liechtenstein, près de 50% des colonies d'abeilles des apiculteurs ont péri. Ce chiffre correspond au cumul des pertes avant la mise en hivernage début octobre 2011, les pertes hivernales jusqu'à la sortie de l'hivernage des colonies d'abeilles mi-avril 2012 ainsi que les colonies qui étaient trop faibles à la sortie de l'hivernage pour devenir une colonie de production. Tous les cantons ont été touchés par ces pertes dans une proportion plus ou moins forte. Ce sont les pertes les plus importantes enregistrées depuis que ces chiffres sont relevés systématiquement par les autorités suisses. Du point de vue financier, cela équivaut à une perte de près de 25 millions de francs suisses (20,8 millions d'euros) pour les apiculteurs. Comme dans d'autres pays, le parasite Varroa destructor joue un rôle prépondérant dans ces pertes hivernales. L'action de cet acarien est triple : il prélève le sang de l'abeille, affaiblit le système immunitaire de l'abeille et agit comme vecteur d'autres agents pathogènes dont les virus. Selon les scientifiques, le parasite raccourcit la durée de vie des abeilles d'hiver de 5/6 mois à 2/3 mois, de sorte que la colonie ne survit pas à l'hiver. Or la douceur du printemps 2011 a permis au Varroa de se multiplier rapidement, causant par la suite d'importantes pertes au sein des colonies d'abeilles. En outre, "l'automne 2011 particulièrement clément a aussi favorisé le transfert du parasite dune colonie à une autre par la dérive d'abeilles ou par le pillage entre colonies", soulignent les chercheurs.AFP / 30 millions d'amis 22/05/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 2 juin 2012 Les agriculteurs ne devraient pas planter de semences de colza enrobées de thiamétoxam (ou thiaméthoxam) cette année. Le ministre de l’agriculture envisage en effet l’interdiction du Cruiser OSR, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, après avis de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). «L’effet néfaste de ce produit sur la mortalité des abeilles» serait démontré, selon le Ministre, Stéphane Le Foll, qui rappelle «qu’il existe des alternatives pour la protection du colza». L’Anses avait été saisie en mars dernier suite à la publication, dans la revue Science, d’une étude de l’Inra montrant que les abeilles ayant consommé de faibles doses de cette molécule présentaient des troubles mortifères de l’orientation. Le fabriquant suisse du Cruiser, Syngenta, a 15 jours pour faire part de ses observations.Pour l’Anses, l’«approche originale» des chercheurs, qui ont conduit une étude comportementale des abeilles butineuses équipées de puces, met bien en évidence «un effet néfaste d'une dose sublétale de thiamétoxam sur le retour à la ruche des abeilles butineuses». Toutefois, elle souligne que «dans les conditions de pratiques agricoles actuelles», l'exposition des abeilles via les résidus de nectar de colza «est inférieure à la dose utilisée dans l'expérience». Même si elle estime qu'une exposition à cette dose «ne peut être totalement exclue dans des circonstances particulières». Même réserve du côté de l’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, selon laquelle «la concentration en thiaméthoxam du sirop administré aux abeilles dans l’étude de Henry et al. (2012) est environ 10 fois supérieure à la concentration maximale observée dans un échantillon de nectar». Un chiffre proche de celui déjà avancé par Jean-Marc Bonmatin, du CNRS, que Sciences et Avenir avait interviewé sur le sujet. Il faudra donc poursuivre les expérimentations «en faisant varier les niveaux d’exposition pour se rapprocher davantage des doses auxquelles les abeilles sont communément exposées» précise l’Anses. Cependant, pour les experts français comme européens, le fait que les butineuses succombent après l’absorption de faibles doses montre que les pratiques actuelles d’évaluation des pesticides- qui ne considèrent que les doses mortelles- sont largement obsolètes. D’autant que d’autres études ont mis en évidence les effets délétères d’un autre néonicotinoïde, l’imidaclopride (substance active du Gaucho) administré en toute petite quantité à des colonies de bourdons. Il y aurait de quoi «engager une réévaluation au niveau européen des substances actives néonicotinoïdes (dont fait partie le thiamethoxame) sur la base des données scientifiques nouvelles issues des études récentes» préconise l’Anses. Le chantier déjà en cours, devrait s’achever d’ici décembre. Pourrait-il sonner le glas des néonicotinoïdes ? L’ironie de l’histoire est que ces insecticides systémiques-qui enrobent les semences et se diffusent dans le système vasculaire de la plante- avaient été mis au point, dans un souci environnemental, pour éviter les pulvérisations.Sciences et Avenir 2/06/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 "More than Honey" parle du désastre écologique causé par le déclin des abeilles. Réalisé par Markus Imhoof, il sera présenté le 11 août en première mondiale au Festival de Locarno (TI) et diffusé en Europe à l'automne. Le biologiste zurichois Boris Baer a collaboré à sa réalisation."Nous avons discuté de l'importance de développer l'information au public, afin de faire comprendre combien les abeilles sont fascinantes et à quel point elles sont importantes pour notre avenir. (...) Si vous travaillez avec elles, vous en tombez amoureux", commente le chercheur.A Perth (Australie), Boris Baer dirige le Centre de recherche intégrée sur les abeilles (CIBER) depuis trois ans. Avec son équipe de 34 scientifiques, il travaille sur leur système reproductif.En collaboration avec les apiculteurs locaux, il explore la fertilité des mâles et cherche à améliorer l'immunité des abeilles. "L'Australie dispose d'une banque génétique énorme. On trouve ainsi des abeilles à l'état sauvage, ce qui a entièrement disparu en Suisse", explique M. Baer, interrogé par l'ats.Son centre échange des résultats au sein d'un réseau mondial de chercheurs, dont fait aussi partie Paul Schmid-Hempel, de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), qui étudie le comportement des abeilles.La rapidité est aujourd'hui un critère essentiel. Une course contre la montre s'est engagée. Cela n'est plus qu'une question de temps avant de voir l'Australie atteinte par le varroa, parasite ennemi numéro un de l'abeille.Dans l'ouest de l'Australie, cet acarien n'est pas encore arrivé. La distance géographique, mais aussi une politique de quarantaine assez rigoureuse qui contrôle sévèrement toute importation animale ou végétale a permis de l'éloigner pour le moment.ROMANDIE.COM 06/08/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 octobre 2012 Berne (awp/ats) - L'hécatombe d'abeilles l'hiver dernier est due au parasite Varroa destructor. Aucune étude n'a pu mettre en évidence un lien avec l'utilisation des produits phytosanitaires, répond mercredi le Conseil fédéral à Maya Graf (Verts/BL) dans un rapport.La conseillère nationale voulait que le gouvernement vérifie une nouvelle fois l'homologation de la clothianidine. Les essais opérés en plein champs n'ont pas montré de hausse de mortalité non naturelle d'abeilles ni directement après le semis, ni au cours de la phase de guttation des jeunes plantes de maïs, explique le rapport.Aucun résidu de clothianidine n'a pu être décelé ni dans les abeilles ni dans le miel. Aucune atteinte à la santé des colonies n'a été observée. La Confédération conclut qu'en l'état actuel des connaissances scientifiques, l'ensemencement de maïs traité présente des avantages par rapport à la pulvérisation d'insecticides et qu'il ne constitue pas un risque inacceptable."Les mesures applicables visant à réduire les risques sont suffisantes". Une évaluation stricte est menée. En ce qui concerne les abeilles, un insecticide n'est autorisé qu'à l'issue d'un examen approfondi.Les utilisateurs du produit sont tenus de respecter les conditions d'application qui permettent d'exclure un risque pour les colonies d'abeilles. Les autorisations existantes sont adaptées sur la base de nouvelles connaissances. Dans les situations extrêmes, elles peuvent être retirées.ROMANDIE.COM 10/10/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 15 octobre 2012 AGEN (AFP) - Les milliers d'apiculteurs européens réunis à Agen (Lot-et-Garonne) de jeudi à dimanche ont salué les avancées de leur combat pour sauver les abeilles menacées notamment par les pesticides, mais se préparent à de nouvelles batailles, sur fond de crise, avec l'industrie agrochimique. Au fil des ans, les études scientifiques ont permis d'établir que les pesticides dits "systémiques" ou "néonicotinoïdes" ont bien un impact létal sur les abeilles, qu'ils désorientent, au point que certaines ne savent plus revenir à leur ruche: en une quinzaine d'années, leur mortalité est passée de 5 à 30%. Une étude de l'Inra en ce sens, visant le pesticide Cruiser OSR, a notamment été diffusée dans "Science", en mars, non sans être contestée sur la méthode par Syngenta, fabricant suisse du produit. D'autres recherches ont été présentées au Congrès d'Agen. Le chercheur italien Marco Lodesani, coordinateur du programme de surveillance et de recherche en apiculture APENET, a ainsi assuré avoir constaté que sous l'effet du "Cruiser", les abeilles "perdent la perception des couleurs et même la mémoire des odeurs". En Europe, les cris d'alarme des protecteurs des abeilles, vigies de l'écosystème où elles occupent, à travers la pollinisation, une place centrale, sont de plus en plus entendus. "Nous avons obtenu quelques avancées, témoigne Sophie Dugué, vice-présidente de l'Unaf (Union nationale de l'apiculture française): les Italiens, les Slovènes, les Allemands ont interdit ou suspendu l'utilisation de ces pesticides", dit-elle, même si Syngenta tient à souligner qu'en Allemagne et en Italie, le Cruiser est seulement "suspendu", et non interdit, pour son usage sur le maïs. Après la suspension du Cruiser, "en Italie, les producteurs de maïs ont utilisé les règles de l’agronomie en procédant à la rotation des cultures et les rendements des cultures de maïs ont été bien supérieurs", assure Francesco Panella, président du syndicat apicole italien, en soulignant que les maïsiculteurs n'ont pas pour autant été touchés par la Chrysomèle, insecte combattu par ce pesticide. En France, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, a de son côté confirmé le 29 juillet le retrait définitif de l'Autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza. Reste son usage pour le maïs, qui, bien que contesté, n'a pas été à ce stade définitivement banni. Pour les apiculteurs, qui, depuis la fin des années 1990, ont aussi obtenu le retrait du Régent et du Gaucho (Bayer), la partie reste toutefois dure. "Les intérêts économiques en jeu sont importants, notamment autour de la culture du maïs, bastion de l'agriculture", explique un spécialiste français sous couvert de l'anonymat, qui évoque aussi les "pressions des lobbys de l'industrie des produits phytopharmaceutiques". Selon Eurostat, la France est le premier producteur agricole européen, leader sur le maïs, se situant aussi au deuxième rang mondial concernant l'exportation de semences. Ce pays arrive donc logiquement en tête en termes d'utilisation de pesticides. Dans une allocution diffusée aux apiculteurs à Agen Stéphane Le Foll a annoncé pour début 2013 "un plan stratégique pour l'abeille", sans en révéler le contenu, jugeant d'ores et déjà scandaleux que la France soit importatrice de miel. Mais ces bonnes dispositions gouvernementales pourraient être insuffisantes, selon les représentants de l'apiculture. Syngenta pourrait selon eux tenter de s'appuyer sur un règlement européen de 2009 instaurant la libre circulation de "semences traitées", pour continuer à vendre le Cruiser OSR. "Tout ce que nous avons fait depuis des années serait ruiné", s'inquiète Me Bernard Fau, avocat de l'Unaf, impliqué depuis des années dans les procédures judiciaires visant les pesticides. Contacté par l'AFP, un porte-parole de Syngenta a souligné que l'on attendait, avant la fin 2012, une évaluation de ce type de produit par l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments). "Nous contestons le fait que les autorités françaises aient pris cette décision unilatérale", a-t-il déclaré, en soulignant que "personne d'autre" en Europe n'a suivi. "Il existe un risque que nous repartions en arrière", estime aussi l'apiculteur espagnol Manuel Izquierdo: "Avec la crise, l'environnement passe au second plan, d'autant que l'industrie phytosanitaire représente beaucoup d'argent".SCIENCES ET AVENIR 15/10/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 23 octobre 2012 Les abeilles et les bourdons ne se limitent pas à la visite d’un seul champ lorsqu’ils butinent, au risque d’être exposés à plusieurs pesticides différents. Cet aspect du problème aurait été trop peu étudié. Car les effets néfastes des néonicotinoïdes ou des pyréthrinoïdes peuvent s’additionner au point de mettre à mal la survie des colonies ! L’année 2012 aura vu paraître un important nombre d’études, souvent sources de fervents débats, traitant de l’impact des pesticides sur les abeilles. Une exposition à des néonicotinoïdes, des composés notamment présents dans le Cruiser, perturberait par exemple les capacités de navigation de ces insectes, allant jusqu’à empêcher le retour à domicile de 31,6 % des butineuses parties en exploration. Les conséquences de ce facteur sur la survie des colonies ont depuis fait l’objet de controverses. Dans la plupart des cas, seul un effet précis de l’exposition à un insecticide spécifique a été caractérisé. Difficile alors de tirer des règles générales concernant l’emploi des pesticides et la survie des insectes pollinisateurs ou de leurs colonies. L’étude récemment publiée par Richard Gill de l’University of London dans la revue Nature sort donc du lot pour trois raisons : - Premièrement, le sujet expérimental n’est autre que le bourdon Bombus terrestris, une espèce plus sensible que l’abeille car ses colonies comptent moins d’individus (quelques dizaines). - Deuxièmement, ce sont à la fois les arthropodes et leurs nids qui ont fait l’objet d’attention.- Enfin, les insectes ont été exposés à plusieurs pesticides, séparément ou concomitamment ! Dans la nature, des cultures adjacentes ne sont pas toujours traitées de la même manière. Puisque les pollinisateurs ne limitent pas leurs explorations à une seule et même parcelle, ils peuvent être contaminés par plusieurs produits à la fois, par exemple par des néonicotinoïdes ou des pyréthrinoïdes. Sans grande surprise, les effets causés par des expositions successives à chacun de ces agents s’additionneraient, au point de poser parfois de sérieux problèmes ! Près de 40 colonies réparties en 4 lots ont été observées durant les expériences. Les insectes préalablement munis d’une micropuce RFID étaient libres de sortir explorer leur environnement. Cependant, selon les conditions expérimentales, ils pouvaient rencontrer sur leur passage un récipient contenant du sirop de sucrose enrichi en imidaclopride (un néonicotinoïde se retrouvant dans le pollen) à des doses observables en culture (10 parties par milliard), un papier filtre recouvert de λ-cyhalothrine (pyréthrinoïde pulvérisé sur les feuilles et les fleurs), les deux à la fois ou au contraire rien de tout cela. Les colonies exposées soit à l’imidaclopride, soit aux deux produits ont vu leur nombre de naissances d’ouvrières chuter de respectivement 27 % et 9 %. Le contact à l'λ-cyhalothrine a quant à lui provoqué la mort de 36 à 39 % des travailleuses (43 % d’entre elles avaient moins de 4 jours). Elles ont été trouvées à l’intérieur des 20 ruches exposées à ce produit. Ce taux est 4 fois supérieur à celui du groupe témoin. Les premiers effets de la double exposition se sont fait sentir au bout d’une semaine, les autres ruches ayant été touchées 15 jours plus tard. Deux colonies parmi les 10 mises en contact avec le couple de pesticides se sont même éteintes avant la fin des expériences, soit en moins de 4 semaines. Les expositions ont également eu des effets sur les comportements d’exploration, confirmant ainsi les études précédentes. Les insectes contaminés par les deux agents ont en moyenne réalisé moins de sorties. En revanche, ils ont été un plus grand nombre à s'aventurer hors du nid. Mais pourquoi ? Peut-être car les bourdons ayant consommé de l’imidaclopride ont rapporté moins de pollen que les autres, même s’ils restaient à chaque fois plus longtemps à l’extérieur. Dernier détail d’importance : le nombre de Bombus qui se sont perdus a augmenté de 50 à 55 % par rapport au groupe témoin. Ainsi, une exposition aux néonicotinoïdes réduirait la collecte du pollen, forçant un plus grand nombre d’ouvrières à sortir et donc à délaisser les larves (qui sont par ailleurs contaminées par les aliments rapportés). Au final, les taux de mortalité cumulés observés pour chaque type d’exposition parlent d’eux-mêmes : ils sont de 41 %, 51 % et 69 % respectivement pour les lots mis en présence d’imidaclopride, d'λ-cyhalothrine ou des deux (contre 30 % dans le groupe témoin). Les colonies concernées par la double contamination ont donc été touchées plus sévèrement. CQFD ! FUTURA SCIENCES 23/10/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 30 octobre 2012 PARIS - Les député(es) écologistes ont déposé une proposition de résolution visant à la préservation des insectes pollinisateurs et à un moratoire sur les pesticides de la famille des néonicotinoïdes et des phénylpyrazoles, a annoncé le groupe lundi.La proposition, rédigée par Laurence Abeille, députée du Val-de-Marne, demande au gouvernement d'agir et d'interdire cette catégorie de pesticides dits "systémiques", responsables du phénomène d'effondrement des colonies d'abeilles, indique un communiqué du groupe.Ces pesticides tuent les abeilles non pas directement, mais indirectement par perte de géolocalisation, par non-retour à la ruche.Le respect de la biodiversité est essentiel, les abeilles rendent des services écologiques absolument nécessaires à notre sécurité alimentaire, grâce à la pollinisation. 35% de la production mondiale de nourriture est liée aux insectes pollinisateurs, soulignent les écologistes.Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a interdit en juin le pesticide Cruiser OSR, utilisé pour l'enrobage des semences de colza, en raison d'effets néfastes soupçonnés sur les abeilles: ce n'est qu'un premier pas et d'autres doivent suivre. Le principe de précaution doit enfin devenir effectif, affirme encore le texte.ROMANDIE.COM 29/10/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 8 novembre 2012 La bataille qui a lieu en ce moment au niveau européen peut être déterminante pour la survie des abeilles – et notre avenir à tous.Les lobbys agrochimistes sont sur le point d'imposer trois types de pesticides néonicotinoïdes notoirement dangereux pour les abeilles dans tous les pays européens. La seule façon de leur barrer la route, c’est que des centaines de milliers de citoyens se mobilisent à travers toute l’Europe pour obliger les députés européens à intervenir.Aidez-nous à sauver les abeilles ! Signez dès maintenant la pétition aux députés européens CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION.C’est le dernier round d’un combat mené au corps à corps depuis l’été dernier, rappelez-vous :Après plusieurs études qui, coup sur coup, ont montré les ravages de certains pesticides neurotoxiques (les néonicotinoïdes) sur les abeilles, et le retrait de la vente d’un de ces pesticides – le Cruiser OSR - en France par le Ministre de l’Agriculture, la Commission Européenne a demandé à son autorité sanitaire (l’EFSA) de réévaluer la dangerosité de ces substances(1). Et plus particulièrement celle du Thiametoxam, de l’Imidaclopride et de la Clothianidine, trois types de néonicotinoïdes responsables à eux seuls de la mort de millions d’abeilles chaque année en Europe(2).Seulement voilà : Les lobbys agrochimistes ont toutes les chances de gagner la bataille. Pourquoi ? Parce que ce sont EUX-MÊMES qui sont chargés d’évaluer la dangerosité de leurs produits !Incroyable, mais vrai… Les autorités sanitaires européennes chargées de garantir notre sécurité alimentaire sont composées de technocrates, pas de scientifiques. Personne, dans les institutions européennes, n’est capable de mener les tests scientifiques nécessaires pour évaluer la dangerosité d’un pesticide sur les abeilles(3). En clair, ce sont les fabricants de pesticides eux-mêmes qui évaluent la dangerosité de leurs produits. Et vu le chiffre d'affaires phénoménal qu'ils tirent de ces pesticides, on ne peut pas s'attendre à ce qu'ils les interdisent(5) !Résultat : les autorités sanitaires délèguent ce travail à un groupe «informel» d’experts, l’ICPBR (International Commission on Plant-Bee Relationships)… qui, lui, est composé aux deux tiers par des membres de l’industrie agrochimique(4) !Notre seule façon d’agir, en tant que citoyens, c’est de dénoncer ce scandale haut et fort, et d'exercer une pression maximale sur les députés européens pour qu’ils interviennent avant que les agrochimistes aient eux-mêmes déclaré leurs produits «inoffensifs».Le temps presse : le verdict doit être rendu en décembre. Il n’y a pas une minute à perdre : s’il vous plait, agissez vite, CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION, et faites-la suivre à tous vos amis.Toute la communauté scientifique sait que ces pesticides néonicotinoïdes font des ravages irréparables sur les abeilles :- Dans les ruches en bonne santé, ces produits neurotoxiques agissent sur le système d’orientation des abeilles, les empêchant de revenir à la ruche. Incapables de retrouver leur chemin, elles finissent par mourir d'épuisement . Petit à petit, les ruches se vident, les essaims sont décimés, et c'est tout l'écosystème qui se trouve en danger(7). - Dans les ruches déjà affaiblies par un parasite ou une maladie, les néonicotinoïdes apportent le coup de grâce aux abeilles, qui n’ont plus assez de force pour résister à ce poison trop violent(6).Alors oui, il y a urgence à retirer ces substances toxiques du marché !J’espère que je peux compter sur votre action. Vous, moi et tous les citoyens qui se soucient des abeilles, de la biodiversité et de l'avenir des générations futures, nous sommes le seul rempart face à la rapacité des firmes agrochimiques.Ces firmes l’ont déjà annoncé : elles mettront «tous les moyens» pour continuer à faire autoriser leurs produits. Et quand on voit les ressources financières énormes dont elles disposent, il y a de quoi s’inquiéter -8- !Aussi, je vous demande de signer dès maintenant la pétition aux députés européens, CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITIONet de transmettre ce message à vos proches, vos amis et vos collègues, (sur les sites que vous connaissez ou gérez aussi, bien sûr!) pour leur demander d’agir, eux aussi, pour faire barrage aux fabricants de pesticides tueurs d’abeilles. Par avance, merci.Nicolas LaarmanDélégué général - Pollinis (www.pollinis.org)Conservatoire des Fermes et de la Nature SOURCES ET COMPLÉMENT D'INFORMATIONS :- (1).Mandate for scientific and technical assistance (EFSA conclusions) in accordance with Article 21 of Regulation (EC) No 1107/2009 to perform an evaluation of neonicotinoids as regards the risk to bees, n° M-2012-0160, modifié le 25/27/2012 : “The Commission therefore asks EFSA to prioritise the review of thiametoxam, clothianidin and imidacloprid”.- (2).Nous avons recensé plus de 20 études alertant sur les effets toxiques des pesticides systémiques neurotoxiques sur les abeilles et les pollinisateurs sauvages. Pour se faire une idée :- Shah, S. Behind mass die-offs, pesticides lurk as culprit (traduit en français par Christian Pacteau sous le titre “Derriere la multitude des morts les pesticides se dissimulent comme des coupables”), Yale Environment 360, 7 janvier 2010- Girolami, V. M. (2009). Translocation of Neonicotinoid Insecticides From Coated Seeds to Seedling Guttation Drops : A Novel Way of Intoxication for Bees . Journal of Economic entomology , 102 (5), 1808-1815.- Tennekes, H.A (2010) The significance of the Druckrey-Kupfmuller equation for risk assessment – The toxicity of neonicotinoid insecticides to arthropods is reinforced by exposure time (traduit en francais par Christian Pacteau sous le titre “Signification de l’équation de Druckrey-Küpfmüller pour l’évaluation des risques. La toxicité des insecticides néonicotinoïdes contre les arthropodes est renforcée par la durée d’exposition.”) in “Toxicology”.- (3). L'avenir des abeilles est-il entre les mains du lobby des pesticides ? (Corporate Europe Obervatory, novembre 2010) : http://corporateeurope.org/sites/default/files/sites/default/files/files/article/futur_des_abeilles_francais.pdf- (4). La faillite de l'évaluation des pesticides sur les abeilles (Le Monde du 09 juin 2012) : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/09/abeilles-la-faillite-de-l-evaluation-des-pesticides_1731092_3244.html- (5). Au lieu d'avoir baissé, comme le prévoit le plan Ecophyto 2018 de l’INRA (réduction de 50 % de l'usage des produits chimiques dans l'agriculture d'ci à 2018), la consommation de produits phytosanitaires a encore augmenté de 1,3% en 2011- soit, en volume, 62 700 tonnes de pesticides dispersés dans les champs (contre 61 900 tonnes en 2010). En valeur, la progression est de 5%. Le chiffre d’affaire 2011 du secteur des vendeurs de «produits phytosanitaires» atteint 1,9 milliards d’euros. Mention spéciale à la catégorie «herbicides», dont le chiffre d’affaire grimpe de 17%. Les insecticides se situent juste derrière, avec 11% de plus qu’en 2010.- (6).L'effet cocktail mortel pour les abeilles (Sciences & Avenir) : http://fr.scribd.com/doc/59532257/Mort-des-abeilles-deux-suspects-demasques-Sciences-et-Avenir-n°771?secret_password=1jrfwi2mxvbexeh3p0h6- (7).L'étude de Mickaël Henry et son équipe de l'INRA d'Avignon à l'origine de l'interdiction du Cruiser OSR en France : http://211.144.68.84:9998/91keshi/Public/File/41/336-6079/pdf/348.full.pdf- (8 ).Le chiffre d'affaire 2012 de la firme suisse Syngenta qui produit le Cruiser (L’Usine Nouvelle) : http://www.usinenouvelle.com/article/syngenta-confirme-ses-previsions-2012-et-vise-un-ca-record.N184511Quand l'agriculture est mauvaise pour la santé (Good planet Infos) : http://www.goodplanet.info/Alimentation-agriculture/Pesticides/Pesticides/(theme)/266CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITIONPOLLINIS 6/11/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 16 janvier 2013 BRUXELLES (Belgique) - La Commission européenne pourrait proposer d'interdire l'utilisation de certains pesticides après les conclusions inquiétantes rendues mercredi par l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur leur impact létal pour les abeilles.L'EFSA a rendu mercredi des conclusions inquiétantes sur l'impact de trois types de produits sur le nectar et le pollen, a expliqué Frédéric Vincent, porte-parole de Tonio Borg, commissaire européen en charge de la Santé et des Consommateurs. Il a indiqué que cet avis avait été demandé par la Commission.Une lettre va être adressée cette semaine au groupe allemand Bayer et au suisse Syngenta, qui produisent les pesticides comportant les trois néonicotinoïdes incriminés --clothianidin, imidacloprid et thiamethoxam--, notamment le Cruiser OSR, pour leur demander de réagir à ce rapport, a annoncé M. Vincent, précisant que les deux groupes avaient jusqu'au 25 janvier pour répondre.D'autre part, la Commission européenne a décidé d'inscrire le sujet à l'ordre du jour de la réunion du comité permanent de l'UE en charge de ces questions prévue le 31 janvier. La Commission, avec les Etats membres, prendra les mesures qui s'imposent, a conclu le porte-parole.Des Etats membres ont déjà pris des mesures au plan national. La France a ainsi retiré le 29 juillet l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza. Reste son usage pour le maïs qui, bien que contesté, n'a pas été à ce stade définitivement banni. L'Italie et l'Allemagne interdisent l'usage des pesticides incriminés seulement pour le maïs, les Pays-Bas pour traiter les plantes qui attirent les abeilles, et la Slovénie pour toutes les plantes.L'idée de la Commission européenne est d'arrêter une ligne de conduite au niveau de l'UE et d'aller si nécessaire vers une interdiction des produits incriminés.Au fil des ans, les études scientifiques ont permis d'établir que les pesticides dits systémiques ou néonicotinoïdes ont bien un impact létal sur les abeilles, qu'ils désorientent, au point que certaines ne savent plus revenir à leurs ruches. En une quinzaine d'années, leur mortalité est passée de 5 à 30%.Les apiculteurs ont déjà obtenu le retrait du Régent et du Gaucho (Bayer). Les fabricants insistent de leur côté sur l'impact économique de la suppression de leurs pesticides.L'entreprise est prête à coopérer avec la Commission européenne et les Etats membres de l'UE et à développer des solutions pragmatiques pour aborder les lacunes en termes de données évoquées par l'EFSA, a réagi le groupe allemand dans un communiqué.Sa division d'agrochimie, Bayer CropScience, rappelle que les nombreuses données rassemblées par le groupe ont été examinées par l'UE et les Etats membres et confirment que ses produits ne présentent aucun risque inacceptable. Nous sommes convaincus que les nouvelles conclusions de l'EFSA ne changent rien à la qualité et à la validité de cette évaluation des risques, a ajouté le groupe. Selon lui, la recherche a montré que plusieurs facteurs expliquent le déclin de la population des abeilles, le principal étant un acarien parasite de l'espèce Varroa.Bayer CropScience s'engage à une utilisation responsable des néonicotinoïdes et investit dans un programme destiné à réduire leurs effets sur les abeilles, a encore affirmé l'entreprise.----->En lisant entre les lignes, je comprends que : puisque avant les connaissances que nous avons aujourd'hui sur les effets produits par les pesticides sur les abeilles, le produit avait été avalisé, il faut que cela continue à cause des répercussions économiques... Si l'EFSA devait céder devant la "pression" économique, ce serait faire fi, comme le fait le groupe, de l'importance des abeilles indispensables à la pollinisation de nombreuses plantes. Et, mettre sur la mortalité accrue des abeilles uniquement sur le varroa c'est une échappatoire aisée... alors que différentes études montrent bien l'implication des pesticides dans leur destruction..ROMANDIE.COM 16/1/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 16 janvier 2013 PARIS - L'association Générations futures a salué mercredi la publication par l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) d'un rapport dénonçant l'impact de certains pesticides sur les abeilles et demandé le retrait immédiat du marché des produits concernés.L'association, tout en saluant un document qui reconnaît les risques importants que ces produits font courir aux abeilles, se dit scandalisée par ce que le rapport révèle au niveau des manques de données très importants des dossiers fournis à l'origine par les industriels au moment de lhomologation de ces produits. Aujourdhui il ny a qu'une seule attitude possible : le retrait immédiat du marché des pesticides contenant les trois substances épinglées (des néonicotinoïdes : clothianidine, imidaclopride et thiamethoxam, ndlr) dans le rapport, ajoute-t-elle dans un communiqué. Dans un communiqué distinct, le député PS de Haute-Garonne Gérard Bapt a demandé au ministre de l'Agriculture l'extension au maïs de l'interdiction du Cruiser. Le gouvernement français avait interdit définitivement en juillet le Cruiser OSR, un pesticide utilisé pour le colza, dont plusieurs études ont confirmé les effets néfastes sur les abeilles. L'interdiction, entrée immédiatement en vigueur, ne concerne toutefois pas le Cruiser 350 utilisé pour le maïs. Cette interdiction pour le maïs existe déjà un Italie et en Allemagne, a dit le député socialiste.La Commission européenne, au regard des conclusions qu'elle qualifie d'inquiétantes de l'EFSA, pourrait proposer d'interdire l'utilisation de certains pesticides.ROMANDIE.COM 16/1/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 17 janvier 2013 PARIS - L'Union nationale de l'Apiculture française (UNAF) a demandé jeudi le retrait du marché des pesticides épinglés par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), affirmant qu'il en allait de la survie des abeilles et des pollinisateurs sauvages essentiels pour la production alimentaire.L'EFSA affirme que l'utilisation de trois types d'insecticides sur les cultures attractives pour les abeilles est inacceptable, ce qui exclut que ces molécules demeurent légalement sur le marché, écrit l'UNAF dans un communiqué. Le président de l'UNAF, Olivier Belval, appelle la Commission européenne à rayer ces substances actives de la liste d'autorisation sur le territoire de l'Union et le gouvernement français à prendre sans délai les décisions qui s'imposent.Dans un avis rendu mercredi, l'EFSA a mis en avant des risques parfois aigus pour les abeilles, liés à l'utilisation de trois types de substances présentes dans les pesticides produits par le groupe allemand Bayer et le suisse Syngenta. La Commission européenne a jugé ces conclusions inquiétantes et annoncé qu'elle allait prendre les mesures qui s'imposent.Des Etats membres ont déjà pris des mesures au plan national, dont la France qui a retiré, le 29 juillet, l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza. Reste son usage pour le maïs qui, bien que contesté, n'a pas été à ce stade définitivement banni.L'UNAF rappelle qu'il y va de la survie des abeilles et des pollinisateurs sauvages, dont l'activité se traduit au plan économique par des services évalués au niveau mondial à 153 milliards d'euros, soit 9,5% de la valeur de la production mondiale de produits agricoles.Depuis plusieurs années, les abeilles des pays industrialisés de l'hémisphère nord sont frappées par une forte mortalité, appelée syndrome d'effondrement des colonies, qui peut atteindre jusqu'à 85%.Les experts mettent en avant une multiplicité de facteurs explicatifs, comme l'emploi des pesticides mais aussi les parasites acariens de type Varroa, perte de la biodiversité....Cette mortalité pourrait avoir de graves conséquences, dans la mesure où un tiers du tonnage de l'alimentation mondiale dépend de l'activité pollinisatrice des abeilles.ROMANDIE.COM 17/1/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 janvier 2013 BORDEAUX - La coordination rurale Aquitaine a affirmé vendredi que le retrait de certains pesticides qui ont un impact létal sur les abeilles, envisagé par la Commission européenne aurait des conséquences néfastes pour les agriculteurs.Nous demandons à l'EFSA, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, de faire de nouvelles investigations avant de demander de retirer certains produits, a indiqué à l'AFP Jacques Commère, responsable de l'Organisation des producteurs de grains (OPG), la section culture de la Coordination rurale.L'EFSA a rendu mercredi des conclusions inquiétantes sur l'impact de trois types de produits sur le nectar et le pollen. Son avis avait été sollicité par la Commission européenne qui pourrait proposer d'interdire trois néonicotinoïdes incriminés, produits par les laboratoires Bayer et Syngenta et mis en cause par les apiculteurs.Aujourd'hui rien n'est avéré et j'ai peur que même si on retire ces produits le problème des abeilles persiste, a-t-il ajouté, notant toutefois que si l'EFSA le juge absolument nécessaire, oui il faut les retirer.Mais retirer ces produit aura des conséquences, a souligné M. Commère, estimant que les cultivateurs se retrouveraient alors démunis face à certains nuisibles et seront sans traitement efficace contre des insectes du sol.Les agriculteurs seront conduits à revenir à des méthodes anciennes, plus coûteuses et moins efficaces, note l'OPG.Des États membres ont déjà pris des mesures au plan national. La France a ainsi retiré le 29 juillet l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza. Reste son usage pour le maïs qui, bien que contesté, n'a pas été à ce stade définitivement banni.Mais l'idée de la Commission européenne est d'arrêter une ligne de conduite au niveau de l'UE et d'aller si nécessaire vers une interdiction des produits incriminés.ROMANDIE.COM 18/1/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 25 janvier 2013 Le phénomène de disparition des abeilles est en train de prendre un tour dramatique.Les derniers chiffres de l'Institut de recherches publiques FranceAgrimer, dépendant directement du Ministère de l'Agriculture, sont effarants :Plus de 1 000 colonies d'abeilles sont décimées en France... CHAQUE JOUR !En seulement 6 ans, le nombre d'apiculteurs aurait chuté de plus de 40 % ! Et ce serait « directement corrélé à la disparition des abeilles » d'après France Agrimer (1).C'est une véritable révolution silencieuse et tragique que nous sommes en train de vivre.La majeure partie de ce que nous cultivons aujourd'hui et consommons au quotidien est en danger : tomates, courgettes, melon, pastèque, fraises, pommes, abricots, cassis, mûres, choux, oignons, poivrons, poireaux, persil, tournesol...Les abeilles ne font pas uniquement du miel. Elles sont une humble et gigantesque force de travail, pollinisant 80 % des plantes à fleurs sur terre, et près de 90 % des plantes que nous cultivons. Il n'existe aucune alternative, ni technique, ni scientifique, pour les remplacer (2). Sans elles, c'est l'alimentation de toute la population qui est menacée ! Sans parler de millions d'espèces d'insectes, d'oiseaux et de mammifères qui dépendent directement de ces plantes pour se nourrir.Ce déclin catastrophique des abeilles est un phénomène complexe. Mais parmi les multiples facteurs qui joueraient un rôle dans cette hécatombe, il y en a un – majeur, décisif – qui est aujourd'hui clairement identifié et dénoncé par plus d'une quarantaine d'études scientifiques menées à travers le monde depuis plus de dix ans (3).Il s'agit d'un groupe d'insecticides utilisés massivement sur les cultures : les néonicotinoïdes.Ce sont des variétés de pesticides systémiques, c'est-à-dire qu'ils sont mis sur la graine de la plante, et lorsque celle-ci poussera, elle suintera des composants chimiques à forte dose qui ne laissent aucune chance aux insectes quels qu'ils soient.Les hécatombes ont commencé, et progressivement augmenté dans les années qui ont suivi l'apparition de ces nouveaux pesticides sur le marché, dans les années 1990. Et les populations d'abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits.Les preuves à charge contre ces pesticides ultra-nocifs sont accablantes, et pourtant... Sous la pression des grands groupes agrochimiques, Bayer, Syngenta, Dow Chemical ou Monsanto, ils continuent à être autorisés, commercialisés et utilisés massivement dans les champs, - tuant ainsi des millions d'abeilles chaque année (4).C'est pour couper court à cette situation dramatique que la députée Laurence Abeille (la bien-nommée !) a déposé une proposition de résolution pour interdire immédiatement les pesticides néonicotinoïdes dangereux pour les abeilles.Si cette résolution était adoptée par l'Assemblée Nationale, des millions d'abeilles seraient sauvées, permettant ainsi la préservation de l'écosystème et de l'alimentation des générations futures (5).Plusieurs de ses collègues soutiennent déjà l'initiative de Laurence Abeille, mais si nous ne faisons pas immédiatement et massivement pression sur les députés pour qu'ils co-signent cette proposition, elle sera rejetée.De leur côté, les lobbys de l'industrie des pesticides sentent l'étau se resserrer. Et ils font des pieds et des mains pour que leurs produits continuent à être vendus : ils brandissent de pseudos arguments scientifiques pour prouver qu'on n'a pas d'autre choix que d'utiliser leurs poisons, ils prédisent des licenciements massifs si leurs produits étaient interdits... Ils sont en passe de bloquer la proposition de Laurence Abeille à l'Assemblée Nationale.C'est pour cela que je vous demande d'interpeler dès à présent le député de votre circonscription, afin de lui demander de cosigner cette proposition de résolution. C'est très simple, il vous suffit de suivre ce lien :http://www.pollinis.org/petitions/proposition_Laurence_Abeille.phpEt s'il vous plaît, transmettez ce message (reçu par email) à vos contacts pour leur demander de faire pression à leur tour sur leur député pour qu'il co-signe la proposition de résolution pour mettre fin à cette hécatombe.Pour peser dans la balance face aux multinationales agrochimiques, la mobilisation doit être massive. Il faut que chaque député reçoive des milliers de messages provenant de citoyens électeurs de sa circonscription.Nous devons donner le plus d'ampleur possible à cette action primordiale (ce n'est pas tous les jours qu'une députée se positionne aussi franchement dans le combat pour sauver les abeilles !).C'est pour cela que toute l'équipe de Pollinis a travaillé d'arrache-pied pour recenser les noms, les emails et les circonscriptions de chacun des 577 députés qui siègent à l'Assemblée nationale, pour que vous n'ayez plus qu'à mettre votre nom et qu'un email soit envoyé directement à votre député.Pour envoyer votre email à votre député, cliquez ici.Et s'il vous plaît, juste après avoir signé, transmettez cet email à vos amis pour qu'ils interpellent eux aussi leur député. Seule une mobilisation massive des citoyens pourra décider les députés de tous bords politiques à cosigner cette proposition de résolution.Pollinis et les abeilles comptent sur vous ! Comptent sur nous !Merci d'avance,Nicolas LaarmanDélégué général - PollinisConservatoire des Fermes et de la Nature SOURCES ET COMPLÉMENT D'INFORMATIONS :(1) FranceAgrimer – Etablissement National des Produits de l'Agriculture et de la Mer : Audit économique de la filière apicole française – Septembre 2012http://www.franceagrimer.fr/Actualites/node_22291/Audit-economique-de-la-filiere-apicole-francaise/%28filiere%29/983/%28nodeActu%29/985(2) Global Honey Bee Colony Disorders and Other Threats to Insect Pollinators :http://www.unep.org/dewa/Portals/67/pdf/Global_Bee_Colony_Disorder_and_Threats_insect_pollinators.pdfPNUE : les abeilles menacées d'extinction, l'humanité met en cause son avenir : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=24688#.UP2311HWnrk(3) 47 études qui condamnent les néonicotinoïdes : http://www.pollinis.org/spip.php?page=article&id_article=74(4) Le futur des abeilles est-il entre les mains du lobby des pesticides - Corporate Europe Observatory, European Beekeeping Coordination - Novembre 2010 : http://bee-life.eu/fr/doc/151/(5) Assemblée Nationale – N° 300 : Proposition de résolution relative à la préservation des insectes pollinisateurs et à un moratoire sur les pesticides de la famille des néonicotinoïdes et des phénylpyrazoles : http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0300.aspPour envoyer votre email à votre député, CLIQUEZ ICI.Pour transmettre la pétition, vous pouvez copier/coller le lien suivant : http://www.pollinis.org/petitions/proposition_Laurence_Abeille.phpTout savoir sur les dangers qui menacent les abeilles : Cliquez ICIPOLLINIS 24/1/2013 email + site Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 28 janvier 2013 Bruxelles (awp/afp) - La Commission européenne a indiqué lundi qu'elle allait proposer des mesures "contraignantes" pour protéger les abeilles contre les dangers de certains pesticides au sein de l'UE, sans toutefois préconiser une interdiction totale de ces substances."La Commission va proposer une série de mesures législatives ambitieuses mais proportionnées" lors de la réunion du comité permanent de l'UE en charge de ces questions, prévue jeudi, a annoncé le commissaire à la Santé et à la Politique des consommateurs, Tonio Borg."Notre proposition demandera des mesures harmonisées et contraignantes au sein de l'UE", a ajouté le commissaire maltais à l'occasion du conseil des ministres de l'Agriculture. "Une action rapide et décisive" s'impose pour limiter l'impact de certains pesticides sur les abeilles, mais "une interdiction totale ne serait pas justifiée", a-t-il assuré. Aucune décision n'est attendue à ce stade, même si l'objectif est de trouver un accord pour une entrée en vigueur des mesures en 2014, a indiqué une source européenne.Le 16 janvier, l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait rendu des onclusions, qualifiées d'"inquiétantes" par Bruxelles, sur l'impact sur le nectar et le pollen de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR. Selon M. Borg, l'EFSA a toutefois identifié un certain nombre d'usages sûrs pour les abeilles de ces pesticides.L'avis de l'EFSA avait été demandé par la Commission européenne. "Il y a un vrai problème avec les pesticides. Nous attendons de voir ce qui sera proposé, mais nous attendons une décision qui soit européenne pour éviter les problèmes de distorsion de concurrence", a déclaré à l'AFP le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, en marge du conseil.Des Etats membres ont déjà pris des mesures au plan national. La France a ainsi retiré le 29 juillet l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza. Reste son usage pour le maïs qui, bien que contesté, n'a pas été à ce stade définitivement banni.L'Italie et l'Allemagne interdisent l'usage des pesticides incriminés seulement pour le maïs, les Pays-Bas pour traiter les plantes qui attirent les abeilles, et la Slovénie pour toutes les plantes.Les mesures qui seront proposées jeudi sont "concrètes" et "ciblées" et incluent notamment la possibilité d'interdire les trois néonicotinoïdes incriminés -clothianidin, imidacloprid et thiamethoxam- pour les cultures de maïs, de colza et de tournesol, a indiqué une source communautaire. Cette solution risquerait cependant de se heurter aux réticences de l'Espagne, d'après cette source.Au fil des ans, les études scientifiques ont permis d'établir que les pesticides dits "systémiques" ou "néonicotinoïdes", ont bien un impact létal sur les abeilles, qu'ils désorientent, au point que certaines ne savent plus revenir à leurs ruches. En une quinzaine d'années, leur mortalité est passée de 5 à 30%.Les apiculteurs ont déjà obtenu le retrait du Régent et du Gaucho (Bayer). Les fabricants insistent de leur côté sur l'impact économique de la suppression de leurs pesticides.----->Compte tenu de l'importance des abeilles dans le domaine de la pollinisation, il me semble, si on s'en remet au bon sens, que ces produits devraient être purement et simplement interdits... Mais les fabricants ne le voient pas ainsi, arguant, en cette période de crise, que cela poserait des problèmes économiques ! Voilà un beau chantage à la clef ! ROMANDIE.COM 28/1/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 31 janvier 2013 BRUXELLES - L'Union européenne pourrait interdire pendant deux ans l'utilisation de certains pesticides mortels pour les abeilles à compter du 1er juillet si ses Etats membres acceptent cette mesure préconisée jeudi par la Commission européenne.Nous avons proposé de suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton, a annoncé Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire chargé de la Santé et des Consommateurs Tonio Borg.La mesure a été soumise jeudi aux experts des Etats membres et a suscité de sérieuses réserves de la part de plusieurs pays, notamment l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne, a-t-on appris de sources communautaires.Les experts vont présenter cette option dans leur pays et si les conditions sont réunies, la Commission présentera une proposition de règlement pour permettre l'adoption de cette mesure.Elle pourrait être soumise à la réunion des experts prévue le 25 février et si elle est adoptée, l'interdiction pourrait entrer en application le 1er juillet, a expliqué Frédéric Vincent.Les trois néonicotinoïdes incriminés --clothianidin, imidacloprid et thiamethoxam-- sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.La Commission s'est fondée sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).Au fil des ans, les études scientifiques ont permis d'établir que les pesticides dits systémiques ou néonicotinoïdes ont bien un impact mortel sur les abeilles, qu'ils les désorientent au point que certaines ne savent plus revenir à leurs ruches et par voie de conséquence meurent. En une quinzaine d'années, la mortalité des colonies d'abeilles est passée de 5% à 30%.La France a retiré le 29 juillet l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza. Reste son utilisation pour le maïs qui, bien que contesté, n'a pas été à ce stade définitivement banni.L'Italie et l'Allemagne interdisent l'usage des pesticides incriminés seulement pour le maïs, les Pays-Bas pour traiter les plantes qui attirent les abeilles et la Slovénie pour toutes les plantes.Il y a un vrai problème avec les pesticides. Nous attendons de voir ce qui sera proposé, mais nous attendons une décision qui soit européenne pour éviter les problèmes de distorsion de concurrence, avait déclaré lundi à l'AFP le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, en marge d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles.ROMANDIE 31/1/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 12 février 2013 PARIS (AFP) - Face à la chute continue de la production de miel en France, le gouvernement veut favoriser l'installation de 200 à 300 apiculteurs par an: pourquoi pas, disent les professionnels, mais tout plan d'aide restera "insuffisant" tant qu'on n'aura pas limité l'usage de pesticides.Vendredi dernier, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a présenté un plan triennal doté de 40 millions d'euros prévoyant notamment la mise en place d'une formation à l'apiculture et des aides à l'achat d'abeilles reines."Installer des apiculteurs, pourquoi pas", déclare Olivier Belval, le président de l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf), "mais mettre 40 millions dans un plan, sans retirer les pesticides, ce n'est pas une gestion saine de l'argent public"."Tant que se poursuivra l'hécatombe des abeilles en France, par le fait d'une agro-chimie que l'autorité publique ne limite qu'à regret, installer durablement des centaines de jeunes apiculteurs chaque année apparaît comme une fausse promesse", écrit mardi l'Unaf dans une lettre ouverte à Stéphane Le Foll. "Depuis la mise sur le marché de ces produits (famille des néonicotinoïdes) depuis le milieu des années 90, la production en France a été divisé par deux", rappelle Olivier Belval.D'environ 32.000 tonnes en 1995, la production française est en effet tombée à moins de 16.000 tonnes en 2012. Parallèlement, la demande pour le miel étant soutenue, les importations ont suivi le chemin inverse: de 6 à 7000 tonnes en 1995, elles sont passées à 26.000 tonnes en 2012.Les néonicotinoïdes visés se retrouvent dans des pesticides comme le Gaucho, le Regent, le Cruiser ou le Proteus utilisés pour des cultures que les abeilles butinent. Ils persistent aussi dans la terre au-delà de l'année de culture."S'il se limite à des mesures économiques, le plan sera très insuffisant", a estimé mardi Sophie Dugué, vice-présidente de l'Unaf, qui ne veut pas d'une "apiculture sous perfusion, avec des aides pour que les abeilles continuent à polliniser". Selon le ministère de l'Agriculture, environ un tiers de ce que nous mangeons n'existerait plus si les abeilles disparaissaient."On espère une décision en faveur d'un retrait des néonicotinoïdes, le ministre a les cartes en main après l'avis de l'agence européenne", plaide Sophie Dugué. "Il avait fait un pas en avant avec le Cruiser OSR (interdit sur le colza en juin 2012 ), mais là il se retranche derrière l'avis au niveau européen", regrette l'apicultrice de la Sarthe.L'Efsa, l'agence européenne sanitaire, a rendu un avis inédit à la mi-janvier dans lequel elle estime que certains néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride et thiamethoxam) sont dangereux pour les abeilles, qui accusent depuis une quinzaine d'années des taux de mortalité en forte hausse (30%).Du coup, la Commission européenne a proposé d'interdire ces pesticides pour deux ans à compter du 1er juillet sur quatre types de culture, très attractives pour les abeilles (maïs, colza, tournesol et coton)."Nous avons bon espoir que les grands pays agricoles ne soutiennent pas la proposition de la Commission", a indiqué à l'AFP Xavier Thévenot, porte-parole de Syngenta. "Il n'y a aucune corrélation entre les problèmes apicoles et les néonicotinoïdes", a-t-il affirmé. "Entre 2004 et 2007, il y a eu un moratoire sur les néocotinoïdes et la production de miel est passée de 25.000 à 16.000 tonnes", a argumenté M. Thévenot.La mortalité des abeilles n'est-elle pas multifactorielle (parasites, maladies, manque de nourriture) comme le soulignent les fabricants d'insecticides comme Syngenta ou Bayer? "Oui, répond Henri Clément, porte-parole de l'Unaf, mais les pesticides en sont la principale cause, bien devant l'acarien Varroa, la perte de diversité des cultures ou le frelon asiatique", soutient-il.En 1999, Jean Glavany (ex-ministre de l'Agriculture) avait retiré l'autorisation du Gaucho pour le tournesol. En 2004, cet insecticide a été interdit pour le maïs et le Régent sur toutes les cultures en France au prix de combats tranchés par les tribunaux, rappelle l'Unaf.Pour Olivier Belval, "ces produits ont été autorisés en raison d'un dysfonctionnement des agences sanitaires nationales et européenne, dont les processus d'homologation manquent de transparence et de rigueur".SCIENCES ET AVENIR 12/2/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 24 février 2013 PARIS - Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a indiqué vendredi que la France allait soutenir le moratoire de deux ans sur certains pesticides affectant les abeilles, qui est préconisé par la Commission européenne.La Commission européenne vient de proposer, sur une partie de ces familles de molécules qui sont clairement identifiées comme perturbantes pour les abeilles, un moratoire de deux ans. Je vais soutenir la Commission européenne, a déclaré M. Le Foll sur RMC/BFM TV.Les abeilles sont victimes de plusieurs facteurs, dont l'un est le recours à un certain nombre de pesticides qui sont perturbants et qui ne sont pas interdits aujourd'hui, a-t-il expliqué. L'objectif du moratoire est de voir si, quand on ne les utilise plus, les abeilles retrouvent de la vitalité, a noté le ministre, rappelant que la France a pris une initiative: 40 millions d'euros seront mis pour un plan abeilles.La proposition de moratoire pourrait être soumise lors de la réunion des experts prévue lundi 25 février et si elle est adoptée, l'interdiction pourrait entrer en application le 1er juillet. La Commission s'est fondée sur un avis très négatif rendu par l'Autorité pour la sécurité des aliments (EFSA).Les trois néonicotinoïdes incriminés -clothianidin, imidacloprid et thiamethoxam- sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et Suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR. Ils sont utilisés pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton.La Confédération paysanne et quatre associations d'apiculteurs (FNOSAD, SNA, UNAF et FFAP), qui veulent l'interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes et qui ont été reçues jeudi au ministère de l'Agriculture, ont salué une avancée positive. Mais elles dénoncent le fait que les traitements pesticides soient maintenus sur les céréales à paille, réduisant l'effet bénéfique pour les abeilles de la suspension sur 4 cultures et critiquent la frilosité du ministère à ce sujet. Elles déplorent également que la suspension ne soit que de deux ans, ne permettant pas de supprimer l'effet de la rémanence importante des pesticides dans les sols.De leur entretien au ministère de l'Agriculture, la Confédération paysanne et les apiculteurs ont compris que si la position européenne était amoindrie, le ministère est décidé à aller au-delà de l'exigence européenne.La France a retiré le 29 juillet l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza, mais pas pour le maïs qui, bien que contesté, n'a pas été à ce stade définitivement banni. L'Italie et l'Allemagne interdisent l'usage des pesticides incriminés seulement pour le maïs, les Pays-Bas pour traiter les plantes qui attirent les abeilles, et la Slovénie pour toutes les plantes.ROMANDIE 22/2/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 mars 2013 Une pétition exigeant l'interdiction immédiate de pesticides dangereux pour les abeilles a recueilli en un an 80.103 signatures. Récoltés par Greenpeace avec le soutien d'apiculteurs, les paraphes ont été remis jeudi aux autorités fédérales.Ils étaient joints à une lettre adressée au ministre de l'agriculture Johann Schneider-Ammann. Selon les activistes, il est urgent d'agir devant les hécatombes d'abeilles subies par les apiculteurs d'Europe et d'Amérique du Nord. En Suisse, la moitié des ruches a ainsi disparu l'hiver dernier.Cela met en danger l'environnement, mais aussi la production alimentaire si les abeilles ne butinent plus sur les plantes, avertissent les pétionnaires. La valeur économique de la pollinisation des abeilles est estimée à environ 260 millions de francs (suisses) par an.En janvier, l'Autorité européenne de la sécurité des aliments a admis que les insecticides clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame de la famille des néonicotinoïdes représentaient un danger pour les abeilles. Même une faible dose cause des problèmes de vol et de navigation chez les abeilles, ce qui réduit leurs activités de procréation et de recherche en nourriture.Utilisés depuis 20 ans pour traiter les semences ou directement épandues sur les plantes, ces pesticides sont cent fois plus toxiques que d'autres insecticides. L'Union européenne décidera sous peu si elle interdit pour deux ans clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame.Les autorités suisses tergiversent, nos démarches se sont heurtées jusqu'ici à un mur, critique Greenpeace. La faute aux intérêts de l'industrie agrochimique. Selon la chargée de campagne agriculture de Greenpeace Marianne Künzle, ce sont en premier lieu les groupes puissants comme Syngenta ou Bayer qui profitent de la situation.L'agriculture suisse traite quasiment 100% des semences de colza, 95% de celles des betteraves à sucre, 5 à 10% des semences de maïs et de nombreuses espèces de légumes en néonicotinoïdes. Greenpeace exige l'arrêt immédiat de l'épandage de pesticides mettant les abeilles en danger et le retrait du marché des substances incriminées.L'ONG estime encore qu'il faut une stratégie nationale pour réduire l'usage des pesticides dans le pays et une promotion substantielle de l'agriculture biologique. ROMANDIE 28/2/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 mars 2013 BRUXELLES - La Commission veut soumettre au vote vendredi sa proposition d'interdire pendant deux ans certains pesticides mortels pour les abeilles afin de mettre les Etats de l'UE face à leurs responsabilités, a assuré jeudi à l'AFP une source européenne.L'issue de ce vote est très incertaine, a toutefois reconnu cette source impliquée dans ce dossier.Les représentants des Etats se sont réunis jeudi matin au sein d'un comité d'experts à Bruxelles et le tour de table va permettre de connaitre les positions des uns et des autres. [b]Mais en tout état de cause, la Commission veut aller au vote vendredi, même si le résultat est négatif, pour mettre les Etats face à leurs responsabilités.[/b]Une demi-douzaine de pays -Royaume Uni, Espagne, Hongrie, Autriche, République Tchèque, Lituanie-- s'opposent ouvertement aux propositions de la Commission.L'incertitude demeure sur la position de l'Allemagne, qui pèse 29 voix en cas de vote et sera déterminante pour constituer une minorité de blocage. Selon les dernières informations obtenues par l'AFP jeudi, son représentant devrait voter contre la proposition actuelle de la Commission.La France en revanche soutient une interdiction ciblée, a assuré le ministre de l'Agriculture Stephane Le Foll. La France est à l'origine des mesures proposées par Bruxelles. Elle compte elle aussi pour 29 voix.Le Danemark et la Slovénie sont sur la même ligne, mais la balance penchait jeudi en faveur des adversaires de la proposition et la Commission va devoir chercher une solution qui convienne à une majorité d'Etats, ont expliqué à l'AFP plusieurs sources proche du dossier.----->J'ai le sentiment qu'une majorité des opposants à cette loi pour protéger les abeilles, sont plus sensibles au profit immédiat qu'à la sauvegarde des abeilles. Je connais les pratiques de certains pays.... Qui utilisent à tour de bras pesticides, herbicides... Histoire d'aller plus vite et d'économiser sur la main d'oeuvre, quitte à empoisonner la terre, les insectes et ceux qui consomment leurs produits... Pour ma part, bien qu'ayant de faibles revenus, je privilégie les produits français et le bio chaque fois que j'ai le choix....ROMANDIE 14/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 15 mars 2013 PARIS - L'Union nationale des apiculteurs français (Unaf), la principale organisation professionnelle, a fait part vendredi de sa grande déception à l'issue du vote d'un comité d'experts de la Commission européenne, qui n'a pas entériné l'interdiction de plusieurs pesticides.C'est une grande déception, car nous avions placé beaucoup d'espoir dans la proposition de la Commission européenne, a indiqué à l'AFP Olivier Belval, président de l'Unaf. Pour Anaïs Fourest de Greenpeace France, le nouvel échec de ce vote revient à ignorer avec entêtement les avertissements de la communauté scientifique et à céder à la pression des industriels qui défendent un modèle agricole intensif pour leurs seuls intérêts.Suite à un avis négatif de l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA), la Commission proposait de suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton.Les trois néonicotinoïdes incriminés - clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame - sont notamment présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta.Nous espérons néanmoins un nouveau vote, car le Commissaire européen Tonio Borg s'est montré très déterminé à obtenir une position claire dans ce dossier, a expliqué Olivier Belval.L'Unaf comme Greenpeace France appellent le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll à réaffirmer sa position en faveur de l'interdiction et à agir pour convaincre d'autres pays européens.Le vote de vendredi n'a pas permis de dégager une majorité qualifiée, mais la Commission a indiqué qu'elle maintenait sa proposition, car celle-ci n'a pas été rejetée. Elle lui a apporté des modifications et elle peut la soumettre une nouvelle fois au comité d'experts, avec l'espoir que les pressions de l'opinion publique incitent les abstentionnistes à adopter une position plus tranchée.Selon un décompte obtenu par l'AFP, 13 Etats ont voté pour l'interdiction de ces pesticides, dont la France, l'Italie, l'Espagne et la Pologne, mais 9 ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et 5 se sont abstenus, dont l'Allemagne et le Royaume-Uni.ROMANDIE 15/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 15 mars 2013 Bruxelles (awp/afp) - Une coalition d'intérêts divergents au sein de l'Union européenne (UE) a empêché vendredi la constitution d'une majorité pour interdire pendant deux ans plusieurs pesticides mortels pour les abeilles, a-t-on appris de sources européennes.La Commission européenne (CE) a expliqué dans un communiqué que le vote organisé au sein d'un comité d'experts "n'a pas permis de dégager une majorité qualifiée en faveur ou contre sa proposition".Selon un décompte obtenu par l'AFP, treize Etats ont voté pour l'interdiction de ces pesticides, dont la France, l'Italie, l'Espagne et la Pologne, neuf ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et cinq se sont abstenus, dont l'Allemagne et le Royaume-Uni.Les abstentions de ces deux pays qui comptent chacun 29 voix ont empêché que la majorité penche dans un sens ou l'autre.La Commission a indiqué qu'elle maintenait sa proposition car elle n'a pas été rejetée. Elle lui a apporté quelques modifications pour tenir compte de plusieurs demandes et elle peut la soumettre une nouvelle fois au comité d'experts, avec l'espoir que les pressions de l'opinion publique incitent les abstentionnistes à adopter une position plus tranchée."Tous les Etats jurent leur attachement à la protection des abeilles mais dès qu'il s'agit d'agir ils trouvent toujours des objections", a déploré une source proche du dossier.La Commission européenne propose de suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton. La Commission s'est fondée sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).Les trois néonicotinoïdes incriminés - clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame - sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.La division d'agrochimie de Bayer a salué vendredi dans un communiqué l'absence de majorité sur l'interdiction de ces pesticides."L'absence de majorité est clairement une confirmation qu'il n'existe pas d'arguments convaincants contre la poursuite de l'utilisation de produits à base de néonicotinoïdes", a estimé le groupe, qui voit dans les résultats du vote une "chance de parvenir à une solution juste et équitable"."L'expérience montre que les effets sur les abeilles" des insecticides qui contiennent des néonicotinoïdes "sont insignifiants quand les produits sont mis en oeuvre de manière responsable et réglementaire", a ajouté Bayer CropScience.ROMANDIE 15/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 24 mars 2013 BRUXELLES, 19 mars 2013 (AFP) - La Commission européenne a annoncé mardi un nouveau vote des Etats au printemps sur sa proposition d'interdire pendant deux ans plusieurs pesticides mortels pour les abeilles et espère pouvoir la faire entrer en vigueur le 1er juillet 2013.Le commissaire en charge de la Santé Tonio Borg a annoncé aux ministres de l'Agriculture de l'UE réunis à Bruxelles sa décision de relancer les discussions sur sa proposition et de la soumettre au vote lors d'un comité d'appel au printemps, car un premier vote vendredi dernier au sein d'un comité d'experts n'a pas permis de prendre une décision, a expliqué son porte-parole. "La Commission espère que des mesures pourront être prises à compter du 1er juillet 2013", a-t-il indiqué. Une procédure d'appel est en effet prévue au sein de l'UE si aucune majorité qualifiée ne se dégage entre les Etats. Enfin, si cette situation perdure, la décision finale revient à la Commission européenne et les abstentions sont considérées comme un soutien tacite à la mesure proposée. La Commission propose de suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures : le maïs, le colza, le tournesol et le coton. Elle s'est fondée sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).Les trois néonicotinoïdes incriminés - clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame - sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.Treize Etats ont voté pour cette interdiction lors d'un vote vendredi au sein d'un comité d'experts, mais neuf ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et 5 se sont abstenus, dont l'Allemagne et le Royaume-Uni. Les abstentions de ces deux pays qui comptent chacun 29 voix ont empêché que la majorité penche dans un sens ou l'autre.30 millions d'amis 19/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 27 mars 2013 PARIS - Les apiculteurs affiliés à l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf) se sont mobilisés mercredi dans plusieurs régions pour demander au ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, d'interdire certains pesticides, indépendamment d'une future décision de la Commission européenne à ce sujet. Des requêtes dans ce sens ont été déposées dans plusieurs préfectures de région (Ile-de-France, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Auvergne, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes).La Commission européenne a proposé cette année d'interdire pour quatre grandes cultures (le maïs, le colza, le tournesol et le coton) trois molécules, appelées néonicotinoïdes, utilisées dans des pesticides accusés de contribuer à la forte mortalité des abeilles enregistrées ces dernières années. Un récent vote à Bruxelles n'a pas permis de dégager une majorité qualifiée dans ce sens, mais une nouvelle consultation devrait avoir lieu. La situation est catastrophique, a estimé mercredi Henri Clément, porte-parole de l'Unaf, en rappelant que le taux de mortalité des abeilles était passé de 5% dans les années 90 à 30% aujourd'hui et que la production nationale de miel avait été divisée par deux pour tomber à 16.000 tonnes.Nous demandons à M. Le Foll d'interdire ces pesticides en France et de continuer à tenter de convaincre d'autres pays européens de la nécessité de cette mesure, a ajouté M. Clément, lors d'une rencontre avec des parlementaires réunis pour le lancement d'un comité de soutien pour les alternatives aux pesticides. Ce comité, qui rassemble notamment le député EELV Denis Baupin et les sénatrices Chantal Jouanno (UDI), Brigitte Alain (EELV), Laurence Rossignol (PS) et Sophie Primas (UMP) a pour but d'oeuvrer pour passer de la prise de conscience aux actes, alors que le plan Ecophyto lancé en 2008 n'a pas permis de réduire l'utilisation des pesticides. Devant la préfecture à Toulouse, Christian Pech, apiculteur en Haute-Garonne, a estimé que cela ne servait à rien de financer le développement de l'apiculture si en même temps, on continue à utiliser des insecticides systémiques qui anéantissent les colonies.Stéphane Le Foll a présenté en février un plan national Abeilles visant notamment à soutenir l'installation de nouveaux apiculteurs. Le ministre plaide plutôt pour une interdiction des néonicotinoïdes au niveau européen, afin de ne pas pénaliser les agriculteurs français.Mardi, la Confédération paysanne a rendu public un courrier adressé à la ministre de l'Environnement, Delphine Batho, dans laquelle ils écrivent qu'il est temps de passer du discours aux actes. Le syndicat agricole estime que la France doit prendre la décision sur son territoire d'interdire tous les néonicotinoïdes sur toutes les cultures. ROMANDIE 27/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 27 mars 2013 PARIS (AFP) - Des pesticides pouvant être utilisés pour sur les cultures ou dans les ruches perturbent le fonctionnement du cerveau des abeilles, affectant notamment leurs facultés de mémoire et d'orientation, selon une étude publiée mercredi.Cette étude paraît dans Nature Communications alors que la Commission européenne propose d'interdire, pendant deux ans, l'utilisation de plusieurs pesticides mortels pour les abeilles. Cette proposition, visant des substances appelées néonicotinoïdes, a été rejetée à la mi-mars par une majorité d'Etats, mais la Commission a annoncé un nouveau vote au printemps en espérant une entrée en vigueur au 1er juillet.L'étude s'intéresse aux effets sur le cerveau des abeilles de deux de ces nénicotinoïdes utilisés pour protéger les cultures, ainsi qu'à un autre type de pesticides, appelés organophosphorés, en l'occurrence le coumaphos, parfois utilisé contre le parasite Varroa dans les ruches, selon les chercheurs.En cas d'exposition à des concentrations similaires à celles constatées en champs, les abeilles subissent des perturbations, ont-ils observé."Ensemble, ces deux classes de pesticides montrent un impact négatif plus grand sur le cerveau de l'abeille et semblent inhiber l'apprentissage des abeilles", a indiqué à l'AFP, Christopher Connolly, chercheur au centre de recherche médical de l'université de Dundee (Ecosse) et co-auteur de l'étude.Le 16 janvier, l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait rendu des conclusions, qualifiées d'"inquiétantes" par la Commission européenne, sur l'impact sur le nectar et le pollen des trois néonicotinoïdes que Bruxelles souhaite aujourd'hui suspendre.Les auteurs de l'étude appellent pour leur part à un examen plus approfondi des alternatives possibles à ces substances, dont les effets sur la santé des abeilles restent faibles, assurent les fabricants, lorsqu'ils sont utilisés dans les règles.Dans un commentaire, un professeur d'apiculture de l'Université du Sussex, Francis Ratnieks, a estimé pour sa part que les concentrations de pesticides utilisées dans l'étude sont plus importantes que celles constatées dans la réalité. "Nous ne savons pas si des niveaux faibles de nénicotinoïdes dans le nectar et le pollen des plantes traitées (...) ont des impacts négatifs dans le monde réel", a-t-il estimé.SCIENCES ET AVENIR 27/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 28 mars 2013 WASHINGTON - L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) est accusée par les apiculteurs et des environnementalistes d'autoriser des pesticides dangereux pour les humains et les abeilles, des pollinisateurs clés pour d'importantes récoltes.Le Natural Resources Defense Council (NRDC), une ONG, a publié un rapport mercredi accusant l'EPA d'avoir autorisé, en utilisant une carence des réglementations, la commercialisation de plus de 10.000 pesticides sans les avoir testés ou de façon insuffisante.La semaine dernière plusieurs apiculteurs et des groupes de défense de l'environnement ont entrepris une action en justice contre l'EPA (Environmental Protection Agency), accusée de ne pas protéger les abeilles et de précipiter la mise sur le marché des deux-tiers de tous les pesticides.Cette procédure judiciaire cherche à faire suspendre les demandes d'autorisation de pesticides identifiés comme nuisibles aux abeilles.Interrogée par l'AFP, l'EPA a indiqué dans une déclaration écrite ne pas faire de commentaires sur des actions de justice en cours.Des pesticides du type néonicotinoïdes sont suspectés de contribuer à la disparition soudaine des abeilles dans des ruches, un phénomène toujours mystérieux appelé Colony Collapse Disorder fatal à environ 30% de ces insectes chaque année depuis 2007.Les deux pesticides de cette catégorie mis en cause dans l'action en justice sont la clothianidine et le thiamethoxame. Ces deux produits ont commencé à être utilisés à grande échelle au milieu des années 2000, qui correspond au début du phénomène de forte mortalité des abeilles dans le monde.En 2012, la France a interdit le thiamethoxam trouvé dans des pesticides fabriqués par le groupe helvétique Syngenta, après que des recherches eurent montré qu'il écourtait la vie des abeilles.Plusieurs pays européens ont restreint ou interdit des néonicotinoïdes mais l'Union Européenne n'est pas parvenue à un consensus début mars sur ce sujet.Dans le cas de la clothianidine, Bayer CropScience a obtenu une autorisation conditionnelle de l'EPA en 2003. Ce produit est très utilisé depuis pour traiter les graines de maïs et de colza sur près de la totalité des 37,2 millions d'hectares plantés chaque année aux Etats-Unis, affirme Larissa Walker du Center for Food Safety, un des co-plaignants dans cette action en justice.Un grand nombre d'agriculteurs estiment qu'il est difficile de trouver des semences ne contenant pas un néonicotoïde, dit-elle à l'AFP.L'EPA avait approuvé en 2003 la clothianidine à condition que son fabricant Bayer effectue une étude sur les effets de ce néonicotoïde sur les abeilles un an plus tard, soit en 2004. Malheureusement cette étude non seulement a été remise avec plusieurs années de retard mais souffre aussi de graves lacunes, affirme Jennifer Sass, une scientifique du NRDC.Une recherche séparée menée par l'Université Purdue en 2012 montre que les semences enrobées de clothianidine dont des échantillons ont été prélevés sur les équipements agricoles, contenaient jusqu'à 700.000 fois la dose mortelle du pesticide pour les abeilles.Cela n'empêche pas l'EPA de continuer à s'appuyer sur l'étude défectueuse de Bayer CropScience, qui est la seule à ne pas avoir trouvé d'effets néfastes de ce pesticide sur les abeilles, et la clothianidine reste donc sur le marché, ajoute Jennifer Sass.Les écologistes mettent en cause un échappatoire dans la loi votée par le Congrès en 1978 qui permet à l'EPA d'autoriser la commercialisation de pesticides avec un minimum de tests préalables pour évaluer leur nocivité.Or cette clause ne devrait s'appliquer que dans des situations exceptionnelles comme dans le cas d'une crise sanitaire. Mais en fait l'EPA a recouru à cette disposition pour approuver 65% des 16.000 pesticides actuellement sur le marché aux Etats-Unis, selon le NRDC.ROMANDIE 28/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 2 avril 2013 Les néonicotinoïdes, des pesticides couramment employés en agriculture, désorientent les abeilles à certaines doses. Il apparaît maintenant qu’ils affectent également leurs capacités d’apprentissage et de mémorisation, tout comme le coumaphos. Cela s’explique peut-être par les troubles neurologiques qu'occasionnent ces produits phytosanitaires. Les abeilles sont des insectes sociaux qui récoltent du nectar et du pollen pour se nourrir durant l'hiver. Au passage, elles pollinisent de nombreuses plantes, tout en étant régulièrement au contact de pesticides. Christopher ConnollyLes pesticides épandus sur les grandes cultures européennes (comme le maïs ou le colza) suscitent de vives interrogations. En 2012, des études scientifiques ont montré qu’une exposition à des doses sublétales pouvait altérer les capacités de navigation des abeilles, et réduire l’apparition de nouvelles reines chez les bourdons. Ces produits sont donc accusés d’intervenir partiellement dans l’actuel déclin des populations de pollinisateurs.Ces effets ont été constatés à la suite d’expositions d’abeilles à des agents phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes. Or, les abeilles, tout comme les autres pollinisateurs, ne rencontrent pas que ces produits durant leur vie. Elles peuvent également être exposées à des composés chimiques organophosphorés, comme le coumaphos. Cet agent est principalement employé aux États-Unis pour lutter contre le varroa, un acarien parasitant les abeilles.Deux études scientifiques menées en laboratoire viennent de livrer de nouveaux résultats sur les effets qu’ont ces produits, seuls ou combinés, sur les butineuses. Une exposition à des doses rencontrées dans certains milieux aurait ainsi des effets neurologiques immédiats, ce qui expliquerait pourquoi les pollinisateurs contaminés présentent de sérieux troubles de la mémoire.Anatomie du cerveau de l'abeille. Les cellules de Kenyon font partie du corps pédonculé (en vert). Société centrale d'apicultureLes expériences neurologiques ont été menées à l’université de Dundee (Royaume-Uni), sous la direction de Christopher Connolly. Des abeilles domestiques Apis mellifera ont été anesthésiées par le froid, puis les cerveaux ont été extraits puis préservés dans un liquide adapté. Ils ont ensuite été équipés d’électrodes en vue d’enregistrer leur activité en présence de stimulations chimiques (injection de neurotransmetteurs). Finalement, les encéphales ont été exposés à de la clothianidine (2,5 parties par milliard, ppb), de l’imidaclopride (2,6 ppb) et du coumaphos (3,6 ppb). Les doses testées correspondent à celles pouvant être trouvées dans certains milieux naturels.Les néonicotinoïdes (clothianidine et imidaclopride) ont directement provoqué une hyperactivité des cellules de Kenyon (elles représentent 40% des neurones du corps pédonculé), avant de rapidement inactiver l’activité neuronale. Or, ces cellules nerveuses interviennent dans la vision et l’olfaction. La région du cerveau concernée a en quelque sorte fait une crise d’épilepsie, avant d’être réduite au silence.Des résultats similaires ont été obtenus avec le coumaphos. En outre, les réponses perçues ont gagné en intensité lorsque des agents appartenant aux deux familles de pesticides ont été simultanément mis en contact avec les cerveaux. Conclusion, leurs effets s’additionnent. Ces informations ont été publiées dans la revue Nature Communications.Sally Williamson et Geraldine Wright, de l’université de Newcastle (Royaume-Uni), se sont quant à elles intéressées aux effets des néonicotinoïdes et du coumaphos sur les capacités d’apprentissage des abeilles. L’olfaction est un sens important pour les butineuses, car elle leur permet d’associer un signal sensoriel à la présence d’une source de nourriture. Cette simple opération leur permet, par la suite, d’optimiser leurs explorations, ou celles de leurs congénères. Des abeilles «saines» ont été confrontées à des sources de nectar associées à des odeurs caractéristiques, ce qui a très clairement conditionné leur comportement de recherche de nourriture quelque temps plus tard. En revanche, leurs homologues exposés aux différents pesticides seuls ou combinés (imidaclopride ou coumaphos) ne sont pas parvenus à associer odeur et source de nectar, c’est-à-dire à retourner rapidement sur une structure artificielle riche en nectar après être rentrés à la «ruche». Une fois encore, les doses employées peuvent être trouvées dans la nature. [size=18][b]Ainsi, les pesticides incriminés provoquent également des troubles de la mémoire et de l’apprentissage, qui réduisent l’efficacité des explorationsrkred]][/b]. Selon les auteurs et leur article paru dans le Journal of Experimental Biology (JEB), les abeilles contaminées auraient plus de mal à trouver une source de nourriture, apprendre sa position et s’en souvenir pour transmettre ensuite l’information à leurs congénères. Le nombre d’éléments prouvant la toxicité de ces pesticides sur les abeilles vient encore d’augmenter, quelques jours à peine après que la Commission européenne ait refusé d’interdire ces néonicotinoïdes pour deux ans. Rayons de cire d'abeilles domestiques portant des œufs et des larves. Les parois des cellules ont été enlevées. Les larves (des faux-bourdons) sont âgées de trois à quatre jours. Chez le bourdon terrestre, une exposition à de l'imidaclopride provoque une diminution du nombre de larves en cours de croissance. Beaucoup de cellules restent vides. Waugsberg, GNU 1.2 FUTURA SCIENCES 2/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 9 avril 2013 PARIS (AFP) - Greenpeace cible sept pesticides accusés de contribuer au déclin des abeilles et demande l'interdiction de ces substances chimiques "largement utilisées en Europe" et dont trois sont déjà dans le collimateur de la Commission européenne, dans un rapport scientifique rendu public mardi."[i]Les données scientifiques sont claires et montrent que la nocivité potentielle de ces pesticides est largement supérieure à tous les avantages qu'ils pourraient apporter en termes de lutte contre les parasites et d'augmentation des rendements agricoles", estime l'ONG, à l'initiative de ce rapport conduit par des scientifiques basés à Exeter (Grande-Bretagne) et en Europe centrale.[/i]Pour Greenpeace, sept pesticides présentent "les dangers potentiels les plus immédiats pour la santé des pollinisateurs" et doivent être interdits. Y figurent notamment trois néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame), utilisés pour le maïs, le colza, le tournesol et le coton, que la Commission européenne souhaite suspendre pendant deux ans. Bruxelles se fonde sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).La proposition de la Commission n'a pu être adoptée à la mi-mars, faute de majorité qualifiée, mais Bruxelles a annoncé un nouveau vote au printemps en espérant une entrée en vigueur au 1er juillet.Les quatre autres pesticides dans le collimateur de Greenpeace sont le fipronil, le chlorpyriphos, la cyperméthrine et la deltaméthrine.S'appuyant sur plusieurs études récentes, le rapport souligne que le déclin des abeilles s'explique par des causes multiples, "agissant séparément ou en combinaison".Les maladies et les parasites, comme le varroa destructor, représentent les principales menaces. [b]Les pesticides, eux, agiraient notamment en affaiblissant les abeilles domestiques ou perturbant leurs facultés d'apprentissage et d'orientation. Le changement climatique et l'agriculture intensive, à travers les monocultures, semblent aussi jouer un rôle.[/b]Le déclin des abeilles a un impact économique, souligne Greenpeace, les insectes pollinisant "environ un tiers des cultures destinées à notre alimentation".SCIENCES ET AVENIR 9/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 17 avril 2013 Des militants de Greenpeace ont escaladé mercredi matin la façade d'un bâtiment bâlois du groupe agrochimique Syngenta pour protester contre les pesticides nuisibles pour les abeilles. Ils y ont suspendu une banderole de 20 mètres sur 10 exigeant l'interdiction de ce type de produits.Après l'action de l'organisation écologiste, Syngenta a fermé l'entrée principale de son site, indique à l'ats un porte-parole de Greenpeace. Le mouvement dénonce principalement les effets du pesticide Thiametoxan, de type néonicotinoïde.Ce produit est mortel pour les abeilles alors même que ces dernières sont indispensables pour l'agriculture et l'écosystème, rappelle Greenpeace. L'Union européenne envisage d'interdire les pesticides dangereux pour les abeilles.ROMANDIE 17/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites