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BelleMuezza

Que sait-on sur le ronronnement du chat ?

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J'aurais pu répondre à cette question, simple est à la fois compliquée car cela reste encore un mystère inexpliqué... Sur un forum spécialisé sur la protection de la nature et de l'environnement, un de mes contacts a fait une réponse que je trouve sublime ! Elle est pleine d'humour... et jolie tournée...

Nous prétendons savoir à peu près quand s'est formé l'univers et comment il finira, nous sommes sur le point de maîtriser la théorie du voyage dans le temps, nous connaissons des particules et des quasars où jamais notre regard ne se promènera - nous pouvons même prédire l'avenir en affirmant que jamais plus un club français ne gagnera la Ligue des Champions : mais le ronronnement de nos félins préférés, lui, reste un mystère des plus obscurs !

Peut-être même s'agit-il, dans la vie de tous les jours, du dernier bastion de l'inconnu, d'une brêche en notre science où la magie s'engouffre qui vient enchanter le monde à nouveau.

Explication du phénomène


Ce n'est pas que de nombreuses théories n'aient pas été proposées pour expliquer ce comportement spécifique aux félins... pour les chats, notamment, certains parlent d'un ligament reliant la clavicule à la gorge, qui vibre au moment de l'inspiration comme de l'expiration - créant ainsi le ronronnement ; d'autres l'attribuent à la perturbation de la circulation sanguine impliquée par une émotion forte dans la veine appelée "cave" ; d'autres, encore, au palpitement de la glotte induit par les mêmes conditions - pour ceux que laisserait sceptique la traduction physique d'une émotion mentale, je rappelle qu'en cas de peur intense ou bien en présence de l'être aimé, notre coeur s'emballe également... cette dernière théorie me semblait la plus séduisante, mais hélas il s'est avéré que des chats privés de larynx - et donc de glotte - émettaient malgré tout un ronronnement paisible : dommage !

La vérité, c'est qu'à ce jour on ne sait rien de ce mécanisme : en revanche, dix mille ans de vie commune ont permis de dresser un inventaire quasiment exhaustif des situations dans lesquelles un félin ronronne... ah oui, j'ai bien dit "félin" et non pas "chat", car tous les jeunes représentants de cette famille magnifique ont cette caractéristique : il n'est pas jusqu'au lionceau qui ne la possède - mais pour cette dernière information, je crains qu'il ne faille me croire sur parole, à moins naturellement que l'idée de vivre au milieu des plus féroces carnivores de la création ne vous effraie point.

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Quand le chat ronronne-t-il ?


Bref : il serait faux d'assigner au ronronnement l'expression du seul bonheur consécutif aux caresses dont tout bon maître est l'abondant pourvoyeur... tout autre est en effet la réalité de ce complexe animal, et l'ami Descartes aurait mieux fait d'y réfléchir à deux fois avant de forger ce concept aussi stupide qu'insultant des "animaux-machines" : c'est ainsi que le ronronnement, loin d'être une simple réaction, constitue l'une des bases de la communication féline.

Dès qu'il a deux jours, en effet, le chaton tétant sa mère est capable de ronronner pour lui signifier que tout se passe bien : cette dernière adopte en retour la même attitude pour accroître son sentiment de sécurité, tout se passant en effet comme si le ronronnement présentait des vertus appaisantes - y compris pour les êtres humains.

Lorsqu'il devient adulte et qu'il s'agit de se battre pour défendre son territoire, il arrive également au chat de ronronner quand il a peur d'un rival trop puissant, ou pour se soumettre à ce dernier : notez bien qu'à la base d'un tel comportement l'on retrouve le même principe qu'évoqué précédemment, à savoir que le ronronnement produit un effet appaisant sur son voisin comme sur lui-même.

Mais la vie n'est heureusement pas une simple succession de peurs et de luttes, et tôt ou tard vient le temps des réjouissances : une bonne écuelle bien remplie de son mets favori, quelques caresses délivrées judicieusement  et voici notre machine à ronrons qui repart de plus belle.

Hélas, comme tout finit un jour et que les chats n'ont probablement pas les neuf vies qu'on leur prête, il me faut signaler pour finir que nos amis sentant la mort approcher se mettent fréquemment à ronronner, comme s'ils tenaient à saluer une dernière fois cette vie qui lentement les quitte : bon, je n'en dis pas plus, car à cette seule évocation me vient une horrible larme à l'oeil.

On peut donc affirmer sans trop craindre l'erreur que le ronronnement constitue la partie visible des émotions félines - qu'il s'agisse du sentiment d'infériorité, du manque d'affection, de l'angoisse ou de la joie : nos amis les chats communiquent même avec leur entourage, y compris nous-mêmes, par ce biais principal.

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La "ronronthérapie"


Mais le plus extraordinaire, dans cette affaire, est que le ronronnement ne limite pas ses conséquences à la seule sphère communicationnelle, qui revêt également une dimension thérapeutique dont nous commençons à peine à prendre conscience.

En effet, lorsqu'il ronronne, le chat délivre notamment des ondes à la fréquence avoisinant les 50 hertz... or, les scientifiques ont découvert qu'en soumettant des fractures ou des arthroses délabrantes à pareilles ondes ces dernières témoignaient d'un processus accéléré de cicatrisation : de fait, à traumatisme égal, les chats présentent cinq fois moins de séquelles que les chiens et guérissent trois fois plus vite !

De plus, il apparaît à peu près certain que l'infime tremblement provoqué par le ronronnement - quasiment systématique après les repas de Félix - a d'excellentes vertus digestives, à la manière d'un massage.

Enfin, ces mêmes ondes produiraient un effet appaisant sur l'organisme, peut-être par le biais d'un processus réminiscent tel que celui décrit par Pavlov : en lui rappelant les temps heureux qui le voyaient en sécurité dans la moiteur du giron maternel, le ronronnement pourrait calmer un animal soumis à des pics de stress aigu... d'ailleurs, et pour tout autres raisons, l'expérience a montré que ce même bourdonnement grave et continu est de nature à nous tranquilliser également - tout comme les basses d'un orchestre nous hypnotisent et nous ensommeillent.

... J'ajoute, mais c'est évidemment personnel, que bien qu'ayant une vie que l'on peut qualifier d'épanouie, je ne suis jamais autant heureux que lorsque mon chat, les yeux fermés, se met à ronronner tranquillement sur mes genoux.

Commentaires personnel : à n'en pas doute un "amoureux" de la gent féline ! Nous avons tous appris dans les livres ce qu'il y avait à savoir sur  le ronronnement du pourquoi et du comment, mais exposé de cette manière c'est drôlement plus attrayant...

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Le ronronnement du chat reste mystérieux pour nous autres humains. Sourire félin, signe de bien-être, mais aussi parfois de souffrance : le ronron n'est pas un simple mécanisme se mettant tout seul en route !




Comme l'explique Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste du chat, le ronronnement est un moyen de communication extrêmement important pour les félins, et notamment entre la maman chat et ses chatons :



- Les ronrons de la mère sont indispensables au bien-être du chaton, de l’instant même de sa naissance, au moment de la séparation.

- C’est le mode de communication de la chatte avec ses petits au départ, avant même qu’ils puissent interpréter les phéromones qui sont à la base de leur communication olfactive ou les attitudes ou miaulements, n’oublions pas que les chatons naissent sourds et aveugles.


Les vibrations du ronronnement vont calmer le chaton et le réconforter. Bien entendu la chaleur est aussi un élément important, mais ne suffit pas. On peut affirmer qu’on chaton survivant sans mère ne sera jamais parfaitement équilibré et souffrira de nombreux troubles, sans compter le manque d’apprentissage des codes sociaux. Toutefois on peut estimer que c’est le ronronnement qui manque le plus à l’équilibre du jeune chaton.

Des phéromones apaisantes sont excrétées en même temps que les vibrations, le chaton dès qu’il sera capable de les interpréter les assimilera toujours à un moment de profond bien-être quand il les sentira par la suite.



 Photos : Flickr - robbersdog


Ce mode de communication est réciproque. Le chaton a la faculté de ronronner dès la naissance, bien qu’on ne s’en rende compte généralement qu’au bout de 48h. Le chaton ronronne sa maman répond en ronronnant aussi. On peut considérer que le ronronnement du chaton évoque un état de dépendance.


Il est clairement établi que le ronronnement du chat, bébé ou adulte, est volontaire, en réponse à un stimulis mais parfaitement contrôlé (certains pensaient que c’était un réflexe ou une réaction incontrôlée, ce qui est faux). Le ronronnement du jeune ne sera interrompu que lors de la déglutition pour des causes mécaniques simples à comprendre : le ronron vient du larynx,  sollicité lors de la tétée.



On sait aussi que c’est une attitude enfantine chez le chat adulte que de ronronner avec ses bipèdes ou ses congénères. C’est un moyen de communiquer intime réservé aux proches (mère/petits ou chat/maitres, voir chat/vétérinaire qui là devient une supplique de peur).


Il est pour nous très difficile d’interpréter un ronron, il faut observer pour tenter de savoir ce que veut Minet. On sait toutefois que c’est une forme de message d’amour qu’il nous envoit, comme il l’envoyait à sa maman et que cette dernière lui assurait amour soin et protection en retour.

L’apprentissage du ronron commence à la minute même de sa venue au monde, comme vous l’aurez compris. Ce sera le seul et unique moyen de communiquer avec son entourage pour le jeune jusqu’à 3 ou 4 semaines d’ailleurs. Il restera le principal mode de communication avec les maîtres chez le chat adulte équilibré (on dit d'un chat ne ronronnant pas que c'est un chat mal dans ses pattes !).


Il existe d’autre formes de ronronnements, tous ne sont pas expliqués ou explicables, nous n’avons parlé ici que du ronron de la maman avec ses petits. Si vous trouvez un chaton nouveau-né sans sa mère, il faudra autant que possible trouver une mère de substitution pour l’éduquer afin que ce mode de communication ne soit pas faussé une fois adulte et éviter le maximum de troubles chez Minet par la suite !



Chez les chats adultes, mais également chez les grands félins comme le lion et le guépard, le ronronnement est souvent utilisé au moment du combat avec la proie. On ne peut que supposer les raisons de ce ronronnement : il peut s’agir d’un héritage de ce qui l’a appris lors de ses premiers jeux avec sa mère, mais il peut aussi être une manifestation de satisfaction et de bonheur de l’animal à l’idée d’avoir atteint son objectifCertains soutiennent enfin que le ronronnement aurait un effet hypnotique dont le chat se servirait pour calmer et tuer sa proie.




WAMIZ 9/10/2013

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