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BelleMuezza

Le Lion asiatique ou lion persan

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Le lion asiatique ou lion persan ou lion d'Asie


Comme pour le tigre, ce dossier sur les lions d'Asie, a été réalisé à la demande de mon petit-fils sensible au devenir de beaucoup d'animaux. Il trouve injuste de voir des espèces disparaître à cause de nous : les humains. Et il a bien raison.

L'ensemble de ce document a pour source "Mon journal (quotidien pour les 6 / 9 ans), wikipedia, et autres sites spécialisés (dont certains sont anglais). Si vous constatez des erreurs (d'interprétation ou de traduction) ou des omissions, je vous remercie de bien vouloir le signaler.

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Le lion asiatique ou lion persan ou lion d'Asie



Statut : en danger d'extinction (2008)


Son nom scientifique : Panthera leo persica ou Panthera leo sinhaleyus.

Ce lion régnait autrefois sur tout le sous-continent indien. Il était possible de le retrouver de la Syrie à l'Inde orientale.

Suite à la chasse et à la destruction de son habitat, il avait pratiquement disparu du continent au XXe siècle.
Les derniers spécimens à l'état sauvage (environ 300) se trouvent dans la forêt de Gir (Inde) et un certain nombre de zoos en abrite quelques individus de par le monde. Vous le comprendrez, son avenir est des plus incertain... et si rien d'efficace n'est fait rapidement, c'est une nouvelle espèce qui sera rayée de la faune sauvage ! La concentration des animaux en un même lieu pose un problème supplémentaire : la consanguinité, source d'affaiblissement et de résistance de l'espèce aux diverses maladies.

Il existe peu de différences entre le lion d'Asie et le lion d'Afrique (Panthera leo leo). Les mots en gras soulignent les différences entre le lion d'Asie et le lion d'Afrique.

La crinière du lion d'Asie est moins touffue que celle de son homologue africain : il est fréquent que les oreilles soient dégagées plutôt qu'enfouies dans les poils. Un autre point de différenciation est une poche de peau (un gousset) qui s'étend sous le ventre jusqu'aux pattes arrière que le Lion d'Afrique développe rarement. Le Lion d'Asie a généralement un pelage plus épais et une touffe de poils plus longue au bout de la queue. Les crânes de lion d'Asie présentent également des foramens double.
Le Lion d'Asie mâle est moins imposant que son cousin africain : il mesure en moyenne 1,9 mètres de long (tête et corps) pour une queue d'environ 80 centimètres, contre 1m70 à 2m80 et 90 à 105cm pour la queue.


A noter : Le statut du lion d'Asie a évolué, il est passé de CR = en danger critique d'extinction à EN = en danger d'extinction. Ce n'est certes pas un sort enviable mais cela a pour mérite de montrer que les efforts du gouvernement indien, associé aux aides internationales, permet peu à peu de sortir ce superbe animal de l'ornière. Espérons que les efforts vont persévérer jusqu'à ce que ses effectifs retrouvent naturellement une croissance propre à le sauvegarder... En espérant aussi qu'une meilleure communication des autorités locales sauront faire comprendre à leurs concitoyens l'enjeu d'une telle sauvegarde !!!

La catégorisation en EN a été prise selon les critères suivants (traduits de l'anglais)
- 175 adultes en âge de se reproduire, dans 4 secteurs séparés, dont 3 à l'extérieur de l'enclave protégée.
- la population s'étend maintenant au-delà de la frontière du sanctuaire de lion et effectifs sont stables.
- La catégorisation est basée en fait simplement sur la taille de population, sans ajout d'autre critères.
- La totalité de l'effectif serait passé à 350, soit 50 animaux de plus que lors de la précédente évaluation.

Cependant, un contrôle constant est exigé pour assurer que des niveaux du braconnage n'augmentent pas car 34 animaux ont été annoncés tué en 2007.

Historique du listing de la liste rouge pour le lion d'Asie :
2088 - Endangered
2000 – Critically Endangered
1996 – Endangered (Baillie and Groombridge 1996)
1994 – Endangered (Groombridge 1994)
1990 – Endangered (IUCN 1990)
1988 – Endangered (IUCN Conservation Monitoring Centre 1988)
1986 – Endangered (IUCN Conservation Monitoring Centre 1986)

Tous les renseignements : ICI (en anglais)

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Comportement



Le Lion d'Asie est un prédateur territorial vivant en petite troupe. Contrairement au Lion d'Afrique, la troupe est peu nombreuse : deux à six mâles défendent un territoire occupé par plusieurs groupes de femelles. Cette situation m'apparaît être la conséquence d'un espace somme toute réduit et le nombre peu importants d'animaux de l'espèce et la raréfaction des proies... Mais je me trompe peut-être car je ne sais pas à quel moment ont été faites ces observations...

A noter : Le fait de vivre en bande réduite comparées aux troupes des lions d'Afrique peut aussi s'expliquer par le fait que les mâles eux-mêmes sont peu enclins à de telles réunions... Et l'une des explications pourraient être que les proies proies sont habituellement plus petites en Inde qu'en Afrique ... et donc les mâles n'auraient pas besoin d’unir leurs efforts pour se procurer leur nourriture.

La superficie du territoire est de 100 à 200 km2 pour les mâles et de 50 à 100 km2 pour les femelles. Il n'y a association entre les mâles et les femelles que pendant les périodes d'accouplement ou lors de chasse au gros gibier. Les proies du Lion d'Asie sont composées de cervidés comme le Sambar et le Chital et parfois de bétail. Une étude menée en 1993 a montré que le régime alimentaire des Lions de Gir est composé de 43 % de Chitals, 14,8 % de Sambar et de plus de 35 % de bétail. Les Lions d'Asie ne sont pas considérés comme des mangeurs d'homme.

On ignore si le comportement social modifié du Lion d'Asie est une conséquence du faible effectif des Lions d'Asie, du faible nombre de proies de grosse taille ou encore des pressions de chasse trop importantes. En effet, leur type d'habitat tendrait à une organisation sociale solitaire, proche de celle du tigre.

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l'Habitat



Les Lions d'Asie vivaient dans un habitat similaire au Lion d'Afrique, constitué de savanes et de forêts peu arborées.

Suite à la réduction drastique de son territoire, les Lions d'Asie ne se retrouvent plus que dans la forêt de Gir en Inde, composée d'une part d'une forêt de tecks et dans les parties plus sèches d'acacias. Quelques cours d'eau et lac sillonnent le parc et se remplissent à la mousson.

Les Lions d'Asie se retrouvent exclusivement dans le parc national et sanctuaire faunique de Gir, dans l'état de Saurashtra en Inde. Leur aire de répartition originelle s'étendait de la Grèce au nord du Maghreb et couvrait le Moyen-Orient jusqu'à l'Inde.

En 480 avant Jésus-Christ, des dromadaires de la caravane de Xerxès sont attaqués par des lions en Macédoine. Les limites du territoire du Lion d'Asie sont peu à peu repoussées : il s'éteint en Grèce dès le Ie siècle av. J.-C., en Palestine au XIIIe siècle et survit jusqu'au XXe siècle en Iraq et en Iran où il est aperçu en 1942. À la fin du XIXe siècle, seuls une centaine de lions sont décomptés dans la forêt de Gir, alors qu'en 1857 un officier britannique se vantait de tuer jusqu'à trois-cents lions dans la région de Delhi.

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Protection



Fiona et Mel Sunquist dans Wild Cat of the World considèrent les Lions d'Asie comme un cas d'école des problèmes pouvant survenir concernant la conservation d'une population isolée de gros carnivores ; [

quatre menaces majeures atteignent le Lion d'Asie :
- une aire de répartition réduite,
- des tensions avec l'élevage domestique chaque jour plus présent,
- des attaques de lions contre les hommes
- et un appauvrissement génétique.

Des observations de la physiologie de certains spécimens laissaient croire que la population restante était gravement affectée par la consanguinité, diminuant la capacité d’adaptation aux variations de l’environnement telles que les maladies ou même les feux de foret. Une autre menace est une possible réduction drastique des proies du lion suite à une sécheresse par exemple.

Une étude réalisée dans les années 1990 par le Centre de biologie cellulaire et moléculaire de Hyderabad ainsi que la Surveillance zoologique de Calcuta a effectivement démontré que le niveau de diversité génétique de l’espèce est très faible. Les recherches ont également démontré que la faible hétérozygotie est responsable d’une malformation des spermatozoïdes retrouvés chez 79 % des individus étudiés, engendrant l’infertilité chez plusieurs, mettant en péril la survie de l’espèce. Quelques individus ayant une plus grande variation génétique ont cependant été découvert à l’extérieur des grands groupes connus, donnant la chance d’augmenter la diversité génétique par le croisement et la conservation.

Le lion d'Asie est également menacé par l'intrusion de l'homme dans le parc national de la forêt de Gir : des bergers maldharis introduisent leur troupeau dans le parc, accroissant le risque de prélèvement de leur bétail par les lions. Bien qu'indemnisés par l'état indien, les tensions sont fortes et certains éleveurs laissent du bétail empoisonné à destination des lions.

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Les mesures de protection


Cette espèce compte parmi les espèces de mammifères les plus menacées, aussi le gouvernement indien a-t-il mis en place un plan de réintroduction, dit « Asiatic Lion Reintroduction Project », visant notamment à éviter qu'un seul noyau de population ne soit condamné à l'érosion génétique dans une seule et même forêt.

Un premier programme d'élevage conservatoire intensif s'arrêta brusquement lorsque des recherches eurent montrées que la majorité des spécimens utilisés lors de ce programme était hybridés de Lion d'Afrique ; en effet, seuls quatre individus étaient de véritables Lions d'Asie. L'élevage a repris en prenant garde à l'origine des Lions utilisés.

Historique des actions de protection


La forêt de Gir est la réserve de chasse du Nawab de Junagadh. En 1913, le Nawab décide de protéger le Lion d'Asie, dont les populations étaient tombées à une trentaine d'individus. En 1950, les populations de la forêt de Gir s'élèvent à 220 individus. En 1957, une réintroduction dans le sanctuaire de vie sauvage de Chandraprabha est tentée par le gouvernement indien : deux lionnes et un lion sont introduits, se multiplient jusqu'à onze individus puis disparaissent mystérieusement en 1965. En 1972, d'importants efforts sont menés par le Forest Departement pour réduire la quantité de bétail sur le parc et dans les années 1980, la population de Lion d'Asie monte à 284 individus en 1990 puis à 304 individus en 1995.

Source : Wikipedia

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Réintroduction


OU Asiatic Lion Reintroduction Project


Le lion d'Asie est considéré comme étant au bord de l'extinction par l'UICN. Il a disparu de la quasi-totalité de son aire naturelle de répartition.

La réintroduction de cette espèce a un enjeu écologique, mais aussi culturel car le lion d'Asie est aussi un symbole traditionnel et culturel important en Asie, où il personnifiait à la fois la générosité et la force vive.

Il fait localement l'objet d'un programme de réintroduction ; le Asiatic Lion Reintroduction Project (littéralement depuis l'anglais, le « projet de réintroduction du lion d'Asie ») qui est un dispositif mis en place par le ministère de l'environnement et des forêts du gouvernement indien.

Ce plan vise à éviter l'extinction des lions d'Asie dans leur milieu naturel.

La dernière population sauvage de cette espèce survit dans le Parc national de Gir Forest au Gujarat, mais sous la menace d'épidémies, du braconnage et de catastrophes (naturelles ou causées par l'homme, telles que des incendies) et d'une grave perte de la diversité génétique. En 2000, on ne dénombrait plus que 82 lions de pure race.

Pour augmenter la chance de survie de la sous-espèce en milieu naturel, le projet prévoit la réintroduction d'une population de lions dans le Kuno Wildlife Sanctuary au Madhya Pradesh d'où il a disparu vers 1873. Mais encore faudrait-il que les tracasseries administratives et la pression des populations locales s'apaisent pour que ce projet aboutisse... et permette à l'entente internationale des zoos de pouvoir rendre à la liberté les animaux reproduits en captivité dans ce but !


Petit rappel : en 1884, la superfice de l'habitat des lions d'Asie était d'environ 3.000 km2... Cette superficie, grignotée par les pâturages, la destruction de la forêt et la poussée démographique (en fait tout est lié), est réduite à 1300 km2... Superficie insuffisante pour permettre un accroissement de l'effectif dans de bonnes conditions...

Source : Wikipedia, nature.ca

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Informations pêle-mêle



Selon certaines sources, le lion d'Asie ressemble à s'y méprendre au lion d'Afrique, tant par sa stature que par ses caractères morphologiques extérieurs et par sa coloration. Compte tenu des nombreuses variations de détail au niveau de l'individu, ces deux animaux offrent beaucoup de similitudes. La longueur moyenne (2,75 m) des lions africains et asiatiques est la même. Le plus grand lion indien connu mesure 2,92 m et le plus grand lion d'Afrique 3,23 m. Toutes les différences sont relatives et on ne peut parler que de moyennes, car il n'existe effectivement aucun indice externe absolu permettant à coup sûr de distinguer les deux lions l'un de l'autre.

En moyenne, le lion d'Asie mâle possède une crinière moins opulente que son cousin africain; toutefois ce caractère est combiné à un développement plus fort du pelage dans son ensemble. Il est vrai que de très nombreux lions d'Afrique portent une crinière moins luxuriante encore et que des mâles entièrement dépourvus de crinière sont connus, tels les mangeurs d'hommes du Tsavo, tristement célèbres, qui sont naturalisés au Field Museum de Chicago.

Chez le lion d'Asie, les touffes de poils des coudes sont généralement plus développées que chez le lion d'Afrique. Là encore, cette particularité a une valeur relative, et il en va de même pour le pinceau de poils terminaux de la queue, plus fourni et surtout plus long chez le lion d'Asie. Cette dernière particularité est plus constante que les deux précédentes. La coloration de la crinière et des touffes de poils annexes varie du fauve clair au noir, en passant par toutes les teintes de roux, d'ocre et de brun; elle correspond entièrement à la gamme chromatique propre au lion d'Afrique. Bon nombre de lions d'Asie portent une frange longitudinale de poils sous le ventre, mais on retrouve également cette frange chez certains de leurs homologues du continent noir. Les lionceaux asiatiques sont tachetés et on observe parfois des individus ornés de taches disposées en rangées plus ou moins transversales, ce qui le fait ressembler un peu à des tigres.

Taille: mâle : 170 à 2.80 m/femelle : 1.40 à 1.75 m
Poids: mâle : 170 à 180 kg /femelle : 120 à 160 kg
Espérance de vie: 14 ans en moyenne
Bruit de l'animal : rugissement
Nom du petit : Lionceau
Statut de protection : espèce en danger d'extinciton, protection maximale, commerce interdit.

Le lion d'Asie est capable d'atteindre une vitesse en pointe de 60km/h, lorsqu'il chasse. C'est un très bon chasseur. Il délimite son territoire par des jets d'urine à des endroits qu'il juge stratégiques et par la portée de son rugissement.

Au niveau social, les lions d'Asie vivent en groupe composé d'un mâle et d'une vingtaine de femelle. Il arrive parfois que le mâle tolère un autre mâle lorsqu'il s'agit d'un de ses frères. Ils ne vivent pas en "tribus" comme leurs cousins africains, et plusieurs mâles défendent un territoire où résident plusieurs groupes de femelles. Cependant, c'est le lion dominant qui s'accouplera avec les femelles de ce territoire... Comme son habitat est plutôt forestier, cela impose une organisation sociale différente de celle des lions africains. En effet, il ne forme pas de harems mais les deux sexes vivent en troupes séparées. Un mâle possède un territoire d'environ 200 km2 qui couvre celui, plus petit, de 2 ou 3 troupes de femelles.

Reproduction :

En général, dans la nature, les lions se reproduisent tous les deux ans sur une période de 4 jours environ en répétant la copulation jusqu'à 500 fois ce qui permet au mâle de s'assurer la paternité des nouveau-nés. Après 3,5 mois de gestation, la femelle donne naissance à 3-4 lionceaux totalement inaptes. Leur mère prend bien soin de les déplacer en les portant dans sa gueule. Ce n'est que quelques mois plus tard qu'ils seront à même de la suivre durant la chasse mais ils s'initieront à celle-ci qu'à l'âge de 10 mois.

Alimentation : Les lions sont des carnivores superprédateurs. Ils chassent des proies de taille comme les cerfs sambar ou chital qu'ils saisissent à la gorge après avoir pratiqué la technique de l'approche. Dans les forêts d'Asie, les mâles chassent aussi bien que les femelles devant vivre loin d'elles en dehors de la période reproductive.

Source : Zoo de Maubeuge, zoo de Mulhouse, Zoo de la boissière du doré

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En attendant de trouver des informations sur la forêt de Kuno où certains lions pourraient être transférés afin de permettre son expansion, je vous propose quelques vidéos sur le lion asiatique.



Téjas est né en août 2007 dans le zoo anglais de Chester, ce lionceau, qui avait été rejeté par sa mère à la naissance et élevé au biberon, a rejoint mercredi 16 janvier 2008 sa nouvelle demeure: la Citadelle de Besançon. Si tout se passe bien, Tejas devrait devenir, à partir de 2009, le mâle reproducteur pour les deux femelles qui vivent à la Citadelle, Lady et sa fille Shiva, dans le cadre de lEEP (programme européen de sauvegarde en captivité) mené par le Muséum dHistoire Naturelle de Besançon.
Hébergé actuellement à lintérieur de la fauverie, il est visible du public, via des caméras, sur deux écrans placés à lextérieur du parc à lions.



Short clip of two male Asiatic Indian lions in Sasan Gir National Park in Gujarat, India.


Asiatic lion roaming in Delhi zoo


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Discussion à propos du lion d'Asie, une espèce animale dont l'habitat s'étendait autrefois de la Méditerranée jusqu'à l'Inde. Mais la population de cet animal a diminué au cours des derniers siècles en raison de la chasse.

Un autre facteur expliquant ce déclin est la réduction de la superficie de la jungle causée par l'industrie forestière et l'établissement de communautés habitées.

NHK World a demandé au cinéaste animalier et défenseur de la nature Mike Pandey de l'Inde de faire le point sur les efforts pour préserver cet animal.

Radio Japon :
Quelle est la situation actuelle du lion d'Asie ?

Mike Pandey :
La forêt de Gir, située dans l'Etat du Gujarat, est maintenant le seul endroit où on retrouve le lion d'Asie. Cette espèce animale habitait autrefois tout le territoire indien mais les lions ont été chassés sans merci. Au moment de l'indépendance de l'Inde en 1947, on ne comptait plus que 16 lions d'Asie dans tout le pays. On a alors mené des efforts pour protéger l'animal, des efforts qui ont donné des résultats. On estime qu'il y a actuellement entre 346 et 348 lions dans la forêt de Gir.

Mais aujourd'hui, le défi est tout autre. Le problème, c'est que le lion d'Asie est concentré en un seul endroit. Si une maladie comme la peste bovine survenait, la population de cet animal sera anéantie. Il faut donc répartir le lion en d'autres endroits.

Cependant, l'Etat du Gujarat s'oppose à cette idée. Le lion d'Asie a toujours été un symbole de fierté pour l'administration de l'Etat. De plus, un grand nombre de touristes visitent le Gujarat chaque année pour voir ces animaux.

Radio Japon :
Pensez-vous que l'administration de l'Etat est un peu trop possessive du lion ?

Mike Pandey :
C'est important de comprendre que les animaux qui vivent sur la planète sont les enfants de la nature. Les lions ne sont pas la possession d'un seul Etat. Les prédateurs se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire et agissent comme facteur d'équilibre pour notre environnement. A l'échelle planétaire, chaque pays ou région a sa part d'animaux prédateurs et le défi d'aujourd'hui est de les protéger pour ainsi restaurer l'équilibre naturel.




NHK 19/07/2012

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