Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Léopard des neiges - Panthère des neiges ou once : présentation

Messages recommandés

Léopard des neiges



Statut : en danger


L'Once (Panthera uncia), aussi appelé Irbis, Panthère des neiges ou Léopard des neiges est une espèce de félin des hautes montagnes. On la rencontre dans les vallées isolées des montagnes d'Asie centrale, où elle monte jusqu'à 5 500 m environ.

Auparavant cette espèce était classée dans le genre Uncia, dont elle était la seule représentante (espèce Uncia uncia). Elle fait à présent partie du genre Panthera.

L'once possède un pelage très long et épais, qui va du gris clair au gris-crème. Sur le dessous son pelage est blanchâtre tandis que la face dorsale est parsemée de taches foncées en formes d'anneaux (brisés ou non) ou oncelles. La couleur de sa fourrure lui permet un parfait mimétisme dans cet habitat rocheux et enneigé. Elle lui permet également de supporter des températures très basses.

L'once a de grosses pattes et des oreilles courtes et arrondies. Le poids d'une once adulte se situe entre 35 et 55 kg. Son corps mesure de 90cm m à 1,30 m. Sa queue, longue de 90 cm à 1 m, l'aide à garder l'équilibre sur des corniches dangereuses.

Les petites populations se répartissent entre la Mongolie, les régions montagneuses de Chine, le Népal, l'Himalaya, le Tibet, l'Afghanistan et l'extrême est de l'Asie centrale.

Ses griffes rétractiles ont une double fonction. Quand elles sont rentrées, elles favorisent une approche silencieuse. Sorties, elles l’aident à agripper ses proies. Ses pieds sont dotés de larges coussinets de poils qui en augmentent l'adhérance.

Ce félin, agile et musclé, est capable d'effectuer un saut horizontal de 15 m et vertical de 6 m.
En plus de ce corps d'athlète, ses sens sont très performants. Sa vision nocturne est bien supérieure à la notre ce qui lui permet de chasser au lever du jour et à la tombée de la nuit. La panthère des neiges ne rugit pas mais ronronne et elle mange accroupie.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Comportement


Femelle et ses BB Zooparc 2010


On connaît mal les mœurs de ces félins qui vivent reclus dans l'Himalaya.

On sait que l'once est un animal très solitaire qui occupe un territoire immense. On dit qu'un couple d'onces habite une vallée entière. C'est un félin excessivement rare et difficile à observer dans la nature en raison de l'inaccessibilité de son habitat.

Pour se nourrir, elle chasse bouquetins, tahrs, markhors et gazelles du Tibet. Elle s'attaque également à de plus petites proies telles que les marmottes, les lièvres et les pikas.

Chaque jour, l'once parcourt de grandes distances pour rechercher ses proies et suit les déplacements saisonniers des troupeaux ruminants. Elle fait son gîte dans une anfractuosité de rocher et paraît demeurer fidèle à ses abris habituels.

Contrairement au léopard, l'once a des mœurs plutôt diurnes et chasse à vue, comme le guépard ; cependant ses grands yeux sont si bien adaptés à une faible luminosité qu'elle peut chasser dans une quasi-obscurité. En dépit de sa grande taille et du fait que les zoologues rattachent l'once aux panthérinés, elle ronronne à la manière des petits félins, ce qui en fait une exception. Certains spécialistes sont d'avis que le guépard et l'once auraient une souche lointaine commune et seraient tous deux originaires d'Asie occidentale.

Grâce à ses pattes postérieures longues et musclées, l'once est le meilleur sauteur parmi les félidés. Elle peut sauter jusqu'à six à dix mètres. Elle chasse à l'affût puis se précipite d'un seul bond sur sa proie.

L’once a pris pour habitude de choisir ses proies en fonction des saisons.

L’été, la panthère des neiges vit en haute altitude et se nourrit de lièvres, de mouflons et de chèvres sauvages. Elle n'hésite pas à poursuivre ses proies dans l'eau à de plus basses altitudes.

L’hiver, elle descend dans les forêts pour attaquer les marmottes, les cerfs et même les sangliers.

La panthère des neiges, à part le jaguar, est l'une des plus puissantes espèces appartenant à la sous-famille des Pantherinae.

Le mâle et la femelle vivent en solitaires, ils ne se rapprocheront que pour l'accouplement. On les a vu chasser en couple mais sans savoir s'il s'agissait d'un mâle et d'une femelle ou d'une mère accompagnée de son jeune. Mâles et femelles ont sans doute des domaines qui se recoupent.

Reproduction : La période de reproduction se situe en principe entre janvier et mai. A l'issue d'une gestation de 90 à 104 jours, les femelles peuvent mettre au monde de 1 à 5 petits par portée (parfois 6 mais cela est très rare et se produit uniquement en captivité) et souvent seuls 1 ou 2 petits survivent. Les petits naissent aveugles, ils ouvrent leurs yeux dès 7 à 9 jours. À la naissance, ils pèsent entre 430 et 573 g. Ils restent sous la surveillance de leur mère pendant de longs mois. Les jeunes prennent leur première nourriture solide à 2 mois environ. Un mois plus tard, ils commencent à suivre leur mère à la chasse. II est probable qu'ils quittent leur lieu de naissance à 2 ans environ.

Dès la naissance, le mâle retourne à sa vie solitaire comme chez toutes les autres espèces de panthère.

L'once atteint sa maturité sexuelle à l'âge de 2 ans, ce qui correspond à l'âge probale où il quitte son lieu de naissance. Elle peut vivre jusqu'à 15 ans en liberté et 21 ans en captivité.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Habitat et Répartition Géographique



La panthère des neiges se trouve en Mongolie, ouest et sud de la Chine, Népal, Himalaya, Tibet, Afghanistan, Pakistan, extrême est de l'Asie centrale (ex-URSS), soit une superficie d'environ un million de kilomètres carrés.

A l’origine l’habitat du léopard des neiges s’établissait à partir de 600m d’altitude… L’expansion de l’agriculture et de l’élevage a repoussé les limites de son territoire en des zones plus élevées et plus hostiles.

Aujourd'hui on trouve ce félin dans les zones d'altitude accidentées et escarpées. II fréquente les terrains rocheux, les prairies alpines, les steppes buissonnantes et les forêts d'altitude. Il vit généralement au-dessus de la limite des arbres, entre 2 700 et 6000 m. En hiver, les animaux peuvent descendre mais l'été ils regagnent les zones escarpées et isolées.



D'autres précisions : ICI

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Evolution de l’espèce



La lignée des panthères, les Pantherinae, a divergé il y a 10,8 millions d'années de l'ancêtre commun des Felidae, puis il y a 6,4 millions d'années, la lignée des panthères nébuleuses Neofelis et celle des Panthera. Le plus vieil ancêtre commun aux Panthera dont on possède des fossiles est Panthera palaeosinensis, qui vivait de la fin du Pliocène au début du Pléistocène. La panthère des neiges est apparue bien avant le jaguar, le léopard et la panthère est étroitement apparentée au tigre : tigre et panthère des neiges auraient divergé il y a deux millions d'années.



On dénombre deux sous-espèces :

Uncia uncia uncia vivant dans les hautes montagnes de Sibérie, de Mongolie.
Uncia unci uncioïdes, vivant en Chine et dans l'Himalaya.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Menaces et statut légal


Selon le Snow Leopard Trust (une association internationale pour la protection de l'espèce), la panthère des neiges est chassée illégalement pour sa fourrure, très prisée en Asie Centrale, en Europe de l’Est et en Russie sous forme de manteau et autres vêtements. Les os et d’autres parties du corps du léopard des neiges sont également très demandés dans la médecine chinoise traditionnelle. Enfin, les félins sont souvent capturés à l’état sauvage pour aller rejoindre des collections animalières privées en Asie Centrale.

L'once fait partie des dix espèces les plus menacées, il n'en resterait plus que 5 000 individus survivant à l'état sauvage. Et encore rien n'est moins certain car des chiffres bien inférieurs circulent.

Elle est encore chassée pour sa fourrure et parce qu'il lui arrive d'attaquer des animaux domestiques car ses proies sont de plus en plus rares . Des associations de sauvegarde aident les bergers à construire des enclos protecteurs s'ils s'engagent à ne pas tuer les prédateurs. Cette espèce figure sur la liste des espèces de l'Annexe I du CITES.

La destruction de son habitat l’empêche de parcourir de grandes distances pour se nourrir et se reproduire d’où des risques de consanguinité et bien sûr de famine. La vie en haute montagne a ses exigences. Le léopard des neiges a su en tirer parti pour devenir le seul grand prédateur. A part l'homme, il ne connaît aucun concurrent. Sans nous, il pourraît vivre une vie paisible.

La seule solution serait la création de parcs nationaux. Cependant, la panthère est faite pour les grands espaces et sa survie est loin d’être évidente dans des réserves...

En outre les léopards des neiges sont menacés par la perte et la fragmentation de l'habitat due à l'empiétement des humains et du bétail, la perte ou le déplacement des proies (dont les effets à grande échelle des programmes d'empoisonnement des Pikas et des Marmottes), et le manque de protection adéquate. Les léopards des neiges sont également tués pour s'être attaqués au bétail.

Cependant, cette fourrure a également contribué à son statut d'espèce menacée. Dans les années 1920, les peaux de léopard des neiges étaient la grande mode, et près de 1000 peaux étaient exportées chaque année d'Asie et de Russie. Le commerce des peaux, quoique interdit, se poursuit illicitement, notamment dans les pays qui n'ont pas pu se remettre de l'effondrement de l'Union Soviétique. Une autre menace liée au braconnage vient de faire surface : le commerce des os. Les os de tigre se faisant rares, les médecines traditionnelles asiatiques ont recours à des succédanés. On rapporte qu'un squelette complet de léopard des neiges a été vendu à 10.000 dollars US.

Le braconnage constitue, certes, un problème, mais la plus importante menace liée à la protection du léopard des neiges est le conflit avec les bergers et les populations nomades. Les moutons et chèvres sauvages constituent les principales proies du léopard des neiges. Ces animaux ont été chassés jusqu'à leur disparition de plusieurs zones montagneuses de l'Asie centrale, tandis que la croissance démographique et celle des troupeaux de bétail exercent une pression accrue sur les populations restantes de léopards des neiges et sur leurs proies. Cette situation ne fait qu'accroître les conflits entre léopards des neiges et populations locales. Conflits à l'issue desquels le félin sort perdant.

L'augmentation du nombre de têtes de bétail est considéré comme une grande menace pour la biodiversité de la Mongolie. Le surpâturage et la nécessité de disposer de nouveaux pâturages plus grands ont eu pour conséquence la dégradation du sol, la destruction des habitats et l'apparition de plantes vénéneuses. Le problème s'est davantage compliqué avec le nombre croissant de chèvres lié à la forte demande en cachemire des marchés chinois environnants.

Pour tenter de rallier les paysans à la sauvegarde de ce magnifique animal qu'est le léopard des neiges, Irbis Enterprises a vu le jour.

C'est une entreprise d'artisanat à but non lucratif, mise en place par la Fondation Internationale pour les léopards des neiges avec le soutien de la Fondation David Shepherd pour l'environnement et le Fonds Canadien. Ce projet, dont le nom dans la langue mongole veut dire léopard des neiges, vise à faire tomber les réticences des éleveurs en octroyant aux populations locales une aide financière pour les encourager à contribuer à la protection du léopard des neiges.

Il a été initié au terme d'une étude qui a permis de déterminer ce que les projets de conservation pouvaient bien apporter aux bergers. Certains se sont dit préoccupés par les bas prix des produits bruts de leur bétail, et ont par conséquent demandé de l'aide pour mettre en place des sources alternatives de revenus. Irbis Enterprises a été établie pour fournir la formation et les équipements qui permettent aux bergers de fabriquer des objets d'art en laine et de pouvoir les commercialiser aussi bien en Mongolie qu'au plan international. Une grande partie du prix de vente revient aux bergers, mais 10 pour cent de ce prix est placé dans un fonds de conservation qui peut être utilisé pour résoudre par exemple les problèmes d'adduction d'eau.

La vente de produits finis, et non celle de matières premières, augmente considérablement le revenu des bergers. En guise d'exemple, les bergers peuvent, comme ils en avaient l'habitude, vendre un kilogramme de laine de chameau à l'état brut à environ un dollar US. Ce kilogramme de laine de chameau peut aussi être utilisé pour fabriquer 4 chapeaux, vendus 4 dollars chacun. Mais l'éloignement des marchés a contraint les bergers à dépendre des commerçants itinérants. Cependant, avec Irbis Enterprises, les produits finis sont directement distribués et commercialisés.

Pour bénéficier du programme, les bergers doivent signer des contrats qui stipulent qu'ils utiliseront des pratiques d'élevage respectueuses de l'environnement, et sans danger pour les léopards des neiges ou leurs proies. Cela veut dire qu'ils ne doivent pas braconner, qu'ils doivent accepter la prédation de leur bétail par les félins, éviter les sites de mise bas de l'ibex et de l'argali, et réduire ou stabiliser la taille de leurs troupeaux.

Les accords sont gérés par les membres de Irbis Enterprises, l'équipe du WWF chargé de la protection des léopards des neiges, et le personnel du Parc National. Une prime annuelle de vingt pour cent est allouée si toutes les conditions du contrat sont remplies. En revanche, c'est l'ensemble de la communauté qui perd ce bonus si un seul léopard des neiges, ibex ou argali est tué par un berger. Par ailleurs, chaque berger peut perdre sa prime s'il fait entorse à l'une des lois régissant la protection de la faune ou les restrictions en vigueur sur le pâturage.


Léopard des neiges de Mongolie


Les avantages financiers et la pression de leurs pairs constituent autant de raisons qui incitent les bergers à s'intéresser au programme. Depuis son lancement, en 1998, dans deux endroits différents, le projet enregistre à l'heure actuelle quelques 300 participants issus de 200 familles de quatre zones différentes de la Mongolie. La Fondation Internationale pour la protection du léopard des neiges espère élargir ce modèle à d'autres pays de l'Asie centrale tels le Pakistan, l'Inde et la République du Kirghizistan.

Le projet a non seulement fourni une source de revenu alternative mais il a également contribué à sensibiliser davantage les bergers et la communauté locale à la valeur et aux avantages liés à la protection de la faune sauvage. Mais ce qui est plus important, c'est que Irbis Enterprises a permis aux bergers et aux léopards des neiges de vivre ensemble. Les léopards sont non seulement directement protégés par le projet mais leur proies naturelles aussi. Ainsi, ils ont moins de chance d'occasionner des conflits avec les éleveurs. Ce type de mariage entre développement durable et conservation est capital non seulement dans un pays comme la Mongolie, en plein processus d'industrialisation et de développement économique, mais aussi dans les autres régions du monde.

A savoir : le léopard des neiges fait l'objet d'un programme d'élevage (EEP) pour la sauvegarde de l'espèce. Des accords ont été passés entre divers zoos et parcs zoologiques, qui s'échangent des animaux pour éviter la consaguinité. A terme, les jeunes seront réintroduits dans leur milieu naturel. L'un de ces parcs : le parc des félins à Nesles (77) participe à ce programme : une trentaine de naissances à son actif... participe activement au financement d'un programme de conservation directement dans le milieu naturel depuis 8 ans et a reversé plus de 10.000 € au Snow Leopard Trust, l'association internationale qui œuvre pour sa sauvegarde dans 5 pays où elle se trouve.

Source : Wikipédia, Terra Nova, Protection des animaux.org.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites



Léopard des neiges et fonte des glaciers


Le réchauffement climatique quant à l'avenir de l'espèce n'a pas été évoqué dans les documents consultés. Nul doute que celui-ci pourrait être un rude coup supplémentaire pour son avenir ! A nous tous de faire en sorte que ces magnifiques animaux survivent. Nous le devons aux générations futures...













Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le léopard des neiges prospère en Afghanistan


Des bonnes nouvelles comme celle-ci sont plutôt rares...



Dans un communiqué de presse publié le 13 juillet, la Wildlife Conservation Society a révélé la découverte d'une population saine de léopard des neiges dans le corridor des montagnes de Wakhan en Afghanistan. Les « rangers » formés par WCS ont installé des caméras pièges à 16 endroits différents dans l'ensemble de la région afin d’obtenir des informations sur ces félins rares. Les résultats de leurs observations font part d’un nombre important de clichés de Leopards des neiges en Afghanistan.

«C'est une merveilleuse découverte — Elle montre qu'il n'y a encore un espoir pour cet animal fabuleux en Afghanistan. Le léopard des neiges est également appelé panthère des neiges ou encore «once» (ce que beaucoup de cruciverbistes savent). "Peter Zahler, directeur adjoint de WCS pour les programmes en Asie, a déclaré dans le communiqué de presse. « Maintenant l’objectif est, pour l’avenir, d'assurer que ces magnifiques animaux continuent à prospérer en toute sécurité, pour préserver un élément clé du patrimoine naturel de l'Afghanistan. »

Le léopard des neiges est une espèce menacée native des hautes montagnes de l'Asie centrale, à une altitude entre 9 800 et 17 000 pieds, soit environ entre 3000m et 5000m. WCS estime que seulement 4 500 à 7 500 léopards des neiges subsistent à l'état sauvage. Les experts estiment que cette population a baissé de 20 % au cours des 16 dernières années. Les félins réputés insaisissables sont menacés par les bergers, les captures illégales pour les animaleries exotiques et les braconniers qui convoitent leur superbe fourrure tachetée pour en faire des manteaux.

WCS développe plusieurs initiatives de conservation pour protéger les léopards des neiges en Afghanistan. Le groupe s'associera avec les communautés locales pour les sensibiliser sur l’espèce et formera des rangers (gardes forestiers) supplémentaires. Les écoles de la région de Wakhan ont déjà commencé à intégrer dans leur programme scolaire des leçons sur la protection de l'environnement et 59 rangers ont été formés pour surveiller la population de léopard des neiges et faire respecter les lois et lutter contre le braconnage.

«Nous croyons que les léopards des neiges pourront, à long terme, subsister en Afghanistan» dit Anthony Simms, conseiller technique WCS.
.Care2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les léopards des neiges au Népal, que l'on estime au nombre de 500, sont menacés par le réchauffement climatique qui réduit leur habitat dans les montagnes de l'Himalaya, met en garde une nouvelle étude publiée par l'organisation écologiste WWF.

Les évolutions climatiques font progresser les forêts vers leurs territoires de chasse, qui pourraient diminuer de 40% d'ici la fin du siècle, estiment des scientifiques de WWF.

"La perte de l'habitat en altitude ne signifie pas seulement moins de terrain pour les léopards des neiges mais elle évoque aussi la possibilité qu'ils se rapprochent des activités humaines comme le pâturage", souligne le coauteur de l'étude, Rinjan Shrestha.

Les experts estiment que seuls 500 léopards adultes vivent encore dans les montagnes himalayennes du Népal et peu d'hommes peuvent se targuer d'avoir vu un jour ce félin solitaire et mystérieux que l'on surnomme parfois "le fantôme des montagnes".

Le léopard vit en général en haute altitude, au-dessus de la limite des arbres mais souvent en dessous de 5.000 mètres, où ils peuvent furtivement traquer leurs proies, souvent des ruminants tels que chèvres sauvages, chevreuils, sangliers ou de plus petits animaux.

"Si la limite des arbres progresse en altitude, comme nous le prédisons dans nos recherches, nous devons nous attendre à ce que le léopard des neiges voit diminuer ses options pour vivre", a estimé Jessica Forrest, qui a participé à l'étude.

Les scientifiques ont utilisé pour leur rapport des modèles climatiques sur ordinateur et observé les mouvements des léopards sur le terrain. Ils estiment que le territoire du félin, de 20.000 km2, pourrait être réduit à 11.700 km2 d'ici la fin du siècle.



Sciences et Avenir 18/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les léopards des neiges sont des animaux secrets peuplant notamment les hautes montagnes mongoles. Après plusieurs années d’efforts, deux tanières abritant chacune une mère et ses petits ont enfin été localisées par des membres de l'association Panthera. De belles images de bébés léopards sauvages ont été prises, une première.

Il existe des espèces animales que l’on croit parfaitement connaître, jusqu’à ce que l’on se rende compte que les informations proviennent partiellement d’études réalisées dans des zoos. Le doute peut alors s’installer. Les comportements en captivité sont-ils par exemple les mêmes que dans le monde sauvage ?

Les léopards des neiges, aussi appelés fantômes des montagnes, peuplent des vallées isolées de l’Altaï, de la Sibérie centrale et de la Mongolie, entre 3.000 et 5.400 m d’altitude. Cette espèce discrète serait en danger selon les critères de l’UICN. Elle est en effet fort prisée sur les marchés des animaux sauvages et de la fourrure. Seuls 3.500 à 7.000 félins au pelage gris tacheté de points noirs vivraient encore à l’état sauvage.

De nombreuses informations sont disponibles sur leur mode de vie, mais pas sur leur reproduction. Un grand pas a été franchi en juillet dernier par des scientifiques des associations Panthera et Snow Leopard Trust (SLT). Après plusieurs années de recherches, deux tanières peuplées par des mères et leurs jeunes ont enfin été localisées. Pour la première fois, des bébés léopards des neiges sauvages ont été filmés et photographiés dans leur milieu naturel dès leur plus jeune âge.

Les découvertes ont été faites dans les montagnes Tosts dans le sud de la Mongolie. Une mère aurait notamment trouvé refuge dans un abri construit par l’Homme, en réalité une cavité naturelle fermée par un mur de pierres. En insérant une caméra montée sur une perche dans la tanière, les scientifiques ont eu la surprise de découvrir deux petits. Une fois la maman partie à la chasse, les jeunes ont été mesurés, pesés puis photographiés. Des puces électroniques de la taille d’un grain de riz leur ont également été injectées. Elles permettront de les identifier avec précision dans le futur, y compris à l’âge adulte. La mère a ensuite été observée durant plusieurs jours, l’objectif étant de s’assurer que l’intervention humaine n’avait pas changé son comportement vis-à-vis de sa progéniture.

Grâce aux données récoltées et au suivi mis en place, notamment par la pose de caméras, les chercheurs espèrent en apprendre plus sur de nombreux points. Ce paramètre est important pour bien comprendre l’état de santé de l’espèce et, à partir de là, entreprendre les bons efforts de conservation. Tous ces résultats pourront alors être comparés aux données récoltées dans les zoos.





Cette photographie a été prise, chose exceptionnelle,
à l'intérieur d'une tanière de léopard des neiges Panthera uncia en Mongolie. Ces deux
jeunes vont maintenant faire l'objet d'un suivi à distance. Un adulte pèse entre
35 et 55 kg et peut atteindre une hauteur comprise entre
90 et 130 cm. ©️ Panthera et Snow Leopard
Trust












FUTURA SCIENCES 07/10/2012



Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...