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Admin-lane

Piegons : castration, contraception, pigeonniers... l'actualité

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Castration des pigeons : des images "qui font froid dans le dos", dénonce Allain Bougrain Dubourg


La Ligue pour la protection des oiseaux publie sur son site les images filmées par l'association Gaïa lors d'opérations de castraction de pigeons.

Ames sensibles s'abstenir

Spoiler:
 


Capturés à Bruxelles où la muniipalité veut lutter contre leur prolifération, les pigeons sont transportés en région parisienne pour être opérés (sans anesthésie, selon Gaïa) puis réexpédiés.

Ces images "font froid dans le dos", écrit Allain Bougrain Dubourg, le président de la Ligue pour la protection des oiseaux.

Et le président de la LPO de s'indigner : " Comment peut-on accepter de tels procédés ? Les pigeons seraient-ils insensibles à la souffrance ? Cette indifférence conduit à la culpabilité des élus qui en acceptent le protocole comme des techniciens qui le mettent en œuvre. Les milliers d'euros investis dans ces opérations barbares et inacceptables trouveraient mieux leur place dans la création de "pigeonniers contraceptifs". Ces derniers offrent une méthode douce et efficace par l'élimination des oeufs pondus au nid. Il est des moments où, même si le cœur ne nous en dit pas, le devoir s'impose d'ouvrir les yeux."

Source : Les infos vertes
Publié le 27/01/2011

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Une vidéo accuse la ville de Bruxelles de maltraitance animale




En caméra cachée, l'organisation de défense des animaux GAIA a filmé des opérations chirurgicales douloureuses pratiquées pour le compte de la ville de Bruxelles sur pigeons conscients et mal anesthésiés. L'association rend public le film difficilement soutenable de son enquête, révélé par RTL-TVI dans Images à l'appui. Elle demande à la Ville d'abandonner d'urgence cette pratique, et d'installer des pigeonniers contraceptifs pour réguler la population de pigeons dans le respect des oiseaux.

Pour intervenir contre la reproduction des pigeons urbains, la ville de Bruxelles recourt à une méthode choquante : la stérilisation chirurgicale sur animaux pas ou mal anesthésiés. La vidéo publiée par GAIA montre des oiseaux opérés à la chaîne, incontestablement conscients et réagissant vivement tandis qu'ils subissent à vif une ablation des testicules ou des ovaires.

Ces opérations sont menées en France (région parisienne) pour le compte de la Ville de Bruxelles, par la SACPA, une société spécialisée dans la capture des animaux considérés nuisibles.

GAIA a soumis ses images à plusieurs vétérinaires spécialistes des oiseaux. Pour le Professeur Dr An Martel, chef de clinique spécialiste des oiseaux et animaux exotiques à l'Université de Gand, "cette anesthésie inadéquate est inacceptable". Pour cette experte, ces "conditions d'hygiène insuffisantes favorisent la contraction d'infections durant l'opération." Certaines infections engendrent des souffrances chroniques précédant la mort des oiseaux. Également interrogés par GAIA, les responsables de l'Université vétérinaire d'Utrecht (Pays-Bas) et du groupe de travail néerlandais sur les oiseaux et les animaux exotiques (NOIVBD) ont respectivement qualifié d'"inacceptables" et de "maltraitance animale" les pratiques commanditées par la Ville de Bruxelles.

Parce qu'elle engendre des souffrances sévères, la pratique du "chaponnage" des oiseaux est interdite en Belgique depuis 2001 . La ville de Bruxelles a passé un contrat avec une société française pour procéder à des opérations illégales en Belgique. Chaque année, 4000 pigeons sont ainsi capturés, transportés jusqu'en région parisienne et opérés avant d'être réexpédiés à Bruxelles, pour un montant annuel de plusieurs dizaines de milliers d'euros.

Malgré les efforts pour rencontrer l'échevinat de la propreté en charge du dossier, et des invitations lancées depuis plus de deux ans à mettre en place d'autres méthodes plus respectueuses du bien-être animal, GAIA a toujours trouvé porte close et aucune discussion n'a pu être entamée avec les autorités communales. En novembre dernier, la Ville a clôturé un appel d'offre visant à poursuivre pour les 5 prochaines années ces opérations de stérilisation des pigeons, et d'autres opérations d'euthanasies de masse.

GAIA réclame l'installation de pigeonniers contraceptifs urbains, comme mis en place avec succès dans plusieurs villes des Pays-Bas et dans d'autres pays d'Europe. Pour Ann De Greef, directrice de GAIA, "stabilisée autour d'un pigeonnier, la colonie s'y reproduit et y pond ses oeufs qui n'ont plus qu'à être retirés et substitués par des leurres. Le contrôle des naissances remplace les abattages massifs et les stérilisations, dans le respect des oiseaux... et des amis des oiseaux."


Source : GAIA - 7/02/2011

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L'échevin bruxellois de l'urbanisme, Christian Ceux, a décidé de mettre un terme à la collaboration entre la ville et la SACPA. Dans une vidéo diffusée en janvier dernier, GAIA révélait comment cette société française, mandatée par la Ville de Bruxelles, s'y prenait pour stériliser des pigeons sans anesthésie correcte. Une pratique par ailleurs interdite en Belgique.

Jusqu'ici, cette opération chirurgicale douloureuse était pratiquée par la SACPA, une société parisienne spécialisée dans la capture d'animaux errants ou considérés nuisibles. Pour ce faire, 3000 pigeons étaient capturés à Bruxelles chaque année, avant d'être envoyés à Paris pour y subir la stérilisation, et réexpédiés finalement à Bruxelles. En caméra cachée, GAIA avait filmé à Paris l'opération des pigeons encore conscients et mal anesthésiés. Lors de la diffusion des images, l'organisation de défense des animaux avait demandé à la Ville de Bruxelles de mettre sans tarder un terme à cette pratique, et d'opter pour une solution résolument plus éthique : l'installation de pigeonniers contraceptifs. Jusqu'à aujourd'hui, la demande de GAIA était restée lettre morte.

Les pigeonniers contraceptifs attirent la colonie de pigeons urbains, qui s'y reproduisent et y pondent leurs œufs. Il ne reste plus qu'à substituer ces œufs par des leurres. Cette méthode de contrôle des naissances est une alternative efficace aux abattages massifs et aux stérilisations.

L'échevin en charge a rendu vendredi dernier publique sa décision de ne pas prolonger les contrats avec la SACPA. Christian Ceux voit des « zones d'ombre quant à la légalité de l'opération et au transport des volatiles de la Belgique vers la France ». GAIA salue la décision de l'échevin et espère pouvoir collaborer avec la ville afin de mettre en place une solution respectueuse des pigeons.

Protection des Animaux.org / GAIA juillet 2011

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Pour faire face à la surpopulation de pigeons, la ville autrichienne de Linz (nord) a choisi de glisser des contraceptifs dans la nourriture destinée à ces oiseaux, une méthode qui a fait ses preuves, dix ans après le lancement du programme.

Depuis 2001, Linz offre aux pigeons une alimentation contenant des éléments inhibiteurs de fertilité dans plusieurs zones du centre-ville. La population des volatiles s'est réduite de 20.000 à l'époque à 9.000 en 2012, a annoncé la ville jeudi.

Cette "pilule pour pigeons", produite en Allemagne, est sans risque pour les autres animaux, comme les chiens, ont précisé les autorités sanitaires de la ville, qui soulignent qu'il s'agit d'un moyen efficace de réduire le nombre de pigeons sans leur faire de mal.

Pour renforcer sa lutte contre les pigeons, la ville a relancé une campagne à destination de ses habitants, afin qu'ils ne nourrissent plus ces oiseaux.

S'ils passent plus de temps à chercher de la nourriture, les pigeons auront moins d'opportunités pour se reproduire, selon les experts.



LE POINT.FR 31/05/2012

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PARIS - La ville de Paris dévoile vendredi, dans le 10e arrondissement, un nouveau pigeonnier contraceptif et éducatif, s'inscrivant dans un dispositif de lutte contre la surfréquentation de certains lieux par des pigeons nourris par des habitants, un acte interdit.

C'est le douzième pigeonnier installé dans Paris dans le but de permettre une réduction significative des nuisances locales causées par les pigeons et d'améliorer la cohabitation entre les citadins et les oiseaux, explique la mairie.

Le but n'est pas de diminuer la population globale des pigeons dans la ville, a dit à l'AFP Fabienne Giboudeaux, élue en charge des espaces verts à la mairie de Paris.

La taille du dispositif (12 pigeonniers abritant entre 80 et 120 pigeons) ne permettrait d'ailleurs pas de s'attaquer à une population globale se situant, selon l'élue, entre entre 50 et 100.000 individus.

C'est un objet de communication vis-à-vis à la fois des nourrisseurs et de la population des lieux où la surfréquentation pose problème, poursuit Fabienne Giboudeaux.

Nourrir des pigeons sur la voie publique, et même dans les cours d'immeubles, est interdit à Paris et les contrevenants sont passibles d'une amende allant jusqu'à 450 euros.

En donnant à manger aux pigeons, les nourrisseurs contribuent à concentrer en un lieu donné une population de pigeons, et donc leurs nuisances, ce qui pose des problèmes de propreté et de cohabitation entre pro et anti-pigeons.

Avec ce dispositif, les pigeons sont fixés et nourris dans le pigeonnier et leur reproduction est contrôlée.

La première couvée de l'année ira à son terme, mais les autres (5 à 10 par an) seront interrompues par une action mécanique via des secousses. Ce procédé va ainsi éliminer quelque 500 oeufs par an dans chaque pigeonnier.

La mairie précise que chaque semaine, le pigeonnier et ses abords sont nettoyés par une société agréée.


-----> Voilà qui est bien plus humain que la castration à vif...


ROMANDIE.COM 28/09/2012

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