Admin-lane 0 Posté(e) le 30 janvier 2011 Le LynxStatut : Lynx de Pardelle menacé d'extinction (CR=en danger critique), autre espèces : préoccupation mineureLe genre Lynx de la famille des félins (Felidae) et de la sous-famille des félinés abrite quatre espèces de lynx. Parmi les félins, les lynx sont aisément reconnaissables avec leur face ornée de favoris et d'oreilles triangulaires surmontées d'une touffe de poil, et leur corps doté d'une courte queue et de longues pattes. Parmi les caractéristiques moins visibles, les lynx ne possèdent que 28 dents, au lieu des 30 dents habituelles chez les félins.La classification des lynx a fait l'objet d'un débat : les lynx devaient-ils être classés dans leur propre genre Lynx ou être un sous-genre de Felis ? En effet, jusque dans les années 1980, presque tous les félins étaient inclus dans le genre Felis, excepté les grands félins du genre Panthera et le guépard du genre Acinonyx : c’est la classification de Simpson. La taxonomie actuelle admet à présent que les lynx appartiennent à leur propre genre, mais les synonymes Felis lynx, Felis rufus ou encore Felis pardinus subsistent dans la littérature.Le nombre d’espèces de lynx a beaucoup varié, du fait de la grande fluctuation morphologique, tant au niveau de la taille que de la couleur, des différents individus : jusqu’à sept espèces de lynx ont été proposées par Pocock et Balestri. Dans les années 1980, on comptait uniquement deux espèces : le Lynx boréal et le Lynx roux. Un autre modèle à deux espèces a existé qui admettait uniquement le Lynx boréal et le Lynx pardelle. Au sein de l’ensemble des différents modèles à deux espèces, la seule variation était l’aire de distribution du Lynx boréal qui tour à tour englobait celle du Lynx du Canada ou du Lynx pardelle les espèces actuelles, surtout le Lynx du Canada et le Lynx pardelle devenaient alors des sous-espèces du Lynx boréal Lynx lynx canadensis ou Felis lynx canadensis et Lynx (Felis) lynx pardinus.Le Caracal, du fait de similitude morphologique (tête, denture, queue) a longtemps été classé dans le genre Lynx. L’absence totale de taches, puis, plus tard, les analyses génétiques, l’ont écarté du genre Lynx vers son propre genre Caracal. Le Manul (Otocolobus manul) a lui aussi temporairement fait partie du genre Lynx.La phylogénie s'est longtemps basée sur l'étude des fossiles d'un animal afin de préciser l'apparition et l'évolution d'une espèce. La phylogénie moderne s'appuie essentiellement sur les analyses génétiques en raison du nombre peu important de fossiles de félins. Le premier félin daterait d'il y a 11 millions d'années. L’ancêtre commun des lignées Leopardus, Lynx, Puma, Prionailurus et Felis aurait traversé la Béringie et colonisé l’Amérique du Nord il y a environ 8 à 8,5 millions d’années. Il y a 7,2 millions d’années, la lignée des lynx diverge de celle des pumas. Le dernier ancêtre commun à tous les lynx date d’il y a 3,2 millions d’années au Pliocène.Descendants du Lynx d'Issoire, les lynx ont connu de nombreuses classifications taxinomiques différentes et les diverses espèces ont tour à tour été sous-espèces puis espèces à part entière. Depuis la fin du XXe siècle, seules quatre espèces sont reconnues : le Lynx du Canada (Lynx canadensis), le Lynx boréal (Lynx lynx), le Lynx pardelle (Lynx pardinus) et le Lynx roux (Lynx rufus). Le Caracal, qui morphologiquement ressemble aux lynx, a longtemps fait partie du genre Lynx et est encore appelé « Lynx du désert ».Bien que les fossiles soient rares chez les félins, les lynx font office d'exception[38]. Le Lynx d'Issoire (Lynx issodoriensis) est généralement considéré comme l'ancêtre commun du genre Lynx. Possédant une aire de répartition très large, Lynx issiodorensis présentait une morphologie proche des félinés tout en ayant les caractéristiques des lynx[36],[39] : une queue courte et la dentition à 28 dents. Plusieurs hypothèses d'« apparitions » des lynx modernes au travers de la forme intermédiaire du Lynx d'Issoire ont été proposées. Une première hypothèse suggère une divergence en trois lignées distinctes : L. pardinus, L. lynx, et L. rufus ; dans cette première hypothèse, L. canadensis descend de L. lynx[36].Le Lynx d’Issoire aurait migré en Amérique du Nord par le détroit de Béring durant la glaciation du Pléistocène il y a cinq à deux millions d’années : des preuves de sa présence il y a 2,5 à 2,4 millions d’années ont été découvertes au Texas. Le Lynx d’Issoire aurait ensuite évolué en une forme intermédiaire Lynx issiodorensis kurteni puis vers l'actuel Lynx roux (Lynx rufus.Les premières formes de Lynx pardinus pourraient dater de fossiles attribués à Lynx issiodorensis du Pléistocène moyen selon Argant (1996). Le Lynx des cavernes Lynx pardinus speleus ou Lynx spelea, dont des traces ont été retrouvées dans les grottes de l’Observatoire à Monaco et de Grimaldi en Italie, possède des caractéristiques intermédiaires entre Lynx lynx et Lynx pardinus. Il est possible que le Lynx d’Issoire ait évolué vers le Lynx des cavernes qui par la suite a évolué vers le Lynx pardelle. Des études menées tant sur la morphologie que sur le squelette du Lynx pardelle ont mis en évidence la sympatrie entre le Lynx pardelle et le Lynx boréal au sud-ouest de l’Europe durant le Pléistocène. Les deux espèces sont à présent considérées comme allopatriques.Le Lynx d'Eurasie Lynx lynx est plus éloigné de Lynx issiodorensis que le Lynx pardelle. La dentition de cette espèce est différente de celle des autres lynx et il est également plus grand que les autres espèces de lynx ; une hypothèse proposée est que le Lynx boréal, originaire d'Asie, aurait repoussé le Lynx pardelle sur la péninsule espagnole. Le Lynx du Canada et le Lynx boréal sont en fait issus du même ancêtre commun asiatique. Bien après la première colonisation ayant abouti au Lynx roux, une forme de Lynx d'Issoire a effectué une nouvelle colonisation des Amériques depuis l’Asie qui serait à l’origine du Lynx du Canada moderne (Lynx canadensis.Prédateurs de l'hémisphère nord, les lynx ont pour habitat préféré la forêt boréale. Considérés comme très largement répandus, exception faite du Lynx pardelle gravement menacé, ils font partie des rares félins dont on estime les populations stables. Alors qu'ils tenaient une place importante dans la mythologie amérindienne, les lynx étaient fort méconnus en Europe et y ont souffert d'une réputation de bête féroce.Les lynx ont un physique très reconnaissable parmi les félins, et peuvent difficilement être confondus avec les membres d'un autre genre, hormis peut-être le Caracal. Le corps est caractérisé par une démarche chaloupée du fait de leurs membres postérieurs très développés, ce qui est une particularité du genre, les félins ayant plutôt la partie antérieure du corps plus puissante. Les jambes sont longues et les pattes volumineuses en comparaison du reste du corps ; il s'agit d'une adaptation au déplacement dans la neige : les longues pattes permettent de se dégager plus facilement dans un épais manteau neigeux et les pieds très larges agissent comme des raquettes afin de ne pas s’enfoncer dans la neige. De plus, les coussinets très larges ont pour effet d'étouffer le bruit des pas et d'assurer une démarche totalement silencieuse. Les lynx exercent une pression très faible sur le sol, même en comparaison avec d'autres carnivores : ainsi le Lynx boréal exerce une pression sur le sol trois fois plus faible que celle du Chat sauvage (Felis silvestris) et on estime ce ratio entre 4,1 et 8,8 pour le Lynx du Canada et le Coyote (Canis latrans). L'empreinte des lynx, aussi longue que large, ressemble à celle du chat domestique, la piste est quasiment rectiligne, surtout lorsqu'ils avancent au pas.La queue est courte, comme tronquée et se termine en manchon ; elle mesure à peine 20 à 25 cm de long. La taille totale varie selon les espèces, mais reste dans les mêmes proportions : seul le Lynx boréal se différencie cependant par son gabarit pouvant être deux fois plus élevé que celui des autres espèces. Le dimorphisme sexuel est important : les mâles sont en moyenne un quart plus gros que les femelles.La quantité de taches et la couleur de la robe des lynx varient selon les espèces et la latitude. Quatre types de robes sont reconnus : tacheté, rayé, uni et à rosettes. Chaque individu a une disposition particulière des marques. Parmi les quatre espèces de lynx, le Lynx pardelle a une fourrure très tachetée, tandis que le Lynx du Canada a peu ou pas de taches, notamment parce que sa longue fourrure a tendance à atténuer les marques. Au nord, les robes des lynx sont plutôt de couleur grise tandis qu’au sud elles tendent vers le roux. En règle générale, les joues, le ventre, l'intérieur des pattes, le menton et le tour des yeux sont de couleur crème. Le Lynx du Canada et le Lynx boréal ont une fourrure particulièrement dense, notamment sur le dos où la concentration de poils atteint 9 000 poils/cm2 contre 4 600 sur le ventre ; on compte également de douze à treize poils de bourre pour un poil de jarre.La tête des lynx, de forme arrondie et portée par un cou court, est également assez caractéristique. Les oreilles sont triangulaires, longues et ornées d'une touffe de poils noirs appelée « pinceau ». Ces pinceaux auriculaires ne se trouvent que chez les espèces du genre Lynx et également chez le Caracal, le Chat des marais et certaines races de chat domestique. Il se pourrait que cela permette de capter la direction du vent. De longs poils le long des joues, appelés « favoris », forment une collerette qui leur donne un air un peu joufflu. L’utilité de la forme du visage des lynx, notamment des pinceaux auriculaires, a été discutée. Matjuschkin a proposé une analogie avec la face du hibou, très ronde, avec des petites plumes dressées sur la tête : les favoris autour des joues du lynx formeraient un miroir parabolique permettant de mieux capter les sons, tandis que les pinceaux amélioreraient la localisation sonore.Les lynx ont pour caractéristique de n'avoir que 28 dents au lieu des 30 habituelles chez les félins : ils ne possèdent que deux prémolaires sur la mâchoire supérieure, ce qui est une caractéristique du genre Lynx. Le raccourcissement des mâchoires conduit à l’augmentation de la puissance de la morsure. Parmi le genre Lynx, seul le Lynx boréal possède comme caractéristique de pouvoir avoir une dent surnuméraire. La dentition lactéale des lynx ne comprend pas de molaires, l'ordre d'apparition des dents est canine - incisive - prémolaire, puis, pour la dentition finale incisive - canine - prémolaire - molaire.Lynx PardelleComme tous les félins, les lynx ont une vision très sensible en faible luminosité et très précise pour détecter le mouvement. L’odorat est puissant, mais il ne sert qu’à la communication intraspécifique (marquage du territoire par exemple), et jamais pour la chasse comme pour les canidés. Les vibrisses, souvent appelées « moustaches », se trouvent sur le museau, au-dessus des yeux, sur les joues et au niveau des pattes : comme pour tous les félins, elles sont un organe du toucher très sensible. Les lynx ne réagissent pas à la cataire (herbe à chat) en captivité, mais seraient attirés par son odeur en liberté.Les lynx sont tous des nageurs quand il le faut, et d’excellents sauteurs et grimpeurs, grâce à leurs membres postérieurs particulièrement adaptés au bond. Des lynx captifs se sont par exemple évadés en sautant par-dessus leur clôture de trois à quatre mètres. Comme tous les félins, les lynx sont de très mauvais coureurs de fond. Cette faible endurance peut être corrélée à la petite taille du cœur : le poids du cœur d'un lynx ne représente que 3,4 à 6,4 ‰ de sa masse totale. Les lynx connaissent trois allures : le pas, qui est l'allure la plus utilisée, le trot et le bond.omme tous les félins, les lynx sont territoriaux. Le territoire du mâle recouvre celui d'une ou plusieurs femelles. Les territoires, tous sexes confondus, comportent cependant des « zones neutres » où il est possible de circuler sans qu’il y ait affrontement : les limites du territoire sont fréquemment des zones neutres chez les lynx. La taille du territoire dépend de la densité de proies et de l’espèce de Lynx considérée. Le territoire du mâle peut atteindre 300 km2 en Amérique du Nord. Le lynx mâle est intolérant envers les autres mâles traversant son territoire, même si ce sont les femelles qui restent les plus vindicatives entre elles.Les marquages olfactifs, qui permettent de signaler sa présence sur le territoire, sont le plus souvent effectués sur un support facilement repérable. Il s'agit le plus souvent de jets d'urine et de marques de griffures. Les marquages sont plus fréquents au centre du territoire que sur sa périphérie.Les lynx sont généralement solitaires, excepté pour les femelles avec leurs petits. Les seules rencontres entre mâle et femelle se déroulent durant la période de reproduction, pendant laquelle le mâle suit la femelle dans tous ses déplacements.....Les lynx sont surtout actifs au crépuscule et au lever du soleil. Ils chassent principalement à l'affût. Les lynx, comme la plupart des félins, asphyxient généralement leurs proies par une morsure ciblée au niveau de la gorge, et ne se servent absolument pas de leurs grosses pattes pour les assommer. Les lynx peuvent parcourir leur territoire à la recherche de proies sur plusieurs kilomètres. La fréquence de chasse est d’une proie tous les deux à trois jours. Le taux de réussite de la chasse varie énormément selon les individus. Pour le Lynx boréal, on estime que les femelles accompagnées de leurs petits réussissent leur chasse dans 60 à 70 % des cas, les mâles dans 40 à 60 % des cas et les subadultes dans 10 à 20 % des cas. La distance entre l’attaque et la mise à mort est généralement de moins de vingt mètres. Les lynx ne poursuivent leur proie sur plus de deux cents mètres que dans un à cinq pour cent des attaques.Les proies capturées sont différentes selon les espèces. La plupart du temps, les lynx mangent de petites proies comme les lagomorphes ou les oiseaux. Le Lynx boréal est le seul à s’attaquer de préférence aux petits ongulés comme le chevreuil ou le chamois, bien qu'il arrive que le Lynx roux s’attaque aux Cerfs de Virginie et que le Lynx du Canada chasse le Caribou. Le lynx n’est pas un charognard et refuse toute nourriture en état de décomposition trop avancé. Les lynx peuvent s'attaquer au bétail : la pression de prédation sur les animaux domestiques est très variable selon les régions. Des cas de lynx spécialisés dans la chasse au mouton ont été rapportés. Lors de réintroductions de lynx, on constate une augmentation brusque des attaques sur le bétail suivie d'une période de stabilisation. En Europe, l'action des lynx sur le bétail est considérée comme mineure en comparaison avec celles du loup et de l'ours. Les lynx n'attaquent pas l'homme, pas même lorsque celui-ci s'approche de sa progéniture.Les lynx mangent en position accroupie en commençant par les parties charnues de leur prise, comme les cuisses ou les épaules et n'attaquent jamais l'estomac et les intestins. La peau et les poils sont repoussés peu à peu durant le repas et la peau retroussée finit souvent par « empaqueter » les parties du corps non mangées[26]. Les oiseaux sont plumés. Les lynx peuvent également tirer leur proie sous le couvert des arbres afin de manger au calme.Cycle de vie :Le cycle de reproduction des lynx est soumis à de grandes variations. Ainsi, le cycle du Lynx du Canada est en étroite connexion avec celui du Lièvre à raquettes (Lepus americanus) et sa population fluctue environ tous les dix ans. De même, les observations menées sur le Lynx boréal montrent que selon les années, seules 43 à 64 % des femelles donnent naissance à des jeunes.La saison des amours se situe majoritairement à la fin de l'hiver. Après une parade amoureuse de plusieurs jours, le mâle retourne à ses occupations tandis que la femelle part en quête d'un gîte pour mettre bas après une gestation d'environ deux mois. Elle élève seule ses petits et leur apprend à chasser. Ils quitteront leur mère quelques semaines avant la naissance de la génération future. Ces subadultes chercheront un nouveau territoire : la dispersion est assez faible puisque les jeunes s'installent sur des territoires proches de ceux déjà occupés.Les lynx sont très peu vecteurs de la rage. Sur mille lynx de Slovaquie capturés ou tués sur dix ans, seuls 0,6 % étaient infectés par le virus rabique. De plus, les lynx ne développent pas la forme agressive de la maladie et ont tendance à faire diminuer les populations de renards (très sensibles à la rage) par pression de prédation. Cependant, les décès par maladie ne représentent qu'un quart des décès totaux. Les trois-quarts des décès des adultes sont dus à l'activité humaine, soit par une pression de chasse et/ou de braconnage, soit par le trafic routier. Pour les jeunes, c'est avant tout la famine et les maladies parasitaires qui déciment les populations (80 % des jeunes n'atteignent pas l'âge de procréer chez le Lynx boréal). Les lynx ont assez peu de prédateurs naturels en dehors de l'Homme. Selon les espèces, ours, loups, pumas et gloutons peuvent attaquer et tuer un lynx. La longévité est d'une quinzaine d'années dans la nature et d'environ trente ans en captivité.Extrêmement discrets, les lynx sont rarement aperçus. Dans le parc national de Bavière, où le Lynx boréal a été réintroduit, 10 000 promeneurs annuels empruntent un sentier à 300 mètres du lieu de reproduction du lynx ; l’ensemble du parc de 13 000 hectares, contenant six lynx résidant, était visité par 1,3 millions de visiteurs en 1976. Pourtant, seules six à huit observations annuelles ont été rapportées.Espèces et sous-espèces : Le genre Lynx est subdivisé en quatre espèces distinctes : le Lynx du Canada (Lynx canadensis), le Lynx boréal (Lynx lynx), le Lynx pardelle (Lynx pardinus) et le Lynx roux (Lynx rufus). La validité des sous-espèces est fortement débattue, notamment celle du Lynx roux : il n'existe pas moins de douze sous-espèces divisées selon des critères géographiques et morphologiques (taille et couleur). Selon Mammal Species of the World, le Lynx du Canada n'admet que trois sous-espèces, le Lynx boréal cinq et le Lynx pardelle aucune. Pour le Lynx boréal, il est possible que le Lynx de Sardaigne (Lynx lynx sardiniae) ne soit en fait qu'une sous-espèce de Chat sauvage (Felis silvestris).L’hybridation naturelle entre le Lynx roux et le Lynx du Canada existe : aux États-Unis, on appelle le résultat d’un tel croisement un « Blynx » ou un « Lynxcat », contraction du terme « Bobcat » désignant le Lynx roux et « Lynx » désignant le Lynx du Canada. En 2004, des études génétiques menées sur ces deux espèces ont confirmé que trois spécimens sauvages du Minnesota à l’origine ambiguë étaient issus de l’hybridation. L’ensemble des hybrides étudiés avait un Lynx du Canada pour mère. Les signalements d’hybrides sauvages sont, pour l’instant, confinés au sud de l’aire de répartition du Lynx du Canada. Ces hybrides naturels partagent les caractéristiques morphologiques des deux espèces dont ils sont issus.Des hybridations en captivité avec l’Ocelot, le Caracal et le Serval ont été signalées. Une légende, probablement colportée par la créatrice de la race dans les années 1980 aux États-Unis, veut également que le pixie-bob soit une race de chat issue du croisement naturel entre un Lynx roux et un chat domestique. C'est également le cas pour le bobtail américain et le lynx domestique ; bien que des observations d'accouplement entre le chat domestique et un lynx aient été rapportées, aucun test génétique n'a jamais confirmé ce genre d'hybridation.Les lynx vivent préférentiellement dans les forêts boréales et mixtes à feuillage caduc ; le Lynx roux accepte un plus large panel d'habitats qui vont des aires semi-désertiques aux marécages humides de Floride bien qu'il préfère les forêts, mais contrairement aux autres espèces de lynx, il n’en dépend pas exclusivement. Le Lynx pardelle préfère les forêts de pins et la garrigue.L'ensemble des espèces de lynx est situé dans l'hémisphère nord. Le Lynx roux et le Lynx du Canada vivent en Amérique du Nord, le Lynx pardelle se trouve exclusivement sur de petites portions de la péninsule ibérique et le Lynx boréal possède la plus large distribution qui s'étend sur toute l'Europe et l'Asie.L'aire de répartition des lynx s'est réduite plus ou moins fortement selon les espèces, mais c'est en Europe que la réduction a été la plus importante. Le Lynx boréal était présent partout en Europe, sauf en Grande-Bretagne puis il a disparu de l’ouest de l’Europe et des Alpes avant l’ours et le loup, bien qu’il ait été persécuté moins intensivement. Les populations de lynx régressèrent partout en Europe, puis eurent tendance à s’accroître au milieu du XXe siècle, du fait de sa protection légale. Le lynx pardelle, extrêmement menacé, a vu ses populations chuter drastiquement durant la fin du XXe siècle en raison des épidémies de myxomatose qui a décimé sa proie principale, le lapin, et d'importants réseaux routiers qui ont fragmenté son habitat et augmenté le nombre de collisions avec des véhicules les populations de lynx pardelle ont diminué de 80 % en l'espace de vingt ans. En Amérique, les populations ont moins régressé ; toutefois, en raison de changements d’habitat dus aux pratiques agricoles modernes, le Lynx roux n’est plus présent dans le Middle West des États-Unis et dans le sud du Minnesota, l’est du Dakota du Sud, l’Iowa et une grande partie du Missouri. Le Lynx du Canada est encore présent sur 95 % de son aire de répartition historique au Canada mais a régressé aux États-Unis.Le commerce des animaux sauvages est régi par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). À part le Lynx pardelle qui est classé en Annexe I (toutes formes de commerce interdites) depuis 1990, l'ensemble des espèces de lynx sont en Annexe II de la CITES depuis 1977. Les États-Unis ont lancé une demande de retrait du Lynx roux de l’appendice II à la CITES en raison de l'accroissement des populations, mais celle-ci fut refusée[58].La chasse au Lynx boréal est réglementée en Russie, en Norvège, en Finlande, en Pologne, en Roumanie, en Turquie, en Estonie, en Lettonie, en Slovaquie jusqu'en 2001 date à laquelle il fut totalement protégé, en Croatie et en Slovénie. En France et en Suisse, les lynx à problème sont déplacés. Le Lynx pardelle est protégé sur l'ensemble de son aire de répartition. La chasse au Lynx roux et au Lynx du Canada est réglementée au Canada, aux États-Unis et au Mexique, mais la législation peut varier selon les États.Élevage conservatoire : lynx du canadaLynx du Canada au zoo de Louisville.Article connexe : Élevage conservatoire.Seul le Lynx boréal fait l'objet d'un studbook européen (ESB) visant à créer un arbre généalogique fiable des individus détenus par les zoos. Selon l'Association mondiale des zoos et des aquariums, les lynx sont gardés dans les parcs zoologiques à des fins d'éducation et pour la sympathie nouvelle du public. Selon l'International Species Information System (ISIS), 667 lynx sont détenus par des zoos le 1er octobre 2009, les espèces les plus représentées étant le Lynx boréal et le Lynx roux.Un programme d'élevage du Lynx pardelle a été décidé en urgence en juin 2003. Le parc national de Doñana met en place plusieurs systèmes permettant de fournir aux lynx sauvages de quoi se nourrir sans émousser leur instinct de chasseur : des lapins sont contenus dans des enclos spéciaux, difficiles d'accès et proposant de nombreuses cachettes. En parallèle, le centre de reproduction permet d'accroître rapidement la population : toutes les naissances devraient, à terme, être réintroduites.Réintroductions : Réintroduction et Lynx boréal en France.Quatorze projets de réintroduction du lynx ont été mis en œuvre en Europe de 1970 à 2006, qui ont donné les meilleurs résultats en Slovénie, dans les Alpes suisses et dans le Jura. Le Lynx boréal a été réintroduit en Slovénie, en Croatie, dans le parc national de Bavière en Allemagne, dans le Jura suisse, le canton de Vaud, le canton d'Obwald, le parc national des Grisons et le parc national du Grand-Paradis en Italie. Des tentatives de réintroduction du Lynx du Canada ont été menées dans l’État de New York et dans le Colorado ; pour ce dernier la réintroduction semble être un succès. Le Lynx roux a été réintroduit sur l’île de Cumberland et dans le New Jersey.Pour capturer des lynx à des fins de réintroduction, les scientifiques utilisent la tendance des félins à emprunter toujours les mêmes passages. Une cage à deux portes coulissantes est placée de telle manière que le félin puisse voir sa piste au-delà du piège, sur un chemin fréquemment utilisé. Le lynx est souvent capturé au début ou à la fin de l’hiver, il subit ensuite une période de quarantaine avant d’être relâché, de préférence en couple, à la belle saison. Les individus capturés sont souvent des jeunes, généralement des mâles.Les lynx ont profité du changement de mentalité de l'Homme envers la nature et plus particulièrement envers les carnivores. 70 à 80 % des personnes des pays d'Europe de l'Ouest sont favorables au retour des lynx. Toutefois, les citadins, qui ont souvent une vision édulcorée du monde animal, sont bien plus favorables au retour du lynx que les habitants des milieux ruraux. Les principaux détracteurs des lynx sont les chasseurs, qui l'accusent de faire diminuer la population de gibier, et les éleveurs, préoccupés par les prélèvements sur leurs troupeaux. Pourtant, l'impact du lynx est considéré comme bénéfique au gibier et dans certains pays, les lynx tuent beaucoup moins que les chasseurs, comme en Suisse, où le Lynx boréal attaque 6 000 chevreuils et l'Homme plus de 40 000. De nombreux moyens ont été testés pour minimiser l'impact du lynx sur le bétail : les plus efficaces restent l'emploi du chien patou, le gardiennage et l'utilisation de clôtures. De plus, si la présence des lynx est parfois mal vécue lors de leur réintroduction, on constate que dans les pays où les lynx n'ont jamais disparu aucune accusation ni demande d'extermination n'est effectuée.Excepté pour le Lynx pardelle, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) considère que les populations de lynx sont stables et abondantes ; par conséquent, elles sont classées en « Préoccupation mineure » (LC). Le Lynx pardelle est en « danger critique d'extinction ».Vidéo Lynx Ibérique Vidéo Lynx canadien Vidéo Lynx Boréal Source Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 novembre 2011 Outre le fait que le lynx ibérique est menacé de disparition, plus que quelques dizaines d'individus, 70% d'entre-eux souffrent de problèmes rénaux.Les analyses et les autopsies effectués sur des dizaines de lynx ibériques ont révélé que dans 70% des cas, les animaux présentent des problèmes rénaux d’origine inconnue, comme l’indique le dernier bulletin du programme d’élevage en captivité de ce félin, considéré comme le plus menacé de la planète.Selon le bulletin, 69.6 % des lynx analysés, tant sauvages que captifs, tant de Doñana que de Sierra Morena (Andalousie), « présentaient des signes de maladie rénale chronique à différents stades de développement ».Ces importants indices de pathologie rénale chez le lynx ibérique ont été déjà détectés dans plusieurs études sur ce félin, effectuées ces dernières décennies, et qui n’ont pas pu élucider l’origine de ce problème rénal qui « pourrait être auto-immune ou peut-être génétique ».Certains des animaux analysés appartenaient au programme d’élevage en captivité, comme c’est le cas pour « Ecológico », né en 2008, nourri au biberon et dont l’état de santé reste grave.Début 2009, certains lynx des centres d’élevage en captivité « présentaient des symptômes compatibles avec une maladie rénale, parce qu’ils buvaient et urinaient beaucoup et montraient de l’inappétence ».Un traitement médical a été commencé, « auquel la majorité des lynx ont positivement répondu ».« De grands efforts sont effectués actuellement pour essayer d’élucider la cause du problème », conclut l’étude publiée dans le bulletin d’élevage en captivité du lynx ibérique.Source :Hasta un 70% de los linces ibéricos padece problemas renales (Cronica verde, 25 décembre 2009)FERUS OCT 2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 18 mai 2012 Les services de l'Etat et les fédérations de chasseurs mènent pour la première fois en France une vaste étude afin d'estimer la population de lynx dans le massif du Jura, a-t-on appris mardi auprès de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). "L'objectif est d'avoir des données chiffrées sur la population de lynx dans le massif du Jura. C'est la première fois en France que nous mettons en place ce type d'enquête", a affirmé à l'AFP Delphine Chenesseau, ingénieure à l'ONCFS Bourgogne-Franche-Comté. Les premiers résultats de l'étude (2011) ont permis d'estimer la densité de lynx à environ un individu pour 100 kilomètres carrés au niveau de la frontière franco-suisse, dans le Doubs, et au centre-sud du département du Jura. En 2012, d'autres zones du massif jurassien seront étudiées. L'enquête est basée sur la mise en place de deux pièges photographiques qui se font face pour photographier les flancs de l'animal. En 2011, ce dispositif a été installé sur une soixantaine de sites du massif jurassien. "Chaque lynx identifié a ainsi une carte d'identité complète avec la photographie de ses deux flancs", précise Delphine Chenesseau. Les données récoltées sont ensuite analysées pour "estimer l'abondance et la densité de lynx sur le massif du Jura", ajoute-t-elle. Le modèle de calcul statistique utilisé prend notamment en compte le fait que l'ensemble des lynx ne passe pas forcément devant l'un des pièges photographiques. Ce protocole d'enquête est utilisé depuis plusieurs années en Suisse, où les résultats sont semblables à ceux observés jusqu'à présent en France avec un lynx tous les 100 kilomètres carré, précise l'ingénieure. L'ONCFS mène cette enquête en partenariat avec la Fédération régionale des chasseurs de Franche-Comté, les Fédérations de chasse des départements du Doubs, du Jura et de l'Ain et avec l'Office national des forêts de Franche-Comté et de l'Ain. Espèce protégée, le lynx a été réintroduit volontairement dans les Vosges dans les années 1970, et est apparu dans les années 1980 dans le massif du Jura, où il est désormais bien implanté.30 millions d'amis 15/05/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 22 décembre 2012 Un seul cas de reproduction identifié depuis 2003, une population estimée à moins de 10 individus, le lynx est-il en train de disparaître des Vosges?A l’heure où nous allons fêter les 30 ans du premier programme de réintroduction ayant concerné un grand prédateur en France, nous, naturalistes et associations régionales, souhaitons alarmer l’Etat sur le risque d’une extinction de la population de lynx boréal Lynx lynx, dans le massif Vosgien.Tout commence en 1983, avec le lâché de trois lynx originaires de Slovaquie, dans le massif vosgien du Taennchel : deux mâles Alex et Boric ainsi qu’une femelle Xenie. Au total, 21 lynx seront relâchés dans les Vosges sur une période de 10 ans. Seulement 10 animaux survivront pour constituer la population vosgienne avec 4 femelles et 6 mâles. En effet, une majorité des individus relâchés a été victime du braconnage. Malgré cela, la population de lynx dans les Vosges arrive à se développer lentement.Jusqu’en 2004, la pérennité de l’espèce semble évidente : des indices de présence sont relevés régulièrement en hiver et tout au long de l’année, des cas de reproduction et de dispersion de jeunes sont observés, des attaques sur les troupeaux domestiques sont également constatées. Photo Roland ClercPuis la population stagne, voire régresse avec, dans un premier temps, un net recul des indices de présence relevés. Dans le même temps, moins d’observations de jeunes en dispersion sont notifiées. Encore une fois, le principal facteur qui fragilise cette population reste le braconnage. Après avoir atteint un seuil de population plutôt dynamique jusqu’à la fin des années 1990 et du début des années 2000, la population actuelle serait estimée à moins de 10 individus.Un des espoirs pour la survie de l’espèce dans les Vosges est que la population jurassienne, une des plus belles d’Europe de l’Ouest, arrive à coloniser naturellement le massif vosgien. Malheureusement, les deux corridors écologiques reliant les deux massifs sont entrecoupés d’infrastructures qui créent des zones de rupture empêchant ainsi une réelle continuité pour la faune sauvage.Nos voisins allemands apporteront peut-être une solution, avec le projet de réintroduction de 20 lynx dans le Palatinat, qui pourraient à terme coloniser les Vosges du Nord. Il est donc indispensable de développer un vrai passage pour la faune sauvage au niveau du col de Saverne, afin de reconnecter les Vosges du Nord et le reste des Vosges. L’Etat doit intervenir auprès de la SANEF (gestionnaire de l’autoroute) pour le lancement de ce chantier.Les prochaines années seront décisives dans l’avenir de la population. Le lynx boréal est en passe de disparaitre du seul massif où il a été réintroduit dans le silence le plus total et dans l’indifférence quasi générale.NOUS DEMANDONS :Afin de permettre la sauvegarde des populations de lynx, il nous apparaît indispensable de :- Finaliser la mise en place des trames vertes et bleues afin qu’une réelle réflexion sur les corridors écologiques permette un échange entre les différents noyaux de populations. Cela est indispensable entre le Jura et les Vosges du Sud d’une part et d’autre part entre les Vosges moyennes et les Vosges du Nord, pour permettre une survie de la population vosgienne.- Accentuer la sensibilisation autour de cette espèce afin que la population locale puisse s’approprier le sujet et mieux connaître l’animal. Dans cette optique, Ferus travaille à l’organisation de soirées-débats à thème, qui auront lieu dans les territoires où le lynx est présent.- Accentuer les efforts contre le braconnage qui est le facteur le plus limitant au développement de cette espèce. En effet, la fragilisation de la population dans les Vosges est principalement due au braconnage.- Soutenir de façon officielle et appuyer les réintroductions de lynx prévues dans le Palatinat allemand, qui communique avec les Vosges du Nord, pourraient, à terme, préparer une connexion naturelle entre les deux massifs.- Renforcer et consolider la population vosgienne. A cet effet, nous souhaitons rappeler que chaque année, des lynx orphelins ou blessés du Jura sont récupérés par le Centre Athénas et relâchés dans ce même massif, après consultation publique.STATUT JURIDIQUE DE L’ESPÈCE :Le lynx boréal est protégé en France par deux conventions européennes : la convention de Berne et la directive «Habitat Faune Flore». Il est aussi protégé par la loi française de 1979. Le lynx est toujours sur la liste rouge des espèces menacées en France de l’UICN en 2009.Nous renouvelons une demande pour la mise en place d’un plan national lynx.LES SIGNATAIRES : FERUS, le parc animalier de Sainte-Croix, le GEML (groupe d’étude des mammifères de Lorraine), le Centre de réintroduction Hunawihr Alsace, Sentinelle Nature Alsace, Vosges Ecologie, le zoo d’Amnéville, Lorraine Nature Environnement, le Centre Athénas, Lorraine Association Nature, Oiseaux Nature, Les piverts (Association d’éducation à l’environnement), Sauvegarde Faune sauvage, Alsace nature Haut-Rhin.Les naturalistes lorrains et alsaciens, réunis à Sarrebourg le 09/12/12, pour le 42ème colloque d’ornithologie, de mammologie et d’herpétologie organisé par la LPO ont voté une motion visant à alarmer l’Etat sur la situation du lynx dans les Vosges et s’associent à ce communiqué.N’oubliez pas de signer la pétition du Centre Athénas pour la demande d’un plan national lynx :Pétition : Pour un plan de conservation du lynx boréal.Association FERUS 13/12/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 23 décembre 2012 BUDAPEST, 13 déc 2012 (AFP) - Après une disparition de plus d'un siècle, les lynx sont de retour en Hongrie dans les parties boisés et montagneuses du parc naturel d'Aggtelek dans le nord du pays, a annoncé jeudi l'ONG World Wildlife Fund WWF à Budapest. Un jeune mâle de 2 ou 3 ans a été photographié par les gardes-forestiers du parc national d'Aggtelek, situé à 250 km au nord-est de Budapest, indique WWF sur son site officiel. Selon l'ONG de protection de l'environnement, la population est encore très restreinte, comportant au maximum une douzaine de carnivores. "L'apparition du lynx dans les parties hongroises du bassin des Carpates est liée au fait que l'interdiction de leur chasse en Slovaquie a rendu les prédateurs plus courageux, et ils ont élargi leur domaine de chasse jusqu'en Hongrie", explique l'ONG qui a régulièrement pris des photos des animaux depuis le mois de septembre, grâce à un système de caméras cachés, fonctionnant de jour comme de nuit. WWF souhaite capturer certains animaux pour les équiper de colliers munis d'une carte-sim spéciale, afin de pouvoir suivre leurs déplacements et bien définir les limites de leur territoire en Hongrie. WWF a également lancé un programme d'adoption virtuel, moyennant 6.000 ou 10.000 forints (25 ou 40 euros). Pour ce prix, les "parents adoptif" des lynx reçoivent une lettre de mérite, un lynx en peluche, un magasine WWF et des rapports sur le développement du projet. Un cadeau idéal pour Noël, selon WWF.30 millions d'amis 13/12/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 10 août 2013 Après des années d’efforts pour le sauver, le lynx ibérique est passé d’espèce «au bord de l’extinction (CR)» à espèce «en voie de disparition (EN)».Le lynx ibérique, félin le plus menacé au monde, était au bord de l’extinction il y 10 ans. Grâce à un ambitieux programme de conservation (Life Lince) et avec l’adhésion des chasseurs, des agriculteurs et de l’industrie du tourisme, les effectifs de la population ont triplé en 10 ans, passant de 94 à 312 individus. Lynx ibérique Jaime San Román Villalón. Plus de photos : ICI (Life Lince)«Nous ne pouvons pas encore crier victoire, mais maintenant il y a de l’espoir», a déclaré Miguel Angel Simon, le directeur du programme pour le rétablissement du lynx en Andalousie, au sud de l’Espagne.[b]Le projet, qui est financé conjointement par le gouvernement andalou et l’Union européenne, a été distingué pour la deuxième fois par l’UE comme un programme de conservation exemplaire. Bruxelles finance 40% des 26 M € nécessaires pour étendre le projet dans les régions voisines de l’Estrémadure, Castille-La Manche et Murcie, ainsi qu’au Portugal.Devant l’urgence de la situation, la première phase du programme fut de construire des structures destinées à l’élevage de lynx ibériques en captivité, au cas où la population de lynx à l’état sauvage venait à s’éteindre.La deuxième phase du programme visait à élargir la diversité génétique des lynx vivant dans la région de Doñana. Des lynx de la Sierra Morena ont été relâchés dans la région et, résultat, l’an dernier, 61% des lynx nés dans la région de Doñana descendaient de ceux issus de la Sierra Morena.En mai 2014, la troisième phase du programme commencera, avec l’introduction d’individus au Portugal et dans d’autres régions.Le lynx ibérique : un coup de pouce pour l’emploi : Le gouvernement andalou a énormément communiqué pour faire entendre aux chasseurs et aux agriculteurs l’intérêt que pouvait représenter la présence du lynx ibérique dans la région.En effet, observer les lynx est devenu une véritable attraction touristique ; au delà des 31 emplois à temps plein créés, le travail forestier effectué dans le cadre du programme a permis de donner du travail à des centaines de petites entreprises dans la région où le taux de chômage avoisine les 37%.FERUS 19/7/2013[/b] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites