Animaux saisis

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9 pythons saisis dans sa maison: "D'autres animaux sont restés sur place"

Une ménagerie exotique a été saisie chez un particulier. La gendarmerie raconte au Post.

En Meurthe-et-Moselle, la gendarmerie a saisi plusieurs animaux exotiques chez un particulier.

Chez ce père de famille, vivaient un caïman à lunettes d'1,30 m, neuf pythons et boas mesurant jusqu'à 4 mètres de long mais aussi une grenouille de Guyane et des tortues birmanes. Une vraie ménagerie!

Contacté par Le Post, l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), qui a été alertée par la gendarmerie, explique les raisons de la saisie des animaux:

Pourquoi cette intervention?
"Les animaux que cette personne détenait chez elle étaient soit protégés, soit soumis à réglementation, soit considérés comme dangereux.

Comment cette personne a pu acheter ces animaux?
"Ce sont des achats entre passionnés. Parfois aussi, ils vont les acheter à l'étranger, quand ils sont tout petits, ils sont donc transportés facilement, et échappent au contrôle des douanes."

Que risque ce monsieur?
"L'opportunité des poursuites appartient au procureur, mais il y a plusieurs éventualités: amende pénale, interdiction d'exercer une activité avec des animaux et confirmation des saisies."

Sur Le Post la gendarmerie de Briey, un village voisin, raconte l'intervention:

Comment avez-vous eu vent de cette histoire?
"Dans le cadre d'une petite affaire, le propriétaire de ces animaux s'est rendu à la gendarmerie, il a simplement raconté aux gendarmes qu'il avait des animaux chez lui, il s'est un peu vanté. Nous avons donc alerté l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)."

Sur place qu'avez vous constaté?
"Beaucoup d'animaux! On a pas l'habitude de voir autant d'animaux de ce genre au même endroit. Mais ils étaient tous très bien entretenus. Ce monsieur est un passionné, il aime ses animaux."

Comment s'est déroulée l'intervention?
Le propriétaire n'a opposé aucune difficulté, même si il était supris de nous voir débarquer. Certaines espèces ont été saisies, mais il y a des animaux qui sont restés sur place."


Source : Le Post 6/08/2009

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Inconscience, folie ? même si les animaux en question on reçu des soins adéquats, leur place n'est pas dans un vivarium... de plus certaines des espèces étant protégées on peut tout de même réfléchir, passion ou pas... Ou c'est trop demandé.

Les autorités feraient bien de mieux surveiller les sites internet vendant des animaux... et surtout l'interdire et prendre les dispositions adéquates pour qu'une loi ne reste pas sans lendemain...

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Le nombre de saisies d'espèces protégées a encore augmenté en 2010 en France…


Le trafic d’animaux et de végétaux protégés par la Convention de Washington va bon train. La douane française a indiqué ce jeudi avoir saisi 638 espèces protégées par cette convention en 2010. Soit une augmentation de 27% par rapport à 2009.

... L’intérêt pour les animaux protégés... en provenance d’Afrique, s’accroît en France, du coup la vigilance des autorités augmente» ... Les petites espèces, animales ou végétales, vivantes ou mortes ... Comme ces ocelots saisis au début de l’année 2011 à Roissy, et qui transitaient entre le Portugal et l’Italie. Sans doute des animaux volés en zoo dans le cadre d’une commande...

... L’aéroport de Roissy reste «la principale porte d’entrée au trafic d’espèces». Mais la route est aussi une voie non négligeable. Les douaniers ont ainsi saisi des…lionceaux dans un camion l’année dernière. «Des animaux protégés par l’Annexe I de la Convention, c’est-à-dire la plus sévère» rappelle Gérard Schoen.

Un autre trafic qui prend de l’ampleur: celui de la «viande de brousse». «Nous avons intercepté du singe, du porc-épic… Et cela dans des conditions sanitaires déplorables. Cette viande n’est pas forcément à destination de la France, une bonne partie ne faisait que transiter sur le territoire vers la Suisse.»

Rappel : La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (Cites) de Washington, a dressé une liste de 5.000 espèces animales et 28.000 espèces végétales à protégéer, réparties en trois annexes en fonction de la gravité du risque d’extinction.

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