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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour

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Commentaire du ministère de la Santé sur la radioactivité détectée dans l'eau du robinet


Le ministère de la Santé précise que la radioactivité détectée dans l'eau du robinet ne pose aucun danger immédiat pour la santé des bébés de moins d'un an, même s'ils en consommaient.

Le ministère a pourtant exhorté les consommateurs à ne pas utiliser l'eau pour préparer du lait reconstitué, à titre de précaution.

sOURCE : NHK 23/03/2011

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De la fumée noire s'est échappée du bâtiment du réacteur 3


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a annoncé que de la fumée noire s'élevait au-dessus du bâtiment du réacteur 3 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, ce mercredi à 16h20.

Tepco a déclaré à la presse avoir reçu un rapport une heure après la dissipation progressive de la fumée.

La compagnie précise que le niveau de radiation près de la porte principale du complexe, à 1 kilomètre du réacteur 3, était de 265,1 microsieverts par heure à 17 heures. Elle ajoute qu'il n'y avait pas eu de changement majeur dans les niveaux enregistrés après l'observation de la fumée.

Lundi après-midi, de la fumée grise était visible, s'élevant au-dessus de ce même bâtiment. Selon Tepco, les volutes de fumées sont devenues blanches avant de disparaître.

La compagnie a évacué les techniciens présents dans la salle de contrôle du réacteur 3, ainsi que les pompiers de Tokyo et de Yokohama, qui s'apprêtaient à déverser de l'eau sur le bâtiment du réacteur 4.

Les pompiers ont ainsi dû abandonner pour la journée leur opération d'arrosage prévue.


sOURCE : NHK 23/03/2011

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A Tokyo, la pluie pourrait être à l'origine de la présence d'iode dans l'eau



Selon le professeur Yasuyuki Muramatsu, de l'université de Gakushuin, le niveau élevé de substances radioactives présentes dans l'eau du robinet à Tokyo pourrait être lié au mélange de l'air et de l'eau de pluie tombée ce mardi. Un mélange qui augmente le niveau d'iode dans l'eau, en amont de la station d'épuration.

Selon M. Muramatsu, la consommation de l'eau du robinet sur une courte période ne présente pas de danger pour les bébés. Il a précisé que l'eau pouvait être utilisée en toute sécurité pour les bains et la lessive.

M. Muramatsu se prononce toutefois pour un contrôle continu des niveaux de radiation, pour le cas où ils resteraient élevés et sur une zone de plus en plus vaste.


Source : NHK 23/03/2011

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Hausse de la pression dans l'enceinte de confinement du réacteur 1



Tepco, la compagnie d'électricité de Tokyo, prend des mesures pour réduire la pression à l'intérieur de l'enceinte de confinement du réacteur 1 de la centrale Fukushima Dai-ichi endommagée.

L'entreprise a commencé mercredi à injecter davantage d'eau dans le réacteur 1, parce que la température à sa surface a atteint environ 400 degrés Celsius, soit au-dessus de la limite de sécurité fixée à 302 degrés.

L'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle indique que l'injection de quantités massives d'eau a fait monter la pression à l'intérieur de l'enceinte de confinement.

Ce jeudi matin, Tepco a réduit ses injections d'eau, ce qui a fait tomber la pression intérieure à 0,385 méga-pascals, c'est-à-dire en dessous de la limite de sécurité fixée à 0,528 méga-pascals.

Ce jeudi à 5 heures du matin, la température du réacteur était retombée à 243 degrés. Selon l'agence de la sûreté nucléaire, le réacteur reste stable pour le moment, mais une surveillance attentive doit continuer.

Source : NHK 24/03/2011

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Opérations d'arrosage du réacteur 3



Tepco a repris les opérations d'arrosage dans la piscine de stockage du combustible irradié du réacteur 3 de la centrale Fukushima Dai-ichi.

L'opérateur prévoyait de reprendre ces opérations mercredi en utilisant une source d'électricité extérieure.

L'arrosage a toutefois été interrompu car les intervenants ont dû rester à l'intérieur en raison d'une fumée noire qui s'échappait du bâtiment abritant le réacteur 3.
Les opérations ont également été interrompues pour les réacteurs 1, 2 et 4.

Tepco a finalement recommencé à injecter de l'eau dans la piscine du réacteur 3 ce jeudi à 5h30, après avoir confirmé que le nuage noir n'était plus visible.

Par la suite, les techniciens s'efforceront à nouveau de relancer les systèmes de refroidissement.

Ils poursuivent également leurs efforts pour rétablir les sources de courant à l'extérieur des bâtiments qui abritent les réacteurs.

Selon les dernières informations communiquées par Tepco, la salle de contrôle du bâtiment où se trouve le réacteur 1 est à présent éclairée.



Source : NHK 24/03/2011

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Baisse du taux d'iode radioactif dans une station d'épuration de Tokyo



Le gouvernement métropolitain de Tokyo a annoncé que le niveau de substances radioactives détectées dans une station d'épuration était tombé ce jeudi en dessous de la norme gouvernementale de sécurité pour les bébés.

Les tests effectués par les autorités dans la station d'épuration de Kanamachi ont révélé ce jeudi matin un taux d'iode 131 radioactif de 79 becquerels par litre, inférieur à la limite de 100 becquerels conseillée pour les bébés.

Les autorités signalent néanmoins la possibilité que de l'eau contenant des niveaux plus élevés d'iode radioactif reste encore pendant un jour ou deux dans les canalisations et réservoirs.

Un taux d'iode 131 radioactif deux fois supérieur à la norme de sécurité fixée pour les bébés avait été détecté dans cette station mardi et mercredi. Les autorités avaient alors conseillé de ne pas donner d'eau du robinet aux bébés dans les 23 arrondissements de Tokyo et 5 villes adjacentes qui utilisent la station.

Les autorités ont maintenant levé leur directive de prudence, mais continueront à tester le niveau de radiation dans la station d'épuration.


sOURCE : NHK 24/03/2011

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Deux techniciens hospitalisés après avoir été exposés à des radiations à Fukushima Dai-ichi


L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a annoncé que deux techniciens travaillant sur le site de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi ont été transportés à l'hôpital jeudi, après avoir été exposés à de fortes radiations au niveau du réacteur 3.

Selon l'agence, ils travaillaient debout à brancher des câbles électriques dans un sous-sol du bâtiment abritant la turbine et adjacent au réacteur. Le sous-sol étant inondé, leurs pieds ont subi une exposition aux radiations de 170 à 180 millisieverts.

Un troisième technicien a également été exposé à un niveau élevé de radiation, mais apparemment, il n'a pas eu besoin d'être traité.

L'exposition maximale autorisée pour les travailleurs du nucléaire au Japon est normalement de 100 millisieverts. Mais le ministre de la Santé et du Travail a récemment rehaussé cette limite à 250 millisieverts pour les équipes d'urgence déployées à la centrale.

Source : NHK 24/03/2011

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Yukio Edano demande aux travailleurs sur le site de la centrale de prendre plus de précautions


Entre-temps, le porte-parole du gouvernement japonais Yukio Edano a rappelé que les personnes travaillant à la centrale de Fukushima devaient prendre des précautions supplémentaires pour éviter de s'exposer à des niveaux de radiation élevés.

M. Edano a déclaré qu'il était extrêmement regrettable que deux techniciens aient dû être hospitalisés après avoir posé les pieds par accident sur un plancher inondé d'eau fortement radioactive.

Il a ajouté que les techniciens surveillaient attentivement les niveaux de radiation dans l'air, mais qu'apparemment ils n'avaient pas été suffisamment attentifs au danger présenté par l'eau qui se trouvait sur le sol.


Source : NHK 24/03/2011

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Baisse du taux d'iode radioactif dans une station d'épuration de Tokyo



Le gouvernement métropolitain de Tokyo a annoncé que le niveau de substances radioactives détectées dans une station d'épuration était tombé ce jeudi en dessous de la norme gouvernementale de sécurité pour les bébés de moins d'un an.

Ces résultats ont encouragé les autorités de Tokyo à lever la directive mettant en garde contre la consommation d'eau du robinet par les bébés dans les 23 arrondissements de Tokyo et 5 villes adjacentes.

Un test effectué par le gouvernement métropolitain de Tokyo dans la station d'épuration de Kanamachi a révélé ce jeudi matin un taux d'iode 131 radioactif de 79 becquerels par litre, inférieur à la limite de 100 becquerels conseillée pour les bébés.

Un taux d'iode 131 radioactif deux fois supérieur à la norme de sécurité fixée pour les bébés de moins d'un an avait été détecté dans cette station mardi et mercredi.

Le gouvernement de Tokyo a souligné qu'il poursuivrait les relevés de radioactivité à la station d'épuration. Il envisage aussi de distribuer de nouveau vendredi plus de 200 mille bouteilles d'eau, dans les foyers où se trouve un bébé.


Source : nhk 24/03/2011

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Hauts niveaux de radiation détectés à 30 km au large de la centrale de Fukushima



Selon le ministère japonais des Sciences et des Technologies, des substances radioactives d'un niveau deux fois supérieur à la normale ont été détectées dans la mer, à 30 km au large de la centrale de Fukushima.

Des relevés ont été effectués mercredi dans 8 zones, sur un axe nord-sud de 70 km dans l'Océan pacifique. Des traces d'iode 131 et de césium radioactif 137 ont été détectées par chacun des capteurs.

Les niveaux d'iode 131 étaient de 1,05 à 1,92 fois supérieurs à la normale. La quantité de césium 137 reste inférieure à la limite, mais elle est 10 000 fois plus élevée qu'en 2010.

Le ministère a donc annoncé qu'il continuerait d'analyser l'impact de la radioactivité sur les ressources marine et dans l'environnement.

Selon Jin Misonoo, consultant à l'Institut de recherche en écologie marine, la radioactivité décroît à mesure que l'on s'éloigne du littoral. Il a précisé que la présence d'iode 131 diminuait de moitié en 8 jours et que l'impact sur la faune marine s'en trouvait donc réduit.

M. Misonoo préconise toutefois une surveillance continue des effets de la radioactivité sur les poissons, même si le césium a peu de chance de contaminer l'organisme humain.


Source : NHK 24/03/2011

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Commentaire : radioactivité de l'eau du robinet et de l'eau de mer


Dans ce commentaire, le vice-directeur de l'Institut de recherche du réacteur de l'Université de Kyoto, Sentaro Takahashi, nous livre ses impressions sur les substances radioactives détectées dans l'eau du robinet et l'eau de mer.

Sentaro Takahashi : Des niveaux relativement élevés de substances radioactives ont été libérés dans l'air pendant l'incendie et les explosions qui ont touché la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Ces substances ont été transportées par le vent et ont atteint des zones proches de Tokyo après s'être légèrement dispersées. Elles ont été déposées avec la pluie sur le sol et ont pénétré le sous-sol, contaminant ainsi la nappe phréatique et les rivières. C'est pour cela, je crois, que de l'iode 131 radioactif a été détecté dans les stations d'épuration de Tokyo et ailleurs. Cet isotope devrait disparaître avec le temps car sa demi-vie est de huit jours.

Si des substances radioactives ont été libérées dans la mer, c'est probablement parce que le personnel d'urgence continue à déverser de l'eau de mer dans les réacteurs pour les refroidir. Je ne pense pas que la fuite possible d'une certaine quantité d'éléments de ce type aura un impact énorme car ils seront dilués dans l'eau de mer.

Un autre isotope radioactif, le césium 137 a également été détecté dans l'eau de mer. Sa demi-vie est de 30 ans. Si l'on découvre que le sol est contaminé par une telle substance, il faudra prendre des mesures pour restaurer la qualité de l'environnement, en remplaçant notamment le sol pollué par de la terre propre, et en abattant les arbres de la zone. Mais l'étude des contremesures ne pourra se faire qu'une fois la situation calmée.

Sans aucun doute, une certaine quantité de substances radioactives a été émise par les piscines de stockage de combustible irradié de la centrale. Elles devaient être contenues à l'intérieur d'une vapeur semblable à de la fumée. Mais les relevés des niveaux de radiation montrent qu'aucune explosion puissante - telle qu'une explosion d'hydrogène - n'a eu lieu à la centrale. Alors je crois qu'il n'est pas nécessaire pour le moment de s'inquiéter de la propagation de certaines quantités de substances de ce type pouvant résulter des opérations de refroidissement.

C'était un commentaire de Sentaro Takahashi, vice-directeur de l'Institut de recherche du réacteur de l'Université de Tokyo.


Source : NHK24/03/2011

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De nombreux pays étrangers restreignent les importations de produits agricoles japonais


En raison des émissions de radiation provenant de la centrale de Fukushima, de nombreux pays étrangers interdisent les importations de produits alimentaires du nord-est du Japon.

Ces dispositions font suite à la décision japonaise d'interrompre les livraisons de certains légumes cultivés dans les préfectures de Fukushima, Tochigi, Gunma et Ibaraki, dont le lait est également concerné, compte tenu des taux de radiation détectés dans ces régions.

Les Etats-Unis ont stoppé les importations de produits laitiers, de fruits et de légumes des 4 préfectures en question.

Le Canada a annoncé qu'il prendrait les mêmes dispositions faute d'une documentation fiable sur la traçabilité des produits concernés.

Singapour et l'Australie suivent l'exemple. Hongkong interrompt les importations de fruits, de légumes et de produits laitiers des 4 préfectures et de celle de Chiba, au sud d'Ibaraki, car des taux de radiation supérieurs à la norme y ont été détectés sur un échantillon d'épinards.


Source : NHK World 24/03/2011

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Etat de la centrale Fukushima Dai-ichi


Situation de la centrale Fukushima Dai-ichi, où les techniciens s'efforcent à nouveau de rétablir l'électricité.

Nous avons interrogé le professeur Hironobu Unesaki, chercheur au "Reactor Institute" de l'université de Kyoto, sur l'état du réacteur 3 de la centrale.

Hironobu Unesaki : Le niveau de radiation détecté dans l'eau du bâtiment qui abrite la turbine du réacteur, à l'origine de l'hospitalisation de 3 techniciens, serait 10 000 fois supérieur à celui de l'eau contenue dans le réacteur lui-même. Ces hauts niveaux de radiation pourraient donc signifier que, dans le coeur du réacteur, l'enveloppe des barres de combustible serait endommagée.

Autre hypothèse possible : une fusion partielle des barres de combustible a pu entraîner une fuite de substances radioactives dans l'eau de refroidissement, et donc à l'extérieur de l'enceinte de confinement.

Radio Japon :
Makoto Fujieda, qui est directeur de recherche au Centre asiatique de prévention des catastrophes naturelles, compte beaucoup sur la reprise des travaux de rétablissement de l'électricité dans la centrale.

Makoto Fujieda : Une fois que le courant sera rétabli, les pompes du système de refroidissement pourront à nouveau fonctionner, ce qui améliorera les capacités de refroidissement des réacteurs et des piscines de stockage du combustible irradié.

Le retour de l'électricité permettra également de renforcer la sécurité des techniciens. Actuellement, le niveau exact des radiations auxquelles les trois hommes ont été exposés ce jeudi ne peut être évalué que sur place.

Les bâtiments de la centrale sont équipés de capteurs susceptibles de signaler le moindre risque de fuite radioactive. Ces données sont aussitôt transmises à la salle de contrôle. Mais même si les capteurs sont encore opérationnels, l'affichage des données numériques est actuellement impossible, faute d'électricité. Il est également probable que les capteurs ne soient pas à même de signaler ces données.

Par conséquent, lorsque le courant sera rétabli, les techniciens pourront localiser les zones de la centrale où la radioactivité est la plus élevée.

nhk 25/03/2011

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Le gouvernement conseille d'évacuer la zone de 20 à 30 km autour de Fukushima



Le gouvernement japonais a conseillé aux personnes habitant dans un rayon de 20 à 30 kilomètres autour de la centrale Fukushima Dai-ichi d'évacuer à cause de la détérioration des conditions de vie.

Le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a informé la presse vendredi que la vie économique et le système de distribution connaissent de fortes perturbations, un grand nombre de personnes ayant déjà évacué volontairement la zone.

Selon M. Edano, le gouvernement n'exclut pas d'élargir le périmètre d'évacuation à 30 kilomètres autour de la centrale, en fonction de l'évolution des niveaux de radioactivité.

Le gouvernement avait demandé aux personnes habitant dans un rayon de 20 kilomètres d'évacuer et à celles résidant dans un rayon de 20 à 30 kilomètres de rester calfeutrées chez elles.

Les municipalités situées dans cette zone ont reçu l'ordre de demander à leurs habitants de quitter volontairement les lieux et de mettre en place les dispositifs nécessaires.


Source : NHK 25/03/2011

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Risques de fuites radioactives au niveau du réacteur 3 de la centrale de Fukushima



L'Agence japonaise de sûreté nucléaire signale une forte probabilité de fuites radioactives au niveau du réacteur 3 de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Un responsable de l'agence s'est adressé ce vendredi à la presse, au sujet de l'accident des trois techniciens irradiés dans le bâtiment qui abrite la turbine du réacteur en question.

Un niveau de radiation atteignant 3,9 millions de becquerels aurait été détecté sur un échantillon d'un centimètre cube d'eau issue du sol du bâtiment.

Selon l'agence, les radiations proviennent vraisemblablement du réacteur lui-même et non de la piscine de stockage du combustible irradié.

Les experts font toutefois état d'une pression stable au niveau du coeur du réacteur, ce qui invalide l'hypothèse d'une éventuelle fracture. Il est cependant très probable que des substances radioactives proviennent de l'enceinte de confinement.

L'agence précise par ailleurs que d'importants niveaux de radiation ont été enregistrés dans les réacteurs 1 et 2 de la centrale où les risques de fuites ne sont pas à exclure.

Ce vendredi, l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électrité de Tokyo, Tepco, a repris les travaux de rétablissement du courant extérieur.


sOURCE : nhk 25/03/2011

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Les problèmes de Fukushima affectent d'autres centrales


Les compagnies japonaises d'électricité qui gèrent des centrales nucléaires rencontrent des difficultés pour redémarrer les réacteurs en cours de contrôle ou pour transporter du combustible nucléaire vers les centrales.

Les municipalités qui abritent des centrales nucléaires poussent les opérateurs à geler leurs projets de développement et à revoir les mesures de sécurité.

La compagnie d'électricité du Hokuriku a fait savoir qu'elle avait des difficultés à relancer les deux réacteurs de sa centrale de Shika, dans la préfecture d'Ishikawa, faute de la compréhension du gouvernement préfectoral et des habitants. Les deux réacteurs sont à l'arrêt soit pour des problèmes mécaniques, soit pour inspection.

Dans l'ouest du Japon, la Compagnie d'électricité du Kansai a décidé de reporter le rapatriement de France du combustible nucléaire d'un des réacteurs de sa centrale de Takahama, dans la préfecture de Fukui.

L'entreprise évoque des difficultés pour assurer la sûreté de la livraison du combustible, alors que le gouvernement est occupé par la gestion des conséquences de la catastrophe du 11 mars. Dans ce contexte, il ne peut fournir les moyens nécessaires à la sécurité du transport.

Source : nhk 26/03/2011

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L'AIEA dépêche au Japon des experts pour analyser les aliments et le sol



L'Agence internationale de l'énergie atomique envoie des experts au Japon pour analyser les substances radioactives contenues dans les aliments et le sol et évaluer l'ampleur de la contamination.

Des représentants des pays membres de l'AIEA ont été informés vendredi de la situation dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, lors d'une rencontre à Vienne.

Des responsables de l'agence onusienne ont expliqué que la contamination d'échantillons de légumes de Fukushima et d'autres préfectures examinés par le Japon dépassait les niveaux maximums recommandés par les autorités nippones. Ils ont précisé que le gouvernement japonais avait demandé l'assistance des experts de l'AIEA.

Les experts entameront samedi l'analyse d'échantillons, conjointement avec des responsables du ministère japonais de l'Agriculture.


Source : NHK 26/03/2011

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Niveau élevé d'iode radioactif détecté dans l'eau de mer près de la centrale



Un taux élevé d'iode radioactif a été détecté dans l'eau de mer, près de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Le complexe a été endommagé par le séisme et le tsunami du 11 mars.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a déclaré samedi que le niveau d'iode 131 d'un échantillon d'eau de mer prélevé vendredi à 8h30, à 330 mètres au sud d'un tuyau de sortie de la centrale, était 1 250 fois supérieur aux normes de sécurité.

Elle a souligné qu'il n'y avait pas de danger immédiat pour la population qui a déjà évacué une zone dans un rayon de 20 km de la centrale. L'agence ajoute que l'eau de mer étant dispersée par les courants marins, le niveau de contamination baissera.


sOURCE : NHK 26/03/2011

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Samedi 26 mars à 12h00

Voici le point de situation élaboré par les experts de l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN : www.irsn.fr)

Ce point sera publié tant que la situation à Fukushima ne sera pas stabilisée par des moyens pérennes.

1. Situation sur le site de Fukushima :
Les efforts continus des autorités japonaises commencent à porter leurs fruits. La connexion de la centrale au réseau électrique est un signe positif, même si la mise sous tension, qui n’a pas encore été totalement effectuée, reste une opération délicate.

La situation sur le site reste toutefois précaire, notamment en cas de séisme. De forts rejets radioactifs se poursuivent. Les autorités japonaises ont fait part d’un doute quant à l’intégrité de la cuve du réacteur n°3.

La radioactivité sur le site est toujours élevée.

2. Prévisions météorologiqes :
Aujourd’hui les vents se dirigent vers le sud-est, c’est-à-dire vers l’océan.

Cette situation devrait se poursuivre demain dimanche.

3. Recommandations de l’IRSN : La pluie des derniers jours a facilité la contamination des sols et de l’eau. La présence d’iode 131 et du césium 137 a notamment été décelée à des niveaux significatifs dans certaines villes et départements du Japon, notamment dans le Kanto. L’ingestion d’eau du robinet a été déconseillée pour les bébés. Ces niveaux de contamination ne présentent toutefois pas de danger immédiat pour la santé humaine.

•Pour ce qui est de l’eau du robinet, la consommation d’eau en bouteille est préférable, notamment pour les jeunes enfants et y compris pour la cuisine. En revanche, les douches, les lessives, vaisselles et autres tâches ménagères peuvent être effectuées avec de l’eau du robinet.

•S’agissant des habitations et espaces professionnels, nous réitérons les consignes d’hygiène, surtout par temps humide : manteaux, chaussures, parapluies et tout accessoire en contact direct avec l’extérieur et surtout avec le sol doivent être laissés à l’extérieur.

Nous rappelons enfin à nos compatriotes qu’il faut suivre en toute circonstance les consignes des autorités japonaises. La prise de comprimés d’iode est à exclure pour l’instant, le niveau de radioactivité dans l’air étant sans danger pour la santé humaine. Les autorités japonaises donneront le signal en cas de besoin.



Source : Ambassade de France au Japon - Prochain bulletin : dimanche 27 mars à 12h00 26/03/2011

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Hauts niveaux de radiation détectés au niveau du réacteur 2 de la centrale de Fukushima


La Compagnie d'électricité de Tokyo déclare avoir détecté des substances dont la radioactivité est 10 millions de fois supérieure à la normale dans de l'eau du bâtiment qui abrite le réacteur 2 de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Tepco indique en effet avoir enregistré des niveaux de radiation de 2,9 milliards de becquerels par centimètre cube dans de l'eau du sous-sol du bâtiment d'une turbine reliée au réacteur numéro 2.

Ce niveau de radiation est près de 1 000 fois plus important que ceux déjà détectés dans les sous-sols des bâtiments qui abritent les turbines des réacteurs 1 et 3.

Selon l'exploitant de la centrale, le dernier relevé fait donc état d'un niveau 10 millions de fois supérieur à celui qui est habituellement enregistré dans l'eau circulant dans un réacteur en service.

Tepco précise que les substances radioactives totalisent 2,9 milliards de becquerels d'iode 134, 13 millions de becquerels d'iode 131 et 2,3 millions de becquerels pour le césium 134 et 137. Ces substances sont émises durant la fission nucléaire qui se produit dans le coeur du réacteur.

Selon Tepco, l'eau contaminée pourrait provenir d'un réacteur fortement endommagé et les techniciens s'efforcent de déterminer l'origine de la fuite.

D'après le professeur Naoto Sekimura, qui enseigne à l'Université de Tokyo, la fuite pourrait provenir de la chambre du suppression du réacteur 2, dont on sait qu'elle est endommagée.

Source : nhk 27/03/2011

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Efforts de drainage de l'eau irradiée de la centrale de Fukushima


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, poursuit ses efforts de drainage de l'eau contaminée issue de la centrale Fukushima Dai-ichi, où trois techniciens ont été exposés à de hauts niveaux de radiation.

L'accident s'est produit jeudi, dans le sous-sol du bâtiment qui abrite la turbine reliée au réacteur 3. Les trois techniciens installaient des câbles d'alimentation lorsque ils ont été irradiés, au niveau des pieds, par de l'eau d'une teneur radioactive 10 000 fois supérieure au niveau ordinairement détecté dans un réacteur.

Tepco étudie également les moyens de drainer l'eau stagnant dans le sous-sol du bâtiment.

Par ailleurs, les techniciens continuent de pomper de l'eau claire, et non plus de l'eau de mer, dans les réacteurs 1 à 4 pour réduire les effets de la salinité.

source : NHK 27/03/2011

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Haut niveau de radioactivité dans l'eau de mer aux abords de la centrale Fukushima Dai-ichi

Selon le gouvernement japonais, de l'iode 131 d'un niveau de radioactivité 1 850 fois supérieur à la normale a été détecté sur un échantillon d'eau de mer aux abords de la centrale nucléaire de Fukushima.

Vendredi, de l'iode d'une teneur radioactive 1 250 fois supérieure à la normale avait déjà été observé dans la même zone, à 330 mètres au sud de la centrale.

Selon l'Agence de sûreté nucléaire, les niveaux de radiation ne constituent pas une menace immédiate dans un rayon de 20 km autour de la centrale, la zone ayant été évacuée.

L'agence précise que l'eau de mer est dispersée par les courants océaniques et que la radioactivité devrait donc diminuer.


source : NHK 27/03/2011

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Importants niveaux de radiation détectés à 30 km de la centrale de Fukushima


Des niveaux de radiation supérieurs de 40 pour cent à la limite annuelle de dangerosité pour la population ont été détectés à plus de 30 km de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Selon le ministère des Sciences et des Technologies, les capteurs ont relevé 1,4 millisieverts mercredi matin dans la ville de Namie, au nord-ouest de la centrale.

Toutefois, le gouvernement n'a pas pas donné de consigne d'évacuation au-delà d'un rayon de 30 km autour de la centrale et les habitants ne sont pas invités à rester calfeutrés à domicile.

Pour une personne qui passerait 24 heures à l'extérieur, dans cette zone, le taux de radiation excèderait la limite annuelle, fixée à 1 millisievert. Une limite établie par la Commission internationale de protection radiologique.

Selon les experts, ces niveaux de radiation ne constituent pas un danger pour la santé humaine. Ils conseillent toutefois aux habitants de se préparer à une éventuelle augmentation de la radioactivité car les émanations de la centrale sont appelées à durer un certain temps.

Source : NHK 27/03/2011

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La situation s'aggrave à la centrale de Fukushima au Japon


Au Japon, des fuites beaucoup plus radioactives que la veille ont été relevées à la centrale de Fukushima. Une très forte radioactivité a été mesurée ce dimanche 27 mars 2011 dans une nappe d'eau échappée du réacteur 2, ce qui a entraîné l'évacuation des techniciens qui tentent de relancer le processus de refroidissement.

Les niveaux de radioactivité, dans la centrale de Fukushima et dans l’eau de mer proche, dévoilés par Tepco, sont infiniment plus élevés que tous ceux admis jusqu’ici par l’opérateur de la centrale. Ce qui prouve que Tepco n’a pas révélé non plus aux techniciens et ouvriers de sa centrale, les niveaux réels de radioactivité auxquels ils sont exposés.

Selon des experts indépendants, une fusion partielle du cœur du réacteur numéro 2 de la centrale a peut-être déjà commencée.

Tepco (Tokyo Electric Power Company) est forcée par le monde extérieur, qui n’est pas épargné par les rejets de particules radioactives de sa centrale, de publier des niveaux plus précis.

Paradoxalement, le directeur de l’Agence de l’énergie atomique de Vienne (AIEA), Yukiya Amano, qui a fait toute sa carrière dans le complexe nucléaire japonais, se contente de répéter que le Japon est loin d’avoir surmonté son accident nucléaire, sans donner d’autres précisions


Une très forte radioactivité s'échappe du réacteur numéro 2


La radiation est de l'ordre de 1 000 millisieverts par heure c'est-à-dire 10 millions de fois au-dessus de la normale. Selon les autorités japonaises le taux a été mesuré dans les échantillons d'eau qui proviennent de la piscine du sous-sol de la salle des turbines. Le réacteur est situé juste derrière. Ce qui signifie que le combustible radioactif avait probablement subi des dommages.

Pour les experts, c'est une preuve de plus que le réacteur n'est plus étanche. Laissant donc le champ libre aux particules contaminées. Elles se répandent désormais en grande quantité dans l'environnement. D'ores et déjà la quantité d'iode radioactif est 1 850 fois plus élevée que d'habitude, dans l'eau de mer à proximité de la centrale. Enfin, sur place, il peut y avoir de graves conséquences sur la santé des personnes exposées à cette forte radiation, même pendant un temps très court.

Environ 500 techniciens, pompiers et militaires travaillent jour et nuit à la centrale de Fukushima pour tenter de limiter les dégâts de cette catastrophe nucléaire.



Source : Avec notre correspondant à Morioka, Frédéric Charles RFI 27/03/2011

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Le Japon loin d'être sorti du péril nucléaire, selon le gouvernement

Les autorités japonaises ont prévenu dimanche que le danger n'était pas écarté à Fukushima.

Le Japon a prévenu dimanche que le danger d'une catastrophe nucléaire était loin d'être écarté à la centrale de Fukushima, où des fuites beaucoup plus radioactives que la veille ont été relevées. Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a reconnu que les opérations d'urgence sur le site étaient particulièrement laborieuses et l'absence de réels progrès frustrante face à cette catastrophe, la pire depuis la Seconde Guerre mondiale. "Nous aimerions pouvoir donner un programme clair sur quand cela va être résolu, et ceux qui travaillent sur le site pensent la même chose", a-t-il déclaré, dimanche, à la télévision publique NHK. "Mais je ne peux pas être plus optimiste que la réalité."

Une très forte radioactivité a été mesurée dimanche dans une nappe d'eau échappée du réacteur n° 2 de la centrale, qui est située sur la côte nord-est du Japon, face à l'océan Pacifique. Cela a forcé le personnel à reporter les opérations de pompage de cette eau polluée, a annoncé Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire et opérateur du site. Le taux mesuré dans des échantillons de cette eau retrouvée au sous-sol de la salle de la turbine située derrière le réacteur est de 1 000 millisieverts par heure, a déclaré un porte-parole de Tepco. "Ce chiffre est 10 millions de fois plus élevé que le niveau de radioactivité de l'eau qui se trouve généralement dans un réacteur en bon état", a-t-il expliqué.

Pics de radioactivité


Il a ajouté que cela signifiait que le combustible dans le coeur du réacteur avait probablement subi des dommages lors d'un début de fusion survenu juste après le séisme et le tsunami du 11 mars. "Nous avons détecté dans les échantillons d'eau des taux élevés de césium et d'autres substances qui ne se trouvent généralement pas dans l'eau du réacteur. Il existe une forte probabilité pour que les barres de combustible se soient dégradées", a-t-il dit. Pour éviter une détérioration désastreuse de la situation à Fukushima Daiichi (Fukushima 1), les techniciens, pompiers et militaires déployés sur place jour et nuit doivent absolument parvenir à faire baisser la température des réacteurs.

Cela impose la remise en marche du circuit de refroidissement, mis hors service par le séisme et le tsunami qui ont frappé la région le 11 mars, y faisant 10 418 morts et 17 072 disparus. Pendant près de deux semaines, les installations accidentées ont été arrosées avec de l'eau de mer, à l'aide de canons à eau et de pompes électriques dirigées par des grues géantes. Étant donné les risques de corrosion dus au sel, Tepco a décidé d'utiliser désormais de l'eau douce. Mais ces opérations sont sans cesse entravées par des pics de radioactivité et des difficultés techniques, dans un danger permanent dû aux rayonnements ionisants. Des taux de radioactivité de plusieurs centaines de millisieverts par heure ont déjà été détectés autour des réacteurs endommagés de la centrale, imposant d'autres évacuations temporaires des ouvriers.

Jeudi, trois ouvriers, chaussés seulement de bottines en caoutchouc, ont été irradiés en marchant dans une flaque d'eau très fortement radioactive lors d'une intervention dans la salle de la turbine du réacteur n° 3, où le niveau de radiation était de 180 millisieverts par heure. Deux ont dû être hospitalisés.

"Le Japon est loin d'être sorti de l'accident" qui frappe la centrale en péril, a estimé le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le Japonais Yukiya Amano, dans une interview samedi au New York Times. Insistant sur le fait qu'il ne critiquait pas l'action des autorités japonaises face à ces circonstances extraordinaires, M. Amano a souligné que "davantage d'efforts" devaient être déployés pour écarter le danger d'une catastrophe majeure. Yukiya Amano a déclaré qu'il pensait que les autorités japonaises ne pratiquaient pas de rétention d'informations. Il a toutefois ajouté que sa récente visite au Japon avait pour objectif d'obtenir du Premier ministre Naoto Kan un engagement sur une "transparence totale".

Source : AFP via Le Point.fr 27/03/2011

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Séisme - Accident nucléaire : Point de situation


Dimanche 27 mars à 12h00

Voici le point de situation élaboré par le centre technique de crise de l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN : www.irsn.fr)

Ce point sera publié tant que la situation à Fukushima ne sera pas stabilisée par des moyens pérennes.

1. Situation sur le site de Fukushima :

•Selon les experts du centre technique de crise de l’IRSN, les réacteurs restent dans un état particulièrement critique. Cette situation précaire pourrait durer des semaines voire des mois. Les rejets se poursuivent et pourraient être plus importants si la situation se dégrade de nouveau. La découverte d’une quantité importante d’eau contaminée à l’intérieur des bâtiments a entrainé une interruption des travaux de vérification des matériels.

Lire la totalité de communiqué

•La situation très dégradée des réacteurs entraine un écoulement d’eau contaminée vers la mer, ce qui explique les très forts niveaux relevés depuis hier.

•L’arrivée progressive d’eau douce pour le refroidissement des réacteurs est en revanche un point positif.

2. Prévisions météorologiques :

Aujourd’hui le temps est sec. Les vents se dirigent vers le sud-est, c’est-à-dire vers l’Ocean.
La journée de demain devrait être nuageuse avec risques d’averses. Des vents faibles devraient souffler vers le nord, c’est a dire vers Sendaï.

3. Recommandations de l’IRSN :
•Le secrétaire général du gouvernement japonais Yukio Edano a déclaré hier que, compte tenu de la détérioration des conditions de vie dans la zone de confinement (entre 20 et 30 km de la centrale) "il pourrait être judicieux de se déplacer, dans le calme vers un endroit plus sûr. Une évacuation de cette zone n’est pas à exclure, notamment si les niveaux de radiations augmentent".

Le caractère cumulatif de l’exposition aux rayonnements nécessite une certaine prudence qui peut se traduire par un éloignement temporaire des zones les plus proches de la centrale.

L’Ambassadeur s’est rendu hier à Sendai avec le détachement de la Sécurite civile afin d’y acheminer l’aide française. Les mesures prises sur le trajet, à 50 kilomètres de la centrale, ont montré des débits de doses de quelques micro-siverts par heure, ce qui est un niveau bas. Une telle exposition ne présente pas de vrai risque si elle reste temporaire. Il est néanmoins préférable d’éviter une exposition durable.

•Les mesures réalisées hier à Sendaï même (80km de la centrale) ne montraient pas de niveau de nature à susciter l’inquiétude.

•A Tokyo (250 km par rapport à la centrale) l’activité volumique en iode 131 est aujourd’hui trop basse pour être détectée. Le débit de dose ambiant continue sa très lente décroissance pour s’établir ce matin aux environs de 0,11 micro-sivert par heure. Il n’y a donc pas en ce moment d’inquiétude particulière à avoir.

•Il convient toutefois de suivre nos consignes de prudence en cas d’averse ou de pluie : manteaux, chaussures, parapluies et tout accessoire en contact direct avec l’extérieur et surtout avec le sol doivent être laissés à l’extérieur. Il convient d’éviter le contact direct avec la pluie.

•Selon les mesures réalisées par les autorités japonaises, l’eau du robinet est à nouveau consommable à Tokyo sans restriction particulière. Nous rappelons que si un avertissement devait à nouveau être lancé, la consommation d’eau en bouteille est préférable, notamment pour les jeunes enfants et y compris pour la cuisine. En revanche, les douches, lessives, vaisselles et autres tâches ménagères peuvent être effectuées avec de l’eau du robinet.

•Nous rappelons enfin à nos compatriotes qu’il faut suivre en toute circonstance les consignes des autorités japonaises. La prise de comprimés d’iode est à exclure pour l’instant en dehors de la zone des 30 km, le niveau de radioactivité dans l’air étant sans danger pour la santé humaine. Les autorités japonaises donneront le signal en cas de besoin.

Prochain bulletin : lundi 28 mars à 12h00

Source : Service de Communication et d’Information Ambassade de France au japon - 27/03/2011

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Retards possibles dans la restauration des systèmes de refroidissement


A la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars, des niveaux élevés de radiation ont été détectés à l'intérieur des bâtiments abritant les turbines de trois réacteurs. Cette découverte pourrait ralentir encore plus le travail de restauration des systèmes de refroidissement pour les barres de combustible en surchauffe.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a déclaré dimanche avoir détecté 100 mille fois la densité normale de particules radioactives dans l'eau qui s'est échappée à l'intérieur du bâtiment abritant la turbine du réacteur 2. La radioactivité à la surface de l'eau dépassait 1 000 millisieverts par heure.

Dans des tests similaires effectués plus tôt, une densité 10 mille fois supérieure à la normale avait également été détectée dans les bâtiments des turbines des réacteurs 1 et 3.

Tepco a révisé dimanche un communiqué publié plus tôt le même jour, et qui mentionnait la détection d'un niveau de radiation 10 millions de fois supérieur à la normale dans l'eau accumulée à l'intérieur du bâtiment de la turbine du réacteur 2. La compagnie a expliqué qu'il s'agissait d'une erreur de calcul. L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a réagi en ordonnant à Tepco de réviser ses procédures d'évaluation.

En ce qui concerne les barres de combustible irradié dans les piscines de stockage, la compagnie a déclaré ce lundi matin à la presse qu'apparemment les piscines des réacteurs 2 et 4 étaient pleines d'eau, et les barres submergées.

Entre-temps, l'Agence de sûreté nucléaire a annoncé que les hauts niveaux de radiation détectés dans l'eau du réacteur 2 pourraient avoir été causés par le combustible, qui a fondu à un certain moment.

Selon l'agence, les taux de radiation sont seulement élevés à l'intérieur du bâtiment du réacteur. Par conséquent, précise-t-elle, les opérations de déversement d'eau dans le réacteur 2, effectuées depuis l'extérieur, continueront.


Source : NHK WORLD 28/03/2011

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Le taux d'iode radioactif dans la mer près de la centrale remonte



L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle annonce avoir détecté un taux d'iode 131 radioactif 1 150 fois supérieur à la norme de sécurité dans l'eau de mer à proximité de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'opérateur de la centrale, Tepco, a analysé des échantillons d'eau de mer prélevés dimanche à 14h05, à 30 mètres au nord des sorties d'eau des réacteurs 5 et 6. Les résultats indiquent 46 becquerels d'iode 131 par centimètre cube.

Vendredi et samedi, plus de mille fois la norme admissible d'iode 131 avait été détectée dans de l'eau de mer prélevée à 33 mètres au sud des sorties d'eau des réacteurs 1 et 4. Mais dimanche, ce chiffre était tombé à 250 fois la norme.

Selon l'agence, les courants marins pourraient transporter les substances radioactives vers le nord.

Source : NHK WORLD 28/03/2011

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Tepco : des échantillons de sol seront analysés pour détecter la présence de plutonium



La Compagnie d'électricité de Tokyo a demandé à des centres de recherche indépendants de déterminer si les substances radioactives provenant de la centrale de Fukushima contiennent du plutonium hautement toxique.

Le plutonium se forme dans les centrales utilisant du combustible à base d'uranium. Le réacteur 3 de la centrale de Fukushima utilise du MOX, un mélange contenant de l'uranium et du plutonium extrait du combustible irradié.

Jusqu'à maintenant, Tepco n'avait pas détecté la présence de plutonium en utilisant ses propres méthodes d'analyse.

La compagnie a prélevé des échantillons de sol du complexe de Fukushima les 21 et 22 mars et les a envoyés à l'Agence japonaise de l'énergie atomique et au Centre japonais d'analyses chimiques pour examen.

Tepco dit attendre les résultats dans les prochains jours.


Source : NHK WORLD 28/03/2011

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Informations sur les niveaux de radiation sur le site web du ministère japonais des Sciences



Le ministère japonais des Sciences communique sur son site internet les niveaux de radiation relevés dans le pays entier. Ces informations sont également fournies en anglais, en coréen et en chinois.

Les niveaux de radiation et de susbstances radioactives détectés au sol, dans l'eau de pluie, dans l'eau du robinet et dans l'atmosphère sont disponibles sur le site du ministère.

Des mesures indépendantes de radiation effectuées par le ministère près de la centrale Fukushima Dai-ichi, gravement touchée par le séisme, sont aussi publiées.

Retrouvez ces informations à l'adresse suivante : www.mext.go.jp


Source : NHK 28/03/2011

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Nouvelle vidéo aérienne de la centrale Fukushima Dai-ichi



Le ministère japonais de la Défense a diffusé de nouvelles vidéos aériennes de la centrale Fukushima Dai-ichi qui donnent un aperçu beaucoup plus clair des dommages subis par les réacteurs.

Ce montage de 4 minutes diffusé dimanche est la deuxième captation aérienne rendue publique depuis le séisme et le tsunami du 11 mars.

Filmée en début de journée depuis un hélicoptère des Forces terrestres d'autodéfense, la vidéo fait clairement apparaître le plafond effondré du bâtiment qui abrite le réacteur 1, suite à une explosion d'hydrogène.

Un panache de fumée blanche, qui pourrait être de la vapeur, s'élève à travers le toit également endommagé du bâtiment où se trouve le réacteur numéro 2.

Le toit du bâtiment abritant le réacteur 3 a lui aussi été soufflé par une explosion d'hydrogène et de la fumée s'échappe de l'intérieur.

Au niveau du réacteur 4, les murs effondrés du bâtiment laissent apparaître des formes semblables à celles d'une grue et d'une structure sphérique de couleur jaune. De la vapeur s'échappe également de ce bâtiment.


sOURCE : NHK 28/03/2011

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Séisme - Accident nucléaire : Point de situation

Lundi 28 mars à 12h00


Voici le point de situation élaboré par le centre technique de crise de l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN : www.irsn.fr)

Ce point sera publié tant que la situation à Fukushima ne sera pas stabilisée par des moyens pérennes.

1. Situation sur le site de Fukushima :
• Le site n’a malheureusement pas connu d’évolution positive hier. Les quantités importantes d’eau contaminée ralentissent la progression des travaux.

• Les réacteurs restent dans un état particulièrement critique. Cette situation précaire pourrait durer plusieurs semaines. Les rejets dans l’atmosphère se poursuivent et pourraient être plus importants si la situation se dégrade de nouveau.


• La situation très dégradée des réacteurs entraine un écoulement d’eau contaminée vers la mer, ce qui explique les très forts niveaux relevés.

• L’alimentation d’eau douce pour le refroidissement des réacteurs est un point positif.

Lire la totalité du communiqué (identique à celui d’hier)

2. Prévisions météorologiques :
Aujourd’hui ciel variable nuageux, éclaircies plus larges l’après-midi. Vents variables faibles de 5 à 15 km/h.

Pour demain mardi, ciel variable nuageux. Le vent reste faible et devrait s’établir vers le nord (c’est-à-dire vers Sendai).

Pour la journée de mercredi le ciel sera de plus en plus nuageux, avec une possibilité de faibles averses l’après-midi. Le vent est faible et variable.

3. Recommandations de l’IRSN :
Le caractère cumulatif de l’exposition aux rayonnements nécessite une certaine prudence qui peut se traduire par un éloignement temporaire des zones les plus proches de la centrale.

• Les autorités japonaises demandent à la population résident dans la zone comprise entre 20 et 30 kilomètres de la centrale de procéder à une évacuation volontaire.

• Les dernières mesures dont nous disposons dans la région de Sendaï (80km de la centrale) ne montraient pas de niveau de nature à susciter l’inquiétude.

• A Tokyo (250 km par rapport à la centrale), pour la journée d’hier, l’activité volumique en iode 131 est trop basse pour être détectée. Le débit de dose ambiant continue sa très lente décroissance pour s’établir ce matin aux environs de 0,1 micro-sievert par heure. Il n’y a donc pas en ce moment d’inquiétude particulière à avoir.

• Il convient toutefois de suivre nos consignes de prudence en cas d’averse ou de pluie : manteaux, chaussures, parapluies et tout accessoire en contact direct avec l’extérieur et surtout avec le sol doivent être laissés à l’extérieur. Il convient d’éviter le contact direct avec la pluie.

• Selon les mesures réalisées par les autorités japonaises, l’eau du robinet est à nouveau consommable à Tokyo sans restriction particulière. Nous rappelons que si un avertissement devait à nouveau être lancé, la consommation d’eau en bouteille est préférable, notamment pour les jeunes enfants et y compris pour la cuisine. En revanche, les douches, lessives, vaisselles et autres tâches ménagères peuvent être effectuées avec de l’eau du robinet.

• Nous rappelons enfin à nos compatriotes qu’il faut suivre en toute circonstance les consignes des autorités japonaises. La prise de comprimés d’iode est à exclure pour l’instant en dehors de la zone des 30 km, le niveau de radioactivité dans l’air étant sans danger pour la santé humaine. Les autorités japonaises donneront le signal en cas de besoin.


Prochain bulletin : mardi 29 mars à 12h00


Source : Ambassade de France au Japon 28/03/2011 -Service de Communication et d’Information

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Le gouvernement japonais critique TEPCO


L’erreur de TEPCO sur le taux de radioactivité de la centrale de Fukushima est « inacceptable » pour le gouvernement japonais.

L’exploitant avait annoncé, dimanche 27 mars 2011, avoir donné des mesures radioactives erronées quand il avait déclaré que le taux radioactif sur le site nucléaire était 10 millions de fois supérieur à la norme créant une polémique.

Pendant ce temps, la terre a une nouvelle fois tremblée au Japon. Un séisme de magnitude 6,5 a été enregistré au large des côtes nord-est du pays.

Le gouvernement du ministre Naoto Kan critique vertement TEPCO, l’opérateur de la centrale de Fukushima, pour s’être trompé dans sa lecture des niveaux de radioactivité près des systèmes de refroidissement des réacteurs.

Dans la réalité, TEPCO modifie ses modes de calculs pour minimiser la radioactivité dans la centrale, selon des experts indépendants. Et le gouvernement qui n’a qu’une source d’information, TEPCO, sur ce qui se passe dans la centrale ne s’en offusque qu’aujourd’hui.

Les taux de radioactivité ne sont plus 10 millions de fois plus élevés que les normes admises près des systèmes de refroidissement mais seulement 100 000 fois. Cela va rassurer les techniciens de la centrale de Fukushima dont trois d’entre eux viennent d’être conduits à l’hôpital.


Source : RFI [/b]28/03/2011

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Du plutonium est détecté dans le sol de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi



La Compagnie d'électricité de Tokyo a annoncé avoir détecté des traces de plutonium dans des échantillons de sol prélevés sur le site de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Selon Tepco, la présence de cette substance radioactive semble être liée à l'accident qui touche actuellement la centrale, mais les concentrations détectées sont identiques à celles trouvées ailleurs au Japon et ne posent pas de risque particulier pour la santé.

La compagnie a recueilli des échantillons en cinq endroits de la centrale sur une période de deux jours, à partir du 21 mars, et a découvert que deux échantillons contenaient du plutonium.

Le plutonium est un sous-produit du processus de génération d'électricité dans les centrales nucléaires.

Dans le réacteur 3 de la centrale de Fukushima, le plutonium entre dans la composition du MOX, un mélange à base d'uranium utilisé comme combustible.

Les radiations émises par le plutonium peuvent être bloquées par une simple feuille de papier. Mais s'il se fixe dans les poumons et d'autres organes, il peut provoquer des dégâts sur le long terme, y compris des cancers.

L'Agence de la sûreté nucléaire et industrielle fait remarquer que le niveau de radiation détecté est identique à celui présent dans l'environnement et ne pose pas de danger pour les techniciens qui ont effectué les prélèvements, ni pour les habitants des zones voisines.


Source : NHK 29/03/201

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Edano : sérieuse préoccupation suite à la détection de plutonium



Le porte-parole du gouvernement japonais annonce que la détection de traces de plutonium dans le sol sur le site de la centrale Fukushima Dai-ichi signifie que la situation sur place est extrêmement sérieuse.

Yukio Edano, le chef du secrétariat du cabinet, a précisé que les traces de plutonium combinées à la détection d'eau fortement radioactive corroborent l'idée que des barres de combustibles ont partiellement fondu.

Le gouvernement fait le maximum pour contrôler l'impact de la contamination et pour maîtriser la situation, a souligné M. Edano. Une surveillance plus étroite des données est nécessaire et si des niveaux plus élevés de plutonium sont découverts, les autorités devront prendre les mesures adéquates, a conclu M. Edano.


sOURCE : NHK 29/03/2011

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TEPCO doit trouver une solution pour refroidir le réacteur



L'Agence de sureté nucléaire et industrielle déclare que Tepco doit trouver un équilibre entre l'injection de liquide de refroidissement dans ses réacteurs et le contrôle des fuites d'eau radioactive.

Lundi, la compagnie d'électricité a détecté un taux de radiation de 1000 millisieverts par heure à la surface d'une accumulation d'eau dans le bâtiment des pompes du réacteur 2 et dans une fosse d'eau à l'extérieur du bâtiment. Cette fosse en béton va jusqu'à la côte, mais ne se déverse pas dans la mer.

Des accumulations d'eau ont également été découvertes dans les fosses des réacteurs 1 et 3. Dans le réacteur 1 la fosse remplie d'eau risque de déborder si le niveau monte de 10 cm. Tepco a bloqué les issues de cette fosse avec des sacs de sable afin d'empêcher l'eau de parvenir jusqu'à la mer. Dans les fosses des réacteurs 2 et 3, le niveau de ces accumulations d'eau radioactive est plus faible, à un mètre du niveau maximum.

La compagnie Tepco fait savoir qu'elle cherche à rapidement vider ces fosses d'eau radioactive.

Lundi, la compagnie a revu à la baisse ses opérations de refroidissement du réacteur 2, injectant 7 tonnes d'eau à l'heure au lieu de 16 auparavant. En conséquence la température du réacteur a augmenté de plus de 20 degrés.


Source : NHK 29/03/2011

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De l'eau doit être injectée de manière à refroidir le réacteur



Un porte-parole du gouvernement japonais a indiqué que de l'eau devait être injectée en permanence dans le réacteur 2 de la centrale Fukushima, et ce malgré la découverte de fuite d'eau hautement radioactive.

Le chef du secrétariat du gouvernement Yukio Edano a déclaré à la presse mardi que la priorité était d'empêcher le réacteur et les barres de combustible de s'assécher et de surchauffer.

Il a également expliqué que les techniciens ont dû limiter les injections d'eau dans la centrale tout en s'assurant de la stabilité de la température des barres de combustible.

Mais il a aussi indiqué que la priorité était de pomper les accumulations d'eau contaminée récemment découvertes.


Source : NHK World 29/03/2011

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Séisme - Accident nucléaire : Point de situation

Mardi 29 mars à 12h00

Le point de situation tel qu’il était mis en ligne jusqu’à présent est à partir d’aujourd’hui remplacé par un message à la communauté française, réalisé par l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN) et davantage centré sur les recommandations quant à la conduite à tenir pour ceux de nos compatriotes qui ont fait le choix de rester au Japon.

Lire le message pour les Français présents au Japon du 29 mars

Parmi ces recommandations :

- les déplacements dans les préfectures de Miyagi, Fukushima, Ibaraki et Tochigi sont formellement déconseillés. S’agissant des ressortissants Français résidant dans ces préfectures, il convient en tout état de cause, de suivre les consignes diffusées par les autorités japonaises. Il est en outre particulièrement important de suivre les recommandations formulées ci-dessous.

- Pour ce qui concerne les préfectures de Yamagata, Niigata, Gunma, Saitama, Chiba, Tokyo, Kanagawa et Yamanashi, les niveaux de radioactivité observés restent relativement faibles (par exemple, à Tokyo, doublement du bruit de fond de la radioactivité naturelle) et ne conduisent pas à des restrictions de déplacements et de fréquentations d’espaces publics extérieurs.

  • o Sauf avis contraire des autorités japonaises, l’eau du robinet est consommable ;
    pour les très jeunes enfants, préférer de l’eau en bouteille.
    o Varier son alimentation en évitant, autant que possible, la consommation prolongée
    de légumes-feuilles. Eviter de consommer du lait frais dans les trois semaines à
    venir.

    o Afin d’éviter tout transfert de contamination de l’extérieur vers l’intérieur des
    bâtiments, laisser ses chaussures à l’extérieur, les particules radioactives pouvant
    se fixer aux semelles des chaussures.
    o Se laver plus souvent les mains avec du savon liquide en distributeur afin de limiter
    l’exposition involontaire par contact main-bouche.


Pour toutes les autres préfectures du Japon, aucune précaution particulière n’est à
prendre à l’exception d’une vigilance sur la provenance des denrées fraiches.

Un exposé sur l’état détaillé des centrales est toujours disponible sur le site de l’IRSN.


Source : Ambassade de France au Japon 29/03/2011

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Niveau de radiation élevé au large de la centrale nucléaire
Fukushima Dai-ichi


L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle annonce avoir relevé mardi après-midi une concentration d'iode radioactif plus de 3 300 fois supérieure à la limite acceptable, dans l'eau de mer, à proximité de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. C'est le niveau le plus élevé enregistré à ce jour au large de la centrale.

Le taux d'iode 131 radioactif à 330 mètres au sud d'une sortie d'eau de la centrale était 3 355 fois supérieur aux normes officielles mardi, à 13h55. La sortie sert à évacuer l'eau des réacteurs 1 à 4 de la centrale.

Un responsable de l'agence a souligné ce mercredi matin en conférence de presse que les personnes habitant dans un rayon de 20 kilomètres de la centrale avaient reçu un ordre d'évacuation et que l'isotope radioactif sera suffisamment dilué dans l'océan avant que les produits de la mer soient consommés. Il a ajouté que des efforts sont nécessaires pour prévenir l'écoulement de l'eau contaminée dans la mer.


Source : NHK 30/03/2011

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Des experts français au Japon pour aider à retirer l'eau radioactive



La France enverra trois experts du nucléaire supplémentaires au Japon pour aider à retirer l'eau hautement radioactive de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée.

Deux autres experts français sont déjà au Japon et discutent avec l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo. Les cinq ingénieurs sont envoyés par AREVA, une des plus importantes compagnies d'énergie nucléaire du monde. Leur objectif sera d'aider à éliminer l'eau polluée qui gêne les efforts de restauration des fonctions de refroidissement de la centrale.

C'est la première fois que la France, deuxième opérateur mondial de centrales nucléaires dépêche des experts au Japon.

Peu après l'accident survenu à Fukushima, la France a exprimé sa volonté d'aider le Japon, en fournissant des véhicules pour la surveillance de la radioactivité et des vêtements de protection.

Le président français Nicolas Sarkozy sera jeudi au Japon, en tant que président du G20. Il rencontrera le premier ministre japonais Naoto Kan pour discuter de la possibilité d'offrir une assistance technique plus étendue au Japon afin de résoudre la crise nucléaire en cours.

Source : NHK 30/03/2011

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Séisme - Accident nucléaire : Point de situation
Mercredi 30 mars à 12h00


Le point de situation tel qu’il était mis en ligne jusqu’à présent est remplacé par un message à la communauté française, réalisé par l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN) et davantage centré sur les recommandations quant à la conduite à tenir pour ceux de nos compatriotes qui ont fait le choix de rester au Japon.

Lire le message pour les Français présents au Japon du 29 mars. Il s'agit du même message qu'hier. Ce message sera actualisé en tant que de besoin.

Un exposé sur l’état détaillé des centrales est toujours disponible sur le site de l’IRSN.



Source : Ambassade de France au Japon - Service de Communication et d’Information (30 mars)

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Des équipes de travail nippo-américaines
s'attaquent aux défis posés par la centrale


Les gouvernements japonais et américain travaillent de concert pour lutter contre les problèmes dont est victime la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Le gouvernement japonais a mis en place quatre groupes de travail sous la conduite du secrétaire général adjoint du cabinet, Tetsuro Fukuyama et du conseiller auprès du premier ministre Goshi Hosono.

Parmi les participants figurent des membres de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle et des ministères concernés, de l'Armée américaine au Japon et de la Commission américaine de réglementation nucléaire.

Les groupes de travail discutent des mesures visant à prévenir les fuites de radiation à l'extérieur de la centrale et des moyens de manipuler les barres de combustible endommagées.

Ils étudient également l'utilisation possible d'équipements télécommandés pour éviter d'exposer aux radiations les techniciens sur place, et celle d'un robot pour la mesure des radiations.

Les groupes de travail ont déjà organisé le transport d'eau douce vers la centrale à bord de navires-citernes américains.


Source : NHK 30/03/2011

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Excuses du président de Tepco


Le président de la Compagnie d'électricité de Tokyo a présenté ses excuses au public pour les problèmes et l'anxiété provoqués par les fuites radioactives.

Tsunehisa Katsumata s'adressait mercredi à la presse pour la première fois depuis l'apparition des problèmes sur le site de la centrale.

M. Katsumata s'est dit particulièrement désolé pour les habitants qui ont dû évacuer ou s'abstenir de sortir tout en subissant l'impact du tremblement de terre et des répliques.

Le président de Tepco a reconnu que sa compagnie n'avait pas réussi à refroidir les réacteurs, et a promis de faire tous les efforts possibles pour les stabiliser. Il a ajouté que les réacteurs 1 à 4 devront à un moment ou à un autre être définitivement déclassés.

Il s'est également excusé pour les désagréments provoqués par les coupures de courant par rotations, rendues nécessaires par la pénurie chronique d'électricité depuis le séisme et le tsunami du 11 mars.


sOURCE : nhk 30/03/2011

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Le Japon va renforcer la surveillance des radiations dans la mer


Le gouvernement japonais a annoncé qu'il renforcerait la surveillance des substances radioactives sur une large étendue d'eau autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Le secrétaire général du gouvernement Yukio Edano a fait cette remarque mercredi en conférence de presse. Hier mardi, des niveaux élevés d'iode 131 radioactif avaient été détectés à 330 mètres au sud d'une des sorties d'eau de la centrale. Les niveaux enregistrés étaient 3 355 fois supérieurs à la limite légale définie par le gouvernement,

M. Edano a déclaré que de l'eau contenant une concentration importante de substances radioactives avait été trouvée à l'intérieur des bâtiments de la centrale et que de l'eau contaminée pourrait s'être écoulée depuis d'autres zones à l'intérieur du complexe de Fukushima.

Il a dit souhaiter que les autorités et Tepco, l'opérateur de la centrale, identifient les sources d'eau contaminée.

M. Edano a précisé qu'à son avis, le niveau d'iode 131 détecté ne devrait pas affecter sérieusement les poissons et d'autres formes de vie marine. Il a pourtant indiqué que le gouvernement envisageait de renforcer les contrôles de radioactivité sur une plus large superficie, au large de la centrale.


Source : NHK 30/03/2011

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RAPPEL : Informations sur les niveaux de radiation sur le site web du ministère japonais des Sciences



Le ministère japonais des Sciences communique sur son site internet les niveaux de radiation relevés dans le pays entier. Ces informations sont également fournies en anglais, en coréen et en chinois.

Les niveaux de radiation et de susbstances radioactives détectés au sol, dans l'eau de pluie, dans l'eau du robinet et dans l'atmosphère sont disponibles sur le site du ministère.

Des mesures indépendantes de radiation effectuées par le ministère près de la centrale Fukushima Dai-ichi, gravement touchée par le séisme, sont aussi publiées.

Retrouvez ces informations à l'adresse suivante : www.mext.go.jp


Source : NHK 30/03/2011

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Banri Kaieda exhorte les opérateurs de centrales à adopter des mesures de sécurité


Le ministre japonais de l'Industrie exhorte les compagnies d'électricité de l'ensemble du pays à se procurer des sources d'énergie de secours pour leurs centrales nucléaires.

Banri Kaieda a déclaré mercredi à la presse que l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi était dû à l'incapacité d'obtenir de l'électricité à partir d'un système de secours et à la perte des systèmes de refroidissement des réacteurs.

M. Kaieda a exhorté les compagnies d'électricité à obtenir des générateurs mobiles comme source d'énergie de secours pouvant refroidir en toute sécurité les réacteurs nucléaires, et à assurer les moyens d'alimenter en eau les voitures de pompiers.

Il a demandé que les compagnies confirment les mesures d'urgence décidées et conduisent des exercices d'ici un mois, ou s'arrêtent d'opérer leurs centrales nucléaires.



sOURCE : NHK 30/03/2011

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L’eau radioactive de la centrale de Fukushima contamine les sols et l’océan Pacifique


Les autorités japonaises cherchent par tous les moyens à réduire la radioactivité émise par la centrale de Fukushima. Selon la presse japonaise, elles envisageraient de couvrir de bâches trois des réacteurs endommagés et songeraient à utiliser un tanker pour évacuer l’eau contaminée. Une eau qui se repend dans les sols et qui se déverse dans l’océan Pacifique où des taux de radioactivité plus de 3 000 fois supérieurs à la normale ont été enregistrés, le mercredi 30 mars 2011.

Depuis 20 jours les techniciens de la centrale de Fukushima parviennent à éviter le pire : une réaction nucléaire en chaine dans ses réacteurs. Pour ce faire, la centrale n’a pas d’autre choix que de rejeter de nombreux produits radioactifs, surtout de l’iode et du césium, dans l’océan Pacifique.

La centrale arrose 24h/24 ses réacteurs pour tenter de les refroidir. Elle n’arrive plus à stocker l’eau contaminée par la radioactivité. Ses réservoirs, destinés à l’accueillir, débordent.

Un responsable de l’agence japonaise de la sureté nucléaire, Hidehiko Nishiyama minimise les retombées potentielles de cette eau radioactive sur l’homme. « Les habitants de la région de Fukushima ont été évacués, dit-il. Il n’y a pas d’activité de pêche dans le secteur. Cette radioactivité relâchée dans l’océan se dilue avec les marées ».

D’autres spécialistes affirment que cette radioactivité risque d’avoir un impact durable sur la vie marine au large de la centrale.


sOURCE : RFI 30/03/2011 Frédéric Charles correspondant à Tokyo

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Japon : à Fukushima, la situation reste extrêmement critique


Le Premier ministre japonais a assuré mardi 29 mars que le gouvernement était «en alerte maximum» pour éviter que la centrale accidentée de Fukushima ne provoque une catastrophe écologique. Naoto Kan a même fait un mea culpa en déclarant que l'évaluation des risques au moment de l'installation de la centrale avait été mal faite. Jour après jour, la situation tourne au cauchemar.
Désormais le risque vient aussi de l’eau, déversée en urgence, par milliers de tonnes, pour refroidir les réacteurs. Le réchauffement de 4 des 6 réacteurs, lié à la panne des mécanismes de refroidissement, menace toujours de faire exploser leurs enceintes de confinement, ce qui provoquerait un dégagement extrêmement toxique d’uranium et de plutonium dans l’environnement.

Mais l’eau a envahi la salle des machines de 4 réacteurs et bloque les travaux pour tenter de reprendre le contrôle au sein de la centrale de Fukushima Daichii.
De l’eau de mer, pour partie, et l’eau douce qui fait fonctionner les réacteurs en temps normal ont envahi les tunnels techniques et les puits de la centrale. Une fois contaminée en iode et en césium elle est allée à son tour contaminer la mer, toute proche, et le sol.

Entreprise particulièrement complexe et dangereuse

Des traces de plutonium ont été trouvées à proximité de la centrale. Elles sont « sans danger » pour la santé selon le vice-président de TEPCO. Pourtant la fuite vient probablement du réacteur 3 de la centrale, le seul qui utilise du plutonium dans son combustible. Une preuve qu'au moins une des enceintes de confinement est rompue.

Malgré les inondations les équipes de Tepco, l’exploitant de la centrale, aidées par les militaires et les pompiers continuent de travailler au rétablissement des systèmes électriques des réacteurs, à l’intérieur de la centrale. Une entreprise particulièrement complexe et dangereuse puisque le niveau de radioactivité de l'eau dans laquelle ils pataugent est mortel.

Et on cherche, aussi, maintenant à évacuer l'eau contaminée pour pouvoir reprendre le refroidissement, avec de l’eau douce, des réacteurs qui fument toujours.


Source : RFI 30/03/2011 Marion Wagner

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L'impact du nucléaire sur la santé et l'environnement : une crainte mitigée

Alors que dans certaines villes au Japon, les consommateurs sont de plus en plus réticents à acheter les produits de consommation, par peur de contamination. Cette peur n'est pas partagée par tout le monde. Marie-Josée Brassard n'est pas inquiète pour le moment. Elle suit de près les prévisions météo pour s'informer sur la direction des vents. Samedi 26 et dimanche 27 mars, les vents ont soufflé du nord à l'ouest, autrement dit, en direction opposée aux côtes. Sendai étant situé au nord de Fukushima, l'inquiétude existe plutôt chez les habitants au sud de Fukushima, comme à Tokyo par exemple, constate Marie-Josée Brassard. Elle espère, toutefois, que les autorités japonaises réussiront à trouver un moyen pour refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima Daichi pour empêcher une catastrophe nucléaire. La nourriture et l'eau ne seraient pas affectées, mais la situation pourrait changer assez rapidement et devenir dangereuse pour la santé. Marie-Josée Brassard pourrait alors décider de repartir au Canada. Mais pour le moment, elle a décidé de rester.

L'inquiétude des gens concernant l'irradiation et la contamination radioactive à travers la nourriture et l'eau est très variable. Certains évitent tout simplement d'acheter des aliments comme le poisson, les fruits et les légumes frais sur les marchés. D'autres n'ont rien changé à leurs habitudes alimentaires assurant que malgré les craintes, ils sont tentés de faire confiance aux autorités compétentes. Comme en témoigne Florence Otsuki, une française qui vit au Japon depuis plus de 25 ans.

Florence Otsuki, une Française qui vit au Japon depuis 25 ans
A la télévision on montrait énormément de gens achetant des coquilles Saint-Jacques, des poissons sans, apparemment, se poser de question.


Mais les dernières nouvelles concernant les taux élevés de radioactivité relevés dans la mer à proximité de la centrale de Fukushima sont loin d'être rassurantes. Jean-François Sabouret, chercheur au CNRS et directeur du réseau Asie, prédit des conséquences dramatiques pour ce pays.

Jean-François Sabouret, chercheur au CNRS
C’est grave parce que la cuve est en train de fondre et ça veut dire que la mer sera polluée, la terre sera polluée...


Jean-François Sabouret signale également une augmentation des pillages des supermarchés dans la région du Toroku, non loin de Sendai et de Fukushima. Des pillages qu'il qualifie « d'appropriation raisonnée » dus à l'absence de nourriture et la lenteur des secours, mais aussi à un profond sentiment de détresse. Les camions chargés d'acheminer les vivres déposent leurs marchandises à plusieurs dizaines de kilomètres de ces régions, par peur d'être contaminés.

Cet expert, qui a travaillé sur la question des descendants des parias au Japon, estime que cette catastrophe va affecter la société japonaise sur plusieurs générations. Il évoque notamment la difficulté de trouver un conjoint, en raison des craintes d'engendrer des enfants handicapés, en dépit de toute certitude de contamination. Jean François Sabouret, convient néanmoins que l'électricien Tepco, malgré l'opacité de sa communication et la confusion de ses informations, fait tout son possible pour neutraliser les réacteurs de la centrale de Fukushima.

Tepco demande aide aux Français


Face à l'aggravation de la situation à Fukushima-Daichi, l'exploitant de la centrale, le très controversé Tepco, a officiellement demandé, lundi 28 mars 2011, l'aide des groupes français Areva et EDF et celle du Commissariat à l'énergie atomique. Si aucun détail sur la nature de cette aide n'a pour l'instant été communiqué, les opérateurs français sont d'ores et déjà prêts à intervenir.

Areva n'a pas attendu l'appel à l'aide de Tepco pour s'engager auprès de la population japonaise. Le géant du nucléaire, qui trois jours après les catastrophes du 11 mars a fait un don d'un million d'euros à la Croix-Rouge locale, a déjà affrété deux avions pour le Japon.

La première cargaison comportait des masques et des combinaisons de protection, du matériel de détection de radioactivité ainsi que de l'aide d'urgence plus classique : couvertures, eau et nourriture. Le deuxième avion, affrété avec EDF, transportait en plus des groupes électrogènes et des pompes fournis par l'Etat français, de l'acide borique mis à disposition par l'électricien. Ce produit a notamment pour propriété de freiner les réactions en chaine, en cas d'accident nucléaire.

Mais le plus important reste sans doute à venir. Avec les deux autres grands acteurs du nucléaire français, le Commissariat à l'énergie atomique et EDF, Areva fait en effet partie du GIE Groupe INTRA. Cette structure, créée au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl, a mis au point des robots capables d'évoluer en milieu irradiant et de réaliser des gestes techniques complexes. Ils sont stockés à Châteauroux, prêts à être envoyés au Japon.

Source : RFI 30/03/2011

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Fukushima :une très forte radioactivité s'échappe du réacteur numéro 2

Par Nenad Tomic

La situation à la centrale nucléaire de Fukushima- Daichi, inquiète de plus en plus. Les équipes techniques ont dû interrompre les travaux sur les systèmes de refroidissement ce dimanche 27 mars 2011, en raison d'une très forte radioactivité s'échappant du réacteur numéro 2.


Actuellement, la radiation autour de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima est de l'ordre de 1000 millisieverts par heure c'est-à-dire 10 millions de fois au dessus de la normale.

Selon les autorités japonaises le taux a été mesuré dans les échantillons d'eau qui proviennent de la piscine du sous sol de la salle des turbines. Le réacteur est situé juste derrière. Ce qui signifie que le combustible radioactif avait probablement subi des dommages.

Quantité d'iode radioactif dans l'eau de mer : 1850 fois plus élevée que d'habitude ...

Pour les experts, c'est une preuve de plus que le réacteur n'est plus étanche, laissant donc le champs libre aux particules contaminées de se répandre désormais en grande quantité dans l'environnement.

D'ores et déjà la quantité d'iode radioactif serait 1850 fois plus élevée que d'habitude, dans l'eau de mer à proximité de la centrale. Cette situation sur place est en passe d'entraîner de graves conséquences sur la santé des personnes exposées à cette forte radiation, même si elles le sont pendant un laps de temps très court. Or, ce sont quelque 500 techniciens, pompiers et militaires qui travaillent actuellement jour et nuit à la centrale de Fukushima pour tenter de limiter les dégâts de cette catastrophe nucléaire.

Pour mesurer l’exposition d’une personne aux rayonnements radioactifs, on utilise le sievert comme unité : Limite réglementaire : 1 millisievert (mSv) par an par personne.
- Le risque de développer un cancer est proportionnel à la dose reçue et apparaît pour une exposition supérieure à 100 mSv et augmente de 5,5% par sievert
- Selon les données de l’IRSN, les centrales japonaises auraient dégagé 1mSv par heure aux abords immédiats de la centrale, avant de décroître ; ce qui signifie en d’autres termes que les personnes exposées ont donc reçu en une heure l’équivalent de ce qu’elles auraient dû recevoir en un an.


Source : RFI 30/03/2011

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