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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour

Messages recommandés

Centrale de Fukushima : recommandations de l'AIEA



Selon l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, des niveaux de radiation deux fois plus élevés que ceux justifiant un ordre d'évacuation ont été détectés dans un village situé à 40 km de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Rappelons que les autorités japonaises ont limité la zone d'exclusion à 20 km autour de la centrale. Entre 20 et 30 km, l'évacuation est recommandée mais facultative.

L'AIEA a communiqué ses données mercredi, à Vienne, lors d'une réunion des pays membres.

Entre le 18 et le 26 mars, les experts de l'agence ont mesuré la teneur en iode 131 et en césium 137 au niveau du sol, autour de la centrale.

Dans le village d'Iitate, à 40 km au nord-ouest de Fukushima Dai-ichi, les niveaux relevés sont deux fois supérieurs à ceux justifiant une procédure d'évacuation, selon les critères de l'agence. A la lumière de ces données, les autorités japonaises sont donc invitées à la prudence.

Ce jeudi, à Tokyo, le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a déclaré que les niveaux de radiation enregistrés à Iitate ne présentaient pas de danger immédiat pour la santé humaine mais qu'il importait d'éviter les sorties prolongées. Il a promis une veille continue de la situation, assurant que des mesures appropriées seraient envisagées en conséquence.


Source : NHK 60/03/2011

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Fukushima Dai-ichi : les techniciens s'efforcent d'évacuer l'eau contaminée



La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, redouble d'efforts pour évacuer l'eau contaminée autour des réacteurs de la centrale. La présence de cette eau, rappelons-le, empêche le rétablissement des systèmes de refroidissement.

De l'eau fortement radioactive a été décelée dans les salles de turbines des réacteurs 1 à 4 ainsi que dans les galeries sous-terraines qui entourent les bâtiments.

Ce jeudi, les techniciens ont commencé à transférer près de 150 tonnes d'eau contaminée du réacteur numéro 1 vers un réservoir de stockage, pour éviter qu'elle ne se déverse dans la mer.
A ce jour, le niveau de l'eau stagnant dans la galerie a pu être diminué d'un mètre environ.


Source : NHK 31/03/2011

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Augmentation de la radioactivité dans l'eau de mer, près de la centrale de Fukushima



Selon l'organisme gouvernemental de surveillance de la sûreté nucléaire, un niveau inédit de radioactivité a été détecté dans l'eau de mer, près de la centrale de Fukushima.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a signalé une teneur en iode 131 atteignant les 180 becquerels par centimètre cube dans l'eau de drainage issue des réacteurs 1 à 4. La mesure a été effectuée dans un échantillon d'eau de mer mercredi à 13h55, à 330 mètres au sud de la centrale.
Ce taux de radioactivité est 4 385 fois supérieur à la normale.


Mardi, dans la même zone, des niveaux 3 355 fois supérieurs à la normale avaient été relevés.

Selon l'agence, il n'y a aucune activité de pêche à proximité de la centrale car la zone a été évacuée dans un rayon de 20 km. Les experts précisent que la densité radioactive devrait être considérablement diluée par l'océan et que l'impact sur les produits de la mer s'en trouvera limité.

Pour mieux évaluer l'étendue de la contamination, l'agence va multiplier les zones de contrôle dans l'océan.

Source nhk 31/03/2011

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Areva va aider Tepco à retirer l'eau contaminée de la centrale



Le responsable de la filiale japonaise d'Areva, la plus grande compagnie nucléaire du monde, s'est dit prêt à participer aux efforts pour retirer l'eau radioactive de la centrale.

Le président d'Areva Japon, Rémy Autebert, a déclaré que sa compagnie était prête à communiquer à Tepco toutes ses connaissances accumulées concernant l'eau contaminée.

Dans une interview accordée mercredi à la NHK, M. Autebert a indiqué que 5 experts de la compagnie basée en France avaient été dépêchés au Japon où ils fourniront une assistance technique.

Areva précise qu'elle a déjà été impliquée dans les travaux d'élimination de l'eau contaminée, dans des centrales déclassées.


Source NHK 31/03/2011

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L'AIEA va dépêcher un expert de la radioactivité marine à Fukushima



L'agence onusienne de surveillance du nucléaire a décidé d'envoyer à Fukushima un expert de l'environnement marin pour analyser l'eau de mer aux abords de la centrale nucléaire.

Les participants à une réunion de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui se tenait mercredi à Vienne, ont convenu de dépêcher au Japon un nouvel expert du Laboratoire international de radioactivité marine de Monaco, cette semaine.

Cette décision vient en réponse à une demande du gouvernement japonais.

Le spécialiste rejoindra samedi des experts japonais à bord d'un navire de recherches océanographiques pour évaluer les niveaux de radiation dans les eaux entourant la centrale.


Source : NHK 31/03/2011

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Séisme - Accident nucléaire : Point de situation



Le point de situation sétaillé est remplacé à présent par un message à la communauté française, réalisé par l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN) et davantage centré sur les recommandations quant à la conduite à tenir pour ceux de nos compatriotes qui ont fait le choix de rester au Japon.

Lire le message pour les Français présents au Japon . Ce message sera actualisé en tant que de besoin.

Un exposé sur l’état détaillé des centrales est toujours disponible sur le site de l’IRSN.

L’IRSN a mis en place 3 nouvelles lignes téléphoniques au CTC santé dédiées aux « appels entrants Japon ».
01 58 35 90 44
01 58 35 73 26
01 58 35 80 08


Source : Ambassade de France au Japon 31/03/2011 - Service de Communication et d’Information

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Surveillance de la radioactivité de l'air à Tokyo (Japon)


La carte présente les résultats de la surveillance radiologique effectuée par l'IRSN à dans le contexte des événements nucléaires en cours au Japon.

Elle diffuse les résultats des mesures de rayonnement gamma dans l'air ambiant, transmises par une sonde du réseau Téléray positionnée à l'ambassade de France à Tokyo. Les données sont mises à jour toutes les 4 heures et sont données heure de Paris (GMT+2).

Le point bleu indique la position de la station de mesure de la radioactivité de l'air.
A noter : Le niveau de radioactivité fluctue naturellement de plus ou moins 30% selon les conditions météorologiques.

Pour un historique des résultats de mesure des dix derniers jours, consultez le site Criter - Crise au Japon.

Source : IRSN 31/03/2011

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Les accidents graves sur les réacteurs à eau bouillante (REB)

Les réacteurs nucléaires japonais sont des réacteurs à eau bouillante. Les spécificités de ce type de réacteur entrainent des mesures particulières de gestion d’un incident ou accident nucléaire.

Les accidents graves sur les réacteurs à eau bouillante (REB)

Spécificités des BWR concernant la progression d’un accident grave


Les réacteurs à eau bouillante présentent, de par leur conception, des spécificités par rapport aux réacteurs à eau sous pression, pour ce qui concerne l’évolution d’un accident grave :

- Une masse de Zircaloy environ deux fois plus importante sur les REB qui peut conduire à la production et au relâchement d’une plus grande quantité d’hydrogène dans le confinement ;

- De nombreuses structures internes inférieures, présentes sous le coeur, qui devraient permettre une meilleure rétention des produits de fission dans la cuve ;

- Un important volume d’eau sous le coeur permettant de refroidir plus longtemps les débris du coeur dans la cuve et de retarder la rupture du fond de la cuve en cas de relocalisation du corium dans cette partie de la cuve ;

- Une enceinte de confinement métallique de faible volume limitant la quantité des gaz incondensables retenus qui rend nécessaire de procéder à une ouverture des vannes de décharge à l’atmosphère dans certaines situations ;

- Une piscine de suppression de pression (suppression pool) qui contribue à retenir les produits de fission par barbotage (cf. schéma n°1).

VoiVoir schéma et la suite - Source IRSN 31/03/2011

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Les ingénieurs japonais poursuivent leur opération sauvetage à la centrale de Fukushima



Trois semaines après le tremblement de terre et le tsunami qui a frappé le nord-est du Japon, le Premier ministre japonais Naoto Kan a annoncé ce jeudi 31 mars 2011 le démantèlement de la centrale nucléaire de Fukushima fortement endommagée. Mais les équipes de techniciens poursuivent leurs efforts pour tenter de limiter au mieux les dégâts dus à la radioactivité, dont les mesures indiquent une augmentation de son taux.

Un pétrolier mouillant en face de la centrale pourrait être utilisé pour évacuer le liquide hautement radioactif, ce qui permettrait aux ouvriers de retravailler dans les bâtiments abritant les turbines, où d’importantes quantités d’eau contaminée ont été découvertes. La présence de cette eau met en évidence le fait que les enceintes contenant les réacteurs ne sont plus étanches.

Les ingénieurs envisagent encore de recouvrir les bâtiments endommagés de trois des six réacteurs d’une bâche fabriquée dans un matériau spécial, lequel pourrait limiter les dégagements de vapeur radioactive.

Le gouvernement japonais n’envisage pas d’étendre la zone d’exclusion autour de la centrale, de vingt à quarante kilomètres. On peut en déduire que les autorités japonaises ont confiance en la capacité des ingénieurs à refroidir les réacteurs surchauffés.

Source : RFI 31/03/2011 - correspondant à Tokyo, Frédéric Charles

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Japon : à Fukushima, la situation reste extrêmement critique


Le Premier ministre japonais a assuré mardi 29 mars que le gouvernement était «en alerte maximum» pour éviter que la centrale accidentée de Fukushima ne provoque une catastrophe écologique. Naoto Kan a même fait un mea culpa en déclarant que l'évaluation des risques au moment de l'installation de la centrale avait été mal faite. Jour après jour, la situation tourne au cauchemar.

Désormais le risque vient aussi de l’eau, déversée en urgence, par milliers de tonnes, pour refroidir les réacteurs. Le réchauffement de 4 des 6 réacteurs, lié à la panne des mécanismes de refroidissement, menace toujours de faire exploser leurs enceintes de confinement, ce qui provoquerait un dégagement extrêmement toxique d’uranium et de plutonium dans l’environnement.

Mais l’eau a envahi la salle des machines de 4 réacteurs et bloque les travaux pour tenter de reprendre le contrôle au sein de la centrale de Fukushima Daichii.
De l’eau de mer, pour partie, et l’eau douce qui fait fonctionner les réacteurs en temps normal ont envahi les tunnels techniques et les puits de la centrale. Une fois contaminée en iode et en césium elle est allée à son tour contaminer la mer, toute proche, et le sol.

Entreprise particulièrement complexe et dangereuse

Des traces de plutonium ont été trouvées à proximité de la centrale. Elles sont « sans danger » pour la santé selon le vice-président de TEPCO. Pourtant la fuite vient probablement du réacteur 3 de la centrale, le seul qui utilise du plutonium dans son combustible. Une preuve qu'au moins une des enceintes de confinement est rompue.

Malgré les inondations les équipes de Tepco, l’exploitant de la centrale, aidées par les militaires et les pompiers continuent de travailler au rétablissement des systèmes électriques des réacteurs, à l’intérieur de la centrale. Une entreprise particulièrement complexe et dangereuse puisque le niveau de radioactivité de l'eau dans laquelle ils pataugent est mortel.

Et on cherche, aussi, maintenant à évacuer l'eau contaminée pour pouvoir reprendre le refroidissement, avec de l’eau douce, des réacteurs qui fument toujours.

sOURCE : RFI 31/03/2011 par Marion Wagner

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Le Japon cherche des solutions inédites pour écarter le danger à Fukushima



Le Japon étudiait mercredi toutes les options pour réduire les émissions radioactives et évacuer des tonnes d'eau contaminée à la centrale Fukushima Daiichi (n°1), y compris recouvrir les réacteurs d'une bâche spéciale ou utiliser les réservoirs d'un tanker.

L'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco), a accepté l'aide du groupe nucléaire français Areva, dont la présidente, Anne Lauvergeon, est arrivée mercredi à Tokyo avec des experts, dans le but de prêter techniquement main forte aux équipes nippones, notamment pour le traitement des eaux contaminées

Le ministère américain de l'Energie a également mis à sa disposition des robots résistant aux radiations, capables de recueillir des informations sur les réacteurs dans des endroits où la radioactivité est trop élevée.

Critiqué pour son absence remarquée depuis le début de la crise nucléaire la plus grave depuis Tchernobyl, le PDG de Tepco, Masataka Shimizu, 66 ans, a été hospitalisé mardi soir, pour hypertension artérielle, a confirmé lors d'une conférence de presse le président honoraire du groupe, Tsunehisa Katsumata.

Ce dernier a jugé inévitable le démantèlement des réacteurs 1 à 4 de la centrale Fukushima Daiichi, construite il y a plus de 40 ans sur la côte du Pacifique, à 250 km au nord de la mégapole de Tokyo et de ses 35 millions
d'habitants.

Ce site, qui compte six réacteurs, n'était pas conçu pour résister au tsunami de 14 mètres qui l'a endommagé le 11 mars après le plus puissant séisme jamais enregistré au Japon.

L'alimentation électrique des circuits de refroidissement des réacteurs a été brutalement interrompue. Privé d'eau, le combustible nucléaire a commencé à chauffer et à entrer en fusion, provoquant une série d'explosions et d'importantes fuites radioactives.

Toutefois, ce processus infernal, qui pourrait déboucher sur un accident nucléaire majeur, semble pour l'instant avoir été enrayé.

"Les informations actuelles dont nous disposons laissent penser que la centrale connaît un lent rétablissement après l'accident", a dit Peter Lyons, sous-secrétaire américain par intérim chargé du Bureau de l'Energie nucléaire au ministère de l'Energie.

"Il y a encore un grand nombre d'obstacles à surmonter pour que la centrale nucléaire retrouve une stabilité, mais je pense que les choses vont dans la bonne direction", a confirmé William Borchardt, un haut responsable de la Nuclear Regulatory Commission (NRC), la commission américaine de régulation nucléaire.

Des milliers de tonnes d'eau de mer, remplacée récemment par de l'eau douce à cause des effets corrosifs du sel, ont été déversés jour et nuit sur les réacteurs afin de les refroidir et de stopper la fusion.

Mais cette énorme quantité d'eau, contaminée par les radiations, s'est infiltrée dans les salles des machines et dans les galeries techniques souterraines, puis a ruisselé jusqu'à l'océan Pacifique tout proche, où le taux d'iode radioactif atteint plus de 3.300 fois la norme dans l'eau de mer.

Les techniciens, qui luttent depuis bientôt vingt jours, sont confrontés à un cercle vicieux : il est vital de refroidir les réacteurs, mais plus ils utilisent d'eau, plus les nappes radioactives augmentent. Et moins ils injectent d'eau, plus la température augmente dans les réacteurs.

L'Agence de sûreté nucléaire japonaise a estimé mercredi que le moment était venu de chercher des solutions inédites.

"Nous sommes face à une situation sans précédent et nous devons donc réfléchir à des stratégies différentes, au-delà de ce que faisons habituellement", a déclaré un responsable à l'AFP.

Tepco pourrait utiliser un bateau-citerne en face de la centrale pour évacuer le liquide hautement radioactif, et étudie la possibilité de recouvrir les bâtiments endommagés de trois des six réacteurs avec une bâche fabriquée dans un matériau spécial, capable de limiter les dégagements de vapeurs radioactives.

Les intervenants doivent en outre commencer jeudi à tapisser le site d'une résine afin de réduire la propagation de matières radioactives.

La découverte de plutonium dans cinq prélèvements de terre à la centrale et l'accumulation d'iode radioactif et de césium dans l'eau de mer font craindre une grave pollution de l'environnement et de la chaîne alimentaire.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé qu'elle avait mesuré dans le village d'Iitate, situé à 40 kilomètres au nord-ouest de la centrale, des radiations dépassant les niveaux recommandés.

"Nous avons conseillé à nos interlocuteurs (japonais) d'évaluer la situation avec précaution, et ils ont indiqué que l'examen de la situation était déjà en cours", a déclaré à Vienne, siège de l'AIEA, un responsable de l'agence, Denis Flory.

Le ministère de l'Industrie a ordonné mercredi aux neuf compagnies d'électricité régionales et aux deux entreprises qui exploitent des réacteurs nucléaires au Japon de contrôler rapidement leurs installations et de prendre des mesures pour réduire leur vulnérabilité aux tsunamis


Source : France-Soir.fr 30/03/2011 - afp

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Japon : Onagawa, cette autre centrale qui inquiète plus au nord



La centrale d'Onagawa, située à 120 kilomètres au Nord de Fukushima, inquiète les riverains et les rescapés qui y ont trouvé refuge depuis les ravages du tsunami dans le nord du Japon. La population redoute un manque de transparence de la part de Tepco. Pour ne rien arranger, les dosimètres de contrôle des autorités locales sont soit hors service, soit ralentis.

À Onagawa, le tsunami du 11 mars dernier (voir notre dossier sur le séisme au Japon) a fait des ravages avec des vagues de plus de 15 mètres de haut. Si bien qu'environ 200 personnes rescapées ont trouvé refuge à l'intérieur de la centrale. Or l'inquiétude monte parmi ces derniers ainsi que parmi les riverains qui ont conservé leur habitation. Car si la centrale d'Onagawa ne fonctionne plus depuis le séisme et la crise nucléaire au Japon qui s'en est suivie, un manque de surveillance indépendante alimente les peurs. Contrairement à la centrale de Fukushima-Daiichi où les autorités sanitaires nucléaires des autres pays tels que la France et les Etats-Unis livrent régulièrement les résultats de leurs contrôles, ici le taux de radioactivité est surveillé uniquement par le groupe électronique japonais Tepco. Les dégâts ont été limités avec un début d'incendie vite éteint et l'exploitant assure qu'à Onagawa, il n'y a pas de risque. Les trois réacteurs de la centrale ne seraient pas dangereux et il n'y a aurait rien d'anormal dans l'air. Mais l'image de Tepco a pris un vilain coup depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima et depuis qu'elle a avoué avoir faussé des données de contrôle sur celle-ci avant le séisme.

Fuir, mais pour aller où ?

Avant le tsunami, les autorités locales disposaient de sept dosimètres pour détecter le taux de radioactivité mais, depuis, quatre ont été mis hors service et les trois restants sont perturbés par des coupures de courant répétées. Les responsables municipaux d'Onagawa ont demandé à la centrale de renforcer ses digues anti-tsunami et d'observer la plus grande transparence dans sa communication, afin de rassurer la population. Mais dans la confusion et devant ce manque de données indépendantes, certains réfugiés envisagent donc d'abandonner les lieux. Pour aller où ? À Onagawa, la puissance de la vague du tsunami a pulvérisé les habitations et a fait dérailler les trains.
Par S.V.

--> Ce qui me paraît hallucinant c'est que plus de 200 personnes rescapées du tsunami se sont réfugiées à l'intérieur de la centrale d'Onagawa

légende de la photo : À Onagawa, au nord du Japon, plus de 200 rescapés du tsunami ont trouvé refuge à l'intérieur de la centrale nucléaire. SIPA


Source : France soir.fr 31/03/2011

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Réaction japonaise aux recommandations de l'AIEA




La Commission japonaise de surveillance de la sûreté nucléaire ne voit aucune raison de revenir sur les consignes concernant la zone située entre 20 et 30 km autour de la centrale, où les riverains sont invités à rester calfeutrés à domicile ou à évacuer de leur propre initiative.

L'organisme indépendant s'est manifesté ce jeudi devant la presse, suite à l'annonce par l'Agence internationale de l'énergie atomique, de niveaux de radiation deux fois plus élevés que ceux justifiant un ordre d'évacuation, dans un village situé à l'extérieur de la zone en question.

Selon Seiji Shiroya, membre de la commission de surveillance, les critères japonais reposent sur le nombre de victimes éventuelles et non sur les niveaux de radiation détectés dans le sol. "Les données de l'AIEA ont valeur de référence mais les décisions que nous avons prises pour cette zone restent pertinentes", a-t-il déclaré.

M. Shiroya a ajouté que la commission considérait plusieurs facteurs, notamment les niveaux de radiation dans l'air et la quantité de substances assimilées par le corps via l'ingestion ou la respiration.

Il a précisé que l'AIEA avait probablement effectué ses relevés sur une surface herbeuse, avec les capteurs disponibles, mais que les données japonaises étaient mieux à même de signaler les effets de la radioactivité locale sur la santé humaine.


sOURCE : NHK 31/03/2011

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Commentaire : contamination de l'océan par les substances radioactives

Le commentaire est aujourd'hui consacré à l'impact des substances radioactives sur la faune et la flore marines.

Nous avons interrogé le professeur Jota Kanda, océanographe à la Faculté des sciences marines de l'Université de Tokyo.

Jota Kanda :
Il semble que beaucoup de gens s'alarment des informations évoquant des taux de radiation plusieurs milliers de fois supérieurs à la normale dans des échantillons d'eau de mer prélevés aux abords de la centrale de Fukushima.

Toutefois, sur notre planète, l'eau se trouve essentiellement dans les océans, où la radioactivité se dilue rapidement en raison des courants et l'immensité de l'univers marin. Je pense donc qu'en dehors des zones proches de la centrale, il y a peu de chance, à ce jour, de voir le danger se propager.

Les Japonais consomment beaucoup de poisson et nous sommes particulièrement sensibles aux éventuelles contaminations de l'eau et de la faune marines depuis l'accident de Tchernobyl. Depuis bien des années, le Japon procède à ses propres contrôles selon des critères qui me paraissent globalement fiables.

A la lumière de ces informations, on se rend compte que les substances radioactives ont peu de chance de se répandre dans l'océan, même si la situation devait perdurer plusieurs mois. Les poissons n'ayant pas été contaminés par l'accident de Tchernobyl, je pense qu'il est inutile de nous inquiéter outre-mesure. Pour autant, l'eau irradiée de la centrale continue de se déverser dans la mer et les algues qui poussent aux abords de la centrale risquent d'être contaminées.

C'était le commentaire du professeur Jota Kanda, océanographe à la Faculté des sciences marines de l'Université de Tokyo.


Source : NHK 31/03/2011

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Contamination des eaux souterraines à Fukushima Dai-ichi



La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a détecté des substances radioactives dans les eaux qui se trouvent en sous-sol des bâtiments de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Tepco a procédé à un test des eaux souterraines à la demande de la Commission japonaise de sécurité atomique.

Selon l'opérateur, de l'eau radioactive a été trouvée sous les bâtiments des turbines de 5 des 6 réacteurs de la centrale. Le réacteur 4 n'a pas pu être vérifié en raison des débris qui en obstruent l'accès.

D'après Tepco, les substances radioactives qui se sont dispersées dans l'atmosphère auraient pu être redéposées au sol par la pluie et par les arrosages des réacteurs.

De l'eau fortement contaminée a également été découverte dans le sous-sol des bâtiments des turbines, entre autres. Les barres de combustible endommagées sont probablement à l'origine de cette contamination.

Des analyses plus poussées sont actuellement en cours. Les résultats seront annoncés un peu plus tard dans la journée.


Source : NHK 01/04/2011

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Tepco accusée de négliger la sécurité du personnel



L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a accusé Tepco de ne pas avoir assuré la sécurité du personnel travaillant dans la centrale Fukushima Dai-ichi en raison d'une pénurie de dosimètres de radioactivité.

Certains membres de l'équipe devaient se partager un seul dosimètre alors qu'ils sont supposés en posséder un chacun. De nombreux dosimètres ont été endommagés par le tremblement de terre.

L'Agence a condamné les méthodes de Tepco. Elle lui a ordonné de faire en sorte que tous les personnels soient équipés d'un dosimètre.


Source : nhk 01/04/2011

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Arrivée de militaires américains experts en risques nucléaires


Une équipe de l'armée américaine composée d'experts en risques nucléaires va arriver à Tokyo ce vendredi pour apporter son soutien au Japon.

Le département américain à la Défense a annoncé jeudi le départ de 155 marines, membres de la Chemical Biological Incident Response Force. Cette décision a été prise par le secrétaire américain à la Défense Robert Gates, à la demande du Japon.

Cette unité, formée pour agir en milieu radioactif à la suite d'un accident nucléaire, est basée dans le Maryland.

Ses membres sont capables de mesurer la radioactivité, de décontaminer et d'effectuer des opérations de sauvetage en milieu fortement contaminé.

Le département à la Défense se tient prêt à envoyer un renfort supplémentaire de 300 hommes si nécessaire.


Source : NHK 01/04/2011

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Les recommandations de l'Ambassade de France et la publication sur l'état des centrales par l'IRSN sont identiques à celles des jours précédents.



Séisme - Accident nucléaire : Point de situation





Le point de situation sétaillé est remplacé à présent par un message à la communauté française, réalisé par l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN) et davantage centré sur les recommandations quant à la conduite à tenir pour ceux de nos compatriotes qui ont fait le choix de rester au Japon.

Lire le message pour les Français présents au Japon . Ce message sera actualisé en tant que de besoin.

Un exposé sur l’état détaillé des centrales est toujours disponible sur le site de l’IRSN.

L’IRSN a mis en place 3 nouvelles lignes téléphoniques au CTC santé dédiées aux « appels entrants Japon ».
01 58 35 90 44
01 58 35 73 26
01 58 35 80 08


Source : Ambassade de France au Japon 01/04/2011 - Service de Communication et d’Information

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Les ingénieurs japonais poursuivent leur opération sauvetage à la centrale de Fukushima


Trois semaines après le tremblement de terre et le tsunami qui a frappé le nord-est du Japon, le Premier ministre japonais Naoto Kan a annoncé ce jeudi 31 mars 2011 le démantèlement de la centrale nucléaire de Fukushima fortement endommagée. Mais les équipes de techniciens poursuivent leurs efforts pour tenter de limiter au mieux les dégâts dus à la radioactivité, dont les mesures indiquent une augmentation de son taux.

Un pétrolier mouillant en face de la centrale pourrait être utilisé pour évacuer le liquide hautement radioactif, ce qui permettrait aux ouvriers de retravailler dans les bâtiments abritant les turbines, où d’importantes quantités d’eau contaminée ont été découvertes. La présence de cette eau met en évidence le fait que les enceintes contenant les réacteurs ne sont plus étanches.

Les ingénieurs envisagent encore de recouvrir les bâtiments endommagés de trois des six réacteurs d’une bâche fabriquée dans un matériau spécial, lequel pourrait limiter les dégagements de vapeur radioactive.

Le gouvernement japonais n’envisage pas d’étendre la zone d’exclusion autour de la centrale, de vingt à quarante kilomètres. On peut en déduire que les autorités japonaises ont confiance en la capacité des ingénieurs à refroidir les réacteurs surchauffés.

Source : RFI 01/04/2011

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ASN : Communiqué de presse n°23 du 1er avril 2011 à 18h30

01/04/2011 19:44

Accident à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi : l’ASN fait le point sur la situation au Japon et les conséquences en France.

I. Situation de la centrale de FukushimaL’injection en eau douce se poursuit dans les cuves des réacteurs n°1 à 3 et les piscines des réacteurs 1, 2, 3 et 4 à un niveau qui est a priori suffisant. C’est un refroidissement en circuit ouvert, c’est-à-dire que l’eau apportée s’évapore ou se répand dans l’enceinte de confinement ou dans d’autres bâtiments, essentiellement les salles des turbines.

L’exploitant Tepco réalise des opérations en vue de collecter cette eau et de l’isoler.

L’objectif à terme est de passer à un refroidissement en circuit fermé : eau circulant en boucle dans un circuit de la centrale de façon à ce que l’eau contaminée ne s’échappe pas. La remise en fonction des matériels nécessaires à cette fin s’avère difficile car ils ont pu être détériorés. En outre, la présence d’eau contaminée dans certains bâtiments complique les interventions humaines.

Il est probable que ces difficultés substituent et que la situation évolue peu dans les prochains jours.

II. Conséquences radiologiques de l’accident
a. Conditions de travail sur le site et dans ses alentours
Les rejets de radioactivité dans l’atmosphère sont inférieurs à ceux observés les premiers jours de l’accident. Les débits de doses relevés sur le site de la centrale restent élevés mais sont à la baisse.

Les conditions de travail des intervenants sur le site restent très difficiles. Depuis le 12 mars 2011, une vingtaine travailleurs auraient été exposés à des doses supérieures à 100 millisievert (mSv).

Par ailleurs, les prélèvements d’eau de mer montrent des concentrations de radioactivité toujours en augmentation.

b. Situation dans la région de TokyoLes mesures disponibles dans la région de Tokyo réalisées par les autorités japonaises et par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ne montrent pas d’évolution significative et demeurent faibles. La tendance est à une décroissance lente, confirmant l’absence de nouveaux rejets atmosphériques importants.

III. Les conséquences en Francea. Les masses d’air en France
Les concentrations en radionucléides artificiels (iode 131, césium 134 et 137) mesurées dans les différents milieux surveillés sont très faibles et ne présentent aucun danger sanitaire et environnemental.

Les réponses aux principales questions du public sur les enjeux sanitaires et la circulation des masses d’air sont en ligne sur le site Internet www.asn.fr, rubrique « Questions fréquentes ».

b. Qualité radiologique des denrées en provenance du Japon
Un règlement européen1 a été publié au Journal officiel des communautés européennes le 26 mars 2011 pour imposer des conditions particulières pour l’importation de produits alimentaires et pour l’alimentation animale en provenance du Japon. Il prévoit, d’une part, des contrôles systématiques au départ pour vérifier le respect des normes admissibles en césium 134 et 137 et en iode 131 et, d’autre part, un contrôle par échantillonnage à l’arrivée.

c. Retour d’expérienceL’ASN considère qu’il est fondamental de tirer les leçons de l’accident survenu au Japon, comme cela a été le cas après d’autres grands accidents nucléaires, notamment ceux de Three Mile Island et Tchernobyl. Le retour d’expérience approfondi sera un processus long s’étalant sur plusieurs années. Il s’agira notamment de vérifier si des améliorations sont nécessaires dans la prise en compte des risques liés à la perte des alimentations électriques ou de la source froide ainsi qu’au séisme. Les cumuls de tels risques devront également être réévalués. En outre, des leçons devront être tirées dans le domaine de la gestion des situations d’urgence.

Sans attendre, l’ASN va engager des actions en toute transparence. Elle mettra en œuvre la mission d’audit des installations nucléaires françaises demandée par le Premier ministre.

Par ailleurs, le Commissaire européen chargé de l’énergie a annoncé le principe de tests de résistance à réaliser dans toutes les centrales nucléaires européennes.

L’ASN insiste sur la nécessité d’assurer une cohérence entre l’audit français et la démarche européenne. Ce travail va mobiliser d’importantes ressources à l’ASN. Les premières échéances interviendront cette année.

Les centrales nucléaires françaises sont conçues pour résister à des contraintes sévères (inondation, séisme, perte d’alimentation électrique…). Il s’agit dès lors d’étudier comment elles se comporteraient dans des situations encore plus dégradées, de faire une analyse des marges et d’en déduire le cas échéant des modifications. Cette analyse portera sur les centrales en exploitation, en construction et en projet.

1 Le règlement est disponible à l’adresse : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011:080:0005:0008:FR:PDF

Source : ASN spécial Japon

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Le combat se poursuit pour contenir la crise nucléaire


Des opérations urgentes sont menées sur plusieurs fronts pour contenir la crise dans la centrale nucléaire
Fukushima Dai-ichi.

Les efforts visant à refroidir les réacteurs se poursuivaient vendredi. Une péniche fournie par la marine américaine s'apprête à pomper un important volume d'eau douce en direction d'un réservoir proche du réacteur numéro 1, via un tuyau.

Les techniciens sur place remplacent actuellement l'eau de mer par de l'eau douce pour refroidir les réacteurs et les piscines de stockage de combustible irradié. Cette décision a été prise car les responsables s'inquiétaient de la possibilité que le sel contenu dans l'eau de mer ne s'accumule dans les équipements des réacteurs, interrompant le flux de l'eau de refroidissement.

Près du réacteur 4, 400 litres de solution de résine synthétique ont été projetés pour voir s'il serait possible de solidifier la poussière et éviter la dispersion dans l'air des substances radioactives.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, devrait tester la solution pendant deux semaines pour confirmer son efficacité.

Source : NHK 02/04/2011

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Analyse de la situation à la centrale Fukushima Dai-ichi



Les efforts pour relancer l'électricité à la centrale Fukushima Dai-ichi stagnent en raison de la présence d'importantes quantités d'eau hautement contaminée. Cela fait trois semaines que l'installation nucléaire a été durement touchée par le tremblement de terre et le tsunami.

Dans notre commentaire d'aujourd'hui, nous nous entretenons avec Hironobu Unesaki, professeur et expert en ingénierie des réacteurs à l'Institut de recherche sur les réacteurs à l'université de Kyoto. Il évoque la situation à la centrale endommagée.

Hironobu Unesaki:"La situation de chacun des réacteurs nucléaires n'a pas vraiment changé depuis le 20 mars. Les travaux pour relancer les systèmes de refroidissements stagnent. La découverte de plutonium et l'analyse des substances radioactives dans l'eau contaminée montrent qu'une partie du combustible est endommagée ou a fondu.

Si les barres de combustible conservent leur forme initiale, l'eau peut circuler à une certaine vitesse entre elles et donc éliminer la chaleur. Cependant, il semble qu'une partie de l'espace entre les barres est bouché par du combustible fondu, ce qui empêche une bonne circulation de l'eau. En outre, seule une petite quantité d'eau est injectée dans les réacteurs. Il semble que son efficacité pour éliminer la chaleur reste très limitée. Les réacteurs sont maintenus avec difficulté dans leur état actuel.

Le plus important est de relancer le système de refroidissement le plus vite possible et d'augmenter le refroidissement des réacteurs."

Radio-Japon:Quel est le point le plus important dans le processus à venir?

Hironobu Unesaki:"Je craignais que de nouveaux problèmes surviennent au moment de la relance de l'électricité dans les réacteurs. De fait, un problème supplémentaire est apparu, celui de l'eau contaminée qui doit être retirée. Je pense que nous ne pourrons pas le résoudre sans une forte augmentation des efforts en termes de moyens et de personnel.

Je pense que le Japon doit s'ouvrir et envisager la création d'un projet international en coopération avec les entreprises étrangères qui détiennent certains savoir-faire, mais également avec les gouvernements et les instituts de recherche d'autres pays."

Radio-Japon:C'était Hironobu Unesaki, de l'Institut de recherche sur les réacteurs à l'université de Kyoto. Il évoquait la situation actuelle à la centrale Fukushima Dai-ichi.


Source : NHK 02/04/2011

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La Thaïlande va envoyer au Japon une installation de production d'électricité


La Thaïlande va envoyer au Japon une installation de production d'électricité complète avec deux générateurs à turbine à gaz pour aider à restaurer l'alimentation dans la centrale de Fukushima.

Une fois opérationnelle, cette installation pourra produire 240 mille kilowatts d'électricité, une quantité suffisante pour alimenter entre 80 mille et 240 mille foyers, en fonction de la demande.

Le propriétaire de ces équipements, la Compagnie thaïlandaise de production d'électricité, ou EGAT, et la firme japonaise qui les avait construits, ont étudié les moyens de transporter cet énorme système. Un seul des deux générateurs, et ses équipements associés, pèse plus de 500 tonnes.

Le groupe thaïlandais indique qu'il démantèlera l'installation à partir de samedi et l'expédiera au Japon en pièces détachées fin avril.

Source : NHK 02/04/2011

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Le gouvernement étudie la possibilité de stocker
l'eau radioactive dans une barge géante


Le gouvernement japonais devrait bientôt se prononcer sur la faisabilité du stockage temporaire de l'eau fortement contaminée de la centrale de Fukushima dans une barge géante en acier ou à bord de navires de la marine américaine.

Des substances radioactives ont été détectées dans l'eau sur le site de la centrale.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, envisage d'utiliser des citernes à eau pour entreposer l'eau radioactive, mais leur capacité est limitée.

La ville de Shizuoka a offert à Tecpo une plate-forme creuse et flottante en acier, pour y stocker l'eau. Cette barge géante fait 136 mètres de long sur 46 mètres de large.

Le gouvernement négocie également avec l'armée américaine la mobilisation éventuelle de deux barges pour entreposer provisoirement l'eau radioactive. Ces barges ont été utilisées pour transporter de l'eau douce qui servira à refroidir les réacteurs de la centrale.

Tepco et le gouvernement s'efforcent d'élaborer des méthodes concrètes pour transporter et stocker en toute sécurité l'eau contaminée.


Source : NHK 02/04/2011

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Tepco : la restauration des systèmes de refroidissement pourrait prendre un certain temps



L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi s'efforce de restaurer et stabiliser les systèmes de refroidissement des réacteurs en y faisant circuler un important volume d'eau.

Actuellement, de l'eau douce est déversée directement dans les réacteurs et les piscines de stockage de combustible irradié, pour les refroidir.

Mais Tepco souhaite restaurer les systèmes de refroidissement qui assurent la circulation de l'eau à l'intérieur des réacteurs et des piscines de stockage.

Hier vendredi, la compagnie a installé des pompes provisoires pour les réacteurs 1 à 4. Elles seront utilisées pour capturer l'eau de mer qui servira à refroidir l'eau douce circulant dans le système.

Mais il est possible que les tuyaux et les pompes utilisés pour refroidir les réacteurs aient été endommagés par le séisme, et les niveaux de radiation à l'intérieur des bâtiments des réacteurs sont encore trop élevés pour permettre leur inspection par des techniciens.

Tepco précise que la restauration des systèmes de refroidissement pourrait prendre un certain temps.


Source : NHK 02/04/2011

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L'AIEA rapporte des taux de radiation en baisse à Iitate


L'Agence internationale de l'énergie atomique a annoncé vendredi que les niveaux de radiation dans un village situé à 40 kilomètres de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi étaient tombés au-dessous de ses critères d'évacuation.

L'AIEA a effectué des prélèvements dans le village d'Iitate, au nord-ouest de la centrale et à l'extérieur de la zone d'évacuation de 20 kilomètres de rayon décidée par le gouvernement.

Selon l'AIEA, la concentration moyenne d'iode 131 radioactif dans le sol d'Iitate était de 7 millions de becquerels au mètre carré entre le 19 et le 29 mars, sur la base de 15 relevés effectués par les autorités japonaises. L'agence précise que ces chiffres sont inférieurs à ses critères d'évacuation.

Mercredi, l'agence onusienne avait rapporté un taux de radiation de 20 millions de becquerels sur la même période, toujours en se basant sur des données du gouvernement. L'AIEA avait alors souligné que cela représentait le double du niveau justifiant selon ses critères l'évacuation de la population locale.


Source : NHK 02/04/2011

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A Fukushima, de l'eau radioactive s'écoule directement dans la mer


On peut reprendre ici des termes utilisés par Paris-Match : Le poids des mots, le choc des photos

Un employé de la centrale de Fukushima montre une fissure dans le béton à proximité du réacteur n°2, le 2 avril 2011. REUTERS/TEPCO


Le Premier ministre japonais Naoto Kan a visité ce samedi 2 avril 2011 le nord-est du Japon, première visite depuis le séisme et le tsunami dévastateur du 11 mars. Tandis que la situation autour de la centrale nucléaire de Fukushima demeure alarmante ce samedi. Les autorités japonaises ont annoncé avoir repéré une fissure sur une structure en béton du réacteur numéro 2.

C'est une brèche d'environ 20 centimètres qui a été repérée sur l'un des puits se trouvant en dessous du réacteur. Et c'est par cette fissure que les éléments hautement radioactifs s'échappent vers l'extérieur.

On comprend donc mieux pourquoi le taux de radiation est aussi élevé sur place et autour de la centrale. L'eau qui est déversée en grande quantité pour refroidir le réacteur s'accumule dans ce puits au sous-sol, puis elle passe directement dans la mer.

Injecter du béton pour boucher la fissure

Le taux de radioactivité est environ 4 400 fois plus élevé que la normale à 300 mètres au large de la centrale. Et autour du réacteur numéro 2, la radioactivité mesurée est inimaginable : 10 millions de fois au dessus de la normale.

Les équipes sur place sont obligées d'interrompre souvent les travaux en raison de cette forte contamination. Pour l'endiguer, une seule solution : il faudrait injecter du béton et boucher la fissure. Par ailleurs, les plus grandes machines au monde permettant de réaliser cette opération sont déjà en route vers la centrale nucléaire, par voie maritime, en provenance d'Allemagne.

Naoto Kan dans le nord du Japon


Le Premier ministre Naoto Kan est arrivé par hélicoptère dans le petit port de Rikuzentakata. Dans cette ville de 23 000 habitants, il ne reste que des ruines baignant dans la boue, laquelle dégage une odeur de produits chimiques et de cadavres en décomposition, car tous n’ont pas encore été récupérés. Rikuzentakata a perdu 2 300 de ses habitants.

Naoto Kan est plus impopulaire que jamais, en raison de l’incapacité de son gouvernement et de sa bureaucratie à rendre la vie des survivants plus supportable. A cause aussi de la responsabilité de l’Etat japonais dans l’accident de la centrale de Fukushima.

Après sa visite à Rikuzenakata, Naoto Kan s’est approché de la centrale de Fukushima où se retrouvent dans une base les équipes de secours. Il a rencontré certains de ses ingénieurs et techniciens, lesquels ne parviennent toujours pas à empêcher des rejets radioactifs dans l’eau et dans la mer qui contaminent les produits alimentaires.

Source : RFI 02/04/2011 - correspondant à Tokyo Frédéric Charles

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Le projet titanesque du démantèlement de la centrale japonaise de Fukushima


Le Premier ministre japonais Naoto Kan a affirmé jeudi 31 mars 2011 que la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi devait être démantelée. Il a par ailleurs exclu dans l’immédiat l'élargissement de 10 kilomètres de la zone d’évacuation autour de la centrale. Une demande initialement formulée par Greenpeace. Mais le travail de démantèlement de cette centrale s’annonce colossal.

Il faudra du temps, au moins 30 ans selon Thierry Charles, le directeur de la Sûreté à l'IRSN, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Et malgré cette échelle, tout est urgent. Car il est impossible de commencer le travail tant que la situation n'est pas stable à Fukushima. C'est-à-dire tant que le refroidissement des réacteurs, toujours en panne, soit rétabli.

Autre priorité urgente elle aussi : vider les piscines sur le toit des réacteurs qui contiennent les combustibles usés, c'est à dire des gravats radioactifs. Actuellement, elles sont exposées aux vents, et contribuent à la pollution de l'environnement.

En parallèle, il faudra cartographier la radioactivité du site, identifier les zones les plus radioactives, trouver le moyen d'y accéder, probablement avec des robots. Il est aussi
Important de construire un bâtiment de confinement autour de la centrale pour protéger l'eau, l'air, le vent, contaminés par les fuites radioactives, et permettre de reprendre un travail de refroidissement du cœur avant. Enfin, il faudra démonter pièce par pièce la centrale.

Restent bien sûr en suspens toutes les questions parallèles à un démantèlement : qui embaucher pour travailler là-bas ? Où et comment stocker autant de déchets radioactifs ? Où et comment traiter l'environnement contaminé ?

Source : RFI 02/04/2011

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Découverte de l'origine d'une fuite d'eau radioactive à Fukushima



La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a pour la première fois identifié l'origine d'une fuite d'eau hautement radioactive au niveau du réacteur numéro 2 de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Samedi, l'entreprise a fait savoir que l'eau s'écoulait d'une fissure dans le mur d'une fosse de deux mètres d'épaisseur qui contient des cables électriques, à proximité d'une arrivée d'eau du réacteur.

Entre 10 et 20 centimètres d'eau ont été trouvés dans la fosse. Elle est d'un niveau de radiation supérieur à 1 000 millisieverts par heure. Tepco s'est dit prête à injecter du béton dans la fissure pour stopper la fuite radioactive.

D'après un officiel de l'Agence de sûreté nucléaire, la fissure pourrait être à l'origine de la radioactivité observée dans l'océan à proximité de l'évacuation d'eau.

La semaine dernière, le niveau de radiation de l'eau découverte dans le sous-sol du bâtiment abritant la turbine du réacteur numéro 2 était 100 000 fois supérieur à la normal.


Source : NHK 02/04/2011

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De la radioactivité découverte dans l'océan à 40 km de la centrale



Un niveau d'iode radiactif deux fois supérieur aux normes en vigueur a été détecté dans l'eau de mer, à une quarantaine de kilomètres au sud de la centrale de Fukushima.

Samedi, le ministère japonais des Sciences a rendu public les résultats d'une enquête réalisée sur des échantillons prélevés il y a trois jours à 10 km au large d'Iwaki, dans la préfecture de Fukushima.

Le niveau d'iode-131 était de 79,4 becquerels par litre, deux fois la limite légale pour l'eau relâchée par les centrales nucléaires. Il semble que les substances radioactives sont arrivées là en raison d'un courant nord-sud.

Samedi, une fissure a été découverte sur le site de la centrale. Elle serait à l'origine de la fuite d'eau radioactive dans l'océan.

D'après l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, l'iode radioactif sera dilué dans l'eau de mer et ne représente pas une menace pour la santé.


Source : NHK 02/04/2011

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Tepco va utiliser un polymère pour stopper la fuite d'eau radioactive



De l'eau hautement radioactive continue de se déverser dans l'océan depuis la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Elle passe par une fissure au niveau du réacteur numéro deux.

Samedi matin, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a découvert 10 à 20 centimètres d'eau dans une fosse. Cette fosse contient des cables électriques et se trouve près de l'arrivée d'eau du réacteur numéro 2.

La radioactivité à la surface de cette eau dépasse les 1 000 millisieverts par heure. Les techniciens ont commencé à 16h30 samedi à injecter du béton pour colmater la fissure. 6 heures plus tard, la fuite était si importante que le béton n'avait pas le temps de durcir. L'eau continue donc de se déverser dans l'océan.

Ce dimanche après-midi, Tepco va essayer d'autres techniques pour empêcher l'eau de couler dans la fosse, qui est par ailleurs connectée à la tranchée du bâtiment abritant la turbine du réacteur numéro 2. La compagnie va utiliser pour cela un polymère spécial à forte capacité d'absorption.

Source : NHK 03/04/2011

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Mesure de la radioactivité dans la zone d'exclusion


Le gouvernement japonais et la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco ont entamé des mesures de la radioactivité de l'air dans la zone d'exclusion de 20 kilomètres autour de la centrale de Fukushima.

De telles mesures sont déjà effectuées hors de cette zone d'exclusion, dans la partie où les habitants ont reçu l'ordre d'évacuer.

Lors d'une rencontre avec de leurs homologues japonais, des experts américains ont estimé que de nouvelles études étaient nécessaires pour déterminer le niveau de diffusion des matières radioactives.

Après cette rencontre, le gouvernement et Tepco ont commencé les mesures sur 30 sites de la zone d'exclusion. Pour l'instant, les résultats offrent un bilan contrasté. La radioactivité reste inférieure à un microsievert par heure dans certains lieux. Dans d'autres, elle peut dépasse les 50 microsieverts par heure.


Source : NHK 03/04/2011

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Le gouvernement a passé sous silence des projections indiquant un taux élevé de radiation


Le gouvernement japonais n'a pas divulgué des projections indiquant des taux de radiation élevés dans des zones situées à plus de 30 kilomètres de la centrale.

Les estimations ont été calculées le 16 mars après les explosions qui ont secoué la centrale, à l'aide d'un système informatique appelé SPEEDI.

Mais le gouvernement a hésité à révéler ces projections et ne les a pas publiées avant le 23 mars.

Les données publiées montraient qu'un panache hautement radioactif survolerait plusieurs zones vers le nord-ouest et le sud-ouest de la centrale.

La Commission de sûreté nucléaire a expliqué qu'elle n'avait pas publié les projections parce que l'origine exacte ou l'étendue du rejet de substances radioactives n'avaient pas été spécifiées à ce moment-là.

Le professeur émérite Shigenobu Nagataki de l'Université de Nagasaki souligne que le gouvernement devrait publier plus de données sur les dangers d'une éventuelle exposition aux radiations, et élaborer des plans d'évacuation et d'autres mesures conjointement avec la population locale.


Source nhk 04/04/2011

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Tepco s'efforce d'identifier le chemin suivi par l'eau contaminée


La Compagnie électrique de Tokyo, Tepco, poursuit ses efforts pour identifier le chemin exact emprunté par l'eau hautement radioactive qui s'écoule dans le Pacifique, depuis la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Tepco a déversé un liquide de couleur blanche dans un tunnel conduisant à une fosse en béton d'où l'eau contaminée s'écoule à travers une fissure. La fosse est située à proximité du réacteur 2 de la centrale. Mais selon la compagnie, ce liquide ne s'est pas écoulé dans la fosse et l'eau contaminée a dû par conséquent emprunter un autre chemin.

L'opération de ce lundi faisait suite à la tentative ratée de colmatage de la fuite, dimanche, à l'aide de polymères superabsorbants injectés dans une conduite reliant le tunnel à la fosse.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle envisage comme mesure provisoire de disposer des sacs de sable près d'une entrée d'eau du réacteur 2.


Source : NHK 04/04/2011

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Colmater la fuite d'eau radioactive pourrait prendre plusieurs mois



L'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle estime nécessaire la complète restauration des systèmes de refroidissement de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi pour arrêter les émissions de substances radioactives. Elle précise néanmoins qu'il faudra plusieurs mois pour cela.

Un haut responsable de l'agence, Hidehiko Nishiyama, a fait ces remarques dimanche en conférence de presse.

De l'eau fortement radioactive a été détectée à l'intérieur des bâtiments des turbines ainsi que dans des galeries techniques sous la centrale.

Selon l'agence, il faudra plusieurs mois pour évacuer l'eau contaminée des bâtiments des turbines et prendre les mesures nécessaires pour protéger les techniciens contre les radiations.

Dimanche, lors d'une autre conférence de presse, la Commission indépendante de sûreté nucléaire a également souligné qu'il faudrait plusieurs mois pour colmater la fuite et restaurer les systèmes de refroidissement.

La commission s'attend également à ce que les débris et les niveaux élevés de radiation dans certaines parties de la centrale freinent la progression des travaux.


Source :NHK 04/04/2011

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Le président de GE promet d'apporter son soutien à Tepco


Le président de General Electric a convenu d'offrir son soutien entier à la Compagnie d'électricité de Tokyo, le propriétaire de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

M. Jeffrey Immelt a rencontré dimanche à Tokyo le président de Tepco, Tsunehisa Katsumata.

Tepco déclare que M. Immelt a offert son assistance en tant que représentant de la compagnie américaine qui a conçu le réacteur 1 de la centrale, pour aider la compagnie japonaise à mieux répondre à la situation.

M. Katsumata a déclaré à M. Immelt que la zone de Tokyo sera confrontée à des pénuries d'électricité cet été. Il a demandé l'aide de GE pour restaurer les centrales thermiques endommagées et construire d'autres installations pour produire suffisamment d'électricité.

Tepco a ajouté que M. Immelt avait accepté d'aider la compagnie.


Source : NHK 04/04/2011

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De l'eau irradiée continue de s'écouler depuis la centrale de Fukushima



Au Japon, de l'eau irradiée dont on ignore la provenance continue de s'écouler dans l'océan depuis la centrale Fukushima Dai-ichi.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a découvert samedi une fissure au niveau d'une structure de béton reliée au réacteur numéro 2, d'où l'eau contaminée semble s'échapper.

Dimanche, les techniciens ont essayé de colmater la fuite avec un mélange de sciure, de papier journal et de polymère absorbant, mais sans succès.

Tepco considère à présent que l'eau pourrait provenir d'une autre source et de nouvelles stratégies sont à l'étude pour en déterminer l'origine.

Si les efforts de colmatage échouent, l'exploitant va tenter d'empêcher l'écoulement de l'eau irradiée dans l'océan en dressant des obstacles sous la mer, près des canalisations du réacteur.

Il est question d'utiliser des rideaux en fibres qui descendraient au fond de la mer grâce à un système de lestage.


Source : NHK 04/04/2011

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Commentaire : les défis auxquels sont confrontés les techniciens sur le site de la centrale



Pour notre commentaire d'aujourd'hui, nous avons demandé à Makoto Fujieda, directeur de recherche au Centre pour la réduction des risques de catastrophe en Asie, de partager avec nous ses idées sur les efforts visant à regagner le contrôle de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, un travail qui pourrait durer plusieurs mois.

Makoto Fujieda "Le travail de restauration ne peut pas être accompli en quelques jours, ni même en une semaine. C'est parce que l'eau radioactive qui recouvre le sol des bâtiments doit être d'abord évacuée afin qu'un examen puisse être effectué à l'intérieur des structures. En se basant sur ces résultats, les techniciens pourront alors décider de la marche à suivre.

Le plus urgent est d'évaluer soigneusement l'état de la centrale. Les niveaux précis de radiation dans les bâtiments abritant les réacteurs et les turbines, ainsi que dans les zones environnantes, doivent être relevés. Un système de surveillance continue des taux de radiation doit être mis en place, afin de déterminer clairement quelles sont les zones sûres et combien de temps le personnel peut y rester.

Je proposerais de séparer les zones interdites hautement radioactives de celles où les techniciens peuvent travailler pendant, par exemple, trois heures, pour assurer leur sécurité.

Pour établir clairement cette démarcation, il faudrait éliminer les débris contaminés. Ce travail pourrait être accompli par exemple à l'aide de tracteurs télécommandés, opérés par les principales compagnies japonaises de construction et utilisant le système de navigation GPS. On attend beaucoup aussi des robots fournis par les Etats-Unis et d'autres pays pour vérifier les taux de radiation et identifier précisément les parties endommagées dans les zones à haut risque à l'intérieur des bâtiments.

Mais une fois cette tâche accomplie, il faudra encore restaurer les systèmes de refroidissement des réacteurs, ce qui nécessitera un savoir-faire spécialisé.

Des techniciens connaissant parfaitement les systèmes électriques et de canalisation impliqués devraient être choisis pour ce travail. Il y a actuellement environ 400 à 500 personnes à la centrale, dont des techniciens, ingénieurs et ouvriers de Tepco et de ses sous-traitants, et je pense qu'elles sont les seules en mesure de reprendre le contrôle de la centrale.

Pour les soutenir, j'imagine qu'il y a des plans prévoyant le transfert de personnel depuis les autres centrales du pays et le déploiement de spécialistes des systèmes électriques et de canalisations. Mais il sera essentiel d'assurer un contrôle strict de l'accès aux sites basé sur les niveaux de radiation existants.

C'est vital car plus le moral des employés est bon, plus longtemps ils accepteront de poursuivre leur mission, qui pourrait les exposer à des niveaux élevés de radiation, sans qu'ils s'en aperçoivent.

Travailler en équipe et obéir aux ordres est une règle qui devrait habituellement être respectée à la lettre, mais sur un site où le personnel travaille sous pression, une telle règle risque d'être négligée. Il est extrêmement important pour les employés d'être protégés avec l'application d'une structure de commandement très stricte."

Radio Japon C'était un commentaire de Makoto Fujieda, directeur de recherche au Centre pour la réduction des risques de catastrophe en Asie.


Source : NHK 04/04/2011

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Fukushima : une centaine de personnes continuent à vivre aux abords de la centrale

Une centaine de personnes continueraient à vivre
dans la zone d'évacuation autour de la centrale de Fukushima
.

Des personnes vivant dans un rayon de 20 km autour du complexe nucléaire continuent d'entrer et sortir de leur domicile, notamment pour s'occuper du bétail.

Les Forces terrestres d'autodéfense et les autorités locales ont recommandé à la population d'évacuer cette zone mais les personnes en question ont choisi de rester pour des raisons personnelles.

"Je ne peux pas me séparer de mon chien", a déclaré un homme d'environ 70 ans dont la femme a évacué la zone samedi. Leur maison se trouve à 19 km au sud de la centrale.
"Je suis antinucléaire mais je préfère rester ici car je n'ai plus beaucoup de temps à vivre", a déclaré un autre homme, âgé d'environ 70 ans.

Les FAD et les responsables locaux essayent de persuader les récalcitrants d'évacuer la zone.


Source : NHK 04/04/2011

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Tepco évacue dans la mer de l'eau faiblement irradiée



Parallèlement, Tepco a commencé à évacuer dans la mer de l'eau faiblement irradiée de la centrale, pour que les techniciens puissent travailler à l'intérieur du complexe.

Ce lundi, en conférence de presse, l'opérateur de la centrale a annoncé que les opérations débuteraient à 19h00. Il s'agit d'évacuer 11 500 tonnes d'eau usée.

Le niveau d'iode 131 présent dans cette eau est près de 100 fois supérieur à la normale. Toujours selon Tepco, si une personne consommait du poisson et des algues provenant des abords de la centrale durant un an, les taux de radiation seraient d'environ 0,6 millisievert, sachant que la limite annuelle de dangerosité est fixée à 1 millisievert.


Source : NHK 04/04/2011

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Les niveaux de radiation en baisse ou stationnaires



Les niveaux de radiation continuaient à baisser ou restaient inchangés ce lundi matin, dans de nombreux endroits autour de la centrale.

Dans la ville de Fukushima, à environ 65 kilomètres au nord-ouest de la centrale, un taux de radiation de 2,51 microsieverts par heure a été détecté. Le niveau relevé à Koriyama, toujours dans la préfecture de Fukushima, était de 2,21 microsieverts par heure.

Ces deux chiffres sont plus élevés que les niveaux normaux entre 0,04 et 0,06 microsievert par heure, mais inférieurs à ceux de dimanche.

Le taux de radiation était de 0,49 microsievert par heure dans la ville de Kita-Ibaraki et de 0,07 microsievert par heure à Sendai, dans la préfecture de Miyagi.

Les autorités précisent que ces niveaux ne présentent aucun danger pour la santé.


Source : NHK 04/04/2011

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Le Post 04/04/2011

Fuite d'eau radioactive à Fukushima : les moyens désespérés pour stopper la catastrophe




Depuis samedi, les employés de la centrale de Fukushima au Japon tentent non sans difficulté de boucher la fissure.


Matériaux utilisés pour endiguer la fuite d'eau radioactive à la centrale de Fukushima au Japon. | REUTERS

Depuis samedi, les ouvriers se livrent à une bataille sans relâche pour colmater la fuite du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon.

De l'eau radioactive, utilisée il y a dix jours pour refroidir le réacteur n°2 de la centrale, s'échappe dans le Pacifique. Dans cette zone, la radioactivité atteint 1.000 millisieverts par heure.

Ce lundi, Tepco a commencé à rejeter 11.500 tonnes d'eau "faiblement radioactive" dans l'océan Pacifique... pour le remplacer par de l'eau hautement radioactive, rapporte Libération.

Samedi, la première tentative de colmatage au béton s'est révélée un échec. Depuis, les ouvriers et des techniciens dépêchés par Tecpo, la compagnie gestionnaire de la centrale nucléaire de Fukushima, tentent le tout pour le tout pour endiguer la fuite.

Quid des moyens utilisés pour boucher la fissure de 20 cm ?

- le béton : samedi, la tentative de colmatage de la fissure avec du béton a été un échec. Par ailleurs, les États-Unis, l'Allemagne et la Chine ont envoyé au Japon des pompes à béton parmi les plus grandes du monde, rapporte RFI. Normalement utilisés pour couler du béton sur des chantiers de bâtiments élevés, ces camions dotés d'un immense bras articulé contiennent de l'eau. Les pompes à béton servent à refroidir les réacteurs.



- La colle polymère apparaît comme le produit miracle pour colmater la fuite. Le produit se présente sous forme de poudre qui au contact de l'eau forme un gel. La colle polymère offre d'énormes capacités d'absorption.

- De la sciure et du papier journal. Mélangés à la colle polymère, ces deux matériaux permettent d'absorber l'eau et de boucher la fissure.

- Une plate-forme flottante en acier de 136 mètres de long et 46 mètres de large devrait arriver dans les prochains jours en face de Fukushima. Cette méga-barge d'une capacité de 10.000 tonnes d'eau doit permettre d'évacuer l'eau radioactive stockée à la centrale.


Sources : RFI, Le Figaro.fr, Libération, proposé parLe Post 04/04/2011

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Tepco rejette plus de 11000 tonnes d'eau radioactive dans l'océan Pacifique


L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a commencé lundi 4 avril 2011 à déverser en mer plus de 11 000 tonnes d'eau radioactive. Une quantité accumulée dans les bâtiments lorsque les ouvriers de Tepco ont tenté d'abaisser la température sur le site. Cette initiative vise à réparer les circuits de refroidissement des réacteurs. De son côté, le groupe industriel parle de liquide faiblement radioactif.

Après les opérations de « lessivage » à la centrale Fukushima Daiichi, le groupe Tepco doit désormais vidanger les réacteurs accidentés. L’opérateur du site va faire de la place dans ses réservoirs d’eau faiblement contaminée pour du liquide hautement contaminé. Ce dernier s’est accumulé surtout dans la salle des machines du réacteur numéro 2, l’un des plus dégradés.

Le taux de radioactivité de cette eau entrave l'intervention des ouvriers de la centrale pour tenter de réparer les systèmes de refroidissement en panne dans les six réacteurs. En outre, ce « lessivage » a provoqué d'énormes inondations dans les bâtiments et les galeries souterraines, qui sont envahies par des milliers de tonnes d'eau radioactive.

Durant plusieurs jours, Tepco a déversé des dizaines de milliers de tonnes d’eau, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sur ces réacteurs, afin de les refroidir. Cette opération a permis notamment d’éviter une catastrophe nucléaire plus grave que celle de Tchernobyl en 1986.

Apparemment, ses ouvriers sont parvenus à empêcher les barres de combustible d’entrer en fusion. Mais des experts estiment qu’une fusion partielle est déjà en cours dans trois des réacteurs.

De l'eau faiblement contaminée
Le porte-parole du propriétaire de la centrale a tenté d'expliquer l'opération. « Il est nécessaire de transvaser dans les réservoirs prévus pour le traitement des déchets. Mais ils sont actuellement remplis de 10 000 tonnes d'eau faiblement radioactive. Il faut rejeter cette eau afin de faire de la place », a précisé le représentant de Tepco.

Selon le groupe industriel, ces rejets devraient s'étaler sur cinq jours. Malgré un seuil de radioactivité près de cent fois plus élevé que les normes requises, cette eau n'aurait pas de conséquence sur la santé.

Une partie de l’eau contaminée provient du réacteur numéro 2, et s’échappe par une brèche de vingt centimètres, découverte dans une fosse qui surplombe la mer. La centrale a essayé de colmater cette fuite avec du béton, puis un mélange de polymère absorbant, et enfin du papier de journal et de la sciure, sans succès jusqu’ici.

Source : RFI 04/04/2011

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Une coordination internationale compliquée à Fukushima



Alors que la fissure du réacteur numéro 2 de la centrale de Fukushima, au Japon, n'a toujours pas été colmatée ce dimanche 3 avril 2011, la mise en commun des apports des nombreux experts venus du monde entier est très difficile à mettre en place. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) reproche notamment à Tokyo sa mauvaise volonté.

Le Premier ministre japonais Naoto Kan et son cabinet troquent leur uniforme de crise pour leur costume habituel, comme si le chaos dans la centrale de Fukushima était terminé.

Des centaines d’experts étrangers du nucléaire se trouvent à Tokyo, la plupart envoyés par leur gouvernement. La présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, s’est rendue elle aussi au Japon pour aider les ingénieurs de la centrale de Fukushima à éviter le pire.

L’AIEA, dirigée par un Japonais, Yukiya Amano, a elle aussi décidé de dépêcher à Tokyo ses propres experts car elle se plaint de ne pas obtenir des autorités japonaises les informations souhaitées.

L’AIEA n’a pas le pouvoir de créer une cellule internationale

Il n’existe pas de cellule internationale à Tokyo pour résoudre la situation dans la centrale de Fukushima. Les experts étrangers se plaignent de ne pas être entendus de la bureaucratie japonaise, qui pense toujours pouvoir s’en sortir seule.

La situation dans la centrale reste très grave, selon l’agence atomique de Vienne, qui n’a aucun pouvoir pour imposer au Japon la création d’une telle cellule de crise chargée de gérer le deuxième accident nucléaire le plus grave de l’Histoire.


Source : RFI 03/03/2011 - Correspondant Frédéric Charles

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L’accident de la centrale nucléaire de Fukushima au cœur des négociations sur le climat



Un nouveau round de négociations sur le réchauffement climatique s’est ouvert sous l’égide des Nations unies ce dimanche 3 avril dans la capitale thaïlandaise Bangkok. Cette rencontre, qui réunit les délégués de près de 200 pays, se déroule dans l’ombre de la crise nucléaire au Japon. L’impact de la situation à la centrale de Fukushima sur les négociations climatiques est multiple.

Le discours du vice-ministre japonais de l’Environnement, présent aux négociations de Bangkok, était particulièrement attendu. Hideki Minamikawa est resté prudent, mais il a tout de même laissé entendre que la crise nucléaire frappant son pays pourrait affecter la politique énergétique japonaise.

La question du rôle du Japon et de l’énergie nucléaire est présente dans tous les esprits à Bangkok. La remise en cause de programmes nucléaires par certains pays, comme l’Allemagne et la Suisse, laisse craindre un recours aux centrales thermiques et une recrudescence des émissions de gaz carbonique. Et ce, à un moment où les pays développés sont déjà bien en peine de respecter leurs objectifs de réduction d’émissions.

Autre conséquence : la difficulté du Japon, gros contributeur, à continuer de financer au même niveau la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour certaines ONG, comme Greenpeace, la crise nucléaire présente au contraire une opportunité : celle de se tourner de manière résolue vers les énergies renouvelables. L’alternative n’est pas, insiste Greenpeace, entre le risque nucléaire et les dangers du réchauffement climatique.

Source : RFI 03/04/2011 -Correspondant Arnaud Dubus à Bangkok

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Edano : le gouvernement contrôlera soigneusement l'eau de mer


Le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a déclaré que le gouvernement surveillerait attentivement la mer, dans laquelle est actuellement déversée de l'eau faiblement radioactive.

Il a annoncé que des mesures avaient été mises en place pour renforcer le système de surveillance de l'eau de mer, ajoutant que les autorités planchaient sur les meilleurs moyens d'éviter la propagation de la pollution, avec notamment l'installation d'une sorte de barrière.

Concernant l'impact sur les produits de la mer, M. Edano a indiqué que la pêche n'avait pas repris au large de la préfecture de Fukushima et qu'elle ne serait pas autorisée pendant encore un certain temps. Il a précisé que les poissons au large de la préfecture d'Ibaraki feront l'objet d'un contrôle pour déterminer si la pêche de certaines espèces confirmées non contaminées peut reprendre.

M. Edano a également précisé qu'afin de prévenir la propagation de certaines rumeurs sans fondement, le gouvernement confirmerait l'innocuité des produits de la mer en surveillant de nombreux types de produits sur une large étendue.

Des analyses appropriées seront effectuées avant l'entrée en vigueur des règlements sur l'expédition des produits, a conclu le porte-parole du gouvernement.


Source : NHK 05/04/2011

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Le Japon informe l'AIEA de la situation à Fukushima


Le Japon a informé les participants à un séminaire spécial de l'AIEA des derniers détails concernant la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Hier lundi, le gouvernement japonais a organisé conjointement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique un séminaire en marge de la rencontre de 10 jours de l'AIEA sur la révision des mesures de sécurité, qui s'ouvrait le même jour au siège de l'AIEA, à Vienne.

Des responsables de l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle et du ministère japonais des Sciences ont fourni des détails sur les mesures prises à ce jour pour refroidir les réacteurs de la centrale, et des données de radiation, aux quelque 400 spécialistes de politique nucléaire présents.

Certains participants ont proposé l'utilisation de robots dans les zones hautement radioactives et ont demandé combien de temps il faudra pour éliminer les substances radioactives.

D'autres ont suggéré que les leçons tirées de l'accident de Fukushima soient mises à profit pour améliorer la sécurité des réacteurs nucléaires dans les pays membres de l'AIEA.

Des responsables japonais ont précisé qu'ils répondraient à la crise avec l'aide d'experts du monde entier, et ont promis d'enquêter sérieusement sur les causes de l'accident.


Source : NHK 05/04/2011

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Renforcement des liens Tokyo-Washington devant la crise



Le Japon et les Etats-Unis ont convenu d'approfondir leur alliance dans le domaine de la sécurité, en oeuvrant ensemble pour surmonter la situation d'urgence à la centrale de Fukushima.

Les deux pays conjuguent étroitement leurs activités depuis le début de l'accident nucléaire.

A trois reprises déjà, le président Barack Obama s'est entretenu par téléphone avec le premier ministre japonais Naoto Kan au sujet de la situation. Rappelons que les Etats-Unis ont dépêché au Japon une équipe de militaires, spécialisés dans la gestion des urgences en matière nucléaire.


Source : NHK 05/04/2011

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Tepco s'efforce de colmater les fuites d'eau radioactive



L'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi endommagée s'efforce par divers moyens d'enrayer l'écoulement d'eau fortement radioactive vers l'océan Pacifique.

Samedi dernier, Tepco a découvert que de l'eau contaminée passait par une crevasse survenue dans un puits de béton, proche du réacteur 2 de la centrale. Pendant les trois derniers jours, l'entreprise a essayé de colmater la brèche de ce puits, d'abord avec du béton, puis en injectant dans une canalisation un polymère, censé absorber fortement l'eau.

A présent, Tepco pense que de l'eau radioactive pourrait s'échapper par une canalisation fissurée et s'infiltrer à travers du gravier sous le puits en béton endommagé. La compagnie étudie maintenant la possibilité d'injecter un produit chimique qui solidifierait le gravier et empêcherait ainsi les infiltrations.

Par ailleurs, Tepco envisage de renforcer des sections endommagées d'une digue située au large de la centrale afin de contenir l'eau qui pourrait se déverser vers la mer.

L'opérateur de la centrale prévoit aussi d'installer en trois endroits des rideaux de toile spéciaux sous le niveau de la mer, dont un près d'une sortie d'eau du réacteur 2.

Sur un autre front, les travaux se poursuivent pour extraire d'urgence l'eau fortement contaminée qui stagne encore dans les bâtiments des turbines des réacteurs. L'accumulation d'eau a sérieusement retardé les efforts de remise en état des fonctions de refroidissement des différents réacteurs.


Source : NHK 05/04/2011

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Tepco déverse de l'eau faiblement contaminée dans le Pacifique



Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, continue le déversement d'eau contenant de faibles quantités de substances radioactives dans l'océan Pacifique.

Les travaux ont commencé lundi soir pour tenter de faire de la place afin de stocker de l'eau fortement radioactive, provenant du réacteur 2. Pour éviter que davantage d'eau très contaminée ne s'échappe dans la mer, le gouvernement a approuvé ces opérations comme mesure d'urgence, conformément à la loi réglementant les réacteurs nucléaires.

Tepco envisage d'utiliser dix pompes pour déverser un total de 10 mille tonnes d'eau usée.

Selon la compagnie d'électricité, la concentration de substances radioactives dans l'eau est 500 fois supérieure à la limite légale. Elle ajoute toutefois que, si une personne devait consommer chaque jour pendant une année du poisson pêché dans les eaux autour de la centrale, l'exposition aux radiations serait de 0,6 millisievert, soit en dessous du niveau annuel autorisé. Celui-ci est fixé à 1 millisievert.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a déclaré à la presse que si le déversement est effectué pour éviter des fuites d'eau fortement contaminée vers la mer, il est très regrettable que cette mesure doive être appliquée de façon intentionnelle.



Source :NHK 05/04/2011

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