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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour

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Niveau très élevé d'iode 131 dans des échantillons au large de la centrale de Fukushima



Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi, indique que de l'iode 131 radioactif 7,5 millions de fois supérieurs à la limite légale a été détecté dans des échantillons d'eau de mer près de la centrale.

Tepco a découvert samedi que de l'eau contaminée s'échappait par une fissure dans un puits en béton, proche du réacteur 2.

Selon les spécialistes, ceci prouve que des substances hautement radioactives s'échappent du réacteur et se déversent dans l'océan Pacifique. Cette fuite doit être colmatée le plus tôt possible, insistent-ils.

La Compagnie d'électricité de Tokyo précise que les échantillons d'eau prélevés près d'une arrivée d'eau du réacteur 2 samedi à 11h50 du matin contenaient 300 mille becquerels d'iode 131 par centimètre carré, soit 7,5 millions de fois la limite autorisée par la loi.

Par la suite, Tepco a annoncé que la valeur était tombée à 200 mille becquerels par centimètre cube, à savoir 5 millions de fois la limite autorisée dans des échantillons prélevés lundi à 9h00 du matin.


Source : NHK 05/04/2011

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Tepco injecte un agent durcissant pour colmater la brèche



La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, propriétaire de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, a injecté un agent durcissant sous la fosse en béton fissurée, dans l'espoir de faire cesser les fuites d'eau radioactive dans la mer.

Elle a d'ailleurs indiqué que celles-ci étaient en train de diminuer.

Tepco a commencé à infuser du silicate de sodium dans le gravier, sous la fosse qui se trouve à proximité du réacteur 2, ce mardi à 15h.

La société a découvert une brèche il y a trois jours alors qu'elle tentait de déterminer l'origine d'une fuite d'eau contaminée qui se déversait dans l'océan Pacifique.

Depuis, elle a essayé en vain de la colmater avec du béton ainsi qu'avec une solution à base de polymère, à l'aide d'un tuyau.

Après un test effectué avec un agent colorant, on a découvert que l'eau provenait probablement d'une conduite endommagée et avait atteint la fosse en béton après avoir traversé du gravier.

Tepco envisage de renforcer les parties abîmées d'une digue offshore afin d'empêcher l'eau contaminée de se répandre davantage dans la mer.

Une autre solution consisterait à construire des barrières sous-marines dans trois endroits, dont une près de l'arrivée d'eau du réacteur 2.


Source : NHK 05/04/2011

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Fin de la fuite d'eau radioactive à l'usine de Fukushima



L'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a déclaré que l'eau radioactive ne sécoulait plus dans la mer mercredi matin. Cette information a été confirmée par TEPCO à 5h38 ce matin. TEPCO étudie également les moyens à mettre en oeuvre pour prévenir une nouvelle fuite.


Hier mardi, 8 trou ont été forés pour atteindre le gravier de la fosse d'où s'écoulait l'eau contaminée et les techniciens ont versé 6.000 litres d'un produit durcissant appelé verre liquide. Une photo est disponible monrtant que l'eau ne s'écoule plus dans l'océan.

Samedi, la fuite d'eau chariant des subtances radioactives avait été repérée par suite d'une fissure sur la fosse en béton du réacteur n°2, celle-ci venant d'un tuyau endommagé, contaminant le gravier, puis la fosse et d'écoulant vers la mer. Pour résoudre ce problème, la compagnie avait tenté diverses mesures visant à stopper l'écoulement de l'eau vers l'océan.

Pour le moment, la dernière démarche en date, est de libérer de l'eau faiblement radioactive dans la mer pour libérer de la place et accroître la capacité de stockage d'eau fortement radioactive. 5.600 tonnes ont déjà été libérées dans l'océan.

TEPCO a également tenté de diminuer les rejets radioactifs par pulvérisation de résine synthétique dans les réacteurs. Elle affirme qu'elle continuera si cette opération devait s'avérer probante.



Source : nhk 06/04/2011 (version anglaise)

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Tepco va injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement du réacteur numéro 1



Ce mercredi, en soirée, la Compagnie d'électricité de Tokyo prévoit d'injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement de l'un des réacteurs de la centrale afin d'empêcher une éventuelle explosion d'hydrogène.

Selon l'opérateur Tepco, de l'hydrogène s'accumulerait dans l'enceinte du confinement du réacteur numéro 1.

L'hydrogène proviendrait du fait que les barres de combustible usé sont en contact avec de l'eau irradiée issue de l'enceinte du réacteur.

Tepco prévoit par ailleurs d'injecter de l'azote dans les réacteurs 2 et 3.

Rappelons que le 12 mars dernier, au lendemain du séisme et du tsunami, une explosion a détruit les murs et le toit du bâtiment qui abrite le réacteur numéro 1.

Selon les experts, l'explosion aurait donc été provoquée par une accumulation d'hydrogène.


Source : NHK World 06/04/2011

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L'Agence de sûreté nuclaire se voit reprocher son manque de transparence


Les municipalités et les coopératives de pêche de la préfecture de Fukushima fustigent l'incapacité du gouvernement à justifier l'évacuation massive d'eau irradiée dans l'océan, depuis la centrale nucléaire.

Lundi, l'opérateur Tepco a commencé à déverser de l'eau faiblement irradiée dans la mer.

Mardi, les coopératives de pêcheurs de Fukushima ont fait part de leur inquiétude à l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle concernant une éventuelle contamination des produits de la mer.

L'agence a toutefois déclaré qu'elle ne prévoyait aucune communication au niveau de la préfecture, les riverains ne s'étant pas manifestés à ce sujet.

source : NHK 06/04/2011

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Les pêcheurs stoppent leurs activités dans la préfecture d'Ibaraki


Dans la préfecture d'Ibaraki, la plupart des coopératives de pêche ont interrompu leurs activités.

La préfecture se trouve au sud de Fukushima.

En début de semaine, du césium radioactif d'un taux avoisinant les 526 becquerels - la limite étant fixée à 500 - a été détecté dans un kilo de poissons "sand lance", pêchés au large d'Ibaraki.

Les coopératives locales ont donc décidé de stopper les prises de ce poisson, chacune étant libre de se prononcer sur les autres variétés.

Toutefois, selon une enquête de la NHK, la majorité des coopératives auraient décidé de mettre provisoirement un terme à l'ensemble de leurs activités.

Les pêcheurs redoutent en effet un refus de leurs produits par les négociants et les détaillants ainsi qu'une forte chute des cours.


SOURCE : NHK 06/04/2011

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Plus de fuite radioactive à la centrale de Fukushima



La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a annoncé l'interruption des fuites de l'eau radioactive qui s'échappait d'une fosse en béton, à l'extérieur du réacteur 2 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Mardi, l'exploitant a percé un trou dans une couche de graviers autour de la fosse dans lequel il a versé une solution à base de silicate de sodium, un agent durcissant, pour empêcher les fuites d'eau fortement radioactives dans la mer.

Selon Tepco, celles-ci auraient cessé mercredi matin et le niveau d'eau dans la fosse et le bâtiment de la turbine à proximité est resté stable.

Les techniciens sont à la recherche d'autres brèches par lesquelles l'eau pourrait continuer à s'échapper.

Entre-temps, les opérations de déversement de 10 000 tonnes d'eau faiblement contaminée dans l'océan sont en voie d'achèvement. L'objectif est de libérer de la place pour les liquides fortement radioactifs.

Tepco continue également d'asperger le site de la centrale de résine synthétique afin de lutter contre les émanations de poussière radioactive.

Une série d'explosions dans les réacteurs 2 et 3 a dispersé des débris et de la poussière contaminée sur l'ensemble du site.


Source : NHK 06/04/2011

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Les Sud-Coréens évitent le poisson et se ruent sur les algues


Séoul a banni toute importation de poisson venant de la zone japonaise sinistrée, et va faire des tests réguliers de radioactivité sur les produits de la mer pêchés dans ses eaux. Ces mesures sanitaires ne calment pas les inquiétudes des Coréens d'autant plus qu'à Fukushima, Tepco est de nouveau confronté à un risque d'explosion, cette fois sur le réacteur N°1.

Nous sommes à Noryangjin, le plus grand marché aux poissons de Séoul. Les étals sont pleins, mais les allées, elles, sont désertes.

Dans ce petit restaurant de poisson grillé, on souffre également des conséquences de la crise à Fukushima, raconte le patron. « Oui bien sûr, depuis que les problèmes de radioactivité ont commencé au Japon, j’ai beaucoup moins de clients, environ 30 % de moins. Et beaucoup me demandent maintenant d’où viennent mes poissons. Mais moi je ne sers aucun poisson venu du Japon, vraiment, aucun ! ».

M. Sung est propriétaire d’un bar à sushis. Lui aussi se montre très préoccupé.
« Le Japon a augmenté ses importations de poisson coréen. Les Japonais mangent beaucoup de poisson, et ils s’inquiètent [de la radioactivité] des produits de la mer pêchés chez eux. Alors maintenant, ici, les poissons sont plus chers. Les prix de certains ont augmenté de 50 %. Pour le moment, les eaux autour de la Corée sont propres. Mais ça m’inquiète beaucoup vous savez. Le jour où les médias diront que c’est dangereux, les gens vont cesser de manger du poisson ».

Inquiets des retombées radioactives, les Sud-Coréens se sont rués sur les algues, à forte teneur en iode. Et ce marchand d’algues séchées fait des affaires. « Comme les gens pensent que c’est bon [contre la radioactivité] j’en vends beaucoup plus, environ 50 % ! Moi, j’en mange pas plus qu’avant, je ne crois pas à ces trucs. Même aux infos, ils ont dit que cela ne servait à rien ».

Source: RFI 06/04/2011 - Frédéric Ojardias

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Fukushima : la brèche radioactive colmatée

Après plusieurs tentatives malheureuses, une brèche de vingt centimètres dans le mur d’une fosse technique du réacteur numéro deux vient d’être colmatée par la société Tepco. De l’eau fortement radioactive s’en écoulait jusque dans l’océan Pacifique.

Les techniciens de la centrale de Fukushima sont parvenus à colmater une brèche de vingt centimètres dans le mur d’une fosse technique, située près de la mer, et reliée au réacteur numéro 2. Cette brèche a été colmatée avec un mélange de verre soluble et de durcissant.

Un peu plus tôt, plusieurs tentatives pour boucher la fissure avec du béton, des polymères absorbants, du papier journal et de la sciure de bois, avaient échoué. Un total de 60 000 tonnes d’eau hautement radioactive se trouve dans la centrale de Fukushima depuis que de l’eau de mer est projetée sur les six réacteurs pour les refroidir.

Tepco va faire venir de Vladivostok une usine flottante de retraitement de l’eau contaminée. Il va construire des réservoirs capables de stocker l’équivalent de six piscines olympiques d’eau radioactive. Plusieurs pétroliers géants seront convertis pour recevoir de l’eau contaminée. Cependant, des experts craignent que dans l’océan Pacifique la chaîne alimentaire ne soit contaminée en amont à travers le plancton qui est consommé par les poissons.

Tepco, l’opérateur de la centrale, a commencé à verser des indemnités de consolation à dix villes. L’une a reçu moins de neuf euros par habitant. Une autre a refusé l’offre pour être libre de critiquer Tepco.

Source : RFI 06/04/2011 Frédéric Charles

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La Russie envoie à Fukushima une plateforme de traitement des eaux radioactives



La plateforme russe de traitement des eaux radioactives qui va se rendre à Fukushima. Reuters/Yuri Maltsev

Tepco continue de déverser dans l’océan Pacifique de l’eau faiblement radioactive afin de vider des cuves qui vont être remplies d’eau très radioactive. Fukushima attend l'arrivée d'une plateforme de traitement des eaux radioactives envoyée par la Russie. La Corée du Sud s’inquiète d'une éventuelle augmentation de la radioactivité de l'eau de mer et demande des explications à Tokyo.

Il n’y a pas d’autre alternative que de déverser ces 11 500 tonnes d’eau radioactive dans l’océan Pacifique, déclare le gouvernement japonais. Tepco n’a plus de place pour stocker une eau encore plus radioactive. L’opération prendra cinq jours.

Déjà, la Corée du Sud s’inquiète de cette pollution pour son industrie de la pêche. Afin de réduire ces rejets dans la mer, Tepco demande à la Russie de lui livrer une usine flottante de retraitement de l’eau radioactive. L’une de ses usines est basée à Vladivostok et est utilisée pour la décontamination des sous-marins nucléaires russes.

La préfecture de Fukushima mesure la radioactivité dans un millier de ses lieux publics, des parcs, des jardins d’enfants et des cours d’école. Les parents se demandent si leurs enfants ne risquent pas d’être exposés à des niveaux de radioactivité dommageables pour leur santé.

Des experts japonais indépendants redoutent une explosion de vapeur dans la centrale de Fukushima, comparable à celle d’une éruption volcanique depuis que d’énormes volumes d’eau hautement radioactive se sont accumulés dans les six réacteurs et qu’une fusion partielle du cœur de certains réacteurs est déjà en cours. Tepco affirme qu’une telle explosion est impossible.


Le gouvernement japonais a fixé mardi un taux limite de radioactivité pour les produits de la mer afin de tenter de rassurer la population préoccupée par les rejets radioactifs de la centrale accidentée de Fukushima. « Nous allons provisoirement appliquer les taux fixés pour les légumes » aux poissons et aux crustacés, a déclaré le porte-parole du gouvernement.


Source : RFI 05/04/2011 - Frédéroc Charles

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Injection de gaz azote commence à l'usine de Fukushima



L'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi endommagée, dit qu'il a commencé l'njection d'azote gazeux dans un récipient de confinement de l'un des réacteurs.

Tokyo Electric Power Company, affirme que l'injection vise à empêcher l'hydrogène d'exploser à l'intérieur du réservoir de confinement au réacteur no 1.

Les barres de combustible sont restées exposées et le liquide de refroidissement à l'intérieur du réacteur n'a pas encore atteint un niveau assez haut. On pense que l'hydrogène et l'oxygène ont été générés par la réaction entre l'eau et de l'alliage de zirconium qui couvre le carburant. L'hydrogène peut également être généré lorsque le rayonnement dissout les molécules d'eau.

Si la densité de l'hydrogène à l'intérieur du réservoir de confinement augmente, il va accroître le risque d'explosion en raison d'une réaction avec l'oxygène.

L'Azote gazeux ne réagit pas avec l'hydrogène et est chimiquement stable.

Les travaux d'injection d'azote gazeux dans le réservoir de confinement du réacteur a commencé à 10 H 30 mercredi, et l'injection réelle a commencé un peu après 1 H 30 jeudi.

TEPCO affirme que l'injection se poursuivra pendant 6 jours. La société envisage également de faire injections similaires dans les réacteurs N° 2 et No3. L' l'Agence de la sécurité industrielle prévient que l'injection de gaz d'azote pourrait causer des projections, y compris une fuite de substances radioactives à l'extérieur du réservoir de confinement du réacteur.

TEPCO a reçu pour instruction de surveiller la radioactivité dans les régions avoisinantes et de divulguer la totalité des informations (renseignements).

La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a été endommagée par le tremblement de terre et le tsunami qui a frappé l'est du Japon le 11 mars. Le lendemain, l'hydrogène qui se sont accumulés dans le bâtiment qui abrite le réacteur no 1 a explosé, soufflant au large de son toit et les murs. Deux jours plus tard, une explosion de l'hydrogène similaire a eu lieu au réacteur no 3.

Source : NHK 07/04/2011

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Iitate village d'évacuer les femmes enceintes, enfants


Les femmes enceintes et les jeunes enfants dans le village de IItate dans la préfecture de Fukushima, à 40 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, seront temporairement évacués.

Cette décision a été prise mercredi en raison des niveaux élevés de radioactivité dans le village.

Iitate est situé à l'extérieur de la zone d'évacuation de la centrale nucléaire en difficulté. Mais le niveau de radiation du village a enregistré près de 45 microsievert par heure à son apogée le 15 mars et a été significativement plus élevée que la plupart des autres régions à plus de 30 kilomètres de l'usine.

Le mercredi, le niveau est environ 6 microsieverts par heure, mais dépasse 1 000 microsieverts si les habitants restent à l'extérieur pendant 24 heures au cours d'une semaine environ. 1 000 microsieverts par an de rayonnement est le niveau de référence à long terme pour les gens recommandé par la Commission internationale de Protection radiologique.

L'évacutation de la ville de Fukushima est organisée pour environ 2 mois et les personnes les plus sensibles aux radiations, les femmes enceintes et les enfants de moins de trois ans ainsi que leurs tuteurs, sont les premiers concernés par cette évacuation. Le village commencera l'évacuation dans une semaine.

Source : NHK 06/04/2011

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Les niveaux de rayonnement dans l'eau de mer demeurent élevés



L'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi endommagée, déclare que les niveaux de rayonnement détectés dans l'eau de mer, près de la centrale, restent élevés.

Tokyo Electric Power Company, dit avoir détecté 11 000 becquerels d'iode radioactif-131 par centimètre cube dans l'eau de mer dans échantillons prélevés autour de la prise d'eau du réacteur No.2 mardi matin.

C'est de 280 000 fois plus élevé que la limite maximale autorisée en vertu des normes du gouvernement.

La concentration radioactive enregistrée était encore élevée, même si elle est inférieure à celle de samedi dernier, quand les 7,5 millions de fois la limite légale a été détectée au même endroit.

Il a été également détecté 24 becquerels d'iode 131 par centimètre cube, environ 600 fois plus élevé que la limite légale, dans des échantillons prélevés près de la sortie de l'eau des réacteurs No.5 et No.6 mardi ; ce qui est supérieur aux relevés de la journée précédente.

À un endroit environ 330 mètres au sud de la sortie de l'eau des 4 réacteurs, la concentration de l'iode 131 était tombée de 4,385 fois la limite légale détectée mercredi dernier à 400 fois la limite légale, ou 16 becquerels par centimètre cube mardi.

Source : NHK 06/04/2011

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Les injections d'azote se déroulent bien



La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, continue à injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement du réacteur 1 de la centrale Fukushima Dai-ichi sans rencontrer de problème particulier. Cette opération vise à empêcher une éventuelle explosion d'hydrogène.

Selon l'exploitant, la pression à l'intérieur de l'enceinte de confinement du réacteur 1 n'avait que faiblement augmenté à 6h00 du matin, laissant penser que l'opération est un succès. L'injection d'azote a commencé à 1h30 du matin jeudi.

Les barres de combustible qui se trouvent à l'intérieur du réacteur 1 sont à moitié exposées à l'air libre en raison du faible niveau de l'eau de refroidissement. La surchauffe de ces barres a probablement causé l'accumulation d'un mélange volatil d'hydrogène et d'oxygène. L'injection d'azote, un corps chimique stable, est supposée stopper l'accumulation de ce mélange.

Tepco a l'intention de poursuivre ces opérations d'injection d'azote pendant 6 jours. Il est possible que des mesures similaires soient prises pour les réacteurs 2 et 3.

Sur un autre front, le niveau d'eau fortement contaminée dans la piscine située dans le tunnel souterrain relié au réacteur 2 avait monté de 5 cm en 24 heures, jeudi à 19h.

Tepco explique ce phénomène par l'utilisation, mercredi dernier, d'un agent durcissant pour empêcher l'eau très polluée de s'échapper de la fosse en béton du réacteur 2.

Selon l'opérateur, l'eau se trouve encore à un mètre de la surface, mais son niveau nécessite d'être surveillé attentivement. En effet, tout débordement d'eau contaminée compromettrait gravement les travaux de réparation en cours.

Entre-temps, Tepco a continué à déverser 8 000 tonnes d'eau usée faiblement radioactive dans la mer afin de libérer de l'espace dans les réservoirs destinés à accueillir des liquides plus fortement irradiés. Environ 6 000 tonnes d'eau ont déjà été jetées dans la mer.


Source : NHK 07/04/2011

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Analyse quotidienne des radiations dans les poissons au large d'Ibaraki



Ce jeudi, le gouvernement japonais a commencé à surveiller les niveaux de radiation des poissons, capturés dans le Pacifique au large de la préfecture d'Ibaraki, située au sud de la centrale de Fukushima.

Ces analyses quotidiennes font suite à la détection de césium radioactif d'un niveau supérieur à la limite légale dans une espèce de petite anguille. Ces poissons avaient été pêchés lundi dans les eaux du nord de la préfecture d'Ibaraki, plus proche donc de la centrale atomique.

Des radiations supérieures à la limite n'ont pas été détectées jusqu'ici dans d'autres poissons. Mais toutes les activités de pêche sont actuellement suspendues au large des côtes d'Ibaraki parce que grossistes et détaillants refusent d'acheter les produits de cette zone.

Un représentant d'une coopérative de pêcheurs a estimé que les analyses du gouvernement sont indispensables pour garantir la sûreté des poissons capturés au large d'Ibaraki et pour inciter les consommateurs à les acheter sans s'inquiéter.


Source : NHK 07/04/2011

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Possibilité d'expansion de la zone d'évacuation autour de Fukushima Dai-ichi


Le porte-parole du gouvernement japonais a laissé entendre qu'un nouvel ordre d'évacuation pourrait être publié à l'intention des résidents, vivant dans les régions allant jusqu'à 30 kilomètres de la centrale Fukushima Dai-ichi.

A l'heure actuelle, les résidents des zones jusqu'à 20 km ont été évacués, tandis que ceux qui habitent entre 20 et 30 km ont été invités à rester calfeutrés chez eux.

Ce jeudi, Yukio Edano, le chef du secrétariat du Cabinet, a déclaré à la presse que le gouvernement examine les normes selon lesquelles les ordres d'évacuation devraient être donnés, en tenant compte des expositions cumulées aux radiations dans la région.

M. Edano a également fait allusion aux requêtes des personnes évacuées qui souhaitent retourner temporairement dans leur foyer, avant le 11 avril, à l'intérieur de la zone de 20 km pour y rassembler certains biens précieux et des objets de première nécessité.

Toutefois, M. Edano a estimé qu'il sera difficile d'accéder à ce souhait des résidents pendant le premier mois à compter du 11 mars, étant donné la situation qui ne s'améliore guère à la centrale.



Source : NHK 07/04/2011

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Fukushima : la radioactivité reste élevée aux abords de la centrale



La radioactivité reste élevée dans l'eau de mer aux abords du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Mercredi matin, l'opérateur de la centrale, Tepco, a confirmé le colmatage d'une fuite au niveau d'une fissure apparue dans un bloc de béton, grâce à l'injection d'un agent durcissant.

L'exploitant signale toutefois la présence d'iode 131 d'une radioactivité de 5 600 becquerels par centimètre cube dans des échantillons d'eau de mer prélevés aux abords du réacteur numéro 2.

Bien que le niveau ait baissé de moitié par rapport à la veille, il reste 140 000 plus élevé que la limite fixée par les normes gouvernementales.

Selon Tepco, il est encore trop tôt pour établir un rapport entre la baisse de radioactivité et le colmatage de la fuite.


Source : NHK 07/04/2011

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Analyse de la situation au réacteur numéro 1 de la centrale de Fukushima



A la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, les techniciens ont commencé jeudi à injecter de l'azote dans le réacteur numéro 1. L'objectif est de réduire les risques d'explosion de l'hydrogène accumulé dans la cuve du réacteur. Il pourrait exploser s'il se retrouvait au contact d'oxygène. 70 pour cent des barres de combustible semblent avoir été endommagées en raison des problèmes de refroidissement. Dans notre commentaire du jour, nous avons interviewé le professeur Tetsuo Ito, de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire à l'université du Kinki. Il revient sur les problèmes du réacteur numéro 1.

Tetsuo Ito

Si 70 pour cent du combustible est endommagé, cela signifie qu'une quantité importante de matières radioactives sont mélangées à l'eau dans l'enceinte de confinement. C'est une situation très sérieuse.

Même si le réacteur est à l'arrêt, les barres de combustible dégagent toujours de la chaleur. La température à la surface des barres se situe entre 300 et 400 degrés. Le revêtement qui entoure les barres est entre 200 et 300 degrés. La cuve est en acier de 16 cm d'épaisseur. Il y a de l'eau dans ses parties basses. Cela signifie que, même si le combustible fond et s'y dépose, la cuve elle-même ne fondra pas.

Mais les dommages au niveau des tuyaux reliés à cette cuve font qu'une part ie du combustible a de grandes chances de s'échapper par des trous. Mélangé à l'eau, il s'écoule dans l'enceinte de confinement.

Pour le moment, 99% des matières radioactives sont toujours dans la cuve. Pour éviter leur écoulement dans la nature, la sûreté de la cuve comme de l'enceinte de confinement doit être maintenue. Dans ce contexte, la plus grande inquiétude est l'explosion d'hydrogène qui pourrait survenir. Je place un certain espoir dans les injections d'azote car c'est un moyen efficace de l'empêcher.

C'était Tetsuo Ito, de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire à l'université du Kinki.


Source : NHK 08/04/2011

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Progrès dans le traitement du problème de l'eau à la centrale de Fukushima


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, envisage de commencer à retirer l'eau hautement radioactive du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Une importante quantité d'eau contaminée a été découverte dans le tunnel et les bâtiments abritant la turbine. Cette eau dégage de hauts niveaux de radiations, qui freinent les efforts de reprise de contrôle de la centrale.

Tepco travaille pour vider le condenseur de la turbine du réacteur et l'unité de traitement du combustible usagé. Samedi, elle a réussi à transférer avec succès l'eau du condenseur dans un réservoir. Des tuyaux ont été installés pour relier les bâtiments de la turbine à l'unité de traitement. L'eau contaminée du tunnel du réacteur peut désormais être transférée vers le condenseur, puis, de là vers l'unité de traitement.

Le même jour, une plaque d'acier a été placée sur l'entrée du réacteur numéro 2 pour empêcher l'eau radioactive de se déverser dans la mer.


Source : NHK 09/04/2011

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La Chine renforce les mesures d'interdiction des importations d'aliments du Japon



La Chine a annoncé son intention de renforcer les interdictions d'importations de produits agricoles japonais, en raison des inquiétudes de la population sur la contamination radioactive des aliments.

Samedi, Pékin a fait savoir que la Chine n'acceptera plus les produits alimentaires de 11 préfectures, dont celle de Tokyo, contre 5 auparavant. La décision a été prise car les substances radioactives émises par la centrale nucléaire contaminent les produits agricoles.

Pékin semble vouloir ainsi calmer les inquiétudes de la population.

L'ambassade du Japon en Chine a fait remarquer que cette tendance allait dans le sens opposé de celle qui prévaut au Japon. Elle prévoit de demander au gouvernement chinois de fonder ses décisions sur des faits avérés et des données scientifiques.


Source : NHK 10/04/2011

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Exercices de décontamination nucléaire par une unité américaine spéciale



L'armée américaine a fait une démonstration publique des techniques mises en oeuvre par une unité spécialisée pour gérer la situation à la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi.

150 membres de cette unité, spécialisée dans la lutte contre les effets des catastrophes nucléaires, se sont entraînés en public ce samedi à la base aérienne de Yokota, à Tokyo.

Lors d'un exercice de sauvetage des personnes enfouies sous les décombres d'un bâtiment, des soldats équipés de combinaison de protection ont commencé par relever soigneusement les niveaux de radioactivité.

Dans une tente installée à proximité de l'immeuble, une autre équipe procédait à la décontamination des personnes ayant été secourues, et des médecins les auscultaient.

L'unité spéciale, qui se prépare à une opération conjointe, a confirmé diverses procédures avec ses homologues des Forces japonaises d'autodéfense, notamment sur les moyens de décontamination nucléaire.

Les Etats-Unis ont également dépêché au Japon des experts chargés d'aider le gouvernement à reprendre le contrôle à la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi.


Source : NHK 10/04/2011

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Tepco cherche à éliminer l'eau radioactive du réacteur 2



La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de retirer l'eau hautement radioactive du bâtiment de la turbine et d'un tunnel de béton du réacteur numéro 2 de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Cette opération est nécessaire pour pouvoir relancer les systèmes de refroidissement. Samedi Tepco a fini de vider un condenseur. Une fois qu'elle aura vérifié qu'il n'y a pas de fuite dans cet appareil, elle y transférera l'eau du tunnel à l'aide d'une pompe. L'opération pourrait avoir lieu dès ce dimanche.

Dans le même temps, la compagnie continue d'injecter de l'azote dans la cuve du réacteur numéro 1 pour prévenir tout risque d'explosion de l'hydrogène qui s'y trouve.

La température à la surface du réacteur a augmenté de près de 40 degrés après la forte réplique de jeudi soir. A 7h00 ce dimanche matin, elle avait retrouvé quasiment son niveau d'avant le séisme, à 227,7 degrés.


Source : nhk 10/04/2011

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Fukushima : "On peut penser que le pic de la crise est passé"



Décryptage de la crise nucléaire japonaise avec Bertrand Barré, ancien directeur des réacteurs nucléaires au CEA et conseiller scientifique auprès d'Areva.

Comment caractérisez vous la situation aujourd'hui sur le site de Fukushima ?

Je pense que la situation s'est stabilisée et qu'il n'y a plus de dégradation nouvelle dans le cœur des réacteurs. La puissance résiduelle du combustible baisse et a sans doute atteint une puissance de deux pour mille par rapport au niveau qui était le sien avant l'arrêt de la centrale suite au tsunami. La chaleur dégagée décroît également, bien qu'à un rythme de plus en plus lent. En outre, le passage de l'eau douce à l'eau de mer permet d'évier les phénomènes d'obturation des pompes et des prises d'eau par le sel. On peut aujourd'hui raisonnablement espérer qu'on a passé le pic de la crise.

Pour autant, les fuites demeurent sur le réacteur n°2...

C'est exact. Il y a une fissure d'environ 20 centimètres sur le conduit qui renferme des câbles électriques et qui va de la salle des turbines rempli d'eau radioactive appartenant au réacteur n°2 et la prise d'eau. Selon les indications fournis par les japonais, il s'agirait de la "paroi de la structure verticale" du conduit qui est fissurée et laisserait échapper l'eau. Ils ont essayé de la colmater avec du béton mais ça n'a semble-t-il pas marché et ils tentent aujourd'hui l'obturation avec de la résine. Je vous livre ces informations telles qu'elles nous parviennent avec toutes les précautions d'usage car nous sommes tributaires des informations elles-mêmes et de la traduction du japonais, qui parfois nous joue des tours.

Les cuves des réacteurs ont donc tenu ?

A ma connaissance, oui.

Pourquoi les pompes d'origine ne fonctionnent-elles toujours pas ?

Il semble que les japonais craignent que leur raccordement électrique puisse déclencher des courts-circuits et des incendies. Ils préfèrent donc utiliser les pompes externes pour les réacteurs 1, 2, 3 et 4. Pour le 4, il n'y a rien dans le cœur et c'était la piscine qui posait problème.

Reste que l'eau continue d'être évacuée vers la mer...

Oui, mais il y a bon espoir que la fuite qui a été diagnostiquée soit maîtrisée. En outre, les japonais protégent le sol entre le pied de la colline et le réacteur en dispersant un plastifiant pour imperméabiliser le terrain.

Nous en sommes loin mais quelle sera l'issue finale pour ces réacteurs : démantèlement ou opération sarcophage comme à Tchernobyl ?

Je crois que ce sera la solution adoptée à Three Mile Island : le démantèlement progressif. Là-bas, ça avait duré douze ans et il y avait aussi eu une fuite d'eau radioactive à l'intérieur de l'installation puisqu'un ballon de décharge s'était vidé.

Pourquoi les robots mis au point par les français ne sont-ils pas utilisés ?

Ils existent, ils sont basés à Chinon, et sont la propriété d'un GIE qui peut les mettre à disposition d'Areva ou d'Edf. La France les avait proposés au Japon dans un premier temps. Mais Tokyo a décliné l'offre. Peut-être parce qu'ils ne sont pas adaptés à leurs types de centrales. Pour être opérationnels, les robots nécessitent un espace plus large que celui disponible à Fukushima. Je ne doute pas que les japonais en utiliseront lors du démantèlement.

Reste la redoutable inconnue : l'ampleur des contaminations dans les environs de la centrale.

C'est aujourd'hui très difficile à estimer. D'abord, parce que nous ne connaissons pas le zonage des terres contaminées qui dépend du régime des vents mais aussi des pluies. En outre nous n'avons de renseignements que sur l'Iode mais pas sur le Césium dont la persistance infiniment plus longue. Pour ne rien arranger, nous avons un problème d'appréhension des distances. Jusqu'à 1000, les japonais comptent comme nous. Ensuite, le chiffrement diffère et ça ne nous permet pas aujourd'hui d'exploiter correctement les données que nous transmet la Nisa (Autorité de sûreté nucléaire japonaise).

La pression humaine est très forte au Japon et la terre très disputée. Les autorités nippones envisagent-elles un traitement rapide des terres contaminées.

Ils n'on encore rien dit. Mais il est possible de procéder à des opérations de "scalpage" des terrains, voir à des décapages plus en profondeur là où ça se révélera nécessaire. Nous disposons depuis Tchernobyl de nombreuses études agrobiologiques ou de connaissances sur des plantes dépolluantes. Nous ne partons donc pas de rien. Reste que les déchets contaminés devront bien être entreposés quelque part et ils risquent d'être volumineux. Pour l'heure, on ne peut préjuger de rien.

Propos de Bertrand Barré, ancien directeur des réacteurs nucléaires au CEA et conseiller scientifique auprès d'Areva, recueillis par Guillaume Malaurie - Nouvelobs.com

(le 4 avril 2011)

Source : citée dans le texte



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Tepco utilise des engins télécommandés pour retirer les débris
de la centrale de Fukushima



La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a commencé à utiliser du matériel lourd télécommandé pour retirer les débris de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Des explosions d'hydrogène ont détruit les enceintes des réacteurs 1 et 3. Par endroit, les débris émettent plusieurs centaines de millisieverts de radiation par heure, ce qui gêne les travaux en cours.

Tepco a commencé à utiliser dimanche après-midi des pelleteuses et des bulldozers télécommandés pour retirer ces débris. Les opérateurs sont installés à plusieurs centaines de mètres du site. Ils utilisent pour travailler plusieurs caméras, celles des engins et celles qui sont installées dans les bâtiments.

D'après la compagnie, les débris seront placés dans des conteneurs et stockés sur le site, sous haute surveillance.


Source : NHK 10/04/2011

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Edano : le danger d'une forte émission de substances radioactives a baissé



Le secrétaire général du gouvernement japonais, Yukio Edano, a déclaré qu'il était maintenant moins probable que la centrale de Fukushima dégage en une fois une large quantité de substances radioactives.

M. Edano a fait cette remarque ce lundi, un mois exactement après la grand tremblement de terre de l'Est du Japon et le tsunami qui a endommagé la centrale.

Il a également souligné que si les conditions à la centrale se détérioraient, le gouvernement pourrait répondre de manière appropriée, maintenant que les habitants dans un rayon de 20 km autour de la centrale ont été évacués.


Source : NHK 11/04/2011

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Un mois après la catastrophe,
Tepco n'a toujours pas repris le contrôle de la centrale de Fukushima


Un mois après la catastrophe qui a endommagé la centrale de Fukushima, l'opérateur lutte toujours pour reprendre le contrôle des réacteurs.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de restaurer les systèmes de refroidissement des réacteurs depuis le 11 mars, jour où l'alimentation électrique de la centrale avait été coupée par le tsunami. La centrale continue à ce jour à rejeter des substances radioactives dans l'atmosphère et dans la mer.

L'eau fortement contaminée qui s'est accumulée dans les bâtiments des turbines et un tunnel en béton a freiné les efforts de restauration et a même empêché les techniciens d'inspecter les systèmes de pompage.

Dimanche, Tepco a commencé à enlever les gravats de la centrale à l'aide d'équipements lourds télécommandés. La compagnie envisage à partir de ce lundi d'évacuer l'eau hautement radioactive du tunnel vers une autre installation de stockage.

S'exprimant dimanche en conférence de presse, Tepco a déclaré qu'elle étudiait la possibilité de remplacer l'eau de mer par de l'air pour le refroidissement. La compagnie explique que le refroidissement des enceintes de confinement des réacteurs avec de l'eau est également à l'étude.

Mais un responsable de Tepco a expliqué que la compagnie en est encore au stade de l'examen des options et qu'il est impossible de dire quand elle réussira à refroidir de manière stable les réacteurs et contrôler les radiations.


Source : NHK 11/04/2011

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Commentaire : révision de l'ordre d'évacuation


Nous avons demandé à Mamoru Yoshikawa, journaliste politique à la NHK, de nous parler de la révision par le gouvernement de sa politique d'évacuation.

Radio Japon Quels sont les facteurs qui ont décidé le gouvernement à prendre cette décision ?

Mamoru Yoshikawa La première raison de cette révision qui concerne les zones à l'extérieur d'un rayon de 20 km autour de la centrale est que les habitants à qui on avait demandé de rester calfeutrés chez eux sont confrontés à de grandes difficultés dans leur vie quotidienne. Le contrôle de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi n'a pas encore été repris et la situation semble se prolonger.

La deuxième raison concerne l'impact des substances radioactives accumulées dans le sol. Bien qu'il n'y ait pas eu récemment d'importants rejets ponctuels de substances radioactives, les effets à long terme des radiations émises par les isotopes ne sont pas à exclure.

Radio Japon Que va-t-il donc se passer pour les personnes vivant à l'intérieur de la zone de 20 km ?

Mamoru Yoshikawa Ce lundi, l'ordre d'évacuation pour la zone de 20 km restait en vigueur, mais comme cette directive n'était pas légalement contraignante le gouvernement envisage de désigner des zones d'où il pourra évacuer par la force si nécessaire et de manière légale les habitants. Le gouvernement devrait se prononcer sous peu sur la question.

C'était Mamoru Yoshikawa, journaliste politique à la NHK.


Source : NHK 11/04/2011

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Le Japon va rehausser le niveau de gravité de la crise nucléaire à la centrale de Fukushima



L'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle a décidé de rehausser le niveau de gravité de la crise qui se déroule à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi de 5 à 7, le plus élevé sur l'échelle internationale des événements nucléaires.

L'agence a pris cette décision lundi. Elle a expliqué que les installations endommagées ont rejeté une large quantité de substances radioactives qui représentent un risque pour la santé et pour l'environnement sur une large étendue.

L'Agence de sûreté nucléaire a utilisé l'échelle internationale des événements nucléaires, ou INES, conçue par un groupe international d'experts, pour mesurer la gravité de la crise. Cette échelle compte huit niveaux de gravité de 0 à 7.

Le 18 mars, une semaine après le puissant séisme, l'agence a déclaré l'accident de Fukushima un événement nucléaire de niveau 5, comme l'accident de Three Mile Island aux Etats-Unis, en 1979.

Le niveau 7 avait seulement été utilisé auparavant pour décrire l'accident de 1986 à Tchernobyl, dans l'ex-Union soviétique. Des centaines de milliers de terabecquerels d'iode 131 radioactif avaient alors été libérés dans l'atmosphère. Un terabecquerel est équivalent à mille milliards de becquerels.

L'agence estime que la quantité de radiation accumulée émise par la centrale de Fukushima est inférieure à celle de Tchernobyl.


Source : NHK 12/04/2011

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Tepco reprend l'évacuation de l'eau contaminée du réacteur 2


Tepco, qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima, annonce qu'il va reprendre dès ce mardi les travaux d'évacuation de l'eau fortement radioactive accumulée dans les installations. Ces travaux ont dû être retardés d'un jour en raison d'une puissante réplique.

La Compagnie d'électricité de Tokyo va commencer de pomper l'eau contaminée du réacteur 2 et de la transvaser vers une chambre de suppression, après avoir vérifié la sécurité des équipements.

La présence d'eau fortement radioactive a contrecarré les travaux, visant à rétablir les fonctions de refroidissement des réacteurs endommagés.

Lundi soir, Tepco a également repris l'injection d'azote dans l'enceinte de confinement du réacteur 1. Cette opération, qui vise à éviter toute nouvelle explosion d'hydrogène, avait dû être interrompue en raison de la forte réplique, survenue dans la journée.


Source : NHK 12/04/2011

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Les niveaux de radiation dans plusieurs endroits
de Fukushima dépassent les limites acceptables


Selon le gouvernement japonais, les radiations accumulées sur une période de 25 jours dans certains endroits de la préfecture de Fukushima ont dépassé les niveaux autorisés.

Le gouvernement a annoncé hier lundi ses conclusions. Elles reposent sur des données recueillies sur 53 sites, jusqu'à 60 km de la centrale, entre le lendemain des catastrophes du 11 mars et le 5 avril.

34 millisieverts de radiation se sont accumulés pendant cette période en un seul endroit de la ville de Namie, à environ 24 km au nord-ouest de la centrale. Cela représente environ 314 millisieverts par an, soit plus de trois fois la limite autorisée de 100 millisieverts.


Source : NHK 12/04/2011

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Baisse des niveaux de radiation dans l'eau de mer



L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi annonce une baisse des taux de radiation dans l'eau de mer près du site.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a indiqué avoir détecté dimanche 200 becquerels d'iode 131 radioactif par centimètre cube, dans des échantillons prélevés autour de la prise d'eau du réacteur 2.

Ce chiffre est 5 mille fois supérieur au maximum autorisé suivant les normes gouvernementales, mais très inférieur au niveau de radiation 7,5 millions de fois supérieur à la norme, détecté au même endroit le 2 avril.


Source : NHK 12/04/2011

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Les émissions radioactives ont été les plus fortes les 15 et 16 mars



Selon l'Agence japonaise de sûreté nucléaire, le dysfonctionnement d'une piscine de condensation d'un réacteur est à l'origine du rejet de grandes quantités de substances radioactives à la centrale Fukushima Dai-ichi.

La plupart des émissions radioactives se seraient produites pendant deux jours, après qu'une piscine de décompression connectée au réacteur 2 a commencé à donner des signes de faiblesse, le 15 mars, à 6 heures du matin.

Les radiations continuent, mais dans des quantités bien moindres qu'au début de la crise, ajoute l'agence.


Source : NHK 12/04/2011

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Le relèvement du niveau de gravité de Fukushima
relayé instantanément par les médias étrangers



Les médias étrangers ont été très rapides à relayer la nouvelle du relèvement du niveau de gravité de l'accident de Fukushima Dai-ichi.

Mardi, Associated Press a indiqué que les autorités japonaises avaient attribué à Fukushima le même niveau de gravité que Tchernobyl, en 1986.

Selon l'agence Reuters, le niveau 7 signifie que l'accident était majeur dès le début et non qu'il s'est aggravé par la suite.

La chaîne britannique BBC et son homologue américaine CNN ont retransmis la nouvelle en direct de Tokyo.


Source : NHK 12/04/2011

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Retards dans les travaux à Fukushima à cause des répliques répétées



Les activités, visant à reprendre le contrôle des réacteurs de la centrale endommagée de Fukushima, ont été interrompues à plusieurs reprises en raison d'une série de répliques du séisme qui se produisent depuis lundi.

Ce mardi, une secousse d'une intensité de 6 moins sur l'échelle japonaise qui va de 0 à 7 s'est produite près de la centrale peu après 14 heures, heure locale.

L'alimentation électrique extérieure de la centrale est restée intacte et l'injection d'eau pour refroidir les réacteurs 1, 2 et 3 s'est poursuivie normalement.

Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, se préparait lundi à utiliser une canalisation pour transvaser de l'eau fortement contaminée, stagnant dans un tunnel à l'extérieur du réacteur 2 vers un condenseur de la salle des turbines. Mais, jusqu'à ce mardi après-midi, les techniciens n'avaient pas été à même d'entamer ces travaux, étant obligés d'inspecter la présence éventuelle de fuites sur la canalisation en question. Finalement, cette opération importante pour la suite des travaux a pu commencer.

Par ailleurs, ce mardi matin, un feu s'est déclaré dans une installation d'inspection d'échantillons d'eau de mer, mais il a été circonscrit quelque 7 minutes plus tard. L'opérateur de la centrale pense qu'un court-circuit est à l'origine de cet incident.


Source : NHK 12/04/2011

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Commentaire sur le relèvement du niveau de gravité de l'accident de Fukushima


Nous avons demandé à Sentaro Takahashi, vice-directeur de l'institut de recherches du réacteur de l'Université de Kyoto, de nous parler du relèvement du niveau de gravité de l'accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi.

M. Takahashi :
A mon avis, le degré 7 est approprié à la gravité de cet accident, étant donné que le niveau de contamination du sol dans certaines zones autour de la centrale nucléaire de Fukushima est identique à celui de Tchernobyl.

Après les explosions des réacteurs 2 et 3, les 14 et 15 mars, de grandes quantités de substances radioactives se sont échappées des réacteurs et se sont répandues jusqu'à Tokyo. A ce moment-là, les vents soufflaient en direction du sud. Ce facteur, combiné à certaines caractéristiques topographiques, ont entraîné une accumulation de la radioactivité dans certaines zones qui s'étendent jusqu'au nord-ouest de la centrale. C'est pourquoi le niveau de contamination du sol y est comparable à celui de Tchernobyl.

Nous n'avons cessé de répéter au gouvernement qu'il fallait relever le niveau de gravité de l'accident à 6, au moins. Mais il l'a maintenu à 5 jusqu'à présent. Cela montre qu'il a sous-estimé son ampleur.

En raison des risques encourus pour la santé, le gouvernement a également décidé d'étendre lundi la zone d'évacuation aux endroits où le niveau de radiations cumulées sur un an par personne dépasserait 20 millisieverts.

Rappelons que l'exposition annuelle est limitée à 1 millisievert par personne au Japon, tandis que le niveau maximal fixé par la Commission internationale de protection radiologique est de 20 millisieverts par an. Le fait que la contamination soit supérieure à ces niveaux dans certaines zones montre la gravité de la situation.

En ce qui concerne la contamination du sol, en revanche, nous pensons qu'une quantité considérable de substances radioactives va être rejetée dans la mer si bien que le problème sera réglé assez rapidement. Le Japon connaît de fortes précipitations et dans les régions touchées, celles-ci ont tendance à s'écouler facilement vers la mer. C'est peut-être un scenario un peu optimiste, mais il me semble qu'à la différence de l'accident de Tchernobyl, les substances toxiques ne resteront pas dans le sol pendant une période prolongée.


Source : NHK 12/04/2011

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Le Japon accorde la priorité à la santé publique, souligne M. Edano


Le porte-parole du gouvernement japonais s'est dit profondément navré de causer des préoccupations au peuple japonais et à la communauté internationale du fait de l'accident malheureux survenu à la centrale de Fukushima.

Yukio Edano, le chef du secrétariat du cabinet, a fait ces remarques ce mardi en conférence de presse. Il faisait allusion au relèvement, de 5 à 7, du niveau de gravité de l'accident par l'Agence de sûreté nucléaire.

Cependant, M. Edano a tenu à insister sur le fait qu'à la différence de la catastrophe de Tchernobyl en 1986, celle de Fukushima n'a pas causé de problèmes directs à la santé. Il devait ajouter que le gouvernement japonais continue, bien entendu, d'accorder toute la priorité à la protection de la santé publique.

Entre-temps, la Corée du Sud a exprimé ce mardi ses préoccupations à propos du relèvement du niveau de gravité de l'accident par le Japon.

Un porte-parole du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a dévoilé que des spécialistes du Japon et de Corée du Sud ont entamé ce mardi deux journées de discussions à Tokyo sur les problèmes causés par le relâchement de substances radioactives par la centrale de Fukushima.



Source : NHK 12/04/2011

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Niveau de l'eau contaminée tombe 4 cm



L'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi estropiée, explique le niveau de contamination de l'eau dans le tunnel du réacteur no 2 a baissé de 4 centimètres.

Tokyo Electric Power Company, dit des travailleurs de l'usine avaient déménagé environ 250 tonnes d'eau hautement radioactif du tunnel dans un condenseur turbine par mercredi matin.

Il affirme qu'en conséquence, le niveau d'eau avait chuté par 4 centimètres à 95 centimètres sous la surface de 7 h 00.

Une série de répliques retardé le début des travaux qu'après 19 H 30 mardi. TEPCO dit qu'il devrait prendre environ 40 heures pour déplacer un total de 700 tonnes d'eau contaminée par le tunnel.
La compagnie a vérifier une autre installation de stockage pour dommages afin de l'utiliser pour la contamination de l'eau du sous-sol de turbine du réacteur bâtiment.

Ces efforts visent à permettant aux travailleurs de restaurer le système de refroidissement du réacteur.

TEPCO dit aussi qu'il injecté près de 200 tonnes d'eau dans le pool de stockage de combustible usé au réacteur no 4 premiers mercredi.

Il a dit une analyse de l'eau de la piscine le mardi, mettre le niveau de rayonnement sur la surface à 84 millisieverts par heure et la température de l'eau à environ 90 degrés Celsius, plus élevé que d'habitude.

L'entreprise affirme qu'il tentera d'identifier les substances radioactives dans l'eau de la piscine et leur densité afin de déterminer si le combustible du réacteur a été endommagé.


Source : NHK 13/04/2011

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Niveaux de radiation élevés au large de Fukushima



Le ministère des Sciences annonce que les taux de radiation de l'eau de mer au large de la côte de la préfecture de Fukushima sont les plus élevés depuis les premiers prélèvements effectués il y a environ 3 semaines.

Selon le ministère, le niveau d'iode 131 radioactif était de 88,5 becquerels par litre dans un échantillon prélevé dans la mer à environ 30 km à l'est de la centrale. Ce chiffre est 2,2 fois supérieur à la limite légale pour l'eau usée rejetée par les installations nucléaires.

Le niveau de césium 137 était également le plus élevé observé à ce jour, mais inférieur aux normes de sécurité.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle précise que les substances radioactives semblent se répandre vers le nord. Elle ajoute qu'elle renforcera sa surveillance dans les lieux où des niveaux élevés de radiation ont été détectés.


Source : NHK 13/04/2011

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Edano : pas de changement dans les mesures prises à Fukushima



Il n'y aura pas de changement dans la façon dont la crise est gérée à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

C'est ce qu'a annoncé le secrétaire général du gouvernement japonais, Yukio Edano, lors de sa première conférence de presse pour les médias internationaux, depuis le séisme et le tsunami du 11 mars.

La plupart des questions portaient sur la décision du gouvernement de rehausser le niveau de gravité de l'accident de Fukushima de 5 à 7.

M. Edano a souligné que cette décision ne traduisait pas une aggravation de la crise. Il a expliqué qu'elle n'était pas due à une nouvelle urgence, mais était basée sur les dernières analyses de données.

Un correspondant d'une revue britannique, The Economist, a fait remarquer que les ministres japonais devraient communiquer plus d'informations au monde par le biais des médias étrangers. Il a déploré le fait que les politiciens ne se soient pas exprimés plus souvent dans les médias, immédiatement après la catastrophe.


Source : NHK 13/04/2011

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Des traces de strontium radioactif décelées à l'extérieur de la zone de 30 km



Le ministère japonais des Sciences a annoncé que des traces de strontium radioactif avaient été détectées dans le sol et dans des plantes, à l'extérieur de la zone de 30 km autour de la centrale de Fukushima dans laquelle le gouvernement a conseillé aux habitants de rester calfeutrés chez eux.

Le ministère mesure régulièrement les niveaux de radiation dans le sol et l'herbe de la préfecture de Fukushima.

Il a décelé la présence de 3,3 à 32 becquerels de strontium 90 par kg de sol, dans des échantillons prélevés en trois endroits de la ville de Namie et du village d'Iitate, à 30 km de la centrale.

Le strontium 90 a une demi-vie de 29 ans. Il a tendance à s'accumuler dans les os et peut être cancérigène.

Le ministère précise que la quantité décelée est extrêmement faible et n'aura pas d'impact négatif sur la santé, même si une personne ingérait un kg de terre contaminée.


Source : NHK 13/04/2011

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Washington fournit des données sur Fukushima au Japon et à d'autres pays


Un haut dirigeant de l'armée américaine a indiqué que les Etats-Unis partagent avec le Japon et d'autres pays des photos et des données d'observation, relatives aux réacteurs endommagés de la centrale Fukushima Dai-ichi.

S'exprimant devant la Commission des forces armées du Sénat américain, l'amiral Robert Willard, chef du commandement de la zone Pacifique, a expliqué que des drones surveillaient chaque jour les installations.

L'amiral Willard a précisé que les avions sans pilote enregistrent les fluctuations de température près des réacteurs et qu'ils en prennent des photos. Grâce aux données recueillies par des capteurs à bord des avions, les militaires américains tracent des cartes des niveaux de radioactivité près du complexe de Fukushima, a encore ajouté le dirigeant américain.


Source : NHK 13/04/2011

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Tepco toujours en quête d'une solution pour l'eau radioacti
ve du réacteur numéro 2




La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, cherche toujours un moyen de stocker l'eau radioactive qui inonde un tunnel du réacteur numéro 2 de la centrale Fukushima Dai-ichi, et qui menace de déborder.

La présence de cette eau freine les travaux de remise en état des systèmes de refroidissement de la centrale. Mercredi, Tepco a fini de transvaser quelque 660 tonnes de cette eau du tunnel vers un condenseur installé dans le bâtiment de la turbine.

Le niveau d'eau dans le tunnel a baissé de 8 cm mais il a retrouvé vendredi matin son niveau d'avant le transvasement.

Au début du mois, la compagnie a découvert une fuite d'eau hautement radioactive au niveau d'une fosse du réacteur numéro 2. L'eau s'écoulait dans la mer. Tepco estime qu'en colmatant cette fuite, l'eau radioactive s'est retrouvée prisonnière du tunnel.

Le condenseur du réacteur 2 est maintenant rempli à plus de la moitié de sa capacité, qui est d'environ 3 000 tonnes. L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, organe gouvernemental, pense qu'il vaut mieux éviter de remplir le condenseur en raison des risques de répliques sismiques. Tepco doit donc trouver d'autres moyens de stocker l'eau radioactive.

Source : NHK 15/04/2011

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Le Pr Unesaki évoque les problèmes des
réacteurs de Fukushima


Dans notre commentaire d'aujourd'hui, nous avons réalisé un entretien avec le professeur Hironobu Unesaki, de l'Institut de recherche sur le nucléaire à l'université de Kyoto. Il revient sur la situation des réacteurs à la centrale Fukushima Dai-ichi et la lenteur des progrès pour résoudre le problème de l'eau contaminée.

Hironobu Unesaki:
"Plusieurs raisons expliquent la lenteur des progrès. La première est le niveau de radiation, très élevé dans les zones où se trouve l'eau contaminée. Cela limite le temps de présence sur les lieux des travailleurs, qui sont obligés de se relayer très fréquemment. L'efficacité de leur travail s'en trouve limitée.

Le processus en soi n'est pas compliqué. Il faut utiliser des pompes et des tuyaux pour transvaser l'eau vers différents lieux. Mais comme cette eau est contaminée par des substances radioactives, les préparatifs de ces opérations prennent beaucoup de temps. Ainsi, quand ils veulent utiliser un réservoir, techniciens doivent d'abord s'assurer qu'il ne fuit pas avant d'y verser de l'eau. Il faut avancer pas à pas, tout en surveillant les niveaux de radiation."

RJ:
Ce qui soulève des inquiétudes sur l'état des réacteurs.

Hironobu Unesaki
"Je ne sais pas si le mot "stable" est approprié pour qualifier les conditions des réacteurs 1, 2 et 3. Mais, une chose est certaine, elles ne se sont pas dégradées.
Les barres de combustibles peuvent avoir été endommagées, mais la gravité des dommages varie selon les réacteurs.

Au numéro 2, une partie du combustible peut avoir fondu et s'être déposé sur le fond de la cuve. Une partie du métal protégeant les barres de combustible peut également avoir fondu et s'être solidifié en forme de coquille d'oeuf. L'uranium fondu pourrait se trouver à l'intérieur de cette coquille. Le tout ressemble à un oeuf mi-cuit.

De grandes quantités de matières radioactives se sont déjà déposées dans l'eau ou imprègnent la vapeur dans les cuves. La question est de savoir comment empêcher cette eau et cette vapeur de fuir."

C'était Hironobu Unesaki, de l'Institut de recherche sur le nucléaire à l'université de Kyoto


Source : NHK 15/04/2011

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Tepco veut mesurer la radioactivité au large de Fukushima


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'est engagée à prendre des mesures pour contrôler l'impact environnemental de l'eau radioactive déversée dans l'océan à partir de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Tepco a prévu de mesurer les niveaux de radiation à quatre endroits situés à 3 km des côtes et à deux endroits situés à 8 km du littoral. Ces mesures s'ajouteront à celles déjà réalisées au niveau du rivage et à 15 km de la côte.

La décision prise est une réponse à une demande émise par l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, un organisme gouvernemental. Les résultats des mesures seront communiqués d'ici le 2 mai.

Tepco a déversé dans l'océan quelque 10 000 tonnes d'eau peu radioactive entre le 4 et le 10 avril. L'objectif de cette opération était de faire de la place dans le sous-sol du bâtiment de la turbine du réacteur numéro 2 pour recevoir l'eau hautement radioactive.

L'eau déversée avait été découverte dans une installation de retraitement des déchets nucléaires, qui sert également de lieu de stockage pour des matériaux hautement radioactifs. L'eau a aussi été trouvée dans des canalisations souterraines, qui reçoivent normalement les rejets des réacteurs 5 et 6.

Source : NHK 16/04/2011

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Le gouvernement explique son plan d'évacuation



Le gouvernement japonais cherche à convaincre les habitants des zones concernées de la préfecture de Fukushima d'accepter son plan d'évacuation, décidé en raison des problèmes de radiation.

Samedi, le porte-parole adjoint du gouvernement Tetsuro Fukuyama s'est rendu au village d'Iitate et dans la ville de Kawamata.

Sa visite suit l'annonce, lundi, de la décision gouvernementale d'ordonner aux habitants de cinq municipalités, dont Iitate et Kawamata, de partir dans le mois qui vient en raison des risques d'exposition à des radiations d'un niveau supérieur à 20 millisieverts.

M. Fukuyama s'est excusé auprès des 120 habitants d'Iitate pour l'inquiétude causée. Il a précisé que les systèmes de refroidissement de la centrale nucléaire devaient encore être rétablis et consolidés. Il a ajouté que les niveaux de radiation à Iitate avaient augmenté et que le gouvernement avait décidé l'évacuation en se fondant sur des évaluations scientifiques.

Le responsable a précisé que les villageois seront dédommagés et que le gouvernement envisageait d'organiser le transfert du bétail des agriculteurs vers les communautés voisines.


Source : NHK 16/04/2011

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Indemnités pour les populations japonaises autour de Fukushima


Au Japon, Tepco annoncé, vendredi 15 avril 2011, une première vague d’indemnisation. L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima va verser une première indemnité d'un million de yens (l'équivalent de 8 300 euros) a chaque ménage forcé de quitter son domicile ou de vivre calfeutré à cause des émissions radioactives.

Il y a deux jours, Masataka Shimizu, le président de Tepco (Tokyo Electric Power), déclarait que l’opérateur de la centrale de Fukushima ne savait toujours pas comment dédommager les personnes résidant dans la zone d’évacuation, soit dans un rayon de vingt kilomètres autour de la centrale, et celles habitant dans un rayon de trente kilomètres.
Ce vendredi, Masataka Shimizu vient avec une première réponse. Un million de yens ou 8 300 euros par foyer, 700 000 yens pour les personnes vivant seules.

Tepco cède aux pressions du gouvernement, très impopulaire depuis le début de l’accident en raison de son incompétence, de la collusion entre politiciens, la bureaucratie et les opérateurs de centrales.

Banri Kaieda, le ministre de l’Industrie, qui aura attendu un mois avant de se rendre à la centrale de Fukushima, déclare que les premiers paiements seront effectués ce mois-ci. Mais dans la coulisse, Tepco cherche déjà à plafonner le montant total des indemnités qu’il devra verser afin d’éviter la faillite.

Tepco, par exemple, ne veut pas dédommager les agriculteurs et les pêcheurs du nord-est du Japon qui ne peuvent plus vendre leurs produits en raison des rejets radioactifs dans la mer et l’atmosphère.

Pour Tepco, c’est le gouvernement qui a décidé d’interdire leurs ventes alors que les niveaux de radioactivité ne posent toujours pas de danger pour la santé humaine, selon lui. C’est donc au gouvernement d’indemniser les agriculteurs et les pêcheurs.

Source : RFI 16/04/2011 - Frédéric Charles

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La police japonaise débute la recherche des corps autour de Fukushima


L'empereur japonais Akihito et l'impératrice ont effectué ce jeudi 14 avril 2011 leur première visite en zones sinistrées. Concernant la crise nucléaire, les autorités japonaises reconnaissent qu'il faudra peut-être trouver d'autres moyens pour refroidir les réacteurs de Fukushima. L'eau contaminée est très difficile à évacuer. Il s’agit d'éviter les rejets en mer et la contamination des nappes phréatiques. Pour la première fois aujourd'hui, la police a commencé à rechercher les corps des victimes du tsunami autour de la centrale nucléaire, dans un rayon de 10 kilomètres qui n'a pas été exploré jusqu'ici. Dix corps ont été retrouvés.

Les seuls à s'aventurer dans cette zone étaient jusque-là les employés de Tepco et les forces de sécurité chargées d'arroser les réacteurs et les piscines de stockage du combustible nucléaire puis de pomper l'eau radioactive infiltrée dans les installations, une opération toujours en cours.

Or, ce jeudi, pour la première fois, quelque 330 policiers ont revêtu combinaisons et masques pour partir à la recherche de victimes.

Jusqu'à présent, l'évaluation du nombre de personnes encore portées disparues dans la région n'a pas pu être menée à bien. On s'attend donc à ce que ces recherches entamées dans la zone la plus exposée aux radiations alourdissent le bilan. A ce jour, les autorités ont enregistré plus de 13 000 morts et 14 000 disparus depuis le 11 mars.

Un mois s'est écoulé. Les chances de retrouver des survivants sont infimes. Ces recherches s'avèrent délicates, comme le souligne un porte-parole de la police de Fukushima.

Les corps des victimes retrouvées devront être lavés avant de pouvoir être autopsiés et de rejoindre la morgue. D'où le nombre important de personnels mobilisés pour cette opération. Des hommes et des femmes qui, bien évidemment, encourent eux- même des risques de contamination.

IL FAUDRA AU MOINS TROIS MOIS POUR REFROIDIR LES RÉACTEURS

L'empereur Akihito et l'impératrice Michiko viennent de visiter deux premières zones dévastées par le séisme et le tsunami géant du 11 mars dernier.

Pendant ce temps, Masataka Shimizu, le président de Tepco (l’opérateur de la centrale de Fukushima), dit qu’il n’a toujours pas de plan précis pour résoudre l’accident. Il ajoute qu’il ne sait pas non plus comment Tepco va dédommager les familles des victimes : « Laissons d’abord la police collecter les cadavres où le niveau de rayonnement ionisant a été le plus élevé », dit-il, soit dans un rayon de dix kilomètres autour de la centrale.

Des premiers corps ont été retrouvés. Ils dégagent un taux de radioactivité très élevé. Ces corps devront être décontaminés sur place, ce qui rendra encore plus difficile leur identification. Pas question pour la police de les rendre tels quels aux familles. Il faut d’abord les laver avec le plus grand soin afin de prévenir au moment de leur crémation tout risque de pollution aérienne radioactive.

Tepco dit aujourd’hui qu’il faudra au moins trois mois de plus pour refroidir les réacteurs. Et il faudra peut-être songer à d’autres moyens de les stabiliser en raison de la difficulté d’évacuer les eaux contaminées. Et s’il faut compter trois mois de plus, les réacteurs de la centrale de Fukushima risquent d’être fragilisés davantage par de méchantes répliques.


Source :RFI 14/04/2011

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Centrale de Fukushima : Tepco prévoit de stabiliser la situation dans les 6 ou 9 mois



Selon le calendrier annoncé par l'exploitant de la centrale Fukushima Dai-ichi, la crise nucléaire pourrait être résolue dans les 6 ou 9 mois à venir.

Le responsable de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tsunehisa Katsumata, a détaillé son projet ce dimanche en conférence de presse.

L'opérateur prévoit tout d'abord de rétablir les systèmes de refroidissement dans les 3 mois.

Dans un deuxième temps, Tepco s'efforcera de faire retomber la température du combustible nucléaire à moins de 100 degrés Celsius, en vue de le stabiliser.

Il est également prévu de coiffer les bâtiments des réacteurs à l'aide de bâches géantes pour empêcher les émanations de substances radioactives dans l'air.

Des équipements spéciaux permettront de purifier l'eau contaminée, notamment dans les réservoirs.

Dans le même temps, Tepco va multiplier les points de contrôle dans les zones d'évacuation définies par le gouvernement.


Source : NHK 17/04/2011

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Intervention de robots télécommandés dans la centrale de Fukushima


L'opérateur de la centrale de Fukushima a commencé à utiliser un robot télécommandé dans le bâtiment d'un réacteur.

Jusqu'à présent, les techniciens ne pouvaient pas approcher les bâtiments des 3 premiers réacteurs, en raison de hauts niveaux de radiations.

Ce dimanche, un système télécommandé de fabrication américaine a pu être utilisé pour la première fois au niveau du réacteur numéro 3.

Le robot a pris des clichés de l'intérieur du bâtiment. Il a par ailleurs prélevé des données relatives aux radiations, à l'oxygène, à la température et à l'humidité.

Tepco, qui analysera ces données pour agir en conséquence, prévoit des opérations similaires dans les bâtiments des réacteurs 1 et 2.


Source : NHK 17.04.2011

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Le Japon demande une aide continue des Etats-Unis pour résoudre la crise à Fukushima



Le premier ministre japonais Naoto Kan a sollicité la poursuite de l'aide des Etats-Unis pour résoudre le problème de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

M. Kan a émis cette demande ce dimanche à Tokyo, lors d'une rencontre avec Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat américaine. Il souhaite que Tokyo coopère étroitement avec Washington pour résoudre le problème. Mme Clinton aurait accepté.

Le chef du gouvernement nippon a par ailleurs remercié les Etats-Unis pour leur assistance après le séisme et le tsunami du 11 mars.

Avant de rencontrer Naoto Kan, Hillary Clinton s'est entretenue avec le ministre des Affaires étrangères Takeaki Matsumoto. En conférence de presse conjointe, le chef de la diplomatie nippone a déclaré que le Japon ferait tout son possible pour résoudre le problème de la centrale de Fukushima.

Il a également sollicité l'aide américaine, que Mme Clinton a promise, en précisant que les Etats-Unis étaient prêts à fournir toutes formes de soutien pour faire face à cette crise sans précédent.



Source :
NHK 17/04/2011

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