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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour

Messages recommandés

Tepco s'apprête à injecter de l'azote





L'opérateur de la centrale de Fukushima commencera à poser des tuyaux au niveau du réacteur 3 ce mardi après-midi, en préambule à l'injection d'azote dans l'enceinte de confinement.

Tepco a annoncé que des techniciens avaient confirmé vendredi la possibilité de raccorder des tuyaux à l'enceinte de confinement.

La compagnie envisage d'injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement afin de prévenir le risque d'une explosion d'hydrogène. Elle s'est donnée jusqu'au 17 juillet pour achever cette opération. De l'azote a déjà été injecté dans les réacteurs 1 et 2 en juin.





NHK 12/07/2011

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Les opérateurs de deux réacteurs vont demander l'autorisation
d'effectuer les test finals




Deux compagnies d'électricité japonaises devraient demander au régulateur nucléaire du pays l'autorisation de procéder aux tests finals de leurs réacteurs. Cette décision fait suite à des critiques selon lesquelles les compagnies auraient fait fonctionner leurs réacteurs en mode d'essai pendant trop longtemps.

Les tests de fonctionnement durent en général environ un mois dans la phase finale des contrôles de routine effectués par l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, avant la reprise des opérations commerciales, avec l'assentiment des autorités locales.

Mais les deux réacteurs ont subi des tests de fonctionnement pendant quatre mois depuis les examens de routine qui ont été terminés après la catastrophe du 11 mars. Le président de la Commission de sûreté nucléaire, Haruki Madarame, a déclaré lundi que ce n'était certainement pas une bonne chose. Il a exhorté l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle à agir pour résoudre ce problème.





nhk 13/07/2011

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Nouveaux dispositifs de refroissement dans les piscines de stockage de Fukushima





La Compagnie d'électricité de Tokyo va mettre en place deux systèmes syplémentaires de refroidissement pour les piscines de stockage de combustible irradié des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Les dispositifs envisagés devraient entrer en opération fin juillet pour la piscine du réacteur 4 et début août pour celle du réacteur 1.

Des barres de combustible irradié sont actuellement stockées dans les piscines de chacun des quatre réacteurs. Les bâtiments des réacteurs 2 et 3 sont déjà raccordés à des systèmes de refroidissement et la température de l'eau dans ces piscines a atteint son niveau normal de moins de 40 degrés Celsius.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a ordonné à Tepco de rapporter d'ici mercredi les détails du plan d'installation.





...nhk 13/07/2011

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Fukushima Dai-ichi : injections d'azote dans le réacteur 3




Ce jeudi, Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, s'apprête à injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement du réacteur numéro 3, afin d'éviter une explosion d'hydrogène.



nhk 14/07/2011

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Abandonner le nucléaire risque d'accroître les émissions de CO2




Selon les autorités japonaises, les émissions annuelles d'oxyde de carbone augmenteraient de 210 millions de tonnes si le Japon abandonnait le nucléaire pour les énergies fossiles.





nhk 14/07/2011

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Fukushima Dai-ichi : nouvelle fuite dans le système de filtrage de l'eau contaminée





Un système de décontamination et de recyclage de l'eau radioactive présente dans la centrale de Fukushima a dû être à nouveau interrompu, après avoir fonctionné par à-coups.

Mercredi, en début d'après-midi, une fuite a été décelée sur un joint en plastique équipant un système de fabrication française. La Compagnie d'électricité de Tokyo a donc dû interrompre le dispositif durant plus d'une journée.

Ce jeudi, en soirée, Tepco n'avait pas fini de remplacer ce joint en polychlorure de vinyle, qui aurait causé plusieurs fuites en raison de sa faible résistance.

Selon l'opérateur de la centrale, cette interruption momentanée du système n'a pas d'incidence sur les opérations de pompage du liquide de refroidissement dans les réacteurs.

Le système, rappelons-le, est conçu pour filtrer l'eau radioactive déposée dans les parties inférieures des bâtiments qui abritent les réacteurs, par la suite recyclée en liquide de refroidissement.

En raison des incidents survenus depuis le début des opérations, en juin dernier, le taux de réussite avoisine les 73 pour cent et non pas les 90 pour cent escomptés.



.NHK 14/07/2011

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Informations sur les niveaux de radiation sur le site web du
ministère japonais des Sciences




Le ministère japonais des Sciences communique sur son site internet les niveaux de radiation relevés dans le pays entier. Ces informations sont également fournies en anglais, en coréen et en chinois.

Les niveaux de radiation et de susbstances radioactives détectés au sol, dans l'eau de pluie, dans l'eau du robinet et dans l'atmosphère sont disponibles sur le site du ministère.

Des mesures indépendantes de radiation effectuées par le ministère près de la centrale Fukushima Dai-ichi, gravement touchée par le séisme, sont aussi publiées.

Retrouvez ces informations à l'adresse suivante : www.mext.go.jp (mais c'est en japonais)





.nhk 14/07/2011

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Fukushima : les réacteurs 1, 2 et 3 stabilisés





Le gouvernement japonais et la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, ont annoncé qu'ils ont réussi à stabiliser les réacteurs endommagés à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Mais le système de purification de l'eau contaminée connaît toujours de graves difficultés.

Lors d'une estimation conjointe, le gouvernement japonais et Tepco ont déclaré avoir terminé la première étape d'un plan prévoyant la fermeture complète des réacteurs, plan qu'ils avaient mis au point mi-avril. "Nous avons terminé la première étape de notre plan dans le délai de trois mois que nous nous étions fixé."

Ils ont également précisé que les réacteurs 1, 2 et 3 ont été refroidis de manière stable et que de l'azote a été injecté dans leurs enceintes de confinement afin de prévenir des explosions d'hydrogène.

Les piscines stockage de combustible irradié sont également stables.





.nhk 16/07/2011

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Un des objectifs a été atteint à la centrale de Fukushima





Le gouvernement japonais et la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, doivent annoncer mardi que la première étape vers le refroidissement des réacteurs de la centrale de Fukushima a été atteinte.

Un communiqué commun doit être rendu public à cette occasion. Il devrait mentionner une baisse importante de la quantité de matières radioactives émises par la centrale. C'était le premier objectif du projet dévoilé à la mi-avril et qui devait être atteint en trois mois.

Le document devrait signaler que les réacteurs et les piscines de stockage du combustible usagé sont refroidis de manière stable et que les niveaux de radiations diminuent dans l'air et l'eau de mer autour de la centrale.

Ces annonces interviennent alors que le système de décontamination de l'eau hautement radioactive ne fonctionne qu'à 70 pour cent de ses capacités. Or le traitement de cette eau est considéré comme l'un des principaux défis à relever dans la perspective d'une reprise de contrôle de l'installation.

Par ailleurs, les travaux devant permettre de couvrir les bâtiments des réacteurs endommagés n'ont pas encore commencé.



nhk 17/07/2011

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La centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi se prépare à l'arrivée d'un typhon





La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, se hâte de poser un toit improvisé sur le bâtiment d'une turbine de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, à l'approche du typhon Ma-on.

Tepco a publié dimanche une photographie montrant les travaux préparatifs.

Le toit métallique couvrira le bâtiment de la turbine du réacteur 3. L'orifice dans la toiture du bâtiment a été provoqué par une explosion d'hydrogène en mars.

Le nouveau toit de 5 mètres de long sur 16 mètres de large est conçu pour recouvrir le trou et prévenir l'accumulation d'eau radioactive dans le bâtiment.

Craignant l'apparition de fortes vagues, la compagnie a temporairement débranché le tuyau reliant la centrale à la plate-forme géante "megafloat" où est stockée de l'eau faiblement radioactive.

Mais aucune mesure n'a été prise pour prévenir l'entrée de l'eau de pluie dans les bâtiments des réacteurs 1, 3 et 4. Leurs structures ont été endommagées par des explosions d'hydrogène.

Tepco dit pourtant ne pas s'attendre à une augmentation importante du niveau de l'eau dans ces trois bâtiments.



..NHK 18/07/2011

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Annonce prochaine des résultats de la première phase des travaux à Fukushima Dai-ichi




Le gouvernement japonais et Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, doivent annoncer ce mardi une révision de leur plan, visant à reprendre le contrôle des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Les responsables devraient annoncer que la première phase du plan est presque achevée, conformément aux prévisions.

Toutefois, le système de décontamination de l'eau radioactive, entré en service à la fin de juin, fonctionne en deçà de ses capacités en raison de fuites et d'autres problèmes.

Le taux de décontamination du circuit a chuté à 37 tonnes d'eau par heure à un certain moment, soit plus de 20 pour cent de moins que la capacité envisagée. Le taux a augmenté à 39 tonnes par heure après que les techniciens de Tepco ont procédé vendredi à une purge de l'air des canalisations. Ils ont également remplacé un tuyau reliant des réservoirs afin de faciliter la circulation de l'eau.

Cependant, le taux est retombé à 37 tonnes par heure lundi matin et les techniciens ignorent encore la cause de cette chute.



.NHK 19/07/2011

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Le gouvernement va définir les modalités d'un arrêt à froid





Pour reprendre le contrôle de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, la deuxième étape consistera à obtenir l'arrêt à froid des réacteurs endommagés, ce qui impliquera leur refroidissement à 100 degrés Celsius ou moins.

Le gouvernement japonais devrait clarifier ce mardi les détails du processus, lorsqu'il publiera son plan révisé conçu pour maîtriser l'accident de la centrale.

Le gouvernement n'a pas jusqu'à ce jour spécifié les modalités d'un arrêt à froid. Il envisage maintenant de définir cette opération comme visant à porter à 100 degrés ou moins la température à la partie inférieure du réacteur, et à réduire dans une grande mesure l'exposition du public aux radiations en contrôlant les rejets radioactifs.

Réaliser un arrêt à froid a été mentionné comme une des conditions de la levée de l'interdiction d'accès à une zone de 20 km autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Néanmoins, on ne sait toujours pas quand la levée sera décidée, car le gouvernement n'a pas encore décidé quels niveaux de radiation permettront de garantir la sécurité des personnes souhaitant revenir dans la zone d'exclusion.



.NHK 19/07/2011

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Le gouvernement japonais revoit son plan de stabilisation de Fukushima





Le gouvernement japonais a annoncé les nouvelles étapes de son plan, visant à reprendre le contrôle sur les réacteurs de la centrale de Fukushima.

L'équipe de crise, mise en place par le gouvernement, précise que la première phase du plan exposé à la mi-avril pour refroidir les réacteurs de façon stable a été achevée à la mi-juillet, conformément au programme. Le groupe ajoute que les niveaux de radiations dans les régions voisines de la centrale baissent de façon régulière.



.NHK 19/07/2011

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Expert : des risques subsistent à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi





Selon un expert, des substances radioactives pourraient être rejetées par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi dans environ deux jours et demi, si l'injection d'eau de refroidissement dans les réacteurs était arrêtée pour une raison quelconque.

Masanori Naito, directeur en charge des analyses de sûreté nucléaire à l'Institut d'énergie appliquée, commentait pour la NHK le plan révisé pour la reprise du contrôle de la centrale.

Le gouvernement japonais et la Compagnie d'électricité de Tokyo, ou Tepco, l'opérateur de la centrale, ont présenté le plan mardi.

Le gouvernement et Tepco ont déclaré que l'objectif visé dans la première phase du plan original, à savoir la réduction des émissions de radiations depuis la centrale, avait été atteint au cours des trois derniers mois.

Ils ont expliqué que la quantité de substances radioactives rejetées par les réacteurs 1 à 3 avait été réduite à un 2 millionième du pic enregistré juste après l'accident nucléaire en mars.

Les efforts de stabilisation de l'installation s'orientent maintenant vers la deuxième phase, lorsque les techniciens concentreront leurs efforts sur une réduction supplémentaire des émissions de substances radioactives au cours des six prochains mois. L'accent sera mis sur les systèmes de refroidissement des réacteurs qui recyclent l'eau contaminée.

L'objectif est de parvenir à l'arrêt à froid des réacteurs en réduisant la température de l'eau qui s'y trouve à moins de 100 degrés Celsius.



.nhk 20/07/2011

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Les règles américaines de sûreté nucléaire auraient limité les dégâts à Fukushima





Les dégâts à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi auraient été bien plus limités si le Japon avait adopté des règles de sûreté comparables à celles qui existent aux Etats-Unis.

C'est ce que Gregory Jaczko, le président de la Commission américaine de régulation de l'énergie nucléaire, a déclaré mardi au cours d'une interview accordée à la NHK.

Selon M. Jaczko, les Etats-Unis ont introduit des nouvelles réglementations de sûreté pour leurs centrales après les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Elles ont pour but de faire face à des situations d'urgence, telles que des pannes de courant causées par des actes terroristes ou d'autres facteurs.

M. Jaczko a indiqué que ces mesures de sécurité seront appliquées encore plus strictement aux Etats-Unis et que la sûreté nucléaire sera renforcée à l'échelle mondiale par un partage des informations obtenues de l'expérience japonaise.




NHK 20/07/2011

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une contamination massive, durable et très étendue



Le laboratoire de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité - France) a effectué une mission au Japon du 24 mai au 3 juin 2011 [1]. Le présent document fait état des constatations issues des premiers résultats d’analyse.

Les dépôts de césium radioactif sur les sols ont été très importants. Ils génèrent, et vont générer pendant longtemps, un flux de rayonnements gamma responsable de l’irradiation de la population sur des très vastes étendues.


En l’absence de mesures de protection, des centaines de milliers d’habitants vont recevoir, du fait de cette exposition externe, des doses de rayonnement très supérieures à la limite de 1 mSv/an. Il faut ajouter à cela l’exposition interne (du fait notamment de l’ingestion d’aliments contaminés) et surtout toutes les doses reçues depuis le 12 mars derniers, des doses qui ont été ont pu être extrêmement élevées au cours de la première semaine du fait de la quasi absence de mesures de protection.

1 / Importance de la contamination à plus de 60 km : l’exemple de la ville de Fukushima
L’irradiation externe conduit à un niveau de risque inacceptable

Les mesures de terrain et analyses de sol effectuées par le laboratoire de la CRIIRAD sur la ville de Fukushima, située à 60-65 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, indiquent que les retombées de césium 134 et 137 radioactif sont de plusieurs centaines de milliers de Bq/m2 : 490 000 Bq/m2 sur la pelouse de l’école primaire Moriai ; plus de 700 000 Bq/m2 dans le quartier Watari.
En se désintégrant, les atomes de césium émettent des radiations gamma très pénétrantes. Elles peuvent parcourir dans l’air plus de 60 mètres, c’est ce qui a permis aux américains d’établir une carte des retombées au moyen de sondes héliportées. Ces radiations traversent également les murs et les fenêtres des habitations et irradient les gens dans leur domicile.

Fin mai 2011, les débits de dose relevés par la CRIIRAD dans la ville de Fukushima, à 1 mètre du sol, en extérieur, étaient typiquement plus de 10 fois, voire plus de 20 fois supérieurs à la normale (supérieurs à 1 et 2 μSv/h). L’irradiation est encore mesurable dans les étages des bâtiments. Des mesures effectuées au 4e étage d’un immeuble ont montré un excès de radiation qui augmente lorsqu’on se rapproche des fenêtres (même fermées). A l’intérieur d’une maison individuelle du quartier Watari, la CRIIRAD a mesuré un débit de dose plus de 3 fois supérieur à la normale au contact du tatami dans la chambre des enfants (0,38 μSv/h) et 6 fois supérieur dans le salon à 1 mètre du sol (0,6 μSv/h). Devant la maison, on mesure, 2,2 μSv/h dans le jardin d’agrément et 2,9 μSv/h au niveau de la pelouse d’une école proche (mesures à 1 mètre du sol).

Cette irradiation ne diminuera que très lentement. Elle est due en effet principalement au césium 137 et au césium 134 dont les périodes physiques sont longues (30 ans et 2 ans respectivement). Cela signifie que la radioactivité du césium 137 sera divisée par 2 dans 30 ans. On peut estimer que dans les douze mois à venir, la radioactivité du césium 134 ne sera abaissée que de 30 % et celle du césium 137 de 3%. La radiation ambiante ne sera réduite que de quelques dizaines de %.

Si rien n’est fait, les habitants de la ville de Fukushima pourraient subir dans les douze mois à venir une irradiation externe de plusieurs milliSieverts alors que la dose au-delà de laquelle le risque de cancer mortel est jugé inacceptable par la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique) est de 1 milliSievert par an, ce qui correspond à 5 décès pour 100 000 personnes exposées.

Or les autorités japonaises ont fixé une limite de dose de 20 milliSieverts comme critère pour décider d’évacuer définitivement ou non les populations. Ceci correspond à un risque de cancer mortel à terme 20 fois supérieur au risque acceptable. Ceci est d’autant plus grave que les habitants de Fukushima ont déjà été fortement exposés. Il faut également tenir compte des doses liées à la contamination interne que ces populations continuent à subir par ingestion de denrées contaminées et des risques liés à l’inhalation de poussières à partir du sol contaminé.

Dans la ville de Fukushima, la CRIIRAD a mesuré par exemple dans la terre prélevée sous les balançoires de l’école primaire Moriai, une contamination en césium 137 + 134 de 370 000 Bq/kg. Ce sol est devenu un déchet radioactif qui devrait être stocké dans les meilleurs délais sur un site approprié.

Une population déjà très exposée aux radiations

La persistance de la contamination en iode 131 des sols prélevés par la CRIIRAD fin mai 2011 dans la ville de Fukushima permet d’évaluer les retombées initiales en iode 131 à des millions de Bq/m2.
L’iode 131 a une période physique de 8 jours, sa radioactivité était donc plus de 600 fois supérieure lors des retombées. Ceci témoigne de la forte contamination de l’air lors de l’arrivée des panaches contaminés en particulier le 15 mars 2011.

Il y avait également d’autres substances radioactives qui se sont largement désintégrées depuis comme le césium 136, le tellure 129, le tellure 132, l’iode 132, l’iode 133, etc.. ainsi que des gaz radioactifs comme le xénon 133 et le krypton 85 qui ne sont pas accumulés dans les sols.

Les habitants de cette ville ont donc déjà été soumis à une contamination interne très importante d’abord par inhalation d’air contaminé et surtout par ingestion de denrées contaminées du fait des dépôts de substances radioactives. Les autorités japonaises n’ont en effet édicté des restrictions de consommation sur la préfecture de Fukushima qu’à partir du 21 et 23 mars (selon les types d’aliments). Les populations ont donc consommé pendant plus d’une semaine des aliments très contaminés, sans aucune restriction ni information. Ils ont pu de ce fait recevoir des doses efficaces de plusieurs dizaines de milliSievert et les doses à la thyroïde dépassant le Sievert.

Pour mémoire, la contamination initiale des épinards par l’iode 131, à 100 km au sud de la centrale était telle qu’en consommant 200 grammes un jeune enfant pouvait dépasser la dose maximale annuelle admissible de 1 milliSievert, à 40 kilomètres au nord-ouest, les végétaux étaient tellement contaminés que cette limite annuelle pouvait être atteinte en consommant 5 grammes de végétaux.
Il est indispensable que les populations touchées obtiennent une évaluation fiable des doses déjà subies et il est impératif de tout faire pour limiter leur exposition à venir.

2 / Ampleur de la zone touchée par les retombées

Les retombées concernent un territoire très étendu, bien au-delà de la zone interdite de 20 km et bien au-delà de la préfecture de Fukushima. En fonction des conditions météorologiques, les masses d’air contaminé se sont déplacées sur des centaines de kilomètres et les précipitations (pluie et neige) ont entrainé les particules radioactives au sol. Les dépôts de césium 134 et 137 entraînent une contamination durable.

Ceci est confirmé par les prélèvements de sol et par les mesures de débit de dose réalisées [2] par la CRIIRAD (à 1 mètre du sol), du 24 mai au 3 juin 2011. On mesure en effet :

0,47 μSv/h à Marumori (préfecture de Miyagi), à environ 60 km au nord de la centrale. Le niveau naturel calculé [3] est de 0,1 μSv/h et les retombées [4] en césium 137 et 134 de plus de 95 000 Bq/m2.

0,33 μSv/h près de Hitachi (préfecture d’Ibaraki) environ 88 kilomètres au sud de la centrale. Le niveau naturel calculé est de 0,07 μSv/h et les retombées en césium de plus de 50 000 Bq/m2.
L’iode 131 est encore détecté dans le prélèvement du 25 mai.

0,28 μSv/h à Ishioka (préfecture d’Ibaraki) à environ 160 km au sud sud-ouest de la centrale. Le niveau naturel calculé est de 0,06 μSv/h et les retombées en césium de plus de 48 000 Bq/m2.
Il existe donc, tant au niveau des préfectures d’Ibaraki que de Miyagi, des secteurs sur lesquels le tauxde radiation artificiel est plus de 4 fois supérieur au niveau naturel. Cela représente donc pour une personne qui passe 50 % de son temps en extérieur, une dose ajoutée sur les douze prochains mois susceptible de dépasser la dose maximale annuelle admissible de 1 milliSievert par an, sans tenir compte, ni de l’irradiation externe induite à l’intérieur des bâtiments, ni de la contamination interne par ingestion de nourriture contaminée ou par inhalation des particules radioactives remises en suspension.
Ces résultats contredisent les informations relayées par l’Autorité de Sureté Nucléaire française qui écrit dans un communiqué du 28 juin 2011 : « A l’extérieur du site, la décroissance des débits de dose mesurés dans l’environnement continue. A Fukushima, le 7 juin, le débit de dose était 1,6 μSv (microSievert)/h. Les 45 autres préfectures présentent des débits de dose inférieurs à 0,1 μSv/h ».

Au niveau de la ville de Tokyo, l’exposition résiduelle par irradiation externe est susceptible de conduire à une exposition non négligeable. La CRIIRAD a mesuré par exemple 0,14 μSv/h début juin, dans le parc Wadabori-Koen, à Tokyo (à environ 235 km de la centrale). Dans ce parc, le niveau naturel calculé est de 0,06 μSv/h et les retombées en césium 134 et 137 de plus de 14 000 Bq/m2. Il faudrait disposer de données pour toute l’agglomération.

C’est pourquoi la CRIIRAD demande aux citoyens japonais d’exiger la publication de cartes détaillées des retombées et de la contamination résiduelle, à l’échelle de tout le pays, et avec une précision suffisante, c’est-à-dire correspondant à des retombées en césium à partir de 1 000 Bq/m2 et non pas de 300 000 Bq/m2 comme sur les cartes publiées le 6 mai 2011.

Notes
[1] Un premier bilan des investigations a été présenté lors de conférences de presse à Fukushima (30 mai) et Tokyo (31 mai et 1er juin 2011) et sont exposées dans un compte rendu disponible sur le site de la CRIIRAD (en Anglais) : disponible sur ESSF (article 22247) : Fukushima : Preliminary comments — CRIIRAD mission in Japan.
[2] Mesures réalisées par Christian Courbon, Bruno Chareyron (laboratoire CRIIRAD) et Wataru Iwata (ONG Japonaise Project 47) au moyen d’un compteur proportionnel compensé en énergie, modèle LB123 de marque Berthold.
[3] La contamination étant détectable partout y compris à Tokyo, il est difficile de déterminer le taux de radiation naturel en l’absence de contamination. A partir d’analyses de sol ayant permis de mesurer l’activité des radionucléides naturels émetteurs gamma, le laboratoire de la CRIIRAD a recalculé le débit de dose naturel théorique (composante tellurique et contribution du rayonnement cosmique).
[4] Il s’agit de retombées estimées à partir des concentrations en césium 137 et césium 134 mesurées sur la strate 0-5 cm d’une carotte échantillonnée sur un terrain plat, non remanié et donc susceptible d’avoir correctement conservé le dépôt intervenu en mars 2011. L’activité surfacique donnée est une estimation préliminaire par défaut car l’analyse des strates 5-10 cm et des fractions > 2 mm se poursuit.

.Presse toi à gauche 19/07/2011

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Le chef de l'AIEA sera à Fukushima lundi prochain





Yukiya Amano, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, se rendra à la centrale nucléaire de Fukushima lundi prochain pour se faire une idée des progrès réalisés pour stabiliser les réacteurs endommagés.

M. Amano a fait cette déclaration jeudi au siège de l'AIEA à Vienne en Autriche. A la centrale, il va confirmer l'étendue des dégâts et inspecter les opérations en cours pour refroidir les réacteurs. Yukiya Amano prévoit de revêtir un équipement de protection et d'aller aussi loin que possible, afin de se faire une idée la plus complète possible de la situation.

Le responsable de l'AIEA profitera de sa venue au Japon pour s'entretenir avec le premier ministre Naoto Kan. Les deux hommes pourraient aborder la question du fourrage contaminé utilisé pour nourrir du bétail. M. Amano devrait signaler que son organisation est prête à aider le Japon dans ses efforts de décontamination.

Le responsable considère en effet que l'expérience accumulée par l'AIEA après l'accident de Tchernobyl sera utile au Japon.



.nhk 22/07/2011

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Commentaire sur la situation autour de la centrale de Fukushima


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a dévoilé il y a trois mois son plan de reprise de contrôle de la centrale nucléaire de Fukushima. L'entreprise affirme aujourd'hui que le premier objectif a été rempli. Le gouvernement précise que les fuites radioactives des bâtiments des réacteurs sont aujourd'hui à un deux millionième de leurs niveaux au moment des explosions en mars.

Dans ces conditions se pose la question du retour des personnes évacuées. Le gouvernement souhaite se prononcer à ce sujet, après avoir confirmé la sûreté des réacteurs de la centrale et consulté les autorités locales.
Dans notre commentaire, nous évoquons ces différents points avec Hiroshi Yokokawa, de Radio-Japon, qui revient sur la situation à la centrale.

Hiroshi Yokokawa :
Certaines tâches spécifiques ont été terminées dans les temps. Mais la situation au niveau du refroidissement demeure fragile. La stabilité de ce refroidissement reste sujette à caution car le système de décontamination de l'eau radioactive fonctionne mal. Les experts estiment que les réacteurs présentent toujours des risques. Par exemple, si le système de refroidissement s'arrêtait pour une raison ou une autre, il ne faudrait que 36 heures pour que l'eau des réacteurs s'évapore totalement. 24 heures plus tard, le combustible commencerait à fondre dans les cuves où la température aurait atteint les 2850 degrés. La situation reste difficile et le gouvernement comme Tepco doivent donc agir avec prudence.

Radio-Japon :
Le gouvernement a évoqué la possibilité de revenir sur son conseil d'évacuation adressé aux populations de certaines zones.

Hiroshi Yokokawa :
Effectivement il se dit prêt à en discuter dès le début du mois prochain. Les conditions requises pour qu'il prenne une telle décision sont la baisse des niveaux de radiations et la confirmation de la stabilisation des réacteurs. J'ajoute qu'une éventuelle décision sur le conseil d'évacuation ne concernerait pas la zone interdite des 20 km autour de la centrale.

Cela dit, les conditions de sécurité restent peu claires. Que se passera-t-il en cas de violente réplique sismique ? Et il ne faut pas oublier les niveaux de radiation. Une grande quantité de particules radioactives continuent de polluer les sols des zones concernées.

Radio-Japon :
La deuxième étape du plan de Tepco est de maîtriser les émissions radioactives et de faire baisser les niveaux de contamination, tout cela dans les six mois qui viennent. Comment faire ?

Hiroshi Yokokawa :
L'élément le plus important pour cela est le système de décontamination et de circulation d'eau en direction des réacteurs. Il faudra améliorer le système en place et multiplier les sécurités pour éviter toute interruption du refroidissement en cas de nouveau séisme ou de dysfonctionnement.

Ensuite, le démantèlement de la centrale devrait prendre plusieurs décennies. Il y a encore de nombreuses difficultés à surmonter. C'est au gouvernement et à Tepco de relever ces défis, et d'informer la population de l'évolution de la situation.

Source : BHK 22/07/2011

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Tepco recherche les causes de la panne de courant survenue à sa centrale de Fukushima

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, recherche actuellement les causes d'une panne de courant soudaine à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. La panne a arrêté le système de refroidissement d'une piscine de stockage de combustible irradié pendant 5 heures.

Cet incident a eu lieu le matin à 7h10 vendredi quand un disjoncteur est tombé en panne sur les circuits d'alimentation des réacteurs 3 et 4.

La panne de courant a empêché le fonctionnement du système de refroidissement de la piscine de stockage du réacteur 3.

Il a été réactivé environ 5 heures plus tard au moyen d'une source de courant de secours.

L'entreprise a déclaré que la température de 30 degrés Celsius de la piscine de stockage n'avait que très peu changé et que cet incident n'était la source d'aucune radiation.


nhk world 23/07/2011

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Les tests de résistance des réacteurs nucléaires prendront des mois, selon la NISA





Au Japon, l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, considère que la réalisation de la première phase des tests de résistance des réacteurs nucléaires aujourd'hui à l'arrêt prendra des mois. Pour l'organe de contrôle, il y a peu de chance qu'un de ces réacteurs redémarre cet été.

La NISA a fait ces déclarations samedi. La veille, elle avait ordonné aux compagnies d'électricité de mener ces tests de résistance, dont l'objectif est de tenter de rassurer une population inquiète de la sûreté des installations nucléaires.

Les tests doivent se faire en deux étapes. La première phase passe par la réalisation de simulations informatiques pour évaluer la résistance des réacteurs à différentes situations d'urgence, comme des séismes et des tsunamis. L'agence estime qu'il faudra des mois pour obtenir les conclusions de ces premiers essais.

La première phase des tests de résistance concernera au moins 22 réacteurs arrêtés pour inspection de routine, sur les 54 que compte le Japon.



.NHK 24/07/2011

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Tepco veut améliorer le système de décontamination d'eau radioactive à Fukushima



La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, souhaite examiner la tuyauterie du système de décontamination de l'eau radioactive installé à la centrale nucléaire de Fukushima. L'objectif est d'améliorer le rendement du système, aujourd'hui très inférieur aux attentes.

D'après Tepco, l'appareillage a été conçu pour traiter 50 tonnes d'eau par heure. Mais son rendement tourne autour de 39 tonnes par heure en moyenne depuis sa mise en service fin juin. Cette semaine, il a été de 53 pour cent, contre un objectif de 70 pour cent.

L'entreprise souhaite examiner les tuyaux du système, où différents matériaux, de la vase notamment, pourraient s'être accumulés, réduisant le débit de l'eau. Tepco va également mettre en place un circuit parallèle pour voir si la quantité d'eau traitée peut augmenter. Si ces opérations donnent des résultats positifs, l'ensemble de la tuyauterie pourrait être remplacée.



.NHK 24/07/2011

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Le réacteur numéro 1 de Fukushima sous les 100 degrés





D'après Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, la température au fond du réacteur numéro un de la centrale de Fukushima est à son plus bas niveau depuis la mise en route du nouveau système de refroidissement le mois dernier.

Tepco affirme que la température est passé sous les 100 degrés et s'y est maintenue au cours des six derniers jours. D'après l'entreprise, cela est dû à une augmentation de la quantité d'eau injectée. Tepco souhaite maintenir le réacteur dans cet état.

Mais la compagnie signale que le système de refroidissement est instable, si bien que la quantité d'eau injectée dans le réacteur continue de baisser. Tepco veut accélérer les travaux pour corriger les problèmes.



.nhk 24/07/2011

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Tepco planche sur les problèmes liés aux unités de décontamination






La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de découvrir pourquoi un système de décontamination d'eau radioactive dans la centrale de Fukushima reste instable.

Le système puise l'eau radioactive accumulée dans les installations souterraines et la recycle comme liquide de refroidissement du réacteur après élimination des substances radioactives.

Tepco a lancé cette opération à la fin du mois dernier.

Le système envoie 3,8 mètres cube d'eau par heure vers chacun des réacteurs 1 et 2.

Néanmoins, le processus a été instable ces trois derniers jours. Ainsi, dimanche, le système a été désactivé pendant sept heures en raison du dysfonctionnement d'un dispositif chargé d'éliminer le sel de l'eau radioactive. Tepco a réactivé le système avec un mécanisme de secours.

L'opérateur indique qu'il surveillera attentivement chaque système et s'efforcera d'identifier les causes de cette instabilité.

.nhk 25/07/2011

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Le directeur de l'AIEA en visite à la centrale de Fukushima





Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique visite actuellement la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi pour examiner comment les réacteurs sont refroidis.

C'est sa première visite dans le complexe depuis la catastrophe nucléaire du 11 mars.

Le chef de l'AIEA Yukiya Amano est arrivé dimanche au Japon et s'est rendu en train à Fukushima ce lundi matin.

M. Amano a déclaré à la presse qu'il souhaitait voir comment l'AIEA pourrait coopérer avec le Japon pour maîtriser la situation.

Il a également indiqué vouloir écouter les employés qui travaillent dans des conditions difficiles, pour savoir ce qu'ils pensent des tâches auxquelles ils sont confrontés tous les jours.



.nhk 25/07/2011

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Fukushima Dai-ichi : augmentation du niveau d'eau contaminée





La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, injecte de l'eau douce pompée dans la retenue d'un barrage situé à proximité de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi pour remédier au manque d'eau qui affecte son système de refroidissement des réacteurs endommagés.

Le système en question décontamine l'eau radioactive accumulée dans les bâtiments de la centrale avant de l'utiliser comme liquide de refroidissement.

Tepco a interrompu le processus de désalinisation de l'eau contaminée après le déclenchement d'une alarme dimanche vers midi en raison d'un problème affectant l'installation de désalinisation. Les opérations ont repris dans la soirée après l'installation d'un nouvel appareil.

Ce nouvel appareil n'est capable de traiter que la moitié de l'eau du système et le niveau d'eau contaminée est donc en augmentation.

Tepco avait commencé à utiliser le nouveau circuit de refroidissement avec injection à la fin du mois dernier. La semaine dernière, le gouvernement et l'opérateur de la centrale avaient annoncé que la première phase du plan destiné à stabiliser le refroidissement des réacteurs était terminée.

Tepco cherche les raisons de la panne de dimanche. Selon l'opérateur, le système de décontamination dans son ensemble ne fonctionne pas de manière stable et il faut travailler à améliorer sa fiabilité.





.nhk 25/07/2011

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Tepco cherche d'autres méthodes pour réduire le volume d'eau contaminée


L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a commencé à examiner de nouvelles options pour réduire le volume d'eau contaminée qui freine les efforts de stabilisation des réacteurs endommagés.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a envoyé mardi un robot téléguidé dans le bâtiment du réacteur 3, pour prendre des photographies de la tuyauterie et mesurer les taux de radiation.

Tepco a décidé d'utiliser le robot pour découvrir le moyen de refroidir le combustible nucléaire dans les trois premiers réacteurs avec moins d'eau.

La compagnie injecte environ 390 tonnes d'eau par jour dans les réacteurs, mais la plupart est contaminée par des substances radioactives.

Tepco explique que la température du réacteur 3 est relativement stable, mais que ce réacteur a besoin de plus d'eau que les autres à cause de fuites et d'autres problèmes.

L'opérateur espère éventuellement dépêcher des techniciens dans les bâtiments pour trouver le moyen de verser de l'eau directement sur les grappes de combustible.


.nhk 27/07/2011

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4 mois et demi après l'accident de Fukushima où en est la centrale ?


4 mois et demi après l’accident, provoqué par le séisme et le tsunami du 11 mars, que se passe-t-il à la centrale de Fukushima-Daiichi ? Le point sur une situation toujours très critique.

Rappel : le 11 mars 2011 un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter frappe la côte est de l’île d’Honshu. C’est le tremblement de terre le plus fort enregistré par des instruments au Japon. Un tsunami (plusieurs vagues en réalité) s’abat ensuite sur la côte, en particulier sur la partie nord, faisant plus de 25.000 morts et disparus.

Plusieurs centrales nucléaires se situent sur cette côte. C’est celle de Fukushima-Daiichi qui subit les plus gros dégâts. Trois réacteurs sont alors en fonction, trois sont arrêtés pour maintenance. Les systèmes de sécurité fonctionnent au moment du séisme : les réacteurs 1, 2 et 3 sont stoppés. Mais la centrale perd l’alimentation électrique et ses moyens de refroidissements. Or, même si la réaction de fusion est stoppée, le combustible doit être refroidit en permanence. Sinon la température monte très vite dans le cœur du réacteur. C’est ce qui s’est passé à Fukushima-Daiichi (en savoir plus).

Réacteurs : refroidir et éviter une nouvelle explosion

Les cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 sont endommagés. Une grande partie du combustible a fondu (il se forme alors un corium) et est tombé au fond de la cuve. Ces cuves ne sont plus totalement étanches, permettant à de l’eau contaminée par des radioéléments de fuir hors de cette enceinte. Jusqu’où est allé le corium? Que se passe-t-il sous les cuves? Selon le point de situation publié le 6 juillet par l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), il pourrait y avoir un écoulement de combustible fondu sur le réacteur 1 à cause de brèches sur la partie basse de la cuve. Le béton radié qui isole la cuve de l’environnement est-il étanche? Difficile de le savoir pour l’instant.

Les trois réacteurs accidentés doivent toujours être refroidis pour éviter une remontée en température du combustible. L’opérateur, Tepco, ne dispose toujours pas d’un circuit de refroidissement fermé. Il faut donc poursuivre les arrosages.

Autre point crucial : éviter une nouvelle explosion hydrogène. Ce phénomène, qui a provoqué les explosions en mars (le 13 mars pour le réacteur 1, le 15 mars pour le n°2, le 21 mars pour le n°3), est en grande partie responsable des rejets radioactifs dans l’atmosphère à Fukushima-Daiichi. Cet hydrogène se forme lorsque les gaines qui entourent le combustible se dégradent : le zirconium qu’elles contiennent réagit avec la vapeur d’eau pour former de l’hydrogène. Relâché dans le bâtiment pour faire baisser la pression dans la cuve, l’hydrogène peut exploser au contact de l’oxygène.
Le risque existe toujours : Tepco continue donc d’injecter de l’azote dans l’enceinte de confinement des réacteurs 1 et 2 et devrait le mettre en place pour le 3.

Consolider la piscine n°4

Les piscines d’entreposage du combustible sont placées en haut des bâtiments réacteurs à Fukushima –Daiichi. C’est la piscine du réacteur 4 qui suscite le plus d’inquiétude, là où le combustible à le plus chauffé et provoqué une explosion le 15 mars, endommageant le bâtiment. Un bras (habituellement utilisé dans la construction pour l’injection de béton) continue d’arroser la piscine n°4, les autres sont refroidies par les systèmes déjà existants. Tepco est en train de faire construire une armature de piliers d’acier pour renforcer le bâtiment –le risque sismique continuant de planer au-dessus de la centrale.

L’eau contaminée : le traitement prend du retard

La mise en route du dispositif de décontamination de l’eau hautement radioactive est difficile. Cette unité a démarré mi-juin mais n’a pas encore atteint le rendement attendu de 1000 à 1200 m3 traités par jour. Le 20 juillet le taux de fonctionnement était à 53% selon Tepco, soit 37m3/h, le plus bas en trois semaines. Les problèmes viennent de fuites d’eau sur l’installation mais surtout de la difficulté à débarrasser l’eau de ses radionucléides. L’eau, mélange d’eau de mer apportée par le tsunami et d’eau salée et douce déversée sur les réacteurs, a été contaminée par des produits de fission, puisque les cuves ne sont plus étanches. Elle est donc très radioactive.

Tepco a fait appel à plusieurs prestataires, dont le consortium français Areva ou l’entreprise américaine Kurion, pour monter cette unité de décontamination de l’eau (lire Plan d’attaque contre l’eau contaminée). Un nouvel élément, SARRY, fourni par Toshiba, doit être ajouté début août. Il s’agit, comme les filtres fournis par Kurion, de piéger du césium avant d’envoyer l’eau dans le dispositif fourni par Areva, qui utilise notamment la co-précipitation pour séparer les radionucléides de l’eau.

Une fois décontaminée, l’eau est dessalée afin d’être réutilisée pour refroidir les réacteurs. En bout de chaîne, il restera des boues très radioactives, déchets qu’il faudra stocker pour une très longue durée.

Émissions radioactives et contamination du milieu marin

L’essentiel des rejets radioactifs liés à l’accident de Fukushima-Daiichi ont été émis dans les semaines qui ont suivi l’accident, en mars et en avril. La contamination de la paille de riz, utilisée pour nourrir le bétail, est une illustration des conséquences de ces rejets atmosphériques, rabattus au sol par la pluie et la neige. Des centaines de bœufs contaminés par ce fourrage ont été abattus et commercialisés au Japon.
Même si elles sont faibles aujourd’hui, ces émissions n’ont pas totalement cessé, de la fumée s’échappe encore des bâtiments réacteurs. La construction d’une couverture pour le réacteur 1 dans un premier temps, prévue pour septembre, doit éviter cette pollution.

L’autre voie importante de contamination a été les rejets d’eau contaminée dans l’océan, principalement en mars et en avril. Le stockage de l’eau contaminée sur le site –avec l’arrivée en juin d’une énorme barge flottante- et le traitement de cette eau doivent permettre de stopper ces rejets.

Crise sans précédent

La gestion post-accidentelle du site de Fukushima-Daiichi durera plus de 15 ans. Cette crise sans précédent du nucléaire civil japonais a conduit l’actuel premier ministre à remettre en cause le choix de l’atome pour l’archipel. Même s’il n’a pas annoncé de feuille de route précise, Naoto Kan a déclaré que le Japon «devrait construire une société qui n’est pas dépendante de l’énergie nucléaire».

A l’heure actuelle, 37 réacteurs sur 54 sont arrêtés au Japon. Pour 11 de ces 37 réacteurs, les inspections seront terminées en août. Cependant le gouvernement souhaitant de nouveaux tests de résistance (stress tests), il n’est pas certain qu’ils redémarrent. Les 17 réacteurs en fonctionnement devront être stoppés à leur tour pour les inspections régulières dans les mois qui viennent. Si le calendrier de ces inspections était respecté et que les réacteurs en arrêt ne redémarraient pas, il n’y aurait plus de réacteur en fonction au printemps prochain au Japon.

PLUS D'INFORMATIONS DANS NOTRE EDITION SPECIALE FUKUSHIMA de Sciences et Avenir

Photo prise le 18 juillet 2011/REUTERS/Tokyo Electric Power Co (c) Reuters



Intallation d'une partie d'un toit sur le réacteur numéro 3 de la centrale de Fukushima. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a salué vendredi "les progrès significatifs" réalisés à Fukushima pour contenir et stabiliser les fuites radioactives de la centrale nucléaire japonaise.

.Sciences et Avenir 2/07/2011

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Centrale de Fukushima : le système de refroidissement de l'eau
ne fonctionne pas au niveau optimal



A la centrale nucléaire de Fukushima, le système de décontamination de l'eau fonctionne en deçà des objectifs préalables, ce qui retarde d'environ 2 mois le calendrier initial.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a lancé fin juin le système de décontamination pour retirer les substances radioactives de l'eau présente dans les parties inférieurs des bâtiments qui abritent les réacteurs. L'eau traitée est ensuite utilisée pour le refroidissement des réacteurs.

Tepco a déclaré que le système avait fonctionné à 63 pour cent de ses capacités entre le 17 juin et ce mardi, malgré un objectif initial fixé à 70 pour cent.

L'exploitant de la centrale prévoyait de rétablir le volume d'eau contaminée à un niveau normal d'ici le début du mois d'août, mais la date limite pourrait finalement être reportée à fin septembre.

L'impossibilité d'atteindre la limite est principalement attribuée au fait que les capacités du système sont inférieures de près de 30 pour cent aux niveaux fixés par défaut. Par ailleurs de nombreux incidents opérationnels ont provoqué des interruptions fréquentes.

Tepco précise toutefois que les problèmes survenus au début des opérations sont désormais résolus et que les techniciens vont s'efforcer à présent d'améliorer le rendement du système.



.nhk 28/07/2011

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L'AIEA et le Japon travailleront ensemble à l'endiguement de la crise nucléaire




Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, Yukio Edano, et le Japon se sont mis d'accord pour coopérer afin d'endiguer rapidement l'accident nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi.

M. Amano s'est entretenu jeudi à Tokyo avec le porte-parole du gouvernement japonais, Yukio Edano. Le directeur général de l'AIEA, qui est lui-même japonais, est actuellement dans l'archipel pour inspecter le site de la catastrophe.

M. Edano a déclaré à M. Amano que le travail visant à contenir la crise avançait progressivement et que le gouvernement japonais espérait réduire le fardeau pesant sur les résidents locaux en résolvant la crise au plus vite.

M. Edano a demandé l'assistance de l'AIEA et de la communauté internationale.

M. Amano lui a répondu que l'AIEA, qui a jusqu'à présent envoyé au Japon des experts en radiation et en contrôle des réacteurs nucléaires, avait l'intention d'approfondir sa coopération dans les domaines de la décontamination et du traitement du combustible nucléaire usagé.



.NHK 28/07/2011

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Tepco va extraire de l'air des réacteurs endommagés




La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, va extraire de l'air des réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima pour mesurer la quantité de substances radioactives qu'il contient. L'opération s'inscrit dans le cadre des efforts menés pour réduire la radioactivité relâchée dans l'atmosphère.

L'opérateur de la centrale estime que la quantité de substances radioactives émises chaque heure des réacteurs 1, 2 et 3 peut atteindre un milliard de becquerels.

L'air devrait être extrait des enceintes de confinement avec des tuyaux. Il sera ensuite analysé avec un appareil installé au rez-de-chaussée des bâtiments des réacteurs. L'objectif est d'obtenir des données précises sur la composition et la quantité des substances radioactives relâchées.

Le prélèvement doit commencer dans la journée de vendredi au réacteur 1 et début août au réacteur 2. En raison des niveaux élevés de radiations dans une partie de son bâtiment, rien n'a été décidé pour le réacteur 3.



.NHK 29/07/2011

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Arrêt temporaire du système de traitement de l'eau contaminée à Fukushima


Des problèmes persistants au niveau du système de décontamination de l'eau radioactive à la centrale nucléaire de Fukushima ont obligé les techniciens à stopper le pompage de l'eau accumulée dans les sous-sols des bâtiments des réacteurs.

Vendredi, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a déclaré qu'une installation utilisée pour stocker de l'eau radioactive avant sa décontamination était presque pleine. Ce problème est dû au retard pris par le processus de traitement.

Dans ce contexte, Tepco a dû suspendre le transfert de l'eau contaminée des bâtiments des réacteurs 2 et 3 vers cette installation. L'entreprise utilise un système qui permet de traiter l'eau et de la recycler pour refroidir les réacteurs. Mais depuis les premiers essais de ce système le 17 juin, les incidents techniques se multiplient. Son rendement n'a jamais atteint l'objectif fixé de 70 pour cent.

Tepco fait cependant remarquer que l'eau radioactive accumulée dans les sous-sols a peu de chance de déborder car le système fonctionne et que le transfert pourrait reprendre dans deux jours.


NHK 29/07/2011

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Essai de refroidissement de la piscine du
réacteur 4 de Fukushima Dai-ichi


Un système de refroidissement de la piscine de stockage du combustible nucléaire usagé est à l'essai à la centrale Fukushima Dai-ichi.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a commencé dimanche matin les tests de ce système qui doit permettre de refroidir la piscine de combustible du réacteur numéro 4. La température reste élevée dans cette installation. Elle s'établissait à 86 degrés Celsius dimanche matin.

La piscine comprend 1535 barres de combustible, bien plus que les piscines des autres réacteurs.

Le mur qui la soutient a été endommagé par une explosion le 15 mars. Tepco l'a renforcé avec des piliers d'acier et de béton. Puis les techniciens ont installé un appareil de refroidissement doté d'un échangeur de chaleur, élément essentiel à la mise en place d'un circuit capable de refroidir l'eau de la piscine avant de l'y renvoyer.

D'après Tepco, le volume d'eau injectée dans l'appareil sera peu à peu augmenté. Si tout se passe bien, l'entreprise prévoit d'abaisser la température de l'eau à environ 55 degrés d'ici un mois.

Le refroidissement des piscines des réacteurs 2 et 3 est déjà assuré. Tepco prévoit de faire de même avec celle du réacteur 1.

.NHK 31/07/2011

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Plein usage d'un système de refroidissement au niveau du
réacteur 4 de la centrale de Fukushima


L'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi a commencé à utiliser un système de refroidissement d'une piscine de stockage du combustible usagé, au niveau du réacteur numéro 4.

Ce dimanche, la température est passée de 86 à 75 degrés lors d'un test du sytème de refroidissement.

Tepco a ensuite annoncé avoir progressivement augmenté le volume d'eau injecté dans l'appareil, durant le test, et entamé le plein usage du dispositif dans l'après-midi.

La piscine en question est celle qui permet de stocker le plus important volume de combustible, soit 1535 barres.

Ses parois ont été endommagées par l'explosion survenue le 15 mars, et la température y était supérieure à 80 degrés.

Tepco a donc renforcé ses parois avec des piliers d'acier et de béton. Les techniciens ont également installé un système de refroidissement en circuit fermé, avec un échangeur de chaleur.

L'exploitant de la centrale prévoit d'abaisser la température d'ici un mois aux alentours de 55 degrés, en vue de stabiliser le refroidissement du réacteur.



.NHK 31/07/2011

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Reproches de Naoto Kan à l'Agence japonaise
de sûreté nucléaire et industrielle




Le premier ministre japonais Naoto Kan reproche à l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle d'avoir tenté de manipuler l'opinion publique.

Ce dimanche, M. Kan participait à un forum sur l'énergie qui se déroulait à Chino, une ville du centre de l'Archipel. Il a évoqué ces manipulations présumées sur les questions nucléaires.

L'agence aurait en effet demandé à la Compagnie d'électricité du Chubu de s'assurer que certains participants à un symposium posent des questions prévues à l'avance et favorables au nucléaire. Le symposium s'est tenu il y 4 ans dans la préfecture de Shizuoka, qui abrite une centrale.

Si ces allégations sont vérifiées, a déclaré le premier ministre, cela prouverait que les deux parties se sont entendues pour promouvoir le nucléaire, alors que le rôle de l'agence est de garantir, auprès de la population, la sécurité des centrales.

M. Kan a ajouté que le système et l'administration actuellement en charge du nucléaire n'avaient absolument pas su faire face aux accidents survenus durant la crise.

Il s'est dit déterminé à réorganiser en profondeur les institutions liées à la politique énergétique du pays.



.NHK 31/07/2011

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Tepco installe un nouveau système de décontamination



Ce dimanche, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a installé un nouveau système de décontamination à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Appelé SARRY, ce nouveau système de fabrication japonaise est constitué de 14 réservoirs cylindriques d'environ 3,5 mètres de haut et 1,4 mètre de diamètre.

Ce dispositif doit permettre de réduire la radioactivité de l'eau, qui comprend notamment du césium et du strontium, à environ un millionième de son niveau initial.

Tepco prévoit donc d'utiliser cette nouvelle technique en plus du système actuel, pour mieux gérer les substances radioactives. Après un examen minutieux de la tuyauterie et un test préalable, l'exploitant de la centrale devrait lancer le dispositif début août.



.NHK 01/08/2011

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Niveau record de radiations mesuré entre
deux réacteurs à Fukushima



Une niveau record de radiations a été mesuré entre les bâtiments des deux réacteurs accidentés de la centrale nucléaire de Fukushima, a indiqué lundi la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), exploitante du site.

Selon Tepco, le niveau de rayonnement atteint au moins 10 sieverts par heure à proximité de débris accumulés entre les réacteurs 1 et 2 de cette centrale endommagée par le violent tremblement de terre et le tsunami géant qui ont dévasté le nord-est du Japon il y a près de cinq mois.

Le précédent niveau le plus élevé de radiations dans l'enceinte de la centrale Fukushima Daiichi avait été relevé le 3 Juin. Il était de trois à quatre sieverts par heure, à l'intérieur du réacteur numéro un.

"Nous sommes toujours en train de vérifier la cause de tels niveaux élevés de radioactivité", a expliqué une porte-parole de Tepco.

Le gouvernement et Tepco prévoient toujours de stabiliser la situation à Fukushima en conduisant les réacteurs vers un état dit d'"arrêt à froid" d'ici au mois de janvier. Diverses actions se poursuivent depuis l'accident pour faire progressivement baisser la température du combustible, notamment grâce à la mise en place d'un système de circulation d'eau de refroidissement.

... Le gouvernement a cependant affirmé récemment que les niveaux de radiations aux alentours de la centrale avaient chuté à un niveau identique à deux millionièmes du pic enregistré le 15 Mars.



.Sciences et Avenir 01/08/2011

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Nouvelles révélations concernant les manipulations de l'Agence de sûreté nucléaire



Un nouveau cas de comportement douteux de la part du régulateur nucléaire japonais a été mis en lumière. Un ex-officiel de l'Agence de sûreté nucléaire a reconnu avoir demandé à une compagnie d'électricité régionale de mobiliser son personnel pour un symposium gouvernemental sur l'énergie nucléaire il y a cinq ans.

Un des anciens chefs de département de l'agence a déclaré à la NHK qu'il avait fait cette requête auprès d'un cadre de la Compagnie d'électricité du Shikoku avant la tenue du symposium dans la préfecture d'Ehime.

L'ex-chef de département a déclaré avoir pressé la compagnie de prendre une part active à l'événement en posant des questions et en exprimant ses opinions. Il a expliqué avoir souhaité la participation de la compagnie parce que des opposants au nucléaire avaient empêché un débat constructif lors d'un symposium similaire, l'année précédente.

Il a rejeté l'idée que son objectif était de manipuler l'opinion publique. Pourtant, la compagnie d'électricité a mobilisé des employés retraités et du personnel de ses entreprises affiliées, en leur donnant des échantillons de questions et opinions souhaitables.

Auparavant, une autre compagnie d'électricité, celle du Chubu, a rapporté que l'Agence de sûreté nucléaire lui avait demandé de s'assurer que des questions favorables au nucléaire seraient posées lors d'un symposium gouvernemental en 2007.



.NHK 02/08/2011

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Tepco vérifie les niveaux de radiation dans la centrale Fukushima Dai-ichi

L'opérateur du complexe nucléaire sinistré de Fukushima, Tepco, s'est mis à la recherche de zones de radioactivité élevée au sein de la centrale après avoir découvert des taux de radiation records à proximité d'un tuyau d'échappement.

Tepco a annoncé lundi que des radiations à hauteur de 10 000 millisieverts par heure avaient été détectées au fond d'un tuyau d'échappement entre les réacteurs 1 et 2. C'est la première fois qu'un niveau aussi élevé de radiations est mesuré depuis mars, quand la double catastrophe a mis la centrale hors service.

Une photo rendue publique mardi montre des employés procédant à des mesures avec un détecteur attaché au bout d'un bras de trois mètres. Le taux de radiation à l'endroit ou se trouvaient les employés était selon une source de 40 millisieverts par heure.

Selon Tepco, le tuyau d'échappement aurait été utilisé au lendemain du désastre du 11 mars pour évacuer de l'air radioactif présent dans l'enceinte de confinement du réacteur 1.

La compagnie d'électricité de Tokyo avait par la suite révélé que le combustible du réacteur était entré en fusion. D'après l'opérateur, des substances hautement radioactives auraient fui hors de l'enceinte de confinement jusque dans le tuyau où elles se seraient accumulées.


.NHK 02/08/2011

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Début de discussions sur le déclassement des réacteurs de la centrale de Fukushima



Au Japon, un panel nommé par le gouvernement a commencé à discuter d'un calendrier pour le déclassement des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée.

Environ 30 personnes, parmi lesquels des membres de la Commission de la sûreté nucléaire et des représentants de Tepco, l'opérateur de la centrale, ont pris part à la réunion initiale du panel, ce mercredi.

Yuichi Hayase, qui s'est joint aux chercheurs américains lors des études sur l'accident de la centrale de Three Mile Island en 1979, a expliqué aux participants comment l'installation sinistrée avait été maîtrisée. Les membres du groupe ont discuté des défis à moyen et à long terme au cours du processus de démantèlement, notamment les moyens de réparer les enceintes de confinement et de décontaminer les bâtiments par des appareils télécommandés, permettant l'extraction des barres de combustible.


NHK 03/08/2011

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Tepco utilise des tuyaux d'arrosage pour améliorer le système de filtrage de l'eau contaminée

L'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi prévoit d'utiliser des tuyaux d'arrosage pour améliorer l'écoulement de l'eau au niveau du système de filtrage du liquide contaminé.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de filtrer l'eau hautement contaminée de la centrale pour en extraire le sel et les particules radioactives. L'eau filtrée est ensuite réinjectée dans les réacteurs, sous forme de liquide de refroidissement.

Toutefois, les filtres n'ont fonctionné qu'à 35 pour cent de leur capacité, les tuyaux reliant les réservoirs étant vraisemblablement obstrués par la boue.

Ce jeudi, Tepco prévoit donc d'interrompre le système durant une douzaine d'heures pour fixer des tuyaux d'arrosage en 2 endroits.

Il s'agit d'améliorer l'efficacité du système de filtrage pour que l'eau contaminée se trouvant dans les parties inférieurs des bâtiments retrouve un niveau raisonnable le plus rapidement possible.


NHK 04/08/2011

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Arrêt d'un réacteur nucléaire de Tepco pour inspection



Un réacteur de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, dans la préfecture de Niigata, va être arrêté pour inspection de routine. Une fois l'opération menée à bien, 39 des 54 réacteurs du Japon, soit 70 pour cent du total, seront alors hors service.

Le réacteur numéro 1 de la centrale va réduire sa production de courant dès ce vendredi après-midi et l'arrêter totalement samedi matin. Il subira ensuite une inspection de deux mois.

Il est le premier réacteur de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, à être arrêté pour inspection depuis l'accident de la centrale de Fukushima. Après son arrêt, Tepco n'aura plus que trois réacteurs en service, sur les 17 qu'elle possède.


NHK 05/08/2011

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Une enquête est ouverte sur les accusations de manipulation dans le secteur nucléaire japonais



Une commission indépendante a ouvert une enquête sur les allégations selon lesquelles l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, a tenté à plusieurs reprises d'influencer les participants lors de symposiums sur l'utilisation du nucléaire.

Vendredi, le ministre de l'Industrie Banri Kaieda a déclaré à la presse qu'une équipe indépendante devait déterminer si la NISA avait influencé les débats de réunions organisées dans certaines villes, avec l'aide de compagnies locales d'électricité.

Selon M. Kaieda, la commission va enquêter en profondeur sur le comportement des compagnies d'électricité du Chubu et du Shikoku. Ces deux entreprises auraient sélectionné des gens et leur auraient demandés de poser des questions rédigées à l'avance et orientées en faveur du nucléaire, le tout sur instruction de la NISA.

Le ministre a précisé que les autres compagnies d'électricité seraient également soumises aux investigations pour voir si, elles aussi, ne se sont pas livrées à de tels actes douteux.


NHK05/08/2011

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Arrêt du système de décontamination de l'eau à la centrale Fukushima Dai-ichi

L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi est confronté à de nouveaux dysfonctionnements de son système de filtrage de l'eau contaminée, qui a dû être désactivé ce dimanche.

Peu après 7h00, heure locale, des pompes d'un système américain de décontamination se sont arrêtées et n'ont pu être redémarrées. Ce dispositif sert à l'extraction du césium radioactif.

Près d'une heure plus tard, une pompe d'un système français permettant l'introduction de produits chimiques dans l'eau contaminée est également tombée en panne.

Enfin, la défaillance d'une pompe de secours a contraint les techniciens à désactiver l'ensemble du système. Tepco a toutefois précisé que le refroidissement des réacteurs avec de l'eau filtrée réfrigérante se poursuivait normalement.

L'exploitant de la centrale s'efforce de déterminer les causes de ces incidents et travaille au rétablissement du système.

NHK 07/08/2011

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Mise en service d'un refroidissement
par circulation d'eau dans la piscine du réacteur 1


Tepco, l'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi, est passé d'un système d'injection d'eau à un système de refroidissement par circulation d'eau au réacteur numéro 1 de l'installation.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a mis en service le nouveau système à eau de refroidissement ce mercredi dans la piscine de stockage des barres de combustible irradié.

Avec l'arrêt des injections d'eau et le passage ce mercredi à un système de refroidissement à circulation d'eau, toutes les quatre piscines de stockage des barres de combustible irradié vont désormais bénéficier d'un refroidissement stabilisé.


NHK 10/08/2011

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Centrale de Fukushima : dysfonctionnements du système de filtrage de l'eau contaminée


A la centrale nucléaire de Fukushima, le système de décontamination de l'eau n'atteint pas les objectifs prévus, ce qui suscite des doutes sur la possibilité de rétablir le contrôle des réacteurs conformément aux délais initiaux.

Cinq mois exactement se sont écoulés depuis l'interruption du système de refroidissement provoquée par le séisme et le tsunami du 11 mars.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, souhaite stabiliser le refroidissement des réacteurs d'ici janvier 2012.

Pour ce faire, il s'agit de décontaminer des milliers de tonnes d'eau irradiée sur le site.

Toutefois, les dysfonctionnements du système de filtrage ne permettent pas à Tepco de le rendre opérationnel à 90 pour cent, conformément à l'objectif initial. Mercredi, le taux se limitait en effet à 66 pour cent.

De nombreuses pannes sont survenues bien que le système ait totalement fonctionné durant plus d'un mois.

NHK 11/08/2011

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Centrale de Fukushima : le système de décontamination ne fonctionne que partiellement


Cinq mois après le déclenchement de la crise nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi, les techniciens sont encore à pied d'oeuvre pour tenter de décontaminer un volume considérable d'eau fortement irradiée.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a pu restaurer tous les systèmes de refroidissement en circuit fermé pour les piscines de stockage du combustible usagé au niveau de 4 réacteurs. Le système du réacteur numéro 1 étant à nouveau opérationnel depuis mercredi.

Le refroidissement de 3 réacteurs fonctionne depuis fin juin, grâce aux opérations de décontamination de l'eau stagnante hautement radioactive, qui est ensuite réinjectée dans le circuit.

Selon l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la température des réacteurs s'est stabilisée aux alentours de 100 degrés, ce qui amoindrit le risque d'une nouvelle explosion d'hydrogène.

Toutefois, le dispositif de filtrage, un des éléments clés du système, a subi de nombreux problèmes. Son utilisation ayant été interrompue à plusieurs reprises, le processus de décontamination de l'eau s'en trouve ralenti.

Entre mercredi dernier et ce mardi, le système de filtrage fonctionnait à 77,4 pour cent de sa capacité, soit le meilleur résultat obtenu à ce jour. Toutefois, depuis sa mise en place, le dispositif n'a fonctionné qu'à 66,4 pour cent de ses capacités alors que l'ojectif initial était fixé à 90%

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NHK 11/08/2011

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Un condensateur de secours n'aurait pas dû être arrêté à la centrale de Fukushima



On vient d'apprendre que la décision prise par des travailleurs d'arrêter un système de refroidissement de secours pour un réacteur de la centrale de Fukushima, le 11 mars, n'a pas été transmise immédiatement au directeur de l'installation et à d'autres officiels de haut rang.

Le réacteur numéro 1 était équipé d'un condensateur de secours pour le cas où se produirait une perte totale d'alimentation électrique. Mais le système a été arrêté pendant 3 heures environ vers 18h30, le soir même de la catastrophe.


Un travailleur a indiqué à la commission d'enquête sur l'accident mise en place par le gouvernement que ses collègues sur le site, ne voyant pas de vapeur, ont suspecté que le condensateur était en service sans contenir d'eau. Les travailleurs ont alors arrêté le dispositif pour éviter qu'il ne soit endommagé.

Masao Yoshida, le directeur de la centrale, a déclaré qu'il s'agissait là d'une erreur majeure et qu'une information aussi importante pour la sécurité aurait dû être notifiée immédiatement à lui-même et aux autres responsables de haut rang.

Selon une analyse effectuée par la Compagnie d'électricité de Tokyo, une fusion du combustible s'est produite rapidement, environ 5 heures seulement après le séisme. La fusion a déclenché la production d'une grande quantité d'hydrogène qui a causé l'explosion le 12 mars.NHK 17/08/2011

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Niveaux annuels de radiation dans les zones environnant la centrale de Fukushima


Se fondant sur une enquête menée dans 50 lieux situés dans les zones d'exclusion, le ministère des Sciences a rendu public pour la première fois une estimation des doses de radiations susceptibles de s'accumuler sur une période d'un an, à compter du 11 mars dernier.

Selon le ministère, les niveaux de radiation dépassaient la limite gouvernementale, fixée à 20 millisieverts annuels, en 35 endroits.

La ville d'Okuma, à 3 kilomètres au sud-ouest de la centrale nucléaire, a enregistré les plus hauts niveaux : 508,1 millisieverts par an, bien au-delà de la limite gouvernementale.



NHK 21/08/2011

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Des zones autour de Fukushima seront interdites pendant des décennies


Certaines zones proches de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, dans le nord-est du Japon, vont probablement rester interdites "pendant plusieurs décennies", ont rapporté lundi les médias citant des sources officielles.

Le Premier ministre nippon, Naoto Kan, qui doit quitter le pouvoir à la fin du mois, devrait se rendre dans la région ce samedi pour présenter des excuses aux habitants évacués après le début de l'accident provoqué par un violent séisme et un tsunami géant le 11 mars.

Le journal Yomiuri, citant une source gouvernementale non identifiée, a indiqué que les zones se trouvant dans un rayon de trois kilomètres autour de la centrale Fukushima Daiichi seront probablement maintenues hors d'accès "pour une longue période -- peut-être plusieurs décennies".

Le gouvernement pourrait racheter certains terrains aux habitants afin d'y stocker temporairement les déchets radioactifs, y compris les débris et les boues contaminés de l'usine atomique, a ajouté le plus grand quotidien nippon.

Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, n'a pas démenti ces informations.

"Je ne peux pas nier le fait qu'il puisse être difficile pour les résidents de certaines régions de revenir chez eux avant longtemps. Je m'en excuse profondément", a-t-il dit.

Après l'éclatement de la crise nucléaire la plus grave depuis celle de Tchernobyl il y a 25 ans, les autorités japonaises ont décrété une zone d'évacuation obligatoire dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale.

Plus de 85.000 personnes vivent depuis plus de cinq mois dans des centres d'accueil ou des logements préfabriqués, sans aucune certitude de retrouver un jour leur habitation.

Des analyses récentes effectuées par le ministère des Sciences et de la Technologie ont révélé des taux de radioactivité cinq fois supérieurs à la limite légale de 20 millisieverts par an dans 15 des 50 stations d'observation installées à l'intérieur de ce périmètre.

L'opérateur de la centrale nucléaire, Tokyo Electric Power (Tepco), a indiqué que les rejets radioactifs ont baissé de façon importante depuis l'accident et espère pouvoir ramener la température du combustible nucléaire en dessous des 100 degrés Celsius d'ici à janvier.

Sciences et Avenir

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Le périmètre autour de la centrale de Fukushima bientôt déclaré inhabitable ?


Selon les médias japonais, le gouvernement s'apprêterait à déclarer la zone qui entoure la centrale accidentée de Fukushima Daiichi, inhabitable pour plusieurs années voire des décennies. Une étude aurait constaté une contamination radioactive qui dépasse largement les niveaux de sécurité.

Quelques jours après la découverte de traces radioactives dans la glande thyroïde d'enfants vivant dans les villages proches de Fukushima, c'est un grand pas en avant que s'apprête à franchir le gouvernement japonais. Du moins, si l'on en croit les médias locaux. En effet, ceux-ci indiquent que les autorités japonaises seraient sur le point de déclarer inhabitable la zone s'étendant à 20 kilomètres autour de la centrale accidentée de Fukushima Daiichi. Le premier ministre japonais Naoto Kan se rendrait alors d'ici samedi dans la préfecture pour annoncer la nouvelle aux résidents.

Selon les informations relayées par le New York Times, cette décision fait suite à une inquiétante étude réalisée par le ministère de la Science et de l'Education et publiée ce week-end. Celle-ci a révélé des niveaux de radiations bien plus élevés que le seuil de sécurité dans trois douzaines de points localisés environ 20 kilomètres autour de Fukushima. La ville d'Okuma, située à moins de 3,5 kilomètres au sud-ouest, serait ainsi le point le plus contaminé, exposant ses habitants à près de 508 millisieverts de radiation en un an, soit bien plus que la limite de 20 millisieverts par an considérée comme sûre.

Depuis la catastrophe de mars, le gouvernement nippon a été très critiqué pour ses réticences à admettre la gravité de la situation et à évacuer une large zone autour de Fukushima. Ce serait ainsi la première fois que les autorités reconnaitraient officiellement que l'accident nucléaire provoqué par le tsunami oblige à une dépopulation à long-terme des environs de la centrale. Une mesure que les scientifiques préconisent depuis des mois.

Les habitants ne pourront rentrer chez eux

Après l'accident, près de 80.000 personnes ont été évacuées des alentours de la centrale. Aujourd'hui, une majorité d'entre elles vivent dans des refuges ou des habitats temporaires et n'ont été autorisées à retourner chez elles que brièvement et avec obligation de porter des vêtements de protection. Jusqu'ici, Tokyo avait alors déclaré maintenir l'évacuation, seulement jusqu'à l'an prochain, le temps que les techniciens stabilisent la situation à la Fukushima Daiichi. Le gouvernement devrait donc bientôt annoncer aux habitants qu'ils ne pourront plus rentrer chez eux et ce, pour une période indéterminée : des années voire des décennies.



Maxisciences 22/08/2011

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