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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour

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Ce n’est pas avant une dizaine d’années que l’on pourra commencer à songer à l’évacuation du combustible fondu dans les réacteurs de Fukushima.

Selon le journal japonais Mainichi (1) dans un article du 26 octobre, c’est l’annonce que fait la Commission de sûreté nucléaire japonaise dans un avant-projet de rapport que le journal a pu se procurer. Et comme le souligne le quotidien, « c’est la première fois que cet organisme gouvernemental établit de façon officielle qu’il faudra « plus de trente ans » pour démanteler les réacteurs 1 à 4 de la centrale ».

A partir de 2015, toujours selon ce rapport, ce serait le combustible usé auquel s’attaquerait en priorité la mission de nettoyage… Avec obligation d’apporter toute une batterie de grues capables d’extraire ces barres de combustible de bâtiments partiellement effondrés et les transporter dans un lieu de stockage intermédiaire. Une mission difficile et à haut risque, pour laquelle, toujours selon le rapport cité par Mainichi, devrait être constituée, tout exprès, une « organisation chargée du suivi de ces travaux de démantèlement». L’idée que l’opérateur privé TEPCO ne soit pas lui-même juge et partie sur la sûreté des travaux commencerait donc à faire son chemin… L’ampleur de la catastrophe oblige à prendre au sérieux le découplage entre autorité de sûreté, gouvernement et opérateurs.

Comme l’a rappelé dans son discours d’ouverture, le 24 octobre, le président de la commission de l’énergie atomique Shunsuke Kondo devant une assemblée d’ingénieurs réunis à l’université d’Osaka (2), en avril prochain l’agence de sûreté et sécurité nucléaire (NSSA) sera installée. L’actuelle agence de sûreté nucléaire et industrielle étant séparée du ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie. Et, ce, afin d’ assurer une véritable culture de sûreté. Cette séparation tardive sera-t-elle convaincante ? Devant une assemblée d’ingénieurs, il a osé rappeler que la tâche ne serait pas facile sachant qu’actuellement, au Japon, « plus de 70% du public est favorable à l’arrêt de l’énergie nucléaire »

Question cruciale que cette indépendance, évoquée par André-Claude Lacoste, le président de l’autorité de sûreté française ASN dans une toute récente interview à ParisTech Review (3) et pour qui, au Japon, « la répartition des rôles est confuse ». Mais d’assurer, en revanche, que l’ASN française est...« totalement indépendante », à l’instar de la NRC américaine (nuclear regulatory commission).

Pendant ce temps, dans les zones contaminées de l’archipel, on commence à s’interroger très concrètement sur les difficultés des opérations de décontamination des sols :

- où entreposer les immenses quantités de terre et déchets ?

- comment s’assurer que certaines actions ne recontaminent pas plus fortement d’autres zones ?

Une mission de 12 experts de l’AIEA a eu lieu du 7 au 15 octobre, spécialement sur ce sujet, mais on doute qu’un premier rapport déjà mis en ligne (4), au style parfaitement bureaucratique, n’apporte de réelle avancée. On se contentera d’y relever deux ou trois choses :

- l’équipe de l’AIEA s’est ainsi réjouie d’avoir visité « deux écoles, dont la contamination a été pour une large part éliminée par des volontaires bien organisés, essentiellement les parents des élèves ». On ne sait pas, pour notre part, si les « 400 écoles », annoncées comme « déjà décontaminées », l’ont toutes été de cette façon.

Par ailleurs, on apprend dans ce compte-rendu qu’un système de suivi de la radioactivité en temps-réel est « en train d’être installé (…) et qu’environ 2700 stations couvriront à terme l’ensemble du Japon. Les premières, au nombre de 20, ont été déployées dans la préfecture de Fukushima et on peut suivre leurs mesures sur le site de [url=http://www.r-monitor.jp/]www.r-monitor.jp[/url] ». Problème : il suffit de regarder la carte sur le site pour voir à quel point ces mesures sont effectuées très loin les unes des autres alors même que la radioactivité déposée peut varier rapidement sur le terrain. En quoi ces mesures, qui ne valent que très localement, apportent-elles une information pertinente, serait-elle « en temps réel » ? On ne comprend pas très bien, sauf à penser que, par leur simple présence, ces stations de mesure sont destinées à créer un sentiment de contrôle et à rassurer les visiteurs-internautes… En espérant qu’elles n’enregistreront pas une nouvelle poussée de radioactivité indésirable - durant les opérations de démantèlement ?

Enfin, voici une information qu’agriculteurs et consommateurs vont certainement suivre attentivement : selon le groupe d’experts de l’AIEA, après examen de résultats préliminaires de travaux effectués au Japon, le césium (dont un des isotopes, le césium 137 a une demi-vie de 30 ans et demeure donc dans les sols) passerait moins facilement du sol aux plantes que ne l’avaient évalué de premiers travaux sur le sujet.

Le facteur de transfert retenu jusqu’à présent était de 0,1. Autrement dit, comme on ne peut commercialiser du riz contaminé au-delà de 500 Bq/kg, les sols ne devaient pas dépasser 5000 Bq/kg…

Ce sont ces niveaux qui vont être remis en question, l’équipe estimant que ce « facteur de transfert conservateur pourra être abandonné quand les tests seront terminés et que des facteurs réalistes auront été fermement établis ».

Vu l’importance du riz dans la consommation quotidienne des Japonais, il faut espérer qu’un suivi tout aussi ferme (par des associations de consommateurs ?) de la radioactivité des lots de céréales finalement mis en vente sera effectué après adoption de ces nouveaux facteurs de transfert.

1) Lire la version anglaise de l’article du 26 octobre sur le site http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/national/archive/news/2011/10/27/20111027p2a00m0na014000c.html

2) http://www.aec.go.jp/jicst/NC/about/kettei/111024a.pdf#page=1

3) http://www.paristechreview.com/2011/10/31/surete-nucleaire-apres-fukushima/

4) http://www.nsc.go.jp/anzen/shidai/genan2011/genan075/ssiryo1.pdf

Billet de Dominique LEGLU, Biochimiste, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir.

Sciences et Avenir 01/11/2011

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La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, compte installer des appareils de détection de xénon radioactif en vue de prévenir d'éventuels dangers nucléaires.

Les 1er et 2 novembre, du xénon radioactif a été détecté dans des gaz provenant de l'enceinte de confinement du réacteur numéro 2 de la centrale de Fukushima.

NHK 10/11/2011

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Les autorités japonaises ont ouvert samedi les portes de la centrale nucléaire de Fukushima à un groupe de journalistes pour la première fois depuis le tsunami du 11 mars, voulant ainsi prouver que l'accident nucléaire est désormais sous contrôle.

Vêtus de combinaisons intégrales antiradiations, le visage protégé par un masque respiratoire, munis de deux paires de gants, une trentaine de reporters, dont quatre représentants de médias étrangers, ont été conduits à bord de deux autobus jusqu'au site atomique.

Après avoir traversé les villes fantômes situées dans la zone interdite des 20 kilomètres, vidées de leurs habitants après l'accident, les journalistes ont constaté que le niveau de radioactivité était déjà de 20 microsieverts par heure aux portes de la centrale.

A mesure que les véhicules s'approchaient des réacteurs, le niveau est monté rapidement, atteignant même au coeur d'une forêt de pins le record de 1.000 microsieverts, soit un millisievert par heure, ce qui correspond à la dose annuelle maximale imposée en temps normal au Japon et dans la plupart des pays.

Un journaliste a raconté que le bâtiment abritant le réacteur numéro 3 était le plus endommagé, avec tout autour des carcasses de camions, des barrières métalliques tordues et des réservoirs d'eau éventrés.

Le 11 mars, le tsunami géant, provoqué par un séisme de magnitude 9 près des côtes du nord-est du Japon, a submergé la centrale, interrompant les circuits de refroidissement et noyant les générateurs de secours.

Le combustible stocké dans trois des six réacteurs et dans la piscine de refroidissement du réacteur numéro 4 a alors commencé à chauffer dangereusement, au point de fusionner, en provoquant des explosions.

Après avoir arrosé jour et nuit, d'abord avec de l'eau de mer, puis de l'eau douce, les réacteurs, les ouvriers et techniciens ont pu stopper le processus infernal et parvenir après de longs mois à stabiliser la température du combustible.

L'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco) espère parvenir à "l'arrêt à froid" des réacteurs, c'est-à-dire au maintien du combustible sous les 100°C d'ici le mois prochain.

Le ministre de l'Environnement, chargé de la gestion de l'accident de Fukushima, Goshi Hosono, vêtu d'un bleu de travail, s'est dit confiant samedi, mais a souligné que le démantèlement de toutes les installations prendrait encore au moins 30 ans.

Parlant devant les ouvriers, il a rappelé qu'il s'agissait de sa quatrième visite à la centrale depuis mai.

"A chaque fois que je reviens, je sens que les conditions se sont améliorées. C'est grâce à votre dur labeur", a-t-il dit.

Tepco a expliqué aux journalistes que quelque 3.200 personnes travaillent en semaine à la centrale, la moitié pendant le week-end.

Le séisme et le tsunami ont fait près de 20.000 morts et disparus sur la côte, mais l'accident de Fukushima, la plus grave catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl il y a 25 ans, n'a fait jusqu'à présent aucun mort.

Il a en revanche entraîné l'évacuation de plusieurs dizaines de milliers d'habitants et gravement pollué l'air, le sol et l'océan, avec des conséquences à long terme sur la chaîne alimentaire.

Le directeur de Fukushima Daiichi, Masao Yoshida, a affirmé que la situation était désormais sous contrôle.

"D'après les relevés à la centrale que j'ai vus, il n'y a aucun doute que les réacteurs sont stabilisés", a-t-il dit aux journalistes.

Le responsable de la centrale a toutefois reconnu qu'il y avait encore du danger.

"C'est encore dangereux d'y travailler. On est parvenu au niveau où on peut aller sur place, mais on n'est pas encore dans la situation où n'importe qui peut y aller."

Sciences et Avenir 12/11/2011

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Une équipe de chercheurs affirme que du césium radioactif libéré par la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi a sans doute contaminé le sol sur l'île de Hokkaido et dans des régions de l'ouest de l'Archipel à plus de 500 km de la centrale.

Une équipe internationale, comprenant des chercheurs de l'université de Nagoya, a procédé à des simulations de la propagation des matières radioactives. Ils ont combiné des schémas atmosphériques mondiaux avec des mesures japonaises de la radioactivité, effectuées pendant un mois à partir du 20 mars, soit 8 jours après l'explosion d'hydrogène dans les bâtiments de la centrale de Fukushima.

Selon les chercheurs, les résultats font penser qu'une certaine quantité de césium 137 s'est propagée jusqu'à l'île septentrionale du Hokkaido et les régions du Chugoku et du Shikoku dans l'ouest de l'Archipel.

Les spécialistes précisent que les matières radioactives ont pu s'accumuler dans le sol à cause des pluies, mais ils ajoutent que la pollution n'est pas suffisante pour nécessiter une décontamination.

Tetsuzo Yasunari, un professeur de l'université de Nagoya, signale que les simulations suggèrent que le césium s'est dispersé sur de vastes régions. Il réclame une analyse des sols à l'échelle nationale et met en garde contre des points névralgiques où les niveaux de radiation pourraient être élevés.

NHK 15/11/2011

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Dans de nombreuses régions autour de Fukushima les sols devront être décontaminés avant d'être de nouveau cultivés. C'est ce qui ressort de deux cartographies des retombées de l'accident nucléaire au Japon.

L’agriculture japonaise sera durablement affectée par l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Des produits de fission radioactifs ont en effet été projetés dans l’atmosphère lors des explosions en mars dernier, quelques jours après le séisme et le tsunami, et se sont déposés au sol avec les pluies (lire Ils ont tout perdu, deux paysans témoignent). Si l’iode-131 décroit rapidement, le césium-137, lui, contamine les sols pendant plusieurs décennies (sa demi-vie est de 30 ans). Afin de déterminer les régions où les sols sont contaminés, et qui ne peuvent pas être cultivés en l’état, deux équipes publient aujourd’hui des cartes de la distribution des radionucléides dans les régions entourant Fukushima.

L’équipe de Teppei Yasunari (Columbia University, États-Unis) a modélisé les dépôts de césium (C-137) à partir des relevés fournis par les préfectures depuis mars ainsi que des données météorologiques.

L’ouest et le nord-ouest du Japon sont peu affectés par la contamination, les chaînes de montagne ayant sans doute fait barrage, observent les chercheurs.

L’ensemble de la préfecture de Fukushima est très contaminée par les radionucléides, analysent les chercheurs.

Autour de la centrale et à l’est de la préfecture les concentrations de C-137 dans les sols sont supérieures à 1.000 Becquerels par kilogramme (Bq/kg). La limite autorisée par les autorités japonaises pour les sols est de 5.000 Bq/kg pour le césium 134 et le césium 137. En considérant que ce dernier représente la moitié de la contamination, le seuil est de 2.500 Bq/kg. Il a donc toutes les chances d’être dépassé dans de nombreuses zones de la préfecture de Fukushima.


La carte des dépôts de césium-137 établie par l'équipe de Teppei Yasunari. (PNAS)

Dans les préfectures voisines, comme à Miyagi, Tochigi, et Ibaraki, les concentrations de césium-137 sont plus faibles, mais sont supérieures à 250 Bq/kg dans la plupart des régions.

Le seuil limite pourrait être dépassé dans certaines zones. Cette cartographie contient d’importantes marges d’incertitudes, liées aux estimations de radionucléides rejetés par la centrale de Fukushima-Daiichi, et aux dépôts irréguliers au sol en fonction des précipitations. Les valeurs sont des moyennes mais la contamination ressemble en réalité davantage à une peau de léopard, avec des zones très contaminées côtoyant des zones peu contaminées.

Un autre travail de cartographie a été réalisé par l’équipe de Norikazu Kinoshita (Université de Tsukuba, Ibaraki, Japon) à partir de prélèvements d’échantillons de sol dans la préfecture de Fukushima (sauf la zone interdite de 20 km autour de la centrale) et ses voisines, comme Ibaraki et Chiba. Les chercheurs ont cartographié 5 radionucléides (ci-dessus la carte pour C-137) et ont constaté que les pluies du 15 mars et du 21 mars avaient joué un rôle majeur dans la contamination des sols. Les précipitations du 15 mars ont contribué aux dépôts de radionucléides dans la préfecture de Fukushima, avec des concentrations élevées à Iitate et Naka-Dori. Le 21 mars les pluies ont transporté les contaminants jusqu’à Tokyo, et dans les provinces d’Ibaraki, Tochigi, Chiba et Saitama.

Ces deux cartographies, publiées cette semaine dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, complètent les cartes établies par les autorités japonaises. Elles sont nécessaires pour prendre les mesures adéquates de décontamination des sols.

On sait, notamment depuis l’accident de Tchernobyl en Ukraine, que le césium 137 se fixe sur les argiles et migre très peu dans le sol. Il reste proche de la surface. Analogue du potassium dont les plantes se nourrissent, il est absorbé par les racines. Une des solutions face à des sols contaminés est de les saturer en potassium, pour laisser peu de chances au césium d’être utilisé par les plantes. Autres solutions: araser les sols ou les retourner.

Quant au périmètre interdit autour de la centrale, d'où 80.000 habitants ont été évacués, il restera prohibé pendant encore de longueurs années, voire plusieurs décennies.

Sciences et Avenir 15/11/2011

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Une équipe de l'Agence internationale de l'énergie atomique a rédigé ses recommandations finales sur la façon d'éliminer les substances radioactives libérées par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'équipe a remis mardi au gouvernement japonais son rapport de 80 pages. Il est basé sur les constatations des experts de l'AIEA après leur visite de la préfecture de Fukushima, le mois dernier.

Le rapport exhorte le gouvernement et les administrations locales à trouver des sites permanents pour le stockage de la terre superficielle et d'autres matériaux contaminés afin qu'ils ne posent pas de risques pour la santé.

Les experts soulignent que les travaux de décontamination devraient commencer sur les sites où des niveaux de radiation élevés ont été détectés. Selon eux, la plus grande partie des déchets radioactifs dans les zones urbaines pourraient être traités dans les installations existantes, les taux de radiation étant peu élevés en termes de normes de sécurité telles qu'elles sont définies par l'AIEA.

L'équipe a demandé aux autorités d'installer des panneaux de signalisation routiers pour prévenir les personnes qui s'approcheraient de la zone d'exclusion autour de la centrale endommagée.

NHK 15/11/2011

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Une trentaine de journalistes, dont 4 reporters étrangers, ont pour la première fois pu visiter la centrale de Fukushima-Daiichi, huit mois après le séisme et le tsunami qui ont déclenché le plus grave accident nucléaire civil au Japon.


Samedi 12 novembre Tepco et les autorités japonaises ont organisé une visite pour un groupe de journalistes dans la centrale accidentée de Fukushima-Daiichi. La partie basse de la centrale, située au bord de l'eau, a été ravagée par le tsunami du 11 mars 2011. Elle est toujours en piteux état. (Ikuro Aiba, Pool/AP/SIPA)


Pour cette visite inédite, les journalistes sont restés dans le bus pour constater les dégâts, à cause des taux de radioactivité encore élevés. Au pied des bâtiments des réacteurs, le bus ne s'est pas arrêté. Le niveau de radioactivité atteignait alors 0,3 millisieverts/heure, rapporte le journaliste du New York Times. La dose d'exposition maximale acceptable pour la population pour une année est de 1mSV en France. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool)


Le bâtiment du réacteur de l'unité 4 de la centrale. Le 15 mars 2011, trois jours après le séisme et le tsunami, une explosion a en partie détruit le bâtiment. En effet faute d'alimentation en eau de la piscine d'entreposage du combustible il a atteint de hautes température et provoqué l'explosion. Depuis la piscine est refroidie par un bras extérieur. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool)


Huit mois après le séisme et le tsunami qui ont provoqué l'accident nucléaire de Fukushima, le site demeure encombré de débris: morceaux arrachés, véhicules retournés... Les employés n'ont pas eu la possibilité de nettoyer le site. (Ikuro Aiba, Pool/AP/SIPA)


Des travailleurs employés sur la centrale de Fukushima-Daiichi, équipés de leur combinaison et masque de protection, s'apprêtent à entrer dans la salle de contrôle des opérations d'urgence. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool)


A l'intérieur de la centrale de Fukushima-Daiichi, les employés de Tepco dans la salle de contrôle qui centralise toutes les opérations menées depuis l'accident. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool)


Des barrières de sacs de pierre ont été montées pour protéger la centrale nucléaire accidentée du risque d'un nouveau tsunami. (Ikuro Aiba, Pool/AP/SIPA)

Sciences et Avenir 14/11/2011

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Les destructions sur le site de Fukushima-Daiichi. Martin Fackler, du New York Times (l'un des 4 reporters étrangers du groupe), souligne dans son récit que les dégâts du séisme sur les bâtiments sont bien visibles. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool)


Un travailleur est contrôlé après avoir travaillé sur le site de la centrale accidentée. Tepco a déjà en stock 480.000 tenues de protection contaminées qui viennent grossir la quantité de déchets radioactifs à traiter à Fukushima. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool)


Autour de la centrale de Fukushima-Daiichi, la zone d’exclusion est toujours vidée de tous ses habitants. La police contrôle les véhicules qui veulent y entrer. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool)


Le bâtiment du réacteur n°1 a été recouvert par une structure protectrice. Le n°3 devrait suivre. Le ministre Goshi Hosono qui accompagnait les journalistes autorisés à visiter la centrale de Fukushima-Daiichi a délivré un message rassurant, affirmant que la situation était stabilisée. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool)


Le réacteur 4 de la centrale: le bâtiment doit être renforcé pour éviter un effondrement qui serait catastrophique avec la piscine d'entreposage qui doit être refroidie par arrosage. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool)


Il faudra encore des années de travail pour nettoyer le site de Fukushima. L'état du combustible des réacteurs 1,2 et 3 n'est pas encore connu précisément. La décontamination prendra au moins 20 ans. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool)

Sciences et Avenir 14/11/2011

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Le ministre japonais de l'Industrie a indiqué vendredi que toutes les installations nucléaires, et pas seulement les centrales, devront subir les tests de résistance, citant notamment l'usine de retraitement de Rokkasho (nord) construite avec le groupe français Areva.

"En étudiant la situation à l'étranger, nous avons jugé qu'il était juste de procéder au contrôle de l'ensemble des installations du cycle atomique", a déclaré à la presse Yukio Edano à l'issue d'un conseil des ministres.

En plus d'un parc de réacteurs, le Japon possède plusieurs sites de fabrication de combustible, de stockage, de désactivation et de retraitement.

L'Agence de sûreté nucléaire devrait notifier dans la journée aux gérants des 14 sites concernés l'obligation de procéder à ces tests de résistance vis-à-vis des séismes et tsunamis, calqués sur ceux effectués en Europe.

Ces examens, basés sur des simulations informatiques, devront être réalisés d'ici au mois d'avril prochain.

L'une des plus importantes installations, l'usine de retraitement de Rokkasho dans la préfecture d'Aomori, n'est toutefois pas encore opérationnelle. Sa mise en exploitation a été reportée à maintes reprises à cause de difficultés dans la procédure finale.

M. Edano a promis que les résultats des tests seront rendus publics en intégralité afin de garantir une transparence totale.

Le gouvernement publie déjà l'ensemble des rapports sur les examens actuellement pratiqués sur les réacteurs arrêtés et qui ne pourront éventuellement être relancés que si les résultats sont positifs et moyennant l'accord des autorités locales. Sur 54 unités, 43 sont actuellement stoppées, dont les six de la centrale accidentée Fukushima Daiichi, qui sera démantelée.

Sciences et Avenir 25/11/2011

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Tepco, l'opérateur de la centrale endommagée Fukushima Dai-ichi, annonce qu'il n'y a pas eu d'explosion au réacteur numéro 2, infirmant donc un rapport précédent. Mais l'entreprise n'est pas encore capable de déterminer comment et pourquoi des substances radioactives ont été libérées par ce réacteur.

La NHK a obtenu de Tepco un rapport intérimaire sur l'accident, déclenché par le séisme et le tsunami du vendredi 11 mars.

Le document indique que presque toutes les sources de courant électrique pour les réacteurs ont été coupées d'un coup à la suite du tsunami. En conséquence, les multiples fonctions de sécurité ont été perdues, ce qui a entraîné la fusion des réacteurs 1 à 3.

Tepco a analysé les données des sismographes, enregistrées dans la centrale tôt le matin du mardi 15 mars, soit 4 jours après les catastrophes. Une forte explosion avait alors été entendue près de l'enceinte de confinement du réacteur 2.

Dans son rapport, Tepco conclut qu'il n'y a pas eu d'explosion au réacteur 2, mais que celle du réacteur 4 a été prise par erreur comme s'étant produite au réacteur numéro 2.

Plus tard dans la même journée, la pression à l'intérieur de l'enceinte du réacteur a fortement chuté et les niveaux de radiation près de la porte principale de la centrale ont dépassé les 10 millisieverts par heure, le niveau le plus élevé jamais atteint jusqu'ici à Fukushima.

Toutefois, le rapport intérimaire n'explique pas comment s'est produite la fuite près de l'enceinte de confinement, se contentant de dire que des gaz de l'enceinte ont été libérés d'une manière ou d'une autre dans l'atmosphère.

NHK 29/11/2011

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La forte montée des niveaux de radiation qui a suivi, le 15 mars, une défaillance non précisée au réacteur numéro 2 était beaucoup plus puissante que celle des 12 et 14 mars, lorsque des explosions se sont produites dans les réacteurs 1 et 3.

Shinichiro Kado, un professeur adjoint à l'université de Tokyo, qualifie l'enceinte de confinement d'un réacteur comme la "forteresse finale" pour maintenir piégées les substances radioactives. D'après lui, elle est la "pierre angulaire" pour préserver l'intégrité d'une centrale atomique.

Pour le professeur Kado, la rupture d'une enceinte de confinement est extrêmement grave. Par conséquent, ajoute-t-il, Tepco doit clarifier comment des substances radioactives ont été libérées en effectuant des études comparatives des données relatives à l'état du réacteur et aux modalités de dispersion des matières radioactives dans l'atmosphère.

NHK 29/11/2011

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Le gouverneur de la préfecture de Fukushima dans le nord du Japon va demander au gouvernement central et à la Compagnie d'électricité de Tokyo de mettre hors service tous les réacteurs nucléaires sur son territoire.

La préfecture compte 10 réacteurs atomiques, parmi lesquels 6 à la centrale Fukushima Dai-ichi. Quatre d'entre eux ont été endommagés à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars.

Rencontrant la presse mercredi, le gouverneur Yuhei Sato a déclaré que le plan de reconstruction de son administration réclamera le démantèlement de tous les réacteurs. Le plan en question veut accorder la priorité à la sécurité des enfants, a-t-il ajouté.

Selon M. Sato, les autorités préfectorales sont arrivées à cette conclusion après avoir discuté des effets que le déclassement des réacteurs aurait sur l'emploi, l'économie et les finances des municipalités. Le gouverneur a souligné que la préfecture fera le maximum pour créer des emplois en faveur des personnes actuellement embauchées dans les centrales.

M. Sato est le premier gouverneur d'une préfecture abritant des centrales nucléaires à demander la mise hors service d'installations atomiques au lendemain d'un sérieux accident.

NHK 30/11/2011

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Au Japon, 19 des 54 réacteurs nucléaires existants, soit un tiers d'entre eux, sont entrés en service il y a plus de 30 ans. Dans 5 ans, plus de la moitié de tous les réacteurs de l'Archipel auront plus de 30 ans d'âge. Le réacteur numéro 1 de la centrale Fukushima Dai-ichi où s'est produit la catastrophe est en service depuis 40 ans.

L'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle a organisé mardi la première rencontre d'un panel de spécialistes, chargés de revoir les réglementations en matière de vieillissement des centrales atomiques. Le professeur Tsuyoshi Misawa de l'Institut du réacteur de recherches de l'université de Kyoto nous donne son avis sur les questions, liées au vieillissement des centrales nucléaires.

Radio Japon :
Professeur Misawa, existe-t-il au Japon une législation qui réglemente la durée de vie des centrales atomiques ?

Tsuyoshi Misawa :
Au Japon, une durée 30 ans a été fixée comme norme. Selon la loi, quand une centrale a été en activité pendant 30 ans, sa sûreté est évaluée avant de décider si oui ou non elle sera maintenue en activité. Passé cette période, le même genre d'évaluation est censé être effectué tous les 10 ans. Mais la législation ne stipule pas le nombre de fois que l'évaluation de sûreté devra être répétée.

Radio Japon :
Quels genres de problèmes en rapport avec les mesures de sûreté existent pour les centrales nucléaires vieillissantes ?

Tsuyoshi Misawa :
Le problème principal a trait au remplacement de certaines pièces ou dispositifs qui ne sont plus disponibles lorsqu'une centrale prend de l'âge. Tant que l'on dispose de pièces de substitution, elles peuvent remplacées quand cela s'avère nécessaire et la centrale peut alors continuer à fonctionner. Mais techniquement parlant, il est difficile voire impossible de remplacer la cuve sous pression qui constitue l'élément central du réacteur.

La cuve sous pression est la partie capitale à l'intérieur de laquelle sont maintenues les barres de combustible. La pression intérieure y est très élevée et elle est exposée à de fortes radiations, ce qui la rend sensible à la détérioration de ses matériaux.

Examinons ce qui s'est passé à la centrale de Fukushima. Si la cuve sous pression était restée intacte quand s'est produite la fusion du combustible, des substances radioactives n'auraient pas été relâchées à l'extérieur.

A Fukushima, le réacteur numéro 1 était le plus ancien et c'est celui qui a explosé le premier. Il est aussi parfaitement possible qu'un réacteur âgé présente des problèmes non seulement au niveau de ses matériaux, mais aussi que, dans leur ensemble, les systèmes de sécurité qui le protègent soient plus faibles que ceux des réacteurs plus récents. Quand on réfléchit à la sûreté des réacteurs nucléaires, il me semble que des évaluations plus strictes que les actuelles sont nécessaires pour les modèles anciens.

NHK 30/11/2011

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Le combustible nucléaire qui se trouvait dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale accidentée de Fukushima a rongé une partie du béton de l'enceinte de confinement, sans toutefois traverser la coque en acier, selon des hypothèses de l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco).

Dans un rapport d'analyses rendu public mercredi soir, Tepco explique que ses nouveaux calculs laissent supposer que le combustible du réacteur 1 a entièrement fondu, percé la cuve sous pression et est tombé sur le plancher en béton de l'enceinte de confinement, le traversant sur une profondeur qui pourrait atteindre 65 centimètres.

Le combustible fondu se trouverait ainsi par endroits à 37 centimètres de la coque en acier, elle-même entourée d'un bâtiment de béton reposant sur une dalle de 7,6 mètres d'épaisseur.

Une partie du combustible des deux autres réacteurs -- les réacteurs 2 et 3 -- a également fondu en partie, percé la cuve sous pression et commencé de tomber sur le béton, le rongeant sur quelques centimètres.

Tepco estime cependant que grâce à l'eau déversée, le processus d'érosion du béton est stoppé.

L'opérateur ne peut pour le moment qu'échaffauder des hypothèses à partir de simulations informatiques, sur la base de diverses mesures effectuées par des instruments de télécontrôle. Nul ne peut se rendre compte de visu de l'état réel des réacteurs, à cause de rayonnements si élevés qu'ils interdisent à l'homme d'approcher le coeur des installations.

Il faudra des années avant d'y parvenir.

Les réacteurs 1, 2 et 3, les plus endommagés sur les six de Fukushima Daiichi, ont été victimes d'une perte totale de système de refroidissement à cause du tsunami du 11 mars, ce qui a entraîné la fusion du combustible et des explosions d'hydrogène qui ont soufflé les bâtiments supérieurs, projetant d'énormes quantités de matières radioactives dans l'environnement.

La situation est désormais à peu près stabilisée et la température des réacteurs maintenue sous 100 degrés, mais une aggravation n'est pas totalement écartée en raison des risques sismiques permanents dans la région.

Cet accident atomique, le pire depuis celui de Tchernobyl en 1986, a forcé des dizaines de milliers de personnes à abandonner leur domicile situé à moins de 20 km du complexe, et poussé au total 150.000 résidents de la préfecture de Fukushima à déménager.

Sciences et Avenir 01/12/2011

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Les combustibles nucléaires résultants de l'accident de Fukushima et de la fusion des cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 sont en train de perforer les barrières qui les séparent de l'air libre et pire encore, du sol. Nouvelle étape dans cette catastrophe écologique.

Dans un nouveau communiqué, les responsables de la compagnie d’électricité japonaise TepCo, qui exploite la centrale de Fukushima Daiichi, ont annoncé que le désormais fameux corium, c'est-à-dire le mélange fondu de combustible et de différents matériaux issus du réacteur, était en train de franchir les barrières de protection qui le séparent du sol.

Le 11 mars 2011, le tsunami qui avait déferlé sur la centrale nucléaire, suite au séisme de magnitude 9, avait provoqué l’arrêt des réacteurs. Mais comme l’eau avait inondé les générateurs censés alimenter le système de refroidissement du combustible nucléaire, ce dernier était entré en fusion, entraînant en plus l’explosion des réacteurs 1, 2 et 3.

Les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pourtant pas là, comme vient de l’annoncer la compagnie TepCo. Grâce à de récentes simulations informatiques, les ingénieurs ont pu mettre en évidence la progression du corium, qui s’enfonce peu à peu.



Schéma d'un réacteur du même type que ceux de Fukushima. ©️ MovGP0, Wikipédia, cc by sa 3.0 - adaptation Futura-Sciences

Concernant les réacteurs 2 et 3, les travaux de refroidissement entrepris quelques jours après la fusion des cœurs ont semble-t-il été efficaces puisque selon les simulations, les produits de fusion (uranium et plutonium radioactifs) n’ont pas rongé le béton.

C’est dans le réacteur n°1 que la situation est la plus dramatique. À l’intérieur, les produits radioactifs auraient commencé à sérieusement consumer la première dalle de béton sur laquelle repose le cœur du réacteur. Cette dalle, épaisse d’environ 1 m, serait ainsi infiltrée sur les deux tiers de son épaisseur à certains endroits.

Syndrome chinois en perspective ?

Pour l’instant, il n'y a rien de vraiment catastrophique puisque sous cette dalle se trouve une protection supplémentaire : une coque d’acier qui englobe la totalité du cœur. Enfin, l’ensemble de la centrale repose sur une seconde dalle de béton, dont l’épaisseur atteint 7,6 m. Plutôt rassurant.

Mais les avis divergent concernant la progression du combustible. Uehara Haruo, qui n'est autre que l’architecte du réacteur n°3, n’est pas si optimiste que les dirigeants de TepCo. Dans une interview accordée à un média japonais, il indique qu’il est impossible qu’en l’espace de huit mois, le corium n’ait pas traversé la coque d’acier et la dalle de béton. Pour lui, il est inévitable que la fuite ait déjà atteint le sous-sol. C’est ce qu’on appelle le syndrome chinois (ce terme avait été forgé par les Américains, imaginant du combustible en fusion transpercer la Terre et arriver en Chine !).

Un tel événement serait bien entendu catastrophique d’un point de vue environnemental. Si l'uranium et le plutonium infiltrent le sol, en plus de le contaminer durablement, il y a fort à parier qu’ils puissent également atteindre les nappes phréatiques. La catastrophe de Fukushima semble donc loin d’être terminée...

Futura Sciences 01/12/2011

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Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a publié ce vendredi un rapport intermédiaire sur son enquête interne, portant sur la catastrophe qu'a subie la centrale Fukushima Dai-ichi dont elle est l'opérateur.

S'appuyant sur des données et des interviews effectuées depuis juin auprès de plus de 250 travailleurs, le document décrit comment le tsunami géant du 11 mars a englouti et détruit la plupart des sources de courant électrique et tous les mécanismes de secours de l'installation.

Le rapport ajoute qu'avant le 11 mars, Tepco avait travaillé avec le gouvernement et obtenu son approbation dans la prise de mesures, visant à protéger la centrale contre de graves accidents.

Le document signale encore que la centrale a perdu tous ses mécanismes de sécurité parce que le tsunami était beaucoup plus important que les prévisions, que les travailleurs n'ont pu faire face à la situation et qu'une fusion du coeur des réacteurs s'est produite.

Toutefois, le rapport ne contient pas d'examen détaillé sur le fait que Tepco n'a pas transmis immédiatement au gouvernement son estimation, faite en 2008, selon laquelle un tsunami supérieur à 10 mètres pourrait frapper la centrale. Tepco affirme ne pas avoir soumis immédiatement son estimation parce qu'elle était basée sur une hypothèse sans fondement.

On ne sait pas encore comment les travailleurs se sont efforcés de refroidir le réacteur numéro 1 de la centrale où s'est produite la fusion des barres de combustible. On ignore aussi pourquoi le réacteur 2 a fini par libérer une grande quantité de substances radioactives.

NHK 02/12/2011

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La compagnie japonaise Tepco qui exploite la centrale de Fukushima a publié le récit d'employés racontant les instants de désespoir qui ont suivi le tremblement de terre et le tsunami, à l'origine de la catastrophe nucléaire de la centrale.

Lors d'une audience sur la catastrophe, un chef opérateur qui exerçait dans une salle de contrôle a décrit la façon dont les lumières sur les tableaux de bord avaient vacillé avant de s'éteindre le jour de l'accident, le 11 mars, alors que l'éclairage principal de la pièce disparaissait également, selon un rapport intérimaire rendu public vendredi par Tepco.

"Je me suis rendu compte qu'un tsunami avait frappé le site au moment où l'un des employés s'est précipité dans la pièce en hurlant: "de l'eau de mer est en train d'arriver!", a déclaré le chef opérateur.

"J'étais complètement perdu après la coupure de courant", a-t-il dit. "D'autres employés avaient l'air anxieux. Ils se sont disputés et l'un d'entre eux a demandé: "y a-t-il une seule raison de rester alors que nous ne pouvons rien faire pour contrôler" les réacteurs?.

"Je me suis courbé et je les ai suppliés de rester."

Le tremblement de terre de magnitude 9 ainsi que le tsunami qui a suivi ont paralysé les systèmes électriques et de refroidissement de la centrale, provoquant la plus grave crise nucléaire mondiale depuis Tchernobyl, il y a 25 ans.

L'accident nucléaire a fait des milliers de déplacés et a rendu des villes entières inhabitables probablement pour des décennies, à cause de la radioactivité. Le tremblement de terre et le tsunami ont fait 27.000 morts et disparus.

Le rapport intérimaire, le premier à livrer des témoignages d'employés, a également décrit des tentatives de relâcher la pression de l'enceinte de confinement d'un réacteur en ouvrant manuellement une valve de ventilation pour éviter une fusion aux conséquences catastrophiques.

"Nous avons mis tout l'équipement de protection mais nous ne pouvions en aucun cas laisser les jeunes employés faire le travail, étant donné que nous devions nous rendre dans une zone où les niveaux de radiation étaient élevés", se souvient un employé.

Les opérateurs ont également évoqué les conditions de travail déplorables dans lesquelles ils ont tenté de stabiliser la centrale accidentée.

"Nous avons subi de nombreuses répliques, et plusieurs fois nous avons dû courir en haut d'une colline en désespoir de cause, avec nos masques sur le visage", craignant un tsunami, a aussi raconté un employé.

Sciences et Avenir 03/12/2011

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Une fuite d'eau radioactive dont une partie s'est déversée dans l'océan Pacifique a été détectée au sein de la centrale nucléaire de Fukushima. D'après l'opérateur Tepco, qui a annoncé ce nouvel incident ce lundi, 45 tonnes d'eau contaminées ont ainsi été découvertes autour d'un condensateur.

C'est un nouvel épisode inquiétant alors que la situation semblait s'améliorer au sein de la centrale accidentée de Fukushima. Une fuite d'eau contaminée par des substances radioactives a été détectée dans l'installation, a annoncé ce lundi l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco). Une partie de ce liquide se serait déjà déversée dans l'océan Pacifique.
Pour l'heure, 45 tonnes d'eau contaminée ont été découvertes autour d'un condensateur, rapporte l'AFP. C'est près d'un système de décontamination des eaux usées que la fuite se serait produite. Des sacs de sable ont été installés pour ériger une barrière en urgence, et ainsi empêcher l'écoulement de l'eau polluée. Mais alors que des techniciens sont mobilisés sur place pour tenter de déterminer l'origine de la fuite, 300 litres se seraient déjà déversés dans l'océan Pacifique via une canalisation. Tepco affirme que la plus grande partie de l'eau contaminée au césium 137 et à l'iode 131 est toutefois maintenue à l'intérieur du bâtiment.
Les niveaux d'éléments radioactifs détectés atteindraient des taux "similaires ou légèrement supérieurs" à ceux de l'eau de mer près du site nucléaire, précise l'opérateur. En outre, d'autres substances dangereuses, comme le strontium radioactif, un élément qui peut engendrer des cancers des os, pourraient également contaminer l'eau.

L'opérateur de la centrale japonaise endommagée suite au séisme et au tsunami qui ont dévasté le nord-est de l’archipel nippon le 11 mars dernier affirme que cette fuite ne retardera pas "l’arrêt à froid des réacteurs". Une opération qui doit être réalisée d'ici à la fin du mois. Il s'agira de maintenir le combustible nucléaire sous la barre des 100 °C.

Maxisciences 05/12/2011

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Tepco, l'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi, a annoncé mardi qu'environ 150 litres d'eau renfermant du strontium radioactif se sont écoulés dans la mer.

Cette fuite s'est produite en dépit des mesures de prévention, prises par l'entreprise après des accidents similaires survenus en avril et en mai.

Tepco estime qu'environ 26 milliards de becquerels de strontium et d'autres substances radioactives ont fui. Selon Tepco, l'impact sera négligeable même si des produits de la mer de la région sont consommés chaque jour, étant donné que les substances seront diluées dans l'eau de mer. Tepco a, une nouvelle fois, présenté ses excuses aux résidents locaux et à la population de l'Archipel.

La compagnie entend rechercher la cause de cette fuite et prendre les mesures qui s'imposent dans les plus brefs délais.

NHK 07/12/2011

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L'opérateur de la centrale de Mihama, dans l'ouest du Japon, déclare avoir désactivé l'un des 3 réacteurs du complexe nucléaire en raison d'une fuite continue d'eau radioactive.

Selon la Compagnie d'électricité du Kansai, les techniciens ont commencé mercredi soir à désactiver manuellement le réacteur numéro 2 à Mihama, dans la préfecture de Fukui. Les travaux ont pris fin ce jeudi, en matinée.

Selon l'exploitant de la centrale, l'eau irradiée provenait d'une valve de la cuve du réacteur et s'écoulait dans le bassin de rétention depuis début novembre.

Toute l'eau radioactive a été collectée dans ce bassin, situé à l'intérieur du réacteur. La fuite n'aurait provoqué aucun dommage sur l'environnement.

NHK 08/12/2011

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L'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi envisage de déverser des tonnes d'eau faiblement irradiée dans la mer, contre l'avis des coopératives de pêcheurs qui redoutent une contamination des produits de la mer.

La Compagnie d'électricité de Tokyo traite et retire les substances radioactives de l'eau utilisée pour le refroidissement des réacteurs endommagés. L'eau est ensuite recyclée pour le même usage, l'excédent étant stocké dans des réservoirs prévus à cet effet.

Toutefois, les 500 tonnes d'eau souterraine qui affleurent dans les parties basses de la centrale, à un rythme quotidien, sont également stockées dans les réservoirs.

Ces derniers ont une capacité totale de 160 000 tonnes et pourraient arriver à saturation d'ici mars 2012.

Tepco envisage donc de déverser dans la mer, aux abords de la centrale, les eaux traitées dont la teneur en substances radioactives n'excède pas les normes gouvernementales.

NHK 08/12/2011

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L'augmentation de la quantité d'eau faiblement contaminée représente un fardeau de plus en plus lourd pour l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco.

L'entreprise envisageait de la rejeter en mer mais a dû renoncer en raison de la forte opposition de l'industrie de la pêche.

La quantité augmente au fur et à mesure que l'eau est décontaminée et réutilisée pour refroidir les réacteurs. Mais seule une partie est réemployée. Le volume stocké augmente donc. D'après Tepco, les capacités de stockage de 160 000 tonnes seront atteintes d'ici le mois de mars.

La compagnie envisage désormais de rejeter en mer cette eau après lui avoir fait subir un nouveau traitement pour amener le niveau de contamination radioactive sous le niveau fixé par le gouvernement. Mais l'Association nationale des coopératives de pêche s'y oppose, craignant que les consommateurs arrêtent d'acheter du poisson.

NHK 09/12/2011

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La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a annoncé que le combustible de trois des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima avait fondu et percé le fond des cuves. L'essentiel est passé dans l'enceinte de confinement. D'après l'entreprise, le fond des enceintes est partiellement érodé.

Dans notre analyse du jour, le commentateur de la NHK Noriyuki Mizuno nous explique comment les découvertes récentes peuvent perturber le travail de démantèlement des réacteurs endommagés. Il commence par évoquer l'état du carburant qui a traversé le fond de la cuve.

Noriyuki Mizuno
Avant tout, nous avons besoin de connaître la température du carburant. Mais aucun thermomètre n'est en place pour nous l'indiquer.

Le gouvernement a fixé deux conditions à remplir pour déclarer que les réacteurs sont effectivement en arrêt à froid. La première est que la température au fond des réacteurs est inférieure à 100 degrés. L'autre est d'avoir fortement réduit les émissions de substances radioactives.

Mais si le carburant a fondu et percé le fond des cuves et si une grande partie a atteint l'enceinte de confinement, comme le laissent penser les dernières analyses, la question se pose de la signification réelle des températures du fond des cuves.

Le point de vue de TEPCO est que le carburant des réacteurs a été refroidi. L'entreprise fait en effet remarquer que la température dans les enceintes de confinement est à 40 degrés.

La question est de savoir si les habitants de Fukushima seront convaincus par cet argument. TEPCO pourrait en effet déclarer l'état d'arrêt à froid sur la base de cette information indirecte.

Un autre problème est qu'une température inférieure ou égale à 100 degrés n'a de sens que quand la cuve et l'enceinte de confinement n'ont pas été endommagées. Le critère perd de sa valeur quand un réacteur est abîmé, ce qui est le cas à Fukushima Dai-ichi.

Radio-Japon
Dans de telles conditions, comment le travail de démantèlement va-t-il être effectué?

Noriyuki Mizuno
Je pense qu'il faudra utiliser du matériel télécommandé. Des bras robotisés seront utilisés à partir du haut des réacteurs pour retirer le carburant fondu et hautement radioactif. Récupérer le combustible fondu et ayant percé la cuve devrait être difficile. Mais le plus dur sera certainement de retirer celui ayant pénétré la dalle de béton. Une nouvelle technologie pourrait également être nécessaire pour enlever la surface de cette zone en la grattant.

Plusieurs experts estiment que toutes ces opérations prendront au moins 30 ans. Il faudra peut-être plus de temps. Je pense que le Japon devrait demander une assistance technologique à l'étranger.

NHK 09/12/2011

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L'agence japonaise de régulation du nucléaire a approuvé des mesures qui seront mises en application sur les trois prochaines années pour assurer la stabilité de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Les procédures de sûreté à moyen terme de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, incluent le refroidissement supplémentaire des réacteurs endommagés et la prévention d'éventuelles explosions d'hydrogène sur le site. Tepco envisage d'appliquer les mesures au cours des trois prochaines années pour réaliser la deuxième phase d'un calendrier de reprise du contrôle de la centrale.

Lors d'une réunion ce lundi de la Commission de sûreté nucléaire, certains participants ont fait remarquer que les réacteurs n'avaient pas encore atteint un état stable et que l'apparition de nouveaux problèmes n'était pas à exclure.

Mais les membres de la commission ont approuvé à l'unanimité les mesures de sûreté prévues par Tepco.


NHK 12/12/2011

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Alors que Tepco, l'opérateur de de la centrale accidentée de Fukushima, envisage dans les mois à venir de rejeter en mer de l'eau radioactive, le gouvernement japonais s'est dit opposé à ce plan. Présenté la semaine dernière, le projet de la compagnie a suscité la colère des pêcheurs.

Ce mardi matin, le ministre japonais de l'Industrie Yukio Edano a fait part de son opposition au plan présenté la semaine dernière par Tepco, prévoyant de rejeter dans l'océan Pacifique de l'eau "faiblement radioactive" en raison de la capacité de stockage de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, qui risque de manquer. Déjà frappés par la pollution engendrée par la catastrophe, les pêcheurs ont exprimé une vive colère après l'annonce de ce projet.

Ils craignent de voir la contamination du milieu marin encore augmenter après le déversement de plus de 10.000 tonnes d'eau polluée quelques semaines après l'accident, en même temps que la déjà très grande inquiétude des consommateurs. Or, "sans la compréhension des pêcheurs, on ne peut pas accepter une telle action", a déclaré Yukio Edano lors d'une conférence de presse rapportée par l'AFP. Le ministre encourage alors la compagnie gérant la centrale à chercher des solutions qui lui permettraient de trouver un accord avec les associations de pêcheurs.

Depuis le mois de mars dernier, des dizaines de milliers de tonnes d'eau utilisées pour arroser les réacteurs endommagés se sont accumulées sur le site de Fukushima. Cette eau contaminée est traitée dans la centrale, et une partie du liquide dépollué sert à alimenter les circuits de refroidissement. Le reste est stocké dans des réservoirs. Mais la capacité de ces derniers pourrait s'avérer insuffisante.

"Nous augmentons progressivement le nombre des réservoirs, mais nous pensons que tous seront pleins vers mars l'année prochaine", avait expliqué un responsable de Tepco il y a quelques jours. "Nous ferons le maximum pour éviter d'effectuer des largages en mer, mais il est possible que nous y soyons contraints" avait-il insisté.

Maxisciences 13/12/2011

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Sincèrement navrée de n'avoir pu pendant deux mois continuer la publication des informations relatives à la catastrophe nucléaire survenue à Fukushima le 11 mars 2011... Seules des raisons impérieuses de santé m'en ont empêchée.
Je reprends donc les infos à partir d'aujourd'hui mais ne pourrait les mettre à jour deux fois par jour comme avant, ma maman a encore besoin de moi,. Ce sera donc uniquement le matin ou le soir, selon ma disponibilité.
Je vous remercie pour votre compréhension... Ce qui serait bien, ce serait que l'un d'entre-vous prenne le relais...

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Selon les experts étrangers, compiler les faits ne suffit pas

Des experts étrangers ont suggéré à une commission du gouvernement japonais que son dernier rapport sur l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi devrait inclure les leçons tirées des évènements ainsi que des propositions en matière de sécurité.

Cinq experts étrangers du nucléaire ont fait part de leurs opinions lors de la conclusion, samedi, d'une conférence de deux jours qui se tenait à Tokyo.

La réunion était organisée par une commission d'experts japonais, chargée d'enquêter sur
l'accident qui a touché la centrale.

Selon le président de l'Agence française de sûreté nucléaire, André-Claude Lacoste, le rapport final se doit d'être plus qu'une liste de faits et devrait inclure des leçons et des
propositions.

Après la conférence, le chef de la commission, Yotaro Hatamura, a déclaré que les experts s'accordaient tous sur l'importance primordiale de se préparer aux accidents en partant du principe que l'improbable est toujours possible. Il a affirmé que cette idée avait manqué au Japon.

NHK 26/02/2012

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Un hélicoptère de la NHK a effectué un vol à proximité de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi pour la première fois depuis l'accident de mars dernier.

Le ministère du Territoire a décrété samedi une diminution de la zone d'exclusion aérienne au dessus des installations : de 20 kilomètres, son rayon est passé à 3 kilomètres.

L'hélicoptère de la NHK s'est approché dimanche jusqu'à 4 kilomètres de la centrale, à une altitude d'environ 700 mètres, pour la première fois depuis l'accident.

Les images prises depuis l'appareil montrent que le bâtiment abritant le réacteur 3 a été déformé par l'explosion d'hydrogène qui s'était produite quelques jours après le tremblement de terre. L'enveloppe jaune de l'enceinte de confinement du réacteur 4, dont les murs avaient été soufflés par une autre explosion, est par ailleurs apparente.

Toujours selon ces mêmes images, n'y a pas un signe de vie dans la zone d'évacuation qui sétend sur un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale.

NHK 26/02/2012

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Révision de l'implantation de centres hors-site près des centrales nucléaires

Un panel du gouvernement japonais a proposé de déplacer le Q.G. local de réponse d'urgence à un accident nucléaire à une distance suffisante d'une centrale atomique et de prévoir une second bureau plus près de l'installation à surveiller.

Un groupe de travail de la Commission de sûreté nucléaire a élaboré une série de propositions dans le but de tirer les leçons de la catastrophe de Fukushima.

Dans le cas de cet accident, le quartier général local, appelé le centre hors-site qui se trouvait à 5 km environ de la centrale, a été incapable d'agir en raison des niveaux élevés de radiations et d'autres difficultés, causées par le tremblement de terre et le tsunami.

Le panel estime que les activités du centre hors-site doivent être accomplies à partir de deux bases séparées. Il précise qu'un centre de commandement doit se trouver dans un immeuble du gouvernement préfectoral ou un autre endroit qui ne risque pas d'être affecté par les radiations d'une centrale nucléaire.

Le second centre proposé qui agirait comme base des opérations devrait être implanté non loin de la centrale afin d'aider à l'évacuation des résidents et de mesurer les niveaux de radiation.

NHK 28/02/2012

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Publication d'un rapport d'experts sur l'accident nucléaire de Fukushima

Une commission indépendante enquêtant sur l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a publié un rapport. Il se fonde sur des interviews auprès de quelque 300 personnes, dont des fonctionnaires du gouvernement du Japon et des Etats-Unis, ainsi que des spécialistes du nucléaire.

Le document mentionne que le gouvernement japonais et Tepco, l'opérateur de la centrale, étaient mal préparés à faire face à une telle crise.

Les 6 membres du panel d'experts issus du secteur privé ont étudié comment les responsables de l'administration et de la Compagnie d'électricité de Tokyo ont réagi à l'accident nucléaire de mars dernier. A noter que les dirigeants de la compagnie d'électricité ont refusé d'être interviewés.

La réponse tardive des autorités est attribuée à l'incapacité des dirigeants d'anticiper un accident nucléaire, déclenché par un séisme et un tsunami simultanés.

Le document signale que le problème a été aggravé par le manque de connaissances légales de base parmi les hauts fonctionnaires du gouvernement.

Le rapport reproche à Tepco d'avoir accru les dégâts en ne passant pas immédiatement à un système de refroidissement de secours après s'être rendu compte que le condenseur d'eau d'urgence ne fonctionnait pas. Le document affirme que Tepco a laissé passer trop de temps avant de déclencher la procédure de ventilation pour empêcher une crise grave.

NHK 28/02/2012

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Pour la première fois depuis l'accident de mars dernier, une équipe de la NHK a pu s'approcher en hélicoptère de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Le vol a été organisé le week-end dernier. Une vidéo a été tournée.

L'opération a pu être organisée car le gouvernement a estimé que les mesures de radiation dans l'atmosphère autour de la centrale étaient retombées à un niveau sans danger. La zone interdite de survol a été réduite, d'un rayon de 20 km à un autre de 3 km autour de la centrale.

Dans le commentaire du jour, le reporter de NHK World Satoru Masuyama, qui était à bord de l'hélicoptère, revient sur ce qu'il a vu.

Satoru Masuyama
Quand nous nous sommes approchés à quelque 5,6 km à l'ouest du site, nous avons pu apercevoir les bâtiments des réacteurs 1, 2, 3 et 4. Celui qui abrite le réacteur numéro 3, endommagé par une explosion d'hydrogène, est le plus déformé.

L'enveloppe jaune de l'enceinte de confinement était visible au réacteur 4. Là, les murs ont été soufflés par une autre explosion d'hydrogène. L'enceinte de confinement a été conçue pour empêcher toutes fuites de substances radioactives à partir du réacteur. Elle était visible de l'extérieur.

Il n'y avait pas de combustible dans le réacteur 4 au moment de l'accident car il était en train de subir un contrôle. Mais une grande quantité de combustible usagé est toujours stockée dans sa piscine.

Par ailleurs, 1000 réservoirs ont pu être observés à l'ouest de la centrale. Ils contiennent 120 000 tonnes d'eau contaminée. Cette eau est produite au moment du refroidissement du combustible en fusion.

La gestion de l'eau utilisée pour refroidir le combustible et qui est donc contaminée, est une des opérations les plus complexes du processus de reprise de contrôle des installations.
L'espace disponible pour les réservoirs est limité. Pour l'instant, aucune solution concrète n'a été trouvée pour augmenter les capacités de stockage.

Radio-Japon
Quel était le niveau de radiation dans l'atmosphère?


Satoru Masuyama
Nous nous sommes approchés à environ 4 km de la centrale, à une altitude de 7 à 800 mètres. Les mesures de radioactivité dans l'atmosphère n'ont pas dépassé 0,15 microsievert par heure. Ce niveau est légèrement supérieur à celui d'avant le désastre et plus bas que je ne l'imaginais.

Radio-Japon
Qu'avez-vous ressenti au moment du survol de la centrale?

Satoru Masuyama
J'ai eu la chance de visiter Fukushima Dai-ichi avant l'accident. A l'époque, les bâtiments étaient bien alignés. Il y avait un petit bois sur le site. Aujourd'hui, les installations sont gravement endommagées. Les arbres ont été retirés pour faire de la place aux réservoirs de stockage.

Nous avons également survolé la zone interdite de 20 km autour de la centrale. Vus du ciel, les maisons et les magasins n'ont pas bougé. Mais il n'y a aucune trace de pas ou de pneu à la surface du sol, aujourd'hui recouvert d'une fine couche de neige. C'est une vaste étendue de "villes désertes". La scène m'a rappelé l'ampleur de l'accident nucléaire et les souffrances énormes que les habitants de Fukushima endurent aujourd'hui.

NHK 02/03/2011

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Un groupe d'actionnaires de la Compagnie d'électricité de Tokyo a poursuivi en justice des responsables anciens et en exercice de la compagnie, demandant près de 68 milliards de dollars en dommages-intérêts, en relation avec la crise nucléaire de Fukushima.

Les actionnaires argüent que la compagnie n'a pas tenu compte des avertissements et n'a pas pris de mesures pour protéger la centrale contre les tsunamis et les séismes.

Ils demandent à Tepco d'utiliser la somme en question pour compenser les personnes affectées par l'accident.


NHK 06/03/2012

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Nouvelle vidéo de bâtiments abritant des réacteurs de la centrale de Fukushima

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a diffusé des images vidéo des chambres de suppression des réacteurs 2 et 3 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Ces images ont été enregistrées mercredi au moment où les techniciens entraient dans le sous-sol des bâtiments qui abritent les réacteurs.

La porte de la chambre de suppression du local contenant le réacteur numéro 3 n'a pu être ouverte, en raison des dégâts occasionnés par une explosion d'hydrogène.

Dans le bâtiment du réacteur numéro 2, les techniciens ont pu ouvrir la porte de la chambre de suppression et effectuer des mesures de radiation, mais les images de la vidéo restent floues.

-----> Ce serait bien qu'il y ait au moins un lien fourni pour avoir accès à cette vidéo...

NHK 15/03/2012

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Fukushima Dai-ichi : hauts niveaux de radiation aux abords de chambres de suppression


De hauts niveaux de radiation ont été détectés près des chambres dites de suppression de 2 réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Ces niveaux sont trop élevés pour que les techniciens puissent y poursuivre leurs inspections.

En vue d'opérer le démantèlement avec succès, il convient d'injecter de l'eau dans les réacteurs, ainsi que dans leurs enceintes de confinement, et d'en extraire le combustible fondu.

Pour ce faire, les ouvriers doivent repérer et réparer les dommages survenus dans les chambres de suppression et les enceintes de confinement.

Mercredi, pour la première fois depuis la crise déclenchée il y a un an, la Compagnie d'électricité de Tokyo a mobilisé six techniciens dans le sous-sol des bâtiments abritant les réacteurs 2 et 3, afin d'y examiner les chambres de suppression.

Dans le bâtiment du réacteur numéro 2, l'ouverture des portes du local a permis de détecter un niveau maximum de radiation de 160 millisieverts par heure.

En revanche, la porte endommagée de la chambre de suppression du réacteur 3 reste bloquée. A l'extérieur, le niveau maximum de radioactivité s'élève à 75 millisieverts par heure.

Tepco a précisé que l'usage de robots s'imposait pour de futures inspections, les hauts niveaux de radiation ne permettant pas aux techniciens d'effectuer les réparations qui s'imposent.


NHK 15/03/2012

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La Compagnie d'électricité de Tokyo entamera ce lundi deux journées de contrôles endoscopiques de l'intérieur d'un réacteur endommagé de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Lors d'une opération similaire effectuée en janvier, Tepco a obtenu des images de certains pans de murs et de tuyaux situés dans une enceinte de confinement du réacteur numéro 2 de la centrale.

L'opérateur n'a toutefois pas réussi à évaluer l'état de l'eau contaminée dans la partie inférieure de l'enceinte en raison de la longueur insuffisante d'un câble en fibre optique.

Cette fois, un câble suffisamment long sera utilisé pour effectuer des contrôles à la surface de l'eau contaminée et pour en mesurer la température, au niveau du réacteur numéro 2.

NHK 26/03/2012

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La Compagnie d'électricité de Tokyo annonce avoir découvert que le niveau de l'eau de refroidissement dans un des réacteurs endommagés à la centrale Fukushima Dai-ichi est seulement de 60 cm, un niveau largement inférieur à celui estimé auparavant.

Tepco a confirmé le niveau en insérant lundi un endoscope dans le réacteur 2 de la centrale.

La compagnie pensait que l'eau atteignait une hauteur d'environ 3 mètres. Elle injecte près de 9 tonnes d'eau par heure dans le réacteur pour refroidir le combustible en fusion qui est tombé au fond de l'enceinte de confinement.

Mais le faible niveau d'eau fait penser que l'eau continue de fuir dans le bâtiment du réacteur via les piscines de condensation situées sous la cuve.

Selon Tepco, le combustible continue néanmoins à être refroidi, la température de l'eau restant constante, aux alentours de 48 degrés Celsius.

Mais le faible niveau d'eau suggère que la fermeture du réacteur pourrait s'avérer bien plus difficile.

L'opérateur pourrait devoir réparer plusieurs parties de l'enceinte de confinement afin qu'elle puisse être remplie d'eau pour bloquer les fortes radiations.



NHK 27/03/2012

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Environ 12 tonnes d'eau radioactive ont fui de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima et une partie de ce liquide s'est probablement écoulée dans la mer, a annoncé l'exploitant du site.

La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) a expliqué que cette fuite avait été découverte jeudi matin sur un tuyau relié à une installation temporaire de décontamination de l'eau, où le liquide de refroidissement utilisé pour les réacteurs est nettoyé.

Très radioactive après son passage dans un réacteur, cette eau est habituellement réinjectée dans le système de refroidissement après son passage dans les équipements de décontamination. L'opérateur a précisé que le liquide radioactif qui s'est échappé jeudi avait au préalable subi une partie des opérations de nettoyage.

"Nos responsables ont confirmé que de l'eau de refroidissement avait fui au niveau d'un joint des tuyaux", a expliqué un porte-parole à l'AFP, ajoutant qu'une partie du liquide s'était probablement écoulée "au-delà de la centrale jusque dans l'océan".

La fuite a depuis été réparée, a souligné le porte-parole. Tepco cherche à établir la quantité exacte d'eau ayant fui dans l'Océan Pacifique bordant la centrale Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo.

Il ne s'agit pas du premier événement de ce type: quelque 120 tonnes d'eau radioactive s'étaient déjà échappées du système de décontamination le mois dernier, dont 80 litres s'étaient écoulées dans la mer, a précisé la compagnie.
Le gouvernement japonais a décrété en décembre l'état d'arrêt à froid des réacteurs de Fukushima Daiichi, signifiant que la température à l'intérieur des cuves des réacteurs était maintenue sous les 100 degrés Celsius.

Cette annonce a marqué une étape majeure dans la stabilisation de la situation de cette centrale, dont l'accident provoqué par le tsunami géant du 11 mars 2011 a entraîné la pire crise du nucléaire civil depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Tepco et les autorités ont toutefois encore de nombreuses épreuves à franchir avant de pouvoir retirer le combustible des réacteurs (pas avant au moins 10 ans) et démanteler les installations (pas achevé avant 30 ou 40 ans).

Une centaine de milliers d'habitants des environs de la centrale ont dû quitter leur logement en raison des risques pour la santé entraînés par les émissions radioactives dans l'air, les sols et les eaux de la région.




Sciences et Avenir 05/04/2012

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Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda et trois de ses ministres ont validé dans leur ensemble les nouvelles normes de sûreté nucléaire, une question liée à l'éventuel redémarrage de deux réacteurs situés sur la côte de la mer du Japon.

Jeudi soir, M. Noda a rencontré le porte-parole du gouvernement Osamu Fujimura, le ministre en charge de la crise nucléaire Goshi Hosono et son homologue de l'Economie Yukio Edano.

A cette occasion, M. Edano a expliqué que les nouvelles normes exigeaient de sécuriser des sources d'électricité de secours pour faire face aux situations l'urgence, comme celle qui est à l'origine de l'accident de 2011 à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi.

En outre, les normes appellent les centrales à terminer les premières évaluations des tests de résistance et demandent aux compagnies d'électricité de présenter des mesures de suivi qui seront adoptées
après ces tests.

Au cours de la réunion de jeudi, les participants n'ont pas pris de décision sur une éventuelle autorisation de redémarrage de deux
réacteurs nucléaires. Cette question devrait être discutée au plus tôt vendredi.

Aujourd'hui, un seul des 54 réacteurs japonais est en fonction.


NHK 06/04/2012

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L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon) a diffusé de nouvelles images révélant l'étendue des dégâts dans une piscine de stockage du combustible usagé du réacteur 3, l'un des trois les plus critiques.

Une photo montre une grue de 35 tonnes, servant à plonger ou retirer les barres de combustible de l'eau de refroidissement, tombée dans la piscine vraisemblablement après une explosion d'hydrogène trois jours après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

L'autre cliché diffusé par Tokyo Electric Power (Tepco) dévoile un pan de structure métallique déformée également immergé dans ce bassin de désactivation d'une profondeur de 11,8 mètres.

Tepco avait rendu public en janvier les premières images prises par une caméra (endoscope) dans l'enceinte de confinement du réacteur 2.

Déclenché par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, l'accident de la centrale Fukushima Daiichi a constitué le pire désastre nucléaire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine), en 1986.

Dans les jours suivant le séisme, du fait d'absence d'électricité et de systèmes de refroidissement, le combustible a partiellement fondu dans les réacteurs 1 à 3, entraînant des explosions d'hydrogène et des rejets massifs d'éléments radioactifs dans l'environnement.





Sciences et Avenir 15/04/2012

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Le Japon n'aura plus de réacteur nucléaire en service après l'arrêt du seul réacteur du pays encore en opération au début du mois prochain, pour des inspections de routine.

C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Industrie Yukio Edano dans un discours prononcé dimanche à Tokushima, dans l'ouest du pays.

M. Edano a mentionné l'opinion récemment exprimée par le gouvernement, selon laquelle les réacteurs hors service de la centrale d'Ohi, dans la préfecture de Fukui, pouvaient fonctionner sans danger et devraient être redémarrés.

Il a précisé que son ministère analysait les conséquences possibles de l'absence d'énergie nucléaire, ajoutant qu'une étude montrera clairement que cela créera des problèmes dans divers secteurs, au moins pendant l'été prochain.

M. Edano a admis qu'il sera difficile de remettre en marche les réacteurs de la centrale d'Ohi d'ici le 5 mai, lorsque le seul réacteur encore en service au Japon, à Tomari, dans la préfecture de Hokkaido, sera arrêté pour des inspections régulières.


NHK 16/04/2012

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Quatre des six réacteurs de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi (N°1) n'auront plus d'existence administrative à partir du 20 avril, a annoncé lundi la compagnie exploitante Tokyo Electric Power (Tepco) qui va désormais s'atteler à les démanteler.

En vertu de la loi, le parc de réacteurs nucléaires commerciaux du Japon va ainsi passer de 54 unités à 50, une décision attendue puisqu'il était déjà certain depuis des mois que ces quatre unités, les plus saccagées par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, étaient condamnées.

Les deux autres tranches restantes ne sont pas encore administrativement rayées des listes mais elles n'ont aucune chance de redémarrer un jour et seront probablement bientôt supprimées à leur tour.

Le gouvernement nippon et la compagnie estiment qu'il faudra environ quatre décennies pour démanteler les unités 1 à 4, avec des techniques qu'il reste à imaginer.

Quant aux quatre réacteurs de la deuxième centrale de la préfecture de Fukushima, Fukushima Daini, actuellement également stoppés à cause de la catastrophe, ils subiront sans doute le même sort, sur décision politique, même si Tepco dit ne pas vouloir y renoncer pour le moment.

Sur les 17 réacteurs commerciaux qu'elle possède, la compagnie qui dessert notamment la mégapole de Tokyo et ses environs (35 millions d'habitants) n'en aura plus que 13 après l'annulation des quatre de Fukushima Daiichi.

Aucun de ses réacteurs n'est actuellement en service puisque les dix des deux sites de Fukushima ont été stoppés par le séisme du 11 mars et, parmi les sept de la centrale Kashiwazaki-Kariwa (côte ouest), trois sont arrêtés depuis le tremblement de terre de Niigata en juillet 2007 et quatre autres le sont également pour maintenance de routine obligatoire tous les treize mois de fonctionnement environ.

Sur le parc total de réacteurs du Japon (54 actuellement, 50 à partir du 20 avril), seulement une unité est à ce jour en service, Tomari 3, sur l'île nord de Hokkaido. Cette tranche devrait être arrêtée pour une session d'entretien régulier à compter du 6 mai, réduisant à néant la production d'électricité d'origine nucléaire du Japon pour une durée inconnue.

Le redémarrage des réacteurs exploitables est conditionné au passage d'examens techniques et à l'approbation du gouvernement et des élus locaux, ce qui allonge considérablement l'échéancier habituel.



Sciences et Avenir 16/04/2012

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Les ouvriers doivent commencer mardi à préparer le bâtiment du réacteur 4 de la centrale sinistrée Fukushima Dai-ichi avant de s'attaquer à l'opération complexe de retrait des barres de combustible usagé de la piscine dans laquelle elles sont entreposées.

Une explosion d'hydrogène avait gravement endommagé le bâtiment après le puissant tremblement de terre et le tsunami de mars dernier. Avant que l'installation puisse être démantelée, plus de 1500 barres de combustible doivent en être retirées.

Mardi, la Compagnie d'électricité de Tokyo commencera à installer une grue spéciale destinée à sortir les barres de la piscine, et à construire une enveloppe de 31 mètres de long, 69 mètres de large et 53 mètres de haut, destinée à empêcher la diffusion de matériaux radioactifs hors du bâtiment.

Contrairement à la structure qui recouvre entièrement le bâtiment du réacteur 1, cette enveloppe ne couvrira que la partie supérieure de la piscine du réacteur 4.

Tepco installera également un filtre afin d'éviter la dispersion d'éléments radioactifs.

L'enveloppe devrait être achevée d'ici l'automne 2013. Les barres de combustible usagé seront alors retirées de la piscine et stockées dans l'enceinte de la centrale.



NHK 17/04/2012

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L'entreprise responsable de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi va placer un robot à l'intérieur d'un des réacteurs endommagés par le séisme et le tsunami de l'an dernier.

La compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, va se servir d'un robot de 80 centimètres de haut équipé de cinq caméras.

Mercredi, cet appareil va franchir une porte du bâtiment où se trouve le réacteur numéro 2 et vérifiera s'il y a des dommages à la piscine de condensation et à l'enceinte de confinement au dessus.

Il s'agira de la première inspection à la piscine de condensation par un robot depuis l'accident nucléaire.

Si des dommages sont constatés, ils devront être réparés avant que la piscine de condensation et que l'enceinte de confinement ne soient remplies d'eau pour récupérer les barres de combustible fondu.

Le retrait de ces barres sera une étape cruciale en vue de la démolition du réacteur.


NHK 18/04/2012

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Une personne de l'extérieur devrait obtenir la présidence de TEPCO, la compagnie d'électricité de Tokyo, qui est gestionnaire de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi.

La personne en question, Kazuhiko Shimokobe, un avocat, a accepté jeudi une offre du premier ministre Yoshihiko Noda, d'assumer ce poste à la tête de l'entreprise.


-----> C'est curieux qu'un avocat ait accepté la présidence de TEPCO, sachant qu'un collectif d'avocats s'est constitué au Japon pour "combattre" le nucléaire dans le pays...


NHK 20/04/2012

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La Compagnie d'électricité de Tokyo, TEPCO, aura un nouveau
président.

Elle a choisi un de ses hauts responsables, Naomi Hirose, qui
jusqu'à présent était en charge du dossier des dédommagements pour les victimes
de l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Le choix de M.
Hirose comme nouveau président a été confirmé lors d'une réunion du conseil
d'administration de TEPCO, mardi.

NHK 08/05/2012

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Selon Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, la somme des substances radioactives émises par la centrale Fukushima Dai-ichi s'élèverait à 900 000 terabecquerels.

Des responsables de Tepco ont précisé que des barres de combustible sont entrées en fusion dans trois réacteurs, peu après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

L'opérateur a analysé les réacteurs endommagés, ainsi que les niveaux de radiation autour de la centrale et les substances radioactives dans des échantillons de sol. La teneur en iodine-131 et en césium 137 générés par la centrale après l'accident est évaluée à 900 000 terabecquerels, soit 20 pour cent de moins qu'à Chernobyl.

Tepco publiera officiellement ses estimations ce jeudi.


NHK 24/05/2012

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Au Japon, l'opérateur de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi a pour la première fois autorisé des représentants des médias à pénétrer ce samedi dans le bâtiment d'un des réacteurs.

Pour limiter l'exposition aux radiations et gérer la sécurité, quatre journalistes et cameramen ont été choisis parmi les représentants des médias accompagnant le ministre en charge de la crise nucléaire Goshi Hosono. Les quatre sont entrés dans le bâtiment du réacteur 4 pour une observation qui a duré environ 30 minutes.

Au premier étage, le taux de radiation enregistré était de 500 microsieverts par heure au moment de la visite. Ce niveau de radiation entraîne une exposition à 1 millisievert après deux heures, soit le niveau annuel autorisé pour une personne.

Le bâtiment du réacteur a été fortement endommagé par une explosion d'hydrogène le 15 mars de l'année dernière, quatre jours après que la centrale eut été touchée par le tsunami déclenché par un puissant séisme.

Aucune fusion ne s'est produite dans le réacteur parce qu'il était provisoirement à l'arrêt pour une inspection de routine et le combustible nucléaire avait été transporté vers une piscine de stockage. La piscine contient 1535 barres de combustible et Tepco envisage d'y poser un couvercle dans le cadre des préparatifs en vue du début de l'enlèvement des barres l'an prochain.


NHK 27/05/2012

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Au Japon, Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi, a décidé d'enlever deux barres de combustible inutilisées d'une piscine de stockage du réacteur 4 pour les examiner.

Tepco souhaite voir si elles sont en bon état en préparation à l'enlèvement d'une grande partie des 1535 barres neuves ou irradiées stockées dans la piscine, et qui pourraient constituer une menace en cas de nouveau séisme.

La Compagnie d'électricité de Tokyo envisage de retirer de la piscine les deux barres de combustible en question en juillet. Cette opération est moins dangereuse pour des barres inutilisées que pour des barres irradiées.

Si l'opération se passe bien, Tepco devrait entamer l'enlèvement du combustible restant l'an prochain.

Le réacteur numéro 4 n'a pas subi de fusion lorsque le puissant séisme et le tsunami ont frappé l'an dernier, parce qu'il était à l'arrêt, Mais des zones à proximité de la piscine ont été fortement endommagées lorsque de l'hydrogène du réacteur 3 est entré dans le réacteur 4 et a explosé.



NHK 28/05/2012

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Pour lce commentaire, Akio Koyama, professeur à l'Institut du réacteur de recherche de l'université de Kyoto, répond à nos questions sur le retrait des barres de combustible à la centrale Fukushima Dai-ichi.

Radio Japon :
Comment les travaux vont-ils être menés ?

Akio Koyama :
Les barres de combustible qui seront retirées en juillet sont inutilisées et leur noyau n'est pas entré en fusion. Les radiations émanant de l'uranium y sont équivalentes à celles émises dans l'environnement naturel. Le niveau est donc suffisamment bas pour que les techniciens travaillent manuellement. Je suppose que l'enceinte abritant le combustible sera retirée à l'aide de machines lourdes, probablement une grue.

Par ailleurs, dans la piscine de stockage du réacteur, il y a actuellement 1331 barres de combustible usagées, soit plus de 80% du nombre total. Leur niveau de radiation est trop élevé pour qu'on puisse les extraire dans l'état, car le noyau du combustible est entré en fusion. Par conséquent, avant de retirer les barres, des fûts remplis d'eau et destinés à faire obstacle aux radiations seront d'abord immergées dans la piscine de stockage. Les barres de combustible usagé seront ensuite retirées et introduites dans les fûts, pour leur extraction.

RJ :
Le gouvernement japonais prévoit d'entamer ces travaux en 2013. Quels sont les défis à relever ?

AK :
Si les barres de combustible usagé ont été endommagées par l'explosion d'hydrogène survenue juste après l'accident nucléaire, les produits de la fission ont pu s'écouler dans l'eau de la piscine. Si tel est le cas, l'opération sera encore plus difficile à réaliser. A ce jour, le contrôle des niveaux de radiation dans l'eau n'a révélé aucun danger majeur. Mais un examen préalable de l'état du combustible usagé s'avère toutefois indispensable, par mesure de précaution.

On s'inquiète également de la résistance du bâtiment abritant le réacteur, si un violent séisme se produisait à nouveau.

Si le bâtiment s'effondre, provoquant dans sa chute un empilement des barres de combustible, leurs chaleurs combinées généreraient alors de très hautes températures qui pourraient faire fondre l'habillage des tubes.

Il en résulterait des émanations de substances radioactives. La moindre barre retirée permet donc de réduire, un tant soit peu, ce genre de risque. Il est donc primordial d'entamer les travaux le plus rapidement possible.




NHK 28/05/2012

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Selon des scientifiques japonais, des substances radioactives rejetées par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi pourraient avoir été dispersées aux quatre coins du globe en une quarantaine de jours.

Une équipe de chercheurs menée par Akira Watanabe, professeur à l'université de Fukushima et météorologue, a mesuré quotidiennement la concentration de particules radioactives contenues dans l'air de la ville de Fukushima depuis le mois de mai 2011, soit deux mois après le début de la crise nucléaire.

Les résultats montrent que la concentration de substances radioactives dans l'air au cours du premier mois de prélèvements était en moyenne de 0,0048 becquerels par mètre cube.

Dix mois plus tard, en mars 2012, ce chiffre a diminué d'environ 85 pour cent.

D'après les chercheurs, la densité de particules radioactives décline dans l'ensemble mais un cycle d'augmentation et de diminution est toujours perceptible, qui suit une période de quarante jours.

Selon eux, des matériaux radioactifs émanant de la centrale de Fukushima se seraient déposés sur le sol en divers endroits de la planète, portés par les courants atmosphériques, avant de diminuer progressivement.



NHK 29/05/2012

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