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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour

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L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a annoncé que plus de la moitié des thermomètres du réacteur 2 ne fonctionnaient pas.

D'après la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, 23 des 41 thermomètres sont concernés. L'entreprise attribue le problème à l'importante humidité qui règne dans le réacteur. Elle affirme vouloir installer de nouveaux thermomètres d'ici à la fin juillet. Actuellement elle s'efforce de décontaminer le site et de former des travailleurs pour cette tâche.

Un responsable de Tepco rappelle que les thermomètres sont indispensables pour comprendre l'état du réacteur et pour constater qu'il reste en état d'arrêt à froid.



NHK 02/06/2012

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Un rapport du gouvernement japonais estime qu'une grande partie des personnes évacuées après la catastrophe nucléaire de Fukushima ne pourront pas rentrer chez elles dans un avenir proche, pas même avant 10 ans.

En cause, les niveaux de radiation autour de la centrale Fukushima Dai-ichi. Ils devraient dépasser la norme annuelle de sûreté, fixée à 20 millisieverts, dans six villes et villages aujourd'hui interdits d'accès.

Le rapport a été présenté samedi aux responsables locaux dans la préfecture de Fukushima.

Parmi les 86 000 personnes évacuées des municipalités classées comme zones interdites, 32% ne devraient pas pouvoir rentrer chez elles d'ici 2017. La proportion pourrait atteindre 18% d'ici 2022.




NHK 10/06/2012

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Un village de la préfecture de Fukushima a été divisé en trois zones, selon l'accessibilité. L'une de ces sections a été clôturée en raison du haut niveau de la contamination radioactive.

Presque tous les 6 000 résidents du village d'Iitate ont été évacués en mars 2011, à la suite de l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, située non loin.

Le village a été divisé en trois zones ce mardi, avec 6 clôtures qui ont été installées le long de la section interdite d'accès. Les autorités estiment que cette section demeurera inhabitable pendant de nombreuses années.

Ce rezonage fait partie de la révision par le gouvernement, des secteurs interdits et des zones d'évacuation, instaurés dans onze municipalités de la préfecture de Fukushima après la catastrophe nucléaire de l'an dernier.



NHK 17/07/2012

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Le gouvernement japonais tarde à modifier la désignation des zones d'évacuation dans les aires contaminées par les radiations émanant de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Fin mars, les autorités avaient exposé un plan de réorganisation des zones d'évacuation dans 11 municipalités de la préfecture de Fukushima sujettes à la contamination radioactive. Ces aires doivent être divisées en 3 zones, selon les niveaux de radiation. Dans les lieux où ils sont relativement faibles, les habitants sont invités à regagner leurs domiciles. Viennent ensuite les zones dont les résidents sont priés de rester à distance puis les zones d'exclusion, susceptibles d'être inhabitables à plus long terme.

Pour le commentaire du jour, Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire de l'université du Kinki, répond à nos questions sur cette révision des zones d'évacuation dans la préfecture de Fukushima.

Radio Japon :
Que pensez-vous de cette révision des zones d'évacuation ?

Tetsuo Ito :
Je pense qu'il est important de diviser ces zones en fonction des niveaux de radiation plutôt que de les considérer comme un bloc unique et homogène. Il faut y voir un pas en avant dans la réponse à la volonté des résidents de regagner leurs villages le plus rapidement possible. Mais ces mesures ne suffiront pas à apaiser les craintes de la population.

Car les travaux de décontamination entrepris par les autorités continuent de susciter une certaine méfiance. Jusqu'à présent, le gouvernement central a fait décontaminer les bâtiments et les routes mais ces efforts ne se traduisent pas par une réduction conséquente des niveaux de radiation. Car les forêts montagneuses et les champs agricoles entourant les zones résidentielles sont fortement contaminés.

RJ :
Quelles mesures semblent donc nécessaires pour que les habitants puissent regagner leurs domiciles en toute sécurité ?

TI :
Les zones d'exclusion sont à 85% situées dans les montagnes et les champs agricoles. Ces zones doivent également être décontaminées mais les travaux n'y ont été entamés qu'à titre expérimental et presque rien n'a été fait.

Lorsque ces travaux débuteront, ils devraient générer d'importants volumes de matières contaminées : notamment de la terre, le sol étant morcelé sur une épaisseur de 5 cm, ou encore des branches d'arbres et des feuilles mortes.

Il faut également penser au nouveau mode de vie des résidents, lorsqu'ils auront regagné leurs domiciles. La plupart sont des agriculteurs et l'extraction de la terre à la surface des champs cultivés les rendra moins fertiles.

Je pense que pour aider ces gens à retourner chez eux sans difficultés, l'administration doit s'efforcer de créer un environnement viable, en introduisant par exemple des serres et d'autres modes d'exploitation agricole ou en accueillant des usines dans la région.



NHK 117/07/2012

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L'opérateur de la centrale nucléaire sinistrée Fukushima Dai-ichi a commencé les opérations de retrait de deux barres de combustible inutilisées d'une piscine de stockage située dans l'enceinte du réacteur 4.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a lancé les travaux mercredi. Il s'agit d'un test préalable au retrait de l'ensemble des 1535 barres de combustible stockées dans la piscine, parmi lesquelles 204 sont inutilisées.

Les travailleurs surveillent attentivement les niveaux de radiation, ainsi que les captures vidéo fournies par les caméra situées à l'intérieur de la piscine, afin de s'assurer qu'ils procèdent bien au retrait de barres inutilisées et non de combustible usagé hautement radioactif.

Il s'agit du premier retrait de barres de combustible de la piscine de stockage depuis que la centrale a été gravement touchée par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011.




NHK 18/07/2012

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Des spécialistes japonais du nucléaire ont mis sur pied un panel, chargé d'enquêter sur l'accident survenu l'an dernier à la centrale Fukushima Dai-ichi.

La Société japonaise de l'énergie atomique a formé mardi une commission, composée de 40 spécialistes d'universités et d'instituts de recherche.


Le groupe, qui se réunira une fois par mois, se livrera à des études d'ensemble sur les raisons de l'accident, en s'appuyant sur les travaux effectués dans des domaines spécialisés. Le panel devrait remettre son rapport d'ici décembre 2013.

Certains critiquent déjà ce nouveau panel, parce que tous ses membres appartiennent à la Société de l'énergie atomique et que sa première réunion s'est tenue à huis clos.

Des panels mis sur pied par le Parlement et le gouvernement ont déjà publié leur rapport, mais de nombreuses questions subistent.



NHK 22/08/2012

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Le gouvernement japonais a proposé un site dans la préfecture de Tochigi, au nord de Tokyo, pour le traitement des déchets radioactifs produits par l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. C'est la première fois que le gouvernement central fait une telle proposition aux autorités préfectorales.

Le vice-ministre de l'Environnement Katsuhiko Yokomitsu a fait cette proposition au gouverneur de la préfecture de Tochigi Tomikazu Fukuda lundi.

Le gouvernement central est responsable du traitement de plus de 42 mille tonnes de cendres et de boues radioactives dans neuf préfectures. Les niveaux de césium dans les déchets sont supérieurs aux normes gouvernementales de 8 mille becquerels par kilogramme.

Selon le ministère de l'Environnement, une forêt nationale de 4 hectares de la ville de Yaita, dans la préfecture de Tochigi, est assez grande et suffisamment éloignée des zones résidentielles et des nappes phréatiques pour stocker les déchets. Le ministère va informer la population qui vit près du site des besoins et de la sécurité de l'installation prévue.


NHK 03/09/2012

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Le maire de la ville de Yaita a rejeté la proposition du gouvernement central de construire un site de traitement des déchets radioactifs dans sa ville.

Tadashi Endo, le maire de Yaita, a déclaré au vice-ministre de l'Environnement Katsuhiko Yokomitsu lundi que la proposition était totalement inacceptable. Après la réunion, M. Endo a fait savoir à la presse que la proposition l'avait complètement pris au dépourvu.

Il a fait savoir que la population n'approuvera jamais la construction de ce site de traitement des déchets.



NHK 03/09/2012

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Les problèmes à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi dans le nord-est du Japon sont loin d'être résolus, plus d'un an après la fusion des réacteurs. Demain mardi, un an et demi se seront écoulés depuis le séisme et le tsunami qui ont causé l'accident.

Des experts font remarquer qu'un des défis pressants consiste à assurer la fiabilité des installations de secours construites pour refroidir les réacteurs endommagés.

Après la catastrophe du 11 mars 2011 qui a paralysé la centrale, son opérateur, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a construit à la hâte un système pour traiter l'eau fortement contaminée et la faire circuler comme liquide de refroidissement pour les réacteurs.

Alors que la température et la pression restent stables dans l'ensemble, le système de circulation de l'eau de refroidissement a connu de nombreux problèmes.

A ce jour, 56 fuites d'eau contaminée ont été enregistrées. Les installations de décontamination se sont arrêtées 12 fois en raison de fuites et de problèmes d'alimentation électrique.


NHK 10/09/2012

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Un an et demi depuis l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, et la Compagnie d'électricité de Tokyo a encore plusieurs problèmes à résoudre avant de pouvoir tenir sa promesse de complètement démanteler la centrale d'ici une quarantaine d'années.




Au cours des deux derniers mois, TEPCO a mené des tests sur les barres de combustible usagé qui se trouvent dans la piscine du réacteur 4. La structure de l'édifice abritant le réacteur 4 a été fragilisée après l'explosion et pourrait ne pas pouvoir résister à d'autres tremblements de terre. TEPCO prévoit de retirer les barres de combustible de la piscine en décembre de l'an prochain, mais les fragments éparpillés dans la piscine pourraient nuire aux efforts des employés pour enlever ces barres.

L'entreprise fait face également à la difficile tâche de gérer le combustible fondu qui se trouve dans les réacteurs 1, 2 et 3. Elle espère mettre de l'eau dans les enceintes de confinement pour refroidir le combustible. TEPCO se sert présentement d'endoscopes et de robots pour voir s'il y a des trous et des fissures dans ces enceintes mais le niveau élevé des radiations nuit au déroulement de cette manoeuvre.

Autre problème : l'entreprise ignore si elle pourra avoir suffisamment d'employés d'ici les cinq prochaines années. Elle craint qu'il y ait une pénurie, à moins de trouver une façon pour ces travailleurs d'éviter d'être exposés aux radiations.

TEPCO affirme toutefois que, sauf pour quelques exceptions, on enregistre dans la plupart des secteurs de l'usine un niveau de radiation inférieur à 3 millisieverts par heure, beaucoup moins que les 100 millisieverts par heure qui avaient été enregistrés peu après l'accident.


NHK 11/09/2012

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La compagnie TEPCO, qui gère la centrale nucléaire endommagée de Fukushima, dévoile des centaines de photos prises à la suite du désastre de l'an dernier.

On voit sur certaines des images des employés s'enfuyant, suite au tremblement de terre. D'autres photos montrent des piscines d'eau dans les zones de production d'électricité situées dans les salles des turbines pour deux des réacteurs.

La compagnie TEPCO ne pense pas que ces images vont avoir un impact direct sur les enquêtes qui portent sur l'accident.







Cliquez ici pour accéder au site de TEPCO

NHK WORLD 12/09/2012

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Des chercheurs japonais ont mis au point une nouvelle méthode pour mesurer en environ quatre heures la masse de strontium radioactif, une substance cancérigène. Auparavant, il fallait un mois.

La méthode a été développée par l'AIST, l'Institut national pour les technologies et les sciences avancées, un organisme lié au gouvernement.

Le strontium est difficile à distinguer des autres matières radioactives. Il faut du temps pour mesurer sa présence. Le groupe de chercheurs a utilisé un filtre spécial pour retirer les impuretés et mélanger le strontium pur avec un autre produit chimique pour en obtenir la masse.

Le strontium radioactif a été mesuré avec difficulté dans les études réalisées sur l'alimentation et le sol après l'accident nucléaire de 2011 à la centrale Fukushima Dai-ichi.


NHK 06/10/2012

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L'opérateur de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima affirme que le combustible fondu qui se trouve dans le fond du réacteur numéro 1, continue d'être refroidi. La Compagnie d'électricité de Tokyo indique que, selon son dernier examen, le niveau de l'eau dans l'enceinte de confinement est à 2,8 mètres, soit suffisamment pour empêcher la surchauffe du combustible.

TEPCO a utilisé des endoscopes pour regarder à l'intérieur de l'enceinte de la centrale Fukushima Dai-ichi et faire le bilan de la situation.

Les images qui ont été prises démontrent certains problèmes : on a décelé de la corrosion sur une structure métallique à l'intérieur de l'enceinte, avec notamment une tige de 30 centimètres de long et de l'eau polluée en dessous. TEPCO a également décelé un niveau de radiation de plus de 11 sieverts par heure dans certaines parties de l'enceinte, ce qui signifie la mort après 40 minutes d'exposition.

Mais l'entreprise ajoute que les barres de combustible fondu au fond du réacteur demeurent stables, grâce au niveau de l'eau.


NHK 11/10/2012

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L'autorité japonaise de régulation du nucléaire va évaluer un large éventail d'incidents potentiellement graves lors de la révision des normes de sécurité imposées aux centrales nucléaires de tout le pays.

Les mesures en cas d'accident grave sur des centrales nucléaires avaient été laissées jusqu'à présent à la discrétion des compagnies d'électricité. Mais la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011 a révélé leur incapacité à envisager des scénarios catastrophes potentiels.

L'autorité de régulation du nucléaire prévoit donc d'obliger les fournisseurs d'électricité à mettre aux normes leurs centrales nucléaires en fonction de nouvelles directives. Ces nouvelles normes seront utilisées pour autoriser la remise en marche des centrales nucléaires actuellement à l'arrêt.

L'autorité de régulation a entamé hier jeudi une rencontre avec 5 experts chargés de réviser les normes actuelles. Jusqu'à présent, les directives ne mentionnaient que les séismes et les tsunamis, mais les membres de la commission de certification vont désormais envisager différents types d'accidents et de dangers graves, notamment les attaques terroristes, les accidents aériens, l'activité volcanique et les gaz toxiques.


NHK 26/10/2012

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TOKYO - Le coût du traitement de l'accident nucléaire de Fukushima, intégrant la décontamination et les dédommagements des victimes, pourrait atteindre 100 milliards d'euros, le double de la somme prévue, selon la compagnie gérante de la centrale ruinée par le tsunami du 11 mars 2011.

La catastrophe de Fukushima, la plus grave du secteur depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, a entraîné d'importantes émissions radioactives dans l'air, les sols et les eaux de la région, et obligé une centaine de milliers d'habitants à quitter leur logement.

La somme de 10.000 milliards de yens (100 milliards d'euros), qui relève pour l'heure de l'hypothèse, ne comprend toutefois pas les charges liées au démantèlement des quatre réacteurs ravagés sur les six que compte le site, des opérations qui dureront quelque 40 ans et nécessiteront le développement de nouvelles technologies ainsi que la formation de milliers de techniciens.

Nous devons discuter avec le gouvernement des besoins selon plusieurs scénarios, a répondu mercredi le président de Tepco, Kazuhiko Shimokobe, à un journaliste l'interrogeant sur le risque d'un doublement du montant de 5.000 milliards de yens précédemment évoqué par le groupe.

Nous ne savons pas à l'heure actuelle quel sera le coût total, car nous révisons les chiffres pour la décontamination et les compensations chaque trimestre, mais si cela dépasse 5.000 milliards de yens, l'entreprise aura du mal, a-t-il prévenu.

Tepco indique en outre dans un document qu'une rallonge du même ordre de grandeur sera nécessaire en cas de volonté de nettoyer une zone plus étendue que celle définie initialement et pour la construction de sites de stockage temporaires de détritus radioactifs.

Comme gage de bonne conduite, la compagnie a promis d'économiser plus de 3.300 milliards de yens (près de 33 milliards d'euros) en une décennie. Et d'ajouter que des fonds supplémentaires de l'Etat allaient de toute façon être requis pour le retrait du combustible fondu et autres interventions liées à la déconstruction du site, Tepco n'ayant mis de côté que 1.000 milliards de yens (10 milliards d'euros), une somme nettement insuffisante.

Le groupe est encore susceptible de revoir à maintes reprises ses évaluations, sachant notamment que rien n'a encore été décidé ni pris en compte concernant les deux réacteurs épargnés de Fukushima Daiichi et les quatre de la deuxième centrale, Fukushima Daini, de cette préfecture du nord-est du Japon. Tepco a de surcroît insisté mercredi sur la nécessité de repenser le schéma actuellement en vigueur pour financer la résolution du désastre.

Il prévoit par ailleurs de créer dans la région de Fukushima un siège dédié à la gestion de ce sinistre historique, une option censée permettre de faire des économies de fonctionnement. Un centre de recherche sera également mis en place pour concevoir les techniques requises pour le nettoyage du site et des environs.

La compagnie, nationalisée cet été, est incapable d'assumer seule le coût de la catastrophe. Elle est non seulement contrainte d'indemniser plus d'un million et demi de victimes et de procéder à des dépréciations massives d'actifs, mais aussi de continuer à alimenter l'est du Japon, dont Tokyo, en faisant tourner à plein régime ses centrales thermiques, ce qui lui fait dépenser des sommes astronomiques en achat de gaz et pétrole.

Le coût global du drame de Fukushima, qui n'a pour le moment fait aucun mort par irradiation, dépassera dans tous les cas et de loin ce qui sera effectivement pris en charge par Tepco ou l'Etat japonais, puisqu'il faudrait en théorie y inclure tous les effets collatéraux, sur le commerce, l'industrie, le secteur touristique, etc. pas seulement dans la préfecture de Fukushima mais dans l'ensemble du Japon.



ROMANDIE.COM 7/11/2012

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La Compagnie d'électricité de Tokyo veut commencer cette année à retirer les barres de combustible usagé de la centrale nucléaire sinistrée Fukushima Dai-ichi. Ce sera la première étape majeure du processus de démantèlement qui devrait prendre quarante ans.

Le séisme et le tsunami de mars 2011 avaient entraîné la fusion de trois réacteurs et une explosion d'hydrogène avait endommagé la structure qui abrite un quatrième réacteur. Au cours des premières phases du démantèlement, les employés de TEPCO devront enlever les barres de combustible et défaire la structure où se trouve le réacteur, tout en assurant le refroidissement du combustible usagé.

Il leur faudra d'abord retirer 1 533 barres de combustible usagé qui se trouvent dans une piscine de refroidissement dans l'édifice du réacteur 4. C'est là où on retrouve le plus grand nombre de barres de combustible usagé de tout le complexe nucléaire.

Les spécialistes de TEPCO prévoient de commencer ce travail à la mi-novembre avec pour objectif de le terminer en 2014. Ils ont déjà commencé à apporter sur les lieux, les grues et autres appareils lourds nécessaires à cette mission.



NHK FRENCH 3/1/2013

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Des procureurs japonais ont entendu l'ancien responsable de la sécurité nucléaire sur le dossier de l'accident dans la centrale Fukushima Dai-ichi en 2011.

Les habitants de la préfecture de Fukushima, au nord-est du Japon, accusent Haruki Madarame de négligence professionnelle ayant entraîné la mort et des blessures. M. Madarame était l'ancien directeur de la Commission de sûreté nucléaire, aujourd'hui défunte.


Selon certaines sources, les procureurs ont entendu M. Madarame, dont le poste lui conférait la responsabilité de trouver les moyens de faire face à la crise née de cet accident nucléaire.

Les plaignants prétendent qu'il est responsable de la publication tardive des prévisions du système SPEEDI sur la diffusion des substances radioactives. Ils ajoutent que M. Madarame a échoué à prendre des mesures suffisantes de protection contre le tsunami.

Les procureurs ont déjà entendu Tsunehisa Katsumata, l'ancien président de la Compagnie d'électricité de Tokyo, l'opérateur de la centrale, toujours en relation avec cet accident.

Les procureurs enquêtent sur ces dossiers avec prudence. Selon certains analystes en effet, il pourrait être difficile d'engager la responsabilité criminelle de personnes physiques pour cet accident.


NHK 3/2/2013

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L'opérateur de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi a mis en place une commission tiers qui examinera les explications présumées fausses fournies par la compagnie, sur les conditions à l'intérieur d'un des réacteurs.

La décision fait suite à des accusations formulées par un ex-membre d'un panel de la Diète, selon lesquelles les explications de la compagnie auraient visé à faire obstruction à une étude sur le terrain, à la centrale.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, ou Tepco, a créé cette commission lundi. Elle est dirigée par un ex-juge, Yasuhisa Tanaka.

Au début du mois, un ex-membre du panel, Mitsuhiko Tanaka, a accusé Tepco d'avoir menti en février de l'an dernier, sur l'état du réacteur numéro un de la centrale. Le panel parlementaire envisageait alors d'effectuer une étude sur le terrain. Mitsuhiko Tanaka explique que le panel a dû abandonner le projet parce que des responsables de Tepco ont dit qu'il serait trop dangereux de travailler à l'intérieur du réacteur, dans l'obscurité complète, ont-ils ajouté. M. Tanaka demande que la Diète examine ce problème.

Tepco rejette l'idée que des officiels de la compagnie ont menti. La compagnie explique que leur perception de la situation était erronée.

La nouvelle commission déterminera si les officiels ont menti ou non et la façon dont Tepco a répondu à la demande du panel parlementaire d'une étude sur le terrain.


NHK 18/2/2013

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Le gouvernement japonais annonce que le niveau de radiation à l'intérieur d'un rayon de 80 kilomètres autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a diminué de 40% entre novembre 2011 et novembre 2012 .

Les représentants du ministère des Sciences ont mesuré les radiations à un mètre au dessus du sol dans ce secteur.



NHK WORLD 5/3/2013

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Le Japon a marqué le deuxième anniversaire du séisme et du tsunami du 11 mars 2011. Noriyuki Mizuno, de la NHK, évoque la mise en place d'une technologie permettant le démantèlement à distance de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Noriyuki Mizuno :
Deux années se sont écoulées depuis l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Actuellement, près de 3000 personnes travaillent quotidiennement au démantèlement du site. Il est toutefois difficile, pour les ouvriers, de s'introduire dans les bâtiments qui abritent les réacteurs en raison des taux de radiation, extrêmement élevés. La plupart des débris restent donc présents dans les bâtiments. Par conséquent, le recours aux équipements de contrôle à distance, notamment aux robots, est indispensable au processus de démantèlement. Mais les erreurs et les problèmes qui surviennent mettent en lumière la difficulté de l'exercice.

En 2012, durant une opération de retrait des débris autour de la piscine contenant du combustible usagé au niveau du réacteur numéro 2, un rondin d'acier de 470 kilos a percuté le bassin. Les travaux ont été interrompus pendant trois mois par crainte de fuites radioactives, dans l'hypothèse où la piscine était endommagée. Il est ensuite apparu que l'accident était dû au fait que les techniciens opéraient une grue et soulevaient les débris pas le biais d'un moniteur de contrôle, sans regarder comment les blocs étaient réellement empilés, les uns sur les autres.

Pour éviter que de tels accidents ne se reproduisent à l'avenir, un effort de communication s'impose entre la Compagnie d'électricité de Tokyo et les firmes impliquées, en vue de développer une machinerie adaptée au processus de démantèlement.

Le gouvernement mobilise à présent une commission d'experts qui examine, sur le terrain, la fiabilité des équipements financés par des fonds publics. Elle ne dispose toutefois d'aucune information sur les robots développés par des firmes privées ou des instituts de recherche, ni même sur leur quantité.

Le gouvernement doit donc s'informer sur toutes les machines susceptibles d'être utilisées dans la centrale, tout en veillant à la bonne circulation des informations. Il importe également de mettre en place un système de prévention des problèmes techniques, afin d'éviter les accidents.

Je pense que le gouvernement devrait promouvoir une technologie fiable de contrôle à distance, pour que le démantèlement s'opère sans incidents.


NHK 12/3/2013

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Tokyo, (Japon) - Une panne de courant a contraint l'opérateur de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, ravagée par le tsunami de 2011, à suspendre le refroidissement de trois piscines de stockage de combustible usagé, a rapporté mardi l'agence Kyodo.

Les postes de contrôle voisins n'ont pas enregistré de modifications importantes des niveaux de radioactivité après cette coupure de courant survenue lundi peu avant 19h00 heure locale (10h00 GMT), a indiqué l'agence de presse japonaise.

Dans la nuit de lundi à mardi, à 01h45 heure locale (lundi 16h45 GMT), l'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Co.(TEPCO), n'était pas parvenu à relancer l'alimentation électrique des systèmes de refroidissement, a ajouté Kyodo.

L'incident n'a pas affecté jusqu'à présent l'injection d'eau dans les réacteurs numéro 1 et numéro 3 de la centrale, dont le combustible avait fondu à la suite de l'accident de 2011, selon l'Autorité de régulation nucléaire (NRA) citée par Kyodo.

La fusion partielle ou complète du combustible était survenue dans trois des six réacteurs de la centrale de Fukushima à la suite du séisme et du tsunami géant du 11 mars 2001 qui avaient entraîné l'arrêt de la fourniture d'électricité et des systèmes de refroidissement.


ROMANDIE 18/3/2013

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TOKYO - L'opérateur de la centrale nucléaire japonaise Fukushima Daiichi s'activait mardi pour relancer les systèmes de refroidissement des piscines de stockage du combustible, arrêtés depuis une panne de courant la veille au soir.

L'électricité a été coupée lundi à 18H57 heure locale (09H57 GMT), pour une raison inconnue, et n'avait toujours pas été rétablie mardi matin, a expliqué un porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco) à l'AFP.

L'électricité servant au refroidissement des piscines (du combustible usagé) des réacteurs 1, 3 et 4 a été coupée, a précisé ce porte-parole, Kenichi Tanabe. Nous essayons de la rétablir. La panne, a-t-il ajouté, a également entraîné l'arrêt des équipements de traitement des débris contaminés de la centrale, dont des matériaux radioactifs.

Aucun changement important des niveaux de radioactivité n'a été détecté par nos instruments de mesure à proximité, a-t-il souligné, écartant la possibilité d'une résurgence de la crise.

L'incident n'a pas affecté jusqu'à présent l'injection d'eau dans les réacteurs 1 et 3 de la centrale, dont le combustible avait fondu à la suite de l'accident de 2011, a-t-il poursuivi.

Le gouvernement s'est voulu aussi rassurant. Tepco utilise tous les moyens alternatifs pour refroidir (les piscines), aussi n'avons-nous pas de raison de nous inquiéter, a déclaré son porte-parole, Yoshihide Suga.

De son côté le responsable exécutif des installations nucléaires chez Tepco, Masayuki Ono, a précisé que la température de la piscine de stockage du réacteur 4 était estimée à 30,5 degrés Celsius à 10H00 locale (01H00 GMT). Cette piscine est celle qui inspire le plus d'inquiétude car elle est la plus remplie, avec 1.330 barres de combustible usagées et 200 barres de combustible non utilisées.

D'après Tepco, la température y monte en moyenne de 0,3 à 0,4 degré par heure depuis la coupure du système de refroidissement, ce qui laisse à l'opérateur environ quatre jours pour rétablir le courant avant que ne soit atteinte la limite de sûreté, fixée à 65 degrés Celsius.

M. Ono a souligné que la température des deux autres piscines était plus basse - 17,1 degrés pour celle du réacteur 1 et 15,9 degrés pour celle du 3 à 10H00. Tepco estime disposer de respectivement 14 et 26 jours avant que la température de ces piscines n'atteigne le seuil de sûreté, si d'aventure l'électricité ne pouvait être rétablie.

M. Ono a expliqué qu'un problème dans une unité de distribution de courant pourrait être à l'origine de la coupure, sans certitude toutefois.

Notre priorité est de rétablir le courant pour relancer les opérations (de refroidissement) et nous voulons y parvenir le plus vite possible (...). Si cela prenait trop longtemps, nous pourrions toujours ajouter de l'eau de refroidissement (dans les piscines) si nécessaire afin d'éviter que la situation ne dégénère, a-t-il voulu rassurer.

Pour Akio Koyama, professeur au service de sécurité nucléaire de l'Université de Kyoto, la situation ne semble pas grave dans l'immédiat.

Même si la température de l'eau atteint 65 degrés, ce ne serait pas critique à partir du moment où les barres sont toujours dans l'eau. Si le niveau de l'eau baissait au point que les barres soient exposées à l'air, il y aurait alors motif à s'inquiéter, a-t-il ajouté.

L'accident nucléaire de Fukushima, le pire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, s'était produit après un puissant séisme et le passage d'un tsunami géant le 11 mars 2011, qui avaient entraîné l'arrêt de la fourniture d'électricité et des systèmes de refroidissement.

D'importantes quantités de radiation s'étaient disséminées dans l'environnement autour de cette centrale à 220 km au nord-est de Tokyo. La phase critique de l'accident est considérée comme terminée depuis décembre 2011, mais les travaux de sécurisation du site n'avancent que pas à pas en raison des hauts niveaux de radioactivité.


ROMANDIE 19/3/2013

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TOKYO (AFP) - L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, Tepco, a annoncé mercredi avoir relancé l'ensemble des systèmes de refroidissement des piscines de stockage du combustible usé, arrêtés après une panne de courant lundi soir.

"A 00H12, le système de refroidissement de la piscine centrale a été remis en fonctionnement", a expliqué Tokyo Electric Power (Tepco) dans un communiqué. Il a ajouté que ces systèmes avaient aussi été relancés pour les piscines de stockage des réacteurs 3 et 4 mardi soir. Celui de la piscine du réacteur 1 avait été remis en fonctionnement plus tôt mardi. Ces systèmes avaient été brutalement coupés lundi soir après une panne de courant d'origine inexpliquée à la centrale Fukushima Daiichi.

L'incident n'avait en revanche pas affecté l'injection d'eau dans les réacteurs 1 à 3 eux-mêmes, dont le combustible avait fondu à la suite de l'accident nucléaire de 2011, a souligné Tepco.

La compagnie d'électricité a précisé que la température de la piscine centrale, qui contient plus de 6.000 barres de combustible usagé, avait été mesurée à 31,8 degrés Celsius lors de la relance du refroidissement, soit bien en dessous du seuil de sûreté fixé par Tepco à 65 degrés. Si l'eau cesse d'être refroidie, elle s'échauffe au contact du combustible nucléaire et, si la chaleur devient trop forte, elle s'évapore, risquant à terme de laisser le combustible à l'air libre ce qui entraînerait des dégagements de radiation.

Cette piscine centrale, située à l'écart des réacteurs, avait été épargnée par le tsunami géant du 11 mars 2011 qui avait inondé la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), provoquant l'arrêt du refroidissement des réacteurs et de leur piscine de stockage et d'importants dégagements radioactifs.

Hormis la piscine centrale, les autres piscines sont chacune situées dans le bâtiment abritant le réacteur dont elles ont hérité du combustible usé. Celle qui suscite le plus d'inquiétude est celle du réacteur 4, car elle est la plus remplie avec 1.330 barres de combustible usagé et 200 barres de combustible non utilisé.

[...]L'opérateur a souligné qu'aucun changement des niveaux de radioactivité n'avait été mesuré à proximité. Sa phase critique est considérée comme terminée depuis décembre 2011, mais les travaux de sécurisation du site n'avancent que pas à pas en raison des hauts niveaux de radioactivité, et la coupure de courant de lundi a rappelé les difficultés des opérations de consolidation.


Les systèmes de refroidissement avaient été brutalement coupés lundi soir après une panne de courant d'origine inexpliquée à la centrale Fukushima Daiichi. (c) Afp



SCIENCES ET AVENIR 20/3/2013

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La Compagnie d'électricité de Tokyo, TEPCO, a finalement rétabli les quatre circuits de refroidissement des piscines de combustible usagé à sa centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi.

Les systèmes sont restés en panne pendant 29 heures environ, faisant craindre une hausse de la température de l'eau, utilisée pour le refroidissement.

La panne de courant temporaire a mis à l'arrêt neuf équipements peu avant 19h00 lundi. Parmi ceux-ci, les circuits de refroidissement pour les piscines de combustible usagé des réacteurs 1, 3 et 4, ainsi qu'une piscine commune.

TEPCO annonce que trois panneaux de distribution ont cessé de fonctionner, ce qui a conduit à un arrêt des installations. Ces panneaux recevaient leur courant électrique de l'extérieur de la centrale. Elle précise que tous les circuits de refroidissement ont été remis en service peu après minuit ce mercredi, après avoir rétabli deux des panneaux et modifié les câblages.

L'entreprise ajoute que le troisième panneau, installé sur un camion après l'accident nucléaire, pourrait être en cause. Une enquête sur les raisons de la défaillance est en cours.

La recherche d'une solution à ce récent problème a été la plus longue depuis les accidents nucléaires qui ont suivi le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.


NHK 20/3/2013

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TOKYO - Un rat a causé un court-circuit et entraîné une panne de distributeurs d'électricité qui a paralysé la semaine dernière durant près de trente heures une partie des systèmes de refroidissement de la centrale nucléaire de Fukushima, a confirmé lundi la compagnie Tepco.

Selon un rapport enrichi de photographies du cadavre d'un rat retrouvé déchiqueté dans les installations électriques, ce dernier a malgré lui fait jonction entre deux connecteurs et fait disjoncter en cascade les équipements. Il a vraisemblablement été tué par la violente décharge dont son corps porte les séquelles. Nous allons à l'avenir pendre plus de précautions pour éviter que des petits animaux n'entrent dans les installations, a promis Tepco.

Lundi 18 mars, vers 19H00 locales (10H00 GMT), le courant s'était brutalement interrompu dans une partie des installations de Fukushima Daiichi, stoppant les dispositifs de refroidissement des piscines de désactivation des réacteurs 1, 3 et 4, et d'un bassin commun, dans lesquels sont immergés des milliers d'assemblages de combustible usé. Les équipements en question se trouvent dans un camion garé au pied des bâtiments. En sortent des câbles destinés à l'alimentation des systèmes de refroidissement, selon les photos publiées par Tepco.

La compagnie avait précisé que la panne provenait de plusieurs tableaux de distribution électrique.

Le rétablissement s'est fait progressivement, et a été achevé à la première heure matinale le mercredi suivant.

Cette panne, sans doute la plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit d'arrêt à froid mi-décembre 2011, a révélé la précarité des dispositifs actuellement en service dans ce complexe atomique mis en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

De nombreux experts se sont agacés du fait que les moyens soi-disant provisoires, installés en urgence après l'accident du 11 mars pour rétablir au plus vite les fonctions vitales de la centrale, soient toujours en place deux ans après, rendant le site extrêmement vulnérables.

Bien qu'ayant une fois de plus fortement été critiquée pour avoir mis trois heures à fait état publiquement de cette panne, la compagnie Tepco s'est montrée très rassurante, assurant notamment qu'il aurait fallu plusieurs jours avant que la température des piscines n'atteigne un niveau susceptible d'inquiéter.


ROMANDIE 25/3/2013

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TOKYO - Une alarme avertissant d'une élévation du niveau de radioactivité s'est déclenchée mercredi après-midi à l'entrée de la centrale ravagée de Fukushima, mais des examens ultérieurs ont indiqué qu'il s'agissait apparemment d'une panne d'un équipement.

Une alerte a retenti ce jour à 15H55 locales (06H55 GMT), a expliqué une heure plus tard la compagnie gérante, Tokyo Electric Power (Tepco), dans un bref communiqué. Simultanément, la firme indiquait que tout le personnel du site avait reçu l'ordre de porter des masques intégraux.

Plusieurs annonces ont suivi, expliquant que les autres systèmes de contrôle de radioactivité ne signalaient rien d'anormal, contrairement à celui dont l'alarme s'était déclenchée, mais que des examens approfondis étaient en cours. Finalement, après analyse et changement de l'appareil, Tepco a conclu que l'alarme avait sonné sans raison et qu'il s'agissait d'une panne. La consigne du port de masque a été levée à 20H10 locales (11H10 GMT).

Il y a un peu plus de deux semaines, une importante panne de courant avait paralysé une partie des systèmes de refroidissement du combustible nucléaire usé stocké dans des piscines des réacteurs saccagés. La compagnie Tepco avait alors été fortement critiquée pour avoir mis trois heures avant de faire état de cette grave avarie, dont on apprit ultérieurement qu'elle avait été causée par un court-circuit provoqué par un rat.

Beaucoup des moyens techniques provisoires mis en place sur le site pour éviter le pire sont encore en service et sont de fait très vulnérables.

La situation de la centrale accidentée de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais le site reste très fragile, notamment en cas de nouveau séisme et tsunami comme ceux qui ont mis en péril ce complexe atomique le 11 mars 2011.

ROMANDIE 3/4/2013

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TOKYO - Le système de refroidissement du combustible nucléaire usé stocké dans la piscine du réacteur numéro 3 de la centrale ravagée de Fukushima s'est brutalement arrêté vendredi pour une raison inconnue, a indiqué la compagnie exploitante Tokyo Electric Power (Tepco).

Une alarme a retenti à 14H27 (05H27 GMT) et les techniciens ont constaté que le dispositif était stoppé. Ils tentent actuellement de comprendre la cause de cet incident, a précisé un porte-parole du groupe. La compagnie espère remettre le système en service dans la journée.

Dans l'immédiat, la situation n'est pas jugée alarmante, la température de l'eau de la piscine étant de 15,1° Celsius, selon un communiqué du groupe. Toutefois, ce nouvel incident souligne la vulnérabilité des installations.

La piscine du réacteur 3, totalement saccagé par une explosion d'hydrogène, contient un peu plus de 500 assemblages de combustible usé.

Ce nouvel incident est le deuxième gros problème de refroidissement survenu en moins d'un mois à Fukushima.

Le 19 mars, les systèmes de refroidissement des piscines 1, 3 et 4 ainsi que d'un bassin commun s'étaient arrêtés à cause d'une panne de courant dont on apprit ultérieurement qu'elle avait été provoquée par un court-circuit provoqué par un rat.

La compagnie Tepco avait alors été fortement critiquée pour avoir mis trois heures avant de faire état de cette grave avarie.

Beaucoup des moyens techniques provisoires mis en place sur le site pour éviter le pire sont encore en service et sont de fait très vulnérables.

La situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais le site reste très fragile, notamment en cas de nouveau séisme et tsunami comme ceux qui ont mis en péril ce complexe atomique le 11 mars 2011.


ROMANDIE 5/4/2013

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Nouvel incident à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima : le système de refroidissement du combustible nucléaire usé s'est brièvement arrêté dans la piscine du réacteur numéro 3, dans la journée du vendredi 5 avril.

Une alarme a retenti à 14h27 heure locale (6h27 heure de Paris), a expliqué la compagnie japonaise exploitante Tokyo Electric Power (Tepco), et les techniciens ont constaté que le dispositif était stoppé. Le système a été remis en service quatre heures plus tard.


FRANCE TV INFO 5/4/2013

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La ville de Fukushima dispose désormais de la première installation, au Japon, pouvant réduire le volume de déchets radioactifs générés par la catastrophe nucléaire de 2011. Le système a été installé par le ministère de l'Environnement dans une usine de traitement des eaux usées. Une cérémonie était organisée samedi pour l'occasion.

A une température de 450 degrés, il est ainsi possible de sécher la boue radioactive et de la réduire à un cinquième environ de son volume initial. Le ministère de l'Environnement a l'intention de traiter 30 tonnes de déchets par jour. Ils se sont accumulés dans les usines de traitement des eaux usées de Fukushima et des préfectures voisines, en raison de la lenteur des travaux de construction de centres provisoires de stockage. Dans la seule préfecture de Fukushima, le volume des déchets dépasse les 68 000 tonnes.

Le ministère prévoit de transférer la boue traitée, réduite et séchée, dans des installations provisoires de stockage et dans des sites permanents d'élimination. On ignore toutefois, pour l'heure, quand ces sites pourront voir le jour.

NHK 7/4/2013

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La compagnie exploitante de la centrale accidentée de Fukushima, Tepco, a annoncé dimanche 6 avril la création d'une cellule spéciale présidée par le PDG pour améliorer la gestion du site et recouvrer la confiance des citoyens après une série d'incidents ces dernières semaines.

La première réunion de cette cellule s'est tenue dimanche matin avec les hauts responsables de Tokyo Electric Power (Tepco), alors que le complexe atomique ravagé traverse une phase d'avaries à répétition.

"Le rôle de cette cellule est de prendre des dispositions pour améliorer la mise en place, l'exploitation et la maintenance des équipements", a précisé un porte-parole lors d'une conférence de presse, sans fournir beaucoup plus de détails sur les décisions concrètes que pourraient prendre cette instance interne.

- Les 18 et 19 mars, les systèmes de refroidissement de plusieurs piscines de désactivation de combustible usé ont été stoppés pendant une trentaine d'heures par une coupure de courant due à un court-circuit provoqué par un rat. Pour éviter une récidive, Tepco a entrepris des travaux mais, au cours de ces opérations, un autre problème s'est produit arrêtant de nouveau vendredi dernier pendant plusieurs heures le dispositif de refroidissement de la piscine du réacteur 3.

- Samedi 6 et dimanche 7 avril, Tepco a en outre fait état de fuites d'eau fortement contaminée depuis deux réservoirs de stockage souterrains.

- D'autres problèmes ont également eu lieu, notamment du fait d'erreurs humaines, alors que les travailleurs y oeuvrent 24 heures sur 24 dans des conditions extrêmement difficiles.

Le tout a pour conséquence d'inquiéter la population et de ruiner la confiance envers cette compagnie qui a déjà été fortement critiquée pour ne pas avoir pris les mesures techniques qui auraient pu éviter que le tsunami du 11 mars 2011 ne mette le site en péril.

Par la suite, Tepco a été accusée à maintes reprises de rétention d'informations, voire de mensonges, en raison, par exemple, du temps mis pour avertir l'autorité de régulation et le gouvernement en cas de problème.

La récente série d'incidents alimente la colère de parlementaires qui exigent que le gouvernement prenne directement en main la direction des opérations de préparation du démantèlement des quatre réacteurs accidentés, une disposition à leurs yeux d'autant plus logique que l'État est désormais le plus gros actionnaire de Tepco.


SCIENCES ET AVENIR 7/4/2013

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TOKYO - L'autorité japonaise de régulation du secteur nucléaire va soumettre durant 30 jours à l'appréciation du public un projet de durcissement des normes de sûreté des centrales atomiques, afin d'éviter une autre catastrophe du type de celle du 11 mars 2011 à Fukushima (nord-est) à la suite d'un tsunami.

Selon une procédure souvent employée en matière de régulation, les mesures envisagées recevront à partir de jeudi les commentaires des personnes le souhaitant, avant une validation des règles qui devraient entrer en application cet été.

- Le régulateur propose notamment d'interdire la construction ou l'exploitation de centrales au-dessus d'une faille géologique potentiellement active, une notion qui va être corrigée pour englober les failles dont on considère qu'elles ont bougé dans les 400.000 dernières années au lieu des 130.000 dernières.

- L'autorité veut aussi exiger, entre autres dispositions, que les centrales du même type que celle de Fukushima soient équipées de systèmes de ventilation dotés de filtres, ce qui n'est pour le moment pas le cas de nombreux réacteurs à eau bouillante (REB) de l'archipel.

Un système de ventilation permet d'empêcher l'accumulation d'une pression excessive dans l'enceinte de confinement, donc d'éviter les explosions. Mais en cas de ventilation volontaire, en l'absence de filtrage, de nombreux éléments radioactifs sont rejetés à l'extérieur, ce qui fut le cas à Fukushima.

- Le document précise aussi l'exigence de moyens de garantir une poursuite des fonctions de refroidissement des réacteurs et piscines de désactivation du combustible, même en cas de très grave accident.

- Il est aussi souhaité qu'existe, à distance des réacteurs, un centre redondant qui permette de conserver le contrôle des installations y compris si ces dernières sont en partie détruites ou inaccessibles.

Ces propositions de standards plus sévères, éventuellement enrichies après analyse des commentaires reçus, entreront en application cet été. D'ici là, il n'y a aucune chance que redémarre un quelconque des 48 réacteurs stoppés sur les 50 que compte l'archipel. Les évaluations de sûreté, qui seront effectuées par l'autorité sur la base des nouveaux critères, exigeront en outre du temps, de même que les probables travaux de mise en conformité.

Latravaux et autoriser des réacteurs à redémarrer, à condition notamment que les compagnies s'engagent à les mettre aux normes.dite autorité nucléaire pourrait cependant accorder des délais de grâce pour les

Cette instance, indépendante du gouvernement pro-nucléaire, a été établie en septembre 2012 pour remplacer la précédente qui, trop inféodée au ministère de l'Industrie, avait failli à sa mission.


ROMANDIE 10/4/2013

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Une équipe d'experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, va inspecter les travaux de démantèlement de la centrale nucléaire japonaise Fukushima Dai-ichi.

Le responsable de l'équipe Juan Carlos Lentijo a quitté samedi la capitale autrichienne Vienne pour Tokyo. Il dirige le département de l'AIEA chargé du cycle du combustible nucléaire et de la technologie de gestion des déchets.

A Tokyo, il rejoindra 12 experts, dont certains spécialisés dans le démantèlement des réacteurs. L'équipe ira à la centrale mercredi, jeudi et vendredi. Elle s'efforcera d'évaluer l'avancée des travaux de démantèlement des réacteurs 1, 2 et 3, dont le coeur a fondu.


NHK WORLD 14/4/2013

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Selon des scientifiques de la Japan Atomic Energy Agency, les taux de césium 137 et d’iode 131 émis lors de l’explosion de Fukushima sont bien plus importants que ceux annoncés à l'époque. Ce sont les radionucléides présents dans l’atmosphère qui peuvent renseigner les experts sur l’impact environnemental et notamment maritime de l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima.

En effet, après être restés un certain temps en suspension dans l’air (et avoir voyagé jusqu’à la côte est des États-Unis), ces radionucléides ont fini par retomber dans l’océan. Les "termes sources", c’est à dire les dispersions atmosphérique et océanique estimées, sont comparées aux relevés réels constatés.

Aujourd’hui, les chercheurs de la Japan Atomic Energy Agency indiquent que les taux de césium 137 (137Cs) et d’iode 131 (131I) rejetés dans l’atmosphère sont beaucoup plus importants que ne le prévoyaient les études.

Ainsi, au lendemain de la catastrophe, entre le 12 et le 20 mars 2011, ce sont 2 x 1017 Bq de 137I et 1,3 x 1016 Bq de 137Cs qui ont été relâchés dans l’atmosphère (et non pas 4,7 x 1015 Bq d’iode et de césium comme l’avait dit la compagnie Tepco gérante de la centrale).

La chose est loin d’être anodine car les isotopes que sont les 137Cs et 131I, issus de la fission de l’uranium 235, sont fortement radioactifs et ils peuvent entraîner la mort. De plus, l’iode, inhalé ou ingéré, entraîne des problèmes de thyroïde.

Des données plus précises doivent encore être apportées pour pouvoir obtenir une meilleure estimation du taux d’isotopes émis dans l’atmosphère et déposés dans les océans. Cela permettra notamment d’étudier les zones marines où les effets de la catastrophe nucléaire sont les plus significatifs et les plus graves.

MAXISCIENCES 18/4/2013

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L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée a indiqué avoir volontairement arrêté pendant quelques heures un système de refroidissement d'une piscine de combustible usé afin d'en retirer des dépouilles de rongeurs.

Ce matin, 10H13 (à 2h13 heure française, NDLR), une patrouille de contrôle a découvert un cadavre de rat près d'un transformateur extérieur lié au système de refroidissement de la piscine 2, a expliqué Tokyo Electric Power.

Pour le retrait de ce rat et le contrôle du matériel, il a été nécessaire d'éteindre le dispositif, a poursuivi la compagnie. "Le système a été stoppé à 11H36 (3h36 heure française) pour une durée d'environ 3 à 4 heures", a précisé Tepco. Le courant a par la suite été rétabli à 15h48 (7h48 heure française).

Les photos dévoilées par l'opérateur de la centrale sur le site sont édifiante quant à la précarité des installations de fortunes mises en place après l'accident en mars 2011 :

Voici l'environnement autour du transformateur électrique qui alimente le système de refroidissement de la piscine numéro 2 sur le site de Fukushima. Le transformateur est la boite parallélépipédique grise, posée sur le sol sous le gros tuyau noir, au niveau des fanions rouges. Photo : Tepco

Le même transformateur électrique, vu de face, avec sa trappe ouverte. Le boitier présente de sérieuses lacunes en matière d'étanchéité puisque des rongeurs sont parvenus à pénétrer à l'intérieur. Photo : Tepco

À l'intérieur du transformateur, deux cadavres de rongeurs ont été retrouvés. Photo : Tepco


Mi-mars, c'est déjà un rat qui avait causé un court-circuit et entraîné une panne de distributeurs d'électricité qui avait paralysé durant près de 30 heures une partie des systèmes de refroidissement des piscines de désactivation du combustible usé.

Cet incident était sans doute le plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit "d'arrêt à froid" mi-décembre 2011. Plusieurs fuites d'eau hautement radioactive se sont aussi récemment produites dans des réservoirs d'eau creusés dans le sol, obligeant Tepco à transvaser tant bien que mal le liquide contaminé dans d'autres cuves, encore en nombre insuffisant.

SCIENCES ET AVENIR 22/4/2013

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TOKYO - Le gérant de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué qu'il allait volontairement stopper pour travaux jeudi et vendredi, durant 33 heures environ, le système de refroidissement du combustible nucléaire usé de la piscine du réacteur numéro 3.

Tokyo Electric Power (Tepco) prévoit aussi d'arrêter vendredi pendant environ 9 heures les équipements similaires de la piscine du réacteur 4.

Tepco va intervenir pour installer des alimentations électriques en double afin de rendre l'ensemble moins vulnérable.

La température de la piscine du réacteur 3 était de 14 degrés Celsius mercredi. Selon les calculs de Tepco elle devrait s'élever de 5°C le temps de la coupure, et n'a a priori aucun risque d'atteindre la limite de sûreté de 65°C fixée par les autorités. Quant à la température de la piscine 4 qui est de 23°C, elle devrait monter de 4°C environ durant l'intervention.

La compagnie Tepco est contrainte de renforcer la fiabilité des systèmes électriques vitaux de la centrale saccagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, en raison d'une précarité révélée par de nombreux récents incidents.

Mi-mars, plusieurs importants distributeurs électriques ont disjoncté après un court-circuit provoqué par un rat qui s'était glissé entre deux connecteurs. Cette semaine encore, Tepco a extirpé les cadavres de deux rats dans un transformateur, une découverte macabre qui n'a heureusement pas mis en panne les installations.

Outre les avaries électriques, Tepco rencontre de grandes difficultés avec les réservoirs d'eau hautement radioactive que le groupe ne peut plus stocker dans des bassins en terre, s'étant rendu compte qu'ils n'étaient pas étanches.

Une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui a inspecté la centrale a souligné lundi que la fiabilité des installations devait être renforcée tout comme devait être repensée la stratégie de gestion de l'eau radioactive accumulée, le plus gros problème à l'heure actuelle.

ROMANDIE 25/4/2013

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TOKYO - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima, Tepco, a annoncé lundi son intention d'accélérer le calendrier de retrait du combustible fondu des réacteurs ravagés, un voeu qui n'est toutefois pas une garantie.

Notre ambition est désormais de débuter le retrait du combustible mi-2020 au lieu de fin 2021, soit environ un gain d'un an et demi, a expliqué un porte-parole de la compagnie, Masayuki Ono, lors d'une conférence de presse.

Cette intention est soumise au gouvernement dans le cadre d'une révision du plan de démantèlement des installations, une tâche titanesque qui devrait exiger quelque quatre décennies, le retrait lui-même devant s'étendre sur une durée de 10 à 20 ans.

Pour chacun des réacteurs 1 à 3 concernés, Tepco a pu avoir une idée un peu meilleure de la situation, ce qui permet d'envisager cette accélération, même si elle n'est pas assurée. Il y a encore de nombreux éléments que nous ne connaissons pas, a concédé M. Ono, d'autant que toutes les techniques qui seront nécessaires restent à développer, dont des robots.

Initialement, la compagnie estimait qu'elle ne pourrait entamer le retrait des débris de combustible des réacteurs que dix ans après la confirmation de l'état dit d'arrêt à froid des réacteurs en question, ce qui fut officiellement le cas mi-décembre 2011 (l'arrêt à froid).

Bien que Tepco ait cet espoir d'aller plus vite, il est bien sûr possible que cela prenne en réalité plus de temps ou au contraire moins en fonction de l'évolution de la connaissance de l'état des réacteurs au fil du temps.

Compte-tenu de la radioactivité ambiante, la compagnie est dans l'incapacité d'aller voir directement dans le coeur des 3 réacteurs sur 6 dans lesquels le combustible a été victime d'une fusion faute de refroidissement pendant plusieurs heures à la suite du tsunami du 11 mars 2011 qui a mis en péril l'alimentation électrique des pompes.

Ce n'est pas la première fois que Tepco annonce une révision du calendrier. Le groupe avait déjà indiqué en décembre dernier qu'il allait débuter dès novembre prochain le retrait du combustible de la piscine de stockage 4 de la centrale de Fukushima, un an avant l'échéance initialement prévue, afin de réduire la dangerosité du site. Ce travail en lui-même devrait prendre 13 mois, quasiment deux fois moins de temps que ne le pensait auparavant Tepco.

Le toit de la piscine de désactivation du réacteur 4, située en étage, a été détruit par des explosions d'hydrogène qui ont saccagé les bâtiments de la centrale. Partiellement à découvert, cette piscine est pleine de 1.331 barres de combustible usé (et environ 200 neuves) qui baignent dans l'eau, mais demeurent un danger potentiel en cas de séisme ou autre catastrophe naturelle entraînant la perte de ce liquide de refroidissement.

Des experts japonais et étrangers ont à plusieurs reprises tiré la sonnette d'alarme à ce sujet, estimant que se trouve en ce lieu le plus redoutable point faible de la centrale toujours vulnérable et qui demeure de facto une menace pour une grande partie de l'archipel, même si Tepco et le gouvernement assurent que la situation est sous contrôle.

ROMANDIE 10/6/2013

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TOKYO - Le gouvernement japonais et l'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima, Tepco, se sont entendus jeudi sur un nouvel échéancier de démantèlement du site ravagé, programme qui prévoit une accélération du retrait du combustible fondu des réacteurs 1 à 3, même si cette opération cruciale ne devrait pas débuter avant 2020.

Initialement, il était prévu d'entamer le retrait des débris de combustible des réacteurs quelque dix ans après la confirmation de l'état dit d'arrêt à froid du complexe, ce qui fut officiellement décrété mi-décembre 2011, six mois après la mise en péril du site par un séisme et un tsunami le 11 mars. Cela portait donc le lancement de l'opération à décembre 2021.

Le gouvernement veut semble-t-il aller plus vite. De son côté, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), de facto nationalisée, avance les étapes sur le papier mais prévient que, dans la réalité, compte tenu du fait que nul ne sait exactement où et dans quel état se trouve le combustible, il est difficile de promettre des échéances précises et de s'y tenir. Le démantèlement dans son ensemble, une tâche titanesque, devrait exiger quelque quatre décennies.

Il est bien sûr possible que cela prenne in fine plus de temps ou au contraire moins en fonction de l'évolution de la connaissance de l'état des réacteurs et des avancées technologiques au fil des années, avait indiqué précédemment un porte-parole de Tepco. Il se pourrait très bien que les opérations ne débutent qu'en 2022 ou 2023, selon le scénario le moins optimiste.

A cause de la radioactivité ambiante, la compagnie est en effet dans l'incapacité d'aller voir directement dans le coeur des 3 réacteurs (sur 6) dans lesquels le combustible a été victime d'une fusion faute de refroidissement pendant plusieurs heures.

Ce n'est pas la première fois que Tepco annonce une révision du calendrier: le groupe avait déjà précisé début décembre dernier qu'il allait entamer dès novembre prochain le retrait du combustible de la piscine de stockage 4, un an avant l'échéance initialement fixée, et ce afin de réduire la dangerosité du site.

La révision du plan de démantèlement annoncée ce jeudi est toutefois la première effectuée sous le gouvernement pro-nucléaire de Shinzo Abe, en place depuis fin décembre dernier. Ce homme de droite, apprécié des industriels, a rangé dans le tiroir nul et non avenu le projet d'abandon de l'énergie nucléaire imaginé par son prédécesseur de centre-gauche. Il fait même campagne à l'étranger pour promouvoir les technologies nucléaires nippones.

M. Abe estime en effet que l'économie japonaise ne peut se passer d'une part d'électricité d'origine nucléaire et a encore redit mercredi, lors d'une conférence de presse, qu'il autoriserait le redémarrage des réacteurs qui auront été jugés sûrs par l'autorité e régulation indépendante, sur la base de nouvelles normes plus sévères. Ces dernières entreront en vigueur le 8 juillet et plusieurs des 48 réacteurs arrêtés (sur 50 recensés) pourraient être remis en service dès la fin de cette année.




ROMANDIE 27/6/2013

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TOKYO (Province de Tokyo) - De la vapeur a été vue jeudi matin s'échappant du bâtiment du réacteur numéro 3 de la centrale atomique ravagée de Fukushima, a indiqué l'opérateur du site qui ignorait toujours plusieurs heures plus tard l'origine de ce nouvel incident.



C'est un mince filet qui s'échappe, ce n'est pas un nuage, a expliqué à l'AFP un porte-parole. Cette vapeur a été aperçue à 8H20 locales (mercredi 23H20 GMT) apparemment en provenance d'une piscine de stockage de matériel au 5e et dernier niveau du bâtiment du réacteur numéro 3, a précisé la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco)dans un bref courriel, sans plus de détails.

Le dégagement a été repéré via une caméra par du personnel d'une entreprise tierce. Les instruments de mesure de radioactivité alentour n'ont pas montré de changement significatif, selon la même source. Ni la température du réacteur, ni les mesures des systèmes de contrôle de radioactivité ne se sont élevées. Nous ne pensons pas qu'il s'agisse d'une situation d'urgence, mais nous continuons d'enquêter, a encore précisé à l'AFP le porte-parole ajouté.

Nous avons l'intention d'effectuer des mesures de radioactivité au-dessus du bâtiment du réacteur ainsi que des prélèvements de poussière à proximité, a ajouté Tepco dans un deuxième courriel. [b style="font-size: 13px;"]Le refroidissement du réacteur et de la piscine attenante de désactivation du combustible usé se poursuit normalement, a simultanément assuré la compagni[/b]e.

Le réacteur 3 est un des trois de la centrale (sur six) dans lesquels le combustible nucléaire a fondu après le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars 2011. C'est sans doute le plus endommagé de l'ensemble, car il a aussi subi une explosion d'hydrogène qui a soufflé le toit du bâtiment mi-mars 2011, laissant une partie des installations à l'air et des monceaux de détritus au-dessus. Il règne en outre à proximité de ce réacteur qui fonctionnait au MOX (mélange d'oxydes d'uranium et plutonium) un très haut niveau de radioactivité qui ne facilite pas les interventions.

L'incident encore inexpliqué de jeudi rappelle une fois de plus que la situation reste instable dans cette centrale en péril, même si elle est considérée comme étant sous contrôle depuis décembre 2011, lorsque les autorités ont décrété que les six réacteurs étaient en état dit d'arrêt à froid.

Depuis, quelque 3.000 travailleurs continuent chaque jour de préparer le démantèlement, un chantier de 40 ans, tout en se démenant face aux multiples avaries qui se déclenchent presque quotidiennement, tant est vulnérable le site qui continue de dégager des éléments radioactifs sous plusieurs formes.

Tepco et les entreprises impliquées dans cette crise font notamment face à de très gros problèmes d'eau contaminée, d'une part celle issue de l'arrosage continu qu'il faut stocker dans des citernes et décontaminer, et d'autre part celle qui s'est accumulée en sous-sol et est soupçonnée de s'écouler dans l'océan Pacifique voisin.

Depuis des mois, des experts demandent que soient prises des mesures pour fiabiliser les équipements vitaux qui ont été mis en place dans l'urgence dans les premiers mois de crise. Des transformateurs et distributeurs électriques sont encore dans des camions à proximité des bâtiments, à la merci de nouveaux caprices de la nature ou de l'appétit des rats qui ont envahi le site.

Mi-mars, un de ces rongeurs avait causé un court-circuit et entraîné une panne qui avait paralysé durant près de 30 heures une partie des systèmes de refroidissement des piscines de désactivation du combustible usé, provoquant le plus grave incident recensé depuis fin 2011.


ROMANDIE 18/7/2013

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TOKYO (Province de Tokyo) - Il n'y a plus de vapeur visible au-dessus du réacteur 3 de la centrale accidentée de Fukushima, a déclaré vendredi l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco).

Jeudi, toute la journée, un filet de vapeur dont l'origine exacte reste inconnue se dégageait du haut du bâtiment du réacteur 3, le plus endommagé des six, selon des informations et images diffusées par Tepco. Vendredi matin en revanche, lors des observations effectuées par caméra à 07H55 locales (jeudi 22H55 GMT), il n'y avait plus rien, a expliqué la compagnie dans un courriel.

La veille, en dépit de ces rejets qui, affirme Tepco, pourraient être dus à l'évaporation d'eau de pluie (même si la température des installations ne dépassait prétendument pas 40°C), aucune élévation de la radioactivité n'a été constatée, pas plus qu'une quelconque augmentation soudaine de température de la cuve du réacteur.

Tepco a donc vite écarté l'hypothèse d'une reprise de réaction critique dans le réacteur où le combustible a fondu faute de refroidissement lors de l'accident nucléaire provoqué par le tsunami du 11 mars 2011.

La vapeur avait initialement été aperçue jeudi à 08H20 locales (mercredi 23H20 GMT), apparemment en provenance d'une piscine de stockage de matériel au 5e et dernier niveau du bâtiment de ce réacteur. Elle était toujours présente en fin de journée. Ce n'était toutefois pas la première fois qu'une telle chose se produisait, a reconnu un porte-parole de Tepco, même si la compagnie a avoué ne pas en avoir fait état précédemment.

L'incident rappelle une fois de plus que la situation reste instable dans cette centrale en péril, même si elle est considérée comme étant sous contrôle depuis décembre 2011, lorsque les autorités ont décrété que les six réacteurs étaient en état dit d'arrêt à froid.

ROMANDIE 19/7/2013

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TOKYO (Province de Tokyo) - Une nouvelle émission de vapeur, la deuxième en une semaine, a été détectée mardi matin autour du bâtiment du réacteur n°3 de la centrale nucléaire de Fukushima, a annoncé la compagnie exploitante Tepco.

La vapeur a été aperçue autour du cinquième étage du bâtiment éventré vers 09H00 du matin (00H00 GMT), a précisé Tokyo Electric Power (Tepco).

La compagnie a précisé que les mesures effectuées n'avaient révélé aucune augmentation d'émanations radioactives, ajoutant que de l'eau de refroidissement continuait d'être injectée dans le réacteur de ce bâtiment et dans sa piscine de stockage du combustible.

Jeudi dernier, un filet de vapeur s'était déjà échappé toute la journée du même bâtiment du réacteur 3, le plus endommagé des six de la centrale Fukushima Daiichi. Il avait disparu vendredi.

Tepco avait indiqué que ces rejets pourraient être dus à l'évaporation d'eau de pluie, et qu'aucune élévation de la radioactivité n'avait été constatée, pas plus qu'une quelconque augmentation soudaine de température dans la cuve du réacteur.

Par ailleurs, Tepco a reconnu lundi pour la première fois que des eaux souterraines radioactives accumulées au pied de la centrale accidentée s'étaient écoulées dans l'océan Pacifique voisin. La compagnie avait annoncé début juillet que de fortes doses d'éléments radioactifs toxiques avaient été détectées dans ces eaux souterraines, mentionnant notamment une multiplication par 110 du niveau de césium 134 mesuré dans un puits de prélèvement entre les réacteurs et la mer.

Elle avait soutenu dans un premier temps que ces eaux polluées avaient été largement contenues par les bases en béton et armatures en acier des fondations de la centrale, semblant écarter au départ une diffusion massive dans la mer.

La centrale Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo, a été ravagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011: du combustible a fondu dans trois des six réacteurs du site, d'où la présence de nombreux éléments radioactifs alentour.


ROMANDIE 23/7/2013

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Le système de refroidissement d'un réacteur non endommagé de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon s'est temporairement arrêté jeudi. Un incident qui intervient alors que la vapeur est toujours visible au-dessus du bâtiment d'une autre tranche affectée.

Le dispositif de refroidissement du réacteur numéro 6, un peu à l'écart des quatre qui ont notamment été détruits par le tsunami, s'est arrêté lors d'un test. Il a été remis en service quelques heures après, a indiqué la compagnie Tepco Tokyo Electric Power (Tepco), l'exploitant du site.

Les ennuis sont devenus quotidiens à la centrale de Fukushima Daiichi, mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. Quelque 3000 techniciens et ouvriers s'escriment sur le complexe pour préparer son démantèlement.

Outre des fuites d'eau radioactive qui polluent l'océan Pacifique voisin, une vapeur inexpliquée s'échappe de façon intermittente depuis une semaine du bâtiment éventré du réacteur 3. "Elle était encore visible ce jeudi", a observé un porte-parole de Tepco. L'origine de cette vapeur reste inconnue.

Le réacteur 3 est un des trois de la centrale (sur six) dans lesquels le combustible nucléaire a fondu après le tremblement de terre et le tsunami. C'est sans doute le plus endommagé de l'ensemble, car il a aussi subi une explosion d'hydrogène qui a soufflé le toit du bâtiment mi-mars 2011, laissant une partie des installations à l'air.




ROMANDIE 25/7/2013

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Cette structure doit concevoir des technologies et procédés pour tenter d'assainir les quatre réacteurs du complexe atomique ravagé par un tsunami en 2011.

Le ministre japonais de l'Industrie a approuvé jeudi 1er août la création d'une "structure" appelée "Organisation internationale de recherche et développement pour le démantèlement". Cette dernière aura la lourde tâche de concevoir des technologies et procédés pour assainir le complexe atomique ravagé par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

Le ministre japonais de l'Industrie a approuvé jeudi la création d'une structure dédiée au développement des moyens techniques nécessaires pour démanteler les quatre réacteurs saccagés de la centrale accidentée de Fukushima (c) Afp


"Retirer le combustible endommagé (de trois réacteurs où il a fondu) est une tâche difficile sans précédent", a souligné le ministre Toshimitsu Motegi, selon des propos rapportés par la presse. "En relevant ce défi technique, je voudrais montrer aux personnes originaire de Fukushima qu'il y a un avenir sûr", a répondu le professeur de l'Université de Kyoto Hajimu Yamana désigné pour présider cette nouvelle instance.

Les travaux de recherche et développement impliqueront les compagnies d'électricité, des industriels et instituts de R&D japonais, soit 17 institutions à ce jour, mais l'organisme est aussi censé accueillir les entreprises et chercheurs étrangers. Une première réunion devrait se tenir dans le courant du mois d'août.

Récemment, le président du Forum japonais de l'industrie atomique (JAIF), Takuya Hattori, a plaidé pour que soient en effet conjugués les efforts internationaux, tandis que des acteurs étrangers du secteur se sont plaints d'être pour le moment trop écartés des tâches préparatoires.


SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013

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Au Japon, l'entreprise responsable de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi dit avoir détecté des fissures dans un cadre d'acier qui supporte un tuyau de ventilation inutilisé. Ce tuyau a servi pendant un certain temps à évacuer de dangereuses vapeurs créées par l'accident de 2011.

Selon les dirigeants de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, des employés ont découvert mercredi des fissures et des entailles à huit endroits dans le contrefort situé à quelque 66 mètres au dessus du sol. L'Autorité de régulation du nucléaire a ordonné à Tepco d'évaluer dès que possible, la capacité du tuyau à résister à un tremblement de terre.

Le tuyau vertical mesure 120 mètres de hauteur. Il est situé entre l'édifice du réacteur 1 et celui du réacteur 2. Après l'accident nucléaire de 2011, les employés de Tepco ont utilisé le tuyau pour laisser sortir des vapeurs radioactives et réduire la pression dans les enceintes de confinement, ceci dans le but d'empêcher des explosions.

Selon les dirigeants de Tepco, c'est probablement le séisme de 2011 qui a endommagé le cadre d'acier. Ils disent ne pas avoir vu de dommage au tuyau lui-même.


NHK WORLD 19/9/2013

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Tokyo - La compagnie exploitant la centrale accidentée de Fukushima a indiqué jeudi avoir découvert un trou dans un rideau sous-marin qui bloque le passage d'éléments radioactifs dans la mer.

Ce problème a été constaté devant les réacteurs 5 et 6 (peu endommagés) par un technicien d'une entreprise oeuvrant sur le site pour le compte de Tokyo Electric Power (Tepco).Une sorte de rideau vertical a été installé par Tepco pour bloquer les éléments radioactifs dans le port de la centrale et les empêcher de filer dans l'océan Pacifique voisin.

 Des employés de Tepco travaillent sur le site de Fukushima, le 13 septembre 2013 à Okuma  TEPCO

L'entreprise n'a pas précisé quelles pouvaient être les conséquences de cette avarie, mais a indiqué que les mesures de radioactivité en mer n'avaient pas montré d'augmentation notable. «La radioactivité est très faible à proximité des réacteurs 5 et 6 et le risque de diffusion d'éléments radioactifs est peu probable», a expliqué la compagnie.

Elle a en revanche indiqué son intention de procéder à des réparations une fois les vagues calmées dans la zone concernée qui subit actuellement l'influence distante d'un typhon.

Cet incident tombe mal alors que le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a assuré la semaine dernière encore que «la radioactivité était contenue dans la zone de 0,3 km2 du port de la centrale» et ne polluait pas l'océan.

 La radioactivité est en forte hausse dans le sous-sol de Fukushima euronewsfr / YouTube 12/9/2013


20minutes.fr / AFP 26/9/2013

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Tokyo (AFP) - Un morceau de revêtement plastique qui a bloqué les tuyaux d'écoulement serait à l'origine de la panne du système de décontamination d'eau radioactive ALPS de la centrale accidentée de Fukushima, a annoncé dimanche l'opérateur de la centrale.



L'opérateur Tepco a détecté dans la nuit de vendredi à samedi un problème dans le débit d'une pompe du système avancé de traitement de liquide (ALPS) censé filtrer 62 éléments radioactifs et l'avait donc stoppé quelques heures après sa mise en service.

Ce système doit jouer un rôle crucial dans le traitement des quatités colossales d'eau contaminée accumulée dans les réservoirs ou les sous-sols du complexe atomique saccagé par le tsunami du 11 mars 2011.

Des réparateurs ont trouvé un morceau de plastique qui s'était détaché du système et bloquait une évacuation, cause probable de la panne, selon Tokyo Electric Power Co. Le dispositif ALPS a déjà été testé en mars mais il n'avait pas donné totale satisfaction. Il a été arrêté plusieurs mois pour remédier à ce qui ne fonctionnait pas correctement.

ALPS est un des rouages-clefs de la stratégie de Tepco pour traiter les centaines de milliers de tonnes d'eau du site, une quantité qui augmente de jour en jour et qui ne pourra pas être stockée indéfiniment, d'autant que les réservoirs utilisés ne sont pas fiables. L'un d'eux a fui récemment et jeté le doute sur les 300 autres du même type.

Lors de la tenue vendredi d'une réunion d'une commission d'enquête parlementaire sur le problème de l'eau à Fukushima, le patron de Tepco, Naomi Hirose, a déclaré vouloir "purifier l'eau contenue dans les réservoirs d'ici à fin mars 2015", terme de l'année budgétaire au Japon.

La question de l'eau radioactive a dégénéré en crise et Tepco est sous la pression du gouvernement japonais et de la communauté internationale pour en venir à bout. Une partie de cette eau souillée s'écoule dans l'océan Pacifique voisin depuis les sous-sols inondés de la centrale.

Le gouvernement a déjà décidé d'allouer des fonds pour créer un "mur de glace" en sous-sol afin d'isoler les eaux contaminées sous la centrale des nappes souterraines. Il s'agira de faire passer dans des tuyaux verticaux une substance réfrigérante pour geler le sol alentour. La réalisation de cette muraille prendra deux ans.


SCIENCES ET AVENIR 29/9/2013

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Nouvel incident à Fukushima. Une panne de courant a affecté les pompes utilisées pour injecter l'eau nécessaire au refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire japonaise. 

D'après l'autorité japonaise de régulation du nucléaire, qui l'a annoncé lundi 7 octobre, un employé a par erreur appuyé sur un interrupteur commandant l'alimentation électrique d'une partie des installations de la centrale,
 dévastée par un séisme et un tsunami en mars 2011. Tepco, l'exploitant de la centrale, a précisé que des générateurs de secours se sont immédiatement mis en marche.


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 Des employés de Tepco à Fuskushima (Japon), le 13 septembre 2013. (KYODO KYODO / REUTERS)

La compagnie électrique de Tokyo déverse chaque jour des centaines de tonnes d'eau sur ces réacteurs afin de les refroidir. Tepco est vivement critiquée pour sa gestion de la crise, marquée par des incidents à répétition, notamment des pannes de courant. Avant la bourde d'un employé signalée lundi, un rat avait provoqué en mars un court-circuit entraînant une panne du système de refroidissement des barres de combustible usagé.

Tepco a aussi admis, en août, que 300 tonnes d'eau hautement radioactive avaient fui d'un réservoir construit en urgence après la catastrophe. Outre ces problèmes d'entreposage des eaux contaminées et d'évacuation des barres de combustible usagé, l'opérateur de la centrale va devoir mener à bien le démantèlement du cœur dégradé de trois réacteurs, ce qui pourrait prendre des dizaines d'années.

FRANCE TV INFO 7/10/2013

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Tokyo (AFP) - Le gouvernement japonais va lancer un appel international à propositions afin de rassembler les techniques les plus adéquates pour le retrait du combustible fondu de trois réacteurs de la centrale accidentée de Fukushima, a indiqué jeudi un responsable à l'AFP.

En août a été créée une structure dédiée au développement des moyens techniques nécessaires pour démanteler quatre des six réacteurs de ce complexe atomique ravagé par le tsunami du 11 mars 2011. Placé sous la tutelle du ministère de l'Industrie, l'Institut international de recherche et développement pour le démantèlement (Irid) doit émettre l'appel à propositions "le plus vite possible", vraisemblablement vers la mi/fin novembre, et devenir le guichet pour les interlocuteurs étrangers.

"Il s'agit cette fois de trouver des techniques de récupération du combustible fondu autres que celle qui est actuellement envisagée avec une grue dans les réacteurs emplis d'eau", a précisé ce responsable.

La durée de l'appel n'est pas encore définie, selon la même source.

Cette même organisation a déjà lancé en septembre une autre consultation internationale pour des moyens divers afin de venir à bout des différents problèmes d'eau radioactive rencontrés à Fukushima Daiichi et que la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) ne parvient pas à résoudre, même avec l'aide du gouvernement. La date-limite pour les réponses est fixée au 23 octobre. Des dizaines de propositions auraient déjà été rassemblées.

"Nous avons des missions de prospection notamment dans trois pays, la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne", a aussi détaillé le responsable.

Les autorités japonaises ont déjà à plusieurs reprises indiqué qu'elles entendaient impliquer les industriels internationaux dans le chantier d'assainissement qui doit durer environ quatre décennies. Mais dans les faits, les avancées n'ont jusqu'à présent pas été notables, selon des acteurs étrangers du secteur.

Or, des groupes comme le français Areva insistent sur le fait qu'ils disposent de savoir-faire potentiellement utiles, non seulement pour le démantèlement mais aussi la décontamination ou encore le traitement des déchets. Idem pour diverses autres sociétés, américaines notamment.

Les recherches et développements sous l'égide de l'Irid impliquent déjà les compagnies d'électricité, des industriels et instituts de R&D japonais, soit 17 institutions nippones à ce jour, mais l'organisme s'est engagé à accueillir les entreprises et chercheurs étrangers.

Récemment, le président du Forum japonais de l'industrie atomique (JAIF), Takuya Hattori, a plaidé pour que soient conjugués les efforts internationaux, tandis que des acteurs étrangers du secteur se sont plaints d'être pour le moment trop écartés des tâches préparatoires.

Les techniques qui vont être spécialement développées pour le chantier de Fukushima seront assurément d'une grande valeur pour la démolition d'autres installations nucléaires dans le monde, d'où l'insistance des groupes étrangers pour y prendre part.

Mais ils veulent que la coopération ne s'arrête pas à la R&D et que le démantèlement lui-même de Fukushima Daiichi ne soit pas monopolisé par les Japonais, même si une partie de ces derniers considèrent que c'est leur devoir de s'en occuper puisqu'ils sont responsables de l'accident.


sciences et avenir 17/10/2013

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Tokyo (AFP) - L'autorité japonaise de régulation nucléaire a exigé lundi que la compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima fasse preuve de prudence pour les lourdes tâches à venir, dont le retrait de combustible usé de la piscine de désactivation du réacteur n°4.

Elle a aussi souhaité que Tokyo Electric Power (Tepco) prenne des mesures "complètes et radicales" pour en finir avec les problèmes liés à l'accumulation sur le site d'eau radioactive. Shunichi Tanaka, président de l'Autorité indépendante, a convoqué le président de Tepco, Naomi Hirose, pour lui intimer ces ordres.


 L'autorité japonaise de régulation nucléaire a exigé lundi que la compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima fasse preuve de prudence pour les lourdes tâches à venir, dont le retrait de combustible usé de la piscine de désactivation du réacteur n°4. (c) Afp


M. Tanaka veut un maximum de précaution pour que l'extraction du combustible de la piscine 4, tâche qui doit débuter le mois prochain, se déroule sans incidents.

Tepco a prévu de commencer mi-novembre à retirer un peu plus de 1.300 assemblages de combustible et 200 neufs de la piscine du réacteur 4 dont le bâtiment de protection a été en grande partie soufflé en mars 2011. Ces assemblages doivent être extraits un à un grâce à une grue et des caissons spéciaux, puis déposés dans la piscine centrale du site où de la place a spécialement été dégagée.

Cette tâche est très délicate. "Si un problème se produisait, les risques s'en trouveraient amplifiés", a souligné M. Tanaka, ajoutant: "je voudrais que vous fassiez très attention", selon Katsuhiko Ikeda, secrétaire général de l'autorité, qui a assisté à la réunion.

M. Hirose s'est dit pleinement conscient du "danger potentiel" entourant l'opération, affirmant que Tepco travaillait en étroite collaboration avec ses entreprises partenaires pour faire en sorte que tout se passe sans problème.

M. Tanaka a aussi exhorté M. Hirose à "procéder à des réformes importantes et radicales et à échafauder un plan à long terme afin de réduire les craintes" liées aux incidents à répétition à la centrale. En particulier, "M. Tanaka a demandé à Tepco d'envoyer plus d'ingénieurs sur le site et d'améliorer les installations sans lésiner sur les moyens financiers nécessaires", a déclaré aux journalistes M. Ikeda.

Il a aussi souhaité que soient minimisés autant que faire se peut les niveaux de rayonnements auxquels sont exposés les travailleurs qui oeuvrent sans relâche pour préparer le démantèlement tout en faisant face quotidiennement à des avaries imprévues.

De nombreux incidents se sont produits dernièrement à cause des quantités massives d'eau radioactive stockées dans un millier de réservoirs ou présentes dans le sous-sol de la centrale.

Ce grave problème inquiète non seulement la population japonaise mais aussi la communauté internationale, une partie de l'eau souillée s'écoulant dans l'océan Pacifique voisin.


sciences et avenir 28/10/2013

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TOKYO - L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué mardi qu'il allait effectuer un test avant de débuter concrètement ce mois-ci le retrait du combustible usé de la piscine du réacteur 4, une tâche absolument cruciale qui n'est pas sans risques.

Nous avons dit que nous allions commencer à retirer le combustible usé vers le milieu du mois de novembre, mais nous réaliserons d'abord un essai pratique avec l'ensemble des équipements, a expliqué à l'AFP une porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco). Nous avons déjà effectué un exercice avec le système qui sert à prendre le combustible, mais pas encore avec le caisson pour le récupérer, a-t-elle précisé. Et d'ajouter: Nous avons jugé que cela était nécessaire pour vérifier la sûreté du procédé.

Tepco se prépare depuis des mois pour cette opération, probablement la plus sensible depuis que le site a été déclaré stabilisé en état d'arrêt à froid mi-décembre 2011, six mois après le tsunami qui a ravagé la centrale.

Le retrait ne pourra de toute façon pas commencer tant que Tepco n'aura pas reçu l'autorisation formelle de l'Autorité nucléaire. Le président de cette dernière a d'ailleurs appelé l'entreprise à une préparation maximum et à une extrême prudence.

Il s'agit en effet d'extraire avec une grue spéciale télécommandée les 1.331 assemblages usés et les 202 neufs stockés dans la piscine du réacteur 4, dont le bâtiment a été en grande partie détruit par une explosion d'hydrogène en mars 2011, ce qui a fragilisé l'installation et rend indispensable le déménagement de ce combustible.

Il est absolument nécessaire de déplacer dès que possible ce combustible dans un lieu sûr, car c'est actuellement trop dangereux, rappelle le professeur Hiroaki Koide, spécialiste des réacteurs nucléaires à l'Université de Kyoto.

Le déblaiement de tous les débris au-dessus du réacteur a été achevé en décembre 2012. A ensuite été installé un dispositif spécial avec une grue sous une couverture construite pour minimiser les émanations radioactives lors des manipulations. Depuis août, des ouvriers évacuent les détritus tombés dans la piscine elle-même, au dernier étage du bâtiment.

L'opération de retrait des assemblages va consister à extraire chacun d'eux à l'aide d'un caisson spécial pouvant en contenir une vingtaine. Une fois sorti, le combustible usé sera stocké pendant 10 à 20 ans dans une autre piscine de désactivation, plus sûre, ailleurs sur le site.

Tepco est-il capable de conduire cette opération ? La question essentielle, qui divise les optimistes et les pessimistes, est: Cette opération se déroulera-t-elle bien?.

En temps normal, c'est une opération classique effectuée à chaque fois que l'on doit changer le combustible du réacteur, rappelle Teruaki Kobayashi, responsable de la gestion des équipements chez Tepco. La compagnie a la capacité de mener à bien cette tâche, affirme un expert nucléaire français qui connaît bien le secteur au Japon.

Sauf que là, les circonstances sont tout sauf normales. La piscine est pleine et a été durement fragilisée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, souligne M. Koide. Certes, elle a depuis été renforcée, mais pas au point de recouvrer son intégrité initiale, loin s'en faut, selon ce professeur qui, contrairement à Tepco, pointe depuis le début le risque lié à des tremblements de terre, très fréquents dans la région depuis la terrible secousse de magnitude 9 à l'origine du raz-de-marée. 


En outre, si jamais le système qui permet cette opération laisse échapper un assemblage, il y a un nouveau risque de rejet de matière radioactive, ajoute-t-il, s'inquiétant d'un éventuel incident qui pourrait interrompre cette tâche qu'il faut pourtant impérativement effectuer. Compte tenu du fait que le combustible dans la piscine a pu être endommagé, il ne sera pas si aisé de le faire entrer dans le caisson, prévient aussi M. KoideAu vu de précédents peu glorieux, certains se demandent en outre si Tepco a bien les techniques et ressources nécessaires pour cette opération inédite dans de telles conditions


Mais il n'y a pas d'autre issue, cette tâche doit être réalisée avec 100% de perfection, avertissent tous les experts.




romandie 5/11/2013

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FUKUSHIMA DAIICHI (Japon) - L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima va bientôt commencer à retirer le combustible de la piscine 4, une tâche cruciale qui constitue le premier grand pas vers un démantèlement et dont les préparatifs ont pour la première été montrés jeudi à la presse.

La situation à la centrale est toujours difficile, mais nous avançons à un bon rythme en vue du démantèlement, a déclaré à cette occasion un porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco).

La compagnie prévoit de débuter ce mois-ci l'extraction des 1.533 assemblages de combustible immergés au fond de la piscine de désactivation du réacteur numéro 4, après une nouvelle répétition qui devrait avoir lieu la semaine prochaine.

Je ne pense pas que nous devions nous dépêcher de retirer ce combustible. Nous commencerons quand nous serons prêts, a toutefois souligné le directeur de la centrale, Akira Ono. Aucune date précise n'a encore été fixée pour le début réel de cette opération délicate.

Ce n'est pas la première fois que nous faisons une telle opération. Dans toutes les centrales, les travailleurs retirent du combustible des piscines de désactivation. La différence est que nous devons être très prudents car les ouvriers portent ici des combinaisons et masques intégraux en raison de la radioactivité ambiante, a ajouté M. Ono pour qui l'opération en elle-même n'est pas dangereuse.

Tepco a déjà largement préparé le terrain en retirant les débris tombés dans la piscine lorsque le toit et un mur du bâtiment ont été détruits par une explosion d'hydrogène. On ne voit plus de gros déchets au fond de l'eau, a constaté un journaliste de l'AFP.

Il est possible cependant qu'il reste des petits morceaux, a précisé le directeur, ce qui constituera le cas échéant une difficulté supplémentaire à laquelle Tepco dit s'être préparée.

Par ailleurs, M. Ono a indiqué que les trois unités de décontamination de l'eau radioactive devraient être opérationnelles ce mois-ci. Pour le moment, le dispositif, appelé ALPS, ne fonctionne que partiellement après une série de problèmes qui seraient en voie de résolution.


ROMANDIE 7/11/2013

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