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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour

Messages recommandés

Tepco teste un système de filtrage dans la centrale


Tepco teste un système de filtrage pour décontaminer l'eau hautement radioactive qui continue à s'écouler à l'extérieur des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

La compagnie fait des essais pour s'assurer du bon fonctionnement du système en préparation à sa mise en marche le 15 juin.

Plus de 105 mille tonnes d'eau fortement contaminée se seraient accumulées dans les sous-sols des bâtiments des réacteurs et des turbines de la centrale.

Ce volume continue à s'accroître au rythme de 500 tonnes par jour.

Le 15 juin, la compagnie espère entamer la décontamination de l'eau et son transfert vers des réservoirs provisoires avant de la faire circuler dans les réacteurs comme fluide caloporteur.

Deux réservoirs sont arrivés ce lundi près du complexe nucléaire. 270 réservoirs au total, d'une capacité combinée de 30 mille tonnes, seront installés sur le site de la centrale.


NHK 06/06/2011

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Incinération des déchets radioactifs dans la préfecture de Fukushima


Un panel en charge de l'élimination des déchets radioactifs a décidé d'autoriser les municipalités à brûler les débris contaminés si elles disposent d'incinérateurs prévus à cet effet.

La décision a été prise dimanche par les membres du panel, mis en place par le ministère de l'Environnement.

Dans un premier temps, le ministère a fait mesurer la radioactivité des débris dans divers endroits de la préfecture de Fukushima, à l'exclusion de la zone d'évacuation située dans un rayon de 20 km autour de la centrale. 10 municipalités faiblement contaminées ont été autorisées à brûler ou à ensevelir les déchets.

Dimanche, le panel a donc planché sur les moyens de stocker les débris hautement radioactifs.

Les municipalités disposant d'incinérateurs pourvus de filtres ou de purificateurs électriques pourront désormais brûler les déchets hautement radioactifs.

Le ministère de l'Environnement transmettra ses consignes aux municipalités concernées d'ici la fin du mois, après inspection des incinérateurs.


NHK 06/06/2011

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Commentaire : gestion des déchets nucléaires


Nous avons demandé aujourd'hui au directeur du Centre de prévention des catastrophes d'Asie, Makoto Fujieda, de nous parler de l'incinération prévue des déchets radioactifs.

Makoto Fujieda
Les explosions d'hydrogène à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi ont éparpillé des substances radioactives dans les alentours. Elles auraient également contaminé des débris, dont des morceaux de bois et de plastique. Ces débris sont habituellement brûlés pour réduire leur volume avant leur ensevelissement. Les enterrer sans les avoir incinérés au préalable entraînerait des difficultés en raison de leur volume important.

C'est la raison pour laquelle cette méthode traditionnelle a été choisie par les municipalités qui y ont été autorisées.

Mais si des déchets normaux et des déchets radioactifs sont brûlés dans la même installation, un travail supplémentaire sera nécessaire pour enlever toutes les cendres et vérifier les niveaux de radiation après chaque incinération. Je pense que la difficulté de ces efforts rendrait peu efficace le processus d'élimination des déchets. C'est pourquoi je propose que des incinérateurs soient installés pour brûler uniquement les déchets radioactifs.

Radio Japon
Quels sont les problèmes associés à la méthode d'incinération ?

Makoto Fujieda
Lorsque les déchets contaminés sont brûlés, des substances radioactives sont recueillies dans les filtres et les cendres, aussi les filtres doivent être remplacés et les cendres éliminées de manière appropriée, en même temps que les filtres eux-mêmes.

La méthode habituelle consiste à les stocker dans des conteneurs ou des barils avant de les transporter vers le site d'ensevelissement.

Mais la capacité de ces sites ne suffirait certainement pas à accueillir tous les déchets radioactifs. Il serait donc nécessaire de préparer plus de sites d'ensevelissement.

Par ailleurs, si le niveau de radiation des cendres et des filtres était trop élevé, il serait impossible de les enterrer tels quels. Il faudrait tout d'abord les stocker dans des barils jusqu'à ce que leur niveau de radiation ait naturellement baissé à un niveau permettant leur ensevelissement.

Les installations régionales d'incinération des déchets ne possèdent habituellement pas de site de stockage, ce qui rend nécessaire la création de tels sites.

C'était un commentaire de Makoto Fujieda, directeur du Centre de prévention des catastrophes d'Asie.


NHK 06/06/2011

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Le Japon va définir les responsabilités de chaque organisation liée au nucléaire


Le gouvernement japonais va restructurer ses organisations liées au nucléaire pour clarifier le rôle et les responsabilités de chacune en cas de catastrophe nucléaire.

La NHK a obtenu l'ébauche d'un rapport que le gouvernement envisage de présenter à la conférence ministérielle sur la sûreté nucléaire organisée par l'AIEA à la fin du mois.

Le rapport indique que le gouvernement fera de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle le régulateur nucléaire de la nation, un rôle qu'elle exercera indépendamment du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie.

Le document stipule également que la Compagnie d'électricité de Tokyo doit améliorer la conception de ses centrales nucléaires pour s'assurer que le refroidissement puisse être effectué en cas d'accident grave.

La hauteur des piscines de stockage de combustible irradié dans la centrale a frustré les efforts visant à refroidir les réacteurs.

Les auteurs du rapport préconisent la réalisation par le gouvernement d'une étude sur la sûreté nucléaire, avec l'aide de la communauté internationale, pour identifier les moyens de renforcer la sûreté à l'échelle planétaire.

Le groupe de travail gouvernemental sur la catastrophe nucléaire examinera ce mardi l'ébauche de rapport.


NHK 07/06/2011

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La quantité d'hydrogène produit dépasse les estimations de Tepco


L'Agence japonaise de sûreté nucléaire estime à environ 800 à 1000 kg la quantité d'hydrogène produit par chacun des trois réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, peu après le séisme du 11 mars.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a étudié les données fournies le mois dernier par l'opérateur de la centrale, Tepco.

Selon l'agence, environ 1 tonne d'hydrogène a été produite au niveau du réacteur 1 lorsque les grappes de combustible ont commencé à être exposées deux heures après le séisme et que les conteneurs de combustible en métal ont été oxydés une heure plus tard.

Le même phénomène s'est produit au niveau du réacteur 3 quelque 43 heures après le séisme, entraînant la production de 1000 kg d'hydrogène.

Des explosions d'hydrogène ont ensuite soufflé la toiture des bâtiments des réacteurs 1 et 3.

Une explosion de plus faible amplitude au niveau du réacteur 2 a endommagé la piscine torique.

Les chiffres calculés par l'agence sont entre 1,3 et 2,3 fois plus élevés que les estimations originales de Tepco.



NHK 07/06/2011

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Première réunion d'un nouveau panel chargé d'enquêter sur la catastrophe de Fukushima


Un nouveau panel du gouvernement japonais a décidé de mettre sur pied 4 équipes, chargées d'enquêter sur l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

La commission d'enquête et de vérification s'est réunie pour la première fois ce mardi à Tokyo. Elle est composée de dix spécialistes de diverses disciplines et de deux conseillers techniques.

Le premier ministre Naoto Kan a demandé que le panel examine en profondeur les aspects technologiques, mais aussi d'autres éléments, tels que le cercle restreint qui, jusqu'ici, prenait les décisions dans le domaine du nucléaire. Il a mentionné le fait que le ministère de l'Industrie était responsable à la fois de la promotion et de la réglementation de l'électricité à partir de l'atome.

Yotaro Hatamura, professeur émérite de l'université de Tokyo qui dirigera la commission, a déclaré que celle-ci devra répondre de façon convaincante aux interrogations de la population. Mais, a-t-il ajouté, le panel ne cherchera pas à clarifier les responsabilités de chacun dans cet accident.

Les quatre équipes du panel discuteront des problèmes techniques, des questions sociales à l'arrière-plan, du système national de réglementation de la sûreté nucléaire et d'autres sujets.


nhk 08/06/2011

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Tepco veut décontaminer l'eau de mer stagnant sous la centrale Dai-ni et la rejeter dans le Pacifique



La Compagnie d'électricité de Tokyo étudie un projet, visant à décontaminer l'eau de mer qui se trouve sous les bâtiments de la centrale Fukushima Dai-ni et à la rejeter ensuite dans l'océan Pacifique.

Tepco indique qu'environ 3 mille mètres cubes d'eau de mer radioactive stagnent dans les sous-sols des bâtiments des réacteurs et des turbines depuis qu'ils ont été inondés par le tsunami du 11 mars.

L'entreprise précise que la température des quatre réacteurs de ce complexe Dai-ni est tombée à moins de 100 degrés, mais elle fait allusion au risque de corrosion des équipements par l'eau de mer stagnante.

Tepco a mis à l'étude les moyens de décontaminer l'eau jusqu'à un niveau respectant les normes de sûreté nationales, puis de la déverser dans le Pacifique.

L'opérateur du complexe signale que la concentration de césium radioactif dans l'eau est 30 fois supérieure à la limite autorisée, mais que cette eau ne contient pas d'autres matières radioactives dépassant les limites de sécurité.

En avril, Tepco avait été fortement critiquée pour avoir rejeté de l'eau contaminée dont le niveau d'iode 131 radioactif était près de 100 fois supérieur au seuil acceptable à la centrale de Fukushima Dai-ichi.

L'entreprise prendra une décision à ce sujet pour la centrale Dai-ni après consultation avec les municipalités, les pêcheurs de la région et l'Agence des pêches.


NHK 08/06/2011

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Un robot japonais bientôt utilisé dans la centrale de Fukushima


Un robot fabriqué au Japon va être utilisé pour les travaux de la centrale Fukushima Dai-ichi, pour la première fois depuis le début de la crise nucléaire en mars.

Le robot a été dévoilé aux médias mercredi dans l'Institut de la technologie de Chiba.

Il se déplace à l'aide d'une paire de chenilles de 20 cm de large. Quatre autres chenilles disposées à chaque coin de l'appareil lui permettent de se déplacer aisément parmi les débris, de monter et de descendre les escaliers.


NHK 08/06/2011

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Commentaire : Objectifs de la visite du premier ministre chinois à Fukushima en mai


Lors de leur rencontre au Japon le 22 mai dernier, les dirigeants du Japon, de la Chine et de la Corée du Sud se sont rendus ensemble dans la préfecture de Fukushima, durement frappée par le séisme, le tsunami et surtout par la catastrophe de la centrale nucléaire. Par cette visite, les autorités japonaises souhaitaient apparemment montrer à la communauté internationale que Fukushima n'est pas dangereux. Mais quelles étaient les intentions de la Chine en acceptant cette démarche ?

Pour mieux comprendre le point de vue de Pékin, nous avons demandé l'avis de Daisuke Kondo, le directeur général adjoint de Kodansha Pékin, la filiale chinoise d'une importante maison d'édition japonaise. M. Kondo a pu s'entretenir avec des diplomates chinois qui accompagnaient le premier ministre Wen Jiabao et voici ses réflexions.

Daisuke Kondo :
Tout d'abord, le premier ministre souhaitait créer des groupes pro-chinois à l'intérieur même de l'Archipel. L'an prochain marquera le 40ème anniversaire de la normalisation des relations bilatérales. Mais l'image de la Chine au Japon s'est détériorée depuis la collision, l'automne dernier, entre un chalutier chinois et les bateaux des gardes-côtes japonais près des îles japonaises Senkaku en mer de Chine orientale, revendiquées également par Pékin. Les autorités chinoises ne souhaitent pas un retour aux relations aigres qui avaient prévalu sous l'ancien premier ministre Junichiro Koizumi.

En second lieu, la Chine désire aussi atténuer les sentiments anti-japonais parmi sa propre population, une tendance qui s'est renforcée depuis l'automne dernier. Le gouvernement chinois craint en effet que ces sentiments d'antagonisme ne déclenchent un mécontentement qui pourrait se retourner et menacer le système politique chinois proprement dit.

Les dirigeants chinois ont expliqué à leur opinion publique que la visite de Wen Jiabao dans la région sinistrée du Japon avait pour but de manifester la reconnaissance du pays pour l'aide apportée par le Japon lors du séisme de la province du Sichuan, il y a 3 ans. Cette stratégie a contribué à apaiser considérablement les sentiments d'opposition à l'égard du Japon.

Par ailleurs, la Chine s'efforce de promouvoir la production de l'électricité à partir de l'atome et 28 nouvelles centrales nucléaires y sont en construction. Trois jours à peine après la catastrophe du 11 mars au Japon, le premier ministre Wen a ordonné une vérification de la sûreté des centrales atomiques en service. Entre-temps, Pékin veut porter sa production d'électricité nucléaire à 70 millions de kilowatts d'ici 2020.

Des personnes connaissant bien l'industrie chinoise de l'électricité m'ont dit que le premier ministre Wen prolongera les inspections sur les centrales au moins jusqu'à la fin de cette année. Quand il s'est rendu à Fukushima, il voulait souligner que le nucléaire est sûr, afin de justifier sa politique en la matière. Les projets de reconstruction que le Japon va lancer dans les régions dévastées étaient une autre raison du déplacement de Wen Jiabao à Fukushima. La Chine, en effet, a l'intention de prendre une part active dans ces projets.

Radio Japon :
Vous venez d'entendre l'avis de Daisuke Kondo, le directeur général adjoint de Kodansha Pékin.

Bulletin d’information en françaisLes dernières nouvelles du Japon et du monde en français


NHK 08/06/2011

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Tepco s'efforce de maîtriser les fuites d'eau radioactive dans la centrale de Fukushima


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, redouble d'efforts pour prévenir d'éventuelles fuites radioactives, en raison de l'accumulation d'eau contaminée dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Tepco prévoit à nouveau de transvaser les 2700 tonnes d'eau hautement contaminée accumulées dans les bâtiments des réacteurs vers un réservoir de stockage des déchets nucléaires.

Il s'agit de retarder de 5 jours le débordement d'un tunnel situé à l'extérieur du réacteur numéro 2. L'accident pourrait se produire le 20 juin si un nouveau système de décontamination de l'eau n'est pas installé et opérationnel d'ici mercredi prochain.

L'opérateur de la centrale aurait obtenu l'accord de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, laquelle juge le projet envisageable en l'absence de risque de fuites à l'extérieur de la centrale.


NHK 09/06/2011

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Centrale de Fukushima : l'AIEA va demander au Japon un effort de communication


Selon la NHK, l'Agence internationale de l'énergie atomique attend du Japon une plus grande transparence dans les informations relatives à la centrale nucléaire de Fukushima.

La NHK a eu connaissance des grandes lignes de la prochaine déclaration des pays membre de l'AIEA, qui ont prévu de se réunir à compter du 20 juin.

Dans un document de 4 pages, le Japon est invité à rendre compte de la crise nucléaire de façon détaillée et à partager ses estimations avec la communauté internationale, afin que le monde entier puisse en tirer des leçons.

Le rapport préconise également la création d'un organisme de surveillance chargé d'élaborer des projets concrets sur la base des discussions ministérielles, en vue de promouvoir la sécurité nucléaire à l'échelle internationale.

Les nations membres rédigeront une déclaration fondée sur ce rapport, à l'issue de réunions en groupes de travail, lors de la prochaine rencontre prévue au niveau ministériel.


NHK 09/06/2011

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TEPCO va tester de nouvelles stratégies de filtrage de l'eau hautement radioactive


Tepco s'apprête à activer les systèmes de filtrage en vue de décontaminer l'eau hautement radioactive dans la centrale de Fukushima.

Pour éviter l'écoulement de l'eau contaminée dans la mer, des barrières ont été installées à proximité des conduites des réacteurs 2 et 3. Toutefois, du césium radioactif a été détecté à l'extérieur du dispositif, dans des proportions supérieures aux normes de sécurité établies par le gouvernement.

Les techniciens ont installé deux systèmes de filtrage près des conduites d'eau des réacteurs.

Il s'agit de filtres à zéolite pouvant absorber le césium radioactif.

Tepco prévoit donc de tester le procédé et d'évacuer dans la mer un maximum de 30 tonnes d'eau contaminée par heure, après filtrage en-deçà de la clôture.


NHK 09/06/2011

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Nouvelles stratégies de Tepco pour filtrer l'eau contaminée de la centrale Fukushima Dai-ichi


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a exposé à l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle les stratégies qu'elle compte adopter pour évacuer les substances radioactives présentes dans l'eau accumulée dans la centrale Fukushima Dai-ichi.

Tepco a expliqué à l'agence le fonctionnement des équipements français et américain qui seront utilisés dès la semaine prochaine.

Dans un premier temps, il s'agira d'extraire les substances grasses de l'eau contaminée avant de la transférer dans un appareil de fabrication américaine qui peut absorber le césium radioactif grâce à différents minéraux, notamment la zéolite. L'eau sera ensuite transvasée dans une machine française qui absorbe les particules radioactives au moyen de substances chimiques.

Selon Tepco, ces équipements permettront de réduire la concentration des substances radioactives dans l'eau de un millième à un dix millième du niveau actuel.


nhk 09/06/2011

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Tepco diffère les tests de fitrage de l'eau contaminée dans la centrale de Fukushima


La Compagnie d'électricité de Tokyo a différé l'expérimentation du nouveau système de traitement de l'eau hautement radioactive présente dans les bâtiments de la centrale Fukushima Dai-ichi, en raison d'incidents techniques.

Ce vendredi, Tepco avait prévu d'injecter de l'eau faiblement contaminée dans un appareil de filtrage du césium radioactif au moyen de certains minéraux, tels que la zéolite. Les techniciens ont toutefois décelé des dysfonctionnements dans ce dispositif.

Le système de filtrage inclut également des équipements pour le traitement d'autres substances radioactives. Ces deux phases de filtrage devraient permettre de réduire de 99,9 pour cent la concentration des particules radioactives présentes dans l'eau contaminée.

Cette stratégie devrait donc permettre à Tepco de maîtriser la situation, sachant que l'eau radioactive accumulée dans la centrale pourrait commencer à déborder à partir du 25 juin.


NHK 10/06/2011

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De nombreux défis à la centrale nucléaire de Fukushima


Trois mois après la panne survenue à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, de nombreux problèmes subsistent et empêchent les techniciens de pouvoir reprendre le contrôle de la centrale.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a révélé que le combustible des réacteurs 1, 2 et 3 aurait fondu.

Tepco tente actuellement de refroidir les réacteurs et de maîtriser les fuites radioactives.

Mais en raison de l'opération d'injection d'eau dans les réacteurs effectuée par Tepco, de l'eau hautement radioactive continue de s'accumuler dans les bâtiments des turbines et les galeries souterraines.

La décontamination de l'eau est capitale pour stabiliser les réacteurs et empêcher de nouvelles fuites radioactives de la centrale.

Vendredi, Tepco a différé le test d'un système de décontamination de l'eau en raison d'une défaillance technique.


NHK 11/06/2011

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Mise en marche du filtre à air du réacteur 2


Samedi, l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a commencé de faire fonctionner un équipement de filtrage d'air dans le bâtiment du réacteur 2 afin d'évacuer les poussières radioactives.

Les taux élevés de radiation et d'humidité à l'intérieur du bâtiment ont ralenti le travail de restauration du système de refroidissement du réacteur.

Le taux d'humidité à l'intérieur du bâtiment du réacteur a atteint les 99,9 pour cent en raison de la vapeur qui proviendrait du combustible irradié de la piscine de stockage et des sous-sols de bâtiments.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a mis en place deux unités pour filtrer l'air dans un bâtiment adjacent à celui du réacteur.

Les dispositifs filtreront les matériaux radioactifs à l'aide d'air pompé dans le bâtiment du réacteur au moyen d'une conduite. L'air ainsi purifié sera réinjecté dans le bâtiment du réacteur.



Tepco a annoncé qu'elle ferait fonctionner ces dispositifs pendant trois jours et vérifierait les niveaux de radiation à l'intérieur, avant d'ouvrir les portes du bâtiment du réacteur.


NHK 11/06/2011

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Des retards très probables dans le traitement de l'eau radioactive à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi


Le traitement de l'eau hautement radioactive de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi risque d'être retardé à cause d'un problème de circulation.

Le système qui est actuellement en cours d'installation dans la centrale inclut un dispositif d'élimination du césium à l'aide de zéolite, ainsi que des appareils qui précipitent les substances radioactives en suspension à l'aide de produits chimiques spéciaux.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a annoncé dimanche avoir découvert que l'eau ne s'écoulait pas comme prévu dans l'une des quatre unités.

Tepco envisageait de tester le dispositif vendredi, mais a dû reporter le test après avoir découvert un autre problème nécessitant des réparations au préalable.

L'opérateur de la centrale espère que le système pourra réduire la radioactivité et souhaite traiter 1200 tonnes d'eau radioactive par jour.

Tepco s'efforce d'identifier la cause du problème.


nhk 12/06/2011

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Tepco forcé à revoir son projet de refroidissement du réacteur 4


L'opérateur de la centrale se trouve contraint à réévaluer son projet de refroidissement de la piscine de stockage de combustible irradié du réacteur 4.

L'injection d'eau à partir d'un véhicule spécial n'a pas suffi à refroidir l'eau de la piscine, dont la température reste supérieure à 80 degrés C.

La Compagnie d'électricité de Tokyo envisage d'installer un système de circulation de liquide de refroidissement qui pompera l'eau de la piscine pour la réintroduire comme fluide caloporteur. La compagnie espérait à l'origine que la mise en place du système soit terminée le mois prochain.

Vendredi, des techniciens sont entrés au 3e étage du bâtiment du réacteur 4 où se trouve la piscine de stockage. C'était la première fois depuis le début de la crise nucléaire.

Ils ont découvert dans un mur une large brèche créée par l'explosion du 15 mars. Ils ont également constaté qu'un tuyau nécessaire au fonctionnement du système de refroidissement avait été déchiqueté.

Selon Tepco, l'équipe chargée des réparations estime difficiles les travaux à proximité de la piscine.


nhk 12/06/2011

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Fukushima : en France, les retombées ont été "très faibles"




L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a publié une étude sur les retombées radioactives en France suite à la catastrophe de Fukushima. Le rapport se veut très rassurant, affirmant que les Français n'ont couru aucun danger sanitaire ou environnemental depuis le 11 mars dernier.


Depuis le 11 mars dernier, date à laquelle le Japon a été frappé par un séisme et un tsunami dévastateurs, l'IRSN mène des analyses pour évaluer les risques radiologiques de la catastrophe de Fukushima.

Dans un communiqué publié sur son site Internet, l'Institut affirme que les concentrations d'éléments radioactifs émis par de la centrale nucléaire ont été détectées à des niveaux "très faibles" en France métropolitaine comme en outre-mer. "Aucune trace de radionucléides imputables à l'accident de Fukushima n'a été décelée avant le 24 mars", note l'IRSN, indiquant avoir observé une tendance à la baisse depuis la mi-avril.

Les concentrations en iode 131 auraient progressivement diminué au point d’être difficilement détectables à partir de début mai, tandis que le césium 137 restait mesurable dans l’air, mais à des concentrations extrêmement faibles.

Selon l'IRSN, les rejets radioactifs de la centrale de Fukushima n'ont à aucun moment présenté en France quelque risque environnemental ou sanitaire. L'institut affirme que les concentrations détectées se situaient à des niveaux 500 à 1.000 fois inférieurs à ceux mesurés en France en mai 1986, après l'accident de Tchernobyl. Affirmant qu'il "n’est désormais plus justifié de poursuivre ce plan de surveillance renforcée", l'IRSN explique poursuivre les analyses des données recueillies dans le cadre de cette surveillance, "afin de préciser les connaissances sur la dispersion atmosphérique et les transferts environnementaux des polluants radioactifs rejetés lors de l’accident de Fukushima". Une étude qui sera rendue publique.


Source : MaxiSciences

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Des niveaux excessifs de strontium détectés dans l'eau de mer et la nappe phréatique



Une quantité de strontium radioactif dépassant les limites de sécurité définies par le gouvernement a été détectée pour la première fois dans de l'eau de mer, à l'intérieur d'une conduite proche de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Selon Tepco, la concentration de strontium 90 était 53 fois plus élevée que la norme de sécurité dans des échantillons prélevés le 16 mai dans une arrivée d'eau utilisée exclusivement par la centrale.

La compagnie rapporte aussi que du strontium 90 a été détecté à des niveaux 170 fois supérieurs à la norme dans des échantillons prélevés, toujours le 16 mai, près des arrivées d'eau à l'extérieur du réacteur 2. Au niveau des arrivées d'eau du réacteur 3, le niveau était 240 fois plus élevé que la limite légale.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle précise que les résultats ne dépassent pas les prévisions car cette substance a été détectée dans une arrivée d'eau utilisée uniquement par la centrale. Elle indique qu'elle surveillera attentivement la faune marine dans la zone affectée.

Tepco a annoncé par ailleurs que du strontium 90 a été identifié pour la première fois dans la nappe phréatique, près des bâtiments des réacteurs.

Avec une demi-vie relativement longue de 29 ans, le strontium radioactif peut s'accumuler dans les os s'il est inhalé et pose un risque de cancer.


NHK 13/06/2011

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Tepco a commencé les essais d'un dispositif d'absorption du césium


Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, a entamé avec 4 jours de retard les essais d'un dispositif qui servira à traiter l'eau fortement radioactive.

Ce mardi matin, la Compagnie d'électricité de Tokyo a commencé à faire fonctionner un équipement de fabrication américaine, destiné à absorber le césium dans l'eau faiblement radioactive. Des fuites sur des pompes et une vanne mal fermée ont entraîné un report des opérations depuis vendredi dernier. Les travailleurs ont vérifié l'étanchéité des canalisations pendant 4 heures d'essais ce mardi matin.

Cet équipement fait partie d'une installation de traitement des eaux qui comprendra un séparateur d'huile, un circuit de décontamination et un dispositif de dessalement.

Plus de 105 mille tonnes d'eau fortement radioactive s'accumulent sur le complexe de la centrale et Tepco craint de manquer d'espace de stockage au cours des deux prochaines semaines.

L'entreprise espère raccourcir d'un jour les démarches d'essai et de mettre en service l'installation de traitement à partir de vendredi.


nhk 14/06/2011

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Examen des niveaux de radiation dans les zones d'évacuation


Le gouvernement japonais va entreprendre un examen détaillé des niveaux de radiation dans les régions où les résidents ont reçu l'ordre ou le conseil de quitter leur foyer et d'évacuer au lendemain de l'accident à la centrale de Fukushima.

Cette enquête vise à rassembler des données de base que le gouvernement utilisera dans l'élaboration des moyens d'éliminer les substances radioactives dans les zones d'évacuation.

Ces travaux seront accomplis en commun par l'équipe du Bureau du gouvernement en charge de l'aide aux évacués et par le ministère des Sciences sur une période de deux mois à compter de la fin juin.

Pour le tracé de cette carte topographique, les régions seront divisées en 217 zones de 2 kilomètres carrés chacune et les doses de radiation seront mesurées en 20 endroits dans chaque zone.

Le gouvernement central s'efforce de permettre un retour des évacués dans les meilleurs délais en définissant, à partir des données ainsi recueillies, les moyens de décontaminer l'environnement des régions affectées par la catastrophe.


NHK 14/06/2011

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Réaction de Kaieda et Yosano au référendum italien



Le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie a souligné l'importance de la prise en compte de l'énergie nucléaire dans le contexte des besoins énergétiques de l'Archipel.

Banri Kaieda a déclaré mardi en conférence de presse être bien conscient de l'opposition massive du public italien à la construction de centrales nucléaires exprimée lors du référendum du week-end dernier.

Il a rappelé qu'il était important au Japon de considérer les avantages et les inconvénients d'un abandon éventuel de l'énergie nucléaire, en prenant en compte la nécessité d'un approvisionnement énergétique suffisant. L'économie japonaise et la vie quotidienne de la population sont déjà affectées, a-t-il souligné, par les difficultés actuelles en matière d'approvisionnement énergétique.

Entre-temps, le ministre de la Politique économique et fiscale, Kaoru Yosano, a fait remarquer que la situation énergétique en Italie était différente de celle au Japon.

Selon lui, les tendances dans les autres pays devraient être traitées avec sérieux, mais le Japon ne doit pas se contenter de suivre les autres. Il a ajouté que le Japon devait adopter une politique énergétique qui prenne en compte ses propres besoins et l'importance de l'électricité dans l'économie.


NHK 14/06/2011

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Le Cabinet approuve un projet d'aide financière à Tepco


Le gouvernement japonais a approuvé un projet de loi qui définit un cadre d'assistance à la Compagnie d'électricité de Tokyo.

Ce document permettra à Tepco de payer des dédommagements aux victimes de la crise, déclenchée par l'accident à la centrale de Fukushima.

Les piliers du projet de loi approuvé ce mardi concernent l'établissement d'un nouvel organisme, chargé de superviser le déboursement des fonds et l'emploi des deniers publics.

Le texte de loi permettra au gouvernement de venir en aide à Tepco par un ensemble de fonds publics et privés et de faire en sorte que l'entreprise soit capable de continuer à fournir du courant électrique de façon stable, tout en payant des dizaines de milliards de dollars sous forme de compensations.

Les autres compagnies d'électricité qui gèrent des centrales nucléaires devront contribuer au financement de la nouvelle entité. De son côté, le gouvernement émettra des obligations spéciales pour injecter de l'argent public dans l'organisme qui sera créé.

Par ces financements publics, la nouvelle organisation augmentera les capitaux de Tepco et elle effectuera des prêts qui lui permettront de payer les dédommagements tout en effectuant des dépenses d'investissement.

NHK 14/06/2011

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Fukushima : l'usine de décontamination des eaux sera opérationnelle vendredi



L'usine de décontamination des eaux radioactives construite à la centrale nucléaire de Fukushima (nord-est du Japon) sera opérationnelle vendredi, a annoncé la compagnie d'électricité qui gère du site.

La mise en exploitation devait initialement débuter le 15 juin, mais elle a dû être repoussée au 17 en raison de problèmes apparus lors des essais, a précisé mardi Tokyo Electric Power (Tepco). Le groupe nucléaire français Areva et la société américaine Kurion ont été chargés de traiter les quelque 100 000 tonnes d'eau hautement radioactive accumulées dans les bâtiments des réacteurs et des turbines de Fukushima Daiichi (N°1) depuis le séisme et le tsunami du 11 mars.

(AFP/HO/TEPCO.)
L'usine de décontamination des eaux radioactives (ici des réservoirs de stockage) a été construite à la centrale nucléaire de Fukushima (nord-est du Japon).



Ces effluents empêchent les ouvriers de pénétrer dans les installations pour réactiver des circuits de refroidissement du combustible nucléaire, endommagés par une vague de 14 mètres de haut qui a déferlé sur la centrale.

«Une première phase de test des différentes parties de l'usine est en cours avec de l'eau normale. L'essai de l'ensemble de la chaîne sera effectué à partir de demain (mercredi) avec de l'eau faiblement radioactive et se prolongera jusqu'à la mise en exploitation vendredi», a indiqué à l'AFP Maxime Michaut, un des représentants d'Areva au Japon. L'usine de décontamination sera capable de traiter 50 tonnes d'effluents par heure, soit 1.200 tonnes par jour.

500 tonnes d'eau injectées chaque jour

La compagnie Tepco, qui a réussi à stopper la fusion du combustible en arrosant les réacteurs jour et nuit avec de l'eau de mer, puis de l'eau douce, est aujourd'hui encore contrainte d'injecter environ 500 tonnes d'eau chaque jour, dont une partie s'accumule dans les installations.

«Une fois traitée, la radioactivité de cette eau aura été divisée par un facteur de 1000 à 10 000 fois», a précisé M. Michaut. Tepco pourra ensuite réutiliser ce liquide dans les circuits de refroidissement une fois qu'ils seront rétablis.

La décontamination de l'eau devrait marquer une étape importante vers la stabilisation des réacteurs, que Tepco espère obtenir d'ici à janvier.

Source : Le Parisien.fr 14/06/2011

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Essais concluants pour un dispositif d'absorption du césium à Fukushima



Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima, annonce qu'un dispositif d'absorption du césium qu'il vient de mettre à l'essai fonctionne normalement.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a commencé ce mardi matin à utiliser un équipement de fabrication américaine, destiné à traiter l'eau faiblement radioactive dans son installation de traitement des eaux sur le site.

Après avoir interrompu les travaux après 10 heures de fonctionnement pour analyser les résultats, Tepco a constaté que le niveau de césium 134 a été réduit à un 2900ème et celui du césium 137 à un 3300ème.

Plus de 105 mille tonnes d'eau fortement radioactive se sont accumulées sur le site de la centrale et Tepco craint de manquer d'espace de stockage dans les deux prochaines semaines.

Tepco se prépare aussi à commencer mercredi à utiliser un agent chimique de production française qui servira à décontaminer l'eau qui stagne sous les bâtiments.


NHK 14/06/2011

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Tepco va tester un dispositif français de décontamination


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, va tester ce mercredi une autre partie du système nouvellement installé pour traiter l'eau hautement radioactive qui s'accumule dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Tepco envisage de tester le dispositif de fabrication française pendant environ huit heures ce mercredi après-midi, en utilisant de l'eau relativement peu contaminée.

Le dispositif utilise un agent chimique spécial pour éliminer les substances radioactives de l'eau.

Hier, la compagnie avait testé un dispositif américain d'absorption de césium radioactif.

Tepco a annoncé qu'après un test de 10 heures, la concentration de césium dans l'eau était passée à environ un 3000e du niveau enregistré avant le début du test.

Les deux dispositifs sont des éléments du système de traitement de l'eau installé. Celui-ci jouerait un rôle crucial pour résoudre le problème de l'eau fortement contaminée qui menace de déborder.

NHK 15/06/2011

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Tepco envisage de recouvrir les bâtiments des réacteurs


Tepco va commencer ce mois-ci à recouvrir le bâtiment du réacteur 1 de feuilles de polyester pour prévenir la dispersion de substances radioactives.

Les bâtiments des réacteurs 1, 3 et 4 ont été gravement endommagés par des explosions et des substances radioactives continuent à être libérées dans l'atmosphère. On craint que la pluie ne gêne le travail des techniciens et que l'eau de pluie soit contaminée par ces substances.

Pour prévenir cette situation, l'opérateur de la centrale envisage de recouvrir entièrement les bâtiments des réacteurs avec des feuilles de polyester, en commençant à la fin du mois par le réacteur 1.

Les feuilles d'environ 1 mm d'épaisseur seront fixées à l'armature métallique du bâtiment haut de 54 mètres.

Tepco souhaite achever l'opération fin septembre.


NKH 15/06/2011

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Les centrales nucléaires du Japon devront améliorer certains dispositifs


L'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle a donné des instructions aux compagnies d'électricité pour qu'elles garantissent la sécurité des équipements électriques comme celui qui a brûlé dans une centrale nucléaire juste après le séisme du 11 mars.

Un panneau d'alimentation électrique à haute tension pour le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire d'Onagawa dans la préfecture de Miyagi a subi un court-circuit et a pris feu, peu après le tremblement de terre.

L'Agence pense que le feu s'est déclaré quand des composants à l'intérieur du dispositif ont été violemment secoués et sont entrés mutuellement en contact.

L'Agence a constaté que 71 dispositifs comparables sont en service dans 4 centrales nucléaires. Elle estime qu'ils pourraient à nouveau présenter un danger en cas de puissant séisme.


Source : NHK 15/06/2011

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Test final d'un système de décontamination de l'eau radioactive


Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, procède à un test final sur un système de décontamination de l'eau hautement radioactive qui s'y est accumulée.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a commencé à tester le système mercredi à minuit, avant de le faire fonctionner à plein régime vendredi.

Ce système de traitement de l'eau combine 4 types d'appareils et doit permettre de traiter les énormes quantités d'eau radioactive qui entravent les travaux de reprise de contrôle sur la centrale.

Mercredi, l'opérateur a testé un appareil français qui enlève les substances radioactives grâce à un agent chimique.

Selon Tepco, le test effectué avec de l'eau faiblement radioactive a permis d'observer une baisse à un 10 000e du taux de césium par rapport au niveau initial.

Plus de 110 000 tonnes d'eau radioactive se sont accumulées dans la centrale en raison des injections d'eau continues pour tenter de faire refroidir les réacteurs.

Le volume d'eau augmente à un rythme de 500 tonnes par jour, si bien que Tepco va bientôt manquer d'espace de stockage.

Le plus grand d'entre eux sera plein jeudi.

NHK 16/06/2011

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Deux exploitants soumettent des rapports sur la sûreté nucléaire


Les opérateurs japonais de deux établissements de retraitement nucléaire ont présenté leur stratégie en cas de perte des sources d'alimentation électrique. Ces rapports ont été rédigés à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima.

La société Japan Nuclear Fuel exploite une usine de retraitement dans le village de Rokkasho, dans la préfecture d'Aomori, et l'Agence japonaise de l'énergie atomique possède une installation expérimentale de retraitement dans le village de Tokai, dans la préfecture d'Ibaraki.

Dans des rapports soumis à l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle, les deux entreprises détaillent les mesures de sécurité pour éviter les explosions d'hydrogène dans l'éventualité d'une perte externe des sources d'alimentation électrique.

Ces mesures comprennent l'installation de compresseurs d'air pour évacuer l'hydrogène généré lorsque les barres de combustible ne parviennent pas à se refroidir. Des camions à eau sont également prévus pour refroidir les piscines à combustible usé.

L'Agence a déclaré que ces mesures étaient appropriées et a demandé aux deux opérateurs de se tenir prêts à l'éventualité d'un accident grave. Elle leur a également conseillé de s'équiper en combinaisons de protection, en kits d'urgence et autres outils de communication nécessaires en cas d'accident.

Elle a demandé aux deux opérateurs de réviser leurs rapports dans ce sens. La nouvelle version sera prête mercredi prochain.


NHK 16/06/2011

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L'ouverture des portes du réacteur numéro deux serait sans danger


La compagnie d'électricité de Tokyo compte ouvrir les portes du bâtiment où se situe le réacteur numéro deux de la centrale de Fukushima, afin d'en ventiler l'intérieur et d'y faire baisser le taux d'humidité pour ensuite lancer les travaux de réparation.

Tepco a affirmé jeudi que l'installation samedi dernier d'un appareil de purification de l'air a permis de réduire le taux de radioactivité à l'intérieur du bâtiment à des niveaux suffisamment bas pour n'avoir que peu d'impact sur l'environnement.

La compagnie assure que la radioactivité dégagée par l'ouverture des portes sera inférieure à la limite annuelle d'un millisievert, niveau annuel admis comme acceptable pour un homme ordinaire.

L'humidité est extrêmement élevée à l'intérieur du bâtiment contenant le réacteur numéro 2 en raison des vapeurs émanant de l'enceinte de confinement et des piscines de stockage du combustible usagé, ce qui entrave les travaux de réparation.


NHK 16/06/2011

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Des substances radioactives détectées dans des pâturages à Iwate


Les autorités gouvernementales de la préfecture d'Iwate ont de nouveau détecté des substances radioactives à un niveau dépassant la limite fixée par l'Etat, dans les pâturages de plusieurs localités. La préfecture a demandé aux éleveurs de la région d'éviter d'y faire paître leurs bêtes.

Les autorités préfectorales ont mesuré mardi dans l'herbe de pâturages situés dans quatres zones distinctes de la préfecture, dont les localités de Tono et d'Otsuchi, des niveaux de césium radioactif dépassant 300 becquerels par kilogramme. Les pâturages contaminés se situent entre 150 et 200 kilomètres au nord de la centrale nucléaire de Fukushima.

Ces mesures ont été effectuées après que des quantités de césium supérieures aux normes gouvernementales ont été relevées dans deux localités du sud de la préfecture au début du mois.



NHK 16/06/2011

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Tepco va rendre public un document sur les cinq premiers jours de la crise nucléaire de Fukushima


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a rédigé un document détaillant en une cinquantaine de pages ce qui s'est passé à la centrale de Fukushima dans les cinq jours qui ont suivi le séisme et le tsunami du 11 mars.

Les informations données se concentrent sur les réacteurs 1, 2 et 3 et sur les mesures prises par l'entreprise pour faire face aux problèmes rencontrés. Le document comprend des photos prises à l'intérieur de la centrale et des témoignages de techniciens ayant participé aux opérations.

La compagnie évoque par exemple l'obligation pour les travailleurs de s'équiper d'un masque et de bouteilles à oxygène pour contrôler les pompes à l'intérieur du réacteur numéro 2, ce qui leur a fait perdre du temps. Ils ont en effet pris une heure pour s'équiper alors que l'opération ne prend en temps normal que 10 minutes.

Le document, qui sera bientôt rendu public, montre également l'état des bâtiments des réacteurs après les explosions d'hydrogène et les dommages causés à l'intérieur des installations par le séisme et le tsunami.



NHK 17/06/2011

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Tepco a identifié l'origine de la fuite dans l'appareil de décontamination de l'eau radioactive


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a découvert l'origine de la fuite détectée dans le système mis en place pour réduire la contamination de l'eau hautement radioactive accumulée dans les locaux de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Jeudi, les derniers essais du système ont dû être suspendus après la découverte d'une fuite d'eau au niveau d'un appareil américain conçu pour retirer le césium. Cet appareil est un élément essentiel du système.

D'après Tepco, l'origine de cette fuite se situe au niveau d'une soupape de ventilation fixée à un des conteneurs incluant l'appareil. Les techniciens ont également découvert qu'une soupape d'évacuation d'eau installée sur un autre conteneur était fermée. Cela signifie, estime Tepco, que la fuite a bien eu lieu au niveau de la soupape de ventilation. Cette soupape est en cours de remplacement.


NHK 17/06/2011

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Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a commencé la décontamination de l'eau radioactive

à la centrale nucléaire de Fukushima, après avoir terminé les essais du système ad hoc.

Le système de traitement est composé de quatre éléments. Son bon fonctionnement est essentiel alors que l'accumulation d'eau radioactive fait courir la menace d'une inondation de la centrale. Lors des essais menés jeudi, un des éléments, un appareil d'absorption du césium fabriqué aux Etats-Unis s'est arrêté automatiquement en raison d'une fuite.

Une soupape avait été fermée par erreur, ce qui avait empêché l'eau de s'écouler. Le blocage avait provoqué des dégâts au niveau d'une soupape de sécurité utilisée pour faire baisser la pression dans l'une des unités d'absorption du césium. Les dommages étaient à l'origine de la fuite.

L'eau traitée sera réutilisée pour refroidir les réacteurs et les stabiliser.


nhk17/06/2011

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Tepco se donne un mois pour refroidir les réacteurs


Tepco s'est donnée un mois pour refroidir les réacteurs de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Devant la presse vendredi, les responsables de la compagnie ont dévoilé un nouveau plan de sortie de la crise nucléaire. L'entreprise souhaite refroidir les réacteurs en réutilisant l'eau ayant subi un traitement de décontamination.

La nouvelle feuille de route contient par ailleurs une nouvelle section sur le contrôle des radiations et l'amélioration des conditions de travail à la centrale à l'approche de l'été. Les heures de travail seront plus strictement contrôlées et un système sera mis en place pour enregistrer automatiquement l'exposition des travailleurs. La contamination interne sera également évaluée.

Le nombre de médecins présents sur le site 24h sur 24 sera augmenté et de nouvelles installations pour le repos des techniciens seront aménagées.


NHK 17/06/2011

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Tepco suspend le système de décontamination de l'eau à la centrale Fukushima


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a suspendu l'opération d'un système de décontamination d'eau hautement radioactive à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi car l'une des parties avait atteint sa limite maximale d'exposition aux radiations en moins de 5 heures.

Le système avait été mis en service hier vendredi soir.

L'un des composants du système utilise de la zéolite, un minéral qui absorbe le césium radioactif. Une pièce du dispositif de fabrication américaine était censée durer un mois. Mais la radiation dépassant les 4 millisieverts par heure, limite maximale autorisée par le constructeur, a rendu la pièce inutilisable. C'est pourquoi il a fallu la remplacer plus tôt que prévu.

Tôt ce matin samedi, Tepco a suspendu l'opération utilisant le dispositif, pour tenter de découvrir la cause d'un tel phénomène.
"Jusqu'à présent, aucune anormalité dans le système ou fuite d'eau n'a été détectée" a déclaré l'entreprise.


nhk 18/06/2011

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Rapport de l'AIEA sur l'accident nucléaire de Fukushima


L'Agence internationale de l'énergie atomique a déclaré que la structure organisationnelle complexe du gouvernement japonais est à l'origine de la lenteur anormale de la réaction face à l'accident nucléaire de Fukushima.

Les experts de l'AIEA qui se sont rendus au Japon le mois dernier ont indiqué que le pays avait sous-estimé l'envergure du tsunami qui a touché la centrale de Fukushima et que les mesures de sécurité doivent être renforcées pour faire face aux catastrophes naturelles.

La mission a pressé l'AIEA de poursuivre ses investigations afin que les données collectées par le Japon au sujet de l'exposition aux radiations et de ses effets sur la santé puissent être analysées de façon approfondie.

Lundi prochain, l'AIEA soumettra ses résultats et recommandations lors d'une réunion des ministres qui se tiendra à Vienne, en Autriche.


NHK 18/06/2011

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Difficultés grandissantes pour la décontamination de l'eau hautement radioactive à Fukushima

La relance du système de décontamination de l'eau hautement radioactive accumulée dans les locaux de la centrale nucléaire de Fukushima pourrait prendre plusieurs jours.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, l'a mis en route vendredi soir. Elle a dû l'arrêter après cinq heures d'utilisation car le niveau de radiation d'un appareil d'absorption du césium avait augmenté plus vite que prévu. Cet appareil est conçu pour extraire le césium mais également le pétrole et le technétium.

Les techniciens de Tepco pensent qu'il a pu absorber une quantité supérieure aux attentes, de matières radioactives et de pétrole. Ils s'efforcent maintenant de trouver une solution au problème mais il faudra du temps.

En outre, l'évolution de la situation pourrait obliger la compagnie à revoir le fonctionnement de l'installation dans son ensemble et à mesurer les effets de la radioactivité émise des tuyaux passant à proximité de l'appareil incriminé.

Ces difficultés interviennent alors que l'eau hautement radioactive pourrait déborder dans une semaine si aucune mesure de prévention n'est mise en oeuvre.


NHK 19/06/2011

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Analyse des problèmes du système de traitement à Fukushima


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, mène une expérimentation pour déterminer l'origine de la hausse du niveau de radioactivité qui a provoqué l'arrêt du système de traitement de l'eau contaminée à la centrale de Fukushima.

Les techniciens pensent qu'une quantité supérieure aux prévisions de pétrole et de boues contaminées s'est infiltrée dans un élément du système.

L'expérimentation a commencé ce dimanche soir. Les techniciens vont comparer un absorbant de pétrole avec le matériel actuellement utilisé. Les résultats de ces travaux détermineront la reprise des opérations de traitement de l'eau contaminée.

Les efforts pour tenter de résoudre ces problèmes sont menés alors que les réservoirs de stockage de l'eau contaminée se remplissent. Ils pourraient être pleins dans une semaine. Un retard dans la reprise du traitement pourrait provoquer le débordement de l'eau contaminée.


NHK 19/06/2011

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Tepco aère le bâtiment du réacteur 2 pour abaisser le taux d'humidité



Selon Tepco, l'humidité élevée à l'intérieur d'un des bâtiments des réacteurs a baissé après que la compagnie a pratiqué une ouverture pour évacuer l'air.

Les travaux de restauration à l'intérieur du bâtiment du réacteur 2 ont été rendus difficiles par un taux d'humidité de près de 100 pour cent provoqué par de la vapeur qui s'échapperait de l'enceinte de confinement et de la piscine de stockage de combustible irradié du réacteur.

La compagnie a pratiqué l'ouverture lundi matin après avoir filtré les substances radioactives contenues dans l'air à l'intérieur du bâtiment.

L'opérateur de la centrale estime que le taux d'humidité à proximité de l'ouverture et en plusieurs autres points a été abaissée à environ 60 pour cent.

Tepco espère que les techniciens pourront pénétrer dans le bâtiment pour commencer à étalonner une jauge de niveau d'eau pour le réacteur et effectuer d'autres opérations.

nhk 21/06/2011

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Tepco s'efforce de restaurer rapidement le système de décontamination d'eau radioactive


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de restaurer un système de décontamination d'eau radioactive qui a dû être désactivé vendredi après une courte période de fonctionnement.

L'opérateur de la centrale a effectué un test de plus de quatre heures dans la nuit de dimanche pour déterminer les causes d'une élévation rapide de la radioactivité dans le système.

Les ingénieurs de Tepco pensent que la densité de substances radioactives dans l'eau contaminée dépassait les prévisions.

Ils pensaient à l'origine que le dispositif avait absorbé de grandes quantités d'huile et de boue contenant des substances radioactives. Mais un test effectué dimanche a montré que des taux élevés de radiation étaient enregistrés lorsque le dispositif était réglé sur le niveau d'absorption le plus faible des trois disponibles.

Le volume d'eau radioactive augmente de 500 tonnes par jour, de l'eau douce étant continuellement injectée dans les réacteurs pour les refroidir.

Les installations de stockage d'eau contaminée se remplissent et tout retard pris dans la remise en marche du système pourrait aboutir à des débordements dans environ une semaine.


NHK 20/06/2011

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Tepco injecte de l'eau dans une piscine de stockage du réacteur 4


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de réduire le taux élevé de radiation découvert dans le réacteur 4 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'opérateur de la centrale a commencé dimanche à injecter de l'eau dans une piscine au niveau supérieur du bâtiment du réacteur 4, utilisée pour stocker du matériel lourd contaminé par les radiations.

Le réacteur numéro 4 était fermé pour une inspection de routine lorsqu'il a été frappé par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Du matériel lourd provenant du réacteur a été enlevé et plongé dans la piscine pour enrayer la production de rayonnements ionisants.

Tepco a découvert que le niveau de l'eau de la piscine avait baissé à environ un tiers de sa capacité le 11 juin.

Le matériel en question aurait été exposé à la radioactivité et produirait des taux élevés de radiation.

L'opérateur craint un ralentissement des travaux de restauration dans le réacteur 4 du fait de la radioactivité élevée.

Ainsi, selon Tepco, le taux de radiation au niveau supérieur du bâtiment est si élevé que les techniciens ne peuvent pas y entrer. Néanmoins, si le matériel est de nouveau submergé la radioactivité baissera, permettant la reprise des opérations.


NHK 20/06/2011

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Une reprise des opérations de décontamination de l'eau serait possible d'ici quelques jours


L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a exprimé l'espoir de pouvoir remettre en fonctionnement d'ici quelques jours son système de décontamination de l'eau.

Le système s'est arrêté samedi après qu'un composant destiné à absorber les substances radioactives eût atteint les limites de ses capacités, cinq heures seulement après la mise en marche du dispositif.

Le relevé de mesures faites autour d'un des appareils a révélé des niveaux de radiation supérieurs aux prévisions.

Selon des ingénieurs de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, la densité de substances radioactives dans l'eau contaminée s'est avérée supérieure aux estimations.

Les eaux résiduelles radioactives entravent les efforts pour ramener les réacteurs sous contrôle.

NHK 20/06/2011

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Commentaire sur l'arrêt du système de décontamination


Pour notre commentaire d'aujourd'hui, nous avons demandé au professeur Akio Koyama, de l'Institut du réacteur de recherche de l'université de Kyoto, de nous parler de l'arrêt provisoire du système de décontamination d'eau à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Radio Japon
Ce système de décontamination d'eau est constitué de plusieurs modules, parmi lesquels un dispositif d'élimination d'huile, une unité pour absorber les substances radioactives et une autre pour les précipiter. Le problème le plus récent dont a été victime le système s'est produit lors de la deuxième étape, c'est-à-dire celle de l'absorption des substances radioactives. Quelle est l'origine de ce problème ?

Akio Koyama
Le dispositif d'élimination d'huile est conçu pour enlever une quantité suffisante d'huile et de boue radioactives. Mais je pense qu'un volume insuffisant a été éliminé dans ce cas. Après avoir traité l'eau avec ce dispositif, l'opérateur a fait passer l'eau dans l'unité chargée d'absorber les substances radioactives. Cette unité a pour fonction d'absorber les substances ionisées et dissoutes dans l'eau, ce qui la rend peu efficace pour traiter les impuretés telles que l'huile et la boue.

L'étape suivante consistait à précipiter les substances radioactives. Mais avant d'effectuer cette opération à l'aide de produits chimiques, le dispositif commence par retirer diverses impuretés.
Lors de la dernière opération en date, le dispositif chargé de précipiter les impuretés allait être utilisé après l'unité d'absorption.

Cette décision a probablement été prise parce que l'élimination de l'importante quantité de césium présente dans l'eau était prioritaire. Je pense que la priorité aurait dû être d'éliminer les impuretés, dans ce cas.
Des enquêtes sont menées sur les raisons de l'arrêt du système de décontamination. En règle générale, il est préférable de ne pas laisser de l'huile s'introduire dans les dispositifs, ce qui pourrait provoquer un dysfonctionnement. Je propose par conséquent d'améliorer les fonctions du dispositif d'élimination d'huile avant que de l'eau soit injectée dans le système.

Radio Japon
Des problèmes similaires au dernier en date risquent-ils d'affecter le calendrier de restauration tout entier ?

Akio Koyama
A mon avis, l'opérateur de la centrale a essayé de trop faire et trop tôt, dans l'espoir de respecter la date limite qu'il s'était fixée. Mais même si le processus dans son ensemble subissait du retard à cause du dernier incident, ce retard n'aggravera pas la situation dans la centrale, tant que l'état des réacteurs ne se dégrade pas.
Des problèmes supplémentaires pourraient survenir, aussi le calendrier pourrait nécessiter des modifications.

C'était le professeur Akio Koyama, de l'Institut du réacteur de recherche de l'université de Kyoto, qui nous parlait de l'arrêt provisoire du système de décontamination d'eau à la centrale de Fukushima.

NHK 20/06/2011

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Un robot japonais pour la centrale Fukushima Dai-ichi


Un robot développé au Japon pour opérer dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a été transporté sur les lieux par camion lundi. Ce sera le premier robot de construction japonaise à être utilisé dans la centrale depuis le début de la crise nucléaire en mars.

Le robot en question, qui a été conçu par des chercheurs de l'Institut technologique de Chiba et de l'université du Tohoku entre autres, a été adapté pour pouvoir être utilisé à l'intérieur des bâtiments où se trouvent les réacteurs alors que les taux de radiation y demeurent élevés.

L'appareil est équipé d'un dispositif lui permettant de collecter de l'eau radioactive pour ensuite procéder à des mesures. Il dispose également de chenilles qui lui permettent de se déplacer librement dans les débris et de monter ou descendre des escaliers raides.

Les employés de la Compagnie d'électricité de Tokyo commenceront par faire des essais dans le bâtiment du réacteur numéro 5.

Selon Eiji Koyanagi, de l'Institut technologique de Chiba, le robot est télécommandé, ce qui permet aux travailleurs de réunir des informations à distance et limite leur exposition aux radiations.


NHK 20/06/2011

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Les portes du réacteur 2 ont été ouvertes


Les portes d'un des réacteurs sinistrés de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi ont été ouvertes dans un effort pour réduire l'humidité à l'intérieur du bâtiment.

Selon la compagnie d'électricité de Tokyo, l'humidité aux abords de l'entrée du bâtiment était descendue à 58,7 pour cent lundi, après l'ouverture d'une première porte.

La seconde porte a été ouverte dans l'après-midi.

L'opérateur espère maintenant que les travailleurs vont pouvoir entrer dans le bâtiment pour commencer à calibrer une jauge de niveau d'eau du réacteur et se livrer à d'autres tâches.

Tepco affirme qu'aucun changement significatif n'a été relevé dans les taux de radiation à l'extérieur du bâtiment après l'ouverture des portes.


NHK 20/06/2011

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Nouvel arrêt des essais du système de décontamination


L'essai d'un système de décontamination d'eau à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a de nouveau été arrêté à cause d'un dysfonctionnement.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, ou Tepco, a repris l'essai du système ce mardi matin après un arrêt. Vendredi dernier, son fonctionnement avait dû être interrompu cinq heures seulement après le début du test, un taux de radiation plus élevé que prévu ayant été détecté dans un dispositif américain d'absorption de substances radioactives. Tepco avait alors remplacé plusieurs pièces vitales du dispositif.

La compagnie indique que cette fois-ci, une pompe du matériel de décontamination d'origine française s'est automatiquement arrêtée vers 7h20 du matin, entraînant la désactivation du système tout entier.

Tepco explique que la pompe était utilisée pour ajouter de l'eau et réduire la densité des produits chimiques destinés à décomposer les substances radioactives.

Le dysfonctionnement serait apparemment dû à un volume d'eau trop important.

Tepco dit souhaiter reprendre les essais dès ce mardi après-midi en réglant le volume d'eau admis dans la machine.


nhk 21/06/2011

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Kaieda : un régulateur du nucléaire indépendant pourrait voir le jour en 2012

Le ministre japonais de l'Economie et de l'Industrie Banri Kaieda a suggéré de rendre l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle indépendante de son ministère en 2012.

M. Kaieda s'est adressé à la presse après avoir participé à la session de lundi de la conférence ministérielle de l'AIEA, à Vienne.

Il a expliqué que le lancement d'un régulateur du nucléaire indépendant nécessitait des ajustements avec plusieurs organismes gouvernementaux.

M. Kaieda a expliqué que 2012 serait un des objectifs visés. Il a ajouté que le gouvernement devait garder à l'esprit le fait qu'une mission d'information de l'AIEA se rendra au Japon l'an prochain.


NHK 21/06/2011

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