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Séisme, tsunami, répliques, informations globales

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92 pour cent des décès dus à la noyade



La plupart des personnes décédées dans la catastrophe du 11 mars dernier ont été tuées par le tsunami et étaient relativement âgées.

Selon l'Agence nationale de la police, 92 pour cent des morts sont dues à des noyades et les deux tiers des victimes avaient plus de 60 ans.

L'Agence a publié ces chiffres mardi après avoir analysé pendant un mois la cause du décès des 13 135 victimes originaires des trois préfectures les plus touchées, celles d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima, au nord du Japon.

Lors du grand tremblement de terre du Hanshin à Kobe, en 1995, plus de 70 pour cent des victimes avaient péri écrasées ou étouffées sous les décombres.


Source : NHK 19/04/2011

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Commentaire : Situation des stagiaires indonésiens au lendemain du séisme


Lorsque le violent séisme a frappé le Nord-Est du Japon le 11 mars, près de 21 mille stagiaires étrangers se trouvaient dans les 6 préfectures les plus durement touchées de l'Archipel nippon. Originaires de Chine, des Philippines, d'Indonésie, du Vietnam et de nombreux autres pays, ils travaillaient dans divers secteurs pour acquérir un savoir-faire artisanal et des connaissances techniques tout en gagnant de l'argent.

Dans les régions saccagées par le tsunami, les installations portuaires et les ateliers de traitement de poissons ont été inondés, ce qui les a contraints à arrêter leurs activités. Ayant perdu leur emploi, bon nombre de stagiaires sont repartis dans leur pays.
Dans notre commentaire, nous portons notre regard sur l'Indonésie, un archipel comme le Japon, qui a envoyé de nombreux jeunes, occupés dans les secteurs de la pêche et du traitement des poissons. 4 stagiaires indonésiens sont encore portés disparus, emportés sans doute par le raz-de-marée, alors qu'ils travaillaient au large de la préfecture de Miyagi.

Muhammad Lufti, l'ambassadeur d'Indonésie au Japon, nous parle de l'impact du séisme et du tsunami sur l'avenir des stagiaires de son pays.

Ambassadeur Lufti :
"Nous avons renvoyé en Indonésie près de 300 stagiaires qui avaient perdu leur emploi à cause de la double catastrophe. Ils travaillaient à Kesen-numa, Ishinomaki, Shiogama et d'autres villes, terriblement endommagées par le désastre. Nous les avons fait partir parce qu'il n'y a aucun espoir que leur lieu de travail soit rouvert dans un proche avenir. Nous n'avions pas d'informations précises du gouvernement japonais à ce sujet, mais à en juger par la gravité de la situation, nous avons estimé qu'il serait difficile de remettre rapidement en état les ateliers et les usines.

Pas moins de 6 mille Indonésiens effectuent des stages au Japon. Après l'accident à la centrale atomique Fukushima Dai-ichi, certains d'entre eux qui effectuaient des travaux à l'extérieur dans la préfecture voisine d'Ibaraki nous ont contactés, exprimant leur anxiété à propos des substances radioactives. Je me suis rendu personnellement sur les lieux pour leur dire que je comprenais leurs inquiétudes. Mais je leur ai conseillé de poursuivre leur activité en prenant un maximum de protection contre les radiations. J'espère continuer à leur envoyer des informations précises à l'avenir.

D'ores et déjà, nous avons informé l'organisme qui se charge de l'accueil des jeunes stagiaires que l'Indonésie souhaite poursuivre ces programmes de formation. Grâce à ces activités, nos jeunes Indonésiens acquièrent certes des connaissances techniques, mais ils assimilent aussi l'éthique et la discipline indispensables au travail, des qualités représentatives de la mentalité des Japonais. Nos jeunes rentrent au pays avec de nouveaux savoirs, mais ils deviennent aussi de meilleurs travailleurs."

Radio Japon :
De nombreuses entreprises qui ont accueilli des stagiaires font maintenant face à de sérieuses difficultés au lendemain du séisme, alors même qu'elles ne sont pas implantées dans les régions sinistrées. Le contrat de certains stagiaires a été résilié et ils n'ont eu d'autres choix que de rentrer au pays.

En revanche, l'organisme d'accueil de ces stagiaires a reçu des demandes de certains bureaux qui se disent prêts à embaucher du personnel parce qu'ils ont connu des défections. Des actions sont donc entreprises à présent pour tenter de coordonner les souhaits des stagiaires qui ont perdu leur emploi et les désidératas des entreprises, privées tout à coup de leur main d'oeuvre étrangère.


Source ;NHK 20/04/2011

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Dernier bilan du séisme : près de 28 000 morts et disparus


Le bilan des morts et des disparus à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars dans le nord-est du Japon a atteint près de 28 000 personnes.

L'Agence nationale de la police a confirmé mercredi le décès de 14 063 personnes y compris les victimes des répliques des 7 et 11 avril. Quatre-vingt quatre pour cent des morts ont été identifiés.

13 691 personnes sont encore portées disparues, dont 210 dans la ville de Sendai, capitale de la préfecture de Miyagi, la plus durement touchée.

Cette préfecture compte en effet le plus grand nombre de décès, soit 8530. Le nombre de morts est, respectivement, de 4058 et de 1412 dans les préfectures d'Iwate et de Fukushima.

Selon l'Agence, 133 000 personnes continuent à vivre dans des centres d'évacuation, situés, pour la plupart, dans ces trois préfectures.


Source : [url=ww3.nhk.or.jp/nhkworld/french/top/news05.html]NHK 20/04/2011[/url]

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Reprise du service normal sur la ligne JR du nord-est du Japon




40 jours après le séisme et le tsunami du 11 mars, les trains circulent de nouveau parfaitement normalement depuis ce jeudi sur la principale
ligne de chemin de fer connectant Tokyo avec la région nord-est du Japon, la ligne Tohoku.


Source : NHK 22/04/2011

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Forte baisse des exportations japonaises


Au Japon, les conséquences économiques de la catastrophe naturelle et nucléaire commencent à se préciser. Le ministère des Finances nippon a publié ce mercredi 20 avril les chiffres du commerce extérieur pour le mois de mars. Les exportations sont en forte baisse alors que les importations augmentent. Un tableau peu réjouissant, qui laisse présager des temps difficiles pour l'économie de l'archipel.

En 2010, la relance de l'économie japonaise reposait sur les exportations. Cette logique est fragilisée par la catastrophe.

En mars, les exportations ont baissé de 2,2% par rapport au même mois de l'année précédente. Les importations ont, elles, augmenté de 12% en un an. La balance commerciale reste excédentaire, mais son surplus a été divisé par cinq.

Les secteurs les plus concernés par la baisse des exportations sont l'automobile et l'électronique. De grands groupes comme Sony ou Toyota ont suspendu leur production dans le Nord-Est, région la plus touchée par le séisme. Certains de leurs fournisseurs sont également à l'arrêt. Chez Toyota, Nissan et Honda, les usines d'assemblage tournent donc au ralenti.

Pour faire face à la catastrophe, le Japon a dû augmenter ses importations. L'arrêt de la centrale de Fukushima a été compensé par une augmentation de 40% des importations de charbon. Le manque de denrées alimentaires a, lui aussi, entraîné des hausses d'importations, notamment de légumes.

Pour avril et mai, le niveau des importations devrait dépasser celui des exportations. Le Japon devrait donc retomber en récession.


Source : RFI 20/04/2011

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Vaste opération nippo-américaine de recherche des personnes portées disparues



Les Forces japonaises d'autodéfense et l'armée américaine entameront lundi une opération à grande échelle de recherche des 12 000 personnes portées disparues depuis la catastrophe du 11 mars.

Ces deux journées de recherche feront suite aux deux opérations similaires effectuées au début du mois.

Les FAD, l'armée américaine, la police japonaise et les garde-côtes vont explorer les zones côtières et intérieures des préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima. Les Forces d'autodéfense mobiliseront 25 000 hommes, 90 avions et 50 bateaux.

Des recherches sont également prévues, pour la première fois, dans un périmètre de 30 km autour de la centrale de Fukushima, au large et à l'intérieur du littoral.


Source : NHK 24/04/2011

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Le bilan de la catastrophe du 11 mars atteint les 26 000 morts et disparus



Ce dimanche, le bilan de la catastrophe du 11 mars s'élève à plus de 26 000 personnes, mortes ou disparues.

L'Agence nationale de la police a confirmé 14 300 décès, y compris ceux provoqués par les répliques sismiques du 7 et du 11 avril. Près de 84 pour cent des corps ont été identifiés à ce jour.

L'agence précise que 11 999 personnes restent portées disparues.

C'est la préfecture de Miyagi qui enregistre les pertes les plus lourdes avec 8 644 décès, suivie par les préfectures d'Iwate et de Fukushima, qui déplorent respectivement 4 154 et 1 439 morts.



Source : NHK 24/04/2011

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Vaste opération de recherche des disparus dans le nord-est du Japon


Les Forces japonaises d'autodéfense mènent actuellement une troisième opération de recherche à grande échelle des personnes disparues depuis la double catastrophe du 11 mars.

Cette opération de 2 jours a débuté ce lundi, avec la collaboration de l'armée américaine, de la police japonaise et d'autre groupes d'intervention. Quelque 25 000 secouristes, 90 avions et une cinquantaine de bateaux sont mobilisés.

Les recherches sont effectuées au large et dans les zones littorales des préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima.

Elles incluent pour la première fois la zone d'évacuation située dans un périmètre de 20 km autour de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Dans une école primaire dévastée de la préfecture de Miyagi, près de 650 membres des FAD recherchent avec des pompiers les corps de 74 des 108 élèves portés disparus depuis la catastrophe.


Source : NHK 25/04/2011

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La production de huit constructeurs automobiles nippons a chuté de plus de 50 pour cent en mars


La production intérieure des huit principaux constructeurs automobiles nippons en mars a plongé de près de la moitié en glissement annuel, en raison des dégâts provoqués par la double catastrophe du 11 mars.

Les huit constructeurs ont annoncé ce lundi que leur production totale combinée le mois dernier était de 387 mille véhicules, une chute de 57,5 pour cent par rapport à l'année précédente.

Cette forte baisse suit la suspension des opérations chez de nombreux fabricants de pièces détachées indispensables, basés dans les zones les plus durement frappées du nord-est de l'Archipel.



Source : NHK 25/04/2011

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Toyota réduit sa production en Amérique Latine


Toyota Motor va réduire sa production en Amérique Latine en raison d'une pénurie de pièces détachées en provenance du Japon.

La firme automobile a dû interrompre sa production de berlines Corolla lundi dans son usine de Sao Paulo, au Brésil. L'usine sera également mise à l'arrêt pendant deux jours en mai.

La production brésilienne de Toyota va baisser de 2 pour cent, ce qui représente 1200 véhicules de moins que l'an dernier. Une diminution est également prévue en Argentine.

Les principaux constructeurs automobiles japonais ont déjà réduit leur production dans certains pays asiatiques ainsi qu'en Amérique du Nord pour pallier la pénurie de pièces détachées depuis le séisme et le tsunami du 11 mars.


Source : NHK 25/04/2011

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Honda espère retrouver ses rythmes de production d'ici la fin 2011




Honda Motor annonce son intention de ramener d'ici la fin de l'année sa production de véhicules au Japon au même niveau qu'avant le séisme du 11 mars. Les autres constructeurs automobiles nippons se sont fixés des objectifs comparables à ceux de Honda.


Source : NHK 25/04/2011

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Une infirmière indonésienne travaille dans une ville sinistrée



Une infirmière indonésienne travaille dans une ville frappée par le séisme et le tsunami du 11 mars, dans l'espoir de mettre à profit l'expérience acquise auprès des survivants du tsunami de l'océan Indien de 2004. Elle était venue au Japon dans le cadre d'un accord de partenariat bilatéral et travaille dans un hôpital de l'ouest de l'Archipel.


Source : NHK 27/04/2011

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Experts : l'activité sismique dans le Pacifique s'est intensifiée avant la catastrophe du 11 mars


Selon des experts, l'intensification des activités sismiques dans l'océan Pacifique ces dernières années pourrait avoir été un signe avant-coureur du puissant tremblement de terre du 11 mars.

Le Comité de coordination pour la prédiction des séismes se réunissait hier mardi pour discuter de la double catastrophe du 11 mars.


Source NHK 27/04/2011

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Le fond de l'océan s'est élevé de 7 mètres au large du nord-est du Japon




Les chercheurs de l'Agence japonaise des sciences et technologies maritimes et terrestres ont observé que le fond de l'océan s'était élevé d'un maximum de sept mètres au large de la côte nord-est du Japon, au moment du séisme du 11 mars. L'observation a pu être réalisée grâce à un navire d'étude des grandes profondeurs, le Kairei.


Source : NHK 29/04/2011

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Commentaire : comment se préparer à une catastrophe multiple



Cette semaine, dans notre commentaire, nous demandons à plusieurs experts et responsables leurs impressions sur le séisme et le tsunami du 11 mars.

Dans la deuxième partie de cette série, Tamotsu Nomura, directeur exécutif de l'Association sur les effets des radiations, nous parle de la gestion des catastrophes impliquant un accident nucléaire. M. Nomura a également servi à la tête du Centre d'assistance et de formation aux urgences nucléaires pendant quatre ans et demi, à partir de 2001.

Radio Japon
Près de deux mois se sont écoulés depuis le début des troubles à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, mais les habitants des zones proches qui ont été évacués ne sont toujours pas rentrés chez eux. En tant qu'expert impliqué pendant longtemps dans la gestion des crises nucléaires, que pensez-vous de cet accident ?

Tamotsu Nomura
Les substances radioactives libérées lors de l'accident en cours à la centrale ont contaminé une vaste superficie. Mais je pense que le gouvernement et les autorités locales ont pu prendre des mesures appropriées contre la fuite de radiation, en évacuant les habitants, en les exhortant à ne pas consommer de nourriture et d'eau contaminées, et en limitant les expéditions de produits agricoles dont les taux de radiation sont élevés.

Mais il est particulièrement préoccupant que certaines personnes soient victimes des rumeurs sans fondement déclenchées par l'accident nucléaire. J'ai entendu parler de cas de discrimination à l'encontre d'habitants de Fukushima forcés à s'implanter ailleurs. Des enfants de Fukushima ont été victimes de brimades à l'école, et des véhicules immatriculés dans la préfecture ont été vandalisés, et tout cela à cause de rumeurs sans fondement scientifique. La peur des radiations a également affecté les exportations japonaises et d'autres activités économiques.

Radio Japon
Quelles sont les leçons à tirer de cet accident nucléaire et comment devrions-nous nous préparer à d'éventuelles catastrophes futures ?

Tamotsu Nomura
Je pense que certains problèmes ont fait surface lors de la réponse initiale à la crise de Fukushima. Les accidents nucléaires devraient être gérés de manière intégrée, en établissant une sorte de "tour de contrôle" qui recueillerait les informations, prononcerait les jugements qui s'imposent et prendrait en charge la gestion de la crise. Mais un tel système ne fonctionnait pas lors de l'accident de Fukushima.

L'idée de base en ce qui concerne la gestion des crises est de trouver les moyens de se préparer à une importante catastrophe qui n'arrive que très rarement. Je pense que le Japon n'était pas prêt dans ce sens. Les experts, moi compris, savions très bien qu'il était important de se préparer à une catastrophe complexe, avec séisme, tsunami et accident nucléaire. C'est d'ailleurs une question dont nous avons parlé plusieurs fois.

Cétait Tamotsu Nomura, directeur exécutif de l'Association sur les effets des radiations et spécialiste de la gestion des catastrophes.


Source : NHK 03/05/2011

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Commentaire : Suggestions du professeur Fumihiko Imamura pour éviter un nouveau 11 mars



Pour nos commentaires de cette semaine, nous avons demandé à des spécialistes en gestion des désastres et des personnes engagées dans les secours comment ils analysent le séisme et le tsunami du 11 mars.

Pour notre troisième édition, nous avons rencontré le professeur Fumihiko Imamura du Centre de gestion des catastrophes de l'université du Tohoku. Il a été impliqué dans la formulation de mesures antitsunami pour la région du Tohoku, dévastée par le récent raz de marée. Actuellement, il fait partie d'une équipe mise sur pied le mois dernier par le gouvernement pour tracer des plans de reconstruction.

Radio Japon :
Tout d'abord, professeur Imamura, pourquoi le tsunami a-t-il emporté tant de vies humaines ? N'existait-il pas des moyens de prévenir un aussi grand nombre de victimes?

Fumihiko Imamura :
Les mesures de prévention contre les tsunamis doivent prendre deux formes. Une première consiste à construire des installations, telles que des digues et des brise-lames. En revanche, la seconde prône plutôt les aspects "soft", tels que la dissémination immédiate d'informations pertinentes et la préparation de l'évacuation rapide des habitants afin de minimiser le nombre des victimes. Mais à notre grand regret, le désastre du 11 mars a dépassé toutes nos capacités dans les deux domaines.

Il est donc bien naturel que les responsables considèrent à présent les moyens de renforcer l'aspect matériel, par exemple en rehaussant les digues. Mais je suggère d'éviter de dépendre uniquement d'un type de moyens, mais de combiner plutôt diverses mesures. Je pense par exemple à la plantation de forêts destinées à freiner l'eau des marées, à la construction de digues et de monticules dans les régions côtières. Il me semble plus réaliste de mettre en place des barrières multiples contre les dangers éventuels, même si chacune d'entre elles n'est pas particulièrement évoluée.

En ce qui concerne le côté "soft", nous devons évaluer comment les alertes au tsunami ont été diffusées et comment, dans le réel, les résidents ont réagi pour évacuer lors du récent désastre. Je crois que certaines personnes ont sous-estimé l'ampleur du tsunami et que d'autres n'ont pas été capables de se déplacer jusqu'à un point assez élevé lors de l'évacuation initiale. Ceci expliquerait le nombre de victimes, supérieur à 10 mille. Je pense que nous devons revoir nos plans d'évacuation en préparation d'une catastrophe d'une échelle inédite.

Radio Japon :
A votre avis, de quoi a-t-on besoin désormais ?

Fumihiko Imamura :
Il sera nécessaire d'améliorer le programme actuel de surveillance et de créer un réseau, permettant de diffuser de la manière idéale aux résidents les informations recueillies. Nous devrons aussi tracer des voies précises d'évacuation, en fonction de la taille du tsunami. Il faudra procéder régulièrement à des entraînements et éduquer les résidents sur la manière de se comporter en cas d'urgence.

Radio Japon :
C'était le point de vue de Fumihiko Imamura, professeur au Centre de gestion des catastrophes de l'université du Tohoku.


Source : NHK 04/05/2011

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Commentaire : L'action des bénévoles après la catastrophe du 11 mars


Cette semaine, nous avons demandé à des spécialistes en gestion des désastres et à des personnes engagées dans les secours de nous donner leur point de vue sur leur activité après le séisme et le tsunami du 11 mars.

Pour notre quatrième édition, nous avons rencontré Masaaki Ohashi, qui dirige une équipe internationale du Réseau civil japonais pour les secours dans l'est du Japon. Il nous a expliqué en quoi consistait l'action des bénévoles. Son organisation coordonne les initiatives des associations à but non lucratif, des organisations non gouvernementales et d'autres organismes impliqués dans l'aide aux sinistrés. M. Ohashi a dirigé le Centre pour la coopération internationale, une ONG japonaise. Il s'est aussi rendu à plusieurs reprises dans des zones dévastées à l'étranger.

Radio Japon :
Quels sont les besoins actuels dans les régions touchées par la catastrophe du 11 mars, notamment en ce qui concerne l'action bénévole à long terme ?

Masaaki Ohashi :
Notre structure, le Réseau civil japonais pour les secours dans l'est du Japon, couvre l'ensemble des activités des associations à but non lucratif, des organisations non gouvernementales et des autres groupes bénévoles. Elle coordonne l'allocation des ressources au sein du réseau. Il existe, par exemple, de nombreux types d'associations bénévoles : celles qui offrent un soutien psychologique, celles qui distribuent des repas, etc. Nous leur permettons d'établir des contacts les unes avec les autres pour faciliter les échanges d'information et l'entraide.

Un autre aspect de notre activité consiste à rencontrer régulièrement des membres du gouvernement afin d'échanger des informations. La situation des sinistrés évolue chaque jour, de même que leurs besoins. C'est pourquoi il est souhaitable que les informations recueillies par les associations bénévoles soient accessibles en ligne en permanence et qu'elles poursuivent leur action sur le long terme, c'est-à-dire, jusqu'à la fin de la reconstruction.

Après le grand tremblement de terre de Kobe, en 1995, des personnes expérimentées se sont impliquées dans la formation des bénévoles, mais la récente catastrophe est d'une telle ampleur que le nombre de volontaires est déjà insuffisant. C'est un problème urgent, qui doit trouver une solution.

Radio Japon :
De quoi a-t-on besoin, à votre avis, pour que la reconstruction se déroule dans les meilleures conditions ?

Masaaki Ohashi :
En ce qui concerne les besoins pour l'avenir - et c'était aussi le cas à Kobe - je crois que c'est aux sinistrés eux-mêmes de réfléchir à la manière dont ils souhaitent reconstruire leurs régions et leurs villes. C'est à eux de formuler leurs requêtes. Le plus important, à mon avis, est de créer un environnement permettant de répondre à leurs attentes. Pour cela, il faut que les projets de reconstruction du gouvernement tiennent compte de ces attentes.

Cette fois, c'est l'Est du Japon qui a été touché mais un jour, d'autres catastrophes de grande ampleur, pourraient frapper ailleurs. Je pense que ce qui s'est passé doit nous servir d'avertissement. Nous devons envisager la situation dans une perspective de long terme, c'est-à-dire d'un an ou deux à partir d'aujourd'hui, et nous devons également rester vigilants.

Nous venons d'entendre le commentaire de Masaaki Ohashi sur l'action des bénévoles. M. Ohashi dirige une équipe internationale du Réseau civil japonais pour les secours dans l'est du Japon.


Source : NHK 05/05/2011

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Nouvelle visite du couple impérial dans l'Est du Japon



L'empereur et l'impératrice du Japon ont visité la préfecture d'Iwate, dans l'Est du pays, où ils ont adressé des paroles réconfortantes aux personnes installées dans des centres d'hébergement depuis le séisme et le tsunami du 11 mars.

Le couple impérial est arrivé vendredi matin à bord d'un avion des Forces d'autodéfense. Le gouverneur de la préfecture, Takuya Tasso, leur a parlé des dommages subis dans la région.

L'empereur et l'impératrice se sont ensuite rendus à Kamaishi, peu après 13h00, où plus de 2 100 personnes vivent encore dans des centres d'hébergement.

Ils ont enfin visité un autre centre installé dans un gymnase de Miyako, où les immeubles et les habitations ont subi les dégâts les plus importants, dans toute la préfecture.


Source : NHK 06/05/2011

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Témoignage d'un étranger investi dans l'aide aux réfugiés de la catastrophe du 11 mars



Aujourd'hui, nous vous présentons une initiative originale au profit des survivants de la catastrophe du 11 mars. Elle est l'oeuvre d'un étranger résidant au Japon, qui a décidé de participer à l'aide fournie aux régions dévastées.

Debilal Bhandari, qui gère un restaurant de spécialités indiennes et népalaises dans la préfecture de Kanagawa, a contacté des propriétaires de restaurants similaires de la région métropolitaine de Tokyo pour leur proposer de se rendre dans les zones sinistrées et de préparer des repas pour les survivants.
Son initiative intervient alors que cuisiner dans les refuges n'est pas toujours aisé. Il est parfois difficile de préparer des plats chauds ou de manger des légumes frais. D'où des problèmes nutritionels dans certains refuges.

Debilal Bhandari
"Début avril, nous nous sommes rendus dans un refuge de la ville d'Iwaki, dans la préfecture de Fukushima. Nous avons préparé du riz et un curry de poulet à la népalaise pour 1 300 personnes. Nous avons cuisiné un curry épicé et un autre plutôt doux, pour les enfants et les personnes âgées. Nous avons également amené des jouets et des livres, ainsi que 1 500 bouteilles d'eau.

Les survivants étaient vraiment heureux de pouvoir déguster des plats chauds et des produits frais. La plupart des aliments qu'ils reçoivent sont du pain et des viennoiseries.
Une femme de 92 ans était ravie. C'était la première fois qu'elle mangeait cette sorte de curry. Elle a beaucoup aimé.

Le succès de notre initiative nous a incités à renouveler l'expérience. Le 16 avril, nous sommes allés dans une autre zone dévastée, plus précisément un refuge de la ville de Tome, dans la préfecture de Miyagi. Nous avons préparé du riz, une soupe de haricots et deux currys, un de poulet et un de légumes. Le tout pour 1 500 personnes.

Nous avons également invité les réfugiés à une séance de yoga car ils n'ont pas beaucoup l'occasion de faire de l'exercice.

Je crois vraiment que nous devons, toutes nationalités confondues, faire des efforts pour que la situation des survivants redevienne normale. Nous vivons au Japon. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que nous apportions notre aide."

M. Bhandari et ses collègues ont prévu de se rendre dans d'autres régions dévastées pour préparer des repas chauds. Ils participent également au nettoyage des maisons pleines de boue depuis le passage du tsunami.

C'est ainsi que se termine ce témoignage, qui évoquait l'initiative de plusieurs restaurateurs spécialisés dans les cuisines indienne et népalaise, au profit des survivants de la catastrophe du 11 mars.


Source : NHK 06/05/2011

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2 mois après le séisme, les Japonais du Nord-Est observent une minute de silence



Mercredi, 2 mois jour pour jour après le séisme et le tsunami du 11 mars qui ont frappé le Nord-Est du Japon, les habitants de la région ont observé une minute de silence en hommage aux victimes.

A Minami-Sanriku, dans la préfecture de Miyagi, des lycéens et des réfugiés se sont recueillis dans un gymnase à 14 heures 46, heure à laquelle s'est produit le tremblement de terre.

Une cérémonie avec des bougies s'est déroulée dans la cour d'une école surplombant le littoral frappé par la vague géante qui a dévasté la ville entière.

Trente-six fonctionnaires sont décédés ou ont été portés disparus. Ils se trouvaient dans un bâtiment administratif et dans le centre de prévention des désastres adjacent qui ont été emportés par le raz-de-marée.

A Kita-Ibaraki, également située dans la préfecture de Miyagi, des pompiers ont observé une minute de silence dans leur quartier général pour leurs confrères disparus dans la catastrophe.

Cinq personnes ont été tuées et plus d'un millier de maisons ont été détruites dans cette localité, le 11 mars.


Source : NHK 11/O5/2011

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Bilan du 11 mars : près de 25 000 morts ou disparus


Deux mois après la double catastrophe qui a frappé le Japon le 11 mars dernier, le bilan a été porté à 24 834 morts ou disparus.

L'Agence nationale de la police a confirmé le décès de 14 981 personnes. Ce chiffre inclut les victimes des répliques sismiques des 7 et 11 avril


Source : NHK 11/05/2011

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Réduction de la présence des Forces d'autodéfense dans les régions sinistrées


Deux mois après les catastrophes du 11 mars, les Forces japonaises d'autodéfense envisagent de réduire leur présence dans les régions touchées par le séisme et le tsunami.

Plus de 100 mille membres des FAD ont pris part aux opérations de secours et de recherche d'éventuels survivants dans le Nord-Est du pays, en utilisant plus de 50 bateaux et quelque 500 aéronefs.

Engagées surtout dans le transport et la distribution de vivres, les Forces aériennes et maritimes prévoient de réduire de moitié ce mois-ci leur personnel mobilisé.

De leur côté, les Forces terrestres vont rappeler 30 pour cent de leurs effectifs dans le courant de ce mois et concentrer leurs efforts sur la recherche des personnes encore portées disparues et sur l'assistance aux résidents des îles isolées.

Les membres des FAD concernés par la crise de la centrale atomique de Fukushima vont désormais porter leur attention sur les activités de décontamination autour de la centrale et sur l'aide aux résidents en cas d'urgence.

A noter que, jusqu'ici, les FAD ont retrouvé la dépouille mortelle de 9 300 personnes dans les régions sinistrées.


Source : NHK 11/05/2011

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La vie des survivants toujours difficile deux mois après la catastrophe



Pour les survivants du séisme et du tsunami du 11 mars, la vie reste difficile deux mois après.

La NHK a interviewé 435 personnes vivant dans des centres d'évacuation et ailleurs, dans les préfectures les plus durement touchées d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima.

Plus de 450 mille personnes s'étaient réfugiées dans des centres d'hébergement immédiatement après la double catastrophe, mais leur nombre est tombé à environ 120 mille. De nombreux évacués ont quitté les centres expliquant qu'ils étaient fatigués de vivre en groupe. Plusieurs installations ont fermé ou ont fusionné.

Interrogées sur les problèmes qui les préoccupaient le plus, 38 pour cent des personnes vivant dans les centres d'hébergement ont mentionné l'absence de vie privée.


Source : NHK

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Bilan de la double catastrophe du 11 mars



Le bilan de la double catastrophe du 11 mars, dans le nord-est du Japon, excède désormais les 15 000 morts.

Ce vendredi, l'Agence nationale de la police a confirmé un bilan de 15 019 morts, incluant le séisme du 11 mars et les fortes répliques du 7 et du 11 avril.

Par ailleurs, 9 500 personnes restent portées disparues.

Source : NHK 13/05/2011

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Des smartphones pour transmettre des informations sur les séismes



Les sociétés japonaises de téléphonie mobible préparent une nouvelle gamme de smartphones capables de recevoir des informations sur les séismes. La demande pour ce type d'appareils a fortement augmenté depuis le tremblement de terre du 11 mars.


Source NHK 17/05/2011

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Mecanique du séisme du mois de mars



Un chercheur japonais estime que le séisme du 11 mars est la conséquence de plusieurs mouvements distincts des plaques tectoniques en présence dans la région.

Satoshi Ide, professeur à l'université de Tokyo a analysé des données sismiques du monde entier. Il a étudié le détail des mouvements de la plaque du Pacifique, dite plaque océanique, et de la plaque d'Amérique du Nord qui passe au-dessus.

Le professeur Ide explique qu'au début du séisme du 11 mars, la plaque nord-américaine a commencé à glisser lentement le long de sa fracture avec la plaque du Pacifique, à une profondeur d'environ 20 km. Ce glissement s'est déplacé en direction de la côte pendant environ 40 secondes, provoquant de puissantes secousses dans tout le nord du Japon.

Ensuite, et alors que le séisme avait commencé depuis une minute, ce déplacement s'est accéléré au niveau de la faille japonaise, provoquant une chute de la plaque nord-américaine. Cet effondrement, qui par endroit a atteint 30 mètres, est à l'origine d'un tsunami gigantesque.

Environ 90 secondes après le début du séisme, la plaque nord-américaine s'est à nouveau enfoncée près des côtes, provoquant une nouvelle série de secousses puissantes.

Le professeur Ide en conclut que le déplacement de la plaque nord-américaine est plus important que le stress accumulé le long de la plaque du Pacifique, et il compte essayer de voir si des événements similaires pourraient se produire ailleurs sur la planète.



Source : NHK 20/05/2011

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projet de hausse de la TVA



Pour notre commentaire, nous avons demandé à Toru Morotomi, professeur à la Faculté d'économie de l'université de Kyoto et expert en politique financière, de nous parler du projet de hausse de la taxe à la consommation.

Toru Morotomi :
On a beaucoup débattu de la question du financement du système social japonais qui inclut la retraite et la santé. Ce qui me semble important dans les discussions en cours, c'est le fait de l'envisager de manière concomitante avec la réforme du système fiscal.

Les recettes fiscales représentent moins de la moitié du budget de l'Etat pour l'année fiscale courante. Le reste est financé par les bons du Trésor, autrement dit, par la dette.

A cela s'ajoute la nécessité de prendre en compte l'impact de la double catastrophe du 11 mars qui aura pour conséquence de faire chuter davantage les recettes fiscales. Les années qui viennent vont donc être très difficiles sur le plan budgétaire. De plus, les émissions exceptionnelles de bons du Trésor se multiplient. Cet ensemble de facteurs contribue à miner la confiance de la communauté internationale dans la situation financière du Japon.

Si notre pays persiste à ne pas augmenter sa TVA, il risque de sombrer dans une crise financière comparable à celles que connaissent certains pays européens, comme la Grèce ou l'Islande. C'est pourquoi des voix s'élèvent au sein du gouvernement actuel pour augmenter cette taxe, afin que le Japon conserve sa crédibilité financière.

Radio Japon :
C'était Toru Morotomi, professeur à la Faculté d'économie de l'université de Kyoto et expert en politique financière. Il nous parlait du projet de hausse de la taxe à la consommation.


NHK 31/05/2011

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Tsunami : vue aérienne des vagues


Rien ne résiste à la puissance des vagues... L'homme et ses constructions (trop près du rivage soit-dit en passant)... sont comme un château de cartes qui s'écroule sous la moindre brise... Quand les forces de la nature se déchaînent à ce point : l'homme n'est rien face à la force de la nature...

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Londres : cérémonie à la mémoire des victimes de la double catastrophe du 11 mars


En Grande-Bretagne, une cérémonie s'est déroulée dimanche à l'abbaye de Westminster, à Londres, en hommage aux victimes de la double catastrophe qui a dévasté le nord-est du Japon, le 11 mars.

Environ 2000 Londoniens et Japonais ont prié à la mémoire des victimes.

NHK 06/06/2011

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Environ 23 500 morts ou disparus dans la double catastrophe du 11 mars et les répliques sismiques


Le nombre de morts ou de personnes portées disparues dans le séisme et le tsunami du 11 mars, et les répliques qui ont suivi, était de 23 571 hier dimanche.

L'Agence de la police nationale précise que le décès de 15 373 personnes a été confirmé et que 8 198 autres étaient toujours portées disparues.

98 303 sinistrés vivent toujours dans des centres d'évacuation, principalement dans les préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima.


NHK 06/06/2011

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Satoshi Furukawa souhaite communiquer avec les victimes de la double catastrophe du 11 mars


Un astronaute japonais préparant sa première mission à bord de la Station spatiale internationale souhaite communiquer avec les habitants des zones sinistrées du nord-est de l'Archipel.

Ce lundi, à deux jours du lancement de la navette spatiale Soyuz, Satoshi Furukawa participait à une conférence de presse près du centre russe de Baikonur, au Kazakhstan.

"J'espère que toutes les personnes affectées par la double catastrophe du 11 mars verront leur situation s'améliorer le plus rapidement possible", a-t-il déclaré.

Il a ajouté qu'il leur adresserait volontiers un message depuis la Station spatiale internationale.


NHK 06/06/2011

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Un projet de loi pour la reconstruction est adopté par la Chambre basse


La Chambre basse a adopté un projet de loi pour la reconstruction des zones dévastées par la double catastrophe du 11 mars.

La loi a reçu ce vendredi l'approbation du Parti démocrate au pouvoir et du Parti libéral démocrate de l'opposition. Elle sera prochainement débattue au Sénat.

Le texte a trait au projet de reconstruction, dans ses grandes lignes. Il recommande la mise en place d'une instance gouvernementale qui sera chargée de ce dossier et l'émission de bons du Trésor pour son financement.

Deux formations de l'opposition, le Parti communiste et "votre Parti" ont voté contre ce projet en raison des dépenses fiscales qu'il pourrait entraîner.

Le PDJ de la majorité et le PLD de l'opposition avaient proposé deux textes différents au sein de la commission impliquée dans la reconstruction des zones sinistrées. Un compromis a finalement été trouvé par le président de la commission et les deux grands partis ont accepté de surmonter leurs divergences, afin d'accorder la priorité aux efforts de reconstruction.



NHK 10/06/2011

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Ban Ki-moon prévoit une visite dans le Tohoku


Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon souhaite se rendre en aôut prochain dans le nord-est du Japon pour y constater les effets de la double catastrophe du 11 mars.

M. Ban s'est exprimé jeudi à New York, dans le cadre d'une réunion organisée par le gouvernement japonais, pour remercier les pays et les organisations impliqués dans l'aide internationale.

M. Ban a déclaré qu'il souhaitait voir les zones sinistrées de ses propres yeux et discuter des modalités de soutien à l'Archipel.

Il a ajouté qu'il espérait être en mesure de proposer une assistance renforcée des Nations unies.


nhk 10/06/2011

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Encore plus de 8000 disparus après le tremblement de terre


L'Agence nationale de la police rapporte que 8095 personnes sont toujours portées disparues trois mois après la double catastrophe du 11 mars.

Sur 15 405 personnes dont la mort a été confirmée, environ 2000 n'ont toujours pas été identifiées. La police a déclaré être en train de tenter d'identifier les corps à l'aide d'échantillons d'ADN collectés auprès de personnes recherchant des membres de leur famille.

Plus de 2000 officiers de police continuent les opérations dans les préfectures de Miyagi, Iwate et Fukushima dans le nord-est du Japon.


NHK 11/06/2011

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Le tsunami du 11 mars a atteint 40 mètres de haut


L'agence japonaise de la météorologie et des chercheurs ont découvert que le tsunami du 11 mars avait atteint par endroits une hauteur de plus de 40 mètres.

La hauteur des vagues n'a pas pu être définie avec précision car les stations de mesure automatique des marées avaient été détruites, et des coupures de courant ainsi que des pannes touchant les équipements de télécommunications s'étaient produites au moment de la catastrophe.

Des experts ont examiné les traces laissées par chaque vague sismique dans la région affectée et ont découvert que des vagues d'une dizaine de mètres avaient atteint de vastes zones des préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima.

Ils ont aussi découvert que le tsunami avait atteint jusqu'à 40,5 mètres à Miyako, dans la préfecture d'Iwate, 37,8 mètres dans le village de Noda, dans la même préfecture, et 34,7 mètres à Onagawa, dans la préfecture de Miyagi.

En se basant sur les données recueillies, les chercheurs travaillent maintenant à identifier les mécanismes à l'origine du tsunami géant.



NHK 13/06/2011

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Le Japon lance un nouveau dispositif de recherche pour retrouver les disparus du 11 mars


Près de cent jours après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars, la recherche des disparus continue avec le lancement jeudi d'un nouveau dispositif de grande ampleur.

Quelques 4000 hommes, officiers de police, membres des forces d'autodéfense et pompiers sont au travail dans les villes sinistrées dont celles d'Ishinomaki, de Kesennuma et de Minami-Sanriku, dans la préfecture de Miyagi, au nord du pays.

A Ishinomaki, où l'on dénombre jusqu'à présent 3100 morts, la police vide les habitations sinistrées de la boue et des débris qui s'y sont accumulés, à la recherche de corps disparus.

Dans la seule préfecture de Miyagi, 4700 personnes sont encore manquantes.


NHK 16/06/2011

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Un miracle : Après le passage du tsunami, on retrouve un survivant dans un véhicule...

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Impact du 11 mars sur les bénéfices des entreprises japonaises

Selon les instituts économiques privés, les bénéfices des entreprises japonaises devraient chuter de plus de 20 pour cent en glissement annuel pour le premier semestre de l'année fiscale, en raison de la double catastrophe du 11 mars.

Selon les prévisions de l'institut Nomura et du Centre de recherche et de prévisions économiques, les profits de 353 entreprises cotées en bourse reculeront de 25 pour cent entre avril et septembre, par rapport à la même période en 2010.
Selon l'Institut Daiwa, 200 grandes entreprises devraient subir un recul de 26 pour cent.

Pour les deux instituts, le ralentissement de la production dans les industries de l'automobile et de l'électronique sont l'une des causes du phénomène, tout comme la baisse de la consommation des ménages après le 11 mars.

La situation pourrait toutefois s'améliorer durant le second semestre, entre octobre 2011 et mars 2012, car la production devrait être stimulée par une forte demande provenant des pays émergents.


NHK 26/06/2011

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Les prix à la consommation augmentent de 0,6 point au Japon


Au Japon, les prix à la consommation ont augmenté en mai par rapport à l'année dernière, principalement en raison de la hausse des tarifs de l'électricité. Une hausse avait déjà été enregistrée le mois dernier.

Le ministère de la Gestion publique a annoncé vendredi que l'indice des prix à la consommation avait enregistré en mai une hausse de 0,6 point par rapport à l'année dernière, sans prendre en compte les prix, volatiles, des produits frais. L'indice se situait à 99,9 points par rapport au niveau de référence de 100 points fixé en 2005.

D'après le ministère, la hausse est due à l'augmentation des prix de l'électricité. La tendance à l'appréciation des prix du gazoil et du fuel domestique s'est en revanche atténuée en raison d'une baisse des prix du brut. Les autorités ont annoncé qu'elles suivaient avec attention l'impact de ce changement sur les prix à la consommation.


NHK 01/07/2011

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Estimations de Tepco : le tsunami était en fait haut de 13,1 m





L'opérateur de la centrale endommagée Fukushima Dai-ichi a estimé la hauteur du tsunami qui a frappé les locaux le 11 mars dernier à 13 mètres.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, vient de publier une simulation réalisée à l'aide d'un ordinateur basée sur des données enregistrées durant la catastrophe ainsi que d'autres informations.

Tepco pense que le tsunami, d'une hauteur de 13,1 mètres, serait passé près d'un observatoire des marées environ 51 minutes après le tremblement de terre. Ce chiffre est bien plus élevé que les premières estimations de la compagnie qui étaient initialement de 5,7 mètres.

A 10 kilomètres de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, un tsunami haut de 9,1 mètres a été enregistré 48 minutes après le tremblement de terre.

Tepco attribue la différence de hauteur entre les deux vagues aux variations de la topographie des fonds marins.



NHK 09/07/2011

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Bilan de la double catastrophe du 11 mars




Le bilan de la double catastrophe du 11 mars s'élevait dimanche à 20 891 morts ou disparus.

L'Agence nationale de la police a confirmé la mort de 15 547 personnes. Ce bilan inclut les victimes des répliques sismiques du 7 et du 11 avril.



...NHK 11/07/2011

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Les progrès sont lents quatre mois après la catastrophe du 11 mars





Quatre mois ont passé depuis que le séisme et le tsunami ont frappé le nord-est du Japon. Un nombre important de personnes vit toujours dans des centres d'évacuation et le déblaiement des gravats progresse lentement.

Plus de 11 mille personnes n'ont toujours pas de logement après avoir perdu leur maison dans la catastrophe ou avoir fui les effets de l'accident nucléaire de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Environ 37 mille habitations temporaires sur les plus de 50 mille requises ont été construites. Mais certaines, bâties loin des centres urbains, sur des terrains inondés par le tsunami, sont toujours inoccupées.

Entre-temps, les progrès sont lents en ce qui concerne le déblaiement, une étape clé du processus de reconstruction.

Selon le ministère de l'Environnement, la préfecture d'Iwate a déplacé 52 pour cent des décombres d'immeubles détruits par le tsunami, vers des sites de stockage provisoires.

La préfecture de Miyagi s'est occupée de 30 pour cent des gravats et celle de Fukushima de seulement 27 pour cent.

Le gouvernement s'efforce d'alléger le fardeau des municipalités et d'accélérer les travaux de déblaiement.



...NHK 11/07/2011

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Environ 21 mille morts ou disparus dans la double catastrophe de mars



Le bilan du séisme et du tsunami du 11 mars s'élevait dimanche à 20 891 morts ou disparus.

Après un examen approfondi, la police et les autorités municipales estiment que le chiffre des morts et disparus ne devrait pas dépasser celui du séisme et du tsunami qui s'étaient produits dans la même zone en 1896.







-----> Il s'agit d'un complément d'article au précédent...



.nhk 11/07/2011

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Ishinomaki, 15000 habitants le 11 mars au matin. Le soir, les deux tiers avaient disparu

Donc vous me parliez de Fukushima. Vous vous inquiétiez des conséquences sur ma santé. J’avais beau vous expliquer qu’à Tokyo, le niveau de radiation ambiant n’était guère alarmant; que les histoires de pluies jaunes qui circulaient sur internet, c’était du pipeau. Non, vous ne voulez rien entendre. Toujours à vous inquiéter du nucléaire, toujours à dresser des parallèles avec vos propres centrales, vous avez fini par ne plus percevoir qu’une partie des événements du 11 mars.

J’avais oublié de mentionner qu’au mois de mars, je venais juste de commencer «D’autres vies que la mienne». Vous vous souvenez, le livre d’Emmanuel Carrère qui débute par la description du tsunami au Sri-Lanka. Des pages dures, qui m’avait fait reposer un temps ce livre, repris aujourd’hui.

Cette fois, c’est le tsunami dans mon pays qui m’a rendu ces pages douloureuses. Il y a eu un autre tsunami. Ici. Enfin un peu plus haut dans le nord. Le tsunami au Japon, vous voyez de quoi il s’agit. Non, pas ça. Arrêtez de penser à Fukushima et aux conséquences de la vague qui a détruit les réacteurs. Chassez les images de la fumée qui sort d’énormes poteries blanches au style douteux. Pensez plutôt à un port...

Une ville portuaire. Comme Ishinomaki? Exactement, comme Ishinomaki. La ville avait 15000 habitants le 11 mars au matin. Le soir, les deux tiers avaient disparu.

Maintenant imaginez un Français qui habite au Japon, et qui décide de prendre les choses en main. Il va d’abord seul là-bas. Et revient à Tokyo avec encore plus l’envie de prendre les choses en main. Il s’organise avec ses amis de l’Association de Français au Japon, et retourne dans le Tohoku avec un mini-bus de volontaires. Puis quelques semaines après, avec un car de volontaires. Puis encore une fois. Puis une autre. Puis une autre. Chaque fois, distribuant des dons aux habitants qui ont tant perdu. Entraînant sa petite bande derrière lui, tous armés de pelles et de sacs qu’ils remplissent consciencieusement de la boue laissée derrière elle par la mer dans les caniveaux et sous les planchers des maisons.
Image Blog Libération



Si vous avez été au Japon, vous savez combien ce pays a de choses pour vous simplifier la vie. Quand vous vous approcherez de Ishinomaki, même des mois après la catastrophe, préparez-vous. Aux maisons éventrées. Aux entrepôts traversés de part en part par la vague, pliant la structure métallique du bâtiment. A ces arbres qui n’ont pas arrêté l’eau, et qui se tiennent toujours là, tandis que les bâtiments qui s’abritaient à leur ombre ont disparu. Aux réfugiés qui vivent dans des écoles reconverties en centre d’accueil, dans l’odeur de l’eau de mer en décomposition. A ces familles qui viennent chercher leurs vivres pour la journée au centre de réfugiés puis repartent. Repartent en disant bonjour à ces volontaires venus de tout le Japon pour aider au nettoyage de la ville. Ils ont croisé, ou croiseront Patrick, l’AFJ (l'association des Français du Japon) et ses bus de volontaires.

Donc vous me parliez de Fukushima. Encore et encore. Depuis que je suis monté dans le bus des volontaires, quand je pense au 11 mars, ce sont ces maisons aux rez-de-chaussée dévastés que je vois. Les images des réacteurs fumants ont disparu, remplacées par les chaussures, les cadres, les portes arrachées, le bourdonnement des mouches. Le 11 mars, c’est cette peluche qui sèche au soleil. Et ce besoin d’imaginer que son propriétaire la pleure en ce moment.

Source : .Tremblement et stupeur / Libération 20/07/2011

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Livre blanc de la police sur le renforcement de la sécurité dans les zones sinistrées


La police japonaise prévoit de renforcer la sécurité des zones affectées par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Le Livre blanc annuel de la police publié ce vendredi met l'accent sur les actions à envisager dans les zones sinistrées.

Il s'agirait notamment de programmer des visites dans les centres d'hébergement, de prendre contact avec les personnes réfugiées et d'installer des commissariats de police provisoires.

Le Livre blanc préconise par ailleurs la prévention du pillage des habitations et des commerces abandonnés depuis la catastrophe. Des patrouilles impliquant les résidents sont également prévues.

Enfin, le rapport souligne la nécessité de combattre toutes les sortes de délits, y compris les escroqueries au téléphone et le commerce illégal de médicaments supposés prévenir les risques de contamination radioactive.


NHK 22/07/2011

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A Niigata, un immense feu d'artifice honorera prochainement les victimes du 11 mars




Un immense feu d'artifice est prévu début août à Nagaoka, dans la préfecture de Niigata, à la mémoire des victimes du séisme et du tsunami du 11 mars.

Chaque année, à la même période, près de 20 000 feux d'artifice embrasent le ciel de Nagaoka en hommage aux personnes qui ont trouvé la mort dans un raid aérien, en août 1945.

Depuis 6 ans, un imposant feu d'artifice, surnommé "Phoenix", est par ailleurs destiné à redonner courage et espoir aux victimes du puissant tremblement de terre qui a frappé la région en 2004.

S'il clôture habituellement le festival, il interviendra cette année au début, le 2 août. Le blanc sera la couleur dominante, à l'image d'un arrangement floral dédié aux victimes de la double catastrophe.

Nagaoka est l'une des villes japonaises les plus réputées pour ses feux d'artifice.





.NHK 24/07/2011

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Fin des opérations de secours des FAD à Miyagi




Les Forces d'autodéfense japonaises, les FAD, ont mis fin à leurs opérations de secours dans la préfecture de Miyagi, au nord-est du Japon, une région lourdement touchée par la double catastrophe du onze mars.

Une cérémonie s'est tenue lundi dans les locaux du gouvernement préfectoral pour marquer la fin des activités, réunissant une centaine de membres des forces terrestres, maritimes et aériennes des FAD, ainsi que des membres des forces américaines.

La vue des troupes venant à son secours après le désastre a encouragé la population, a affirmé en les remerciant le gouverneur de la préfecture, Yoshihiro Murai.

Le commandant de la sixième division des forces terrestres des FAD, Yuji Kunou, a remercié les nombreuses personnes de la région qui ont apporté aux troupes leur soutien et leurs encouragements.

La mission de secours des FAD avait déjà pris fin la semaine dernière dans la préfecture d'Iwate, au nord de Miyagi. Des trois préfectures les plus touchées par la catastrophe, celle de Fukushima est désormais la seule où les FAD poursuivent leurs opérations.



.NHK 01/08/2011

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Commentaire : Analyse de la catastrophe du 11 mars 2011



L'Agence de la police nationale japonaise a confirmé que plus de 20 000 personnes sont décédées ou portées disparues après le séisme suivi d'un tsunami le 11 mars dernier. Lorsqu'un désastre naturel fait plus de 10 000 morts, on parle de "catastrophe naturelle".

Dans le monde, une moyenne de 160 millions de personnes sont victimes de désastres chaque année, environ 100 000 d'entre elles périssent, dont 90 pour cent lors d'une catastrophe naturelle. Dans notre commentaire d'aujourd'hui, nous allons interroger un expert en prévention de désastre naturel, le professeur Yoichiro Fujiyoshi de l'université féminine d'Otsuma.

Radio Japon : Professeur Fujiyoshi, pouvez-vous nous parler de récentes catastrophes naturelles dans le monde ?

Professeur Fujiyoshi :
D'abord, il y a eu en 2004 un tsunami dans l'océan Indien, qui a fait 229 000 morts. Ce tsunami a été particulièrement terrible parce que les habitants de la région n'avaient pratiquement aucune notion du danger que représente un tsunami. Et de plus, la région ne possédait pas de système de prévision des tsunamis, ni de moyens de relayer l'information pour procéder à des évacuations.

Autre catastrophe, en 2008, un séisme a frappé la province chinoise de Sichuan, en faisant 87 000 morts. Dans cette seule province, 6898 écoles se sont effondrées, avec pour conséquence que les enseignants et les étudiants comptent pour plus de 10 pour cent des victimes. Les médias ont rapporté que les normes de construction antisismique n'étaient pas suffisamment strictes, et mal suivies dans cette région.

Radio Japon : Parlez-nous maintenant de la catastrophe du 11 mars ?

Professeur Fujiyoshi :
Aucun expert n'avait prévu qu'une telle catastrophe puisse toucher le Nord-Est du Japon, ce qui explique une mauvaise préparation pour un séisme de cette ampleur.

Il y a eu notamment des ratés dans la diffusion des alertes au tsunami. En temps normal, par prudence, ces alertes sont diffusées dans un rayon géographique plus important que celui que le tsunami risque de toucher.

Autrement dit, les prédictions de la zone inondable sont surestimées, pour le cas où.

Mais dans le cas qui nous concerne, on s'est aperçu que les systèmes d'alerte sous-estimaient les prédictions d'une catastrophe importante. Les estimations initiales de la magnitude et de l'intensité d'un séisme dans la région sont en dessous de ce qui est arrivé le 11 mars.

Ceci s'explique par le fait que le système est prévu pour faire des prévisions basées sur un minimum de données collectées dans les minutes qui suivent le séisme afin de lancer une alerte le plus rapidement possible.

Le 11 mars, l'alerte au tsunami a été lancée 3 minutes après le séisme. Mais cette alerte sous-estimait la hauteur de la vague. Elle prévoyaient une vague de 3 mètres dans les préfectures d'Iwate et de Fukushima, et de 6 mètres dans la préfecture de Miyagi. Au même moment, la magnitude du séisme était estimée à 7,9, soit environ un cinquantième de la force véritable du séisme.


NHK 10/11/2011

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Les habitants de Kesennuma marquent le 5ème mois écoulé depuis le 11 mars

A 5 mois exactement du séisme et du tsunami du 11 mars, des autels fleuris ont été aménagés ce jeudi à Kesennuma, une ville de la préfecture de Miyagi.

Le tsunami et l'incendie qui a suivi y ont endommagé 9500 habitations, entraînant un bilan de plus de 1400 morts ou disparus.

Ce jeudi, des autels fleuris ont été dressés en 13 endroits, notamment des écoles et des marchés au poisson.

De nombreux riverains ont prié dans une école primaire qui constitue l'un des centres d'hébergement de Kesennuma.


NHK 11/08/2011

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Tepco avait évalué le risque de tsunami géant à Fukushima avant le désastre


La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) avait fait part verbalement aux autorités nippones d'un risque de tsunami de plus de 10 mètres sur sa centrale Fukushima Daiichi, moins d'une semaine avant l'accident nucléaire causé par le raz-de-marée géant du 11 mars.

Selon un responsable de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle cité mercredi par les médias nippons, Tepco a présenté le 7 mars un calcul selon lequel existait une probabilité de survenue d'un tsunami dépassant le niveau initialement pris en compte pour construire le site (moins de 6 mètres).

L'agence affirme avoir demandé à Tepco d'agir promptement mais, quatre jours plus tard, le 11 mars, la centrale Fukushima Daiichi était en partie submergée par une vague de plus de 14 mètres de haut consécutive à un tremblement de terre de magnitude 9 au large de la côte nord-est, au fond de l'océan pacifique.

Tepco avait déjà fait état de nouveaux calculs révélant cette possibilité en septembre 2009, mais le responsable de l'agence qui avait été averti n'a pas transmis l'information à la hiérarchie et aucune disposition n'a alors été prise face à ce danger, selon les éléments rapportés mercredi par la presse.

Tepco a encore effectué ultérieurement de nouvelles simulations sur la base de documents historiques relatifs aux séismes et tsunamis survenus dans les siècles passés, en déduisant qu'il existait une probabilité de vague de 10,2 mètres à 15,7 mètres près des réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi.

Les autorités avaient jusqu'à présent affirmé à maintes reprises que le désastre avait excédé les hypothèses.

Sciences et Avenir 24/08/2011

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