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BelleMuezza

Séisme, tsunami, répliques, informations globales

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Un responsable de Tepco connaissait le risque d'un tsunami majeur


Selon l'opérateur de la centrale de Fukushima, un haut responsable aurait eu connaissance d'un risque de tsunami dépassant les 10 mètres et susceptible de menacer la centrale en cas de séisme majeur, sur la base d'une simulation effectuée il y a 3 ans.

Ce jeudi, en conférence de presse, la Compagnie d'électricité de Tokyo a déclaré que le vice-président de l'époque, Ichiro Takekuro, avait été informé des conclusions d'une simulation réalisée au printemps 2008. Rappelons que la centrale était conçue pour résister à un raz-de-maré d'une hauteur maximale de 5,7 mètres.

Selon un porte-parole de Tepco, l'information n'a pas été divulguée car elle reposait sur une hypothèse.

Mercredi, l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle a révélé que ces données ne lui avaient pas été transmises avant le 7 mars, 4 jours avant qu'un tsunami de plus de 10 mètres ne s'abatte sur la centrale.

Jeudi, le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a déclaré avoir été informé du fait que Tepco savait, en 2008, qu'un important tsunami pouvait survenir dans la région.

"Il est extrêmement regrettable que l'exploitant de la centrale n'ait pas tenu compte du résultat de la simulation pour renforcer la sécurité de la centrale, alors qu'il en avait largement le temps", a-t-il observé.

Il a également déploré que la Compagnie d'électricité de Tokyo n'ait pas communiqué l'information avant que le gouvernement ne l'oblige à répondre à une enquête.

NHK 25/08/2011

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Les sismologues japonais font leur mea-culpa

Réunis pour leur premier symposium depuis la catastrophe du 11 mars, les sismologues japonais ont discuté des améliorations à apporter pour fournir à la société une meilleure information sur les puissants tremblements de terre.

La Société japonaise de sismologie a terminé samedi quatre journées de discussions à l'université de Shizuoka, dans le centre du Japon.

Toru Matsuzawa, de l'université du Tohoku, a rappelé que les experts pensaient qu'un séisme au large de la région du Tohoku ne pourrait pas dépasser une magnitude de 8. Pour cela, ils s'appuyaient sur les données collectées ces 100 dernières années. D'après le professeur Matsuzawa, une approche non conventionnelle aurait dû être adoptée pour envisager un séisme de magnitude similaire à celle observée le 11 mars.

Le professeur émérite Katsuhiko Ishibashi, de l'université de Kobe, avait averti sur les risques sismiques qui pesaient sur les centrales nucléaires. Il estime que les sismologues portent la responsabilité d'informer la population des risques de catastrophe naturelle.

nhk 16/10/2011

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Le 12 avril 2012, un navire de forage, le Chikyū, va prendre le large pour une expédition dont l'objectif est de comprendre les mécanismes impliqués dans les séismes de grande ampleur. La faille du Japon, qui a subi de fortes frictions lors du tremblement de terre de Tohoku du 11 mars 2011, provoquant le tsunami puis l'accident nucléaire de Fukushima, sera ainsi observée.

Le 11 mars 2011, au large du Japon, à 130 km de la ville de Sendaï, un séisme de magnitude 9 provoquait un gigantesque tsunami qui s’abattait sur la côte est de l'île de Honshu, causant une des pires catastrophes nucléaires jamais enregistrées en frappant la centrale de Fukushima et engendrant la mort de plus 23.000 personnes. Des vagues dépassant 30 mètres de hauteur et inondant l’île jusqu’à 10 km à l’intérieur des terres, ont ramené entre 5 et 20 millions de tonnes de débris vers l’océan.

Un peu moins de huit mois plus tard, l’IODP (Integrated Ocean Drilling Program) annonce qu’il va expédier le Chikyū, un navire de forage japonais, non loin de l’épicentre du séisme, afin d’explorer la faille de subduction (glissement d'une plaque sous une autre) à l’origine du tremblement de terre.

Le Chikyū forera à 7.000 mètres sous l'eau

Cette expédition entre dans le cadre d’un programme, le Japan Trench Fast Drilling Project (J-FAST). Créé en 2009, il avait initialement pour but d’envoyer un navire de forage après un tremblement de terre pour étudier les propriétés physicochimiques et récolter des données encore exploitables, près de l’épicentre. Le séisme de Tohoku (le nom donné au tremblement de terre du 11 mars 2011) est l’occasion idéale pour appliquer ce projet.

] La zone de forage se situe au sud de l'épicentre du séisme. ©️ D'après Nature

L’expédition devrait commencer le 1er avril et prendre fin le 18 mai 2012, selon un résumé de la mission rédigé par les responsables du projet. Au cours de ces 45 jours de mission, les scientifiques vont procéder à des forages à environ 1.000 m sous le plancher océanique, sous une profondeur d'environ 7.000.

Mesurer la température dégagée par les mouvements de plaque

Le but est de comprendre ce qui peut causer le déplacement de roches sur plusieurs dizaines de mètres et pourquoi certaines failles sont plus à même d’être à l’origine de séismes et de tsunamis importants. Pour comprendre les mécanismes de frictions impliqués dans ces phénomènes, les géologues vont insérer des capteurs de température au sein de la faille concernée.

En effet, lors d’une rupture rapide, une chaleur intense est dégagée au niveau du plan de faille, et cette chaleur met du temps à se dissiper. En obtenant des données de température précises et à long terme (les capteurs seront laissés sur place pendant un à trois ans), ils comptent obtenir les clés pour expliquer ces phénomènes.

Le forage en zone de subduction. ©️ Jamstec/CDEX, adaptation Futura-Sciences

L’analyse sera aussi physicochimique puisque les géologues rapporteront des échantillons des roches au niveau de la faille. Ces éléments leur permettront d’identifier des types de roches qui vont de paire avec des tremblements de terre intenses.

Forage sous-marin à une profondeur record

Mais le défi n’est pas que scientifique, il est aussi technique. Si forer sur 1.000 m ne représente rien de vraiment exceptionnel, les 7.000 m qui sépareront le navire de la zone de forage sont en revanche moins habituels. Jusqu’à présent, la très grande majorité des forages qui avaient été effectués avec ce bateau, comme ceux de l’expédition NanTroSeize qui visait également à mieux comprendre le mécanisme des séismes, se situaient à des profondeurs qui n’excédaient pas 6.000 mètres sous l’eau. Ce forage nécessitera des dispositifs particuliers et surtout, des conditions météorologiques favorables et clémentes.

L’enjeu est crucial. De telles données pourraient peut-être permettre aux scientifiques d’appréhender des séismes brutaux, comme celui du 11 mars 2011, dont l’ampleur et la brutalité avaient surpris les géologues.

Futura Sciences 04/11/2011

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La filiale nippone du géant de l'internet américain Google a présenté mardi une vaste banque d'images interactives de la zone du nord-est du Japon sinistrée par le séisme et le tsunami du 11 mars, permettant de parcourir la région et de comparer avec la situation antérieure.

Ces vues panoramiques ont essentiellement été prises à partir du mois de juillet dans les préfectures de Miyagi, Iwate, Fukushima, Ibaraki, Yamagata et Aomori, les plus touchées par ce désastre qui a fait près de 20.000 morts et disparus.

Les véhicules de Google ont parcouru 44.000 kilomètres de voies routières de ces provinces du Tohoku (nord-est), saisissant les vues à 360° de 82 villes et villages et les couplant à une base cartographique, grâce à la technique "Street View".

Ces images, où l'on voit les monceaux de débris, des bâtiments éventrés, des vastes étendues transformées en terrains vagues, des bateaux renversés, montrent bien l'ampleur du séisme et du tsunami.

A la demande d'internautes, Google Japon a parallèlement compilé des images de la même région avant le séisme offrant ainsi un outil de comparaison qui prouve l'étendue des dégâts, de nombreuses maisons et autres immeubles ayant été totalement rasés.

Google dit espérer que ces documents constitueront des éléments utiles pour les milieux scientifiques afin de mieux comprendre ce qu'il s'est passé le 11 mars 2011 et de conserver un ensemble d'archives à transmettre aux générations futures.

Sciences et Avenir 13/12/2011

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Un groupe de sismologues a découvert que des tremblements de terre survenus il y a trois ans au large de la côte du Pacifique du Japon, avaient impliqué de lents mouvements aux limites de la plaque tectonique.

Les chercheurs de l'Agence japonaise pour la science et la technologie maritime et terrestre, ou JAMSTEC, et d'autres instituts ont analysé les données de sismographes placés dans le fond marin le long du chenal de Nankai, au large de la partie ouest du Japon.

C'est à cet endroit que la plaque océanique s'affaisse sous la plaque qui supporte l'ouest du pays. Des séismes majeurs se sont produits plusieurs fois le long de la limite de cette plaque.

Selon les chercheurs, une série de tremblements de terre d'une magnitude 4 se sont produits au printemps 2009.

Ils ont découvert que ces séismes ont touché des parties relativement peu profondes près du chenal et que ces tremblements ont accompagné des mouvements de la limite de la plaque qui ont duré de 30 à 100 secondes. C'est une vitesse qui est plusieurs douzaines de fois plus lente qu'avec les séismes habituels.

Les chercheurs affirment que les tremblements avec des mouvements lents causent des secousses moins intenses. Des données historiques démontrent qu'un séisme survenu il y a plus de 400 ans le long du chenal de Nankai n'avait pas occasionné de fortes secousses mais avait provoqué un important tsunami.

Hiroko Sugioka, un chercheur de la JAMSTEC, précise que cette secousse a eu lieu selon le même mécanisme qu'avec les séismes observés dans sa dernière recherche.


NHK 07/05/2012

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Tokyo (AFP) - Une fine couche d'argile a rendu le séisme qui a frappé le nord-est du Japon beaucoup plus dévastateur car elle a opéré comme un lubrifiant entre les plaques tectoniques sous-marines, ont révélé des chercheurs japonais.

Cette couche de terre argileuse, ou smectite, a en effet occasionné un mouvement très rapide des plaques qui ont glissé l'une sur l'autre.

Ce que les chercheurs entendent par "fine" est une épaisseur comprise entre un et cinq mètres, à comparer avec des couches d'environ 40 mètres observées aux frontières d'autres plaques en mouvement.

 Une fine couche d'argile a rendu le séisme qui a frappé le nord-est du Japon beaucoup plus dévastateur car elle a opéré comme un lubrifiant entre les plaques tectoniques sous-marines, ont révélé des chercheurs japonais. (c) Afp

Les résultats de ces recherches devaient être publiés vendredi dans la revue américaine Science.

Le tremblement de terre de magnitude 9 et le tsunami qui s'ensuivit le 11 mars 2011 avaient fait plus de 18.000 morts dans le nord-est du Japon et provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima, la pire depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Kotaro Ujiie, professeur à l'Université de Tsukuba à l'origine de ces constats, participe a un projet scientifique lancé immédiatement après ce triple désastre. Il a consisté à percer les profondeurs sous-marines à partir d'un bateau de forage, jusqu'à -7000 mètres à partir du fond. Avec cette technique, les chercheurs associés au projet ont prélevé des échantillons au point où les plaques se sont rencontrées.

Ils ont ainsi découvert que dans les zones où la couche d'argile est prise en sandwich entre des couches de roches imperméables, elle est beaucoup plus glissante à cause de l'énorme pression subie, avec une consistance proche de celle du fond de teint.

Selon Kotaro Ujiie, cette couche de smectite, qui s'est formée sur une très longue période à partir de cendres volcaniques, était en surface à l'origine mais s'est peu à peu enfoncée dans les entrailles de la terre avec les plaques.

Des sismologues sont actuellement en train de réaliser d'autres forages sous-marins au large de la péninsule de Kii, au sud-ouest du Japon, dans la fosse de Nankai, où la plaque des Philippines glisse sous la plaque Eurasienne et où l'on redoute un tremblement de terre monstrueux dans un avenir proche. Toutefois, selon M. Ujiie, la faille tectonique de la fosse de Nankai est moins glissante que plus au nord de la côte japonaise. "Sous la fosse, on trouve une plaque relativement jeune qui glisse, mais il ne s'est pas écoulé suffisamment de temps pour que se forme une couche de smectite", a-t-il expliqué.

Le danger existe cependant: en août 2012, le gouvernement japonais avait rendu public le scénario catastrophe de puissantes secousses sismiques suivies d'un tsunami géant qui pourrait tuer jusqu'à 323.000 personnes sur la côte Pacifique du pays, au sud et à l'est.

Il avait toutefois précisé qu'il s'agissait d'une hypothèse de travail destinée à encourager les autorités, les entreprises et la population à améliorer les systèmes d'alerte, d'évacuation, d'atténuation des dégâts et de secours.

Situé au confluent de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année plus de 20% des plus violents séismes recensés sur Terre.

SCIENCES ET AVENIR 6/12/2013

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