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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde

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Manifestations antinucléaires en Allemagne


Près de 160 000 personnes ont manifesté dans toute l'Allemagne pour réclamer l'arrêt immédiat des 17 centrales nucléaires du pays.

Depuis la crise de Fukushima, au Japon, les mouvements antinucléaires se mobilisent de plus en plus en Allemagne.

Samedi, les protestataires ont défilé dans les rues de 21 grandes villes du pays, dont Berlin, Hambourg et Munich.

A Hambourg, 20 000 personnes ont chanté des slogans et brandi des drapeaux jaunes pour marquer leur opposition à l'énergie nucléaire.

"J'espère que toutes les centrales vont être désactivées et que nous passerons le plus rapidement possibles aux énergies renouvelables", a déclaré un jeune militant.

La chancelière Angela Merkel a annoncé que son gouvernement se prononcerait le 6 juin sur l'abandon probable de l'énergie nucléaire en Allemagne.

D'ici une dizaine d'années, toutes les centrales du pays devraient être déclassées et les énergies renouvelables, notamment éoliennes, seront promues en priorité.


[url=Manifestations antinucléaires en Allemagne]NHK 29/05/2011[/url]

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Déclassement prévu de toutes les centrales nucléaires allemandes d'ici 2022


L'Allemagne va déclasser d'ici 2022 toutes ses centrales nucléaires.

Le ministre de l'Environnement Norbert Roettgen a fait cette déclaration lundi matin, après des discussions réunissant l'Union chrétienne-démocrate de la chancelière Angela Merkel, l'Union chrétienne-sociale et le Parti libéral démocratique.

Sur les 17 réacteurs nucléaires allemands, les neuf maintenant en opération seront désactivés en plusieurs étapes lors des dix prochaines années. Parmi les huit autres, un n'a pas été utilisé depuis deux ans à cause d'un problème. Les sept autres ont tous été construits avant 1980 et leurs opérations ont été suspendues pour des contrôles de sécurité après l'accident de Fukushima.

Le gouvernement de Mme Merkel envisage d'adopter lundi prochain un projet de loi sur la fermeture des centrales nucléaires du pays et espère le promulguer rapidement.


NHK 30/05/2011

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Avis d'un journaliste kenyan sur un projet de construction de centrales nucléaires par Nairobi

Le gouvernement du Kenya envisage de construire deux centrales nucléaires, l'une dans la région côtière de l'océan Indien et l'autre près du Lac Victoria, afin de répondre à la demande croissante en électricité dans le pays. Une commission a été mise sur pied en octobre dernier pour faire avancer ce projet.

Mais la réalisation de cette entreprise rencontre maintenant des obstacles du fait de la catastrophe survenue à la centrale de Fukushima. Pour cette partie de notre édition que nous appellerons désormais "Insight", nous avons demandé à Mwai Gikonyo, un journaliste freelance du Kenya, dans quelle mesure le désastre de Fukushima influencera ce projet africain.

Mwai Gikonyo :
Les problèmes rencontrés par le gouvernement japonais face à Fukushima ont fait que les autorités du Kenya se sont interrogées sur leur capacité à faire fonctionner sans danger des centrales atomiques. Le pays se rend compte que des mesures adéquates font encore défaut pour affronter d'éventuelles catastrophes du genre de celles qui ont frappé le Japon.

De nombreux problèmes risquent de miner le projet et je ne suis pas sûr que le gouvernement mettra en oeuvre son plan original.

Les pays de l'est de l'Afrique sont sujets aux séismes comme l'Archipel nippon. Une secousse d'une magnitude de 4,4 a frappé le Kenya en juillet 2002 et bon nombre de Kenyans se demandent ce qui se passerait si un désastre comparable à celui du 11 mars survenait dans leur pays.

Le Kenya connaîtra aussi des difficultés financières s'il veut construire ces centrales atomiques. En outre, le gouvernement de Nairobi a fait état de préoccupations à propos de l'instabilité régionale. On se souvient qu'en 1998, le Kenya et la Tanzanie ont été attaqués par le mouvement Al-Qaida et l'on ne peut ignorer les menaces du groupe islamiste militant Al-Shabaab, installé dans la Somalie voisine.

Bien que l'énergie nucléaire soit vitale pour l'économie du pays, mais aussi pour des voisins comme le Sud-Soudan, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda et les autres nations de la région des Grands Lacs, trop de problèmes se apparaissent et ils risquent de contrecarrer le projet.

Radio Japon :
Vous venez d'entendre l'avis de Mwai Gikonyo, un journaliste freelance du Kenya.

NHK 01/06/2011

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L'Italie organisera prochainement un référendum sur l'abandon éventuel de l'énergie nucléaire


L'Italie organisera un référendum le 12 et le 13 juin prochain pour la poursuite ou l'abandon de l'énergie nucléaire dans le pays.

Mercredi, la Cour de cassation italienne a confirmé la tenue, comme prévu, de ce référendum.

L'accident survenu à la centrale de Tchernobyl en 1986, en Union soviétique, avait conduit l'Italie à renoncer à l'énergie nucléaire.

Le premier ministre Silvio Berlusconi s'était toutefois engagé à relancer cette industrie afin de réduire la dépendance au gaz et au pétrole étrangers. L'opposition a donc souhaité que la question fasse l'objet d'un référendum.

Après l'accident nucléaire de Fukushima, M. Berlusconi a décidé de suspendre son projet initial, vraisemblablement pour échapper au référendum et à une montée du sentiment antinucléaire dans le pays.

Un espoir toutefois contrarié par la Cour de cassation qui s'est finalement prononcée en faveur du référendum, lequel pourrait influencer la politique énergétique du reste de l'Europe.


NHK 02/06/2011

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L'Allemagne va arrêter sa production d'énergie nucléaire


Le gouvernement allemand a décidé officiellement de fermer l'ensemble de ses centrales nucléaires d'ici 2022.

Le gouvernement de la chancelière Angela Merkel a approuvé un nouveau projet de loi énergétique ce lundi. Le document est le résultat d'une révision de la politique nucléaire, provoquée par l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Sur les 17 réacteurs du pays, les 8 à l'arrêt pour des inspections de sécurité ou divers problèmes ne seront pas remis en marche. Les autres seront déclassés en plusieurs phases.

Le projet de loi sera transmis au Parlement pour être débattu et devrait être promulgué d'ici le mois prochain.

L'énergie nucléaire fournit maintenant 22 pour cent de l'électricité consommée par l'Allemagne.

Le gouvernement envisage d'augmenter sa production d'énergie à partir du charbon et du gaz pour compenser la perte de l'énergie nucléaire.

Il envisage aussi d'augmenter la part d'énergie produite à partir de sources renouvelables des 17 pour cent actuels à 35 pour cent d'ici 2020.

L'Allemagne est le premier pays du G8 à abandonner la production d'énergie nucléaire.


NHK 06/06/2011

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Le directeur de l'AIEA va proposer de renforcer la sûreté nucléaire dans le monde


Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique va proposer lors de prochaines discussions internationales de haut niveau des mesures pour renforcer la sûreté nucléaire, après l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Yukiya Amano a annoncé son intention dans son discours d'ouverture à la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA.

Il a expliqué que son organisation avait dépêché le mois dernier au Japon une équipe d'experts pour examiner les questions de sécurité liées à l'accident.

L'équipe, a-t-il ajouté, prépare maintenant son rapport final. Le document sera présenté à la Conférence ministérielle de l'AIEA, qui s'ouvre le 20 juin à Vienne.

M. Amano demandera lors de la conférence un renforcement de la sûreté nucléaire.

Après la réunion de l'AIEA, il a déclaré à la presse s'attendre à ce que la rencontre ministérielle devienne un des fondements de la sûreté nucléaire dans le monde, après l'accident de Fukushima.


NHK 07/06/2011

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Le Japon demande un renforcement des normes pour les centrales atomiques


Le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeaki Matsumoto, a lancé un appel à une révision des principes de la sécurité nucléaire au niveau international et à un soutien renforcé aux pays, touchés par des accidents.

M. Matsumoto s'adressait lundi à ses homologues de l'ASEM, la réunion Europe-Asie, qui se tient en Hongrie.

Le responsable de la diplomatie japonaise a souligné le besoin de faciliter les efforts de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, pour renforcer au plus haut niveau possible la sécurité des centrales atomiques dans le monde.


nhk 08/06/2011

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Recommandations de l'Agence de l'OCDE pour l'énergie nucléaire


Les responsables de la sécurité nucléaire d'une trentaine de pays ont convenu de la nécessité de procéder à des contrôles de sécurité dans toutes les centrales actuellement opérationnelles dans le monde.

Une réunion s'est tenue mercredi à Paris, à l'initiative de l'Agence pour l'énergie nucléaire, qui dépend de l'Organisation de coopération et de développement économique, l'OCDE.

Il a été décidé que les instances de régulation nucléaire de chaque pays devaient soumettre les centrales à des contrôles de sécurité, en vue de prévenir les accidents tels que celui de Fukushima.

Les tests devront par ailleurs concerner les dispositions prises face aux risques de séisme, inondations et autres catastrophes naturelles, ainsi que les mesures prévues en cas de pénurie d'électricitié.


NHK 09/06/2011

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Recommandations de l'Agence de l'OCDE pour l'énergie nucléaire


Les responsables de la sécurité nucléaire d'une trentaine de pays ont convenu de la nécessité de procéder à des contrôles de sécurité dans toutes les centrales actuellement opérationnelles dans le monde.

Une réunion s'est tenue mercredi à Paris, à l'initiative de l'Agence pour l'énergie nucléaire, qui dépend de l'Organisation de coopération et de développement économique, l'OCDE.

Il a été décidé que les instances de régulation nucléaire de chaque pays devaient soumettre les centrales à des contrôles de sécurité, en vue de prévenir les accidents tels que celui de Fukushima.

Les tests devront par ailleurs concerner les dispositions prises face aux risques de séisme, inondations et autres catastrophes naturelles, ainsi que les mesures prévues en cas de pénurie d'électricitié.


NHK 09/06/2011

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L'AIEA signale les activités nucléaires de la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU


L'Agence internationale de l'énergie atomique a adopté jeudi une résolution onusienne visant à signaler au Conseil de sécurité les activités nucléaires de la Syrie.

La Syrie est en effet soupçonnée de fabriquer un réacteur dans un complexe nucléaire.

Le site avait été détruit il y a 4 ans par les avions de l'armée israélienne. L'AIEA a toutefois signalé, en mai dernier, la présence probable d'un réacteur.

14 pays, dont les Etats-Unis et le Japon, ont donc soumis une résolution en vue de saisir le Conseil de sécurité. La Syrie est soupçonnée de construire un réacteur nucléaire sans en référer à l'AIEA.

Réunis jeudi, les gouverneurs de l'agence ont adopté cette résolution, la Russie et la Chine faisant partie des pays qui l'ont rejetée.

C'est la premières fois que l'AIEA saisit le Conseil de sécurité sur les activités nucléaires de la Syrie.


nhk 10/06/2011

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Manifestations contre le nucléaire en Italie à l'approche d'un référendum


En Italie, des gens sont descendus dans les rues pour protester contre l'énergie nucléaire, à l'approche d'un référendum sur l'avenir du nucléaire dans le pays. Le référendum aura lieu dimanche et lundi.

Vendredi, des activistes antinucléaires ont organisé des manifestations dans tout le pays pour exhorter la population à voter contre le projet du gouvernement de relancer la production d'énergie nucléaire.

En réaction à l'accident de Tchernobyl, l'Italie avait fermé toutes ses centrales en 1990. Mais le gouvernement du premier ministre Silvio Berlusconi a promis de relancer l'énergie nucléaire et de construire de nouvelles centrales.

Le référendum italien sera le premier dans le monde sur l'énergie nucléaire. Un vote majoritaire avec la participation de plus de la moitié des électeurs est requis pour l'approbation du programme nucléaire.



NHK 11/06/2011

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Référendum en Italie


Ce dimanche, les Italiens sont appelés à se prononcer par référendum sur la politique énergétique de leur pays.

En 1987, l'accident nucléaire de Tchernobyl avait entraîné la fermeture des centrales nucléaires en Italie.

Le gouvernement de Silvio Berlusconi a toutefois proposé en 2009 la construction de nouvelles centrales pour assurer l'approvisionnement énergétique du pays.

Le retour au nucléaire est donc l'objet de ce référendum.

La crise de Fukushima suscite de vives inquiétudes en Italie. Dans une enquête récente, 70% des interrogés se sont déclarés hostiles à l'énergie nucléaire.

Le taux de participation doit être au moins de 50 pour cent pour que ce référendum soit valide, un quorum jamais atteint depuis plus de 10 ans, pour ce genre de vote.

NHK 12/06/2011

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Des lycéens du Tohoku sont promus ambassadeurs de la paix


Des lycéens du Tohoku ont été nommés ambassadeurs de la paix en 2011 lors d'une réunion organisée à Nagasaki, l'une des villes japonaises victimes de la bombe atomique.

Promus ambassadeurs de la paix, onze lycéens du Tohoku auront pour mission de remettre aux Nations-unies une pétition en faveur de l'abolition des armes nucléaires.

NHK 13/06/2011

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Près de la moitié des Japonais souhaitent moins de centrales nucléaires


Un sondage de la NHK révèle que près de la moitié des Japonais souhaitent moins de centrales nucléaires dans le pays.

Effectuée pendant le week-end auprès de 1685 personnes, l'enquête visait à connaître l'attitude des Japonais à l'égard de la production d'électricité à partir de l'atome, un secteur qui fournit 30% de l'électricité de l'Archipel.

47% disent souhaiter moins de centrales atomiques, un chiffre en augmentation de 4 % sur le sondage du mois dernier. 18 % estiment que le Japon doit abandonner l'électricité nucléaire, tandis que 27% souhaitent maintenir le niveau actuel. Seul 1% des sondés est en faveur d'une augmentation du nombre des centrales atomiques.

Au sujet de l'attitude du gouvernement face à l'accident de Fukushima, 17% approuvent sa réponse et 2% l'approuvent fortement.

En revanche, 31% désapprouvent fortement le travail du gouvernement et 44% le critiquent quelque peu. On notera que le taux de désapprobation a augmenté de 10% par rapport au sondage précédent.


NHK 14/06/2011

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L'Italie rejette le retour au nucléaire


Les Italiens ont rejeté à une large majorité le retour au nucléaire lors de la consultation référendaire de deux jours qui se tenait le week-end dernier.

Avec 95 pour cent des votes déjà comptés lundi, le ministre italien de l'Intérieur a annoncé que plus de 94 pour cent des suffrages marquaient l'opposition au projet de construction de nouvelles centrales nucléaires.

Le projet revenait sur la décision de 1987 de fermer les centrales du pays après la catastrophe de Tchernobyl.

Le quorum requis de 50 pour cent des suffrages ayant été atteint, le référendum sera validé.

L'Allemagne et la Suisse ont déjà décidé de fermer leurs centrales nucléaires après l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, au Japon.

Mais l'Italie est le premier pays à avoir organisé un référendum sur sa politique énergétique.

Plus tôt le même jour, avant même l'annonce des résultats, le premier ministre italien Silvio Berlusconi a exprimé son intention d'annuler le projet de retour au nucléaire.

Les Italiens se sont rassemblés pour célébrer le lendemain du scrutin. Un millier d'environnementalistes et d'autres ont suivi lundi l'annonce des premiers résultats sur un écran géant, dans une place au coeur de Rome. Ils ont applaudi et salué bruyamment lorsque les résultats ont été diffusés.


NHK 14/06/2011

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Réaction de Kaieda et Yosano au référendum italien


Le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie a souligné l'importance de la prise en compte de l'énergie nucléaire dans le contexte des besoins énergétiques de l'Archipel.

Banri Kaieda a déclaré mardi en conférence de presse être bien conscient de l'opposition massive du public italien à la construction de centrales nucléaires exprimée lors du référendum du week-end dernier.

Il a rappelé qu'il était important au Japon de considérer les avantages et les inconvénients d'un abandon éventuel de l'énergie nucléaire, en prenant en compte la nécessité d'un approvisionnement énergétique suffisant. L'économie japonaise et la vie quotidienne de la population sont déjà affectées, a-t-il souligné, par les difficultés actuelles en matière d'approvisionnement énergétique.

Entre-temps, le ministre de la Politique économique et fiscale, Kaoru Yosano, a fait remarquer que la situation énergétique en Italie était différente de celle au Japon.

Selon lui, les tendances dans les autres pays devraient être traitées avec sérieux, mais le Japon ne doit pas se contenter de suivre les autres. Il a ajouté que le Japon devait adopter une politique énergétique qui prenne en compte ses propres besoins et l'importance de l'électricité dans l'économie.


NHK 14/06/2011

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Pékin maintient sa politique énergétique nucléaire


La Chine a souligné qu'elle continuerait à développer le nucléaire pour répondre à ses besoins énergétiques.

Les Italiens ont rejeté massivement cette forme d'énergie lors d'un référendum, le week-end dernier.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei n'a pas mentionné cet événement lors d'une conférence de presse. Mais il a indiqué que l'énergie nucléaire constitue un choix stratégique pour de nombreux pays, en ces temps de pénurie énergétique mondiale et de changement climatique.

Les médias d'Etat chinois n'ont pas encore pris position par rapport aux résultats du référendum italien. Cette absence de réaction laisse penser que Pékin s'inquiète de l'impact qu'il pourrait avoir sur l'opinion publique chinoise.

Le gouvernement chinois a conservé tous ses projets de construction de centrales malgré la crise de Fukushima, au motif que l'énergie nucléaire est essentielle pour assurer la croissance économique du pays.

Rappelons que la Chine compte 14 réacteurs en opération et 27 en construction.


NHK 14/06/2011

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Absence de commentaire du gouvernement japonais sur le référendum italien


Le porte-parole du gouvernement japonais Yukio Edano a indiqué que le gouvernement japonais n'était pas dans la position de commenter le refus de l'énergie nucléaire voté par référendum en Italie.

M. Edano a déclaré devant la presse mardi qu'il s'agissait du résultat d'un processus démocratique au sein d'une nation souveraine.

Il a néanmoins ajouté que la situation et les actions des pays étrangers auraient un impact sur le Japon, y compris dans le domaine énergétique.


nhk 14/06/2011

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Commentaire : Réflexions sur le rejet de l'énergie nucléaire par l'Italie


Pour notre commentaire, nous avons demandé à Hironori Miyauchi de l'Institut japonais de recherches, de nous expliquer l'arrière-plan de la décision des Italiens de renoncer à avoir recours à l'atome pour la production d'électricité.

Au terme du récent référendum, les Italiens ont donc choisi à une très large majorité d'abandonner la production d'électricité nucléaire. Quelles en sont les raisons ?

Hironori Miyauchi :
Je pense qu'au lendemain de l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi, les Italiens ont pris une nouvelle fois conscience qu'un accident nucléaire, lorsqu'il se produit, a des conséquences dévastatrices.

Lors d'un référendum précédent organisé dans le sillage de l'accident de Tchernobyl en 1986, les Italiens avaient déjà décidé d'abandonner la production d'électricité par l'atome sur leur territoire.

Par la suite, l'Italie a importé de France essentiellement plus de 10 pour cent du courant électrique qu'elle consomme et elle dépend surtout de centrales thermiques pour sa propre production. Mais les centrales thermiques coûtent cher en termes de matières premières et, par conséquent, la facture d'électricité est plus chère en Italie que dans les autres pays. Ceci a eu des effets négatifs sur la vie des habitants et sur la compétitivité des industries italiennes.

Dans ces circonstances, le gouvernement du premier ministre Silvio Berlusconi avait proposé, il y a 3 ans, un plan de construction de nouvelles centrales nucléaires. Mais à l'heure actuelle, il n'existe pas de sérieuse pénurie d'électricité en Italie et les citoyens ont pu choisir de renoncer au nucléaire qui peut être la source de risques graves.

Radio Japon :
Est-ce que cette attitude d'abandon de l'électricité nucléaire va se propager à l'avenir vers les pays de l'Union européenne ?

Hironori Miyauchi :
Je pense que, conséquence de l'accident de Fukushima, on assistera à des demandes de renforcement des mesures de sécurité. Mais il est encore trop tôt pour évaluer l'impact qu'il aura sur les autres nations de l'Europe. La France qui a recours au nucléaire pour la majeure partie de sa production d'électricité affirme qu'elle ne changera pas sa politique énergétique.

En revanche, bon nombre de pays européens manifestent un profond intérêt pour les questions écologiques. Je pense donc qu'ils s'orienteront plutôt vers une utilisation accrue des énergies renouvelables, notamment le solaire et l'éolien, pour produire leur électricité, tout en réduisant leur dépendance des centrales thermiques qui dégagent de grandes quantités de dioxyde de carbone.

Radio Japon :
Vous venez d'entendre les réflexions de Hironori Miyauchi de l'Institut japonais de recherches sur le rejet futur du nucléaire par les Italiens.


nhk 14/06/2011

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Photo GreenPeace


Les citoyens italiens étaient invités à se prononcer ce week-end, par referendum, sur le retour au nucléaire, la privatisation de l’eau et l’immunité pénale de Silvio Berlusconi. Les électeurs devaient ainsi se prononcer sur un éventuel retour du nucléaire en Italie, où il avait été abandonné par référendum en 1987, après la catastrophe de Tchernobyl.

Cela fait 16 ans que le quorum n’était pas atteint en Italie pour ce type de référendums d’initiative populaire.



Une mobilisation massive des citoyens italiens

Pour que ces référendums soient valables, un taux de participation (quorum) de 50%, plus une voix, était nécessaire. 57% des électeurs italiens ont participé aux référendums dimanche et lundi.Selon les premières estimations, une écrasante majorité d’Italiens a rejeté l’utilisation de l’énergie nucléaire. A 18h, environ 20 000 bureaux de vote sur 61 599 avaient rendu leurs verdicts et le résultat est sans appel : 94,53 % de votes contre le retour du nucléaire. (suivre les résultats sur le site internet du ministère de l’Intérieur italien).

Voir le communiqué de Greenpeace : Viva Italia !

Face à l’omerta des médias traditionnels sur le sujet du nucléaire, et pour montrer l’importance du referendum, les initiatives se sont multipliées :

A Rome, Florence, Venise,militants de Greenpeace et citoyens se sont mobilisés avec un seul message : « Italia Ferma il nucleare, vota si! » (l’Italie quitte le nucléaire, vote oui!) …
Sur l’esplanade du Pincio à Rome, Greenpeace a transporté un immense bidon (4 mètres de hauteurs sur 5 de diamètre) à l’intérieur duquel des activistes s’étaient enfermés. A l’extérieur, une banderole : « Les fous c’est vous. Le nucléaire n’est pas notre futur ».

Lors de la finale de la Coupe d’Italie une immense banderole « De Palerme à Milan arrêtons le nucléaire » a été déployée.

Source : GreenPeace

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Samedi 11 juin : Journée internationale de mobilisation anti-nucléaire



Trois mois se sont écoulés depuis l’accident de Fukushima. Et la catastrophe se poursuit. Pour éveiller les consciences, une journée d’action internationale a eu lieu le 11 juin, à l’appel de la société civile japonaise.

Des milliers de manifestants ont défilé au Japon, ainsi qu’en Belgique, en Italie et en France, où ils scandaient, en français et en japonais « nucléaire dégage ! »

Ce week-end, des citoyens du monde entier se sont rassemblés, ont voté et donné de la voix pour rappeler leur volonté de participer à un débat sur l’énergie nucléaire, jusqu’ici confisqué par les politiques et les dirigeants. Ils ont rappelé que sortir du nucléaire, c’est techniquement faisable, économiquement viable et que des solutions existent.


Manifestation anti-nucléaire à Paris – no comment par nocommenttv



Source : GreenPeace

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L'AIEA veut renforcer ses fonctions pour mieux agir en cas d'accident nucléaire


La prochaine conférence ministérielle de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, va proposer un renforcement de ses fonctions afin d'accroître la sûreté nucléaire dans le monde.

La NHK a obtenu l'ébauche d'une déclaration qui sera publiée lors de la réunion ministérielle des membres de l'AIEA qui doit s'ouvrir lundi prochain à Vienne.

Selon le document, une équipe d'experts en sûreté nucléaire de l'AIEA effectuera des enquêtes et des estimations périodiques sur les modalités de réglementation et sur les opérations des centrales nucléaires de chaque pays.

Le texte demande l'établissement d'une structure internationale, chargée d'agir rapidement en cas d'urgences ou d'accidents nucléaires. Le document appelle aussi à la création d'un régime d'obligations légales, de sorte que tout pays affecté par un accident nucléaire puisse recevoir des compensations apppropriées.

Dans le projet de déclaration publié la semaine dernière, il n'était pas fait mention de ce régime d'obligations. Il semble donc avoir été inclus dans le nouveau document en réponse aux demandes de certains pays qui réclament des dédommagements pour les effets des substances radioactives relâchées lors de l'accident de Fukushima.


NHK 15/06/2011

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M. Medvedev promeut la sûreté de nouvelles centrales

Le président russe Dmitri Medvedev a annoncé que son pays poursuivra son projet de construire des centrales nucléaires qui seront conformes aux "normes de sécurité post-Fukushima".

M. Medvedev s'est exprimé hier, vendredi, lors d'un forum économique international à Saint-Pétersbourg.

Le gouvernement russe prévoit de construire 10 nouvelles centrales nucléaires.

L'accident de Fukushima a soulevé les craintes du peuple russe, conduisant à des protestations sur des sites qui doivent à l'avenir abriter des installations nucléaires.

Les remarques de M. Medvedev ont été perçues comme un effort visant à empêcher les protestations antinucléaires de se répandre en soulignant l'emploi de dispositifs de sécurité pour les nouvelles centrales.


?HK 18/06/2011

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Les ministres de l'AIEA décident de mettre en place un cadre de coopération pour la sécurité nucléaire

Les ministres des pays membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique ont convenu de mettre en place un nouveau cadre de coopération international pour répondre aux urgences dans les centrales nucléaires.

Plus de 900 personnes, un nombre record, participent à la rencontre de cinq jours qui s'est ouverte lundi au siège de l'AIEA à Vienne.

La première journée de la conférence consistait en une séance plénière et une séance de travail consacrées à l'accident de Fukushima.

Les ministres ont été informés par l'équipe de l'AIEA envoyée en mission au Japon et par le gouvernement japonais.

Au début de la conférence, le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a conseillé au Japon de garantir l'indépendance absolue de ses organismes régulateurs du nucléaire.

Il a rappelé que l'AIEA avait signalé il y a quatre ans la nécessité pour le régulateur japonais, l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, d'acquérir son indépendance, mais que le pays n'avait pas révisé le système de régulation.

La rencontre ministérielle se poursuivra jusqu'à vendredi et les discussions devraient porter sur les mesures visant à améliorer la sécurité nucléaire.


nhk 21/06/2011

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Les ministres des pays de l'AIEA s'accordent sur des contrôles d'urgence dans les réacteurs

Les Etats membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique se sont accordés sur la nécessité de conduire des inspections d'urgence dans les réacteurs nucléaires du monde entier.

La décision a été prise mardi, la deuxième journée de la rencontre ministérielle de l'AIEA à Vienne.

Une séance de travail a été organisée pour discuter de la sécurité nucléaire en partant des leçons tirées de l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Plusieurs délégués ont argüé qu'il n'était pas approprié d'étudier des mesures de sécurité universelles en se basant sur la catastrophe de Fukushima. Ils ont expliqué qu'il s'agissait d'un évènement spécial car la centrale avait été frappée par un tsunami deux fois plus haut qu'envisagé.

D'autres participants ont souligné la nécessité d'adopter des procédures de sécurité plus strictes pour prévenir la perte complète des sources d'alimentation de secours dans les centrales.

Le président de la séance de travail, Michael Weightman, a exprimé l'espoir que les délégués mettront à profit les leçons de l'accident de Fukushima pour élaborer, vendredi, dernier jour de la conférence, un plan d'action visant à renforcer la sécurité nucléaire.

Des différences émergent pourtant entre les pays nucléarisés et non-nucléarisés sur les moyens d'améliorer la sécurité. L'attention se porte sur la capacité des membres de l'AIEA à surmonter leurs divergences et à proposer des mesures spécifiques.


nhk 22/06/2011

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Ban Ki-moon veut plus de sûreté nucléaire

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon souhaite promouvoir une énergie nucléaire plus sûre au cours de son nouveau mandat à la tête des Nations unies.

Mardi, l'Assemblée générale a approuvé à l'unanimité le renouvellement du mandat de cinq ans de M. Ban.

Dans une interview accordée à la NHK, le secrétaire général s'est dit honoré d'avoir obtenu l'unanimité des suffrages. Dans le même temps, il a fait part de son humilité face aux défis qu'il va devoir relever.

Pour lui, l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima a déclenché plusieurs signaux d'alerte dans la communauté internationale. Lui considère que l'accident a mis en évidence la nécessité de renforcer les normes de sécurité des réacteurs nucléaires et celle d'une coopération régionale pour faire face à de tels accidents.

Evoquant la situation alimentaire en Corée du Nord, M. Ban a déclaré qu'elle était sérieuse. Selon lui, six millions de personnes ont besoin d'aide. Il a précisé que les Nations unies allaient continuer de surveiller la situation sur place pour s'assurer que l'aide humanitaire parvient bien à la population.



NHK 24/06/2011

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Réunion des ministres des pays membres de l'AIEA


Les ministres des pays membres de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, ont conclu ce vendredi une réunion de cinq jours.

Réunis à Vienne, les participants ont planché sur les questions de sécurité nucléaire que l'accident de Fukushima, au Japon, a remis à l'ordre du jour.

Dans son discours de clôture, ce vendredi, le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a déclaré que l'agence devait redoubler d'efforts pour garantir la sécurité de toutes les centrales nucléaires de la planète.

Les rapporteurs de 3 groupes de travail ont exposé les conclusions de leurs entretiens.

Ils ont appelé l'AIEA à procéder régulièrement à des contrôles de sécurité, tant auprès des agences de régulation qu'au niveau des équipements nucléaires. Des inspections inopinées sont également recommandées.


nhk 24/06/2011

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Aucune décision n'a encore été prise quant à un éventuel prolongement de l'exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, déclare, vendredi, sur Canal+, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Selon le Figaro de jeudi, un rapport d'experts aurait approuvé la prolongation pour dix ans du fonctionnement de la plus ancienne centrale exploitée par EDF. La ministre de l'écologie a réagi en disant qu'il faudrait attendre non seulement le rapport que doit rendre début juillet l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), mais aussi les résultats des tests de sécurité décidés après la catastrophe de Fukushima, au Japon.

"Quand on dit qu'il devrait y avoir prolongation, on s'avance beaucoup", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet. "Aucune décision définitive ne sera prise sur le prolongement de Fessenheim avant la fin de l'audit qui tire les conséquences de l'accident de Fukushima, c'est-à-dire avant la mi-novembre", a-t-elle ajouté.

Compte-rendu : La centrale nucléaire de Fessenheim devrait être prolongée de dix ans

Les faits : Fessenheim : ce qu'en pensent les habitants


InfographieLes centrales nucléaires en France

Le débat sur le nucléaire en France


Les faits : Chantier de l'EPR de Flamanville : l'ASN accuse Bouygues

Source : Le Monde.fr 24/06/2011

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Des manifestants protestent contre le maintien d'une centrale nucléaire française

Des milliers de manifestants en majorité allemands ou suisses ont protesté devant une centrale nucléaire française, demandant sa fermeture immédiate.

Dimanche, quelque 7000 personnes ont formé une chaîne humaine autour de la centrale nucléaire de Fesseinheim, en Alsace, dans l'est de la France, à proximité de la frontière avec l'Allemagne et la Suisse.

Ils ont scandé des slogans pour la fermeture de la centrale en français, en allemand et même en japonais.

Après la rencontre, un activiste a critiqué le gouvernement français pour n'avoir pas aboli les centrales nucléaires. Il a souligné qu'un accident nucléaire en France affecterait les pays voisins.

-----> Ce qui est le cas de toutes les centrales nucléaires NON ?


NHK 27/06/2011

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Avaries de la centrale nucléaire Fort Calhoun, aux Etats-Unis

Dans l'Etat américain du Nebraska, la crue d'un fleuve a entraîné dimanche l'arrêt de l'approvisionnement en électricité de la centrale nucléaire Fort Calhoun.

Les générateurs de secours ont dû être activés.

Depuis avril, la centrale était à l'arrêt pour son ravitaillement en combustible.

Selon l'exploitant, aucune fuite radioactive n'est à craindre à l'extérieur du complexe.


27/06/2011

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La France va investir dans le développement d'un nouveau type de réacteur


Le président français Nicolas Sarkozy a promis d'investir 1 milliard d'euros soit environ 1,4 milliard de dollars pour développer un réacteur nucléaire de nouvelle génération.

M. Sarkozy a déclaré en conférence de presse lundi à Paris que la France restait engagée dans la voie du nucléaire pour assurer un approvisionnement énergétique stable et concurrentiel.

La France construit actuellement des réacteurs avancés à eau pressurisée EPR, mais s'apprête déjà à développer un réacteur de 4e génération qui devrait présenter un rendement énergétique plus important et produire moins de déchets nucléaires.

M. Sarkozy résiste à la tendance au rejet du nucléaire qui prévaut depuis l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'Allemagne et l'Italie ont ainsi décidé de changer de politique énergétique, passant de l'énergie nucléaire aux ressources renouvelables.

Selon certains observateurs, la France ambitionne de devenir le numéro un mondial en matière d'énergie nucléaire et remporter ainsi des contrats de construction de centrales dans d'autres pays.




NHK 28/06/2011

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Mon ressenti personnel : ras-le-bol Mr. Sarkozy... Vous êtes à côté de la plaque et mettez en jeu l'avenir du peuple français et même de la terre entière. L'énergie nucléaire est un danger, pire une calamité. Il serait bien plus judicieux d'investir dans les énergies renouvelabes... et de mettre en place, comme au Japon, des programmes d'économie d'énergie, même si nous n'avons pas les mêmes problèmes d'approvisionnement.

Des milliers de kilowatts pourraient être économisés en France par l'extinction, par exemple, des vitrines de magasins dans les grandes villes, notamment dans les artères principales... Normalement cela devrait être le cas, puisqu'il y a quelques années ce simple geste était préconisé, mais ça ne l'est pas ou plus ! Dans beaucoup d'immeubles d'habitation, plutôt que d'installer des minuteries, la lumière est allumée jour et nuit. Les éclairages publics contribuent à la sécurité et à la visibilité mais tous ne sont pas utiles. Il conviendrait également de faire modifier certaines normes des constructeurs d'appareils ménagers ou autres en obligeant la présence d'un interrupteur pour couper les appareils lorsqu'ils ne sont pas utilisés... Des décisions simples, des gestes simples pour préserver également la planète.

Nombre de vos déclarations sont, à mon humble avis, "électoralistes". Vous oubliez trop souvent vos devoirs envers le peuple que vous gouvernez... Vous avez trop d'arrogance envers le "petit" peuple dont je fais partie, vous le méprisez... et cela est impardonnable.

Même s'il y a en France de l'illétrisme, nous avons tout de même un niveau moyen supérieur à celui des années 50/80. Nous avons accès grâce à la technologie à des sources d'informations qui n'existaient pas à ces périodes ; ce que la télévision avait commencé à faire en faisant "entrer" l'information d'abord nationale puis internationale dans les foyers.

Vous et votre gouvernement donnez davantage l'impression de favoriser les couches de populations susceptibles de vous apporter des voix pour votre réelection ou votre parti... En revanche quand il s'agit du "petit"peuple que vous méprisez tant, il suffit de voir le recul du pouvoir d'achat comparé à celui qui augmente parmi la population "aisée" pour s'en convaincre, vous imposez des conditions drastiques.

Vouloir à tout prix et à tout crin imposer en France l'énergie nucléaire est une aberration de plus ! Et cela sans même consulter vos concitoyens... Inadmissible !!!

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Promotion du savoir-faire sud-coréen dans le secteur du nucléaire


A travers une exposition organisée à l'extérieur de Séoul, la Corée du Sud s'efforce de démontrer la sûreté de ses équipements nucléaires.

Une soixantaine d'entreprises et d'institutions liées aux secteurs de la construction, de la recherche et du développement de réacteurs nucléaires participent à cette opération de 3 jours, qui a débuté ce jeudi.

L'exposition est financée par le gouvernement, qui souhaite stimuler le marché intérieur du nucléaire et les exportations vers l'étranger du savoir-faire sud-coréen en la matière.

Lors de la cérémonie d'ouverture, le vice-ministre de l'Economie et du Savoir, Kim Junggwan, a déclaré que toutes les centrales du pays avaient fait l'objet de contrôles de sécurité depuis l'accident qui a frappé le complexe nucléaire de Fukushima, en mars dernier au Japon.

"L'énergie nucléaire traverse aujourd'hui une période difficile mais notre industrie s'efforce de parfaire les conditions de sécurité", a-t-il ajouté.

L'exposition met notamment en valeur un réacteur nucléaire vendu par la Corée du Sud aux Emirats arabes unis, en 2009.

Les entreprises sud-coréennes du secteur présentent leur savoir-faire aux responsables d'entreprises étrangères, notamment thaïlandaises ou espagnoles.


NHK 30/06/2011

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La Chambre basse allemande vote l'arrêt des centrales nucléaires du pays

La Chambre basse du Parlement allemand a approuvé à une très large majorité le projet de loi sur l'arrêt de toutes les centrales nucléaires du pays d'ici 2022.

Ce vote est une conséquence de la crise nucléaire provoquée par l'accident de la centrale japonaise de Fukushima. Avant ce drame, le gouvernement de centre-droit de la chancelière Angela Merkel souhaitait prolonger d'une douzaine d'années la durée d'utilisation des 17 réacteurs du pays.

Tirant les conséquences de l'accident de Fukushima, Mme Merkel est revenue sur cette politique. Hier jeudi, la Chambre basse a voté en faveur des huit textes prévoyant l'arrêt de tous les réacteurs. La législation devrait être adoptée par la Chambre haute et être confirmée d'ici la fin du mois par la signature du président.

En Allemagne, le nucléaire fournit 22 pour cent de l'électricité. Pour compenser l'arrêt des centrales, Berlin prévoit d'augmenter l'utilisation des énergies renouvelables, comme le solaire et l'éolien, et du gaz naturel.





nhk 01/07/2011

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Commentaire sur la rencontre de l'AIEA


Dans notre commentaire d'aujourd'hui, nous revenons sur la réunion de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, organisée du 20 au 24 juin à Vienne en Autriche. Un évènement qui s'est déroulé en présence de 900 participants, un record. Le journaliste de la NHK Hiroshi Yokokawa a suivi les débats. Il a pu constater de profondes divergences entre les pays membres sur l'avenir du nucléaire.

Hiroshi Yokokawa :
Désireuses d'exporter leurs technologies nucléaires, plusieurs nations industrialisées, dont la France, ont plaidé pour la mise en place de règles internationales plus sévères. Ils misent sur leur savoir-faire de haut niveau pour bénéficier d'un avantage compétitif lors de la vente de leurs produits.

A l'inverse, plusieurs nations émergentes, l'Inde notamment, qui souhaitent développer l'utilisation du nucléaire, ont fait part de leurs réticences à l'idée de régulations plus strictes.

Tous les pays reconnaissent la nécessité de placer la sécurité en tête des priorités, mais les divergences empêchent la mise en place d'un projet solide.

Radio-Japon :
Comment les pays ont réagi à l'accident de la centrale de Fukushima et aux mesures prises par le Japon?

Hiroshi Yokokawa :
Le problème est que certains pays ne voient pas la nécessité de renforcer les mesures de sécurité parce qu'ils considèrent l'accident de Fukushima comme la conséquence d'un tsunami sans précédent. A leurs yeux, il s'agirait donc d'un évènement exceptionnel. Eux ne pourront pas tirer les leçons des erreures commises.

Après l'accident de Tchernobyl, l'AIEA avait souligné l'importance de définir le véritable sens de la sécurité nucléaire et lancé plusieurs programmes pour cela. Mais, comme le Japon l'a admis, il n'a pas tiré pleinement profit des enseignements de cet accident.

Les Etats-Unis et la France ont annoncé qu'ils prenaient des mesures pour éviter une rupture d'alimentation électrique externe des centrales nucléaires, le problème en partie à l'origine de l'accident de la centrale de Fukushima. Mais leurs annonces signifient seulement qu'ils pourront faire face à une situation similaire à celle vécue par le Japon.

Radio-Japon :
L'AIEA veut définir un plan d'action pour la sûreté nucléaire avant sa prochaine réunion de septembre. Quelles sont les difficultés qu'elle va devoir surmonter?

Hiroshi Yokokawa :
Le plus gros défi est d'inscrire dans ce plan des mesures tangibles et efficaces. Mais plus les règles proposées se font précises, plus les pays membres sont divisés.

Au sein de l'agence, seuls 160 des 2300 employés sont spécialisés dans les questions de sûreté. Or il y a 440 centrales nucléaires en activité dans le monde et il est impossible de multiplier les inspections avec si peu de monde. Se pose dans ce contexte la question du financement de l'augmentation des contrôles.

Radio-Japon
Hiroshi Yokokawa, journaliste de la NHK, évoquait la rencontre de l'AIEA, la semaine dernière à Vienne.


NHK 01/07/2011

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Les cinq puissances nucléaires favorables à un traité d'interdiction de la production de matière fissile


Les cinq puissances nucléaires ont confirmé leur intention d'engager des négociations en vue de la conclusion d'un traité international interdisant la production de matière fissile à des fins militaires.

L'initiative a été annoncée vendredi au terme d'une rencontre officieuse de deux jours à Paris des représentants des cinq puissances nucléaires, la Chine, les Etats-Unis, la Russie, la France et la Grande-Bretagne.

Les discussions auraient porté sur un renforcement du système mis en place dans le cadre du Traité de non-prolifération, le TNP. La rencontre était organisée dans la lignée de la conférence de révision du TNP de mai 2010.

Un communiqué a été rendu public, dans lequel les cinq pays s'engagent à soutenir le système du TNP et à faire plus pour lancer des négociations sur un traité d'interdiction de la production de matière fissile.

Mais il y a peu de chances que ces pourparlers commencent. Certains pays, comme le Pakistan, puissance nucléaire non signataire du TNP, s'opposent au principe d'un tel traité.



nhk 02/07/2011

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Le patronat japonais en Europe pour discuter du nucléaire


Une délégation du Keidanren, la principale fédération patronale japonaise, entame ce dimanche une visite de sept jours en Europe pour discuter de l'avenir du nucléaire.

Menée par le président du Keidanren Hiromasa Yonekura, elle se rendra en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Belgique. Les membres de la délégation doivent rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel et le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy.

Depuis l'accident de la centrale de Fukushima, le sentiment antinucléaire grandit en Europe, au point que l'Allemagne a décidé de renoncer à cette technologie. La délégation devrait affirmer son intention de continuer à utiliser le nucléaire tant que la sécurité est assurée, pour éviter les perturbations des activités économiques.

Les patrons japonais devraient également demander à leurs interlocuteurs de revenir sur les restrictions imposées aux importations de produits alimentaires nippons.





NHK 03/07/2011

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Japon : 4 gouvernements locaux veulent fermer leurs centrales nucléaires


Selon un sondage de la NHK auprès des gouvernements locaux où sont installées des centrales nucléaires, 4 des 28 répondants se disent prêts à renoncer à l'énergie nucléaire.

La semaine dernière, la NHK a demandé aux responsables des entités locales où se trouvent des centrales, à l'exception de ceux de Fukushima, dans quelle mesure leur position avait changé depuis l'accident de Fukushima.

Sur les 28 préfectures et municipalités concernées, 15 ont répondu ne pas être en mesure de prendre une décision immédiate sur la fermeture de leurs centrales.

Cinq municipalités répondent qu'elles ne chercheront pas à faire fermer les installations parce que le nucléaire restera une source vitale d'énergie.

En revanche, la préfecture de Shizuoka affirme vouloir lancer immédiatement une campagne pour faire démanteler ses centrales atomiques.

Trois autres gouvernements locaux disent souhaiter le lancement des campagnes de sortie du nucléaire dans un proche avenir.


nhk 05/07/2011

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Les tests de résistance du Japon s'aligneront sur ceux de l'Union européenne



Les tests de résistance à effectuer sur les réacteurs nucléaires du Japon ont été introduits par l'Union européenne peu après l'accident de la centrale de Fukushima.

Selon l'Agence japonaise de sûreté industrielle et nucléaire, ces essais ont pour but de déterminer dans quelle mesure les installations nucléaires sont capables de résister notamment à des séismes et des tsunamis.

Les tests comportent des simulations de séisme et de tsunami dont l'intensité est progressivement augmentée afin de vérifier leurs effets sur les installations et leurs fonctions. L'objectif est d'identifier les points faibles et de définir les contremesures à prendre pour éviter une nouvelle catastrophe nucléaire.

En Europe, les tests ont commencé en juin sur tous les 143 réacteurs en opération dans les 27 pays de l'Union. Les évaluations devraient être achevées en avril 2012.

A une réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le mois dernier à Vienne, les ministres de l'AIEA ont estimé que les mêmes tests doivent être effectués sur tous les réacteurs construits dans le monde.


nhk 06/07/2011

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Le nucléaire : son fonctionnement, ses risques, sa place dans le monde



La situation est toujours instable dans la centrale de Fukushima au Japon, endommagée suite à un violent séisme et un tsunami, où l'électricité a peu à peu été rétablie au cours du week-end. Une menace qui relance partout dans le monde le débat sur l'énergie nucléaire, et qui suscite de nombreuses interrogations quant à la façon dont est produite cette énergie, et les risques que cela comporte.

Qu'est-ce qu'un réacteur nucléaire et comment fonctionne-t-il ? Quelle est la différence entre la fission nucléaire et la fusion nucléaire ? Quels sont les risques encourus par l'Homme et par l'environnement lorsque des accidents surviennent ?

Quelles sont les puissances nucléaires mondiales et leurs perspectives quant à l'avenir de cette énergie ?

Autant de questions auxquelles tente de répondre Maxisciences dans ce dossier, Cliquez ICI

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Moins d'un tiers des Français et des Anglais en faveur du nucléaire





Une étude menée dans 5 pays a montré que la production d'énergie nucléaire est plébiscitée par moins d'un tiers de la population française et anglaise.

Samedi, le journal français Le Monde commentait les résultats de cette étude.

Avec respectivement environ 32 pour cent, c'est en France et en Grande Bretagne que le soutien à l'énergie atomique est le plus fort. Ce chiffre était encore inférieur à un tiers et ce en dépit des politiques de ces pays visant à encourager l'utilisation de l'énergie atomique.

C'est en Allemagne et en Italie que l'énergie nucléaire recueille le moins de suffrages. Rappelons que les gouvernements de ces pays ont décidé de trouver d'autres solutions que l'énergie nucléaire.

L'étude révèle que seulement 17 pour cent de la population en Allemagne et 20 pour cent en Italie est favorable à l'atome.

L'opposition au nucléaire se chiffre à 58 pour cent en Italie, à 55 pour cent en Allemagne, 28 pour cent en Espagne, 21 pour cent en Grande Bretagne et 20 pour cent en France...



-----> Les italiens et les allemands ont bien compris le danger du nucléaire, que faut-il d'autre comme leçon après Tchernobyl, Fukushima et d'autres accidents moins spectaculaires pour que la majorité des gens dans le monde et particulièrement en Europe, s'érige contre le nucléaire...

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Le gouvernement français a évoqué pour la première fois vendredi l'hypothèse d'un scénario de sortie du nucléaire à l'horizon 2040-2050, tout en précisant que ce n'était pas celui qu'il privilégiait à ce stade.

Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a annoncé sur Europe 1 le lancement d'une étude prospective, Energie 2050, dont les résultats seront "probablement" rendus début 2012.

"Nous allons étudier tous les scenarii possibles de ce qu'on appelle le bouquet énergétique", a-t-il déclaré. "Ce travail sera fait en toute objectivité (...) sans éluder aucun scénario, y compris les scénarios de sortie du nucléaire."

Le ministère de l'Industrie a précisé à Reuters que certains des scénarios étudiés comporteraient une "sortie totale du nucléaire à horizon 2050, voire 2040". "Ça n'est pas ma conviction, ça n'est pas le choix du gouvernement et du président de la République mais en même temps il ne faut rien éluder", a cependant souligné Eric Besson.

Il estime que sortir du nucléaire ne veut rien dire en soi si on ne sait pas comment le remplacer et quel impact cela aura en matière de dépendance énergétique, d'émissions de gaz à effet de serre, de coût pour les entreprises et les particuliers, etc.

Sans nucléaire civil, les consommateurs paieront plus cher leur électricité, "c'est une certitude absolue", a-t-il dit.

Selon le ministère de l'Industrie, d'autres scénarios comporteront une réduction de la part du nucléaire à 50%, dans la production d'électricité en France. Eric Besson se dit pour sa part convaincu, à ce stade, qu'il faudra maintenir en France un socle nucléaire représentant 60 à 70% de la production d'électricité, au lieu de 74% aujourd'hui.

Il n'en reste pas moins que le gouvernement français et Nicolas Sarkozy avaient toujours refusé jusqu'ici d'évoquer un scénario de sortie du nucléaire, même hypothétique.

Depuis le début de son quinquennat, le président français n'a eu de cesse de chercher à vendre la technologie nucléaire française partout dans le monde. L'accident de la centrale de Fukushima, au Japon, après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars, a cependant changé la donne et rendu les opinions publiques plus réceptives aux arguments des opposants au nucléaire.

Selon un sondage Ipsos/Reuters effectué ce printemps auprès de 19.000 personnes dans 24 pays, 62% de l'opinion mondiale serait ainsi hostile à cette forme d'énergie.

D'après un sondage Ifop publié par Le Monde, 20% seulement des Français y sont opposés, ce qui est moins qu'en Allemagne (53%) et en Italie (58%) mais proche du Royaume-Uni (21%). Mais 48% des Français se disent "hésitants" ou sans opinion.

La chancelière Angela Merkel a renoncé à prolonger la durée vie des 17 centrales allemandes, qui devront être toutes fermées d'ici 2022. Les Italiens se sont pour leur part prononcés massivement en juin, lors d'un référendum, contre la relance de leur programme nucléaire civil.

Le gouvernement français a lui-même dû donner des gages à l'opinion publique française en lançant une campagne de tests de résistance de ses 58 réacteurs nucléaires.

L'avenir du nucléaire promet d'être un thème de la campagne présidentielle de 2012, année lors de laquelle le gouvernement doit présenter, comme tous les cinq ans, une programmation pluriannuelle des investissements énergétiques.

C'est dans cette perspective que l'étude Energies 2050 sera conduite par un groupe d'experts et de personnalités de tous bords et de toutes convictions, précise le ministère. Si la droite paraît à peu près unanime derrière Nicolas Sarkozy, au Parti socialiste, les avis divergent entre les prétendants à la course à l'Elysée sous la pression des écologistes, qui veulent une sortie du nucléaire radicale.

L'ancien premier secrétaire, François Hollande, propose de réduire la part du nucléaire à 50% d'ici 2025. Martine Aubry, qui lui a succédé à la tête du parti, est favorable à une sortie du nucléaire "à terme" mais sans fixer d'échéance précise.

"Ceux qui donnent une date ne peuvent pas être sérieux aujourd'hui en France", disait-elle début juin. Ce qui n'empêche pas la présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, de proposer de "sortir du nucléaire en quarante ans".

Le programme du PS promet seulement un "débat national sur la transition énergétique" en 2012 et un développement "massif" des économies d'énergie et des énergies renouvelables.


PARIS (Reuters) - Sciences et Avenir

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Feu vert pour prolonger de 10 ans la centrale de Fessenheim


L'Autorité de sûreté nucléaire est favorable à un prolongement de l'activité du réacteur 1 de la centrale alsacienne pour 10 ans. Sous réserve de travaux.

... André-Claude Lacoste, le président de l’ASN, a précisé que la dalle de béton sur laquelle a été construit le réacteur –le radier- doit être renforcée avant le 30 juin 2013. Cette dalle est importante car elle isole la cuve du réacteur de l’environnement. En cas d’accident, si le combustible fond, forme un corium qui tombe au fond de la cuve, et si cette cuve ne résiste pas, le radier est l’ultime rempart contre une contamination de l’environnement par le combustible fondu. A Fessenheim ce radier ne serait que d’un mètre et demi, ce qui n’offre pas une sécurité suffisante. D’autant plus qu’une nappe phréatique reliée au Rhin est située en-dessous. Cette prescription de l’ASN n’est donc pas une surprise.

L'ASN demande également à EDF d'installer avant le 31 décembre 2012 un système de secours supplémentaire en cas de perte de la source froide (le système de refroidissement des réacteurs). Cette prescription fait suite à un incident qui s'était produit à Fessenheim en décembre 2009 au cours duquel le circuit de secours n'avait pas fonctionné normalement. Les canalisations avaient été en partie obstrués par des saletés (débris végétaux).

L'avis de l'ASN doit être validé par le gouvernement. Ce dernier attend aussi les résultats des tests de sécurité commandés après Fukushima -et qui doivent être connus en novembre- pour se prononcer.



Sciences et Avenir

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Un document américain recommande un renforcement de la préparation
dans les centrales atomiques





Aux Etats-Unis, la Commission de réglementation nucléaire va recommander une amélioration de la préparation aux désastres dans les centrales nucléaires du pays.

Un rapport intérimaire, publié ce mercredi et obtenu par la NHK, constitue la réponse de la Commission américaine à la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon.

Le document préconise une révision tous les dix ans de l'état de préparation des centrales atomiques de tout le pays. Il propose aussi que des sources d'alimentation de secours soient installées dans chaque centrale afin de garantir au moins 8 heures de courant électrique en cas de panne.

Le rapport ajoute que les opérateurs du même type de réacteur que ceux installés à la centrale de Fukushima doivent vérifier périodiquement le bon fonctionnement des soupapes d'évacuation. Celles-ci ont pour but de réduire la pression à l'intérieur de l'enceinte de confinement des réacteurs.

Le document note enfin que, jusqu'ici, les mesures de sûreté dans les centrales nucléaires américaines ont été facultatives. Il recommande la définition de critères de sécurité plus systématiques pour parer à toute éventualité.





NHK 13/07/2011

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Hitachi en première ligne pour la construction d'une nouvelle
centrale nucléaire en Lituanie




Le géant japonais de l'électronique Hitachi a annoncé avoir obtenu des droits de négociation préferentiels dans le cadre de l'appel d'offre lancé par la Lituanie pour la construction sur son sol d'une nouvelle centrale nucléaire. Le pays Balte doit faire face à des coupures d'électricité depuis qu'il a fermé en 2009, pour des raisons de sécurité, une centrale construite pendant la période soviétique sur le modèle de celle de Tchernobyl.





.nhk 15/07/2011

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Le gouvernement va créer un nouveau système administratif pour le nucléaire





Le ministre japonais en charge de la crise nucléaire a dit souhaiter rendre l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle indépendante du ministère de l'Economie et de l'Industrie et l'intégrer à une autre commission de surveillance nucléaire.

Goshi Hosono a fait cette remarque dimanche lors d'une émission de la NHK.

Il a ajouté que certaines des fonctions de surveillance actuellement dévolues au ministère des Sciences seraient remplies par la nouvelle entité créée par la fusion de l'Agence de sûreté nucléaire et la Commission de sûreté nucléaire.

M. Hosono a également déclaré qu'il envisageait de tracer les grandes lignes du projet au début du mois prochain, afin que la nouvelle organisation puisse démarrer dans les plus brefs délais, si possible d'ici avril prochain.

Après l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, le gouvernement en est arrivé à la conclusion que les autorités nucléaires actuelles n'étaient plus en mesure d'effectuer des contrôles de sûreté complets.

L'Agence de sûreté nucléaire travaille sous l'égide du ministère de l'Industrie, qui promeut également la production d'énergie nucléaire.

L'AIEA a également rapporté que le système administratif chargé du nucléaire japonais était trop complexe pour prendre les décisions rapides qui s'imposent en réponse à des urgences.





.NHK 18/07/2011

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La NRC va présenter un train de mesures pour améliorer la sécurité
dans les centrales américaines




Le régulateur du nucléaire américain va annoncer dans les 90 jours à venir les grandes lignes des changements qui seront apportés aux règlements de sûreté dans les centrales nucléaires américaines.

Gregory Jaczko, le président de la NRC, la Commission américaine de régulation de l'énergie nucléaire, a déclaré que son agence évaluerait rapidement les changements à apporter aux centrales, en se basant sur un rapport de son groupe de travail.

La NRC a ordonné une révision des mesures de sûreté dans les centrales nucléaires de l'ensemble des Etats-Unis après l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, au Japon.

Le groupe de travail a présenté la semaine dernière son rapport provisoire. Le document demande que soit revue la préparation aux catastrophes naturelles telles que les séismes et que chaque centrale soit équipée de générateurs de secours suffisants pour alimenter l'installation en cas de coupure de courant.

Dans un discours prononcé lundi à Washington, M. Jaczko a souligné que les Etats-Unis devaient s'assurer qu'un événement comme l'accident de la centrale de Fukushima ne puisse pas se reproduire.





.NHK 19/04/2011

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Eric Besson "hostile" à l'idée d'arrêter la centrale de Fessenheim

Le ministre de l’Energie s’est dit "hostile" hier à l’idée d’arrêter la centrale nucléaire de Fessenheim "pour complaire à une partie de l’opinion". Eric Besson a déclaré que si le site passait avec succès l’audit "post-Fukushima", il n’y aurait pas de raison de cesser son exploitation.

"Je suis personnellement hostile à la thèse du gage ou de la fermeture pour complaire à une partie de l'opinion. Si la centrale de Fessenheim passe les tests, son exploitation doit être poursuivie", a déclaré Eric Besson, cité par l’AFP, lors d'une rencontre avec plusieurs journalistes hier. Le ministre de l’Energie a poursuivi : "Fessenheim va être soumise aux mêmes "stress tests" que toutes les centrales françaises et ne mérite pas de traitement d'exception". Il a en revanche rappelé que "toute centrale qui ne passerait pas ces tests, ou qui ne les passerait pas avec des travaux, serait arrêtée".

... Le 4 juillet dernier, l’Autorité de sûreté nucléaire avait donné son feu vert pour prolonger de dix années supplémentaires l’exploitation du réacteur numéro un de la centrale de Fessenheim "à condition de respecter un certain nombre de prescriptions". Mais la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a précisé ce jour là qu'"aucune décision définitive" ne serait prise sur une éventuelle prolongation de cette centrale avant l’audit ordonné en France sur l’ensemble des installations nucléaires à la suite de l’accident de Fukushima, en mars dernier au Japon.

.Maxisciences 19/07

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L'UE demande aux pays membres d'élaborer des plans pour l'élimination
des déchets nucléaires




L'Union européenne a décidé d'exiger des pays membres qu'ils élaborent d'ici 2015 des plans pour l'élimination définitive du combustible nucléaire irradié et d'autres déchets radioactifs.

Les ministres de l'Union européenne ont convenu mardi que les 27 nations membres devraient définir des projets spécifiques pour la construction d'installations souterraines ou autres pour éliminer définitivement les déchets nucléaires.

Les plans seront présentés à la Commission européenne, le bras exécutif de l'UE. La commission sera habilitée à demander des révisions si nécessaire.

Les pays membres devront rendre publiques les informations concernant ces plans et permettre aux citoyens de participer au processus de prise de décision.

L'élimination sans danger des déchets nucléaires est un défi pressant pour le monde.

La Finlande et d'autres pays construisent des bunkers pour enterrer les déchets à une grande profondeur, mais aucune installation de ce type n'est encore en fonctionnement.



.nhk 20/07/2011

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Les USA ont procédé à deux essais nucléaires sous-critiques





Le département de l'Energie des Etats-Unis a dévoilé mardi que le pays avait procédé à des essais nucléaires dits "sous-critiques" en décembre 2010 et en février dernier.

L'administration fédérale américaine, chargée de la politique énergétique et de la sûreté nucléaire, a précisé que les tests ont été effectués sur un site d'essais souterrains dans l'Etat du Névada.

Ces essais portent à 26 le nombre des tests nucléaires sous-critiques. L'administration Obama a procédé à un essai de ce genre en septembre dernier, le premier en 4 ans.

Le département de l'Energie souligne que ces tests ont pour but de garantir la sûreté des armes atomiques que possèdent les Etats-Unis, en vérifiant attentivement la performance du plutonium grâce à des explosifs très efficaces.

En 1992, le gouvernement américain avait affirmé qu'il suspendrait les essais nucléaires, accompagnés d'explosions atomiques. Mais il a continué à se livrer à des essais sous-critiques, faisant valoir que ceux-ci ne sont pas proscrits par le Traité d'interdiction totale des essais nucléaires.

Toutefois, il est probable que ces nouveaux essais déclencheront des critiques à un moment où le président Obama s'est fait l'avocat d'un monde libéré des armes nucléaires.



.nhk 20/07/2011

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