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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde

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Des milliers de manifestants écologistes étaient mobilisés vendredi en Allemagne contre le dernier convoi ferroviaire de déchets nucléaires allemands retraités en France.

Après avoir passé la frontière franco-allemande vendredi dans la matinée, il s'est arrêté à Neunkirchen (sud-ouest), tout près de la France, pour un changement de locomotives et a repris sa route en fin d'après-midi.

Bloqué par des manifestants en tout début de soirée à Hassloch, à près d´une centaine de kilomètres de là, le train a continué, après leur délogement par la police, son parcours chaotique vers le centre de stockage de Gorleben (nord de l'Allemagne).

Comprenant 11 wagons de déchets nucléaires vitrifiés, le train avait quitté Valognes (ouest de la France) mercredi, avec 24 heures d'avance, provoquant des incidents violents entre manifestants et forces de l'ordre.

A Metzingen, dans la zone du centre de stockage, quelque 3.000 militants anti-nucléaires attendaient l'arrivée du convoi, ont annoncé les organisations écologistes sur le terrain.

Environ 150 bus en provenance de tout le pays devaient converger vers la zone pour une grande manifestation samedi afin d'"envoyer une nouvelle fois un signal clair au gouvernement allemand depuis Gorleben", selon Jochen Stay, porte-parole de l'organisation Ausgestrahlt ("Irradiés") qui annonçait de nouvelles actions de blocage lorsque le train approchera.

"Des (militants) bloqueront les rails et les rues. Nous ne voulons pas d'escalade. Nous voulons que la police se comporte de manière raisonnable et appropriée avec les gens", a-t-il expliqué à la télévision. Dix-neuf mille policiers étaient mobilisés à travers l'Allemagne.

Jeudi soir à Metzingen, des affrontements ont opposé des manifestants --environ 500 selon la police, 3.000 selon les anti-nucléaires-- aux forces de l'ordre qui ont eu recours à des gaz lacrymogènes et au canon à eau. Un seul policier a été blessé au point de devoir quitter son service.

Selon un photographe de l'AFP sur place, une dizaine de personnes masquées avaient attaqué vendredi la police à coups de pavés et bombes fumigènes, réussissant à prendre la fuite ensuite.

L'année dernière, à la même époque, un convoi semblable avait mobilisé près de 50.000 manifestants, qui avaient livré une véritable guérilla écologiste.

Des militants s'étaient enchaînés aux rails, suspendus au-dessus des voies avec des cordes, ou avaient bloqué par des sit-in le train et les camions qui transportaient les déchets vers Gorleben.

Le convoi avait mis 92 heures à atteindre sa destination finale, 24 de plus que prévu, un record.

La question du nucléaire civil en Allemagne était alors brûlante: quelques semaines plus tôt, les députés allemands avaient prolongé la durée de vie des centrales nucléaires de 12 ans en moyenne.

Mais depuis, la catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima (Japon), causée par le tremblement de terre et le raz-de-marée du 11 mars 2011, a poussé la chancelière Angela Merkel à une soudaine volte-face sur l'une des mesures-phare de son deuxième mandat, en annonçant la fermeture immédiate des plus vieux réacteurs allemands et l'extinction progressive d'ici 2022 des autres.

Cette année, les écologistes tablent sur 20.000 personnes prêtes à gêner autant que possible l'avancée des onze conteneurs Castor (Cask for Storage and Transportation of Radioactive Material), côté allemand, soit moins de la moitié que l'an passé. Un nombre équivalent de policiers était déployé pour leur faire face.

Sciences et Avenir 25/11/2011

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Selon le ministre de l'Energie Eric Besson, la France est prête à arrêter des réacteurs si l'autorité de surveillance du nucléaire le juge nécessaire à l'issue des tests de résistance menés sur les installations de l'Union européenne.

Le ministre de l’Energie Eric besson a indiqué hier à Bruxelles que si l'autorité de surveillance du nucléaire le juge nécessaire, la France stoppera ses réacteurs nucléaires. "Nous adopterons les recommandations de l'autorité de surveillance du nucléaire (l'autorité publique de sûreté nucléaire, IRSN). Si elle juge nécessaire d'arrêter des réacteurs, nous le ferons. Il n'y a pas de doute à avoir", a-t-il déclaré au cours d'un point de presse.

Le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy avait pris cet engagement le 25 mars lors d'un sommet européen dont une partie des travaux était consacrée aux leçons de l'accident nucléaire de Fukushima au Japon. De son côté, la Commission a estimé hier qu'il n'était pas nécessaire de prendre immédiatement des mesures de fermeture de centrales.

Elle ne se prononcera finalement qu’en juin prochain, dans son rapport définitif, une fois effectués les contrôles par des pairs (équipes d'experts des autres pays, nucléaires ou non, de l'UE). Le cahier des charges établi par le groupe des régulateurs européens (ENSREG) impose de contrôler "les critères les plus extrêmes, y compris les phénomènes cumulatifs, quels que soit leur origine", a souligné M. Besson en réponse aux critiques formulées par les Verts du Parlement européen et Greenpeace.

"Parmi les événements déclencheurs indirects figurent les conséquences de la chute d'un avion. Cela fait partie des tests et c'est écrit en toutes lettres", a affirmé le commissaire à l'Energie Gunther Oettinger.

Maxisciences 25/11/2011

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Après une deuxième nuit marquée par des altercations sans gravité avec la police, les anti-nucléaires convergeaient sur Dannenberg (nord de l'Allemagne), vers lequel un convoi de déchets venu de France poursuivait lentement sa route.

A une vingtaine de kilomètres de Gorleben, le site temporaire de stockage de déchets hautement radioactifs qui est la destination finale du convoi, un collectif d'associations écologistes veut rappeler que la sortie programmée de l'Allemagne du nucléaire n'a pas encore réglé la question des résidus.

"Ceux qui pensaient cet été qu'ils en avaient fini avec la lutte contre l'atome vont être surpris" par l'ampleur de la mobilisation, a prévenu Jochen Stay, porte-parole de l'association Ausgestrahlt ("Irradiés").

Le calendrier de sortie du nucléaire d'ici 2022, c'est "comme si un ami vous disait qu'il allait arrêter de fumer dans dix ans", commentait-il. "Vous n'allez quand même pas le féliciter".

Alors que le nombre de militants allemands mais aussi belges, néerlandais, français, italiens déjà présents dans la région du Wendland n'a fait qu'augmenter vendredi soir, à la faveur du début du week-end, la manifestation qui devait débuter à 12H00 GMT et se poursuivre par un grand rassemblement dans un champ, faisait figure de test pour la mobilisation de cette année.

Des bus venant de plus de 150 villes allemands convergeaient vers Dannenberg -- certaines villes, comme Hambourg, en envoyant même une dizaine --, avec à leur bord à chaque fois une cinquantaine de passagers venus pour la manifestation, mais aussi pour participer par la suite aux opérations de blocage sur les voies ferrées et sur la route reliant Dannenberg à Gorleben.

Personne ne s'attend à ce que la mobilisation atteigne les sommets de l'an passé, qui se déroulait quelques semaines après l'annonce par le gouvernement de la chancelière allemande Angela Merkel de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires: 50.000 personnes y avaient participé.

Mais plusieurs milliers de personnes étaient attendues pour réclamer une accélération du calendrier de la sortie du nucléaire -- actuellement prévue vers 2022 -- et surtout une solution durable et sûre pour le stockage des déchets les plus dangereux.

Ils sont actuellement entassés dans l'ancienne mine de sel de Gorleben. Les associations comme Greenpeace accusent régulièrement les autorités de sous-estimer, voire de manipuler, les mesures de radioactivités dans la région.

Selon Greenpeace, le convoi Castor représente "44 fois Fukushima". D'après un porte-parole de l'organisation écologiste, Matthias Edler, un seul des conteneur pourrait dégager "quatre fois la radioactivité libérée dans la nature" par la centrale nucléaire japonaise sinistrée.

La tension, déjà assez forte, comme le montre les faces-à-faces entre militants et forces de l'ordre des deux dernières soirées à Metzingen, où est installé le plus grands camp d'anti-nucléaires, devrait encore monter d'un cran.

L'avancée du train, entrée dans l'Etat régional de Basse-Saxe, où se trouve Gorleben, était suivie quasiment minute par minute par les organisations écologistes, grâce à un réseau d'observateurs.

La police, de son côté, renforçait également progressivement son emprise sur la région. Présente pratiquement à toutes les intersections de routes, elle installait parfois des barrages pour fouiller les coffres des véhicules et contrôler l'identité des passagers.

Près de 20.000 policiers ont été mobilisé à travers toute l'Allemagne pour protéger le convoi.

Sciences et Avenir 26/11/2011

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Plusieurs milliers de manifestants antinucléaires ont affronté la police en Allemagne. Ils tentaient de perturber l'acheminement par le train de déchets nucléaires traités. Au moins 20 policiers et activistes ont été blessés.

Il s'agit du premier transport de déchets nucléaires organisé vers l'Allemagne depuis le début de la crise à la centrale japonaise de Fukushima en mars.

Le train spécial transporte quelque 150 tonnes de déchets traités en France. Il est arrivé dans l'ouest de l'Allemagne vendredi. Il doit se rendre à Gorleben, dans le nord du pays, où se trouve un site de stockage de déchets.

Samedi, des milliers de citoyens allemands ont organisé un sit-in sur la voie que devait emprunter le train. Certains ont allumé des feux. A Dannenberg, près de Gorleben, plusieurs milliers de personnes, 23 000 selon les organisateurs, se sont rassemblées pour demander l'arrêt immédiat de toutes les centrales du pays.

Après l'accident de la centrale de Fukushima, le gouvernement allemand a décidé de stopper tous les réacteurs du pays d'ici 2022.

NHK 27/11/2011

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La police allemande a entamé dans la nuit de samedi à dimanche l'évacuation dans le calme de milliers de personnes occupant la voie que devait emprunter un train de déchets nucléaires à destination du site de Gorleben (nord), a constaté l'AFP.

Quelque 5.000 personnes selon les organisateurs, 3.500 selon la police, bloquaient la voie à Harlingen, à une vingtaine de kilomètres de Dannenberg, terminus ferroviaire du convoi parti mercredi de l'usine de retraitement de La Hague (France).

La police et plusieurs participants ont assuré à l'AFP que l'ambiance avait été très détendue au cours de la soirée et du début de la nuit, mais vers 01H00 GMT, les forces de l'ordre avaient sommé les manifestants de quitter les lieux. Certains se sont alors levés d'eux-même pour s'écarter, mais le plus grand nombre est resté et la police a commencé à porter un par un les récalcitrants à partir de 02H30 GMT. A ce rythme, l'opération devrait durer, comme les années passées, plusieurs heures.

Au cours de la nuit, la police a également évacué huit militants de l'organisation écologiste Greenpeace, qui s'étaient enchaînés aux voies à proximité de Lüneburg, non loin de là.

Le train était toujours stationné à la gare de Maschen, à 80 km environ de Dannenberg.

C'est là que les 11 conteneurs de type Castor, transportant chacun 28 tonnes de combustible nucléaire allemand retraité à l'usine Areva de La Hague devront être transférés sur des camions pour effectuer les 20 derniers kilomètres jusqu'au site de stockage temporaire de Gorleben.

De nombreuses actions visant à ralentir ce transfert sont encore annoncés par le collectif d'associations qui lutte pour une sortie plus rapide de l'Allemagne du nucléaire -- actuellement prévue pour 2022 --, et pour qu'une solution définitive pour le stockage des déchets les plus dangereux soit trouvée.

Samedi après-midi, une grande manifestation à l'appel de ce collectif a réuni dans le calme 23.000 personnes selon les organisateurs, 8.000 selon la police.

Sciences et Avenir 27/11/2011

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Des heurts entre la police allemande et des manifestants qui essayaient de bloquer un convoi de déchets nucléaires en provenance de France ont fait plus de 200 blessés.

Un train transportant environ 150 tonnes de déchets nucléaires retraités en France est arrivé vendredi dans l'ouest de l'Allemagne. Le convoi est actuellement en route vers un site de stockage temporaire situé dans la ville de Gorleben, dans le nord du pays.

Depuis vendredi, des milliers de manifestants ont essayé de bloquer le passage du train en se couchant sur les rails ou en mettant le feu à la voie ferrée.

Dimanche, la police a détenu temporairement 1300 personnes après des accrochages avec des protestataires qui occupaient la voie à Dannenberg, à proximité du site de stockage.

NHK 28/11/2011

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Une équipe américaine travaille sur la mise au point d'un traitement pour les victimes d'irradiations nucléaires. Lors de l'expérience sur des souris, il a permis un taux de survie de 70 % après une dose létale.

Des chercheurs américains sont sur la piste d’un traitement contre les effets d’une irradiation accidentelle. Selon eux, le fait d’apporter à l’organisme de la victime une protéine appelée BPI et de l’associer à une antibiothérapie, permettrait d’améliorer ses chances de survie. À ce stade pourtant, les seules victimes qui aient bénéficié de cette nouvelle thérapie sont… des souris.

« Toute irradiation, quelle qu’en soit la forme, est susceptible de tuer les cellules en division et de provoquer des dommages irréversibles », explique Eva Guinan du Dana-Farber Cancer Institute à Boston. Avec son équipe, elle travaille depuis plusieurs années sur les victimes d’irradiations. Les chercheurs ont ainsi mis en évidence un lien entre l’exposition aux rayons et la baisse du taux de BPI, une protéine présente dans les globules blancs.

Partant de ce constat, leur idée a donc été de booster les apports à l’organisme de BPI, pour Bactericidal/Permeability Increasing protein. Ils ont produit cette protéine par recombinaison génétique, puis évalué son effet sur des souris irradiées. Les résultats de cette première expérience ont été assez décevants. Administré seul en effet, « ce traitement n’a eu aucun impact sur la mortalité », explique Eva Guinan.

En revanche, le taux de survie des souris irradiées est monté à 70 % – après administration d’une dose létale de radiations – dès lors que la protéine BPI a été associée à un antibiotique, la fluoroquinolone. Dans le même temps, soulignent les auteurs dans le dernier numéro de Science Translational Medicine, « les animaux non traités sont décédés les uns après les autres ».

Ils ont ainsi observé que le cocktail thérapeutique composé de l’association BPI/fluoroquinolone permettait à l’organisme de générer de nouvelles cellules sanguines. « Même lorsqu’il est administré 24 heures après exposition, cette bithérapie améliore le taux de cellules sanguines et la survie des souris traitées », conclut Guinan.

À ses yeux, cette découverte ouvre la voie au développement d’un nouveau médicament destiné aux victimes d’accidents nucléaires comme ceux de Tchernobyl ou de Fukushima. À condition bien sûr que les études à venir chez l’Homme confirment ces résultats encourageants.

Futura Sciences 28/11/2011

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Le dernier convoi de déchets nucléaires allemands en provenance de France a achevé son périple lundi en début de soirée, atteignant le site de stockage allemand de Gorleben (nord).

Partis mercredi de Valognes (ouest de la France), ils auront mis plus de cinq jours entiers pour faire les 1.200 km du voyage, ce qui en fait le plus lent des 13 convois organisés depuis 1995.

Les onze conteneurs blancs de type Castor (Cask for storage of radioactive waste), avec chacun 28 tonnes de déchets vitrifiés hautement radioactifs retraités à l'usine de La Hague, transportés sur des camions sous forte escorte policière, ont franchi les grilles du site.

Plus de trois heures avant leur arrivée, la police avait entamé l'évacuation de 1.800 militants antinucléaires qui occupaient la route menant à l'ancienne mine de sel reconvertie en site de stockage temporaire des déchets radioactifs.

Cette opération policière avait donné lieu à des scènes assez violentes, les forces de l'ordre ayant eu recours à des canons à eau et à des policiers à cheval qui n'ont pas hésité à charger les manifestants.

L'association écologiste X Tausendmalquer a évalué à 60 le nombre des victimes d'ecchymoses, et à cinq le nombre de celles de fractures présumées parmi les manifestants écartés de la route sans ménagement.

Des milliers d'opposants au nucléaire se sont mobilisés au cours des quatre jours de présence du convoi de "castors" en Allemagne, dont 23.000 présents au grand rassemblement de samedi à Dannenberg (8.000 selon la police)

Avant l'évacuation de lundi soir, les services de soins mis en place par les organisateurs des actions de protestation avaient dénombré au moins 321 blessés dont quatre graves, évoquant des irritations dues au gaz lacrymogène, des contusions, des traumatismes crâniens, des fractures et même des morsures de chiens policiers.

La police n'avait pas communiqué ses propres comptages lundi soir. Elle a également refusé de chiffrer le coût du dispositif mis en place pour sécuriser le convoi, qui avait été évalué l'an dernier à 35 millions d'euros par des syndicats de policiers.

Ce convoi est le dernier de ce type en provenance de La Hague (France).

Entre 2014 et 2017, l'Allemagne devrait encore rapatrier 21 conteneurs de déchets moyennement radioactifs qui seront envoyés de Sellafield (Grande-Bretagne).

La palme de la lenteur était jusqu'ici détenue par le précédent convoi parti de La Hague : 92 heures en 2010, année au cours de laquelle la mobilisation avait été particulièrement forte. Pas moins de 50.000 militants avaient tenu tête aux 20.000 policiers mobilisés, quelques semaines après l'annonce par le gouvernement allemand d'une prolongation de douze ans en moyenne de la durée de vie des réacteurs nucléaires.

La chancelière Angela Merkel a depuis fait marche arrière et annoncé la fin du nucléaire en Allemagne pour 2022, après la catastrophe survenue à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima. Mais les opposants réclament une sortie plus rapide et une solution définitive pour le stockage des déchets les plus dangereux.

Ils jugent que le site de Gorleben est inadapté et accusent les autorités de minorer les mesures de radioactivité dans la région.

Si les opposants ont été un peu moins nombreux cette année que l'an passé, pour un nombre de policiers également moindre -évalué à 19.000-, ils ont fait preuve d'une grande détermination.

Sciences et Avenir 29/11/2011

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Le gouverneur de la préfecture de Fukushima dans le nord du Japon va demander au gouvernement central et à la Compagnie d'électricité de Tokyo de mettre hors service tous les réacteurs nucléaires sur son territoire.

La préfecture compte 10 réacteurs atomiques, parmi lesquels 6 à la centrale Fukushima Dai-ichi. Quatre d'entre eux ont été endommagés à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars.

Rencontrant la presse mercredi, le gouverneur Yuhei Sato a déclaré que le plan de reconstruction de son administration réclamera le démantèlement de tous les réacteurs. Le plan en question veut accorder la priorité à la sécurité des enfants, a-t-il ajouté.

Selon M. Sato, les autorités préfectorales sont arrivées à cette conclusion après avoir discuté des effets que le déclassement des réacteurs aurait sur l'emploi, l'économie et les finances des municipalités. Le gouverneur a souligné que la préfecture fera le maximum pour créer des emplois en faveur des personnes actuellement embauchées dans les centrales.

M. Sato est le premier gouverneur d'une préfecture abritant des centrales nucléaires à demander la mise hors service d'installations atomiques au lendemain d'un sérieux accident.

NHK 30/11/2011

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Documentation foisonnante et parfois erronée, clef du tableau électrique indisponible car en commande: une visite inopinée de parlementaires dans deux centrales nucléaires pour des exercices d'urgence n'a rien dévoilé d'alarmant mais donné lieu à des "situations parfois burlesques".

Les exploitants sont animés par "un haut de degré de responsabilité" a souligné d'entrée Claude Birraux, président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), avant de détailler les péripéties de sa visite nocturne dans la centrale de Paluel (Seine-Maritime).

Les responsables de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui l'accompagnaient mercredi soir y ont simulé "une perte totale des alimentations électriques" et du diesel de secours du réacteur numéro 1 qui nécessitait son branchement sur la tranche numéro 2 pour rétablir l'alimentation en énergie.

Un cas de figure similaire à celui qui a provoqué l'accident dans la centrale japonaise de Fukushima le 11 mars dernier.

L'alerte fictive est lancée à 22h00 et les agents d'astreinte arrivent sur place rapidement pour préparer ce raccordement électrique, une opération qualifiée d'"exotique" par EDF, a rapporté M. Birraux jeudi lors d'une conférence de presse.

Les déconvenues s'enchaînent : à 23h30, les agents annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement "en commande" et n'est pas disponible sur le site... A 00h00, l'équipe arrive dans le local électrique de la tranche 1 "mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique" qu'ils y trouvent.

"le local non plus n'est pas numéroté"

"Il y a un doute : les clefs sur le panneau sont-elles mal étiquetées ou bien sommes-nous dans le mauvais local ? Le local non plus n'est pas numéroté", ce qui ne facilite pas la manoeuvre, poursuit le député.

Il faudra "plusieurs allers et retours" entre la tranche 1 et la tranche 2 pour que les agents de la centrale découvrent qu'une partie des instructions qu'ils ont entre les mains sont "inexactes". "L'énigme est résolue" mais l'opération n'est pas effectuée pour autant. L'équipe décide alors, de sa propre initiative et "à raison", de se rendre dans la tranche 3.

Malheureusement, le guide de procédure d'EDF comporte de nouvelles inexactitudes, des ambiguïtés et "certaines actions semblent tout bonnement inutiles au personnel sur place", relève Claude Birraux.

Jugement sans appel de l'ASN, cité par l'Opecst : le guide technique d'EDF pour cette procédure, daté de décembre 2008, comporte de "nombreuses erreurs" et "lacunes", et il n'était "à l'évidence pas opérationnel".

"Toutefois, il est important de signaler que le personnel a su se poser de bonnes questions, n'est jamais resté bloqué devant ces situations parfois burlesques, et au final réussissait à progresser dans ce guide technique qu'il n'hésitait pas à critiquer lui-même ouvertement", insiste M. Birraux.

L'inspection menée par le sénateur Bruno Sido, vice-président de l'Opecst, à la centrale du Blayais (Gironde) a là encore mis en lumière les difficultés des agents à se repérer dans le maquis documentaire d'EDF décrivant les consignes à suivre en cas d'incident.

Il aura ainsi fallu une demi-heure et quatre personnes compulsant frénétiquement leurs fiches pour répondre à la question posée par l'ASN : "quel est le critère conduisant à l'arrêt du pompage d'eau en cas d'inondation ?".

Les agents d'EDF cherchaient dans la rubrique "pompage" alors que la réponse se trouvait dans la rubrique "inondation", a expliqué M. Sido.
AFP / Sciences et Avenir 01/12/2011

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La société britannique, OC Robotics a mis au point une série de robots en forme de serpents. Outre leur aspect quelque peu loufoque, ces machines articulées s’avèrent extrêmement utiles pour effectuer des travaux de maintenance notamment au sein de centrales nucléaires.

Se mouvoir dans des espaces confinés pour assumer des tâches trop difficiles ou dangereuses pour l’homme : tel est l’objectif de la gamme de robots développée par la firme britannique OC Robotics. Baptisées ''snake-arm robots'', ces machines articulées en forme de serpent ont été pensées pour se déplacer dans toutes les directions après s’être faufilées dans un orifice de leur taille (entre 40 à 150 millimètres de diamètre).

Le directeur en charge de la gestion du projet Rob Buckingham et le directeur technique Andrew Graham n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Leur premier prototype mis au point en 2001 à Bristol, en Angleterre a depuis été perfectionné au rythme du temps et des avancées de la technologie.

Rob Buckingham explique à la CNN les étapes qui ont conduit à la naissance d’un tel dispositif : "le défi technique était avant tout de trouver un moyen de canaliser l'énergie de ces bras articulés". Partant du modèle humain, les chercheurs ont mis au point une structure fonctionnant comme un empilement de vertèbres reliées entre elles au moyen de câbles en acier. Cette configuration permet ainsi une gestion indépendante des tronçons du serpent mécanique, lui permettant d’effectuer des mouvements sinueux.

Le contrôle de la machine se fait par un opérateur humain qui utilise un simple écran d'ordinateur et d’une console de commande simplifiée imaginée comme la manette d’un jeu vidéo. Les robots disposent en outre d’une série d’outils installés selon les tâches devant être accomplies. Ce panel comprend notamment une caméra de contrôle, mais aussi une perceuse, une encolleuse, une soudeuse, une visseuse et un préhenseur.

L’ambitieux projet commence aujourd’hui à porter ses fruits et les clients se pressent pour pouvoir bénéficier des services de ces robots serpents. Les dispositifs ont déjà été utilisés pour effectuer des réparations au sein d’une centrale nucléaire de Suède et une inspection de sécurité sur une centrale canadienne. Un de ces robots a par ailleurs été offert aux gérants de la centrale de Fukushima Daiichi au Japon pour les aider à effectuer des opérations de réparation et de nettoyage, même si celui-ci n’a, pour l’heure, pas encore été utilisé.

Découvrez en images ces surprenants robots serpent sur Maxisciences
Maxisciences 01/12/2011

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Les combustibles nucléaires résultants de l'accident de Fukushima et de la fusion des cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 sont en train de perforer les barrières qui les séparent de l'air libre et pire encore, du sol. Nouvelle étape dans cette catastrophe écologique.

Dans un nouveau communiqué, les responsables de la compagnie d’électricité japonaise TepCo, qui exploite la centrale de Fukushima Daiichi, ont annoncé que le désormais fameux corium, c'est-à-dire le mélange fondu de combustible et de différents matériaux issus du réacteur, était en train de franchir les barrières de protection qui le séparent du sol.

Le 11 mars 2011, le tsunami qui avait déferlé sur la centrale nucléaire, suite au séisme de magnitude 9, avait provoqué l’arrêt des réacteurs. Mais comme l’eau avait inondé les générateurs censés alimenter le système de refroidissement du combustible nucléaire, ce dernier était entré en fusion, entraînant en plus l’explosion des réacteurs 1, 2 et 3.

Les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pourtant pas là, comme vient de l’annoncer la compagnie TepCo. Grâce à de récentes simulations informatiques, les ingénieurs ont pu mettre en évidence la progression du corium, qui s’enfonce peu à peu.





Schéma d'un réacteur du même type que ceux de Fukushima. ©️ MovGP0, Wikipédia, cc by sa 3.0 - adaptation Futura-Sciences

Concernant les réacteurs 2 et 3, les travaux de refroidissement entrepris quelques jours après la fusion des cœurs ont semble-t-il été efficaces puisque selon les simulations, les produits de fusion (uranium et plutonium radioactifs) n’ont pas rongé le béton.

C’est dans le réacteur n°1 que la situation est la plus dramatique. À l’intérieur, les produits radioactifs auraient commencé à sérieusement consumer la première dalle de béton sur laquelle repose le cœur du réacteur. Cette dalle, épaisse d’environ 1 m, serait ainsi infiltrée sur les deux tiers de son épaisseur à certains endroits.

Syndrome chinois en perspective ?

Pour l’instant, il n'y a rien de vraiment catastrophique puisque sous cette dalle se trouve une protection supplémentaire : une coque d’acier qui englobe la totalité du cœur. Enfin, l’ensemble de la centrale repose sur une seconde dalle de béton, dont l’épaisseur atteint 7,6 m. Plutôt rassurant.

Mais les avis divergent concernant la progression du combustible. Uehara Haruo, qui n'est autre que l’architecte du réacteur n°3, n’est pas si optimiste que les dirigeants de TepCo. Dans une interview accordée à un média japonais, il indique qu’il est impossible qu’en l’espace de huit mois, le corium n’ait pas traversé la coque d’acier et la dalle de béton. Pour lui, il est inévitable que la fuite ait déjà atteint le sous-sol. C’est ce qu’on appelle le syndrome chinois (ce terme avait été forgé par les Américains, imaginant du combustible en fusion transpercer la Terre et arriver en Chine !).

Un tel événement serait bien entendu catastrophique d’un point de vue environnemental. Si l'uranium et le plutonium infiltrent le sol, en plus de le contaminer durablement, il y a fort à parier qu’ils puissent également atteindre les nappes phréatiques. La catastrophe de Fukushima semble donc loin d’être terminée...

Futura Sciences 01/12/2011

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La Commission des Affaires étrangères de la Chambre basse japonaise a approuvé vendredi à la majorité, des traités de coopération dans le nucléaire civil avec quatre pays. Cette décision ouvre la voie au vote de ces textes la semaine prochaine par la Chambre basse.

Les quatre pays sont la Jordanie, la Russie, le Vietnam et la Corée du Sud. Le Parti démocrate du Japon, le PDJ au pouvoir, et la principale formation de l'opposition, le Parti libéral démocrate, ont voté pour les traités.

Ces accords permettront au Japon d'exporter des centrales nucléaires et de transférer des technologies à ses partenaires. Tokyo a signé les textes avec les 4 pays avant la catastrophe du 11 mars et le début de la crise nucléaire de Fukushima. Le vote du Parlement était attendu.

Le premier ministre Yoshihiko Noda a déclaré à la commission que le Japon avait le devoir de partager les leçons de la crise nucléaire. Pour lui, la fourniture par l'Archipel de technologies nucléaires sûres à des pays qui les demandent fait sens. Il convient de s'assurer de l'usage pacifique de l'énergie nucléaire et de surveiller la situation des pays recevant ces technologies.

NHK 02/12/2011

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Des parlementaires se sont rendus sans prévenir dans deux centrales nucléaires françaises pour y simuler des exercices d’urgence. Si ces exercices n’ont rien montré d’alarmant, ils ont donné lieu à des "situations parfois burlesques". Des situations qui pourraient faire rire si la vie des hommes n’était pas en jeu.

Le président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), Claude Birraux, accompagné de responsables de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont effectué des visites surprises dans deux centrales nucléaires pour y simuler des exercices d’urgence. Les exploitants sont animés par "un haut de degré de responsabilité" a souligné d'entrée, M. Birraux avant de détailler les péripéties de sa visite nocturne dans la centrale de Paluel (en Seine-Maritime).

Les responsables de l'ASN qui l'accompagnaient mercredi soir y ont simulé "une perte totale des alimentations électriques" et du diesel de secours du réacteur numéro 1 qui nécessitait son branchement sur la tranche numéro 2 pour rétablir l'alimentation en énergie. Un cas de figure similaire à celui qui a provoqué l'accident dans la centrale japonaise de Fukushima le 11 mars dernier, rapporte TV5monde.

L'alerte fictive a été lancée à 22h et les agents d'astreinte arrivent sur place pour préparer ce raccordement électrique. Une opération qualifiée "d'exotique" par EDF, a rapporté M. Birraux jeudi lors d'une conférence de presse. A partir de là, les problèmes commencent.

A 23h30, les agents annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement "en commande" et n'est pas disponible sur le site ! A minuit, l'équipe arrive dans le local électrique de la tranche 1 "mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique" où ils se trouvent.

"Il y a un doute : les clefs sur le panneau sont-elles mal étiquetées ou bien sommes-nous dans le mauvais local ? Le local non plus n'est pas numéroté", ce qui ne facilite pas la manœuvre, poursuit le député. Il faudra "plusieurs allers et retours" entre la tranche 1 et la tranche 2 pour que les agents de la centrale finissent par constater qu'une partie des instructions qu'ils ont entre les mains est "inexacte".

"L'énigme est résolue" mais l'opération n'est pas effectuée pour autant. L'équipe décide alors, de sa propre initiative et "à raison", de se rendre dans la tranche 3. Le guide de procédure d'EDF comporte une fois encore de nouvelles inexactitudes, des ambiguïtés et "certaines actions semblent tout bonnement inutiles au personnel sur place", révèle Claude Birraux.

Au final, l'ASN, cité par l'Opecst indique que le guide technique d'EDF pour cette procédure, daté de décembre 2008, comporte de "nombreuses erreurs" et "lacunes". Il n'était "à l'évidence pas opérationnel". "Toutefois, il est important de signaler que le personnel a su se poser de bonnes questions, n'est jamais resté bloqué devant ces situations parfois burlesques, et au final réussissait à progresser dans ce guide technique qu'il n'hésitait pas à critiquer lui-même ouvertement", insiste M. Birraux.

L'inspection menée par le sénateur Bruno Sido, vice-président de l'Opecst, à la centrale du Blayais (en Gironde) a là aussi montré les difficultés qu’avaient les agents à se repérer dans le maquis documentaire d'EDF décrivant les consignes à suivre en cas d'incident. Pas franchement rassurant.

Il aura ainsi fallu une demi-heure et quatre personnes consultant frénétiquement leurs fiches pour répondre à la question posée par l'ASN : "quel est le critère conduisant à l'arrêt du pompage d'eau en cas d'inondation ?". Les agents d'EDF cherchaient dans la rubrique "pompage" alors que la réponse se trouvait dans la rubrique "inondation", a expliqué M. Sido. Il apparaît clairement que les agents ne sont pas du tout au courant des procédures à suivre en cas d'incident. Ils doivent consulter des fiches, parfois erronées. Pas de quoi être tout à fait tranquille en somme.

Maxisciences 03/12/2011

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Bien que cela ne concerne pas l'énergie nucléaire en tant que telle... Il m'apparaît opportun de communiquer sur le sujet qui suit, lequel concerne l'armement nucléaire.

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution appelant à l'abolition totale des armes nucléaires. Soumis par le Japon, le texte exhorte la communauté internationale à s'unir pour réaliser un monde débarrassé des armes atomiques.

La résolution exprime également des inquiètudes sur le programme d'enrichissement d'uranium mené par la Corée du Nord et la construction d'un réacteur à eau légère dans ce pays.

169 pays ont voté vendredi en faveur du texte. 11, dont la Chine et l'Iran, se sont abstenus. Seule la Corée du Nord s'y est opposée.

Le gouvernement japonais affirme que l'adoption de la résolution montre clairement que la communauté internationale veut que Pyongyang abandonne ses activités nucléaires.

NHK 03/12/2011

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La Chambre basse du Parlement japonais a approuvé des accords de coopération dans le nucléaire civil avec la Jordanie, la Russie, le Vietnam et la Corée du Sud.

Ces accords ont obtenu une majorité des voix des députés du Parti démocrate et de la principale formation de l'opposition, le Parti libéral-démocrate, au cours d'une session plénière ce mardi. Les documents ont été transmis à la Chambre haute qui devrait les approuver vendredi. A noter que le parti Komei, les Communistes et d'autres formations minoritaires s'y sont opposés.

Le Japon avait signé ces accords avant la catastrophe du 11 mars et l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima. Ces contrats permettront au Japon d'exporter des centrales électriques nucléaires et de transférer à ses partenaires les technologies qui s'y rapportent.

Kimiko Kyono, une parlementaire du Parti démocrate, a voté contre les accords, bravant ainsi la ligne de conduite de sa formation. Elle a affirmé ne pas pouvoir assumer la responsabilité d'exporter de telles installations alors que la centrale de Fukushima n'est pas encore maîtrisée et que la sécurité future n'est pas garantie. Dix autres membres du même parti se sont abstenus.

NHK 06/12/2011

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Pour démontrer la faiblesse des systèmes de sécurité présents dans les centrales nucléaires, 8 ou 9 militants de l'association Greenpeace se sont infiltrés dans l'enceinte du complexe de Nogent-sur-Seine, situé à 95 km au sud est de Paris. Ils sont arrivés aux abords du noyau de la centrale en moins de quinze minutes.


Un groupe de militants de l'association Greenpeace a pénétré à l'intérieur de l'enceinte de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, ce matin à 6h00. L'action de ce "commando" avait pour but de démontrer la faiblesse de l'organisation de la sécurité à l’intérieur de ce type de structure. Après avoir franchi quatre barrières électrifiées et barbelées, "ils n'ont rencontré personne" aux abords de la structure d'après Sophia Majnoni, chargée de communication de Greenpeace, ce qui leur a permis d'atteindre rapidement leur but : "En environ 15 minutes, les militants ont atteint le cœur de la centrale, là où il y a le cœur nucléaire et le combustible nucléaire".

Les militants ont ensuite déposé une banderole où était inscrit "le nucléaire sûr n'existe pas". Ils ont également peint le symbole "Danger" sur le dôme de la centrale.

Dans un communiqué, EDF signale que le groupe de Greenpeace avait été immédiatement détecté par les services de sécurité des lieux et que cette action n'avait pas eu de conséquence sur la sécurité des installations.

D'autres actions de ce type ont été signalées dans les installations de Blayais, Chinon et Cararache, mais elles n'ont pas réussi: les banderoles ont été immédiatement retirées ou les tentatives d'intrusion se sont soldées par des échecs, rapporte, entre autre, la gendarmerie de Cararache.

Alerté par ces actions, Éric Besson, le ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique, semble surpris "ça me surprend parce que nos centrales sont effectivement bien gardées". Il ajoute que "si l'enquête confirme (que Greenpeace est entré dans la centrale), cela veut dire qu'il y a eu des dysfonctionnements et qu'il faudra prendre des dispositions pour que cela ne se reproduise pas".
Maxisciences 05/12/2011

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Après une nuit en garde à vue, neuf militants de Greenpeace, interpellés lundi pour une intrusion dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire mardi et sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Troyes le 20 janvier 2012.

Ils ont été déférés au parquet et placés sous contrôle judiciaire, selon le procureur de la République, Alex Perrin.

Ces six femmes et trois hommes âgés de 22 à 60 ans selon Greenpeace sont convoqués devant le tribunal pour "violation de locaux professionnels" et "dégradation, destruction de biens d'utilité publique en réunion" pour avoir découpé un grillage afin de s'introduire dans l'enceinte de la centrale, selon le magistrat. Ils encourent une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, selon une source judiciaire.

Cinq d'entre eux sont également poursuivis pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d'ADN.

Leur contrôle judiciaire leur interdit de se rendre à proximité d'une centrale nucléaire et de se rencontrer.

"Ces mesures vexatoires montrent à quel point il est malvenu, en France, de contester le nucléaire et d'en montrer les failles de sécurité", a déclaré dans un communiqué Sophia Majnoni d'Intignano, chargée de campagne nucléaire de Greenpeace.

"Si le gouvernement continue à négliger la sécurité des Français, Greenpeace rappellera de nouveau les dirigeants politiques à leurs responsabilités", a-t-elle averti.

"J'ai été surprise, et même effrayée, de voir avec quelle facilité nous sommes entrés, de constater les failles qui existent dans les dispositifs de sécurité", a déclaré Florence, une activiste de 52 ans de Greenpeace dans ce communiqué.

Par ailleurs, deux militants qui s'étaient introduits à la centrale de Cruas (Ardèche) étaient toujours en garde à vue mardi pour "s'être introduits sans autorisation sur un terrain clos intéressant la Défense nationale", selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Des opérations similaires avaient été menées dans le même temps mais en vain par Greenpeace sur d'autres sites, au Blayais (Gironde), à Chinon (Indre-et-Loire) et au centre de recherches nucléaires de Cadarache (Bouches-du-Rhône) du CEA (Commissariat à l'énergie atomique), selon le gouvernement et les forces de l'ordre.

EDF a lancé une enquête à la centrale nucléaire de Cruas pour "comprendre les circonstances qui ont permis" aux deux militants de Greenpeace d'y pénétrer.

A Nogent-sur-Seine, les militants qui sont entrés dans la centrale "ont été immédiatement détectés par le dispositif de sécurité", s'est en revanche défendu EDF. Après l'intrusion sur le site de cette centrale située à une centaine de kilomètres de Paris, une "fouille approfondie" de tous les sites nucléaires de l'Hexagone a été menée lundi.

Sciences et Avenir 06/12/2011

Le directeur du site de Nogent a estimé qu'il n'y avait eu "aucun dysfonctionnement" dans la réaction, "proportionnée au degré de danger". "On avait repéré que c'était des militants de Greenpeace, pacifistes", avait affirmé Hervé Maillart.

"C'est assez irresponsable de prendre des risques avec sa vie et avec la vie des autres", avait estimé lundi le président Nicolas Sarkozy.

Un "débriefing précis" devra être effectué "pour que le dispositif soit durci et que de telles intrusions ne puissent plus se produire", avait quant à lui déclaré le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, qui a reconnu des "défaillances" dans le dispositif de sécurité.

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Des militants antinucléaires, membres de l'association Greenpeace, ont facilement pénétré plusieurs centrales nucléaires tôt ce matin. Une façon, selon eux, de montrer que ces sites ne sont pas assez sécurisés et qu'ils ne sont donc pas à l'abri d'une attaque terroriste.

Ce matin, l’association Greenpeace a lancé une action sur plusieurs centrales nucléaires françaises. Leur but : s’y introduire, sans « moyens surhumains » et « sans clé » pour démontrer la perméabilité de ces installations. En s’immisçant aisément dans les centrales, et notamment celle de Nogent-sur-Seine, Greenpeace assure avoir montré qu’elles ne sont pas à l’abri d’une éventuelle attaque terroriste.

Ce n'est pas la première fois que des militants de Greenpeace s'introduisent dans des centrales pour dénoncer le manque de sécurité des sites et du nucléaire en général. En mars 2007, douze militants avaient escaladé une des tours de refroidissement de la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher) pour y inscrire « EPR = danger ». En octobre 2007, huit grimpeurs s'étaient immiscés dans la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret) et avaient été débusqués manu militari par des membres du GIGN. Enfin, plus récemment, en mai 2011, quelques membres de l'ONG avaient bloqué les travaux de l'EPR de Flamanville.

Ce matin, EDF, qui gère le site de Nogent, a tout de suite répondu à ces actions indiquant que les membres de l'ONG avaient été détectés dès leur intrusion, mais qu’il avait été décidé de ne pas agir sachant qu’il s’agissait de militants pacifistes. L’épisode a toutefois donné lieu à des échanges houleux entre les responsables du gouvernement et les antinucléaires, verts en tête.

Greenpeace a dénoncé le laxisme des audits de sécurité, pour lesquels les accidents terroristes et les risques humains ne sont pas pris en compte – seules les catastrophe naturelles (et ce qui en découle) sont considérées. Pourtant, un rapport allemand de 2009 avait montré que les centrales n’étaient pas capables de résister à la chute d’un avion gros-porteur et un courrier intercepté en 2006 par Stéphane Lhomme, alors porte-parole du réseau Sortir du nucléaire, indiquait que la situation était la même pour le futur EPR de Flamanville.

C'est la deuxième fois que la sécurité des centrales nucléaires est mise à mal en l'espace d'une semaine. Mercredi, Claude Birraux et Bruno Sido, respectivement président et rapporteur de la mission parlementaire sur la filière nucléaire, ont accompagné des experts de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la centrale de Blayais (Gironde) pour le premier, et à celle de Paluel (Seine-Maritime) pour le second, au cours d'une visite de contrôle surprise.

Si les tests effectués à le centrale de Blayais n'ont révélé que quelques incidents mineurs – dont, tout de même, des « fuites non identifiées » – la visite de la centrale de Paluel s'est avérée plutôt alarmante. La simulation de la perte d'alimentation pour le refroidissement de la tranche numéro 1 tourne au fiasco : le basculement sur le système de la tranche numéro 2 est un échec car elle nécessite une clé qui est introuvable (elle est en commande) ! Les instructions indiquant la marche suivre, rassemblées dans un document, ne sont pas exactes. Il faudra 3 h 30 aux techniciens pour finalement basculer sur la tranche n°3.

Et s'il s'était agit d'un réel accident ?

Futura Sciences 05/12/2011

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L'opérateur de la centrale de Mihama, dans l'ouest du Japon, déclare avoir désactivé l'un des 3 réacteurs du complexe nucléaire en raison d'une fuite continue d'eau radioactive.

Selon la Compagnie d'électricité du Kansai, les techniciens ont commencé mercredi soir à désactiver manuellement le réacteur numéro 2 à Mihama, dans la préfecture de Fukui. Les travaux ont pris fin ce jeudi, en matinée.

Selon l'exploitant de la centrale, l'eau irradiée provenait d'une valve de la cuve du réacteur et s'écoulait dans le bassin de rétention depuis début novembre.

Toute l'eau radioactive a été collectée dans ce bassin, situé à l'intérieur du réacteur. La fuite n'aurait provoqué aucun dommage sur l'environnement.

NHK 08/12/2011

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La population de Beaumont-Hague (Manche) s'est peu mobilisée pour l'exercice de crise organisé jeudi autour de l'usine de retraitement des déchets nucléaires, marqué notamment par un long délai dans la simulation d'évacuation d'un salarié blessé.

08H58, l'accident fictif se produit à l'usine : sept salariés d'Areva sont contaminés, dont un est blessé grièvement.

10H43, la sirène des pompiers de Beaumont-Hague (Manche) retentit. Près de 1.400 personnes résident dans ce village, situé à 2-3 km du site qui concentre le plus de radioactivité en Europe.

Mais personne dans le village n'est sûr qu'il s'agisse de l'exercice, pas même le premier adjoint muncipal.

"Je ne sais pas. La sirène qu'on vient d'entendre, c'est la même que celle qu'on entend le premier mercredi du mois. Je pensais que celle des exercices nucléaires était plus forte", explique Bruno Léger. A 11H07, la préfecture confirme à la mairie : l'exercice a démarré.

Pendant ce temps, les contaminés et blessés de l'usine, sont pris en charge par les secours internes de l'usine, équipés de masques respiratoires et de combinaisons blanches.

Le blessé grave fictif qui a besoin d'être opéré dans les 6 heures ne quittera l'usine pour l'hôpital de Cherbourg qu'à 13H01. Selon la préfecture, ce délai est dû à un malentendu dans les consignes données pour l'exercice aux pompiers qui ont d'abord pensé ne pas devoir exécuter le déplacement, comme c'est parfois le cas lors des exercices.

11H13, l'adjoint au maire et un employé de mairie partent en tournée avec un véhicule équipé d'un haut-parleur : "ceci est un exercice. Nous demandons à la population de se mettre à l'abri et d'écouter France Bleue", clame l'employé de mairie. Le vent atténue la force du son.

11h39, la radio locale annonce le début de l'exercice, en retard car elle n'a pas reçu de communiqué de la préfecture, selon un de ses journalistes.

A sa fenêtre, Jean-Paul, 59 ans tend l'oreille. "J'ai entendu qu'il parlait d'un exercice de crise mais pas le reste". Un peu plus loin, Gaëlle, 38 ans, dans sa maison a entendu la sirène mais pas du tout le véhicule de la mairie qui vient de passer.

L'une salariée, l'autre retraité de l'usine, ils savent néanmoins que pour jouer le jeu il faut rester chez soi. Ce n'est pas le cas de tout le monde. "Quand ça sonne ? Il faut partir en courant, non ?", demande un commerçant, resté ouvert comme tous les commerçants et services publics du village.

La patronne du bar de la Poste a eu vent de l'exercice via l'école de ses enfants mais ne sait pas ce qu'il faut faire quand on entend la sirène. "On a reçu une lettre nous invitant à une réunion d'information mais à cette heure là j'ai des clients à servir car je fais hôtel", explique-t-elle.

900 élèves de quatre établissements scolaires ont été "mis à l'abri" dans leurs classes dans leurs établissements en 12 minutes, selon la préfecture. Au collège cela a duré une heure.

Dans les rues, des ouvriers du bâtiment continuent leurs travaux, indifférents à la sirène.

L'exercice a pris fin à 15H20. A la préfecture on souligne qu'il s'agit d'un exercice "partiel", dont les conclusions seront tirées dans les mois qui viennent.

Sciences et Avenir 08/12/2011

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Le Parlement japonais a approuvé les accords de coopération civile nucléaire avec la Jordanie, la Russie, le Vietnam et la Corée du Sud, ouvrant la voie aux exportations japonaises de technologies liées au nucléaire.

Ces accords ont été approuvés ce vendredi en séance plénière au Sénat, avec le soutien de la plupart des partis de l'opposition et de la majorité. Plus de dix démocrates se sont toutefois abstenus de voter.

C'est la première fois que de telles dispositions sont adoptées au Parlement depuis l'accident nucléaire du mois de mars à Fukushima.

Il y a de fortes chances que les 4 pays concernés importent du Japon des réacteurs et des technologies liées au nucléaire.

Les accords en questions, qui avaient été signés en janvier dernier, entreront en vigueur dès le mois prochain.

NHK 09/12/2011

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La Pologne a décidé de geler sa participation au projet de construction de la centrale nucléaire de Visaginas en Lituanie, à cause de conditions "inacceptables", a annoncé vendredi le groupe énergétique polonais PGE, responsable du projet, dans un communiqué.

"Compte tenu des conditions qui se sont avérées inacceptables à l'étape actuelle, et tenant compte d'autres projets clefs du groupe, nous avons décidé de suspendre la participation au projet avant qu'un quelconque engagement formel soit pris", a déclaré Tomasz Zadroga, président du PGE, contrôlé par l'Etat.

La Lituanie s'est empressée de minimiser la décision de PGE.

"Le retrait de l'un des partenaires n'est pas crucial pour nous. Nous allons continuer à travailler avec nos partenaires régionaux et l'investisseur stratégique", a déclaré devant la presse à Vilnius le ministre de l'Energie Arvydas Sekmokas.

Outre la Pologne, la Lettonie et l'Estonie étaient impliqués dans le projet de Visaginas, dont la mise en service est prévue pour 2020 et qui doit remplacer l'unique centrale lituanienne d'Ignalina, du type Tchernobyl, fermée en 2009 pour des raisons de sécurité à la demande de l'Union européenne.

Elle fournissait 70% de la production d'électricité de ce pays de 3 millions d'habitants qui a dû, pour compenser ce manque, booster ses centrales à gaz.

Cette ex-république soviétique, sortie du giron de Moscou en 1990, dépend de la Russie pour son approvisionnement en gaz.

Le consortium nippo-américain Hitachi GE Nuclear Energy a été choisi en janvier par le gouvernement lituanien pour négocier en exclusivité la construction de la centrale de Visaginas, dont le coût de construction est estimé entre 4 et 6 milliards d'euros.

"Notre objectif stratégique n'a pas changé", a assuré vendredi le Premier ministre lituanien Andrius Kubilius.

"Le projet a une base économique très solide et reste compétitif", a-t-il ajouté.

De son côté la Pologne, pays de 38 millions d'habitants, qui ne dispose actuellement d'aucune centrale nucléaire, se prépare à en construire deux de 3.000 mégawatts chacune sur son territoire, le premier réacteur devant être mis en service en 2020 sur le littoral de la Baltique, dans le nord du pays, où trois localités possibles ont été retenues.

Le choix définitif du site sera annoncé dans deux ans environ, en même temps que celui du vainqueur d'un appel d'offres pour la construction de la centrale.

Le groupe PGE devrait lancer cet appel d'offres avant la fin de l'année. Le coût de ce programme est estimé à 100 milliards de zlotys, soit plus de 22 milliards d'euros.

Sciences et Avenir 09/12/2011

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Faire rire en racontant l'histoire véridique du développement du programme nucléaire en France, un bel exploit réalisé par Nicolas Lambert au théâtre du Grand Parquet (XVIIIème) avec "Avenir radieux, une fission française".

Pendant deux heures, Nicolas Lambert joue tous les rôles : chercheur du CNRS, représentant d'EDF ou de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), industriel, manifestant lors du débat public autour du projet d'EPR à Penly, travailleur sous-payé par un sous-traitant -"les invisibles du nucléaire".

La trame du spectacle, qui a nécessité deux ans de recherches et de travail, est le rôle joué par le très mystérieux Pierre Guillaumat, ancien des services secrets devenu directeur du Commissariat à l'énergie atomique, puis ministre des Armées, et qu'interroge un journaliste allemand. "Il peut y avoir des accidents de centrales nucléaires comme il peut y avoir des accidents de bombes", dit Guillaumat.

On voit défiler sur la scène Guy Mollet, président du Conseil, Pierre Mauroy, Premier ministre, le député RPR Michel d'Ornano. Plusieurs présidents de la République sont aussi à la fête, de Valéry Giscard d'Estaing, qui veut "accélérer" le développement du nucléaire, à François Mitterrand, dont les promesses de campagne sont rapidement démenties par Mauroy. Nicolas Sarkozy, un rôle où Nicolas Lambert est particulièrement à son aise, revient plusieurs fois, au grand bonheur de la salle.

"Le nucléaire ne doit pas être un enjeu politicien, c'est une énergie propre", affirme le président. Ou encore : "Flamanville est l'appartement témoin du nucléaire de troisième génération".

Sauf pour deux interventions de personnages mineurs, "j'ai repris les déclarations à la virgule près, sinon ce ne serait pas drôle", confie l'acteur.

Nicolas Lambert donne la liste de ces centrales qu'on veut emblématiques de l'indépendance de la France - toutes "sous licence Westinghouse". Il évoque aussi les financements étrangers comme celui de l'Iran, les attentats qui ont suivi des promesses non tenues, et affirme que l'Iran d'Ahmadinejad détient encore 10% d'Eurodif, enrichisseur d'uranium.

Il affirme aussi que l'inspection du travail n'a pas accès aux centrales et que finalement le nucléaire ne représente au niveau mondial que 2,31% de la consommation d'énergie. Pas de quoi, dit-il, si on s'en prive, aggraver beaucoup le réchauffement climatique.

Ce spectacle fait partie d'une trilogie "bleu blanc rouge" consacrée à "l'a-démocratie française", une "spécialité du terroir", dit Nicolas Lambert. Le premier volet de 2004, "Elf la pompe Afrique", touchait à la politique coloniale de la France et a connu un très bon accueil. Le troisième, qui devrait être présenté en 2014, touchera à l'armement.

Ce one-man show sera présenté à partir de janvier dans plusieurs régions (liste des spectacles sur le site de la compagnie, unpasdecote.org).

Maxisciences 10/12/2011

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Le Vietnam souhaite renforcer sa croissance économique en faisant de l'énergie nucléaire sa principale source de production d'électricité.

Samedi, le premier ministre vietnamien Nguyen Tan Dung a prononcé un discours dans la province méridionale du Ninh Thuan, où des centrales nucléaires construites par des compagnies russes et japonaises seront opérationnelles à partir de 2020.

Durant son allocution, M. Dung s'est dit confiant dans l'énergie nucléaire, même depuis l'accident survenu dans la centrale de Fukushima, au Japon.

"Les technologies nucléaires du Japon et de la Russie sont les plus fiables et les plus performantes au monde", a-t-il déclaré.

Il a ajouté que la construction de centrales permettrait d'accélérer et de pérenniser la croissance économique dans son pays.

Confronté à une grave pénurie énergétique compte tenu de sa croissance accélérée, le Vietnam doit actuellement se procurer son électricité en Chine.

NHK 11/12/2011

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Le 5 décembre, Greenpeace a voulu dénoncer les manquements de la sécurité des sites nucléaires français. Des militants se sont introduits sur plusieurs sites nucléaires, notamment à Nogent sur Seine et Cruas, où ils ont pu rester cachés plusieurs heures. Cette présence non-violente au cœur même des installations nucléaires françaises a prouvé leur extrême vulnérabilité.

Greenpeace a joué son rôle de lanceur d’alerte pour informer les Français sur les lacunes de l’audit commandité par le gouvernement.

La réalisation de l’audit commandité par le gouvernement Français a été confiée aux exploitants nucléaires eux-mêmes!, (CEA, Areva et EDF) et celui-ci sera analysé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire d’ici la fin de l’année. Cet audit, réalisé intégralement au sein du consortium nucléaire français, se borne à étudier les problèmes liés à des événements naturel (séismes, inondations…). Risque terroriste, chute d’avion, virus informatique : aucun risque d’agression externe d’origine “non-naturelle” n’est pris en compte.Le risque d’intrusion humaine ne constitue qu’une des nombreuses lacunes de cet audit. Si le gouvernement continue à négliger la sécurité des Français, Greenpeace rappellera de nouveau les dirigeants politiques à leurs responsabilités.

Greenpeace demande donc au gouvernement d’élargir le périmètre de l’audit des installations nucléaires françaises en intégrant l’ensemble des risques. Nous avons donc adressé un courrier à François Fillon.

Parmi les neuf activistes de Greenpeace qui se sont introduits dans la centrale de Nogent, six femmes et trois hommes, âgés de 22 à 60 ans. Ils ont franchi successivement trois enceintes de sécurité en 15 minutes pour atteindre l’un des réacteurs. Ces citoyens ordinaires ont choisi de s’engager individuellement par des méthodes d’action non violentes afin de démontrer que le nucléaire sûr n’existe pas.

Le juge des Libertés du tribunal de grande instance de Troyes a confirmé la mise sous contrôle judiciaire des 9 activistes de Greenpeace qui se sont introduits à l’intérieur de la centrale de Nogent-sur-Seine. Les militants ont l’interdiction de se parler entre eux et de s’approcher d’une centrale nucléaire à moins d’un kilomètre. Le contrôle judiciaire s’étend jusqu’au 20 janvier 2012, date de l’audience. Ils sont mis en examen pour violation de domicile et dégradation en réunion et risquent chacun jusqu’à trois ans de prison ferme et 7 500 euros d’amende. Pour les militants présents à Cruas, le procès aura lieu le 24 janvier, avec les mêmes mesures de contrôles judiciaires, assortis d’une obligation de pointer deux fois par semaine dans un commissariat ou une gendarmerie proche de leur lieu de résidence, ainsi qu’une interdiction de sortie du territoire.

Greenpeace 07/12/2011

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Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, plancheront ce lundi sur les moyens de convaincre l'Iran de mettre un terme à ses activités d'enrichissement d'uranium.

Les gouverneurs de l'AIEA se réuniront de lundi à vendredi à Vienne, au siège de l'agence.


NHK 05/03/2011

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Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique a fait part de ses préoccupations au sujet du programme nucléaire de l'Iran. Yukiya Amano a appelé Téhéran à coopérer avec son organisation.

S'exprimant à une réunion du Conseil des gouverneurs au siège de l'AIEA lundi, M. Amano a affirmé que l'Iran continue d'enrichir de l'uranium et qu'il a lancé un nouveau programme dans une installation récente.

M. Amano a précisé que son agence ne peut pas vérifier si l'Iran dispose ou non de matières nucléaires ou s'il se livre à des activités non déclarées étant donné que ses représentants ne coopèrent pas suffisamment.

Le Conseil des gouverneurs doit aborder le dossier de l'Iran à la fin de cette semaine, mais ses membres ont des positions divergentes sur la façon de traiter avec ce pays.

Par ailleurs, M. Amano s'est réjoui des résultats des récents pourparlers entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. Au terme de ces discussions, Pyongyang aurait accepté de suspendre son enrichissement d'uranium au complexe de Nyongbyon et d'autoriser des inspections de ses installations nucléaires.

Selon M. Amano, l'AIEA serait prête à envoyer des inspecteurs à Nyongbyon dans 2 ou 3 semaines si la Corée du Nord les y invite.

NHK 06/03/2012

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L'Union européenne demande à l'Iran de reprendre les négociations avec les nations occidentales sur le programme nucléaire du pays. La responsable de la politique étrangère de l'UE Catherine Ashton a déclaré avoir présenté cette requête mardi.

L'Union européenne coordonne les discussions entre l'Iran et six autres nations, dont les Etats-Unis, la Russie et l'Allemagne. Les pourparlers n'ont pas repris depuis janvier de l'an
dernier.

Mme Ashton a précisé avoir répondu à une lettre qui lui avait été adressée le mois dernier par le responsable iranien des négociations sur le nucléaire, Saeed Jalili. Dans la lettre, M. Jalili expliquait que son pays était prêt à reprendre les discussions.

L'UE a proposé qu'une rencontre ait lieu dans un proche avenir sur un site acceptable par toutes les parties.

Des sanctions supplémentaires appliquées par l'Union européenne et les Etats-Unis, dont l'interdiction des importations de pétrole iranien, ont également exacerbé les tensions avec l'Iran.

Certains observateurs estiment que l'Union européenne souhaite développer une relation de confiance entre Téhéran et le camp occidental pour favoriser une percée diplomatique.

NHK 07/03/2012

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Les membres du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique ont discuté du récent accord conclu entre la Corée du Nord et les Etats-Unis sur le programme nucléaire de Pyongyang.

Lors de la réunion de mardi à Vienne, le représentant américain au conseil a informé les autres membres de la décision nord-coréenne de suspendre provisoirement l'enrichissement d'uranium à Nyongbyon et d'autoriser la visite d'observateurs onusiens. Il a précisé que les Etats-Unis avaient exhorté la Corée du Nord à consulter l'AIEA sur ce dernier point.

Le Japon et la Chine se sont réjouis de l'accord, la Corée du Sud demandant que l'agence onusienne vérifie si Pyongyang maintient sa promesse.

Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, se dit prêt à dépêcher un haut responsable en Corée du Nord, dès que Pyongyang aura effectué une demande de consultation auprès de l'agence.

NHK 07/03/2012

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Cette semaine, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, discute à Vienne du programme nucléaire de l'Iran. Pour le commentaire du jour, nous avons interrogé [b]Koichiro Tanaka, membre de l'Institut japonais d'économie de l'énergie, sur les solutions possibles au problème du nucléaire iranien.[/b]

Radio Japon
L'Iran devrait autoriser l'accès de son site militaire à l'AIEA à condition que les deux parties s'entendent sur les procédures d'admission des inspecteurs. Selon vous, qu'est-ce qui a motivé cette décision ?

Koichiro Tanaka
L'AIEA a présenté en novembre dernier un rapport qui a servi de base pour le récent renforcement des sanctions internationales à l'encontre de Téhéran. Ce document souligne les suspicions selon lesquelles le complexe militaire de Parchin pourrait être lié au développement d'une arme nucléaire par l'Iran.

La république islamique souhaite visiblement tordre le cou à ces allégations afin de prévenir un renforcement supplémentaire des sanctions internationales dont elle fait l'objet.
Il faut rappeler que l'AIEA a déjà visité le site de Parchin à deux reprises en 2005. Les inspecteurs avaient alors prélevé des échantillons d'air, de poussière, et d'autres éléments présents dans le complexe pour les analyser.

L'examen de ces échantillons n'avait révélé aucune trace de substance nucléaire. Les doutes concernant l'intention présumée de l'Iran de développer une arme nucléaire avaient alors été levés.

Dès lors, il est possible que l'Iran percoive la nouvelle demande de l'AIEA concernant l'inspection de Parchin comme une remise en cause d'un accord pourtant signé par les deux parties.

RJ
La proposition a été émise mardi d'une reprise des discussions entre les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, plus l'Allemagne, et l'Iran au sujet de son développement nucléaire. Pensez-vous qu'une sortie de crise soit en vue ?

KT
L'accroissement des tensions sur le dossier du nucléaire iranien est exacerbé par les déclarations d'Israël. Bien sûr, la manière dont l'AIEA a présenté son rapport sur le sujet en novembre est source de problèmes.

Mais ce sont les déclarations d'Israël, qui annonce ouvertement depuis l'automne dernier une possible offensive militaire contre l'Iran, qui ont amplifié la crise. Les autres pays ne critiquent pas, par ailleurs, la position de l'Etat hébreu. Ils ne font qu'accentuer la pression sur Téhéran. Cet état de fait provoque une aggravation supplémentaire des tensions.
Il me semble néanmoins toujours d'actualité d'organiser des discussions entre les pays concernés. Si les différentes parties s'accordent sur des mesures permettant un retour de la confiance dans leurs relations, je pense que des progrès seront possibles. On pourra alors se diriger vers un règlement du conflit sur le programme nucléaire de Téhéran.

NHK 08/03/2012

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Le responsable en chef des questions énergétiques pour l'Union européenne, Günther Oettinger, a révélé que les nouvelles normes de sécurité pour la construction de centrales nucléaires en Europe seront publiées en octobre ou novembre prochain.

Le commissaire de l'Energie de l'Union européenne était interviewé hier jeudi par la NHK, dans le cadre d'une émission commémorative sur l'accident nucléaire de Fukushima. Il a évoqué les tests de sécurité actuellement en cours dans les 143 centrales nucléaires implantées sur le territoire européen. Ces tests évaluent notamment les situations d'urgence, y compris les désastres naturels et les crashs aériens.

M. Oettinger a précisé que les résultats de ces tests devraient être publiés en juin, ajoutant que les pays membres de l'Union européenne ont des politiques nucléaires divergentes. Il a cité le cas de l'Allemagne, qui a décidé d'abandonner totalement la filière nucléaire, alors que d'autres pays ont décidé de construire de nouvelles centrales. Mais il a insisté sur le consensus autour de la nécessité de créer des normes européennes pour renforcer la sécurité nucléaire.

M. Oettinger prévoit de se rendre au Japon en juin prochain pour discuter de sécurité nucléaire et de politique énergétique.

NHK 09/03/2012

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Les six grandes puissances négociant avec l'Iran sur ses activités nucléaires l'ont appelé à accepter des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, sur un site militaire.

L'appel a été lancé par les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Russie et la Chine dans un communiqué commun émis jeudi lors d'une rencontre du Conseil des gouverneurs de l'AIEA.

Le document fait part des grandes inquiétudes sur l'accélération des activités d'enrichissement d'uranium en Iran. Il demande à Téhéran d'autoriser des inspecteurs de l'agence onusienne à accéder au complexe militaire de Parchin, près de la capitale iranienne. Le site pourrait être utilisé pour mettre au point des armes nucléaires.

Les Américains et leurs alliés européens cherchaient à faire adopter une résolution condamnant l'Iran, mais ils ont renoncé en raison des réticences exprimées par la Chine et la Russie.

Téhéran a rejeté une demande de l'AIEA, qui souhaitait que ses inspecteurs envoyés en Iran en janvier et février, obtiennent l'autorisation d'accéder au site. En début de semaine, Téhéran a fait savoir qu'elle pourrait accorder cette autorisation.

NHK 09/03/2012

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Un tribunal suisse a ordonné l'arrêt d'ici juin prochain de l'exploitation de la centrale nucléaire de Muehleberg, utilisée depuis 40 ans.

Cette centrale a été bâtie à proximité de Bern, la capitale de la confédération. Après l'accident en 2011 de la centrale nucléaire japonaise Fukushima Dai-ichi, la Suisse a changé de politique et décidé de stopper progressivement sa production d'électricité d'origine nucléaire. Les quatre réacteurs du pays seront détruits.

NHK 09/03/2012

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Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site dédié : http://chainehumaine.org/

Dimanche 11 mars, un an exactement après l'accident nucléaire de Fukushima, des milliers de Français formeront entre Lyon et Avignon une chaine humaine de 230 kilomètres pour exprimer leur volonté de sortir du nucléaire.

Pas moins de 230 kilomètres, c'est exactement la distance qui sépare Fukushima de Tokyo et la distance que parcourons dimanche des milliers de citoyens en France. A l'occasion de la commémoration de la catastrophe de Fukushima débutée il a près d'un an, des habitants de la Vallée du Rhône ont en effet décidé de lancer un vaste projet : organiser une chaîne humaine entre Lyon et Avignon dans la région la plus nucléarisée de France pour faire entendre leur volonté de sortir du nucléaire.

Cela fait des mois que des dizaines de mobilisations locales, avec le soutien du Réseau Sortir du nucléaire, sont organisées pour préparer l'évènement auquel sont conviés les militants engagés comme les simples citoyens. Pour cela, plus de 140 bus convergeront de toute la France vers la vallée du Rhône et des centaines de covoiturages sont également prévus. Les organisateurs attendent ainsi des dizaines de milliers de personnes qui se répartiront sur les 10 tronçons de la chaîne humaine.

Des rendez-vous thématiques seront également organisés dans divers endroits. En outre, une conférence se tiendra à partir de 12H à Montélimar et réunira les organisateurs, les participants étrangers et plusieurs candidats à l'élection présidentielle. "Tenue à 15 kilomètres de la centrale nucléaire de Cruas, cette conférence permettra de faire témoigner des organisations internationales des réalités du nucléaire dans leur pays. Une journaliste japonaise, membre de Sortir du nucléaire Paris, fera aussi le point sur la situation à Fukushima, un an après", précise Sortir du nucléaire dans un communiqué.

Maxisciences 09/03/2012

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Les instances américaines de régulation nucléaire annoncent de nouvelles mesures de sûreté

La Commission américaine de régulation nucléaire a ordonné la mise en place de mesures de sûreté plus strictes dans les centrales.

Vendredi, l'organisme a annoncé d'importants changements au niveau de la sûreté. Ces changements ont été décidés en s'inspirant des leçons tirées de l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Les nouvelles directives exigent une modernisation des équipements permettant de faire face à tout risque de perte d'alimentation.

Des instruments de surveillance des niveaux d'eau devront être installés au niveau des piscines contenant des barres de combustible usagé. Les systèmes de ventilation devront être renforcés dans les réacteurs de conception similaire à ceux de Fukushima. Ces améliorations devront permettre une réduction correcte de la pression dans les enceintes de confinement.

A la veille du premier anniversaire de l'accident du 11 mars à Fukushima, la commission semble vouloir renforcer les centrales nucléaires américaines pour qu'elles puissent mieux résister aux désastres naturels, notamment les séismes et les tsunamis.

NHK 10/03/2012

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Le vice ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong-ho, qui est également l'envoyé de son pays sur le nucléaire, aurait exprimé sa volonté de mettre en oeuvre l'accord conclu avec les Etats-Unis sur le programme atomique de Pyongyang.

M. Ri a participé samedi à une réunion organisée à New York par un groupe de réflexion américain. A l'issue de cette rencontre, un représentant de ce groupe a fait savoir en conférence de presse que la Corée du Nord semblait prête à accepter la venue d'inspecteurs de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique. Ils pourraient se rendre dans ce pays dans les deux mois qui viennent. Le représentant a ajouté que le détail des remarques de M. Ri ne pouvait être divulgué.

Washington et Pyongyang ont conclu un accord le mois dernier. Il prévoit que le Nord suspende ses activités d'enrichissement d'uranium et accepte la venue d'inspecteurs de l'AIEA pour contrôler ce moratoire. En échange, les Américains se sont engagés à fournir une aide alimentaire.

Victor Cha, ancien chef adjoint de la délégation américaine aux pourparlers à six, était présent à cette rencontre. Il a déclaré à la presse que l'accord était une avancée importante mais qu'il devait être considéré avec prudence. D'après lui, la reprise des discussions à six pourrait prendre encore quelque temps.

NHK 11/03/2012

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Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique indique qu'il pourrait se rendre en Corée du Nord pour participer aux discussions sur la reprise des inspections d'une installation nucléaire dans le pays.

Yukiya Amano a confié à la NHK ses impressions sur l'accord conclu le mois dernier par la Corée du Nord avec les Etats-Unis pour interrompre provisoirement ses activités d'enrichissement d'uranium sur le site de Nyongbyon.

Il a expliqué qu'il devait d'abord s'entretenir avec des officiels nord-coréens pour confirmer les détails de leur accord avec Washington. Il a pourtant fait remarquer que Pyongyang n'avait pas encore contacté l'AIEA sur le sujet.

Il a souligné la gravité du programme nucléaire et sa détermination à faire tout ce qu'il pourra pour résoudre le problème.

Le prédécesseur de M. Amano, Mohamed ElBaradei, a visité Pyongyang en 2007 à la demande de la Corée du Nord, afin de discuter des procédures pour la reprise des inspections à Nyongbyon.

NHK 11/03/2012

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Le régulateur américain du nucléaire va renforcer les mesures de sûreté


La Commission américaine de régulation du nucléaire va étudier des mesures de sécurité supplémentaires pour les centrales nucléaires du pays, d'ici le milieu de l'année.

Le président de la commission Gregory Jaczko a annoncé le plan dans un discours prononcé mardi, près de Washington.

M. Jaczko a expliqué que les nouveaux règlements de sécurité annoncés la semaine dernière stipulaient l'amélioration par les centrales de leurs installations pour répondre à des urgences, dont des coupures de courant.

Il a souligné que la commission renforcerait encore plus sa supervision des centrales nucléaires.

L'accident nucléaire dont a été victime le Japon, ajoute M. Jaczko, met en évidence la nécessité de ne pas laisser se développer une situation où de nombreuses personnes seraient forcées d'évacuer.

S'exprimant en conférence de presse, le président de la commission a déclaré que les directives de sûreté publiées la semaine dernière n'étaient qu'un premier pas en avant.

NHK 14/03/2012

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L'AIEA préoccupée par le vieillissement des centrales nucléaires du monde entier


L'Agence internationale de l'énergie atomique se dit préoccupée par la sécurité des centrales nucléaires du monde entier, 80 pour cent d'entre elles ayant été construites il y a plus de 20 ans.

L'AIEA a communiqué les grandes lignes de son rapport annuel aux pays membres. Le texte sera rendu public en assemblée générale en septembre prochain.

Selon ce rapport, 80 pour cent des 435 centrales nucléaires en activité dans le monde avaient plus de 20 ans d'ancienneté fin 2011.

43 pour cent ont entre 20 et 29 ans, contre 30 à 39 ans pour 32 pour cent d'entre elles. 5 pour cent ont été construites il y a plus de 40 ans.

Selon le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, le nucléaire doit rester la principale ressource d'énergie, tant que la sécurité des centrales fait l'objet de contrôles minutieux.

L'agence attend des pays membres qu'ils procèdent à l'examen de leurs installations nucléaires, en vue de renforcer les normes de sécurité.

NHK 15/03/2012

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Quatre Japonais sur cinq veulent voir leur pays se détacher du nucléaire pour finir par l'abandonner complètement, selon un sondage publié dimanche, un an après la catastrophe de Fukushima.

Ils sont 80% à se dire favorables à l'abandon du nucléaire comme source d'énergie, et seulement 16% à vouloir son maintien, selon cette enquête menée auprès de 3.000 personnes et publiée dimanche par le Tokyo Shimbun.

Toutefois, 53% estiment qu'il faut continuer à court terme à employer les réacteurs nucléaires lorsque la demande en électricité l'exige.

Depuis l'accident de l'an dernier à la centrale de Fukushima, à la suite du tremblement de terre suivi du tsunami le 11 mars 2011, la quasi-totalité des réacteurs ont été soit arrêtés pour vérification, soit maintenus à l'arrêt après leur période d'entretien en attendant de nouvelles règles de sécurité. Seuls deux des 54 réacteurs du pays sont actuellement en service.


Sciences et Avenir 18/03/2012

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La Corée du Nord a invité l'Agence internationale de l'énergie atomique à venir surveiller l'interruption de son programme d'enrichissement de l'uranium dans son complexe de Nyongbyon.

L'Agence onusienne reconnaît avoir reçu une invitation en ce sens par fax vendredi, conformément à un accord intervenu en février entre la Corée du Nord et les Etats-Unis.

Yukiya Amano, le directeur général de l'AIEA, a fait savoir que son organisation était prête à dépêcher des délégués pour préparer la voie à des inspections. L'Agence doit discuter des détails de cette visite avec la Corée du Nord et d'autres pays concernés.

Toutefois, des sources diplomatiques ont indiqué à la NHK que le régime nord-coréen a envoyé cette invitation dans le seul but d'éviter des critiques à propos de son projet de lancement d'une fusée transportant un satellite et pour montrer qu'il est prêt à se conformer à l'accord conclu avec Washington.

Rappelons que Nord-Coréens et Américains avaient convenu que des inspecteurs de l'AIEA se rendraient en Corée du Nord.


NHK 20/03/2012

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Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), récemment remis en route, s'est arrêté automatiquement mardi en raison d'un "dysfonctionnement", sans conséquence "sur la sûreté des installations", a indiqué la direction du site.

"Les techniciens de la centrale mènent actuellement les investigations", a-t-elle précisé sur le site internet d'EDF consacré à la centrale, ajoutant que l'autre unité de production de la centrale, celle du réacteur n°1, était de son côté en fonctionnement et alimentait le réseau électrique national.

Les premières analyses "montrent qu'un dysfonctionnement sur le transformateur principal a conduit à la mise en service des automatismes de protection qui sont à l'origine de cet arrêt".

"Cet événement n'a eu aucun impact ni sur la sûreté des installations, ni sur l'environnement", a ajouté la direction du site.

Le réacteur n°2 de la centrale avait été remis en route le 6 mars après un arrêt de plusieurs mois pour sa troisième visite décennale, une opération technique permettant de mener des contrôles et de réaliser des travaux de maintenance.

La centrale de Fessenheim, la plus ancienne du parc nucléaire français mise en service en 1977, compte deux réacteurs d'une capacité de 900 mégawatts chacun, tous deux raccordés au réseau électrique national.


Sciences et Avenir 20 mars 2012

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L'Agence internationale de l'énergie atomique annonce avoir entamé des discussions avec la Corée du Nord concernant les modalités de contrôle du moratoire prévu sur ses activités d'enrichissement d'uranium.

A ce jour, l'AIEA semble poursuivre les discussions malgré l'annonce nord-coréenne du lancement d'une fusée, qui a provoqué de vives réactions à l'étranger.

Des sources proches de l'agence ont révélé mercredi que les discussions ont débuté après que l'AIEA a reçu, mercredi, une invitation à mobiliser ses inspecteurs en Corée du Nord. Aucun détail n'a toutefois filtré sur la teneur des entretiens.

Le directeur de l'AIEA, Yukiya Amano, avait auparavant annoncé qu'il pourrait éventuel-lement se rendre, si besoin est, en Corée du Nord.

L'invitation nord-coréenne coïncide avec l'annonce du lancement d'une fusée porteuse de satellite, qui a susité une vive réaction des Etats-Unis et des pays alliés, Pyongyang s'étant engagée à interrompre les tirs de missile et l'enrichissement d'uranium en échange d'une aide alimentaire américaine.


NHK 22§03/2012

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Les participants au prochain sommet sur la sécurité nucléaire en Corée du Sud ont l'intention de redoubler d'efforts contre le terrorisme nucléaire et pour assurer la sûreté des réacteurs.

Ce sommet se tiendra la semaine prochaine dans la capitale sud-coréenne, Séoul. Le Japon, les Etats-Unis, la Chine et 50 autres pays y prendront part.

L'ébauche du communiqué joint indique que les dirigeants présents au sommet considèrent le terrorisme nucléaire comme la plus grave menace pesant sur la sécurité mondiale.

Tous les pays doivent selon lui s'engager à empêcher les entités malveillantes, telles que les organisations terroristes, d'accéder aux équipements nucléaires.

Citant l'accident de Fukushima Dai-ichi, le communiqué souligne également la nécessité d'assurer la sûreté des réacteurs nucléaires et notamment le niveau de préparation en cas d'accident.



NHK 22/03/2012

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Le Japon est parvenu à un accord provisoire avec la Turquie sur le transfert de sa technologie de production d'énergie nucléaire.

Tokyo signera ainsi son premier pacte de coopération nucléaire depuis l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi en mars 2011.

Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu'après des réunions de travail au début du mois, il est probable que les deux parties signent un accord.

Si le pacte est réalisé, il jettera les fondations légales de la fourniture par des compagnies japonaises d'équipements et technologies nucléaires à la Turquie.

Le Japon a négocié avec cinq nations des transferts de technologie portant sur les centrales nucléaires. Mais toutes les négociations ont été suspendues après le séisme et la crise nucléaire.


NHK 24/03/2011

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Le président américain Barack Obama est arrivé en Corée du Sud pour participer à un sommet sur la sûreté nucléaire qui s'ouvre lundi.

Son avion a atterri dimanche matin sur une base de l'armée de l'air américaine à l'extérieur de la capitale, Séoul. L'organisation du sommet a pour origine la proposition de M. Obama de discuter des mesures à prendre contre le terrorisme nucléaire.

Il rencontrera dans l'après-midi le président sud-coréen Lee Myung-bak.

Leur rencontre semble avoir pour objectif de montrer que les liens économiques bilatéraux ont franchi un nouveau pas. L'accord de libre-échange conclu entre les Etats-Unis et la Corée du sud est ainsi entré en vigueur au début du mois.

M. Obama envisage aussi de s'entretenir avec le président russe Dmitri Medvedev et le président chinois Hu Jintao, pour intensifier la pression sur la Corée du Nord et l'Iran.

NHK 25 mars 2012

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Le Japon va demander aux Etats-Unis, à la Grande-Bretagne, à la France et à la Corée du Sud de renforcer la coopération pour assurer le transport sans danger du combustible radioactif.

Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda s'exprimera lors du sommet sur la sûreté nucléaire de deux jours qui s'ouvre demain lundi à Séoul, en Corée du Sud.

Le Japon proposera la création d'un groupe de travail rassemblant les cinq nations, pour étudier et développer conjointement des technologies associées aux déplacements du combustible nucléaire. La première réunion du groupe pourrait se tenir d'ici la fin de l'année prochaine.

Tokyo proposera également que les cinq nations effectuent des exercices conjoints pour répondre aux urgences lors du transport de matériaux nucléaires.

Le Japon demandera également que soit préparée une proposition sur la sûreté du transport de ces matériaux et qu'elle soit discutée lors du prochain sommet sur la sûreté nucléaire.


NHK 25/à":2011

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Dans le sud de l'Inde, les habitants souhaitant bloquer la mise en service d'une nouvelle centrale nucléaire intensifient leurs protestations après l'arrestation temporaire par la police de plusieurs centaines de manifestants.

Les travaux de construction de la centrale nucléaire de Kudankulam, située dans l'Etat du Tamil Nadu, se sont achevés l'année dernière et le gouvernement avait prévu une mise en fonctionnement immédiate.

Toutefois l'opposition des résidents locaux s'est accrue après l'accident nucléaire qui a touché le Japon.

Vendredi, la police a arrêté quelque 500 protestataires par mesure de précaution, espérant ainsi éviter les perturbations.

Le gouvernement central, tout comme le gouvernement local, s'échinent à essayer de convaincre les résidents d'accepter la mise en marche de la centrale.



NHK 25 mars 2012

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Deux tiers des Français estiment qu'un accident nucléaire "aussi grave" que celui de Fukushima pourrait survenir en France et la majorité (54%) considère qu'il est "possible de se passer" de l'atome, selon un sondage CSA publié lundi par l'ONG écologiste Greenpeace.

Un an après l'accident au Japon, 67% des sondés pensent qu'un accident comparable pourrait aussi avoir lieu en France (38% probablement et 29% certainement). Par ailleurs, 88% des répondants affirment n'être "pas suffisamment" informés des mesures à prendre en cas d'accident nucléaire.

Concernant la sûreté des centrales, les Français sont partagés sur le fait de savoir si elles sont plus sûres dans l'Hexagone qu'ailleurs: 48% estiment que oui mais ils sont autant à ne pas être d'accord. Ils sont en revanche très majoritaires (80% contre 18%) pour considérer que "la France est trop dépendante de l'énergie nucléaire et devrait diversifier ses sources d'énergie".

Jusqu'à se passer totalement du nucléaire "en développant les énergies renouvelables et en favorisant les économies d'énergie"? Une majorité (54%) estime que c'est "possible", contre 44% qui défendent le contraire.

Pour Greenpeace, cette enquête montre que les Français sont "sous-informés mais conscients du risque".

"Depuis 40 ans, des gouvernements, de droite comme de gauche, refusent d'admettre la possibilité d'un accident et donc d'y préparer les Français, dont les 2/3 vivent à moins de 75 km d'un des 58 réacteurs du pays", commente l'ONG.

"Malgré des clivages apparents entre les sympathisants de droite et de gauche, la ligne dure de Nicolas Sarkozy (favorable au maintien en l'état du parc nucléaire français) ne crée pas l'adhésion", remarque Karine Gavand, chargée des questions politiques pour Greenpeace France.

Cette enquête, ajoute-t-elle, pourrait au contraire donner raison à François Hollande, qui propose de réduire de 25% d'ici 2025 la part du nucléaire (actuellement de 75%) dans la production d'électricité.

"Malheureusement, comment ne pas douter de la sincérité du candidat socialiste? Seule une fermeture de centrale est à l'agenda de son éventuel quinquennat (celle de Fessenheim) et dans le même temps il compte mettre en service l'EPR de Flamanville. L'équation ne tient pas!", lance Karine Gavand.

Etude réalisée par téléphone les 19 et 20 mars 2012, sur un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus.

Sciences et Avenir 26/03/2012

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