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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde

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Cherbourg - Quatre associations, dont Greenpeace et France Nature Environnement (FNE), ont dénoncé jeudi une disparition du débat pluraliste qui avait lieu depuis plus de 30 ans sur les sites nucléaires de la Manche, département le plus nucléaire de France.

Le réacteur EPR est doté d’un niveau de protection très élevé. En particulier, quatre systèmes de sauvegarde coexistent pour assurer chacun seul à 100 % l’une des deux fonctions de sûreté essentielles pour protéger l’homme et l’environnement en toutes circonstances : l’arrêt de la réaction nucléaire et le refroidissement du réacteur. Image EDF

Elles ont annoncé jeudi dans un communiqué commun qu'elles ne participeraient plus aux commissions locales d'informations (CLI), organisées plusieurs fois par an pour chacun des trois sites nucléaires du département: la centrale nucléaire EDF de Flamanville, où un réacteur EPR est en construction, l'usine Areva de Beaumont-Hague, site qui concentre le plus de matière radioactive en Europe, et le Centre de stockage Manche (CSM) à Digulleville, le plus ancien de France, soupçonné de fuir.

Ces CLIS, dont celle de Beaumont-Hague créée en 1981 et devenue une référence nationale, étaient des laboratoires du débat contradictoire. (...) Ce n'est, malheureusement, plus le cas, affirment les associations. Outre de Greenpeace et Crepan-FNE, il s'agit du Crilan, association de l'ex-eurodéputé Vert Didier Anger, et de l'Acro (Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'ouest), un des deux laboratoires associatifs de mesure de radioactivité en France avec le Criirad.

Usine AREVA de retraitement de la Hague. Photo Morpheus2309  CC BY-SA  3.0

Des scientifiques pro nucléaires (membres de la CLI) vont à Paris présenter devant des instances nationales leur opinion personnelle, comme étant celui de la CLI, à l'unanimité, alors que, clairement, on n'est pas du tout d'accord avec ce point de vue. C'est pas possible, affirme Yannick Rousselet chargé des questions nucléaires de Greenpeace France. Les pronucléaires ont toujours été majoritaires mais aujourd'hui ils se sentent menacés et veulent (nous) faire taire, affirme-t-il.

Depuis novembre 2013, déjà les associations avaient suspendu leur participation aux CLI. Elles conditionnaient leur retour à l'introduction, dans le règlement intérieur, de deux phrases pour préciser notamment que les publications de la CLI se doivent de traduire la pluralité des points de vue de ses membres.

Andra 01/01/2013 : Ce centre ne reçoit plus de déchets depuis 1994.


Mais le bureau et l'AG des CLI ont décidé à la majorité de ne pas céder au chantage, a indiqué à l'AFP le président des Clis de la Manche le conseiller général DVD Michel Laurent. Les associations annoncent désormais en conséquence un retrait définitif.

En 2013 les CLIs avaient publié un livre blanc de 183 pages recensant les points faibles des installations nucléaires du département à la lumière de la catastrophe de Fukushima. Ce travail unique en France, dont la qualité faisait consensus, devait avoir une suite...

Romandie 25/9/2014

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Paris - La plupart des centrales nucléaires en service en France sont des 2 CV au regard de la sécurité nécessaire, a estimé mardi Barbara Pompili, co-présidente du groupe écologiste à l'Assemblée, qui attribue au lobby nucléaire le rapport préconisant le report de la fermeture Fessenheim (Haut-Rhin).

Un rapport parlementaire rédigé par Hervé Mariton (UMP) et Marc Goua (PS) préconise le report de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim qui pourrait coûter cinq milliards d'euros à l'Etat, annoncent les Dernières Nouvelles d'Alsace et l'Alsace mardi.

Très souvent, le lobby nucléaire revient à la charge pour essayer de faire en sorte d'éviter l'inéluctable, a réagi Mme Pompili sur RFI.


RFI 30/9/2014



La députée de la Somme a cité un autre rapport parlementaire récent sur le coût du nucléaire. Il a été prouvé, y compris par le président d'EDF mais aussi de l'ASN, que de toute façon, pour prolonger, les centrales avec les nouvelles conditions de sécurité demandées, coûtera extrêmement cher, a-t-elle dit.

Ne serait-ce que pour remettre les centrales en sécurité, on parle de 300 milliards. On est sur des chiffres astronomiques. Qu'il faille ou pas fermer des centrales, çà va nous coûter cher. Donc si on doit faire un choix, il vaut mieux plutôt fermer des centrales et s'orienter vers des économies d'énergies et les énergies renouvelables plutôt que de laisser continuer des centrales qui, je le rappelle ont été construites, dans les années 60, 70, 80.... Ce sont des 2 CV par rapport à la sécurité nécessaire maintenant !, s'est-elle exclamée.

Bien sûr qu'il y a des symboles, a-t-elle répondu, interrogée sur le cas spécifique de Fessenheim, dont la fermeture était une promesse de campagne de François Hollande.

On va essayer de respecter ce qu'a demandé le président de la République, c'est-à-dire baisser la part du nucléaire et pour ça, EDF va choisir quels sont les réacteurs qu'il ferme et devra respecter la trajectoire perdue. Je pense que Fessenheim est la meilleure centrale à fermer parce que c'est la plus vieille, celle qui pose le plus de problème de sécurité. Après, si EDF fait un autre choix, je peux l'entendre mais on en est loin, a-t-elle développé.

Romandie 30/9/2014

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Interrogée ce matin sur France Inter sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, Ségolène Royal a contesté le coût de 5 milliards avancé par un rapport de la commission des Finances de l’Assemblée nationale que nous publions ce matin.


Concernant la transition énergétique, la ministre de l'Ecologie a rappelé que "deux réacteurs vont fermer. C'est Fessenheim qui a été annoncé parce que c'est la plus ancienne, mais il y a eu depuis 500 millions d'investissements. Je regarderai avec beaucoup de pragmatisme les propositions de l'entreprise". Ce qui laisse entendre que c'est EDF qui choisirait et non le gouvernement.

France Inter 30/9/2014


Des propos qui ne confirment donc pas le choix de fermer les deux réacteurs alsaciens, ni de ne pas les fermer... Les arguments soulevés par la ministre permettent en tout cas de se poser la question. Ainsi, Ségolène Royal précise encore "ma préférence va à un site où il y a plus de deux réacteurs parce que ça maintient une activité industrielle" sur le site.

En 2016 donc, lorsque la centrale de Flamanville sera opérationnelle et pour garantir le plafonnement du nucléaire annoncé dans la loi sur la transition énergétique, les deux réacteurs compensatoires à arrêter pourraient-ils être choisis ailleurs qu'à Fessenheim?

La publication du rapport parlementaire sur le coût d'une fermeture du site haut-rhinois semblait apporter des arguments dans ce sens. Mais pour Ségolène Royal le coût avancé "est faux. Je ne céderai à aucun chantage, la fermeture ne coûtera pas 5 milliards".

Pour la ministre, le choix devra s'opérer en tenant compte du coût de remise aux normes des réacteurs les plus anciens. "Des réacteurs qui ont besoin d'investissements très coûteux", concède Ségolène Royal.

"Je ne suis pas pour la sortie du nucléaire" se plait-elle aussi à rappeler, "c'est grâce à cette énergie" que l'on pourra investir dans les énergies renouvelables.

l'Alsace 30/9/2014

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Le rapport parlementaire sur Fessenheim risque d’électriser un peu plus le débat entre les défenseurs de la centrale et ceux qui veulent l’arrêter. Les députés qui ont travaillé sur l’avenir des plus vieux réacteurs français sont formels : les arrêter serait une erreur économique. Cette coupure aurait un coût : 5 milliards d’euros en manque à gagner et autres indemnisations.

Europe1 28/9/2014


L’argument n’est pas nouveau. Seulement il tombe au plus mal. Dans un pays rongé par les déficits, on ne voit pas trop comment l’État pourrait se permettre une telle dépense supplémentaire. Alors que les Français vont être rudement ponctionnés pour combler les multiples déficits, la perspective d’un nouveau coup de jus fiscal serait mal vécue.

Europe1 28/9/2014


François Hollande va devoir trancher. Sa promesse de fermer la centrale alsacienne était un gage donné à ses alliés verts. Le divorce étant consommé, le président de la République peut se permettre d’accorder au moins un sursis à ce qui est, surtout, un symbole des luttes écologistes.

Europe1 28/9/2014


Il peut, évidemment, refuser sa grâce à Fessenheim, au nom de la transition écologique. Il pourrait aussi se payer le luxe de « jouer la montre ». La mise en service de l’EPR de Flamanville, qui doit théoriquement remplacer la centrale alsacienne, accumule les retards. Ces contretemps laisseraient au futur président le soin de fermer ou pas ce site.

Fessenheim redeviendrait un enjeu électoral. Cette fois, les Verts risqueraient de faire payer très cher à l’éventuel candidat Hollande son reniement.

FranceInter 30/9/2014


On est en bien loin de l’enjeu véritable du dossier : la fourniture d’énergie à un pays qui en est dépourvu. Appauvrie, la France ne peut éviter de revoir ses ambitions et ses projets. Fessenheim mérite un tel réexamen.

l'Alsace 29/9/2014

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Paris (awp/afp) - Ségolène Royal, numéro trois du gouvernement, n'exclut pas de fermer d'autres réacteurs que ceux de Fessenheim pour parer au coût économique et social qu'aurait une fermeture de la doyenne des centrales françaises, ébranlant une promesse électorale phare de François Hollande.

NewsVault 4/9/2014


Un rapport présenté mardi par les députés Hervé Mariton (UMP) et Marc Goua (PS) évalue à 5 milliards d'euros le coût d'une fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) à la fin 2016, "sans même commencer le démantèlement".

Ce montant inclut l'indemnisation de l'exploitant EDF, évaluée par le rapport à 4 milliards d'euros, mais aussi "les impacts sur le territoire, sur l'emploi, sur les finances des collectivités locales concernées, sur le réseau électrique, sur la balance commerciale, et sur l'image de l'industrie nucléaire".

Le rapport prévoit un impact direct sur près de 2000 emplois et, "à l'heure où la contrainte budgétaire est forte", préconise de reporter la décision de fermeture de cet "outil rentable économiquement et techniquement sûr".

Le projet de loi sur la transition énergétique, qui arrive mercredi à l'Assemblée nationale, prévoit de plafonner la capacité nucléaire de la France à 63,2 gigawatts, ce qui implique de devoir fermer des réacteurs pour compenser la mise en service de l'EPR de Flamanville, prévue en 2016.

Mais le cas de Fessenheim n'y est pas abordé spécifiquement, alors que le président s'était pourtant engagé à fermer cette centrale d'ici 2016, comme il l'avait promis avant son élection.

Si elle juge le montant de 5 milliards "farfelu", la ministre de l'Ecologie et de l'Energie a toutefois laissé entendre que la fermeture de la doyenne des centrales, longtemps justifiée par des raisons de sécurité puis présentée comme un gage de la transition énergétique, n'est pas forcément opportun sur le plan économique et social.

"Il y a eu 500 millions d'euros d'investissements sur Fessenheim", a-t-elle dit sur France Inter, précisant être "dans un dialogue avec l'entreprise (EDF) par rapport au choix le plus judicieux" en matière de réacteurs à fermer. Ce choix se porterait sur "les deux réacteurs qui coûtent le plus cher en termes d'investissements pour être remis aux normes".

Le rapport parlementaire évalue à 200 millions d'euros par an la rentabilité annuelle de la centrale de Fessenheim, soit un gain de 4,8 milliards d'euros pour EDF sur la période 2017-2040.

"Si la gouvernance d'EDF a une proposition plus judicieuse que celle de fermer Fessenheim, je regarderai cette proposition puisque c'est comme ça qu'on gère intelligemment les choses, en dehors de toute idéologie", a assuré Ségolène Royal.

"Bien évidemment, ma préférence va vers la fermeture de réacteurs sur un site où il y a plus de deux réacteurs parce que ça évite la fermeture complète d'un site industriel", a-t-elle ajouté.

La centrale de Fessenheim compte deux réacteurs de 900 mégawatts, exploités avec la participation financière de partenaires allemand et suisses à hauteur de 32,5%.

La ministre de l'Ecologie avait déjà reconnu, dimanche, que le sort de la centrale de Fessenheim n'était pas tranché.

Le texte de loi sur la transition énergétique n'aborde pas spécifiquement le cas de la centrale alsacienne, et ne dote pas non plus l'Etat du pouvoir de fermer une centrale: la décision revient à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour des raisons de sécurité, ou à leur exploitant EDF, détenu à 84,5%.

Des discussions sont en cours avec l'énergéticien, qui n'a pas souhaité faire de commentaire.

Le rapport n'a pas manqué de relancer la bataille d'arguments entre partisans et opposants à Fessenheim. "Ce serait intelligent qu'Hollande revienne sur cette idée qui est une absurdité écologique, économique et un scandale budgétaire", a insisté M. Mariton sur Radio Classique. "Et que représentent les coûts de l'arrêt face à ceux d'un accident qui obligerait à évacuer la région'", a rétorqué le réseau "Sortir du nucléaire".

Pour Christoper Dembik, analyste chez Saxo Banque, le gouvernement essaie surtout "de jouer contre la montre" avant de trancher, face aux lourds enjeux politiques et économiques du dossier. Mais, souligne Myriam Cohen du bureau de recherche AlphaValue, "à un moment donné, il faut prendre position" car "on n'entretient pas une centrale de la même façon selon qu'elle sera fermée ou non".

EDF prévoit ainsi d'investir 55 milliards d'euros pour maintenir et de moderniser ses 58 réacteurs nucléaires français à l'horizon 2025 pour pouvoir prolonger leur durée de vie au-delà de 40 ans.

Romandie 30/9/2014

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Bruxelles - La Commission européenne a donné mercredi son accord à la construction au Royaume-Uni d'une centrale nucléaire par le groupe énergétique français EDF, qui y voit une étape majeure pour son projet contesté.

Au cours de l'enquête, Londres a accepté de modifier substantiellement les termes de financement du projet, ce qui permettra d'éviter tout effet de distorsion de concurrence, a expliqué la Commission dans un communiqué.

Ce projet de construction de deux réacteurs de nouvelle génération EPR du groupe Areva à Hinkley Point (sud-ouest de l'Angleterre) par EDF et ses alliés chinois CGN et CNNC aura un coût d'environ 31 milliards d'euros, selon la Commission. Ce montant inclut le coût du financement, d'après EDF, alors que la construction elle-même reviendra à 16 milliards de livres (environ 20 milliards d'euros).

L'autorisation par la Commission européenne marque une étape majeure du projet Hinkley Point C, a déclaré le PDG du groupe énergétique, Henri Proglio, dans un communiqué. La centrale devrait commencer à fonctionner en 2023 sous réserve d'une décision finale d'investissement.

Pour le ministre français de l'Economie, Emmanuel Macron, la décision de Bruxelles témoigne de la compétitivité de la technologie EPR développée par Areva, de sa réponse aux plus hautes exigences de sûreté et de sa capacité à conquérir des marchés à l'export.

*Le projet s'est toutefois heurté à une forte résistance de groupes de défense de l'environnement, des Verts et de plusieurs Etats membres de l'UE. L'Autriche a ainsi confirmé mercredi qu'elle attaquerait devant la Cour de justice de l'UE toute décision de la Commission autorisant les aides du gouvernement britannique, redoutant que cette autorisation relance la filière nucléaire en Europe au détriment des énergies renouvelables.

Nous n'accepterons pas la décision d'approuver des subventions au nucléaire. Comme nous l'avons déjà annoncé, nous allons préparer et déposer une plainte devant la Cour européenne de justice, a indiqué le gouvernement autrichien dans un communiqué.

Selon l'accord, EDF est assuré d'un prix garanti élevé pendant 35 ans pour l'électricité produite par la future centrale. Ce prix sera fixé à 89,50 livres par mégawattheure si EDF décide par la suite de poursuivre son projet de construction de deux autres EPR à Sizewell (est). Dans le cas contraire, il s'élèvera à 92,5 livres. C'est donc le gouvernement britannique qui paiera la différence si le marché tombe sous ce niveau de prix garanti, une disposition généralement appliquée aux énergies renouvelables.

EDF doit aussi bénéficier d'une garantie publique de l'État britannique pour emprunter afin de construire la centrale.

Le Parti vert européen a jugé extrêmement regrettable la décision de Bruxelles, estimant notamment que le nucléaire doit être considéré comme une technologie mature, et par conséquent être exclu des aides d'Etat.

Le choix de l'énergie nucléaire appartient au Royaume-Uni, et relève de ses compétences nationales, a expliqué le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, lors d'une conférence de presse. Mais, a-t-il souligné, cette décision ne constitue en aucun cas un précédent, et tout nouveau cas d'aide publique à un projet énergétique sera évalué selon ses propres mérites.

La Commission avait ouvert une enquête en décembre 2013 concernant la construction de la centrale de Hinkley Point, censée marquer le coup d'envoi du renouvellement du parc nucléaire britannique, et qui assurera à terme 7% de la fourniture d'électricité du Royaume-Uni.

Elle craignait que le projet, tel que notifié au départ, ne crée des distorsions de concurrence sur le marché européen de l'énergie. Elle a finalement conclu que l'aide du gouvernement britannique était conforme à ses règles, car il existe une défaillance du marché: l'opérateur n'aurait pas pu obtenir le financement nécessaire uniquement sur les marchés, en raison de la taille et de la nature exceptionnelles du projet.

Pour Greenpeace France, cet argument illustre au contraire la faiblesse du modèle industriel nucléaire: la construction d'une nouvelle centrale ne peut se faire qu'au prix de subventions colossales et de conditions princières accordées à EDF. "À l'heure où il est question de réduire les subventions aux énergies renouvelables, on autorise une aide d'État pour cette technologie du siècle dernier, hors de prix et dangereuse!", a renchéri le réseau Sortir du nucléaire.

Les mesures prises par le Royaume-Uni ont dû être modifiées lors de négociations avec la Commission. Le niveau de rémunération de la garantie d'Etat par l'opérateur, jugé trop bas, a été relevé et, en cas de profits plus élevés que prévu actuellement, les gains devront être partagés avec les contribuables britanniques.

----->* Voir page précédente, article daté du 24/9/2014...

Romandie 8/10/2014

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Paris - La secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) Emmanuelle Cosse s'est dite certaine vendredi de la fermeture avant 2017 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Bas-Rhin), après avoir reçu des assurances de François Hollande qui en avait fait un engagement de campagne.

Une déclaration que la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a tempéré dans la foulée, déclarant que les options restaient ouvertes et que Fessenheim n'était qu'une hypothèse.

Fessenheim fermera, nous en avons aussi parlé avec le président de la République, a déclaré sur France Info Mme Cosse, qui a été reçue lundi par François Hollande. C'est ce qu'il a dit. Je suis peut-être la seule en France à le croire mais Fessenheim fermera, c'est un engagement du président de la République. J'entends bien les pressions d'EDF, des syndicats, les sorties de Ségolène Royal et de Stéphane Le Foll. Sauf que je vous dis que Fessenheim fermera, a-t-elle insisté.

Si Fessenheim ne ferme pas, ça veut dire que la France n'est pas capable de répondre à la question de la sûreté nucléaire. Cette centrale est sur la nappe phréatique la plus importante d'Europe. En plus, Fessenheim est en panne toutes les semaines, a ajouté l'élue d'Ile-de-France pour qui cette fermeture ne serait pas une lubie des écolos ou de François Hollande mais la nécessité d'avoir une politique énergétique à la hauteur des enjeux.

Interrogée dans la foulée sur ITélé sur ces déclarations, Ségolène Royal a répondu que ce qui est sûr, c'est que deux réacteurs fermeront avec l'ouverture de Flamanville.

La fermeture de Fessenheim c'est l'hypothèse aujourd'hui qui a été avancée dans le cadre de la campagne présidentielle (....) Pour l'instant, il n'y a pas d'autre d'hypothèse sur la table.

Mais, a-t-elle déclaré, je suis très pragmatique. Je veux que les choses se fassent, pas parce qu'on a promis les choses, mais je tiens compte de l'évolution de ce qui s'est passé entre la promesse et le moment où on la réalise, a-t-elle expliqué, faisant allusion aux investissements réalisés depuis dans la doyenne des centrales françaises.

L'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) nous dira, au moment où il faut fermer, quels sont les réacteurs les plus dangereux ou ceux qui nécessitent le plus lourd investissement public. Est-ce que c'est Fessenheim' Est ce que c'est d'autres réacteurs', a-t-elle ajouté.

A ce moment là, en fonction de la proposition de l'entreprise (EDF, ndlr), on examinera la situation et EELV, comme nous, examinera aussi la situation en fonction de la réalité de ce qui est dit par l'Autorité de sûreté nucléaire, a-t-elle conclu.

Jeudi, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, n'avait pas exclu non plus le maintien en activité de la centrale nucléaire de Fessenheim, se contentant d'observer que celle-ci ne figurait pas dans la loi sur la transition énergétique.

La fermeture de Fessenheim a été promise par François Hollande et confirmée après son élection en 2012.

Romandie 17/10/2014

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Tokyo (AFP) - Le réacteur nucléaire à eau pressurisée EU-APWR de Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a reçu la certification de conformité aux critères européens, s'est félicité lundi le groupe japonais qui espère ainsi proposer ce modèle sur le Vieux continent.

"L'EU-APWR est le premier réacteur de conception japonaise à démontrer une totale compatibilité vis-à-vis des exigences européennes", a assuré MHI.

 La centrale nucléaire de Tihange, en Belgique, le 20 août 2014 (c) Afp

"Ce certificat de compatibilité (reçu le 23 octobre) est une solide base pour permettre à MHI d'entrer sur le marché des réacteurs de forte puissance en Europe", a-t-il encore écrit.

L'EU-APWR est un réacteur de troisième génération de 1.700 mégawatts spécialement adapté aux obligations définies par les compagnies européennes d'électricité en fonction de la régulation en vigueur. Ces critères sont au nombre d'environ 5.000. Le passage en revue du dossier soumis par MHI avait débuté en octobre 2012.

"Après deux ans d'examen, le panel a évalué que l'EU-APWR était admissible sur le marché européen, au regard de sa sûreté, de ses performances opérationnelles et d'autres critères", a expliqué MHI.

"Avec cette certification en poche, MHI est en première position pour proposer au marché européen à la fois son réacteur de grande puissance EU-APWR, mais aussi celui de moyenne puissance ATMEA1" développé en collaboration avec le groupe français Areva.

MHI, qui revendique la conception de 24 tranches au Japon, voudrait pouvoir davantage mettre à profit cette expérience à l'étranger puisque la construction de nouveaux sites dans l'archipel est pour l'heure compromise en raison des suites de l'accident de Fukushima en mars 2011 et des incertitudes sur la politique énergétique à venir.

A l'instar de MHI, ses compatriotes et concurrents Hitachi et Toshiba cherchent aussi à remporter des contrats à l'extérieur.

Sciences et avenir 27/10/2014

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Lyon - EDF a porté plainte à deux reprises en octobre après le survol de sa centrale nucléaire de Saint-Vulbas (Ain) par un aéronef assimilable à un drone, selon une information du site internet de la centrale.


 Centrale nucléaire du Bugey. Photo prise du plateau de Larina. SeeSchloss CC BY-SA 2.5

Les 19 et 20 octobre, les équipes de surveillance de la centrale du Bugey ont détecté la présence illégale d'un aéronef assimilable à un drone sur le périmètre aérien de la centrale. Conformément à nos procédures, les pouvoirs publics ont immédiatement été prévenus, indique EDF sur son site, comme l'a signalé mercredi le quotidien Le Progrès.

Ce survol n'a eu aucune conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations, poursuit le groupe, mais il est illégal et la direction de la centrale a donc déposé plainte auprès de la gendarmerie, à deux reprises: le 20 octobre et le 24, après que les équipes de protection du site eurent détecté à nouveau la présence d'un aéronef ce jour-là.

En mai 2012, un militant de Greenpeace avait survolé la centrale du Bugey à l'aide d'un parapente à moteur, avant d'atterrir sur le site. La scène avait été filmée à l'aide d'un drone par l'organisation qui souhaitait interpeller les autorités, entre les deux tours de l'élection présidentielle, sur la vulnérabilité des sites nucléaires à une attaque aérienne.

Les récents survols de la centrale, dont le caractère délibéré ou fortuit reste à déterminer, n'ont pas été revendiqués.

Romandie 29/10/2014

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Les Verts ne sont pas près de retirer leur initiative populaire "Sortir du nucléaire". Les délibérations de la commission de l'énergie du Conseil national ont convaincu le parti de tenir bon. Au fil des délibérations sur la stratégie énergétique 2050, l'abandon progressif de l'atome s'est perdu en cours de route, selon eux.

L'initiative demandant de débrancher les centrales nucléaires au bout de 45 ans au maximum est "plus indispensable que jamais", a déclaré la coprésidente des Verts Adèle Thorens devant la presse. Elle est désormais le seul projet fixant un délai pour la mise hors service des réacteurs atomiques, selon la Vaudoise.

Après une année de délibérations sur la stratégie énergétique prônée par le Conseil fédéral, la commission de l'énergie a accouché d'une "réforme gentille" qui sera débattue en décembre à la Chambre du peuple, a ironisé le conseiller national Bastien Girod (Verts/ZH).

Avant la catastrophe nucléaire de Fukushima, on parlait de débrancher les centrales nucléaires après 40 ou 50 ans. Même les exploitants réclamaient de nouveaux réacteurs en raison des risques présentés par les anciens.

Entre-temps, la majorité de la commission envisage une durée de vie de plus de 50 ans, voire même plus de 60 ans, si l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) donne son feu vert, s'est-il insurgé. Pourtant, de par le monde, les centrales sont mises hors service en moyenne après 30 ans, d'après les Verts.

Finalement, la commission a freiné les investissements en faveur des énergies renouvelables pour maintenir les anciens réacteurs, a renchéri Adèle Thorens. Pour elle, le projet pourrait s'intituler: "voici comment nous allons prolonger la durée de vie de nos vieilles centrales nucléaires". La votation sur l'initiative des Verts n'aura probablement pas lieu avant 2016.

Romandie 28/10/2014

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L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a actualisé les exigences aux réexamens périodiques de sécurité des centrales nucléaires. Dans l’intérêt de la sécurité, l’IFSN a renoncé à définir de manière générale les notions d‘« état de la technique de rééquipement » et d‘« état de la science et de la technique ».

Les exigences aux réexamens périodiques de sécurité étaient jusque-là inscrites dans la directive HSK-R-48, en vigueur depuis 2001. L’ancienne Division principale de la sécurité des installations nucléaires (DSN) s’appuyait alors sur la convention internationale de sécurité nucléaire. En vertu de cette dernière, la Suisse s’engage à ce que « des évaluations de sécurité globales et systématiques soient réalisées aussi bien avant la construction et la mise en service d’une installation nucléaire que pendant sa durée de fonctionnement. »

La nouvelle directive ENSI-A03 se base sur l’ordonnance sur l’énergie nucléaire, entrée en vigueur le 1er février 2005. Cette ordonnance exige dans l’article 34 que le détenteur d’une autorisation d’exploiter effectue un réexamen périodique de sécurité pour sa centrale nucléaire tous les dix ans. L’IFSN précise désormais les exigences en tenant compte des expériences acquises et des recommandations internationales de la norme de sûreté SSG-25 de l’AIEA « Periodic Safety Review for Nuclear Power Plants ». Cette norme a été publiée en 2013. De plus, les exigences correspondantes de l’association des autorités de surveillance d’Europe occidentale (« Western European Regulators Association WENRA ») ont été prises en compte.

Au niveau du contenu, la nouvelle directive sur les réexamens périodiques de sécurité va plus loin sur plusieurs points que la directive anciennement valable. Elle contient de nouvelles exigences concernant le rééquipement, l’exploitation à long terme, la surveillance technologique du vieillissement, la documentation et la publication des résultats. La nouvelle directive est globalement plus détaillée que la précédente.

La directive ENSI-A03 sur le réexamen périodique de sécurité à réaliser tous les dix ans est coordonnée avec la directive ENSI-G08, élaborée en parallèle. Cette dernière requiert des évaluations systématiques de sécurité en continu. Un compte rendu annuel est attendu sur ces évaluations. La directive ENSI-G08 doit également être mise en vigueur ces prochains mois.

L’IFSN a expressément évité de définir de manière générale les notions d‘« état de la technique de rééquipement » et d‘« état de la science et de la technique » dans la nouvelle directive ENSI-A03.

L’état de la technique de rééquipement est dynamique. Il est soumis à une évolution constante. En vertu des différences entre les centrales nucléaires spécifiques et les conditions particulières liées aux sites, une définition de la notion détachée d’installations concrètes ne favoriserait pas la sécurité.

Ralph Schulz, chef du domaine spécialisé « analyses de sécurité », appuie la décision : « Une description de l’état de la technique de rééquipement correspond à une perte pour la sécurité. En tant qu’autorité de surveillance, nous voulons continuer à pouvoir prendre des décisions basées sur l’état des connaissances actuelles en fonction des installations. »

Le message relatif à la nouvelle loi sur l’énergie nucléaire pointait en 2001 déjà des désavantages liés à un ancrage dans la loi de critères concrets de sécurité. De nouveaux enseignements resteraient ainsi inconsidérés bien qu’ils soient réalisables. Il est donc plus approprié à l’objectif de sécurité nucléaire d’évaluer soigneusement et de manière spécifique quels rééquipements sont nécessaires. Une comparaison internationale transversale est alors à chaque fois prise en compte.

Ces réflexions sont également valables pour l‘« état de la science et de la technique ». Cette notion est précisée pour chaque champ d’application dans les directives correspondantes. C’est pourquoi, explique Ralph Schulz, « nous sommes arrivés à la conclusion, suite à une évaluation détaillée, qu’une définition abstraite de ce terme n’est pas seulement superflue. Elle est contreproductive du point de vue de la sécurité. »


Lire aussi


  • L’IFSN publie une directive sur le devoir de documentation

  • L’IFSN rédige une nouvelle directive pour le cœur du réacteur

  • Remaniement de la directive d’application pour les études de sécurité



ensi.ch 28/10/2014

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Paris - Les centrales nucléaires de Penly (Seine-Maritime) et de Golfech (Tarn-et-Garonne) ont été survolées jeudi soir par des drones, a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie et d'EDF.

Le survol de nuit de deux centrales par des engins de type drone a été détecté par les gendarmes chargés de la protection des centrales et par des employés, a déclaré un porte-parole de la gendarmerie.

Ces engins n'ont pas été neutralisés car ils ne représentaient pas de menace directe pour la sécurité des installations, a-t-il assuré.

Les incidents se sont tous deux produits vers 21H00, selon EDF, qui évoque un survol par des aéronefs assimilables à des drones. Comme dans les cas précédents, la société entend porter plainte, a-t-elle affirmé.

Sept centrales nucléaires françaises avaient déjà été survolées par des drones au cours du mois d'octobre, des incidents sans conséquences, selon EDF, mais ont soulevé à nouveau la question de la sécurité des sites liés à l'atome.

Le ministère de l'Intérieur a estimé jeudi que ces survols, tous détectés, ne représentent aucun danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crash d'avions de ligne.

Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. Il est passible d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.


Romandie 31/10/2014

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Pékin - La Chine est prête à renforcer ses coopérations internationales dans la sûreté nucléaire, a indiqué à l'AFP un haut responsable chinois, alors que Pékin entend développer fortement ses capacités dans l'atome civil --et pas seulement dans ses provinces côtières.

Ces questions de sûreté n'ont pas de frontières. Nous devons coopérer davantage avec nos collègues étrangers, nous sommes très ouverts à ces échanges, a souligné Liu Hua, vice-responsable de l'Administration de sûreté nucléaire chinoise. Pékin se dit notamment désireux d'intensifier la forte coordination avec la France, a-t-il insisté.

La Chine importe des technologies nucléaires de France, et les régulateurs français ont déjà été d'une grande aide pour former nos équipes et pour établir notre propre système (de sûreté), a déclaré M. Liu, en marge d'une conférence internationale qui s'achevait vendredi à Pékin.

EDF et le chinois CGN construisent actuellement deux réacteurs EPR à Taishan, dans le sud-est du pays, chantier gigantesque et emblématique.

Dès les années 1980, une centaine de Chinois étaient venus se former en France avant de créer le noyau du système de sûreté nucléaire actuel du pays, et les liens restent très étroits, a abondé Jacques Repussard, directeur général de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Ce dernier, présent cette semaine à Pékin, a indiqué à l'AFP avoir conclu un nouvel accord pluriannuel de coopération avec l'homologue chinois de l'IRSN.

La Chine compte 21 réacteurs en opération, et pas moins de 27 autres sont actuellement en construction, un essor à grande vitesse.

Alors que les sites actuels se trouvent dans les provinces de la côte Est, loin des zones propices aux séismes, Pékin réfléchit cependant à construire des réacteurs à l'intérieur du pays sous de strictes conditions de sécurité, a confié M. Liu jeudi à l'agence officielle Chine nouvelle, sans donner de détails.

Pékin dispose d'une autorité de sûreté nucléaire forte d'un millier d'employés, mais le pays arrivait en 20ème position en terme de sûreté dans un récent classement de 25 puissances nucléaires par l'ONG Nuclear Threat Initiative.

La Chine fait pourtant des efforts considérables, son budget (dédié à la sûreté) bondit de 25% chaque année: les dirigeants considèrent que c'est un enjeu de stabilité politique, a nuancé M. Repussard.

La réunion pékinoise --consacrée aux organismes scientifiques et techniques appuyant les autorités nationales de sûreté nucléaire-- réunissait cette semaine quelque 240 experts de 42 Etats membres de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique). C'était la troisième rencontre de ce type depuis 2007, et la première depuis la catastrophe de Fukushima au Japon.

L'objectif est d'encourager une meilleure coordination en confrontant les points de vue et expériences des experts de ces organismes, a expliqué Jacques Repussard. Leurs jugements et connaissances scientifiques déterminent l'appréciation de la sûreté, mais les audits croisés menés entre Etats membres dans le nucléaire n'en tiennent pas suffisament compte, a-t-il regretté.


Romandie 31/10/2014

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Paris - Le nouveau survol de cinq centrales nucléaires par des petits drones plonge les autorités dans l'embarras, le mystère restant entier sur les responsables de ces survols et sur leurs motivations.

Vendredi soir, entre 19H00 et minuit, les centrales de Penly (Seine-Maritime), Flamanville (Manche), Saint-Laurent-des-eaux (Loir-et-Cher), Dampierre-en-Burly (Loiret) et Fessenheim (Haut-Rhin) ont chacune été survolées, selon un mode opératoire qui se répète depuis plusieurs jours.

Un drone s'est également approché de celle de Belleville-sur-Loire (Cher), mais sans survoler à proprement parler la centrale ni son périmètre de sécurité, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.

Sollicités par l'AFP, le ministère de l'Intérieur et la gendarmerie nationale n'ont pas souhaité commenter. Et EDF, également interrogée, n'a pas souhaité confirmer cette information.

Jeudi soir déjà, Penly ainsi qu'une autre centrale en Tarn-et-Garonne avaient été survolées, les deux vers 21H00, par des drones. Les engins n'avaient pas été neutralisés car ils ne représentaient pas de menace directe pour la sécurité des installations, avait assuré un porte-parole de la gendarmerie.

EDF a affirmé dans la semaine prévoir de porter plainte pour chaque occurrence. Le survol des centrales nucléaires, interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites, est passible d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.

Sept autres centrales nucléaires avaient déjà été survolées par des drones en octobre, des incidents sans conséquences selon EDF, mais qui soulèvent à nouveau la question de la sécurité des sites liés à l'atome. La France est le deuxième producteur mondial d'électricité d'origine nucléaire.

Le ministère de l'Intérieur a affirmé jeudi que ces survols, tous détectés, ne représentaient pas de danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crashs d'avions de ligne.

Ces drones de petite taille, qu'on peut acheter facilement dans le commerce, ne représentent aucun danger. Parvenir à survoler une centrale nucléaire ne signifie pas que l'intégrité de l'installation est menacée, a insisté le porte-parole Pierre-Henry Brandet.

Le drone en tant que projectile lui-même ne présente pas de danger en cas de chute sur une centrale nucléaire en raison de son faible poids, a confirmé à l'AFP Philippe Dupuy, adjoint à la direction Centrales nucléaires de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Qui plus est, dans les survols récents de centrales EDF, il s'agissait de mini-drones. Vu la taille de ces engins, il n'y a pas de menace avérée contre les installations en elles-même, a estimé un porte-parole de l'armée de l'Air française.

Ces mini-drones de loisirs, téléguidés par un simple smartphone, sont trop légers, à moins de deux kilos pièce, pour emporter des explosifs. En revanche des drones plus sophistiqués, utilisés pour l'industrie et l'agriculture, seraient à même d'emporter des charges non négligeables.

Greenpeace a appelé samedi l'Intérieur à sortir du silence et arrêter de minimiser le risque. Selon l'ONG écologiste, un drone de taille moyenne peut porter une charge suffisante pour endommager le bâtiment de la piscine de stockage des combustibles irradiés par exemple.

Le vice-président (EELV) de l'Assemblée nationale Denis Baupin a réclamé un renforcement de la sécurité des centrales.

Personne ne semble aujourd'hui en capacité d'identifier qui est à l'origine de ces opérations, alors même que les appareils (...) survolent des installations simultanément à plusieurs centaines de kilomètres de distance, et que rien ne peut garantir des bonnes intentions de ceux qui les manipulent, plaide-t-il.

Voir ces engins survoler des centrales nucléaires, c'est déjà une chose, se demander ce qu'ils peuvent faire avec ces engins, c'en est une autre, s'était déjà inquiétée vendredi Emmanuelle Cosse d'Europe Écologie-Les Verts.

Romandie 1/11/2014

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Paris - L'ONG Greenpeace et le réseau Sortir du nucléaire ont estimé samedi que le gouvernement devait sortir du silence et arrêter de minimiser le risque à la suite d'un nouveau survol de centrales nucléaires par des drones vendredi soir.

L'ampleur de ces opérations et les moyens matériels utilisés sont de plus en plus inquiétants, explique dans un communiqué Yannick Rousselet de l'ONG.  Le ministère de l'Intérieur doit maintenant sortir du silence et arrêter de minimiser le risque en répétant que ces survols ne posent aucun problème, affirme-t-il.

Dans un communiqué, le Réseau Sortir du nucléaire a également dénoncé une attitude de déni de la part des autorités, attitude qualifiée d'irresponsable. Selon ce réseau d'associations anti-nucléaires, le crash d'un drone pourrait effectivement représenter une menace pour la sécurité des sites, tout comme l'éventualité d'un largage d'un explosif depuis un engin téléguidé. Un drone peut également servir à effectuer des repérages en vue d'une attaque aérienne de plus grande ampleur, avance Sortir du nucléaire.

Vendredi soir, entre 19 heures et minuit, les centrales de Penly (Seine-Maritime), Flamanville (Manche), Saint-Laurent-des-eaux (Loir-et-Cher), Dampierre-en-Burly (Loiret) et Fessenheim (Haut-Rhin) ont été toutes survolées, ont indiqué à l'AFP des sources concordantes, selon un mode opératoire qui se répète depuis plusieurs jours.

Dans son communiqué, Greenpeace indique que six sites ont été survolés la nuit dernière et non cinq: Fessenheim, Flamanville, Penly, Saint-Laurent-des-eaux, Dampierre mais aussi Belleville-sur-Loire (Cher).

Sept autres centrales nucléaires françaises avaient déjà été survolées par des drones au cours du mois d'octobre, des incidents sans conséquences selon EDF, mais qui soulèvent à nouveau la question de la sécurité des sites liés à l'atome.

Selon Greenpeace, un drone de taille moyenne peut porter une charge suffisante pour endommager le bâtiment de la piscine de stockage des combustibles irradiés.

Le survol des centrales nucléaires, interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites, est passible d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.

Romandie 1/11/2014

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Paris - Le vice-président (EELV) de l'Assemblée nationale Denis Baupin a réclamé samedi un renforcement de la sécurité des centrales nucléaires françaises, confrontées depuis plusieurs semaines au survol de petits drones à l'origine mystérieuse.

Survol de drones : priorité au renforcement de la sécurité des centrales nucléaires, lance M. Baupin dans un communiqué.

Personne ne semble aujourd'hui en capacité d'identifier qui est l'origine de ces opérations, alors même que les appareils semblent de types et de tailles différentes, survolent des installations simultanément à plusieurs centaines de kilomètres de distance, et que rien ne peut garantir des bonnes intentions de ceux qui les manipulent, explique-t-il.

Face à ces risques, la sécurité face aux agressions doit devenir une priorité pour les installations nucléaires, poursuit-il. Outre les mesures de renseignements et éventuellement de neutralisation des drones, des mesures structurantes devraient être mises en place, demande-t-il, avant d'énumérer : 

- bunkerisation des piscines 
- et ajout d'appoints indépendants en eau, 
- réalisation de +stress tests+ des installations nucléaires aux risques d'agression extérieure, de piratage informatique et de chutes d'avion, 
- et intégration de la sécurité (face aux agressions) dans les référentiels de sûreté (fonctionnement des installations) dont est responsable l'Autorité de Sûreté Nucléaire.

Qu'on soit pour ou contre le nucléaire, tout le monde convient que la sécurité maximale est requise. Dans un monde géopolitiquement instable, il est d'autant plus nécessaire de mieux sécuriser des sites qui concentrent une potentialité d'impact aussi importante en cas d'agression, conclut-il.

EDF a affirmé dans la semaine prévoir de porter plainte pour chacun de ces survols. Le survol des centrales nucléaires, interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites, est passible d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.

Le ministère de l'Intérieur a affirmé jeudi que ces survols, tous détectés, ne représentaient pas de danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crashs d'avions de ligne.

Romandie 1/11/2014

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Paris - La ministre de l'Ecologie et de l'énergie, Ségolène Royal a affirmé qu'elle ne laissera quiconque porter atteinte à la réputation de sûreté de nos centrales nucléaires, tout en appelant à ne pas minimiser, ni dramatiser leur survol par des drones.


 proton66 31/10/2014



Romandie 2/11/2014

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Paris - La ministre de l'écologie et de l'énergie Ségolène Royal a affirmé qu'elle sera à l'écoute des propositions d'EDF en matière de fermeture de centrales nucléaires, qui pourraient porter sur une centrale plus vieillissante que celle de Fessenheim, la décision finale revenant à François Hollande.

Interrogée sur la conviction exprimée par la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse, que la centrale alsacienne doit fermer, en vertu de l'engagement du candidat François Hollande en 2012, la ministre a déclaré dimanche : C'est son point de vue.

Moi, mon point de vue de ministre de l'Energie, avec ma méthode de travail, d'écoute et de construction avec les partenaires compétents (...), c'est que j'écouterai ce qu'EDF dira, et le conseil d'administration d'EDF qui va en débattre, a expliqué Mme Royal lors du Grand Rendez-vous Le Monde/i Télé/Europe1.

S'il y a une centrale qui est plus vieillissante, qui est plus +insécure+ et qui nécessite plus d'investissements que Fessenheim, on fera cette proposition, et le président de la République tranchera en fonction des données qui seront mises sur la table à ce moment-là, a-t-elle poursuivi.

Déjà ce mois-ci, Mme Royal avait affirmé que Fessenheim ne fermerait pas forcément, et que d'autres options restaient ouvertes.

En toute transparence, il y aura deux réacteurs qui fermeront quand deux réacteurs nouveaux vont s'ouvrir, puisque la loi maintenant prévoit le plafonnement de la capacité du nucléaire, a rappelé la ministre.

Sur tous ces sujets, il faut vraiment se garder de tout dogmatisme, a plaidé Mme Royal.

En 2012, le candidat François Hollande s'était engagé à fermer Fessenheim avant la fin de son mandat, notamment pour répondre aux inquiétudes des écologistes, qui jugent le site alsacien vétuste et dangereux.

Romandie 2/11/2014

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Le gouvernement nippon organise un exercice de préparation à un accident survenu dans une centrale nucléaire de la préfecture d'Ishikawa. L'exercice a commencé dimanche.

Quelque 3700 personnes, dont des résidents locaux et des officiels d'environ 150 organisations, devraient participer à cet exercice de deux jours.

L'exercice suppose que les commandes de refroidissement de la centrale nucléaire de Shika, sur la côte de la mer du Japon, ne fonctionnent plus suite à un puissant tremblement de terre.

NHK WORLD 2/1/22014

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Le premier ministre japonais Shinzo Abe a participé à un exercice de préparation à un accident dans une centrale nucléaire (voir message précédent).

Dimanche, M. Abe s'est réuni avec certains de ses ministres à la résidence officielle du premier ministre à Tokyo pour assister à cet exercice.

Cet exercice a lieu tous les ans depuis 1999, année où s'est produit un accident dans une centrale nucléaire de la préfecture d'Ibaraki.

Cette année, l'exercice suppose que les fonctions de refroidissement d'un réacteur de la préfecture d'Ishikawa ne répondent plus suite à un puissant tremblement de terre.

M. Abe a déclaré l'état de d'urgence nucléaire après avoir reçu un rapport de l'accident. Il a émis un ordre d'évacuation à l'attention des résidents vivant dans un rayon de 5 kilomètres de la centrale. L'ordre se fondait sur les directives gouvernementales révisées après l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima en 2011.

M. Abe a tenu une vidéoconférence avec des officiels d'un centre d'opérations d'urgence et des membres du gouvernement préfectoral d'Ishikawa. M. Abe a déclaré qu'il informerait le gouvernement local de l'évolution de la situation à la centrale et qu'il lui remettrait les derniers niveaux de radiation relevés par les systèmes de surveillance. Il a ajouté qu'il apporterait tout son soutien à l'opération.

Cependant, certains problèmes ont été révélés par l'exercice de dimanche.

La voix du premier ministre était inaudible lors d'une vidéoconférence au gouvernement préfectoral de Toyama.

D'autre part, d'importantes vagues dans la préfecture d'Ishikawa ont rendu impossible l'utilisation de bateaux, à bord desquels les résidents devaient évacuer en raison de routes bloquées.


NHK WORLD 2/11/2014

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Selon "Le Parisien", les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie peuvent désormais utiliser leurs fusils à pompe pour neutraliser les drones.

Les drones inquiètent, et les autorités comptent bien remédier à cela. Alors que de nouveaux survols de centrales nucléaires par des drones auraient eu lieu vendredi soir entre 19 heures et minuit, Le Parisien révèle ce dimanche que, désormais, les gendarmes auront le droit d'abattre les petits engins sans pilote lorsqu'ils approchent de sites nucléaires.

 Un drone, photo d'illustration. ©️ Bas Czerwinski / ANP MAG

Ainsi, si les tirs restent interdits "en direction de l'îlot nucléaire et au-dessus du site dit conventionnel", comme cela a été formulé lors d'une réunion vendredi au ministère de l'Intérieur, les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) seront renforcés, et pourront se servir de leurs fusils à pompe pour neutraliser les drones à proximité d'une centrale nucléaire. Cité par le quotidien, un des participants souligne la difficulté de la nouvelle mesure, affirmant que "c'est un peu comme aller à la chasse au canard".

[...] Le survol de sites nucléaires est néanmoins interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1 000 m d'altitude autour des centrales et est passible d'une année d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.

 euronews  1/11/2014


Le Parisien rappelle par ailleurs que les possibilités d'interception des drones restent très limitées, et que "seules les patrouilles des agents EDF et les rondes des gendarmes ont permis de détecter les drones". L'exécutif pourrait ainsi demander à EDF d'équiper les sites de caméras de vidéosurveillance, d'autant plus que la raison de ces survols est encore inconnue.


LE POINT 2/11/2014

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Les centrales nucléaires sont suffisamment protégées contre des crues pouvant obstruer des barrages et ponts en raison de charriage et de matières en suspension. Des analyses de sécurité actualisées sur l’aléa dû aux crues le montrent. 

Les centrales nucléaires ont soumis ces analyses à l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Cette dernière avait requis ces analyses dans le cadre des dernières vérifications relatives aux études de sensibilité du test de résistance de l’Union européenne.

 Photo IFSN / ENSI.CH


Les centrales nucléaires de Beznau, Gösgen et Mühleberg avaient soumis de nouvelles analyses sur l’aléa lié aux crues en décembre 2013. Une requête de l’IFSN se trouvait à la base de cette action. Désormais, le transport de matières solides a été pris en compte selon des exigences sévères et uniformisées de l’IFSN.

Des débris flottants et le charriage peuvent causer des obstructions dans le secteur de ponts ou d’autres points étroits des rivières. Ils peuvent alors détériorer une situation liée à une crue. Cette thématique faisait déjà l’objet du test de résistance de l’Union européenne.

Les analyses précisées ont montré que le niveau de la crue n’atteindrait pas des valeurs critiques. Pour ce faire, il a été supposé qu’un pont ou un barrage était complètement obstrué. Les débris flottants et le charriage ont été pris en compte.

« Les hypothèses de risque du test de résistance de l’Union européenne pour les crues ne sont modifiées que marginalement par les nouveaux calculs. Les centrales nucléaires suisses sont suffisamment protégées contre des inondations avec de l’eau charriant des débris », explique Ralph Schulz, chef du domaine spécialisé « analyses de sécurité » de l’IFSN.

Les centrales nucléaires suisses avaient démontré qu’elles étaient suffisamment protégées contre les effets de crues d’une période de retour de 10 000 ans. Des démonstrations de résistance aux crues avaient en effet déjà été requises et déposées après l’accident de Fukushima.

Des calculs d’inondation en deux dimensions avec un transport fractionné de matières solides, combinant l’eau avec des matières en suspension et du charriage, avaient été remis. Ils ont sensiblement amélioré la qualité des données sur l’aléa pour les centrales nucléaires de Beznau, Gösgen et Mühleberg.

« Les calculs d’inondation des centrales nucléaires de Beznau, Gösgen et Mühleberg sont désormais à un niveau égal, le plus actuel au niveau scientifique », souligne Ralph Schulz.

La centrale nucléaire de Leibstadt fait état d’une protection très élevée contre les inondations externes. Sa position géographique surélevée et le bassin très large au nord du Rhin en sont la cause. Des analyses plus précises n’étaient donc pas nécessaires.

L’IFSN avait confirmé en septembre 2014 – après examen des documents – que les centrales ont rempli la requête de mars 2013 en déposant des documents complets. L’autorité de surveillance continuera de suivre cette thématique et évaluera l’actualité des analyses de l’aléa dans le cadre des réexamens périodiques de sécurité des centrales.

Projet sur l’aléa lié aux crues impliquant plusieurs services :

L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) élabore actuellement avec l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), l’Office fédéral de protection de la population (OFPP), l‘Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) des bases communes pour l’évaluation de l’aléa lié aux crues pour l’Aar et le Rhin.

Le projet est réalisé sous la direction de l’OFEV. L’objectif consiste en l’élaboration de scénarios harmonisés et consolidés pour des événements extrêmes dus aux crues. Ces scénarios doivent reposer sur une base de données commune. Les services compétents s’en serviront pour évaluer les risques pour les constructions et les installations dans les secteurs concernés.


Pour une information plus complète, vous pouvez lire aussi


  • Conditions météorologiques extrêmes : démonstrations des centrales nucléaires attendues fin 2013


  • Forum technique sur les centrales nucléaires : l’IFSN répond à des questions sur la chute d’avion et les inondations


  • Plan d’action Fukushima 2014 : les travaux se poursuivent


  • Centrales nucléaires et conditions météorologiques extrêmes : de nouvelles analyses plus complexes que prévu


  • La menace due à des crues de l’Aar est réévaluée




ensi.ch 3/11/2014

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Paris - Les drones qui ont survolé des centrales nucléaires d'EDF étaient vraisemblablement de petite taille, sans réel danger, mais la législation devrait constituer une barrière à l'exploitation de ces engins, estime Jean-Christophe Drai, directeur de Koliane et ancien président d'UVS France, l'actuelle Fédération professionnelle du drone civil.

Question - Quel type de drone a été utilisé pour ces survols de centrales selon vous ?

Réponse - Ce sont de petites machines utilisées beaucoup pour faire de la prise de vue. Ce sont pas des machines ne pouvant pas emporter plus de 2 kg de charge, sans grande autonomie, et la personne qui l'opère ne peut pas être loin. Elles sont opérées dans le scénario +S1+ défini par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Des gens les opèrent à vue, les récupèrent et s'en vont. Je ne vois pas le moyen de le planifier autrement. Donc le fantasme de faire exploser la centrale nucléaire avec ces machines est une ânerie. C'est plus un coup de pub, un coup d'esbrouffe, de la part de gens qui veulent faire parler de cela et le font très maladroitement car je pense que l'essai va être négatif.

Q - Pourquoi ?

R - Parce qu'ils sont en train de démontrer que ces drones peuvent voler n'importe où et n'importe comment, sans aucun contrôle. Donc, cela pose question. Deuxièmement, cela montre que les gens qui opèrent ce type de machines ne respectent pas la législation. Il y a un texte qui existe quand même. Aujourd'hui, ce texte est en train d'etre révisé. J'ai contribué au texte de 2012 (qui régit le secteur actuellement, ndlr). L'idée est de le faire évoluer sur les questions de formation. Aujourd'hui, n'importe qui s'improvise +école de drone+. L'objectif est que cela soit beaucoup plus réglementé à l'avenir. Le texte risque en effet d'être plus restrictif.

Q - Y'a-t-il une parade pour éviter de tels épisodes ?

R - Il est vrai qu'il y a une difficulté à contrôler ce type de machine. N'importe qui peut en acheter une sur internet, personne ne saura que vous l'avez acheté. C'est donc difficile parce que c'est petit. Il y a bien le brouillage, mais alors qu'est-ce qu'on brouille, sachant que tout le monde fonctionne sur les mêmes fréquences. Donc, il faut trouver des parades, mais la technologie n'en offre pas pour ce genre de choses. Quand nous avions écrit le premier texte réglementaire, nous avions beaucoup poussé pour avoir quelque chose de lié à la certification des drones et avoir une formation beaucoup plus poussée que celle que nous avons aujourd'hui. Cela permettrait de garantir un certain nombre de choses car nous ne pourrons pas mettre un gendarme derrière chaque opérateur. Opérer des drones relève de la responsabilité personnelle.

Propos recueillis par Djallal MALTI.

Romandie 3/11/2014

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Paris - La centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly (Loiret) a été survolée dimanche soir par un drone, la seconde fois en deux jours, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

Il n'y a pas eu d'autre survol de centrale, selon cette source, notamment dans la nuit de dimanche à lundi. La centrale de Dampierre a été survolée dans la soirée de dimanche, a indiqué la source, sans autre précision. Elle l'avait déjà été vendredi soir.

Le nouveau survol de cinq centrales nucléaires par des petits drones a plongé ce week-end les autorités dans l'embarras, le mystère restant entier sur les responsables de ces survols et sur leurs motivations.

Vendredi soir, entre 19H00 et minuit, les centrales de Penly (Seine-Maritime), Flamanville (Manche), Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Fessenheim (Haut-Rhin) et Dampierre-en-Burly avaient toutes été survolées, selon un mode opératoire qui se répète depuis plusieurs jours.

Un drone s'est également approché de la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher), mais sans survoler à proprement parler la centrale, ni son périmètre de sécurité, avait précisé ce week-end à l'AFP une source proche du dossier.

Le gouvernement mobilise tous les moyens pour identifier les responsables du survol de centrales nucléaires par des drones, et y mettre un terme, avait assuré dimanche le Secrétariat général à la défense et à la sécurité nationales (SGDSN), dépendant du Premier ministre.

La ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, avait affirmé de son côté dimanche qu'elle ne laissera quiconque porter atteinte à la réputation de sûreté de nos centrales nucléaires, tout en appelant à ne pas minimiser, ni dramatiser leur survol par des drones.


Romandie 3/11/2014

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Paris - La centrale nucléaire en déconstruction de Creys-Malville (Isère) a une nouvelle fois été survolée par un drone lundi soir, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

Il y a eu un nouveau survol de Creys-Malville lundi soir vers 19H00, a indiqué cette source. La centrale de Creys-Malville avait déjà été survolée par un drone en octobre, ainsi que six autres centrales.

Et dimanche soir, un drone avait survolé la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret) pour la seconde fois en deux jours.

Interrogé par l'AFP, EDF a indiqué que le groupe prévoyait de déposer plainte pour chaque occurrence, sans commenter ces informations.

Le nouveau survol de cinq centrales nucléaires par des petits drones avait plongé ce week-end les autorités dans l'embarras, le mystère restant entier sur les responsables de ces survols et sur leurs motivations.

Le gouvernement mobilise tous les moyens pour identifier les responsables du survol de centrales nucléaires par des drones, et y mettre un terme, avait assuré dimanche le Secrétariat général à la défense et à la sécurité nationales (SGDSN), dépendant du Premier ministre.

La ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, avait affirmé de son côté dimanche qu'elle ne laissera quiconque porter atteinte à la réputation de sûreté de nos centrales nucléaires, tout en appelant à ne pas minimiser, ni dramatiser leur survol par des drones.

Romandie 4/11/2014

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Paris - Les Fédérations d'AéroModélisme et Professionnelle du Drone Civil ont condamné mardi les survols de centrales nucléaires d'EDF par des drones, qui sont antinomiques des pratiques et engagements du secteur, ont-elles annoncé mardi.

Ces survols sont totalement antinomiques des pratiques et engagements de nos membres, indiquent dans un communiqué la Fédération Française d'AéroModélisme (FFAM) et la Fédération Professionnelle du Drone Civil (FPDC).

Les deux fédérations tiennent ainsi à se démarquer publiquement des agissements des personnes, ou organisations, ayant perpétré ces vols illégaux au-dessus d'installations sensibles, et se disent préoccupé(e)s que de tels agissements puissent in fine nuire à (leurs) activités.

Elles rappellent que les activités liées aux drones sont régies par deux arrêtés de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) qui indiquent de manière très précise les conditions dans lesquelles les (drones) peuvent être opérées, ainsi que les espaces aériens autorisés, afin de garantir la sécurité des biens et des personnes.

Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. Il est passible d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.

Romandie 4/11/2014

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Berlin - La décision du gouvernement allemand en 2011 de se passer à terme de l'énergie nucléaire a donné lieu pour le moment à plus de vingt plaintes en justice de groupes d'énergie, selon un recensement effectué par le ministère de l'Environnement.

Toutes ne sont pas encore chiffrées, mais ces demandes de dommages et intérêts présentent déjà une facture cumulée de plusieurs milliards d'euros à l'Etat allemand.


  Euronews  1/4/2011


Comme les autres opérateurs, EnBW s'est en revanche retourné contre Berlin pour contester une taxe sur le combustible nucléaire, en vigueur depuis début 2011. Angela Merkel l'avait imposée aux opérateurs en échange d'une prolongation de la vie des centrales décidée en 2010, avant sa spectaculaire volte-face du printemps 2011.


Romandie 4/11/2014

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Bourges - Deux hommes âgés de 24 et 31 ans et une femme de 21 ans, interpelés mercredi après-midi en possession d'au moins un drone aux abords de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher), ont été placés en garde à vue pour survol volontaire par pilote d'un aéronef d'une zone interdite, a indiqué la procureure de Bourges à l'AFP.

Ces arrestations sont les premières depuis qu'une quinzaine de vols de drones ont été signalés au-dessus ou aux abords de centrales nucléaires françaises, mettant les autorités dans l'embarras. Les trois suspects ont été interpellés par des gendarmes à une centaine de mètres des installations.

La centrale n'a pas été survolée, le drone est resté aux abords des installations, a précisé Mme Marie-Pierre Viret, substitut du procureur de Bourges, en indiquant que la zone interdite de survol était d'environ cinq kilomètres de rayon autour de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire. Les trois personnes arrêtées mercredi ne sont pas soupçonnées d'être les auteurs de survols d'autres centrales nucléaires par des drones, a ajouté la magistrate.

Un drone s'était déjà approché de la centrale de Belleville-sur-Loire, sans toutefois franchir son périmètre de sécurité, avait-on appris le week-end dernier.

Des enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens se sont rendus à Bourges pour entendre les suspects. En revanche, la section anti-terroriste du parquet de Paris n'a pas été saisie, a-t-on relevé de source proche de l'enquête.

La procureure de Bourges n'a pas souhaité indiquer les lieux de résidence des trois suspects ni préciser si un ou deux drones avaient été saisis, annonçant qu'un point de presse du parquet de Bourges serait organisé jeudi.

En France, le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. Il est passible de jusqu'à un an d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

Lundi, un nouveau vol a été détecté au-dessus de l'ancien réacteur Superphénix de Creys-Malville (Isère), en cours de démantèlement.

En tout depuis octobre, une quinzaine de centrales ont été survolées. Ainsi dimanche, un drone avait volé au-dessus de la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret) pour la deuxième fois en deux jours.

La ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal a affirmé dimanche qu'elle ne laissera quiconque porter atteinte à la réputation de sûreté de nos centrales nucléaires, tout en appelant à ne pas minimiser, ni dramatiser leur survol par des drones. "Nous ne dramatisons pas parce que les survols de centrales aujourd'hui ne font peser aucun risque sur ces centrales, qui sont construites pour résister aux secousses sismiques et même aux chutes d'un avion sur une centrale", a souligné la ministre. Nous ne prenons pas à la légère (ces faits), nous avons eu dès hier des réunions de concertation avec le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Défense (...) nous avons mis en place des moyens d'alerte pour identifier la source de ces survols, a précisé Mme Royal.

Interrogée sur les personnes ou organisations pouvant en être à l'origine, elle a déclaré: Nous le saurons rapidement. Je ne vais faire aucune supputation ni hypothèse. Elle a aussi mis en garde contre des réactions trop fortes contre les drones.

Pour les spécialistes, les petits engins aperçus ces dernières semaines volent trop bas et sont trop petits pour être détectables par les radars militaires ou civils. Légers, presque entièrement constitués de plastique, ils sont vendus dans le commerce pour quelques centaines d'euros.

Si certains drones, les plus basiques, sont radiocommandés et doivent être pilotés à distance par un opérateur caché à proximité - qui peut donc être repéré et arrêté - d'autres modèles, à peine plus chers, sont programmables. Pour 350 à 400 euros, on trouve désormais dans le commerce des engins virtuellement indétectables, dont les performances sont sans cesse améliorées.

La Fédération française d'aéromodélisme (FFAM) et la Fédération professionnelle du drone civil (FPDC) ont condamné mardi dans un communiqué les survols de centrales nucléaires d'EDF par des drones, qu'elles jugent contraires aux pratiques et engagements du secteur.


Romandie 5/11/2014

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Bourges - Deux hommes et une femme, arrêtés près de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) pour avoir fait voler deux drones se sont révélés d'inoffensifs passionnés de modélisme, a déclaré jeudi à la presse le procureur de la République de Bourges.

Ils ont expliqué aux gendarmes avoir eu l'intention de filmer leur bateau télécommandé, a déclaré M. Vincent Bonnefoy lors d'une courte conférence de presse. Le bateau existait bien. Effectivement, il se trouvait sur le lac à côté de la centrale, a indiqué le magistrat. Ces vols n'ont pas de lien avec les autres sites nucléaires survolés depuis début octobre en France, a-t-il répété.

La garde à vue des deux hommes, âgés de 24 et 31 ans, a cependant été prolongée jusqu'à vendredi à 17H00 pour donner le temps aux enquêteurs de confirmer leurs déclarations, a précisé M. Bonnefoy. La jeune femme, âgée de 21 ans, a en revanche été relâchée dans la journée de jeudi.

Le trio est formé d'un couple dont l'homme, qui travaille pour un prestataire de services de la centrale, en serrurerie-métallurgie fêtait ce jour-là son anniversaire en compagnie d'un ami, un chauffeur de poids-lourd originaire d'Alsace venu lui rendre visite à cette occasion, selon le procureur.

Ils voulaient simplement passer du bon temps en tant que passionnés de modélisme, a-t-il conclu. Totalement inconnus de la justice, ils n'ont aucune revendication concernant la protection des centrales ou l'énergie nucléaire, avait indiqué jeudi matin M. Bonnefoy au quotidien régional Le Berry Républicain.

L'une de ces personnes avait déjà fait voler un drone dans le même secteur le 24 octobre dernier, et réalisé une vidéo avec un drone présentant un bateau naviguant dans la même zone. La vidéo ne montrait pas la centrale, a encore indiqué le procureur.

Le trio avait été repéré mercredi après-midi par des gendarmes à une centaine de mètres de l'enceinte de la centrale. Il a été aussitôt placé en garde à vue pour survol volontaire par pilote d'un aéronef d'une zone interdite.

En France, le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites.


Romandie 6/11/2014

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Montpellier - Un drone a survolé dans la nuit de jeudi à vendredi le site nucléaire de Marcoule (Gard), a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier.

Les responsables du site ont été entendus et une plainte a été déposée mais les enquêteurs n'ont trouvé aucune trace du drone qui a survolé le site vers 2h40 ni de la ou des personnes qui ont télécommandé cet objet volant équipé d'un projecteur de lumière, a-t-on indiqué de mêmes sources.

Une quinzaine de vols de drones ont été signalés au-dessus ou aux abords d'installations nucléaires françaises depuis début octobre sans que les responsables du phénomène et leurs motivations aient pu être clairement identifiés.

Interrogé par l'AFP, le service de communication du CEA à Marcoule a refusé de confirmer ce survol en particulier, se contentant de rappeler qu'il y a eu des survols de certains sites du CEA et que des plaintes ont été déposées.

Le site de Marcoule comporte un établissement de recherches du CEA sur le combustible, des chantiers de démantèlement du CEA ainsi que le site Melox d'Areva, une usine de fabrication de combustible. Quelque 5.000 personnes y travaillent quotidiennement.

Deux personnes ont été mises en examen vendredi à Bourges pour survol volontaire d'une zone interdite par un aéronef et remises en liberté, deux jours après avoir été interpellées avec un drone à proximité de la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher). Il s'agit en fait d'inoffensifs passionnés de modélisme, selon le procureur de Bourges.  Une jeune femme appréhendée au même moment avait elle été remise en liberté dès jeudi.

Romandie 7/11/2014

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 Paris - Le député socialiste Jean-Yves Le Déaut, président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), a demandé vendredi de faire cesser les désordres que constituaient les survols de centrales nucléaires par des drones, annonçant que l'office se saisissait de la question. (Photo Jean-Yves Le Déaut Assemblée Nationale)

Dix-huit vols de drones ont été signalés au-dessus ou aux abords de centrales depuis début octobre sans que les responsables du phénomène aient pu être clairement identifiés.

Selon le député de Meurthe-et-Moselle, ces actions et leurs auteurs sont irresponsables. Ils veulent sans doute accréditer l'idée selon laquelle, puisque la sécurité n'est pas assurée, les centrales ne sont pas sûres.

Cet amalgame est dangereux car en entretenant la confusion entre survol de drones et menaces nouvelles, ils décrédibilisent dans l'opinion ce que la France a construit pendant 15 ans: un système fiable de contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, assure-t-il dans un communiqué.

En banalisant ces atteintes à la loi, ils donnent à certains l'idée de jouer aux apprentis pilotes de drones comme d'autres sont devenus des adeptes des cyber-attaques mais le nucléaire n'est pas un jeu vidéo que l'on mettrait en scène, considère M. Le Déaut, pour qui il devient urgent de faire cesser ces désordres.

L'OPECST va organiser fin novembre une audition publique sur l'évaluation des menaces dues à ces survols, sur les moyens d'y faire face, sur la réglementation de l'utilisation des drones et sur la coordination des acteurs en matière de sécurité et de sûreté nucléaire, indique son président.

Romandie 7/11/2014

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 Grenoble - La direction de la centrale nucléaire de Saint-Alban (Isère) a porté plainte après le survol du site, mercredi, par un drone, a-t-on appris vendredi auprès d'elle, ce qui porte à 18 le nombre de survols signalés depuis début octobre. (Photo centrale nucléaire de Saint Alban. Cette centrale de bord de fleuve est dotée de deux unités de production de 1300 MW couplées au réseau électrique. EDF)

Les équipes de surveillance de la centrale de Saint-Alban ont détecté la présence illégale d'un aéronef assimilable à un drone sur le périmètre aérien de la centrale, indiquait jeudi un discret communiqué posté sur le site internet de la centrale.

Selon la direction, qui a déposé plainte auprès de la gendarmerie des transports aériens de Grenoble, le survol de la centrale n'a eu aucune conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations.

 est le 16e site nucléaire français survolé par un drone depuis octobre et la seconde installation de l'Isère touchée par ce phénomène inexpliqué après celle de Creys-Malville, déjà survolée à deux reprises comme la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret).

Cette nuit, un nouveau survol de site nucléaire par un drone, celui de Marcoule (Gard), a été signalé. Ses responsables ont déposé plainte.

Vendredi, deux passionnés de modélisme de 24 et 31 ans, interpellés mercredi près d'une centrale nucléaire, dans le Cher, en possession de drones, ont été mis en examen pour survol volontaire d'une zone interdite par un aéronef et remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Romandie 7/11/2014

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Lyon - La direction de la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain, a porté plainte après le survol du site, jeudi, par un drone, pour la quatrième fois depuis la mi-octobre, a indiqué samedi la centrale sur son site internet.

Ce quatrième survol depuis le 19 octobre fait de la centrale du Bugey la plus touchée de France par ces survols de drones, a remarqué Greenpeace, qui a alerté les rédactions dans un mail renvoyant au site internet de la centrale.

Au total, cette nouvelle intrusion porte à 19 le nombre de survols signalés en France depuis début octobre.

Les équipes de surveillance de la centrale du Bugey ont détecté la présence illégale d'un aéronef assimilable à un drone sur le périmètre aérien de la centrale, indiquait samedi un discret communiqué du site internet de la centrale.  Selon la direction, qui a déposé plainte auprès de la brigade territoriale de Lagnieu, le survol de la centrale n'a eu aucune conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations (la formule habituelle consacrée NDLR).

Greenpeace s'inquiète au contraire dans un communiqué de l'incapacité des services de l'État à faire cesser ces survols de drones.

Ces survols font peser une menace bien réelle, tout particulièrement sur les piscines d'entreposage du combustible irradié. Or, le gouvernement minimise ce risque en affirmant que ces piscines ne sont pas menacées par des agressions externes volontaires, poursuit le communiqué de l'organisation de défense de l'environnement.

Dès le début de cette série, Greenpeace avait démenti être à l'origine de ces survols, non revendiqués à ce jour.


----->Cela ressemble fort à de l'incivilité organisée... Une sorte de défiance des lois, et c'est à celui (ou celle) qui fera probablement le plus couler d'encre... Donc je pense que plus on en parle, plus on s'alarme, plus les individus impliqués savourent leurs victoires : pas vus, pas pris... pas punis comme le prévoit la loi !

Romandie 8/11/2014

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Devant la Commission locale d'information aux Pieux, EDF a apporté peu de réponses aux associations. Selon Greenpeace, ce sont deux drones (et non pas un seul) qui ont survolé vendredi le Cotentin, deux appareils dotés d'une autonomie importante.

 © NICOLAS TUCAT / AFP


L'enquête est en cours. Jeudi, les associations de la Commission locale d'information (CLI) aux Pieux n'ont pas eu plus de réponses à leurs questions quant au survol de la centrale de Flamanville par un drone vendredi dernier. "C'est un sujet préoccupant. On peut s'attendre à n'importe quoi", a déclaré Michel Laurent, le conseiller général DVD président des CLIs de la Manche. La question de la sécurité des sites et des riverains a alimenté les débats.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001 un radar supplémentaire "beaucoup plus performant" a été installé sur l'aéroport de Maupertus (à 30 km de l'usine Areva de Beaumont-Hague et à 40 km de la centrale de Flamanville), l'armée de l'air étant "susceptible d'intercepter ou détruire un intrus éventuel", rappelaient les membres des CLI dans un livre blanc sur la sûreté nucléaire en 2013. Mais "les radars de Maupertus ne peuvent pas détecter ce type d'appareillage qui démarre au niveau du sol. On voit bien qu'il y a des limites dans la surveillance aérienne", a relevé jeudi M. Laurent, qui est aussi un ancien d'Areva.

Et EDF l'a confirmé ce jeudi: un drone a bien survolé la centrale de Flamanville dans la soirée du vendredi 31 octobre. Une affirmation bien en-dessous de la réalité selon Greenpeace. Selon l'ONG, ce n'est pas un appareil mais deux qui ont survolé le Cotentin et sur un périmètre beaucoup plus large que celui annoncé jusqu'à présent.



"Il y avait deux drones, deux hélicoptères ont tenté de les rattraper mais n'ont pas réussi. Ces drones ont été a priori pris en photo et en vidéo par des employés ou des gendarmes", raconte Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire chez Greenpeace, "Ensuite ces drones se sont, a priori au moins un, dirigés vers l'établissement Arvea de la Hague et le centre de sockage de la Manche, ils ont donc survolé aussi les établissements de la Hague".

La thèse du petit appareil de loisir solitaire est donc remise en question par les affirmations de Greenpeace. 18 km séparent les deux sites: pour parcourir cette distance, les drones doivent être dotés d'une autonomie de plus de 45 minutes.

De son côté, Areva ne confirme ni n'infirme cette information. "Il n'y a pas eu de survol significatif, c'est à dire qui aurait pu représenter un risque pour le site, ces jours-ci. Quand il y a un risque, le site est largement protégé", déclare Catherine Argant, directrice de la communication d'Areva. Chez EDF, qui a porté plainte, on évoque "deux points lumineux dans le ciel qui ont pu être filmés et qui vont être utilisés dans le cadre de l'enquête qui est menée".


FR3 Basse-Normandie 7/11/2014

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Lors d'une commission locale d'information aux Pieux, le directeur du chantier a expliqué que des difficultés avaient été rencontrées cet été sur l'enceinte interne du réacteur. Il assure néanmoins que la mise en service interviendra en 2016.

Le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, dans la Manche, a connu de nouvelles "difficultés" ces derniers mois, a indiqué ce jeudi EDF, qui dit cependant toujours tabler sur la "production du premier kw/h en 2016" pour un fonctionnement à plein régime en 2018.

 ©️ Charly Triballeau, AFP Le Dôme de l'EPR de Flamanville, juillet 2013

EDF a été partiellement "retardé" l'été dernier sur le chantier par "une non conformité importante dès la 2e injection de ciment (autour des câbles qui renforcent l'enceinte interne du réacteur). On a stoppé tout de suite. On a passé de fin juin jusqu'à fin août à ce que tout ça soit remis d'aplomb", a expliqué le directeur du chantier Antoine Ménager, lors d'une commission locale d'information (CLI) aux Pieux, commune qui jouxte Flamanville.

Ces CLIs réunissent EDF, élus locaux et syndicalistes. "Ça nous pénalise un petit peu" mais EDF a, pour compenser, "anticipé" le début de la construction de l'enceinte externe du réacteur, a ajouté l'ingénieur EDF évoquant toujours une "production du premier kw/h" et "mise en service" en "2016".

RTE, filiale d'EDF, avait toutefois annoncé en septembre que l'EPR de Flamanville ne fonctionnerait pas à plein régime avant 2018. "Le problème (sur l'enceinte interne) s'est-il posé en Finlande et en Chine?" où trois autres EPR sont en construction, a demandé Patrick Fauchon, maire PS de Flamanville. "Cette étape (est passée) en Finlande et sur un des deux réacteurs en construction en Chine. (Mais) ce ne sont pas les mêmes intervenants", a répondu M. Ménager. "Ça permet de relativiser le retour d'expérience", a commenté M. Fauchon.

Le géant du nucléaire a par ailleurs "une suspicion de défaut sur la qualité d'une des soudures (sur un générateur de vapeur). Aujourd'hui, on est en très grande difficulté pour caractériser l'état de la soudure. On a stoppé la suite des soudures sur les générateurs de vapeur. Leur installation va peut-être être différée de quelques semaines supplémentaires", a expliqué M. Ménager.

EDF a par ailleurs revu légèrement à la hausse les effectifs du chantier. M. Ménager a évoqué un effectif d'en moyenne 3.000 personnes sur l'année 2014. En octobre 2013, il avait dit que les "effectifs pourraient monter à 2.900 en 2014". Et le géant du nucléaire va développer début 2015 le travail en deux huit. Car avec 3.200 salariés sur le chantier en septembre, "aujourd'hui on n'est pas à saturation mais on en est proche" sur un chantier dont les "conditions d'accès sont compliquées", selon M. Ménager. Les accidents de la route en sortie de chantier sont d'ailleurs en augmentation.

A ces effectifs sur le chantier, il faut ajouter 800 salariés EDF qui préparent dans les bureaux de Flamanville le lancement du réacteur. Mais selon M. Ménager le budget demeure à 8,5 milliards. "Des imprévus, des aléas on en a rencontré et on va en rencontrer d'autres jusqu'en 2016", a voulu relativiser l'ingénieur.



FR3 Basse-Normandie 6/11/2014

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Lors de la 32ème réunion plénière de la commission germano-suisse pour la sécurité des installations nucléaires, les événements dans les installations nucléaires allemandes et suisses ont été discutés. L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire soutient la coopération fructueuse qui a lieu dans le cadre de cette commission.

« La réunion annuelle de la commission germano-suisse pour la sécurité des installations nucléaires est un cadre important. Elle nous permet de discuter avec nos partenaires allemands tous les aspects de sécurité nucléaire dans une atmosphère empreinte de confiance. La commission existe depuis 32 ans. Elle constitue un instrument important pour la collaboration internationale de l’IFSN », explique Hans Wanner, directeur de l’IFSN.

La réunion plénière de la commission s’est tenue les 6 et 7 novembre 2014 à Spiez. Les représentants des autorités allemandes et suisses se sont entretenus sur différentes questions d’actualité en matière de sécurité nucléaire.

Les points suivants se trouvaient à l’ordre du jour :

- compte rendu des quatre groupes de travail de la commission germano-suisse (sécurité des installations, radioprotection, protection d’urgence et gestion des déchets) ;
- discussion sur des questions de vieillissement des centrales nucléaires ;
- événements dans les centrales nucléaires allemandes et suisses ;
- discussion et présentation de l’état des travaux dans le cadre de la procédure suisse de sélection pour dépôts en couches géologiques profondes.

[...] La prochaine réunion plénière de la commission aura lieu le 5 et 6 novembre 2015 en Allemagne.

ensi.ch 11/11/2014

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Metz - La centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) a été survolée pour la deuxième fois en moins d'un mois par un drone en début de semaine, selon EDF qui a de nouveau porté plainte, a-t-on appris mercredi.

Les équipes d'EDF de la protection du site ont détecté la présence d'un aéronef dans la nuit de lundi à mardi, et la direction de la centrale a de nouveau déposé plainte auprès de la gendarmerie locale, selon un bref communiqué sur le site internet de la centrale. Un premier aéronef assimilable à un drone avait déjà été repéré le 11 octobre sur le périmètre aérien de la centrale, et avait fait l'objet d'une précédente plainte d'EDF.

Cet incident n'avait eu aucune conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations du site, a rappelé EDF.... (formule consacrée NDLR) Le mystère reste entier sur les survols de sites nucléaires en France par des drones depuis début octobre, qui restent non revendiqués à ce jour.

Avant le dernier épisode en date à Cattenom, 19 survols de drones avaient été constatés par EDF sur 16 sites différents, sans que les responsables et leurs motivations aient pu être clairement identifiés.

Deux hommes ont été mis en examen la semaine dernière dans le Cher après avoir été appréhendés avec deux drones aux abords de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loir. Mais il s'agissait d'inoffensifs passionnés de modélisme qui voulaient simplement filmer du ciel une maquette d'un bateau sur un lac à proximité de la centrale.

L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace a quant à elle démenti depuis le début être à l'origine du phénomène.

Romandie 12/11/2014

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Paris (awp/afp) - Les capacités de production nucléaire augmenteront significativement dans le monde d'ici à 2040, principalement en Chine, mais la part de l'atome perdra du terrain dans la production totale d'électricité, a indiqué mercredi l'Agence internationale de l'énergie.

Les capacités électronucléaires bondiront de 60%, passant de 392 gigawatts en 2013 à plus de 620 GW en 2040, selon le scénario central de l'étude prospective annuelle du bras énergétique des pays développés. "Cependant, leur part dans la production globale d'électricité, qui a culminé il y a près de deux décennies, n'augmente(ra) que d'un point de pourcentage à 12%", précise-t-il.

Pas moins de 45% de cette croissance proviendront de Chine, tandis que l'Inde, la Corée du Sud et la Russie réunies représenteront 30% de la hausse et les Etats-Unis 16%. La production atomique devrait rebondir au Japon (sans atteindre les niveaux d'avant la catastrophe de Fukushima), tandis qu'elle se repliera de 10% dans l'Union européenne. Au total, le nombre de pays exploitant des réacteurs passera de 31 à 36.

Dans le même temps, quelque 200 des 434 réacteurs opérationnels à la fin 2013 seront mis à l'arrêt, principalement en Europe, aux Etats-Unis, en Russie et au Japon. "Nous estimons le coût de démantèlement des centrales nucléaires mises à l'arrêt durant cette période à plus de 100 milliards de dollars", indique l'AIE, pointant toutefois "des incertitudes considérables" sur ces coûts en raison du manque d'un retour d'expérience.

"Remplacer ce déficit de production représentera un défi particulièrement aigu en Europe", souligne-t-elle. L'agence appelle dès lors les gouvernements à clarifier le plus tôt possible leur stratégie en matière d'extension de la durée de vie des installations.

Cette énergie controversée nécessite aussi d'écouter et de répondre aux préoccupations du grand public, notamment en matière de sûreté, alors qu'elle présente des avantages aux yeux des pays qui la choisissent.

Le nucléaire peut contribuer à la fiabilité du système électrique face à la diversification des modes de production, explique l'AIE, et "pour les pays importateurs d'énergie, il peut réduire leur dépendance aux approvisionnements étrangers et limiter leur exposition aux variations des prix des combustibles sur les marchés internationaux".

L'atome est également perçu comme un moyen de développer une énergie décarbonnée à grande échelle, alors que pour le Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050 pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés.

"Il a évité l'émission d'environ 56 gigatonnes de CO2 depuis 1971, soit près de deux ans d'émissions mondiales totales au rythme actuel", évalue l'AIE. "En 2040, les émissions annuelles évitées grâce au nucléaire (par rapport au niveau estimé de ces émissions à cette date) atteindront presque 50% en Corée du Sud, 12% au Japon, 10% aux Etats-Unis, 9% dans l'UE et 8% en Chine", évalue l'AIE.

Romandie 12/11/2014

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Orléans - Un incendie s'est déclaré dans la nuit de mardi à mercredi dans une partie non nucléaire de la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret), faisant un blessé léger, a indiqué mercredi la direction dans un communiqué.

A 23h20, lors de la mise en service d'une bouteille d'hydrogène située dans le parc à gaz proche de la salle des machines des unités de production n°1 et 2 - zone non nucléaire des installations - de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly, un départ de feu s'est produit et l'intervenant s'est légèrement blessé au bras, selon la direction de la centrale.

Cet incendie n'a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, il a été maîtrisé à 01h15, précise le communiqué de la centrale.

Les unités de production n°1, 2 et 4 sont disponibles sur le réseau, l'unité de production n°3 est en arrêt programmé, a précisé la direction.

Romandie 12/11/2014

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Près d'un million de ménages suisses ont reçu jeudi une lettre d'information sur les comprimés d'iode à prendre en cas de catastrophe nucléaire. Problème: la missive est fausse. Elle ne provient pas du service officiel de distribution, mais de Greenpeace.

L'organisation écologiste a indiqué comme expéditeur le Service d’approvisionnement en iodure de potassium, mandaté par la Confédération. Comme le montrent des images diffusées sur Twitter, l'apparence de la boîte de médicaments est très bien imitée. Et le document comporte le numéro de la ligne téléphonique d'urgence de l'organe.

Le Service d’approvisionnement en iodure de potassium a déjà reçu de nombreux messages de réaction au faux courrier, signale à l'ats une de ses responsables, Karin Jordi. Plusieurs personnes ont cru que la lettre provenait bel et bien de l'instance officielle. Certains se sont plaints d'un manque de neutralité.

"Nous sommes justement une instance neutre", regrette Mme Jordi. "Il est dommage que cette action entraîne de l'inquiétude." Il n'est pas exclu que des démarches juridiques soient engagées.

Via cette fausse lettre, Greenpeace rabâche ses critiques à l'encontre de la distribution de comprimés d'iode, en cours actuellement jusqu'à fin novembre. L'organisation reproche à la Confédération de tromper la population en affirmant que ces médicaments constituent une bonne mesure de protection en cas d'accident nucléaire.

Selon les lobbyistes en revanche, les comprimés d'iode permettent uniquement de lutter contre le cancer de la thyroïde. Cette substance ne résout donc pas le problème des autres atteintes dues aux radiations.

Tous les dix ans, la Confédération fait parvenir gratuitement aux ménages vivant dans le périmètre des centrales helvétiques des comprimés d'iode offrant une protection en cas d'accident nucléaire. Cette année, près de cinq millions de personnes résidant dans un rayon de 50 kilomèztrd autour des centrales - au lieu de 20 km précédemment - sont concernées

Romandie 13/11/2014

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Bratislava - Le français Areva fournira dès l'année prochaine de l'uranium enrichi au premier producteur d'électricité slovaque Slovenske elektrarne (SE) contrôlé par le géant italien Enel, dans le cadre d'un nouvel accord, a indiqué le journal économique slovaque Hospodarske Noviny.

La signature de cet accord est l'un des résultats d'un projet à long terme de diversification des sources d'énergie de Slovenske elektrarne, a déclaré au journal une porte-parole de SE Jana Burdova, sans autres précisions et sans confirmer le nom du fournisseur. Contactée par l'AFP, Areva n'a souhaité ni confirmer, ni infirmer ces informations.

Le directeur d'Enel pour l'Europe de l'Est, Luca D'Agnese, a indiqué pour sa part lundi au Wall Street Journal que son groupe avait bouclé un accord de livraisons d'uranium enrichi à partir de 2015 avec un fournisseur qu'il n'a pas identifié.

Slovenske elektrarne exploite deux réacteurs nucléaires de conception soviétique à Jaslovske Bohunice, au nord de Bratislava, et deux autres à Mochovce (ouest) où il compte mettre en service deux nouvelles tranches en 2016.

Les centrales nucléaires produisent 53% de l'énergie consommée par la Slovaquie. Jusqu'à présent, l'uranium enrichi qu'elles utilisent leur est livré exclusivement par la Russie.

Enel, qui détient 66% des part de SE, avait par ailleurs annoncé en juillet qu'il envisageait de céder ses actifs en Slovaquie et en Roumanie pour un montant de plus de 4,4 milliards d'euros, conformément à un plan de réduction de sa dette. A la suite de cette annonce, le groupe d'électricité tchèque CEZ, contrôlé par l'Etat, s'est dit intéressé par l'acquisition de la totalité des parts d'Enel dans SE. Les 34% restant de Slovenske elektrarne appartiennent à l'Etat slovaque


Romandie 14/11/2014

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Cherbourg - Les survols répétés de sites nucléaires par des drones d'origine non identifiée relancent les inquiétudes des élus locaux dans les secteurs proches des centrales, au sujet des piscines où refroidissent les combustibles usagés, beaucoup moins protégées que les réacteurs.

On nous dit "c'est pas un drone qui peut faire sauter le dôme d'une centrale nucléaire+ mais, dans une centrale, il y a des éléments comme les disjoncteurs ou les piscines (qui ne sont pas protégés comme le réacteur)". Si on peut survoler les sites avec une petite bombe (à bord d'un drone), ça peut provoquer des dégâts énormes, déclarait jeudi à l'AFP Jean-Claude Delalonde qui préside l'association fédérant les Commissions locales d'information (regroupant élus locaux, syndicats, scientifiques et associations) des installations nucléaires (Anccli).

L'absence d'informations du gouvernement sur les survols inquiète l'Anccli, a souligné l'ex conseiller général PS de Nord.

Le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet, l'a dit dans les Echos de mercredi: Les centrales résistent à des objets bien plus gros que les drones, sauf les piscines de combustibles usés, protégées par des bardages métalliques. Les 58 réacteurs des 19 centrales françaises eux sont officiellement protégés de la chute de petits avions par des dômes de béton armé de 90 cm d'épaisseur, selon Greenpeace.

En 2013, le gendarme du nucléaire avait d'ailleurs demandé à EDF de renforcer la sûreté de l'entreposage de combustible.

Il faudrait bunkériser les bâtiments des piscines afin de diminuer leur vulnérabilité, un point de faiblesse important des sites nucléaires, a lancé mardi Europe Ecologie les Verts (EELV) de la Manche, département le plus nucléarisé de France, dans un communiqué reconnaissant que l'hypothèse est peu vraisemblable en raison du coût financier.

Bunkériser, ce n'est pas une mauvaise solution. Mais la meilleure, c'est ce qu'on nous dit depuis 50 ans: empêcher les survols, estime de son côté M. Delalonde, dans l'ex-canton duquel se trouve, à Gravelines, la centrale qui compte le plus de réacteurs en France (six) et qui fait partie des sites nucléaires français survolés par des drones depuis début octobre. EDF a compté une vingtaine de survols de centrales.

Fin 2013 déjà, dans un livre blanc sur la sûreté, les CLIs de la Manche avaient suggéré une double coque acier-béton pour les immenses piscines Areva de Beaumont-Hague qui selon la Presse de la Manche de dimanche a été survolée vendredi par un drone. Tous les combustibles usagés de France convergent en effet vers cette usine de retraitement des déchets, après une première période de refroidissement dans les centrales.

Au total, l'équivalent d'une centaine de coeurs de réacteurs attendent d'être retraités dans les piscines de l'usine, selon le livre blanc préfacé par l'ASN, et ce, dans des bâtiments comparables à des hangars selon le président des CLIs de la Manche, Michel Laurent, conseiller général DVD, et ancien salarié de l'usine Areva.

Or, si les piscines d'une centrale se vident, les combustibles irradiés à l'air libre émettent des rejets radioactifs très importants, qui peuvent interdire l'accès au site comme l'a rappelé l'Institut français de sûreté nucléaire (IRSN) lors de la catastrophe de Fukushima, en 2011. Les Japonais avaient bataillé ferme pour éviter le pire, l'assèchement d'une piscine dont l'eau se réchauffait et qui émettait des rayonnements élevés. Dénoyés, les combustibles auraient émis des rejets comparables à ceux de Tchernobyl selon l'IRSN.

La piscine du réacteur nouvelle génération EPR en construction à Flamanville (Manche) sera d'ailleurs équipée d'une coque-avion.

Areva-La Hague met elle en avant la robustesse de ses piscines où les combustibles sont, selon elle, près de 10 fois moins chauds que ceux des piscines des centrales. L'entreprise a prévu des réserves d'eau d'urgence. Le groupe confirme que plusieurs de ses sites français ont été survolés de drones, sans préciser lesquels.

Depuis les attentats de 2001 aux Etats-Unis, l'usine est surveillée par un radar qui détecte les avions qui coupent leurs signaux. Mais les drones peuvent lui échapper, note M. Laurent.


Romandie 16/11/2014

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Strasbourg (AFP) - Les antinucléaires alsaciens ont mené une dizaines d'actions de protestation samedi sur des ronds-points notamment à Strasbourg et dans le Haut-Rhin pour exiger la fermeture des centrales nucléaires vieillissantes avec en ligne de mire celle de Fessenheim, a-t-on appris auprès des gendarmes et des organisateurs.

Environ 270 personnes selon la police ont défilé à la frontière franco-allemande entre Neuenburg (sud est de l'Allemagne) et Chalampé (Haut-Rhin), a constaté un photographe de l'AFP

 Des manifestants antinucléaires à Chalampe exigeant la fermeture de la centrale de Fessenheim, le 15 novembre 2014 (c) Afp

L'opération intitulée "Occupe ton rond-point" était organisée dans le cadre d'un appel national du Réseau Sortir du nucléaire. Le réseau antinucléaire appelait à refuser le "rafistolage des vieilles centrales", en exigeant "l’arrêt immédiat des réacteurs de plus de 30 ans".

A Chalampé, les manifestants, majoritairement Allemands ont franchi, à pied, le Rhin et le canal Rhin-Rhône, pour rejoindre un rond-point de la commune alsacienne. "Abschalten jetzt!" (extinction immédiate) pouvait-on lire en allemand sur l'une des banderoles du cortège.

Les antinucléaires des deux pays ont appelé le président François Hollande à tenir sa promesse de fermer Fessenheim.

Plusieurs dizaines de militants ont également occupé deux ronds-points à Strasbourg, et dix autres dans le Haut-Rhin où ils ont notamment distribué des tracts, selon les organisateurs.

A Strasbourg, une cinquantaine de militants antinucléaires ont tenu un rassemblement festif sur une place du centre-ville, arborant une banderole sur laquelle ont pouvait lire "Tchernobyl, Fukushima... Fessenheim", pour exprimer leur crainte d'un scénario catastrophe en Alsace après l'Ukraine et le Japon, a indiqué à l'AFP Jean-Marie Brom, responsable du réseau dans l'Est.

Les antinucléaires alsaciens estiment que Fessenheim, "située en zone sismique (...) ne résisterait pas à la chute d'un avion de ligne", et que son toit "ne résisterait pas à la chute d'un drone porteur d'explosifs", ont indiqué les organisateurs de la manifestation dans un communiqué.

En 2012, le candidat François Hollande s'était engagé à fermer Fessenheim avant la fin de son mandat, notamment pour répondre aux inquiétudes des écologistes, qui jugent le site alsacien vétuste et dangereux.

Des manifestations similaires étaient prévues le même jour en France par le réseau Sortir du nucléaire.

Dans le Maine-et-Loire, à Segré près d'Angers, une trentaine de personnes ont également distribué dans la matinée pendant deux heures des tracts aux entrées d'un rond-point très fréquenté de l'axe Angers-Rennes, selon les gendarmes.

Sciences et avenir 15/11/2014

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Au Japon, des chercheurs procèdent pour la première fois à une simulation à grande échelle afin de mettre au point une technique permettant de retirer des déchets hautement radioactifs stockés en profondeur.

Cette opération, qui contribuera à la sélection des sites de stockage, a débuté dans un institut de recherche de la préfecture de Chiba, non loin de Tokyo.

 Image NHK


L'enfouissage en profondeur des déchets nucléaires hautement radioactifs s'inscrit dans un projet du gouvernement pour évacuer ces déchets des centrales nucléaires.

Selon certains experts, il pourrait s'avérer nécessaire de retrouver les déchets hautement radioactifs enterrés, notamment en cas de nouveaux risques de sécurité, ou dans l'hypothèse où de nouvelles technologies seraient mises au point à l'avenir.

Pour effectuer la simulation, les chercheurs emploient des substances non radioactives. Les déchets sont enfouis à 4 mètres de profondeur, sous le sol d'un tunnel aménagé dans un site de recherche, et protégés par une couche d'argile.

Dans le cadre du test, les chercheurs interviendront grâce à six caméras. Dans les conditions réelles d'un site de stockage, les travailleurs seraient en effet exposés à de hauts niveaux de radiations.

Ces essais ont pour but de répondre à l'inquiétude de l'opinion publique, et de permettre ainsi aux autorités de sélectionner les futurs sites de stockage.


NHK WORLD 17/11/2014

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Une trentaine de sites nucléaires, dont la centrale de Flamanville et l'usine Areva de la Hague dans le Cotentin, aurait été survolée par des drones. En France la réglementation est stricte. Les pilotes de drones confirment le danger potentiel mais s'interrogent, en l'absence de preuves.

"Celui qui veut nuire, il a effectivement à disposition un appareil qui pourrait emmener une charge explosive" reconnaît Jérôme Houyvet, pilote de drone professionnel. Depuis quelques semaines, une trentaine de survols de sites nucléaires par ces petits appareils volants ont été recensés. Ces survols ont suscité de nombreuses inquiétudes parmi les riverains, les associations anti-nucléaires ou les élus locaux.

 Jérome Houyvet, pilote de drones professionnel dans la Manche, juge "très grave" l'impact des survols de sites nucléaires sur son secteur d'activité

Les drones, au départ conçus pour un usage militaire, tendent à se développer auprès du grand public pour un usage de loisir. Le français Parrot a ainsi vendu plus de 500.000 exemplaires son AR Drone à usage récréatif entre 2010 et 2013, et annoncé la commercialisation l'été dernier de deux mini-drones qui se commandent également depuis un smartphone ou une tablette. Pour les spécialistes, ce type d'appareil ne peut être impliqué dans les récents survols des sites nucléaires. "Si ces survols sont une réalité, il ne s'agit pas de jouet mais d'appareils qui peuvent valoir 10 000 euros", explique Sylvain Corbin, de Manche Drones Production.

Les drones à usage civil (inspection d'infrastructures, agriculture de précision, thermographie, lutte contre le feu...) sont également en plein essor. Selon une étude du cabinet Xerfi, le chiffre d'affaire des fabricants français devrait tripler d'ici 2015 "pour atteindre 288 millions d'euros en 2015", soit une augmentation de 70% par an depuis 2012.

 Survols des sites nucléaires: les pilotes de drones s'interrogent

Selon les chiffres de la Fédération Professionnelle du Drone Civil (FPDC), plus de 650 opérateurs de drones se sont déclarés auprès de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et 42 constructeurs de drones opèrent en France. Ce secteur d'activité bénéficie d'un cadre réglementaire stricte depuis avril 2012, une réglementation qui va va être encore affinée d'ici au premier trimestre 2015. Les "dronistes" professionnels doivent valider une habilitation et obtenir l'autorisation officielle de voler. Avec ces survols de sites nucléaires, la profession craint pour son image.

Et elle s'interroge également sur la véracité de ces survols."Une heure de vol au-dessus d'une centrale, on se demande de quelle batterie disposait l'appareil en question", déclare Sylvain Corbin avant de montrer un de ses appareils à usage professionnel utilisé dans la production audiovisuelle , "un drone comme celui-là, quand il est un quart d'heure en l'air, c'est quasiment le maximum". Chez les dronistes, le scepticisme l'emporte: "Le temps s'allonge, il y a de plus en plus de vols de décrits et il n'y a toujours pas de preuve, donc on finit par ne plus y croire".


----->Personnellement je ne doute pas de la véracité des faits pour la plupart de ceux rapportés... Et si c'était un moyen de faire parler des drônes, histoire de pousser quelques curieux à en acheter ?

FR3 Basse Normandie 18/11/2014

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Paris - EDF a reporté mardi d'un an le démarrage du premier réacteur nucléaire français EPR de nouvelle génération qu'il construit à Flamanville (Manche), un nouveau contrecoup pour ce chantier qui accumule les déboires depuis son lancement en 2007.

Les travaux préparatoires menés dans le cadre de la revue de projet qui se tiendra fin novembre avec l'ensemble des fournisseurs ont mis en évidence un décalage dans le planning du chantier. Le démarrage de l'installation est désormais prévu en 2017, a indiqué le géant français de l'électricité dans un communiqué, confirmant une information dévoilée par l'AFP de sources concordantes.

Le chantier a accumulé les déconvenues depuis 2007: sa mise en service avait déjà été retardée de 2012 à 2014, puis à 2016, et son coût a été plusieurs fois revu à la hausse pour atteindre 8,5 milliards d'euros, près de trois fois plus que le budget initial.

Une source proche du dossier a indiqué à l'AFP que de nouveaux surcoûts importants étaient à prévoir, sans les chiffrer, mais EDF n'a pas confirmé.[/b Il y a un problème à Flamanville, avait déclaré une autre source.

[b]Maître d'oeuvre, EDF attribue ce nouveau retard à des difficultés rencontrées par le concepteur du réacteur Areva sur la livraison d'équipements tels que le couvercle et les structures internes de la cuve ainsi que sur la mise en place de la réglementation des équipements sous pression nucléaires (ESPN) pour laquelle Flamanville 3 est tête de série, en particulier sur un lot de montage réalisé par Areva et ses entreprises sous-traitantes.


Areva n'a pas souhaité faire de commentaire. Mal en point, le spécialiste de l'atome a de son côté annoncé mardi soir qu'il renonçait à un de ses principaux objectifs financiers pour 2014 et qu'il suspendait ses perspectives financières pour les deux années suivantes.

Une des sources évoque aussi un défaut (qui) a été constaté dans une soudure réalisée entre un générateur de vapeur et une branche d'une boucle primaire de la centrale de Flamanville 3.

Le 6 novembre, EDF avait déjà reconnu avoir subi de nouvelles difficultés sur le chantier ces derniers mois, tout en continuant à tabler sur la production du premier kW/h en 2016. Sa filiale RTE, qui gère le réseau électrique à haute tension en France, avait toutefois annoncé dès septembre que l'EPR de Flamanville ne fonctionnerait pas à plein régime avant 2018.

Trois autres EPR d'Areva sont actuellement en construction dans le monde: deux à Taishan, dans le sud-est de la Chine, et un troisième à Olkiluoto (Finlande), par Areva en consortium avec l'allemand Siemens. Ce dernier chantier collectionne également les contretemps et le réacteur devrait y entrer en service en 2018, avec neuf ans de retard sur le calendrier initial.

La construction de deux autres EPR par EDF est dans les cartons en Angleterre, à Hinkley Point, un projet contesté qui a obtenu en octobre le feu vert de la Commission européenne.

Malgré cet aléa de chantier, EDF réaffirme son engagement dans le nouveau nucléaire en France, en Chine et au Royaume-Uni. L'EPR contribuera à l'approvisionnement énergétique du pays et constitue un des maillons indispensables pour assurer la continuité de notre savoir-faire nucléaire en France et à l'international, a assuré le groupe.

Utilisant la technique déjà éprouvée des réacteurs à eau sous pression, l'EPR (Evolutionary Pressurised water Reactor) se veut à la fois plus sûr et plus compétitif que ses prédécesseurs. Il est conçu pour une durée de vie de 60 ans (contre 30 à 40 ans pour les réacteurs précédents) et plus puissant (1.650 mégawatts).

Journée noire pour la filière nucléaire française, à rebours de l'image d'Épinal régulièrement avancée dans notre seul pays, a de son côté déploré le député EELV Denis Baupin dans un communiqué. "Comment ne pas voir dans ces annonces la confirmation que la transition énergétique est aujourd'hui plus urgente que jamais".

Selon la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, la mise en service de l'EPR de Flamanville suppose la fermeture de deux autres réacteurs, éventuellement à Fessenheim, le projet de loi sur la transition énergétique prévoyant de plafonner à 63,2 gigawatts la capacité nucléaire de la France.


Romandie 18/11/2014

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La Paz - Le gouvernement bolivien et le Commissariat français à l'énergie atomique (CEA) ont signé des lettres d'intention en vue de développer l'industrie du lithium et l'énergie nucléaire et solaire, a annoncé mercredi le ministère des Mines dans un communiqué.

 Alfredobi / domaine public. Le désert de sel d'Uyuni vu par le satellite Landsat


Le ministère des Hydrocarbures et de l'énergie et celui des Mines et de la métallurgie ont signé quatre lettres d'intention avec une délégation du Commissariat à l'énergie atomique et à l'énergie alternative (CEA) français, indique le communiqué.

 Coucher de soleil sur le Salar partiellement recouvert d'eau. Luca Galuzzi CC BY-SA 2.5


Les accords portent sur toute la chaine industrielle du lithium, dont regorge le désert de sel d'Uyuni (sud-ouest), sur l'énergie nucléaire, sur l'énergie solaire et un dernier sur la formation scientifique.

 Surface desséchée du salar. Shark / domaine public


Les lettres d'intentions que nous avons signées sont, pour nous, vitales, importantes et structurelles, selon le ministre des Mines, César Navarro. Le gouvernement du président de gauche Evo Morales prétend développer l'exploitation du lithium du Salar d'Uyuni pour parvenir à la production de batteries.

 Exploitation de sel. Luca Galuzzi CC BY-SA 2.5

Le Français Bolloré-Eramet a tenté jusqu'à mi-2010 de mettre la main sur ces gisements, mais la Paz lui a reproché de seulement vouloir exporter des matières primaires semi-élaborées.

 Hôtel de sel. Alicia Nijdam CC BY-SA 1.0

Le gouvernement bolivien a également signé un accord avec l'Argentine pour la construction d'ici 2025 d'une centrale nucléaire dans les Andes.

 À l'intérieur d'un hôtel de sel. Celine O'Neill  CC BY-SA 1.0

Romandie 19/11/2014

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Paris - François Hollande tiendra-t-il sa promesse, déjà quelque peu égratignée, de fermer la centrale de Fessenheim, désormais conditionnée au lancement de l'EPR de Flamanville? Les doutes s'intensifient après le report par EDF du démarrage de ce réacteur de nouvelle génération à 2017, en pleine campagne présidentielle.

Dans la mesure où, en l'absence de volonté politique de la part du gouvernement, l'arrêt de Fessenheim n'est plus tributaire que de l'entrée en service de l'EPR Flamanville (...), ne faut-il pas craindre un énième report de la fermeture de la doyenne des centrales, voire son abandon ?, s'inquiète le réseau anti-nucléaire Sortir du nucléaire.

Le projet de loi de transition énergétique, un des projets phare du quinquennat, prévoit de plafonner la capacité nucléaire de la France à son niveau actuel de 63,2 gigawatts, ce qui implique mécaniquement de devoir fermer des réacteurs pour compenser la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche), plusieurs fois retardée jusqu'en 2016.

En toute transparence, il y aura deux réacteurs qui fermeront quand deux réacteurs nouveaux vont s'ouvrir, a rappelé à plusieurs reprises la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, soulignant que Fessenheim ne fermerait pas forcément.

Le cas de Fessenheim n'est pas abordé dans le projet de loi, et le gouvernement n'exclut désormais plus d'arrêter d'autres installations à la place des deux réacteurs de la doyenne des centrales, comme s'y était pourtant engagé le président de la République. Mais avec un démarrage de l'EPR décalé d'un an, certains ne cachent pas leur crainte de voir cette fermeture à son tour reportée ou pire, abandonnée sous la pression électorale. /b]

L'Etat semble perdre l'opportunité qu'il pouvait se créer de fermer deux réacteurs. Là, on semble être en-dehors des clous vis-à-vis du mandat de François Hollande, estime Cyrille Cormier, chargé de campagne Energie et Climat à Greenpeace France.

[b]L'ONG redoute ainsi qu'en conséquence, on n'ait plus rien des promesses présidentielles de 2012
: sans fermeture de réacteurs dès à présent, impossible selon elle de respecter l'objectif du projet de loi de ramener de 75 à 50% la part de l'atome dans la production électrique de la France.

Analyste chez Saxo Banque, Christopher Dembik abonde. Avec l'échéance électorale de 2017, la fermeture des deux réacteurs est de mon point de vue très clairement remise aux calendes grecques. Mais ce n'est pas une surprise, selon lui: le marché s'attendait déjà à un nouveau retard à Flamanville et le gouvernement n'a pas nécessairement intérêt à précipiter le dossier politiquement très difficile de Fessenheim, dont le coût de fermeture suscite la polémique. Faire durer, cela paraît le plus pertinent à l'heure actuelle. On repousse à l'après-présidentielle, donc on ne prend aucun risque.

Du côté du ministère de l'Ecologie et de l'Energie, on se veut rassurant. La ministre a demandé à l'entreprise et aux services du ministère de travailler sur les causes et les conséquences de ce retard. Mais cette situation ne change rien aux principes affirmés dans la loi de transition énergétique, assure-t-on. Il y aura bien la fermeture de deux réacteurs pour pouvoir ouvrir le réacteur de Flamanville, d'une puissance supérieure.

Les modalités de fermeture et de mise en service des centrales sont des processus assez longs. Une centrale nucléaire ne s'arrête pas comme ça, souligne-t-on toutefois. Le ministère rappelle qu'une décision sera prise après proposition de l'exploitant des centrales EDF, public à 84,5%, sur les installations les plus opportunes de fermer.

M. Dembik n'y croit guère. L'échéance d'une fermeture en 2016, comme annoncée jusqu'ici, était déjà en soi irréaliste, selon lui: en termes de capacités énergétiques, ce serait beaucoup trop précipité.

Romandie 19/11/2014

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Montpellier - Un drone a survolé mardi soir le site nucléaire de Marcoule (Gard), a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie. Le vol a été constaté vers 20h00 et aucune interpellation n'a été effectuée tandis qu'aucune trace de l'engin n'a été trouvée, a précisé la même source.


 Vue aérienne du site nucléaire de Marcoule. kmaschke CC BY-SA 2.0


Il s'agit du deuxième survol du site nucléaire de Marcoule après un premier effectué dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 novembre.

Le site de Marcoule comporte un établissement de recherches du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) sur le combustible, des chantiers de démantèlement du CEA ainsi que le site Melox d'Areva, une usine de fabrication de combustible. Quelque 5.000 personnes y travaillent quotidiennement.

Romandie 19/11/2014

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Un expert britannique mandaté par l'ONG Greenpeace a remis lundi aux parlementaires français un rapport alarmiste sur la sécurité des installations nucléaires françaises, jugées très vulnérables face aux scénarios d'attaques commises avec des drones.

Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire. Photo LeMorvandiau CC BY-SA 3.0

Après le survol d’une trentaine de centrales nucléaires en octobre dont celles de Dampierre-en-Burly et Saint-Laurent-des-eaux, l'ONG Greenpeace a confié à l'expert indépendant John Large la mission d'étudier quatre scénarios d'attaque avec des drones sur des sites nucléaires.

Face aux députés et sénateurs de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), l'expert a été catégorique. Pour lui, les drones seraient en capacité de dépasser les défenses "obsolètes" des sites nucléaires, car "pensées et construites pour faire face à des technologies aujourd'hui dépassées".

"Ces multiples survols", "ainsi que l'existence reconnue des vulnérabilités des centrales en fonctionnement, devraient être une source de préoccupation majeure pour nous tous", a-t-il déclaré lors de son audition.

Un risque que le président de l'office parlementaire, le député socialiste Jean-Yves Le Déaut, a préféré minimiser en avançant que le survol des centrales par des drones n'était vraissemblablement pas le fait de terroristes.

Pour le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) Pierre-Franck Chevet, les drones représentent "une menace qu'il ne faut pas dramatiser mais qu'il ne faut pas non plus minimiser"


FR3 Centre 25/11/2014

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