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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde

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Paris - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a imposé des préalables au redémarrage du réacteur 3 de la centrale du Blayais (Gironde), à l'arrêt depuis fin juillet pour sa troisième visite décennale.

A l'occasion de cet arrêt, EDF doit remplacer les trois générateurs de vapeur du réacteur 3, en raison de l'usure de leurs tubes. Les générateurs sont fabriqués par Areva.


 Centrale nucléaire du Blayais (Gironde, France). Pierre-alain dorange  CC BY-SA 3.0


Après examen de la conception et de la fabrication des nouveaux générateurs de vapeur, l'ASN constate qu'Areva n'a pas apporté toutes les justifications de sûreté requises en vue de leur montage puis leur mise en service, a indiqué l'ASN mercredi dans un communiqué.

Le président de l'ASN, Pierre-Franck Chevet, a demandé en conséquence à EDF et à Areva d'apporter des justifications de sûreté complémentaires, préalables au montage des générateurs et au redémarrage du réacteur.

Il s'agit, par exemple, de la réalisation d'essais complémentaires pour attester des propriétés mécaniques de certains matériaux.

Areva a réagi en assurant à l'AFP que les trois générateurs de vapeur sont conformes aux exigences de fabrication. Cela a été confirmé par le rapport de Bureau Veritas (organisme tiers mandaté par l'ASN) qui n'a relevé aucun défaut avéré.

Le décalage de planning pour l'installation de ces générateurs résulte des justifications documentaires supplémentaires sollicitées par l'ASN, a ajouté Areva.

Les justifications complémentaires seront communiquées dans les prochaines semaines à l'ASN afin de répondre aux conditions préalables au montage de ces générateurs de vapeur, a précisé le groupe.

Les générateurs de vapeur sont des équipements sous pression qui participent à deux fonctions de sûreté essentielles, souligne l'ASN: le refroidissement du coeur du réacteur et le confinement des éléments radioactifs.

Un programme de remplacement des générateurs de vapeur les plus anciens a été mis en place par EDF au début des années 1990 et se poursuit actuellement.

Entrée en service en 1981, la centrale du Blayais est l'une des trois plus anciennes de France, avec Fessenheim (Haut-Rhin) et Tricastin (Drôme).

Située à quelque 50 km au nord de Bordeaux, en bordure de l'estuaire de la Gironde, elle dispose de quatre réacteurs de 900 MW chacun.


Romandie 26/11/2014

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Paris - La France vient d'engager un programme de recherche et de développement d'un montant d'un million d'euros sur la détection et l'interception des petits drones, à la suite des multiples survols de centrales nucléaires françaises par ces engins.

Cette décision a été annoncée par le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) lors de son audition lundi par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Le SGDSN a confié à l'Agence nationale de la recherche (ANR) le soin de développer ce programme.

Bien que les survols actuellement répertoriés ne présentent pas une menace remettant en cause le bon fonctionnement et la sécurité des installations nucléaires, ils constituent néanmoins une alerte sur les risques potentiels induits par un emploi inapproprié ou malveillant, a reconnu jeudi le SGDSN dans un communiqué.

De ce fait, le SGDSN travaille à la mise en oeuvre et au développement de moyens techniques de détection et d'interception de ces aéronefs de petite taille.

Il réfléchit aussi à l'évolution de la réglementation sur ces matériels et sur l'adaptation du cadre juridique relatif à la protection des installations nucléaires.

La France partagera les conclusions de ses travaux et recherches avec ses partenaires européens, également confrontés aux risques que représentent les usages illicites des drones, indique le SGDSN.


Romandie 26/11/2014

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Paris - L'AIEA estime qu'il existe un engagement fort en France pour la sûreté nucléaire mais qu'il faudrait trouver de nouveaux moyens pour permettre à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française de faire face à sa charge de travail des années à venir.

Une équipe de 22 experts internationaux en sûreté nucléaire et en radioprotection a mené du 17 au 28 novembre une mission conduite sous l'égide de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour évaluer le cadre réglementaire français de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.

L'ASN, qui avait déjà été évaluée par ses pairs en 2006, fonctionne comme un organisme de contrôle indépendant et sa structure réglementaire efficace bénéficie du soutien de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et des groupes permanents d'experts, a noté cette équipe.

Notre évaluation a démontré qu'un engagement fort existait en France pour la sûreté, a déclaré à la presse Mark Satorius, Directeur Général de l'Autorité de sûreté américaine, qui a mené cette mission. L'équipe a relevé que l'ASN avait une structure organisationnelle robuste et efficace et qu'elle accordait une grande importance à l'impartialité des Commissaires, des groupes d'experts et de l'ensemble de son personnel, a-t-il ajouté.

Au chapitre des bons points, la mission a relevé l'implication des parties prenantes dans les processus réglementaires et dans la transparence des prises de décision, ainsi que la mise en place d'une communication large pour promouvoir la participation dans les activités et les décisions de contrôle, précise un communiqué de l'AIEA.

La mission a souligné l'indépendance des Commissaires et du personnel de l'ASN dans l'accomplissement de leurs missions réglementaires.

En revanche, elle a identifié quelques points qui méritent une attention particulière ou des améliorations.

Elle considère que le cadre réglementaire pour le contrôle des expositions dans le domaine médical devrait être évalué pour s'assurer qu'il n'y a pas de lacune et que la coordination entre les organismes impliqués est appropriée. Nous ne savons pas si c'est OK, car nous n'avons pas assez d'information, a expliqué à l'AFP Mark Satorius.

En France, l'organisation dans ce domaine est compliquée en raison de la diversité des acteurs; de ce fait les experts internationaux ne sont pas parvenus à savoir si il y avait des lacunes éventuelles, a commenté Pierre-Franck Chevet, le président de l'ASN.

La mission de l'AIEA estime aussi que de nouveaux moyens doivent être étudiés afin de garantir à l'ASN les ressources humaines et financières dont elle a besoin pour mener un contrôle efficace de la sûreté nucléaire et de la radioprotection à l'avenir. Cette recommandation va dans le sens de l'ASN qui réclame depuis quatre ans des moyens humains et financiers supplémentaires.

En raison des contraintes budgétaires actuelles, l'ASN demande la création d'une contribution annuelle des exploitants d'installations nucléaires (EDF, Areva) afin de pouvoir faire face à une charge accrue de travail dans les prochaines années.

La France compte 58 réacteurs nucléaires de puissance en fonctionnement, et une, l'EPR, en construction. Elle possède aussi dix réacteurs de recherche en fonctionnement.

Romandie 28/11/2014

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Bruxelles - Un incendie survenu dimanche sur le site d'une centrale nucléaire en Belgique a provoqué la mise à l'arrêt d'un quatrième réacteur dans le pays, sur les sept exploités par Electrabel, la filiale de GDF Suez, faisant craindre pour l'approvisionnement en électricité, selon les médias locaux.

L'incident, qui n'a fait aucun blessé, a touché un transformateur d'intensité et a automatiquement fait cesser l'activité du réacteur de Tihange 3, près de Liège. Le feu était maîtrisé à la mi-journée.


 Tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Tihange, vue de la Meuse. Michielverbeek CC BY-SA 3.0


L'incendie s'est produit en dehors de la zone nucléaire, a assuré le maire de la commune de Huy, Alexis Housiaux. Il n'a en outre provoqué aucun impact sur la sûreté nucléaire et sur la sécurité des collaborateurs et des riverains du site, a indiqué le groupe Electrabel.

Les processus ont parfaitement fonctionné et l'unité 3 de Tihange est dès lors actuellement à l'arrêt à chaud, a fait savoir de son côté GDF Suez. Electrabel prévoit un redémarrage du réacteur, qui a une capacité de 1.048 mégawatts, mardi matin, mais ce planning est très provisoire, selon une porte-parole.

Les premiers éléments font état d'une cause technique et non d'un sabotage comme dans le cas du réacteur de Doel 4, mis à l'arrêt depuis le mois d'août et qui doit redémarrer avant la fin de l'année.

Deux autres des sept réacteurs nucléaires belges exploités par Electrabel sont à l'arrêt depuis le 25 mars à la suite de la découverte de microfissures dans leurs cuves: le réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, près d'Anvers, et le numéro 2 de la centrale de Tihange. Ces installations avaient déjà été stoppées pendant un an, de juin 2012 à juin 2013.

La Belgique, où l'atome fournit 55% de l'électricité consommée, a déjà perdu à ce jour 3.000 mégawatts (MW) sur une capacité totale de 5.700 mégawatts de ses deux centrales.

Des techniciens ont été dépêchés dimanche à Tihange afin de préparer les travaux de réparation. Des inspecteurs de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) sont également présents pour vérifier le respect des procédures.


ROMANDIE 30/211/2014

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Londres - EDF a dit jeudi espérer pouvoir prendre sa décision finale d'investissement au premier trimestre de 2015 pour une nouvelle centrale nucléaire au Royaume-Uni, assurant pouvoir la livrer à l'heure et sans surcoût malgré ses déboires à Flamanville.

"J'espère pouvoir prendre la décision finale d'investir au premier trimestre sur la construction de deux réacteurs EPR sur le site anglais de Hinkley Point", a déclaré Vincent de Rivaz, directeur général d'EDF Energy, la filiale britannique du groupe français.

La Commission européenne avait donné son feu vert l'an dernier à ce projet de 16 milliards de livres, dont EDF détiendrait 45 à 50%, contre 30 à 40% pour ses alliés chinois CGN et CNNC et 10% pour le concepteur du réacteur, Areva.

"Il ne devrait pas souffrir des graves déboires financiers d'Areva, ni du nouveau retard d'un an sur le chantier de construction d'un EPR à Flamanville en France", a assuré Vincent de Rivaz. "Le coût de Hinkley Point C n'a pas augmenté d'un penny à cause du retard annoncé à Flamanville, dont les raisons ne sont pas propres au design de l'EPR ou à son opérabilité", a-t-il déclaré. Vincent de Rivaz a également qualifié de réaliste le calendrier, qui prévoit une mise en service de la nouvelle centrale britannique en 2023. Personne ne doit douter du fait qu'une solution sera trouvée aux problèmes financiers d'Areva, a-t-il ajouté, soulignant l'engagement du gouvernement français en faveur du groupe public.

Les négociations avec les partenaires chinois pour boucler le tour de table progressent également comme prévu, a assuré le dirigeant. Bien sûr nous discutons avec d'autres investisseurs potentiels, particulièrement ceux émanant de pays avec leurs propres projets nucléaires, a indiqué Vincent de Rivaz.

Des sources industrielles avaient notamment indiqué en novembre que le producteur saoudien d'électricité Saudi Electricity Co. discutait d'une éventuelle prise de participation minoritaire dans Hinkley Point C.

Romandie 4/12/2014

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Madrid - Seize militants de Greenpeace et un photojournaliste encourent plus de deux ans de prison pour avoir pénétré en 2011 dans la principale centrale nucléaire espagnole, dans un procès qui s'est ouvert jeudi à Valence, le plus risqué pour cette ONG en Espagne.

 Centrale nucléaire de Cofrentes. Garcellor GFDL


Ces activistes et le photojournaliste indépendant Pedro Armestre, collaborateur de l'Agence France-Presse, sont accusés de troubles à l'ordre public et d'avoir blessé cinq gardes de sécurité. Pour le premier délit, le parquet a requis deux ans d'emprisonnement et pour le second huit mois. Jamais des militants de l'ONG n'avaient risqué des peines aussi lourdes en Espagne, a déclaré son avocat depuis 24 ans, Jose Manuel Marraco. Greenpeace risque en outre une amende de 357.000 euros.

Rappel des faits : Le 15 février 2011, une trentaine de militants de l'ONG de défense de l'environnement avaient réussi à pénétrer dans les installations de la centrale de Cofrentes de la compagnie Iberdrola, près de Valence. Greenpeace protestait contre la prolongation du permis d'exploitation de cette centrale.

En activité depuis presque 30 ans, elle a fourni en 2013 14,7% de la production d'électricité d'origine nucléaire - qui représente en Espagne un cinquième du total - et près de 5 % de l'électricité nationale.

Il était 06H20 quand une quinzaine de militants vêtus de combinaisons oranges ont grimpé à vive allure le long de l'échelle verticale d'une des tours de réfrigération, d'une hauteur équivalant à un immeuble de 50 étages. Pedro Armestre aussi a escaladé la tour, pour les prendre en photo.

Ils ont réussi à écrire Peligro Nuclear (Danger nucléaire) sur l'ouvrage, en grandes lettres noires, bien visibles de loin. L'intrusion a déclenché une alerte d'urgence et la mobilisation d'une centaine de membres de la garde civile, selon les réquisitions du parquet consultées par l'AFP.

Selon le parquet et Iberdrola, lors de l'intrusion, les militants se sont opposés à des gardes et, dans la bousculade, en ont blessé légèrement cinq, dont un au niveau de l'abdomen, avec une scie à métaux, sans doute utilisée pour sectionner les grilles de la centrale. Greenpeace assure que l'agent victime d'une blessure à l'abdomen s'était en réalité blessé avec des barbelés.

L'ONG s'appuie pour sa défense sur l'article 45 de la Constitution espagnole stipulant que tous les citoyens ont le droit à un environnement sain, mais aussi le devoir de protéger la nature.

Pedro Armestre, 42 ans, primé à de nombreuses reprises pour ses travaux et notamment par le prix Ortega y Gasset de journalisme en 2014, un des plus prestigieux en Espagne, explique qu'il faisait simplement son métier.  Ce procès a pour but de bander les yeux du public, a-t-il déclaré à l'AFP, soulignant que l'intrusion avait aussi démontré le manque de sûreté de la centrale. Iberdrola n'a pas souhaité faire de commentaires.

Greenpeace a déplacé à Valence un de ses navires phare, l'Arctic Sunrise, pour mobiliser l'opinion autour de ses militants. Ce bateau, saisi par les autorités russes en 2013, a également été mis brièvement sous séquestre par les autorités espagnoles en novembre après un incident au large des îles Canaries impliquant des Zodiacs de la Marine et des embarcations de Greenpeace.

Le procès a mobilisé de nombreuses ONG de défense de l'environnement dont les Amis de la Terre, SEO Bird Life et le WWF (Fonds mondial pour la nature), qui considèrent dans un communiqué conjoint que les peines encourues sont disproportionnées. Il faut rappeler que quelques semaines plus tard (en mars 2011) s'est produit le très grave incident de Fukushima, une centrale utilisant une technologie similaire à celle de Cofrentes, déclarent-ils.

Le dernier procès contre Greenpeace pour intrusion dans une centrale nucléaire s'est tenu à Colmar (nord-est de la France) en septembre. 55 militants ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis.


Romandie 4/12/2014

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Londres - Le Royaume-Uni parie plus que jamais sur le nucléaire pour répondre à ses besoins énergétiques et croise les doigts pour que les déboires des champions français du secteur ne mettent pas en danger ses projets.

Les travaillistes avaient donné dès 2008 le feu vert au renouvellement progressif du parc des centrales. L'objectif a été confirmé par le gouvernement actuel du Premier ministre conservateur David Cameron malgré la catastrophe de Fukushima, au Japon en mars 2011.

A l'inverse d'autres pays européens comme l'Allemagne, le Royaume-Uni compte donc toujours sur l'atome pour répondre à une partie de ses besoins et réduire ses émissions de dioxyde de carbone en partie responsables du réchauffement climatique.

Le public et tous les grands partis politiques soutiennent dans l'ensemble le nucléaire et nous avons des industriels prêts a relever le défi, a salué Hergen Haye, directeur des nouveaux projets nucléaires au ministère de l'Énergie jeudi lors d'une conférence à Londres.

Plusieurs groupes énergétiques - tous étrangers - veulent construire dans le pays au moins dix réacteurs répartis dans cinq centrales.

Le projet le plus avancé est celui du géant français EDF, qui prévoit la construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point dans le sud-ouest de l'Angleterre pour une mise en service en 2023. Le gouvernement a obtenu l'approbation de la Commission européenne et EDF espère que la décision finale d'investir pourra être prise au premier trimestre de 2015.

Mais les graves déboires financiers du concepteur du réacteur EPR, Areva, ainsi que les retards et surcoûts du chantier EPR de Flamanville dans le nord-ouest de la France ont aussi soulevé des craintes sur l'avenir du projet britannique.

Areva avait renoncé en novembre à l'un de ses principaux objectifs pour 2014 et suspendu l'ensemble de ses perspectives financières pour les deux années suivantes. EDF a pour sa part encore reporté le démarrage de Flamanville, qui devait à l'origine démarrer en 2012 et n'est plus attendu désormais avant 2017.

Sur les quatre EPR commandés dans le monde, les deux prévus en Chine sont en retard tandis que les EPR français et finlandais sont pour leur part extrêmement en retard et bien au-delà du budget observe Steve Thomas, professeur de politique énergétique à l'université de Greenwich. Donc il y a gros à parier que les réacteurs britanniques ne seront pas construits au prix prévu et à l'heure, ajoute l'expert. Vincent de Rivaz, directeur général d'EDF Energy, la filiale britannique du géant français de l'électricité, assure cependant le contraire.

[...]Reste encore à boucler le tour de table, alors qu'EDF doit détenir 45 à 50% de Hinkley Point C, contre 30 à 40% pour ses alliés chinois CGN et CNNC et 10% pour Areva. Les discussions seraient compliquées en raison des exigences chinoises mais Vincent de Rivaz assure qu'elles progressent normalement.

Bien sûr nous discutons avec d'autres investisseurs potentiels, particulièrement ceux émanant de pays avec leurs propres projets nucléaires, a-t-il indiqué. Saudi Electricity Co. discuterait notamment d'une éventuelle prise de participation minoritaire dans Hinkley Point C.

A plus long terme, EDF n'est pas le seul sur les rangs pour profiter d'un climat britannique favorable à l'atome. Le gouvernement britannique a ainsi signé cette semaine un accord de coopération avec le français GDF Suez et le japonais Toshiba pour aider au financement de leur projet de construction de la plus grande centrale nucléaire du pays. NuGen, leur coentreprise, envisage de construire trois réacteurs Westinghouse AP1000 à Moorside - dans le nord-ouest de l'Angleterre - pour une capacité totale de 3,4 gigawatt. C'est le plus gros projet nucléaire en Europe.


Romandie 4/12/2014

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Kiev - Les autorités ukrainiennes ont rapporté mercredi un incident sans gravité dans une centrale nucléaire du sud-est du pays, l'Agence internationale pour l'Énergie atomique (AIEA) jugeant le degré de dangerosité de l'incident de zéro.

Il n'y a aucune menace (d'émission radioactive, ndlr). L'incident est survenu dans le troisième réacteur de la centrale nucléaire de Zaporijia, au sein du système de sortie électrique. Ce n'est en aucun cas lié au réacteur. Il s'agit d'un court-circuit, a indiqué le ministre ukrainien de l'Énergie Volodymyr Demtchichine.

Le court-circuit est survenu vendredi, provoquant des coupures d'électricité dans la région avoisinante.

Il n'y a pas d'émissions, pas de problème avec le réacteur. L'incident n'est en aucune façon associé avec le réacteur. Tous les efforts sont concentrés pour réparer le site, a insisté M. Demtchichine, annonçant. Il a annoncé que la centrale devrait retrouver sa pleine puissance vendredi.

La centrale a indiqué dans un communiqué publié sur son site internet que son réacteur numéro 3 avait été déconnecté du réseau jusqu'au 5 décembre et que les taux de radiation autour de la centrale étaient inchangés.

L'AIEA a indiqué de son côté dans un communiqué ne pas être inquiète. Des arrêts automatiques surviennent parfois dans les centrales nucléaires pour diverses raisons (...) qui ne sont pas liées au réacteur, a rappelé l'organisation. Les 4 centrales nucléaires du pays, soit 15 réacteurs, fournissent environ 44% de la production d'électricité en Ukraine, selon l'AIEA.

Le pays a été le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'histoire en 1986, lorsqu'une explosion à la centrale de Tchernobyl a relâché un nuage radioactif sur l'Europe et l'Ukraine, la Russie et le Bélarus, alors républiques soviétiques.

L'Ukraine se trouve au bord d'une crise énergétique depuis la perte d'une grande partie du bassin houiller du Donbass, sous contrôle d'une rébellion prorusse, qui lui fournissait auparavant le charbon nécessaire au fonctionnement de ses centrales thermiques.

Même des incidents sans gravité comme celui de la centrale de Zaporojia peuvent provoquer des coupures d'électricité dans le pays.

Le ministre ukrainien de l'Énergie a déclaré mercredi qu'il était inévitable pour Kiev de devoir importer directement de l'électricité depuis la Russie, au risque d'accroître encore davantage la dépendance énergétique du pays à l'égard de son grand voisin.


Romandie 3/12/2014

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Un appareil de type Gazelle du 5ème régiment d’hélicoptères de combat de Pau a pris en chasse lundi matin un drone qui survolait le site nucléaire tarn-et-gironnais. 

 Centrale nucléaire de Golfech vue depuis Auvillar (82), France. Jack ma CC BY-SA 3.0

Même si le drone n’a pas survolé la centrale nucléaire elle-même, il a évolué dans un périmètre de moins de cinq kilomètres autour de celle-ci. Une zone toutefois sécurisée et interdite de survol en-dessous d’une altitude de 1000 mètres. L’engin a été aperçu en Valence-d’Agen et Goudourville, selon La Dépêche.fr

Une enquête a d’ailleurs été ouverte, surtout que ce n’est pas la première fois qu’un incident de ce genre se produit. La centrale nucléaire de Golfech a déjà été survolée à deux reprises en un mois par des drones télécommandés.

Les pilotes de ces drones n’ont encore jamais pu être appréhendés. Pourtant, un dispositif de surveillance composé du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG) de Golfech, aguerri à des missions autour des sites nucléaires, se trouve déployé.

La ministre de l’Ecologie avait déclaré devant l’Assemblée le 5 novembre dernier que « le gouvernement et les responsables des installations nucléaires » avaient « mis en place tous les moyens pour protéger nos installations nucléaires » (donc, acte). Ajoutant, « Nous ne laisserons pas mettre en cause leur crédibilité ».

En réaction à cette vague de drones qui met la pression sur les autorités, des radiogoniomètres ont été mis à la disposition des gendarmes , d'une part. Ces appareils qui servent à détecter la source d’une émission radio.

D'autre part, Greenpeace avait annoncé que les forces de l'ordre utilisent des radars ANGD (Aladin nouvelle génération durci) autour des sites nucléaires.


Les Echos 2/12/2014

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Caen - Un des deux réacteurs de la centrale nucléaire EDF de Flamanville (Manche), le réacteur n° 2, est à l'arrêt depuis jeudi, à la suite d'une panne, a-t-on appris vendredi auprès de la direction de la centrale.

Jeudi 4 décembre à 10H55, le réacteur de l'unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Flamanville s'est automatiquement arrêté à la suite d'une perte d'alimentation électrique, indique EDF sur le site internet de la centrale.

 La centrale nucléaire de Flamanville (Manche). EDF

Cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l'environnement, ajoute la centrale.

Il s'agit du quatrième arrêt inopiné d'un ou plusieurs réacteurs à la centrale de Flamanville depuis le début de l'année. En janvier, lors de la présentation annuelle de ses résultats, la centrale avait souligné n'avoir enregistré aucun arrêt automatique de réacteur depuis plus de quatre années consécutives.

La centrale de Flamanville a produit en 2013 environ 4,5% de l'énergie nucléaire française. Un troisième réacteur y est en construction.

Les équipes de la centrale sont mobilisées afin de procéderaux opérations de redémarrage. Les pouvoirs publics et la CLI ont été informés de cet événement.


C'est dans cette même centrale, que se situe le chantier de l'EPRn qui sera le troisième réacteur du site.

Romandie 5/12/2014

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Helsinki - Le Parlement finlandais a voté vendredi en faveur de la construction d'une nouvelle centrale nucléaire que doit bâtir le russe Rosatom à Pyhäjoki, sur la côte ouest du pays.

Le Parlement a dû donner pour la deuxième fois son accord de principe à ce projet, puisque Rosatom ne figurait pas sur la liste des fournisseurs potentiels lors d'un premier vote en 2010. Cet accord de principe a été validé cette fois par 115 voix contre 74.

Le projet, porté par une entreprise appelée Fennovoima, a connu des péripéties financières et politiques. Rusatom Overseas, filiale de Rosatom, était arrivé pour reprendre les 34% initialement détenus par l'allemand EON, qui s'est désengagé en 2012. Plusieurs petits actionnaires finlandais ont aussi jeté l'éponge en chemin, forçant Fennovoima à prospecter intensément pour dépasser le seuil de 60% d'investisseurs finlandais ou européens exigé par le gouvernement. Le dossier a par ailleurs provoqué en septembre le départ des Verts de la coalition gouvernementale. Enfin, Fennovoima a dû réviser ses ambitions à la baisse, en réduisant la puissance prévue à 1.200 mégawatts au lieu de 1.600.

Pendant le débat parlementaire mercredi, des opposants au projet ont mis en question non seulement le nucléaire mais aussi l'opportunité de la présence de Rosatom en Finlande. Pour le président des Verts, Ville Niinistö, les Finlandais s'inquiètent que le gouvernement semble rendre la Finlande, dans sa politique énergétique, proche des dirigeants politiques russes. Ce n'est pas conforme à la politique étrangère commune de l'Union Européenne, a-t-il déploré.

Les partisans de la centrale se veulent pragmatiques, le gouvernement citant les prix de l'électricité, les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et l'image de la Finlande comme pays accueillant pour les investisseurs étrangers. Le projet aura un fort effet sur l'emploi et sur l'économie en général, a souligné le ministre de l'Industrie, Jan Vapaavuori.

Fennovoima prévoit de démarrer la production d'électricité en 2024.


Romandie 5/12/2014

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Ces propos prêtés à Bernard Bigot, administrateur général du CEA, par le magazine Challenges auraient été "mal interprétés".

Dans le dernier numéro du magazine Challenges, en page 114, selon Sciences et Avenir (je n'ai pas lu cet article) on peut lire une déclaration stupéfiante attribuée à Bernard Bigot, actuel directeur du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), et futur Directeur général du projet de réacteur nucléaire à fusion Iter en 2015.

"On apprend que le survol des centrales nucléaires par les drones serait le fait d'une 'puissance étrangère', et que le CEA travaille sur les moyens techniques de les neutraliser" écrit le magazine. Sciences et Avenir a contacté l'auteur de ces lignes qui lui a confirmé que ces propos avaient été tenus lors d'un "petit-déjeuner débat" organisé par la Fondation concorde le 27 novembre à Paris.  

"Les propos rapportés dans l’article de Challenges ne correspondent pas aux propos tenus par notre Administrateur général. Nous ne souhaitons pas faire d’autres commentaires à ce sujet" nous a répondu de son côté le CEA que nous avons sollicité pour en savoir plus sur l'identité et les motivations de cette "puissance étrangère".

De son côté, Bernard Bigot, joint par téléphone par Sciences et Avenir, nous a également affirmé que ses propos avaient été mal compris. "Je n'ai jamais dit cela ! s'exclame-t-il. J'ai dit que ces survols pouvaient être le fait d'organisations anti-nucléaires internationales. Cela n'a rien à voir avec la notion de 'puissance étrangère' qui, elle, implique la présence d'un État" précise le directeur du CEA.

Nous avons également tenté d'en savoir plus sur les techniques de neutralisation des drones sur lesquelles travaillait le CEA. Bernard Bigot évoque des recherches complémentaires à celles que mène l'ONERA, et met en avant une expertise du CEA notamment "en matière d'électronique". Nous n'en sauront toutefois pas plus car "on ne dévoile pas ses cartes à l'adversaire" nous précise-t-il.

Sciences et avenir 5/12/2014

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Caen - La direction de la centrale nucléaire EDF de Flamanville (Manche) a annoncé lundi le redémarrage d'un de ses deux réacteurs, en panne depuis jeudi.

Le 8 décembre à 4h30, l'unité de production n°2 de la centrale de Flamanville a été reconnectée, en toute sûreté, au réseau électrique national, écrit EDF dans un communiqué diffusé sur le site de la centrale. Le réacteur s'était automatiquement arrêté jeudi 4 décembre à 10h55, à la suite d'une perte d'alimentation électrique, rappelle EDF.

Il s'agissait du quatrième arrêt inopiné d'un ou plusieurs réacteurs à la centrale de Flamanville depuis le début de l'année.

[...]La centrale de Flamanville a produit en 2013 environ 4,5% de l'énergie nucléaire française. Un troisième réacteur y est en construction.


Romandie 8/12/2014

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 Budapest - La Hongrie veut voir débuter en 2018 la construction de deux nouveaux réacteurs russes dans sa centrale nucléaire de Paks, a annoncé mardi un responsable gouvernemental, lors de la signature d'accords techniques autour de ce projet controversé. (Photo Viktor Orbán, Premier ministre de la Hongrie,  en 2010. kormany.hu CC BY-SA 2.5)

La construction doit démarrer en 2018, selon les accords signés aujourd'hui, a annoncé le commissaire gouvernemental chargé du projet, Attila Aszodi, lors d'une conférence de presse à Budapest.

La Hongrie et la Russie avaient signé le 14 janvier 2014 un accord de coopération pour la construction de ces deux nouveaux réacteurs de 1.200 MW chacun, qui doivent doubler les capacités de production de l'unique centrale du pays, située à Paks, à 100 kilomètres de Budapest. Selon cet accord, Moscou doit prêter à Budapest jusqu'à 10 milliards d'euros, soit environ 80% du coût du chantier, estimé à 12,5 milliards.

La partie russe nous a assuré que les ressources financières nécessaires sont disponibles. La situation financière actuelle n'affecte pas ce projet, a assuré M. Aszodi, interrogé par l'AFP sur de possibles répercussions des sanctions européennes infligées à Moscou en raison du conflit en Ukraine.

Les accords signés mardi entre l'opérateur de la centrale et Atomenergoproekt, filiale du géant nucléaire russe Rosatom, portent notamment sur les paramètres de construction, les conditions de maintenance, la fourniture du combustible et la gestion des déchets, a-t-il été précisé.

Le projet d'extension de la centrale a été vivement critiqué par l'opposition hongroise en raison de ses conditions d'attribution et de financement. Il a également été dénoncé comme le symbole d'un rapprochement du premier ministre conservateur hongrois Viktor Orban avec Moscou.

Budapest insiste de son côté sur la nécessité de renforcer les capacités énergétiques du pays. Le premier réacteur est censé entrer en service en 2023. Construite au début des années 1980 par la Russie, la centrale de Paks, qui comprend quatre réacteurs à eau lourde, affiche actuellement une puissance de 2.000 MW.

Romandie 9/12/2014

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 New Delhi - L'Inde va construire 10 nouveaux réacteurs nucléaires sur son sol en coopération avec la Russie, a annoncé jeudi le Premier ministre indien, Narendra Modi, après un entretien avec le président russe Vladimir Poutine à New Delhi. (Photo Narendra Modi, 15ème Premier ministre d'Inde. Narendra Modi Flickr / CC BY-SA 2.0)

Nous avons développé une vision ambitieuse dans l'énergie nucléaire avec au moins 10 nouveaux réacteurs, a dit Modi à la presse. Cela inclura la fabrication d'équipements et de composants en Inde.

Un réacteur de conception russe fonctionne déjà à Kudankulam dans l'Etat du Tamil Nadu (sud) et un autre doit prochainement entrer en fonction, chacun d'eux d'une capacité de 1.000 MW. Les deux pays avaient conclu un accord inter-gouvernemental en 2008 pour construire deux nouveaux réacteurs sur le site.

La Russie et l'Inde ont convenu jeudi de chercher un nouveau site pour la construction des réacteurs supplémentaires.

La visite de Poutine en Inde, la première depuis l'arrivée de Modi au pouvoir en mai, intervient au moment où Moscou cherche des alliés en Asie pour coopérer dans l'énergie ou la défense, en réaction aux sanctions occidentales dues à la crise en Ukraine.

La Russie cherche des débouchés nouveaux pour ses ressources naturelles et relancer ainsi son économie durement frappée par la crise et le recul des cours du pétrole.

Les deux pays ont annoncé avoir conclu 16 accords dont l'un portant sur la fabrication en Inde de l'un des hélicoptères d'attaque russe les plus avancés et un autre sur l'installation de sites de fabrication de pièces détachées pour équipement militaire en Inde.

La Russie fournit 70% de l'équipement militaire de l'Inde, premier importateur mondial d'armement conventionnel. L'Inde cherche à développer ses propres capacités de production d'armement.

Romandie 11/12/2014

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Paris - Le niveau de sûreté et de radioprotection du parc nucléaire français a été globalement stable en 2013, a indiqué lundi l'IRSN.

Le bilan de l'an dernier sur la sûreté et la radioprotection du parc nucléaire d'EDF ne fait pas apparaître d'évolution notable par rapport à 2012, indique l'Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (IRSN) dans un volumineux rapport. La grande majorité des événements survenus dans le parc nucléaire d'EDF en 2013 n'ont pas eu d'impact significatif sur la sûreté des installations et n'ont pas eu de conséquences pour la santé des travailleurs et du public, selon l'IRSN.

Les événements nucléaires sont classés sur une échelle internationale qui va de 0 à 7. Jusqu'au niveau 3, il n'y a pas de rejet radioactif à l'extérieur de la centrale. Tout écart de paramètres (température, pression etc.) par rapport à ce qui est requis est considéré comme un événement et doit être déclaré rapidement à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

En France, en 2013, il n'y a pas eu d'événement de niveau 2 (contrairement à 2012 qui en avait eu un), précise à l'AFP Sylvie Cadet-Mercier, directrice du pôle de sûreté nucléaire de l'IRSN. Il y a eu 85 événements de niveau 1 (contre 100 en 2012, soit une baisse de 15%).

Et 699 événements de niveau zéro, en baisse de 3% par rapport à 2012. Mme Cadet-Mercier souligne qu'il ne faut pas corréler directement le nombre d'événements à une variation du niveau de sûreté: repérer un événement, reflet d'une difficulté, permet de faire progresser la sûreté.

En revanche, les événements significatifs pour la radioprotection sont en augmentation depuis 2010, souligne l'IRSN. En 2013, un événement a entraîné la contamination d'un agent mais les autres n'ont pas eu de conséquences pour la santé.

La radioprotection recouvre les mesures de protection de l'homme et de son environnement contre les effets des rayonnements ionisants. Au total, le niveau de la sûreté et de la radioprotection nucléaire a été globalement stable l'an dernier, a résumé Mme Cadet-Mercier.

Les efforts menés par EDF pour traiter les principales causes de certains types d'événements (...) semblent porter leurs fruits, indique l'IRSN. Mais la vigilance reste de mise notamment sur les aspects organisationnels et humains, dans un contexte de renouvellement massif du personnel, souligne l'Institut. EDF est confrontée à un nombre important de départs à la retraite d'agents expérimentés.

La France compte 58 réacteurs exploités par EDF et répartis sur 19 sites.

L'IRSN a également publié un bilan de la sûreté des transports de substances radioactives à usage civil (industriel, médical, recherche) en France. Ce rapport, qui porte sur 2012 et 2013, montre globalement une stabilité du nombre d'événements déclarés, de l'ordre d'une centaine par an, soit un événement pour 10.000 colis transportés.

Aucun des événements survenus en 2012 et 2013 n'a eu d'impact en matière de sûreté des transports, de santé publique ou de protection de l'environnement, selon l'IRSN.

Romandie 15/12/2014

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Bruxelles - Les travaux de réparation du réacteur nucléaire de Doel 4, l'un des trois réacteurs à l'arrêt sur les sept que compte la Belgique, se sont déroulés plus vite que prévu et son redémarrage pourra avoir lieu le 21 décembre, dix jours plus tôt que prévu, a annoncé lundi Electrabel.

La filiale du groupe français GDF Suez, qui exploite les sept réacteurs belges, indique dans un communiqué que les travaux de réparation de Doel 4, près d'Anvers (nord), sont à présent presque terminés.

 La centrale nucléaire de Doel, vue aérienne.  Alexandre Jacquemin CC BY-SA 3.0

Ces travaux concernent le réassemblage d'une turbine, la plus grosse de Belgique (1.700 tonnes), qui aura parcouru 2.500 km pour être réparée dans les installations d'Alstom à Berlin et de Siemens à Mulheim, en Allemagne, avant de revenir à Doel.

Le réacteur de Doel 4, d'une capacité de 1.039 mégawatts (MW), avait été arrêté début août à la suite d'une fuite d'huile due à un mystérieux sabotage. En une demi-heure, 65.000 litres d'huile de graissage s'étaient échappés. La turbine, qui tournait dès lors à sec, avait subi d'importants dégâts. Electrabel évalue à 30 millions d'euros les coûts de la réparation, sans compter le manque à gagner de l'arrêt du réacteur pendant près de six mois.

Le parquet fédéral belge, qui est notamment chargé des affaires de terrorisme et de sécurité nucléaire, n'a donné à ce stade aucune indication sur l'avancement de son enquête, ne confirmant pas qu'il s'agisse d'un acte de terrorisme mais ne l'excluant pas non plus.

L'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) a toutefois annoncé lundi qu'elle imposait une série de mesures de sûreté et de sécurité complémentaires à toutes les centrales nucléaires belges, qui se traduiront notamment par l'installation de caméras de surveillance supplémentaires et par un renforcement du système de badges d'accès.

Le redémarrage dans moins d'une semaine de Doel 4 est une bonne nouvelle pour la Belgique, dont les autorités craignent une pénurie d'électricité cet hiver en cas de vague de froid, voire une panne généralisée.

Une fois le redémarrage de Doel 4 effectué, il restera donc deux réacteurs à l'arrêt en Belgique, Doel 3 et Tihange 2, pour cause de microfissures découvertes dans leurs cuves.

Le nucléaire fournit à la Belgique 55% de l'électricité qu'elle consomme. Le fait que trois réacteurs soient actuellement à l'arrêt prive le pays de 3.000 MW sur une capacité totale de 5.700 MW.


La centrale dont l'exploitant est Electrabel est équipée de quatre réacteurs à eau pressurisée (REP) de conception Westinghouse (Doel 1, 2 et 4) et Framatome/AREVA (Doel 3) :

- Doel 1 : 412 MWe, mis en service en 1974 pour 40 ans.
- Doel 2 : 454 MWe, mis en service en 1975 pour 40 ans.
- Doel 3 : 1056 MWe, mis en service en 1982 pour 40 ans.
- Doel 4 : 1041 MWe, mis en service en 1985 pour 40 ans. Ce qui fait au total une puissance installée de 2963 MWe.

Les réacteurs Doel 1 et 2 doivent normalement être arrêtés en 2015, Doel 3 en 2022 et Doel 4 en 2025.

La centrale de Doel fournit environ 30 % de la consommation d'électricité en Belgique. Au début 2011, elle employait 940 collaborateurs, dont 800 pour le cœur de la centrale. La superficie occupée par la centrale est d'environ 80 hectares.



Romandie 15/12/2014 - Wikipedia

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Le gouvernement belge a annoncé jeudi un nouvel aménagement de son plan de sortie du nucléaire. Il prolonge jusqu'en 2025 la durée de vie de deux de ses sept réacteurs, exploités par Electrabel, filiale du Français GDF Suez.


 La centrale nucléaire de Doel, vue aérienne. Alexandre Jacquemin  CC BY-SA 3.0


Confronté à des risques de pénurie d'électricité, le gouvernement du libéral Charles Michel a décidé de "prolonger les unités de Doel 1 et Doel 2 pour une période de 10 ans", sous réserve d'un feu vert de l'agence belge de sécurité nucléaire, a indiqué la ministre de l'Energie, Marie-Christine Marghem.

Selon Greenpeace et les partis d'opposition, cette prolongation devrait coûter entre 600 et 700 millions d'euros. Electrabel devrait réclamer des garanties avant d'engager ces dépenses.

"En clair, les citoyens financeront via des augmentations sur leurs factures cette prolongation des vieux réacteurs nucléaires. GDF Suez peut dire merci au gouvernement", a lancé le député écologiste Kristof Calvo. "Pourquoi ne pas investir ces sommes importantes dans des solutions d'avenir? ", comme les énergies renouvelables, a abondé le Parti socialiste.


Romandie 18/12/2014

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Bruxelles - Le réacteur nucléaire de Doel 4, un des sept que compte la Belgique, a été redémarré vendredi après quatre mois et demi de fermeture en raison d'un mystérieux sabotage, a annoncé vendredi Electrabel.

Doel 4 a été redémarré ce 19 décembre à 13H00 (au lieu du 21 comme initialement prévu) et il est désormais à nouveau couplé au réseau, soit deux semaines plus tôt qu'initialement prévu, a précisé dans un communiqué la filiale de GDF Suez. Le réacteur va à présent monter progressivement en puissance pour arriver à sa pleine capacité de 1.039 mégawatts (MW), selon le groupe.

Doel 4, dans le nord du pays, avait été arrêté le 5 août à la suite d'une fuite d'huile due à un sabotage. En une demi-heure, 65.000 litres d'huile de graissage s'étaient échappés. La turbine à vapeur, qui tournait dès lors à sec, avait subi d'importants dégâts.

Le parquet fédéral, qui est notamment chargé des affaires de terrorisme et de sécurité nucléaire, n'a donné aucune indication sur l'avancement de son enquête, ne confirmant pas qu'il s'agisse d'un acte de terrorisme mais ne l'excluant pas non plus.

Des mesures complémentaires de sécurité ont été mises en oeuvre.

Après le redémarrage de Doel 4, il reste deux réacteurs à l'arrêt en Belgique, Doel 3 et Tihange 2 (sud-est), pour cause de microfissures découvertes dans leurs cuves. L'arrêt de ces deux réacteurs continue de priver le pays, qui dépend à 55% du nucléaire pour sa fourniture d'électricité, de 2.000 MW sur une capacité totale de 5.700 MW.

Romandie 19/12/2014

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L'appareil a été identifié au lendemain du redémarrage d'un des réacteurs de la centrale, arrêté quatre mois à la suite d'un sabotage.

Ils refont leur apparition au-dessus des centrales nucléaires. Un drone a été repéré, samedi 20 décembre, au-dessus de la centrale nucléaire belge de Doel, dans le nord du pays. Ce survol intervient au lendemain de la remise en route d'un de ses réacteurs, arrêté quatre mois à la suite d'un mystérieux sabotage.

 La centrale nucléaire de Doel (Belgique), le 9 août 2012. (GEORGES GOBET / AFP)

L'apparition de cet appareil sans pilote rappelle la série de faits similaires survenus en octobre et novembre au-dessus de centrales nucléaires françaises, non élucidés à ce jour.

"Nous pouvons confirmer que le parquet de Flandre orientale enquête sur le vol d'un drone au-dessus de la centrale nucléaire de Doel", a indiqué une porte-parole du parquet. "Mais nous ne donnerons pas d'autres informations pour l'instant", a-t-elle ajouté.

Le parquet fédéral, qui est notamment chargé des affaires de terrorisme et de sécurité nucléaire, n'a donné aucune indication sur l'avancement de son enquête, ne confirmant pas qu'il s'agisse d'un acte de terrorisme mais ne l'excluant pas non plus.


Francetv info 21/12/2014

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Lyon - Les travaux sur le chantier d'un site de stockage de déchets nucléaires (ICEDA) implanté sur le site de la centrale du Bugey (Ain) reprendront en avril 2015 après plus de trois ans d'interruption, a indiqué EDF, mardi.

La reprise des travaux de cette installation de conditionnement et d'entreposage de déchets activés (Iceda) se fonde sur une décision de la justice administrative qui est revenue sur l'annulation en décembre 2011 du permis de construire de ce site de stockage.



 Présentation en 3D d'ICEDA - Infographie EDF


EDF va pouvoir reprendre les travaux dans les meilleurs délais et remobiliser l'ensemble des entreprises titulaires du marché afin de pouvoir mettre cet équipement en exploitation en 2017, a indiqué le groupe dans un communiqué.

A la date de l'arrêt des travaux en 2011, le génie-civil des principaux bâtiments était presque achevé et l'on estime à deux ans la durée des travaux et des essais restant à réaliser avant l'arrivée du premier déchet, a complété EDF.

Dans un jugement que l'AFP a pu consulter, la cour administrative d'appel de Lyon est revenu le 4 décembre, sur la décision du tribunal administratif de la même ville en date du 13 décembre 2011 d'annuler le permis de construire délivré par le préfet de l'Ain, à la demande d'une société horticole située en face du futur site, à Saint-Vulbas (Ain).  Après avoir été débouté en appel, EDF s'était pourvue en cassation devant le Conseil d'Etat qui a décidé en mars du renvoi du dossier devant la cour d'appel.

Iceda doit permettre de conditionner et d'entreposer les déchets moyennement radioactifs à vie longue (période radioactive supérieure à 30 ans) provenant des neuf centrales nucléaires EDF en déconstruction en France. Selon EDF, les déchets seront acheminés sur le centre par voie ferrée et voie routière conditionnés dans des emballages spécifiques (...) pour prévenir tout risque pour les populations.

Romandie 30/12/2014

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Lille - Deux aéronefs, vraisemblablement des drones, ont survolé samedi en fin d'après-midi le périmètre de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), a-t-on appris dimanche auprès du service communication de la centrale.

Vers 18h40, les agents de la sécurité du site ont aperçu deux objets volants qui ont survolé la réserve foncière située sur le périmètre de la centrale nucléaire, a déclaré un porte-parole de la centrale nucléaire à l'AFP. La gendarmerie a ensuite été alertée.

  Vue des aéroréfrigérants de la centrale de Nogent et d'une ligne à 400 kV.. Clicgauche CC BY-SA 3.0

Il n'y aurait pas eu d'autres survols de centrales nucléaires par des aéronefs lors de cette soirée, a-t-on précisé de même source.

La centrale nucléaire dit se réserver le droit de porter plainte.

Le 19 octobre dernier, des drones avaient déjà survolé cette même centrale nucléaire, sans conséquences sur la sûreté ni le fonctionnement des installations, selon Electricité de France (EDF).


Romandie 4/1/2015

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Le dioxyde de chlore n'est pas assez efficace pour combattre les légionelles dans l'eau de refroidissement de la centrale nucléaire de Leibstadt (AG). Après une année de traitement avec cette substance, les exploitants vont revenir à l'emploi d'eau de javel, utilisée depuis 2011.

La centrale veut déposer une demande pour pouvoir utiliser l'eau de javel (hypochlorite de sodium) à long terme, indique-t-elle jeudi. Depuis 2011, la centrale doit traiter chimiquement son eau de refroidissement pour faire baisser le taux de légionelles.

Les légionelles sont des bactéries qui se développent dans l'eau à une température entre 30 et 40 degrés. Elles peuvent provoquer la légionellose, une forme de pneumonie potentiellement mortelle.






Romandie 8/1/20115

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Caen - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a de nouveau déploré lundi le retard pris par Areva dans le reconditionnement de dizaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs anciens mal entreposés dans son usine de Beaumont-Hague (Manche), lui fixant cette fois un calendrier très précis à respecter.

Dans sa décision datée du 9 décembre mais annoncée lundi, le gendarme du nucléaire fixe une soixantaine d'échéances pour chacune des étapes de cette opération compliquée qui doit être achevée en 2030, selon une loi de 2006, a précisé à l'AFP Jean-Luc Lachaume directeur général de l'ASN.

Si ces échéances n'étaient pas respectées, on arriverait à des mesures de coercition, d'abord une mise en demeure, puis des pénalités si cette mise en demeure n'est pas entendue, a précisé M. Lachaume. Le projet de loi sur la transition énergétique qui doit être voté en février au Sénat après être passé à l'Assemblée en octobre, va créer la possibilité de sanctions financières, a précisé M. Lachaume.

Dans son communiqué de presse lundi, l'ASN constate des retards successifs dans l'avancement des opérations, malgré les enjeux de sûreté.

L'ASN presse régulièrement depuis 2010 Areva de s'occuper de ces déchets. Au début des années 90 Areva parlait de démarrer les travaux en 2007. Aujourd'hui, rien de significatif n'a été fait, s'était agacé en 2010 Thomas Houdré, alors responsable de l'antenne normande.

Cinq ans plus tard, Areva n'en est qu'aux préparatifs et n'a pas commencé à reprendre ces déchets, selon le gendarme du nucléaire. Une fois reconditionnés les déchets représenteront un volume de 35.000 m3, selon l'ASN. Ces déchets stockés pour l'heure en vrac dans du béton qui vieillit sont issus de la première usine de retraitement de La Hague (1966-1998), aujourd'hui à l'arrêt.

Les déchets produits depuis 2000 par la nouvelle usine de la Hague sont eux entreposés correctement, selon l'ASN.


Romandie 12/1/2015

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Londres (awp/afp) - Le gouvernement britannique a annoncé mardi l'annulation d'un contrat géant qui avait été confié au groupe français Areva et ses partenaires pour nettoyer le site nucléaire de Sellafield dans le nord-ouest de l'Angleterre.

Le consortium Nuclear Management Partners (Areva, le britannique Amec et l'américain URS) avait remporté ce contrat en 2008 mais la responsabilité va désormais en revenir au secteur public compte tenu de "la complexité de Sellafield et des incertitudes techniques", a expliqué le ministre de l'Energie Edward Davey dans une déclaration.

 Vue aérienne des installations situées près de la mer (avant destruction des tours). Photo Simon Ledingham, www.nwgyro.co.uk / Wikimedia Commons

C'est l'autorité britannique en charge du démantèlement nucléaire (NDA) qui va désormais directement superviser les travaux pour "plus de clarté" et afin d'assurer des progrès sur le site au meilleur prix, indique le ministère.

Les pouvoirs publics vont à l'avenir nommer un "partenaire stratégique" issu du secteur privé mais qui sera uniquement chargé de proposer ses conseils et son assistance aux autorités.

"Cette décision est le résultat d'un examen attentif", a assuré John Clarke, le directeur général de la NDA.

Le contrat initial d'un montant de 9 mrd GBP (soit plus de de 11 mrd €) avait fait l'objet de critiques de la part de syndicats, de l'opposition et de la NAO, la Cour des comptes britannique. Il avait pourtant été confirmé en 2013 par le gouvernement du Premier ministre David Cameron.

"Les ministres conservateurs ont ignoré les avertissements sur l'échec de la mise en oeuvre du projet et la hausse des coûts et cette complaisance se retourne aujourd'hui contre eux", a estimé mardi Tom Greatrex, responsable des questions énergétiques dans l'opposition travailliste.

La centrale nucléaire de Calder Hall / Sellafield est la plus ancienne centrale nucléaire de production d'électricité dans le monde. Elle était équipée de 4 réacteurs Magnox chacun ayant une capacité de production de 50 MW. Sa construction avait commencé en 1953 et sa production d'électricité le 27 août 1956. La centrale a été arrêtée le 31 mars 2003, après 47 ans de service.

Les quatre tours de refroidissement de la centrale ont, depuis, été détruites par implosion le 29 septembre 2007. La fin du démantèlement total de la centrale est prévu pour 2117.



Romandie 13/1/2015 - Wikipedia

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Paris - Pour assurer la sécurité du nucléaire, il faut programmer la construction d'une nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées, a indiqué mardi la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal.

Dans la construction d'une économie décarbonée, le nucléaire est un atout évident et il faut penser la demande nucléaire de manière intelligente dans un contexte de mix énergétique, a estimé la ministre dans une interview au magazine spécialisé Usine Nouvelle.

EDF doit être capable de vendre à la Pologne du nucléaire mais aussi du renouvelable, a ajouté Mme Royal tout en soulignant la nécessité de sortir du +tout nucléaire+ et d'accélérer la montée en puissance des énergies renouvelables.

C'est la première fois que la ministre de l'Ecologie et de l'Energie évoque la possibilité de construire de nouveaux réacteurs en France. Une déclaration qui illustre l'évolution de sa position sur le nucléaire.

Pendant la primaire socialiste en 2011, Mme Royal avait exprimé le souhait de ramener le nucléaire à une énergie d'appoint et s'était prononcée pour une sortie du nucléaire en France à échéance de 40 ans maximum.

Elle promettait d'abandonner la construction du futur réacteur EPR à Flamanville et d'en faire un site de recherche sur les techniques de démantèlement et les énergies renouvelables... Depuis son arrivée au gouvernement, en avril 2014, elle a porté le projet de loi sur la transition énergétique, qui doit être examiné par le Sénat en février et qui prévoit une réduction de la part du nucléaire dans la consommation finale d'électricité de 50% à horizon 2025 (contre 75% aujourd'hui).

Le projet de loi plafonne également la capacité nucléaire de la France à 63,2 gigawatts, son niveau actuel, ce qui implique que toute mise en service d'un nouveau réacteur se combine avec la fermeture d'autres de capacité équivalente.

Avec la mise en service prévue en 2017 de l'EPR de Flamanville (Manche), la centrale de Fessenheim, doyenne du parc nucléaire français, pourrait donc être fermée. D'autant plus que sa fermeture est un engagement du président de la République François Hollande. Et il l'a rappelé le 6 janvier, lors de son intervention sur la radio France Inter.

A plusieurs reprises, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie a pour sa part affirmé que d'autres réacteurs que ceux de Fessenheim pourraient finalement être choisis, arguant du coût économique et social qu'aurait la fermeture de cette centrale. Si la gouvernance d'EDF a une proposition plus judicieuse que celle de fermer Fessenheim, je regarderai cette proposition, avait-elle par exemple déclaré fin septembre 2014.

Dans son interview à l'Usine nouvelle mardi, Ségolène Royal semble redonner la priorité à la plus ancienne centrale française. À ce stade, c'est Fessenheim puisqu'il n'y a pas d'autres propositions sur la table, a-t-elle ainsi déclaré.

  BFMTV 6/1/2015


Romandie 13/1/2015

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Paris - Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, a affirmé qu'il approuvait Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie favorable à la programmation d'une nouvelle génération de réacteurs nucléaires, mardi lors de l'émission Preuves par 3 de Public Sénat, Dailymotion et l'AFP. 

  Europe1fr 14/1/2015


Ca surprendra mais j'approuve Ségolène Royal, a lâché le sénateur de la Vienne, à propos de la décision de l'ancienne présidente de Poitou-Charentes.

Ségolène Royal a estimé mardi nécessaire de construire de nouveaux réacteurs nucléaires en France pour remplacer certaines vieilles centrales, fermant ainsi la porte à une sortie de l'atome et alors que le gouvernement s'est engagé à réduire la part de cette énergie dans le mix électrique français.

   Public Sénat 14/1/2015


Romandie 14/1/2015

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Paris - Ségolène Royal, la ministre de l'Energie et de l'Ecologie, a estimé mercredi qu'il n'y avait pas lieu de polémiquer sur le nucléaire et que ses déclarations de la veille sur la contruction de nouveaux réacteurs étaient conformes à la loi de transition énergétique.

Le gouvernement n'oppose pas les énergies les unes aux autres et pour la première fois de son histoire, la France se dote d'un mix énergétique équilibré pour sa production d'électricité, affirme Mme Royal dans un communiqué.

Le projet de loi sur la transition énergétique, voté en première lecture par les députés et qui doit être examiné début février au Sénat, prévoit de réduire la part du nucléaire dans la consommation finale d'électricité à 50% à l'horizon 2025 contre 75% aujourd'hui.

L'énergie nucléaire est maintenue dans ce mix, mais sa part diminue pour atteindre 50% à l'horizon 2025 dans la production d'électricité, avec une large place donnée aux énergies renouvelables, rappelle Ségolène Royal, qui a été critiquée mardi par les élus EELV et par des ONG anti-nucléaire après un entretien paru dans le magazine spécialisé Usine Nouvelle.

Pour assurer la sécurité du nucléaire, il faut programmer la construction d'une nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées, a déclaré au magazine la ministre. C'est la première fois qu'un membre du gouvernement évoque la possibilité de construire de nouveaux réacteurs en France.

Le projet de loi limite la capacité nucléaire de la France à 63,2 gigawatts, son niveau actuel, ce qui implique que toute mise en service d'un nouveau réacteur, comme l'EPR de Flamanville, se combine avec la fermeture d'autres de capacité équivalente.

Construire de nouveaux réacteurs nucléaires représenterait un choix économique calamiteux pour la France et un déni de réalité industrielle, a estimé mercredi Sébastien Blavier de Greenpeace. Que l'on produise de l'électricité avec des réacteurs anciens exploités au-delà de 40 ans ou bien avec des réacteurs nouveaux de type EPR, le coût de production sera plus élevé que celui des (énergies) renouvelables, a affirmé Greenpeace dans un communiqué, en relevant qu'en 2013 les investissements mondiaux dans l'éolien ont été cinq fois supérieurs à ceux dans le nucléaire.

Ségolène Royal souligne mercredi qu'en 2025, l'âge moyen du parc nucléaire sera de 40 ans et serait de 50 ans, en 2035, sous réserve de l'accord de l'ASN (autorité de sûreté nucléaire). Actuellement, la durée de vie des 58 réacteurs nucléaires français est de 40 ans.

En cohérence avec le maintien d'une part d'énergie nucléaire dans le mix énergétique français, nos entreprises (EDF, AREVA, CEA) travaillent donc, comme je l'ai dit lors du débat à l'Assemblée nationale, sur les réacteurs futurs qui pourront remplacer, au sein des sites actuels, une partie des réacteurs qui ne pourront plus être prolongés, explique Mme Royal.

Ses déclarations de mardi avaient également suscité des interrogations sur le type de nouveaux réacteurs auxquelles pensait Mme Royal.

Dans son communiqué, elle précise qu'il s'agit à la fois de tirer parti des retours d'expérience des réacteurs de troisième génération (EPR, ATMEA) et de travailler sur une quatrième génération de réacteurs consommant beaucoup moins de combustibles et les recyclant, générant des déchets en moindre volume et moins nocifs (démonstrateur ASTRID du CEA).




Romandie 14/1/2015

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Paris - Le nouveau PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, s'est dit mercredi confiant sur l'obtention par le groupe du droit de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires qu'il exploite en France.

Le parc existant en France a 30 ans d'âge moyen et je suis confiant sur la capacité d'EDF a prolonger avec ses grands partenaires et en toute sécurité la durée de fonctionnement de ce parc jusqu'à 50 ans, voire jusqu'à 60 ans, a-t-il déclaré devant la commission des affaires économiques du Sénat.  Actuellement, la durée de vie des 58 réacteurs nucléaires français est limitée à 40 ans.

L'énergéticien a lancé un programme d'investissements dit de grand carénage qui s'élève à 55 milliards d'euros jusqu'en 2025 pour moderniser et améliorer la sûreté de ses réacteurs. Jean-Bernard Lévy a rappelé, comme l'avait déjà fait son prédécesseur à la tête d'EDF Henri Proglio, que ce plan était conditionné à cette prolongation des centrales.

Nous amortissons pour l'instant chaque tranche sur une durée de 40 ans, si nous passons l'amortissement a 50 ans dans une première étape, 60 ans dans une deuxième étape, ceci améliore nos comptes et nous permet de financer les travaux, a indiqué M. Lévy.

Mardi, dans une interview au magazine Usine Nouvelle, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal avait indiqué qu'une partie du grand carénage a été adoptée par le conseil d'administration d'EDF avec mon accord. Le PDG du groupe n'a pas confirmé cette information, indiquant toutefois que le conseil d'administration d'EDF a déjà été saisi.

Nous allons maintenant y travailler (...) notamment avec l'autorité de sûreté, qui doit approuver chacune des extensions sur chacune des tranches, ajoutant que ces discussions avec l'Autorité de sureté nucléaire n'ont pas commencé, a-t-il affirmé.

Concernant la fermeture éventuelle de la centrale de Fessenheim, promesse électorale du président de la République François Hollande, Jean-Bernard Lévy a indiqué que le gouvernement lui a dit être prêt à étudier la fermeture d'autres réacteurs à la place.

Le gouvernement m'a demandé de considérer que le projet qu'il mène aujourd'hui c'est la fermeture des deux tranches de Fessenheim, mais qu'il est prêt, si l'entreprise le propose, à analyser des alternatives, que deux autres tranches de 900 mégawatts pourraient être fermées.

Le projet de loi sur la transition énergétique, qui doit être examiné début février au Sénat, prévoit de plafonner la capacité nucléaire de la France à 63,2 gigawatts, son niveau actuel.

Dans la perspective de la mise en service de l'EPR de Flamanville d'ici 2017, EDF devrait donc fermer deux autres réacteurs.


Romandie 14/1/2015

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Paris (AFP) - L'ASN, le gendarme du nucléaire, a fait part mardi de sa préoccupation concernant la sécurité des sources radioactives utilisées sur les chantiers, qui pourraient être détournées de leur usage "à des fins malveillantes".

"C'est un sujet orphelin qui n'est actuellement pris en charge par personne", a souligné Pierre-Franck Chevet, président de l'Autorité de sûreté nucléaire, en présentant ses vœux à la presse. Actuellement, "il n'y a pas d'autorité en charge de leur contrôle", a-t-il relevé.

 Pierre-Franck Chevet, président de l'Autorité de sûreté nucléaire, pose à Paris, le 6 novembre 2012 (c) Afp

Ces sources radioactives sont utilisées par milliers sur les chantiers. Ce sont de petits objets de quelques centimètres qui génèrent un rayonnement ionisant et sont notamment utilisés pour vérifier la qualité d'une soudure en réalisant une sorte de radiographie. Ils sont conservés dans un étui en plomb.

Ces sources radioactives "peuvent présenter des dangers notamment si elles sont détournées de leur usage et utilisées a des fins malveillantes", a dit M. Chevet. "Elles peuvent alors faire des dégâts considérables sur les personnes", a-t-il souligné.

L'ASN voudrait que des dispositions législatives soient adoptées pour que cette question, soulevée dès 2008, soit enfin prise en charge. Des règles pourraient alors être fixées aux entreprises utilisatrices et l'ASN pourrait se charger de contrôler le respect de ces mesures.

"Les mesures de protection sont relativement simples: il faut mettre ces sources radioactives dans des coffres" pour éviter leur vol. "Et faire en sorte que les personnes qui les gèrent soient des personnes dont le passé a été vérifié et soient des personnes de confiance", a indiqué M. Chevet.

"La sécurité de ces sources radioactives est un point prioritaire pour l'ASN", selon M. Chevet. "Il n'y a pas d'alerte, mais c'est un sujet qui n'est pas traité. Il ne faut pas que durablement on reste dans cette situation."

Il espère que ce sujet sera inscrit dans un texte législatif, à l'occasion de la loi Macron, de la loi sur la transition énergétique ou encore de la future loi sur la sécurité après les attentats du début janvier.


Sciences et avenir 20/1/2015

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Un arrêt automatique du réacteur s’est produit ce matin, le 21 janvier 2015 à 4h45 à la centrale nucléaire de Leibstadt. L’arrêt a été déclenché automatiquement par le signalement d’un dysfonctionnement au niveau des turbines. Il ne s’est produit aucun rejet élevé de radioactivité dans l’environnement.

 L’ouverture imprévue des vannes de dérivation de la conduite de vapeur dans le secteur des turbines a causé un arrêt automatique. La mise à l’arrêt automatique s’est déroulée conformément à la conception. Le réacteur arrêté est dans un état stable. Tous les objectifs de protection sont remplis. (Photo Centrale nucléaire de Leibstadt. Roland Zumbühl CC BY-SA 3.0)

L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire a été informée selon les prescriptions. Elle a provisoirement attribué l’évènement au niveau 0 de l’échelle internationale d’appréciation INES. Un tel événement implique qu’il n’a, du point de vue de la sécurité technique, aucune ou une faible signification.

Le système de surveillance MADUK n’a montré aucune élévation de la radioactivité.

ensi.ch 21/1/2015

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Paris - La prolongation du fonctionnement des centrales nucléaires françaises au delà de 40 ans n'est nullement acquise à ce stade, a déclaré mardi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) Pierre-Franck Chevet, qui pense pouvoir rendre un avis en 2018.

Le nouveau pdg d'EDF Jean-Bernard Lévy s'est dit la semaine dernière confiant sur l'obtention par le groupe du droit de prolonger la durée de vie de ses centrales nucléaires jusqu'à 50 ans, voire 60 ans.

L'ASN sera en charge d'instruire cette demande et de dire si oui ou non c'est possible et sous quelles conditions, a rappelé M. Chevet, en présentant ses voeux à la presse.

Le parc nucléaire a été mis en service entre la fin des années 1970 et la fin des années 1980. La durée de vie des 58 réacteurs nucléaires français est actuellement limitée à 40 ans.

Nous sommes au tout début des discussions techniques sur le sujet. Il devrait y avoir un avis d'orientation de l'ASN à la fin de cette année. Si tout se passe bien, l'ASN pourra prendre prendre une position générique a priori en 2018, a-t-il indiqué. L'ASN prendra ensuite position réacteur par réacteur à partir de 2020.

L'exigence que nous portons, c'est que dans le cadre d'une éventuelle prolongation de la durée de vie des réacteurs, on en profite pour améliorer la sûreté des centrales, en essayant de se rapprocher des standards modernes de conception du type de ceux qui sont mis en oeuvre pour l'EPR de Flamanville (Manche), en cours de construction, a expliqué M. Chevet.

L'exigence est très forte. C'est très compliqué techniquement. C'est pour ça que nous disons régulièrement que la possibilité d'aller au-delà de 40 ans n'est pas acquise à ce jour, a-t-il pointé.


Romandie 20/1/2015

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Reims - EDF a été condamnée mercredi par le tribunal d'instance de Charleville-Mézières à 6.000 euros d'amende et 3.000 euros de dommages et intérêts pour des rejets d'acide sulfurique dans la Meuse depuis la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes) en juillet 2013.

 La centrale nucléaire de Chooz. MOSSOT CC BY-SA 3.0


L'exploitant a été reconnu coupable de trois infractions : manquement d'une décision de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), violation d'une règle technique générale et stockage de substances dangereuses non conformes avec une peine d'amende de 2.000 euros par infraction, a-t-on indiqué au greffe du tribunal d'instance.

Par ailleurs, le tribunal a condamné EDF à verser 1.000 euros de dommages et intérêts à chacune des trois associations écologistes Réseau sortir du nucléaire (RSN), France nature environnement et Nature et avenir qui avaient assigné l'opérateur énergétique.

Selon l'ASN, un dysfonctionnement d'une robinetterie du système de traitement anti-tartre à l'acide sulfurique d'une tour aéroréfrigérante de la centrale de Chooz avait entrainé le déversement du produit corrosif dans la Meuse, située en bordure du site. Le 2 juillet 2013, environ 80 litres d'acide avaient été ainsi rejetés dans lefleuve sans impact sur l'environnement, selon l'ASN.

EDF avait déjà été condamnée en juillet 2014 par le tribunal d'instance de Charleville-Mézières à 10.000 euros d'amende et 6.000 euros de dommages et intérêts pour une pollution similaire advenue en décembre 2011, après l'assignation de l'exploitant énergétique par les mêmes associations écologistes.

Romandie 21/1/2014

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Paris - Greenpeace a appelé mercredi le gouvernement à élargir les missions de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), jugeant la France très mal outillée pour répondre à d'éventuelles agressions extérieures contre son parc nucléaire.

Une réunion consacrée à la sécurité des centrales face aux survols de drones a rassemblé mardi des représentants de l'ASN, de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) et le Haut fonctionnaire de défense et de sécurité auprès du ministère de l'Ecologie, responsable de la sécurité aérienne des sites nucléaires, indique l'ONG, qui était également représentée.

Au-delà de l'absence de pistes permettant d'identifier les auteurs de ces survols, ce qui nous inquiète surtout, c'est que ces incidents mettent de nouveau en lumière les limites du rôle de l'ASN, explique Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France, présent à la réunion. La loi de 2006 a confié à l'ASN une mission de sûreté, qui implique contrôle et suivi des installations et de leurs risques de défaillances. En revanche la sécurité, notamment les agressions extérieures, ne rentre pas dans son mandat.

L'ASN connaît les points de vulnérabilité des installations et possède le mandat d'exiger des modifications sur leurs bâtiments afin de réduire les risques nucléaires.
Mais son rôle n'est pas de se demander si l'apparition de nouvelles agressions externes, liées par exemple à un regain de la menace terroriste ou aux nouvelles technologies telles que les drones, fait courir des risques supplémentaires, s'étonne Greenpeace.

Le gouvernement doit mettre fin à cette situation absurde et irresponsable, ajoute l'ONG, qui lui demande de renforcer les compétences de l'ASN afin de lui confier la mission de veiller en toute indépendance à la robustesse des installations nucléaires aux actes de malveillance.

Une vingtaine de vols de drones ont été observés ces derniers mois aux abords de sites nucléaires, dont les auteurs n'ont pas été identifiés. Le ministre de l'Intérieur a assuré que ces survols ne représentaient aucun danger pour la sécurité des installations.

Fin novembre, un expert britannique mandaté par Greenpeace, John Large, avait remis aux parlementaires français un rapport alarmiste sur la sécurité des sites, jugés très vulnérables face aux scénarios d'attaques de drones.



Romandie 21/1/2015

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Bruxelles - Deux des sept réacteurs nucléaires belges, mis à l'arrêt en raison de la découverte de micro-fissures dans leurs cuves, le resteront finalement jusqu'en juillet, a annoncé vendredi l'opérateur Electrabel. La date envisagée jusqu'à présent était le 1er avril.

Electrabel informe qu'elle a revu la durée d'indisponibilité de Doel 3 et Tihange 2 au 1er juillet 2015, a indiqué dans un communiqué la filiale du groupe français GDF Suez, qui exploite les sept réacteurs du royaume.

Les deux réacteurs, Doel 3 près d'Anvers (nord) et Tihange 2 (sud-est), sont à l'arrêt depuis le 25 mars afin de réaliser des tests supplémentaires sur les cuves de réacteurs, après la découverte de micro-fissures à l'été 2012. Ils avaient déjà été stoppés pendant un an, de juin 2012 à juin 2013.

Electrabel rappelle que dans le cadre du processus d'analyse du dossier des cuves de Doel 3 et Tihange 2, l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) a sollicité un panel d'experts internationaux qui s'est réuni en novembre. Ils ont formulé des requêtes et recommandations supplémentaires. Une nouvelle réunion de ce panel devra être organisée pour examiner les réponses fournies par Electrabel, avant toute décision de redémarrage prise par l'AFCN.

La Belgique dépend à 55% du nucléaire pour sa fourniture d'électricité et l'arrêt de ces deux réacteurs prive le Royaume de 2.000 MW sur une capacité totale de 5.700 MW. Face au risque de pénurie d'électricité cet hiver, voire d'une panne généralisée (black-out), le gouvernement a mis au point un plan prévoyant des délestages en cas de pic de consommation.

Une troisième réacteur, Doel 4, avait été redémarré en décembre après quatre mois et demi de fermeture en raison d'un mystérieux sabotage.

Le gouvernement a annoncé en décembre un aménagement de son programme de sortie du nucléaire, en adoptant la décision de principe de prolonger de dix ans, jusqu'en 2025, la durée de vie des réacteurs de Doel 1 et Doel 2.




Romandie 23/1/2015

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Vienne - Le gouvernement autrichien s'apprête à attaquer devant la Cour européenne de justice le feu vert de la Commission européenne aux aides permettant la construction d'une centrale nucléaire de type EPR à Hinkley Point, en Angleterre, a-t-il annoncé jeudi.

Cette procédure, annoncée dès l'automne et susceptible de retarder la mise en oeuvre de ce chantier porté par le groupe français EDF, est rendue possible par la publication formelle, jeudi, d'une décision annoncée par la Commission le 8 octobre.

L'Autriche va déposer un recours en annulation de cette décision devant la Cour européenne de justice, a annoncé dans un communiqué jeudi le vice-chancelier conservateur Reinhold Mitterlehner, rappelant que Vienne combattait toute forme de subventionnement (...) de l'énergie nucléaire.

Le subventionnement durable d'une technologie déjà développée et répandue depuis des dizaines d'années, et qui est non-rentable si l'on intègre tous les coûts, va à l'encontre de la logique de base du droit européen en matière d'aides, souligne M. Mitterlehner.

L'Autriche, un pays qui s'affiche farouchement antinucléaire, redoute que la décision de Bruxelles ne relance la filière nucléaire en Europe au détriment des énergies renouvelables.

Vienne conteste qu'EDF puisse bénéficier, pour l'électricité produite par la future installation dite Hinkley Point C, d'un prix de rachat élevé garanti, une disposition normalement réservée aux énergies renouvelables. Hinkley Point C représenterait un précédent regrettable en ouvrant ce type de subvention à l'énergie nucléaire, laquelle n'est durable ni écologiquement ni économiquement, souligne Vienne.

En accordant son feu vert de principe en octobre, la Commission avait chiffré à environ 31 milliards d'euro le coût du projet, contre 19 milliards d'euros avancé par EDF et les autorités britanniques.

EDF Energy, la filiale britannique du groupe français, avait annoncé en décembre espérer une décision finale d'investissement au premier trimestre 2015. Outre EDF, le projet associe les groupes chinois CGN et CNNC ainsi que le français Areva, concepteur du réacteur de 3,3 gigawatts, et dont la mise en service est en principe prévue en 2023.

L'opposition au nucléaire fait l'objet en Autriche d'un large consensus politique, a rappellé M. Mitterlehner, dont le parti chrétien-démocrate est allié aux sociaux-démocrates au sein d'un gouvernement de grande coalition gauche-droite.

Romandie 22/1/2015

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Londres - Le gouvernement britannique a annoncé cette semaine qu'il prendrait une participation dans le projet de centrale nucléaire à Hinkley Point, conduit par le français EDF et des investisseurs chinois, afin de garantir ses intérêts en matière de sécurité.

Le Royaume-Uni aura une participation spéciale dans le consortium, a annoncé le ministre de l'Energie, Ed Davey, lors d'une réunion d'une commission parlementaire sur le sujet mercredi.

 Le promontoire de Hinkley Point avec les centrales actuelles visibles en arrière-plan. Richard Baker CC BY-SA 2.0

Le chef de l'administration britannique de l'énergie, Stephen Lovegrove, a expliqué que cette participation permettrait aux autorités d'intervenir dans certaines circonstances, de prendre certaines décisions à propos du projet dans le but de protéger la sécurité nationale.

Le géant français de l'électricité EDF espère pour le premier trimestre de cette année une décision finale d'investissement pour ce projet de 16 milliards de livres (21 milliards d'euros, sans compter le coût du financement). Il prévoit la construction de deux réacteurs de nouvelle génération EPR du groupe Areva à Hinkley Point C (sud-ouest de l'Angleterre).

Il y a d'autres protections que nous avons élaborées (...) à propos de la nationalité des gens qui pourront travailler sur ce site, a ajouté M. Lovegrove, évoquant une participation des services secrets britanniques à ces mesures de contrôle.

Interrogé en commission sur une éventuelle inquiétude vis-à-vis de la participation de groupes chinois au projet, M. Davey a répondu: Nous avons toujours été clairs sur le fait qu'il n'y avait aucun obstacle à l'investissement chinois dans l'industrie nucléaire britannique.

Le plan échafaudé attribue 45 à 50% de la centrale à EDF, contre 30 à 40% pour ses alliés chinois CGN et CNNC et 10% pour le concepteur du réacteur, le français Areva. Des sources industrielles avaient toutefois indiqué en novembre que le producteur saoudien d'électricité Saudi Electricity Co. discutait d'une éventuelle prise de participation minoritaire.

A l'inverse de l'Allemagne qui a décidé d'abandonner l'énergie nucléaire après l'accident de Fukushima (nord-est du Japon) de mars 2011, le Royaume-Uni compte toujours sur l'atome pour contribuer à sa production énergétique. Plusieurs groupes du secteur -tous étrangers- veulent construire dans le pays au moins dix réacteurs répartis dans cinq centrales.

Lire l'article précédent : Vienne (Autriche) va attaquer le feu vert de Bruxelles au projet d'EPR anglais


Romandie 23/1/2015

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Aucune mesure de stabilisation mais un programme de contrôle élargi et des valeurs limites sont prévus pour l’enveloppe du cœur de la centrale nucléaire de Mühleberg en vue d’un fonctionnement sûr. Georg Schwarz, chef du domaine de surveillance « centrales nucléaires » de l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), explique dans cette interview comment la sécurité reste garantie.

Que signifie « l’enveloppe du cœur doit être sûre » ?

Georg Schwarz : La fonction de l’enveloppe du cœur consiste essentiellement à orienter le flux de l’eau de refroidissement dans le cœur du réacteur. Il faut par exemple garantir que l’enveloppe du cœur ne bascule pas ou qu’elle ne se déforme pas en cas de grave séisme, parce qu’un joint de soudure rompt et que ce joint maintient les différents cylindres de l’enveloppe. L’insertion sûre des barres de commande, devant interrompre la réaction en chaîne dans le réacteur, pourrait sinon être perturbée.

 Centrale nucléaire de Mühleberg.  Roland Zumbühl CC BY-SA 3.0

Dans quel état se trouve aujourd’hui l’enveloppe du cœur à Mühleberg ?

Georg SchwarzL’enveloppe du cœur de Mühleberg est stable et satisfait aux exigences pour une exploitation sûre. On y a trouvé pour la première fois des fissures dans les joints de soudure horizontaux au début des années 1990. Lors de la révision annuelle 2014, on a en plus découvert des fissures transversales. L’étendue des fissures ne présente cependant jusque-là aucune menace pour un fonctionnement sûr.

Quelle est la cause de ces fissures ?

Georg SchwarzLe phénomène des fissures dans l’enveloppe du cœur est aussi survenu dans d’autres réacteurs à eau bouillante dans le monde. Les fissures se situent dans la zone des joints de soudure affectés par la chaleur – c’est-à-dire dans les secteurs positionnés directement à côté du matériau de soudure. Par la présence conjointe de contraintes internes à la soudure, d’une imprégnation par l’eau de refroidissement et d’un matériau vulnérable, la corrosion fissurante intergranulaire peut apparaitre en cas de conditions défavorables. Lors de contraintes mécaniques faibles et moyennes, ceci a pour conséquence une croissance lente et stable des fissures.

A-t-on la maîtrise du problème ? Comment les fissures vont-elles évoluer dans les prochaines cinq années ?

Georg SchwarzLe mécanisme de corrosion fissurante intergranulaire sur des aciers inoxydables a entretemps été très bien étudié. Des données importantes existent concernant les conditions de tendance aux fissures et la progression de celles-ci. En raison des connaissances et de l’expérience en exploitation, des programmes de contrôle et des modèles spécifiques pour l’évaluation des fissures en termes de mécanique de rupture peuvent être établis. La qualité des contrôles et les modèles ont été continuellement perfectionnés ces dernières années. L’évolution de dommages peut ainsi être toujours mieux prédite. Les fissures transversales au joint de soudure sont relativement petites. Elles sont un nouvel effet causé toutefois par le même mécanisme.

Malgré les incertitudes, l’IFSN accepte que la centrale nucléaire de Mühleberg ne munisse pas l’enveloppe du cœur de mesures de stabilisation supplémentaires, pourquoi ?

Georg SchwarzNous avons exigé ces mesures de stabilisation supplémentaires lorsqu’il s’agissait d’une exploitation à long terme illimitée de la centrale nucléaire de Mühleberg. On était alors partis du principe que l’installation serait exploitée au minimum dix années supplémentaires. Avec la décision de mettre définitivement la centrale hors service fin 2019, la situation a changé. Une solution qui tient dix ans ou plus n’est plus nécessaire. Il faut toutefois garantir que la sécurité pendant les cinq années de la durée d’exploitation restante soit garantie à tout moment.

A quoi ressemble cette solution ?

Georg SchwarzLe programme de contrôle pour les joints de soudure de l’enveloppe du cœur est sensiblement élargi. D’après les mesures importantes effectuées jusque-là et les actions correctrices effectuées dans la centrale nucléaire de Mühleberg, il est possible de s’attendre à ce qu’une progression plus rapide ou instable des fissures soit exclue.

Comme la surveillance est-elle faite ?

Georg SchwarzBKW SA nous a présenté un élargissement du programme de contrôle pour la surveillance du développement des fissures dans l’enveloppe du cœur. Désormais, les contrôles périodiques ont lieu chaque année. Jusque-là, la mesure était réalisée sur le joint de soudure du milieu. Il est le plus concerné. Les contrôles non destructifs sont effectués avec des systèmes de contrôle qualifiés. En tant qu’autorité de surveillance, nous avons en plus fixé deux critères. Ils définissent sous quelles conditions la centrale peut être redémarrée après une révision.

Quels sont ces critères ?

Georg SchwarzLe premier critère concernant l’intensité maximale de contrainte sert à empêcher des fissures trop longues et trop nombreuses. Selon la deuxième valeur limite, les valeurs transversales ne doivent pas être plus longues que 32 centimètres. Il est alors garanti que les connaissances actuelles concernant le mécanisme d’apparition des fissures soit transposables aux nouvelles fissures qui apparaissent de manière transversale au joint de soudure.

Sur quoi reposent ces valeurs limites ?

Georg SchwarzPour la valeur limite concernant l‘intensité maximale de contrainte, donc la tension précédant la tête de la fissure, il subsiste toujours une marge supplémentaire par rapport aux valeurs minimales exigées dans la réglementation. Si la deuxième valeur limite ne peut pas être respectée, il faut partir du principe qu’un autre mécanisme est à l’œuvre, par rapport à ce qui est supposé aujourd’hui, concernant la progression des fissures de manière transversale au joint de soudure.

La sécurité est-elle par-là suffisamment assurée?

Georg SchwarzOui. Les critères sont définis de sorte que l’intégrité de l’enveloppe du cœur ainsi qu’une marge de sécurité soient toujours garanties si les deux valeurs limites sont atteintes. En d’autres mots : même si les critères sont atteints, l’enveloppe du cœur est suffisamment stable. Le programme de contrôle élargi permet de garantir que l’évolution des fissures fasse l’objet d’un suivi rapproché et précis.

Que se passe-t-il si les valeurs limites sont atteintes ?

Georg SchwarzCette constatation aurait lieu lors d’une révision annuelle, donc lorsque la centrale nucléaire est arrêtée. BKW SA ne pourrait ensuite plus remettre en service la centrale nucléaire de Mühleberg.

Plus d'information : L'IFSN approuve sous conditions les mesures de la centrale nucléaire de Mühleberg


ensi.ch 27/1/2015

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Paris (AFP) - La commission des Affaires économiques du Sénat s’est déclarée d'accord jeudi pour limiter à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité, mais sans fixer de délai, contrairement au projet de loi sur la transition énergétique qui prévoit 2025, conformément à une promesse de campagne de François Hollande.

 "Nous préférons être pragmatiques", a déclaré Ladislas Poniatowski (UMP), le rapporteur du texte qui sera examiné en séance à partir du 10 février. "L'amendement que nous avons adopté vise, tout en adhérant à l'objectif de diversification souhaité par le gouvernement, à assurer une transition réaliste et garante d'une croissance durable". (Photo Ladislas Poniatowski PolitiqueMania)

"La réduction progressive de la part du nucléaire ne doit ainsi pas mettre en péril notre indépendance énergétique ni le caractère à la fois compétitif et peu carboné de notre électricité", a-t-il ajouté. Il préconise à la place de la fermeture dès à présent de centrales "encore sûres et économiquement profitables" la réduction du parc de réacteurs lorsque ceux-ci arrivent en fin de vie.

"2025, c'est demain", a souligné l'élu de l'Eure. "Si le gouvernement maintient sa position, je lui demanderai de prendre ses responsabilités et de nous dire quels réacteurs, sur quels critères, et où veut-il fermer".

 Parallèlement, la commission présidée par Jean-Claude Lenoir (UMP) a préconisé le relèvement du plafonnement de la capacité de production du nucléaire à 64,85 GW au lieu de 63,2 GW prévus dans le texte de loi, afin que la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche) ne se traduise pas, dès 2017, par l'arrêt de deux réacteurs supplémentaires. (Photo Jean-Claude Lenoir Sénat.fr)

Ces amendements ont été votés par l'UMP, les centristes, le RDSE (à majorité PRG) et les communistes. Les socialistes et les écologistes ont voté contre.

En ce qui concerne les bâtiments, alors que le texte prévoit une isolation par l'extérieur, les sénateurs ont préféré laisser aux maires la liberté de décider en matière de technique d'isolation de façade lors d'un ravalement.

La commission a par ailleurs considéré qu'il y a un oubli dans le texte en ce qui concerne les énergies renouvelables: la biomasse qui peut être développée sur tout le territoire.

Par ailleurs, elle a décidé que le parlement se prononcerait chaque année sur l'évolution de la contribution au service public de l'électricité (CSPE), qu'elle a qualifiée de "préoccupante", et qu'elle soit recentrée sur le seul financement des énergies renouvelables. "Cette cotisation représente un montant supérieur à l'ISF et tous les Français la paient", a souligné Jean-François Husson (UMP). "Il faut que la représentation nationale reprenne la main sur elle".

Contrairement à l’Assemblée nationale où le texte a déjà été adopté en première lecture, le travail préparatoire au Sénat a été réparti entre deux commissions: affaires économiques et développement durable.

Le Sénat a accordé aux maires la possibilité d’étendre les limitations de vitesse inférieures à 50 km/h à l’ensemble des voies de la commune. Est prévue aussi l'établissement d'un schéma de développement des aires de covoiturage. Un rapport devra faire le bilan des émissions de particules fines, y compris au titre de l’abrasion, c'est-à-dire au cours des freinages.

La commission a proposé aussi d'inscrire la définition de l'obsolescence programmée dans le code de la consommation et son contrôle par la DGCCRF. Elle généralise le tri à la source des biodéchets et supprime l'interdiction de la vaisselle jetable en imposant son tri sélectif.

Elle demande aussi que la presse participe au financement de la filière de recyclage papier, actuellement à la charge des seules collectivités locales, à l'exception de la presse d'information politique générale.


Sciences et avenir 29/1/2015

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Paris - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a imposé de nouvelles dispositions de sécurité à Areva et au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour protéger au mieux leurs installations en cas de catastrophe climatique, après Fukushima.

L'ASN impose à Areva et au CEA des prescriptions complémentaires relatives au noyau dur et à la gestion des situations d'urgence applicables à leurs installations et à leurs sites, indique l'Autorité sur son site internet.

Ces mesures réglementaires font suite à des évaluations de sûreté menées par Areva et le CEA sur la résistance de leurs différents sites aux agressions externes extrêmes comme des séismes ou des inondations, les épisodes de grands froids et de grandes chaleurs ainsi que les tempêtes, des événements qui pourraient entraîner l'arrêt de leur alimentation en eau et en électricité.

Pour Areva, les installations des sites de La Hague, Romans-sur-Isère, Tricastin et Marcoule ont fait l'objet de ces évaluations complémentaires de sûreté. Pour le CEA, certaines des installations de Marcoule, Cadarache et Saclay sont concernées.

Le concept de noyau dur recouvre l'ensemble de moyens qui doit permettre aux installations de maintenir les fonctions fondamentales pour leur sûreté et pour la gestion de crise du site.

Les installations doivent par exemple disposer d'un bunker de gestion de crise qui résiste aux secousses sismiques comme à l'émission de gaz toxiques, tout en continuant à être alimenté en eau et en électricité avec des groupes électrogènes renforcés.

Areva et le CEA peuvent également mettre en oeuvre une assistance entre sites distants, ce qui permet d'avoir des moyens humains supplémentaires.

Dès mai 2011, l'ASN a imposé aux exploitants de sites nucléaires de définir une méthodologie pour étudier les conséquences de l'accident de Fukushima, provoqué par un fort séisme et intervenu deux mois plus tôt au Japon, sur leurs installations nucléaires.

La spécificité de l'approche française a été de le faire sur toutes les installations nucléaires, et pas seulement sur les réacteurs de puissance, a expliqué à l'AFP Christophe Kassiotis, adjoint à la direction des déchets et des installations de recherche à l'ASN.

L'ASN, qui ne pouvait pas instruire tous les dossiers en même temps, a d'abord imposé des mesures adaptées aux installations qui présentaient le plus d'enjeux comme les réacteurs nucléaires d'EDF, avant d'étudier les installations de gestion des déchets nucléaires et de fabrication du combustible d'Areva, ainsi que les installations de recherche du CEA.

Romandie 29/1/2015

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Johannesburg - L'une des tranches de la centrale nucléaire de Koeberg, près du Cap, a été mise hors service à cause d'une panne qui ne concerne pas le réacteur, a indiqué la compagnie d'électricité sud-africaine Eskom, qui peine déjà à répondre à la demande.

 
Centrale nucléaire de Koeberg. Pipodesign Philipp P Egli CC BY-SA 3.0



L'unité 1 de la centrale de Koeberg est hors service en raison d'une panne du transformateur principal, a twitté dimanche l'entreprise publique, qui précise que le réacteur nucléaire n'est pas affecté par la panne. L'unité 2 n'est pas affectée, a ajouté Eskom.

Seule centrale nucléaire d'Afrique, Koeberg a une capacité de 1.800 MW. Ce sont donc 900 MW qui ne sont plus disponibles, alors qu'Eskom a déjà multiplié les délestages ces dernières semaines, ses centrales vieillissantes peinant à fournir les quelque 30.000 MW consommés chaque jour dans le pays.

La moindre défaillance risque à tout moment de plonger le pays dans le noir et ces problèmes devraient, selon Eskom, durer jusqu'en avril au moins.

Même si le système reste stable, il pourrait être vulnérable pendant la nuit, a encore twitté Eskom, précisant que la compagnie et le gouvernement feraient le point lundi matin.


La centrale nucléaire de Koeberg est une centrale située en Afrique du Sud à 30 km au nord de la ville du Cap.

La construction a commencé en 1976, par un consortium d'entreprises françaises composé de Spie Batignolles pour le génie civil, d'Alsthom pour l'îlot conventionnel et par Framatome (devenu aujourd'hui Areva) pour la partie nucléaire. La tranche-1 démarre en 1984 et la tranche-2 en 1985. Elle peut fournir 6 % de l’électricité sud-africaine et sa capacité de vie est de 30-40 ans.

Les réacteurs à eau pressurisée (REP) construits par Framatome sont des conceptions françaises sur la base de la licence des Pressurized Water Reactor (PWR) de Westinghouse.
Wikipedia



Romandie 2/2/2014

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Caen - De Sofia à Paris en passant par Bucarest, les plans d'urgence des pays européens en cas d'accident nucléaire diffèrent considérablement.

Pastille d'iode : La majorité d'entre eux ont organisé une distribution préventive de comprimés d'iode aux populations riveraines des centrales. Ces médicaments ne protègent pas de toutes les radiations mais, pris rapidement, permettent d'éviter des cancers de la thyroïde. 


Les périmètres de distribution autour des centrales sont toutefois très différents d'un pays à l'autre: de 5 km de rayon en Finlande, à 50 km en Suisse. Entre les deux, les Pays-Bas et la France prévoient une distribution préventive aux riverains dans un rayon de 10 km, la Suède de 12 à 15 km, la République tchèque dans des rayons de 13 ou 20 km, la Belgique et la Slovaquie dans un rayon de 20 km. 

Aux Pays-Bas, les comprimés sont désormais envoyés directement à domicile, face au constat que peu de gens les retirent en pharmacie. En France, ils sont dans la plupart des cas à retirer chez le pharmacien.

Parmi les pays qui n'ont pas de réacteurs, le Luxembourg, qui est proche de la centrale française de Cattenom, en prépare la distribution préventive à ses 550.000 habitants. En Autriche, chaque établissement scolaire et chaque jardin d'enfant est tenu de disposer des doses nécessaires.

Si les riverains des centrales allemandes n'ont pas d'iode chez eux, des stocks sont en revanche prévus dans les mairies ou pharmacies pour toutes les personnes vivant dans un rayon de 10 km autour des centrales. Dans un rayon de 25 km, pharmacies et mairies doivent avoir des stocks pour la population âgée de moins de 45 ans et pour les moins de 18 ans dans un rayon de 100 km. Mais ces règles sont en cours de réévaluation.

 En France, au-delà de la distribution préventive, chaque département dispose d'un stock correspondant quasiment à sa population à distribuer en cas d'accident si nécessaire.

Périmètres d'évacuation : Quant à l'évacuation, elle est plus ou moins préparée d'un pays à l'autre. Certains pays comme la Roumanie ou la Bulgarie n'ont pas de périmètre prédéfini.

D'autres envisagent deux périmètres d'évacuation entre lesquels choisir en fonction de la gravité d'un accident nucléaire. C'est le cas de la France (2 ou 5 km de rayon autour d'une centrale) et de l'Allemagne (2 ou 10 km).

En-dehors des pays qui n'ont pas de périmètre prédéfini, les plus petits plans d'évacuation se trouvent au Royaume-Uni: entre 1 et 3,5 km selon les centrales. Les plus grands (20 km) concernent la République tchèque et la Slovaquie.

En Suisse, les périmètres d'évacuation sont en cours de révision, de 3 à 5 km de rayon actuellement à 20 km. La Slovénie prévoit une liste des villes et villages à évacuer à une distance de 10 à 16 km de la centrale.

Abris : Des mises à l'abri à l'endroit où les gens se trouvent sont aussi prévues en cas d'émissions radioactives passagères dans des périmètres plus larges.


Romandie 4/2/2015

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Flamanville (France) - Périmètres d'évacuation étriqués, sirènes d'alerte inaudibles, communications défaillantes, chaos prévisible: quatre ans après Fukushima, la France, dont le réseau de réacteurs est l'un des plus denses du monde, semble encore insuffisamment préparée à un accident nucléaire.

Les survols de sites nucléaires par des drones et les attentats de janvier ont relancé l'inquiétude d'élus locaux, qui depuis l'accident nucléaire japonais dénoncent l'ineptie des plans d'urgence, ces périmètres des plans particuliers d'intervention (PPI) prévus autour des centrales.

Alors qu'à Fukushima un périmètre de 20 km a dû être évacué, les PPI français envisagent une évacuation dans des rayons de 2 ou 5 km seulement autour des centrales. Le préfet tranche le jour de l'accident en fonction de sa gravité.

Dans un deuxième périmètre de 10 km de rayon, une mise à l'abri de la population, là où elle se trouve, est envisagée. Et les habitants doivent avoir chez eux des comprimés d'iode. Ces médicaments ne protègent pas de toutes les radiations mais, pris rapidement, ils permettent d'éviter des cancers de la thyroïde.

Dans ce contexte, le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet, reconnaît que les principes d'élaboration des PPI et les périmètres associés doivent être réexaminés.

Bordeaux, quatrième métropole de France, soit 720.000 personnes à 45 km des réacteurs du Blayais, a demandé en novembre une extension du PPI de la centrale à 80 km.

L'association nationale des commissions locales d'informations (Anccli) réclame un périmètre de 80 km pour tous les sites nucléaires. Les Clis regroupent autour de chaque site nucléaire élus, syndicats, scientifiques, voire écologistes.

Au Japon, les communes concernées doivent désormais préparer une évacuation sur 30 km, un rayon plus large que prévu par les plans antérieurs à l'accident du 11 mars 2011, plans qui se sont avérés inopérants face à l'ampleur de la catastrophe. Reste que leur concrétisation s'avère complexe. 

En Europe, quand ils existent, les périmètres d'évacuation varient d'un à 20 km et ceux de distribution préventive d'iode de cinq à 50 km. Au Japon un village situé à cette distance de la centrale accidentée a été évacué. En France, où tournent 58 réacteurs dans 19 centrales, les réacteurs du Bugey (Ain) se trouvent à 35 km de Lyon, ceux de Gravelines (Nord) à 25 km de Dunkerque comme de Calais.

A ce stade, l'Etat français refuse de dire s'il envisage de modifier ses PPI comme sont en train de le faire l'Allemagne et la Suisse. En attendant, les élus dénoncent les défaillances des dispositifs au sein même des périmètres actuels.

En 12 ans, on a fait quatre exercices de crise. Le système d'alerte (sirène, haut parleur, appels téléphoniques) de la population s'est à chaque fois montré peu fiable. Lors du dernier exercice, en 2012, un Flamanvillais sur trois n'a pas reçu l'alerte ou alors avec retard, raconte Patrick Fauchon, maire PS de Flamanville (Manche), qui vient toutefois d'obtenir l'installation d'une seconde sirène pour laquelle il bataille depuis des années.

Alexis Calafat, dont la mairie est à 500 mètres de la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne) n'entend pas toujours la sirène non plus. Ce système est certes doublé partout d'un dispositif d'appels des téléphones fixes de la population sur 2 km, mais cette précaution est jugée insuffisante à l'ère du portable. Lors du dernier exercice autour de Gravelines en 2011, le système a permis de composer 6.000 numéros en 15 minutes mais 28,7% des appels ont sonné dans le vide. Et les abonnés sur liste rouge n'ont pas été contactés.

Golfech dispose à présent d'un système d'alerte de la population par téléphone portable que l'Etat envisage d'étendre au niveau national.

Les municipalités sont aussi censées passer en voiture dans les rues avec un haut parleur, mais ce dernier s'avère à peine audible, comme l'a constaté l'AFP. A l'heure du double vitrage, ce système paraît si inopérant que M. Calafat y a renoncé. Les problèmes d'alerte c'est vrai partout, assure le président de l'Anccli, Jean-Claude Delalonde.

Les centrales elles-mêmes sont-elles parées ? Beaucoup en doutent depuis l'exercice de crise improvisé demandé par des parlementaires lors d'une visite surprise à Paluel (Seine-Maritime) en 2011. Documentation parfois erronée, clef du tableau électrique indisponible: Claude Birraux, alors président (UMP) de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), y a constaté des situations parfois burlesques.

La communication entre les autorités ne semble pas rodée non plus. Fin 2011, lors du dernier exercice autour de l'usine de retraitement d'Areva à Beaumont-Hague (Manche), qui concentre le plus de matière radioactive en Europe, la préfecture a mis 40 minutes pour parvenir à se connecter en audioconférence avec Areva et l'ASN. Les codes téléphoniques n'étaient pas les bons.

Nombre d'exercices demandent à la population de rester chez elle et de laisser les enfants à l'école. Mais des alertes déclenchées par erreur ont montré que quand les gens pensent que c'est un véritable accident, ils se précipitent à l'école pour prendre leurs enfants et s'en aller, témoigne Alexis Calafat, qui préside l'association des maires de communes où se trouvent des sites nucléaires.

A Gravelines, en 2011, on a testé l'évacuation. Résultat: un ballet incessant d'autobus qui se croisaient et se recroisaient au centre de Gravelines et créaient des bouchons inextricables, parce que les chauffeurs ne savaient pas où ils devaient se rendre, selon un rapport de la CLI.

A Golfech, les exercices de crise ne sont plus pratiqués que tous les cinq ans au lieu de trois ans, pour des raisons budgétaires, déplore M. Calafat.

Et dans la très nucléaire Normandie, où l'usine de la Hague est restée coupée du monde pendant deux jours en 2013 à cause de la neige avant que l'armée ne dégage la route, les élus s'interrogent sur l'accessibilité des sites.

La France a toutefois progressé depuis 20 ans, nuancent des élusEn témoigne la création après Fukushima des Forces d'action rapide nucléaire (Farn), composées de 230 pompiers du nucléaire. Ce dispositif unique au monde, salué par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est réparti sur quatre sites: Paluel, le Bugey, Civaux (Vienne) et Dampierre (Loiret).

Depuis 2011, tous les départements doivent avoir leur stock d'iode à distribuer sur tout leur territoire. Dans le Haut-Rhin, par exemple, les lieux de stockage sont multiples. En Moselle, les comprimés sont regroupés à moins de 15 minutes de la centrale de Cattenom. Dans la Manche, en revanche, ils sont près de Saint-Lô, à une heure et demie de route de Flamanville.

En cas d'accident, une fois les comprimés acheminés dans le canton concerné, il revient aux maires d'avoir une liste de volontaires pour les distribuer. Les maires en sont pénalement responsables. Ils peuvent se retrouver face à un tribunal comme celui de la Faute-sur-mer, affirme Yannick Rousselet de Greenpeace France. L'ancien maire de cette commune vendéenne a été condamné en décembre à quatre ans de prison ferme pour la mort de 29 personnes lors du passage de la tempête Xynthia en 2010.

Quant à l'Assemblée nationale, elle devrait voter jeudi, sur proposition de l'UMP, la création d'un délit pénal d'intrusion dans les centrales nucléaires, passible d'un an d'emprisonnement, pour s'opposer aux actions des militants antinucléaires.




Romandie 4/2/2015

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Caen - Areva est en négociation pour retraiter en France des combustibles irradiés dans des centrales nucléaires de Taïwan, a affirmé mardi à l'AFP l'ancien eurodéputé Verts Didier Anger, assurant avoir plusieurs sources.

Le militant, qui préside l'association antinucléaire Crilan, a dénoncé dans un communiqué un risque de prolifération nucléaire si le projet aboutit.

Interrogé par l'AFP, Philippe Launay, délégué syndical FO de l'usine de retraitement d'Areva, à Beaumont-Hague (Manche), a indiqué que la direction avait déjà évoqué devant les syndicats des négociations avec Taïwan, et avec la Belgique, à plusieurs reprises ces dernières années. Mais de là à ce que ça soit signé, c'est autre chose. On ne sait pas où ils en sont, a-t-il dit. Les industriels (Areva et Taipower) sont certainement d'accord pour travailler ensemble mais c'est très politique comme contrat, a ajouté Arnaud Baudry, de la CFDT.

La direction de l'usine de son côté ne souhaite pas faire de commentaire sur ce sujet des prospects étrangers.

Selon Didier Anger, la mise en place de cet accord connaît des lenteurs car il pose la délicate question du sort du plutonium extrait des combustibles retraités. Les Etats-Unis, qui fournissent le combustible nucléaire des centrales taïwanaises, sont en mesure de bloquer le contrat, pense M. Anger. Que Taïwan se procure ce plutonium ne va pas faire plaisir à ses voisins et plus particulièrement à la Chine, ajoute le militant.

Les antinucléaires assurent que le plutonium extrait des combustibles irradiés lors du retraitement peut être utilisé pour fabriquer des bombes. Areva répond que le plutonium extrait du combustible des centrales n'est pas de qualité militaire.

L'usine de Beaumont-Hague fonctionne en sous-régime depuis qu'elle a perdu la plupart de ses contrats à l'étranger et n'a quasiment plus que les combustibles EDF à retraiter. Il s'agit d'une des deux seules usines de retraitement au monde. L'autre, située à Sellafield en Angleterre, traite des volumes bien moindres.

Les trois centrales nucléaires taïwanaises fournissent 20% de l'électricité consommée dans l'île. Le chantier d'une quatrième centrale a été arrêté sur cette île exposée aux tremblements de terre.


Romandie 3/2/2015

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Le Caire - Le Caire et Moscou ont signé mardi un accord préliminaire pour construire la première centrale électrique nucléaire en Egypte, lors de la visite du président russe Vladimir Poutine, reçu en grande pompe par son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Cette visite d'Etat est la première de M. Poutine depuis 10 ans en Egypte, où il cherche à renforcer l'influence de la Russie, au moment où les relations se sont quelque peu assombries entre le plus peuplé des pays du monde arabe et son allié américain. 

[...]Les deux pays ont signé un protocole d'entente pour la construction d'une centrale nucléaire pour la production d'électricité dans la région de Dabaa, dans le nord de l'Egypte, a déclaré M. Sissi à l'issue de ses entretiens avec M. Poutine.

Au début des années 1980, sous le régime de Moubarak, l'Egypte avait déjà envisagé la construction d'une centrale électrique nucléaire à Dabaa mais le projet n'a jamais vu le jour, suspendu après la catastrophe de Tchernobyl en 1986. "Si nous arrivons à atteindre une décision finale, alors nous pourrons créer un nouveau secteur de l'économie égyptienne, basé sur la construction de la centrale, la formation des cadres techniques et le développement des recherches scientifiques" a indiqué M. Poutine, qui a quitté Le Caire dans la soirée.

L'Egypte et la Russie vont également renforcer leur coopération dans les domaines de l'énergie, de l'investissement et du tourisme. Les deux pays ont notamment décidé la création d'une zone industrielle russe près du Canal de Suez (nord-est). "Nous nous sommes mis d'accord sur la poursuite de la coopération militaire entre nos deux pays, surtout à la lumière des circonstances actuelles" a ajouté M. Sissi, dont le pays est le théâtre d'attentats jihadistes visant les forces de sécurité.

[...]Amnesty International France a appelé à suspendre tous les transferts d'armes à l'Egypte en raison de la répression, sans précédent depuis 30 ans qui sévit dans le pays. Dans les mois ayant suivi l'éviction de M. Morsi, policiers et soldats ont tué plus de 1.400 manifestants islamistes. Plus de 15.000 partisans de M. Morsi ont été emprisonnés et des centaines condamnés à mort. Les capitales occidentales avaient dénoncé --du bout des lèvres souvent-- la brutalité de la répression en 2013.

M. Sissi a néanmoins été reçu dans plusieurs capitales européennes, dont Paris et Rome, une fois élu président haut la main en mai 2014, après avoir éliminé de la scène politique toute opposition. Washington, principal pourvoyeur de fonds du Caire, a un temps gelé son aide, essentiellement militaire. Mais elle a été restaurée en 2014, même si les Etats-Unis condamnent régulièrement les peines de mort ou de prison à vie prononcées par la justice égyptienne contre des islamistes et des opposants laïcs.

Aussi longtemps que Washington critique le recul de l'Egypte sur le plan démocratique (...), cela laisse la porte ouverte à Poutine (...) pour renforcer son influence au détriment des intérêts américains, analyse Anna Borshchevskaya, spécialiste de la Russie au Washington Institute For Near East Policy.


Romandie 10/2/2015

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Paris - Le PDG du groupe français Veolia Antoine Frérot a plaidé mardi pour la création d'une filière française de démantèlement des sites nucléaires, avec une collaboration d'acteurs nationaux comme Areva et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA).

Je ne suis pas sûr qu'Areva cèdera son activité de démantèlement (...) et je suis persuadé que nous avons intérêt, avec Areva et le CEA, à collaborer pour mettre à jour une filière française de démantèlement, avec chacun nos compartiments, a affirmé M. Frérot lors d'une conférence de presse. Le PDG répondait à une question sur l'intérêt de Veolia pour les activités de démantèlement d'Areva si le groupe venait à les céder.

Selon des informations de presse, Areva, en grandes difficultés financières, pourrait réaliser plus d'un milliard d'euros de cessions, notamment certains actifs miniers, sa filiale de logistique et l'activité de démantèlement de sites nucléaires.

Pour Antoine Frérot, certaines activités comme le démantèlement des déchets hautement radioactifs sont plutôt du domaine d'Areva, alors que Veolia s'intéresse à la cartographie amont ou à certaines filières de traitement.

Le groupe est déjà présent sur ce marché avec notamment une collaboration avec le CEA pour le démantèlement de deux de ses sites de recherches.

Le marché du démantèlement nucléaire dans le monde est estimé à 20 milliards d'euros par an d'ici 20 ans, a affirmé M. Frérot.




----->C'est plutôt une bonne idée d'allier les compétences de chacun des secteurs, gage de professionnalisme, de sérieux et de sécurité pour procéder au démentalèment des anciennes installations... Sous réserve qu'il ne soit pas systématiquement fait appel à des sous-traitants, histoire de faire faire le sale boulot (j'entends par le plus risqué à cause d'éventuelles expositions à la radioactivité) par des personnels extérieurs aux entreprises pas toujours aussi bien formés que les personnels intra-entreprises...


Romandie 10/2/2015

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Paris - Le spécialiste du nucléaire Areva et l'électricien EDF devront assumer de lourds surcoûts liés à un retard de plusieurs mois dans la maintenance de la centrale nucléaire du Blayais, en Gironde, affirment Les Echos mardi.

 Centrale nucléaire du Blayais (Gironde, France). Pierre-alain dorange CC BY-SA 3.0

L'opération de maintenance entamée en juillet 2014 à la centrale du Blayais devait s'achever début 2015, mais le réacteur ne devrait pas redémarrer avant l'été prochain, engendrant un coût supplémentaire d'un million d'euros par jour pour EDF, soit 180 millions d'euros pour six mois, indique le quotidien économique. Areva devra pour sa part supporter le coût, non chiffré, de la mise en conformité et de l'immobilisation de ses équipements et de ses équipes.

Le montant initial du chantier était estimé à 112 millions d'euros.

Contactés par l'AFP, les deux groupes n'étaient pas joignables dans l'immédiat.

Le retard est lié à des justifications de sûreté insuffisantes d'Areva pour les trois générateurs de vapeur neufs qui doivent prolonger la durée de vie du réacteur 3 de la centrale du Blayais.

Entrée en service en 1981, cette centrale est l'une des trois plus anciennes de France, avec Fessenheim (Haut-Rhin) et Tricastin (Drôme). Située à quelque 50 km au nord de Bordeaux, en bordure de l'estuaire de la Gironde, elle dispose de quatre réacteurs de 900 mégawatts (MW) chacun.



Romandie 10/2/2014

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Le Cap - Le président Jacob Zuma a confirmé jeudi que l'Afrique du Sud allait mettre cinq pays en concurrence pour construire une centrale nucléaire, lors de son discours annuel sur l'état de la Nation au Parlement.

La France, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et la Corée du Sud, qui ont signé des accords préalables avec l'Afrique du Sud, seront engagés dans un processus de compétition honnête et transparent pour sélectionner un ou des partenaires pour entreprendre notre programme nucléaire, a-t-il dit.

Notre plan est de connecter la première unité au réseau en 201?, a ajouté le président, qui était très attendu sur la question de l'énergie, alors que le pays manque chroniquement d'électricité et souffre depuis quelques semaines de délestages qui minent l'économie et menacent la croissance et l'emploi.

Le projet de Pretoria est d'acheter six à huit nouveaux réacteurs (9.600 MW).

Les tarifs de l'électricité ont plus que triplé depuis 2008 pour permettre à Eskom d'investir mais la compagnie publique livrant 95% du courant ne génère cependant toujours pas assez de recettes et va devoir emprunter avec la garantie de l'Etat.

Jacob Zuma a confirmé que l'Etat allait tenir sa promesse de renflouer Eskom à hauteur de 23 milliards de rands (1,7 mds d'euros) cette année.

Economie la plus industrialisée d'Afrique, le pays possède avec Koeberg, près du Cap, la seule centrale nucléaire d'Afrique, fournie par les industriels français et en service depuis trente ans.


Romandie 12/2/2015

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Strasbourg - La production de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a totalement cessé depuis samedi soir, un défaut d'étanchéité ayant conduit à l'arrêt de son unité de production n°1 et la n°2 ayant été arrêtée la veille pour maintenance, a annoncé EDF.

Samedi à 18H55, l'unité de production n°1 a été mise à l'arrêt suite à un défaut d'étanchéité constaté sur une tuyauterie située en aval du condenseur, dans la salle des machines (hors zone nucléaire), a expliqué EDF dans un communiqué. Les équipes de la centrale réalisent actuellement un diagnostic pour préciser les causes exactes de cet événement, a ajouté EDF, précisant que celui-ci n'avait aucune conséquence sur la sûreté des installations, l'environnement et la sécurité du personnel.

Depuis la nuit de vendredi à samedi, la seconde unité de production de Fessenheim est aussi arrêtée, pour plusieurs semaines. Mais cet arrêt était programmé pour maintenance et rechargement du combustible.

Installée en bordure du Grand Canal d'Alsace et dotée de deux réacteurs de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la plus vieille centrale en activité du parc nucléaire français (depuis 1978).

En raison de son âge notamment, les antinucléaires réclament sa fermeture et son démantèlement depuis des années.

Avec la mise en service prévue en 2017 de l'EPR de Flamanville (Manche), Fessenheim devrait fermer, conformément à une promesse de campagne de François Hollande.

Ce n'est pas la première fois que Fessenheim se retrouve complètement à l'arrêt de manière imprévue. En avril dernier, deux incidents avaient touché ses deux unités de production à quelques jours d'intervalle. L'un provenait déjà d'un problème d'étanchéité de sa tuyauterie d'alimentation en eau.

Romandie 1/3/2015

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Les centrales nucléaires doivent rendre chaque mois un rapport à l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) sur leurs rejets de substances radioactives. Jusqu’à présent, seules les valeurs totales ont été communiquées dans les rapports annuels de l’autorité de surveillance. L’IFSN publiera désormais les données mensuelles sur son site web.

 Les centrales nucléaires suisses respectent les valeurs limites pour rejets de substances radioactives. Photo ensi.ch

« Ce faisant, nous donnons suite à un besoin du public », explique Georges Piller, chef du domaine spécialisé « radioprotection » de l’IFSN. Dès à présent, les données respectives de chaque centrale seront publiées sur le site internet de l’IFSN. Cette publication aura lieu en l’espace de cinq semaines environ après la fin du mois. Les données seront disponibles sous forme de fiches Excel. L’IFSN a mis aujourd’hui en ligne les valeurs rétrospectives mensuelles et annuelles pour 2014.

Les résultats de la surveillance des rejets et de l’environnement ont été jusque-là publiés annuellement dans les rapports de l’IFSN sur la surveillance et la radioprotection ainsi que dans le rapport annuel de l’Office fédéral de la santé publique « Radioactivité de l’environnement et doses de rayonnements en Suisse ». Les bilans des rejets y sont présentés par nucléide. Georges Piller souligne : « Nous continuerons à l’avenir à publier et évaluer les valeurs totales dans les rapports annuels. »

Chaque installation nucléaire en Suisse peut rejeter des substances radioactives de manière contrôlée dans l’environnement. Des valeurs limites doivent alors être respectées afin que ces rejets ne représentent aucun danger pour l’être humain et l’environnement. En vue de le contrôler, l’IFSN réalise des inspections et des mesures. Elle s’assure alors que les exploitants établissent correctement les bilans de leurs rejets.

Lire aussi

Rejets radioactifs des centrales nucléaires suisses en 2014 par l’air

Rejets radioactifs des centrales nucléaires suisses en 2014 par les eaux

Règlements concernant les rejets et plus d'information




Ensi.chi 2/3/2015

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