Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde

Messages recommandés

Dans la nuit de mardi à mercredi, un convoi de déchets radioactifs est parti de Valognes dans la Manche pour rejoindre la Belgique. Il contient 48 conteneurs de matières métalliques de "moyenne activité", selon le groupe français Areva.

Moins d'un mois après l'arrivée dans la Manche d'un convoi de déchets nucléaires en provenance des Pays-Bas, c'est un nouveau convoi qui vient de prendre la route pour traverser la France. C'est ce qu'a annoncé dans un communiqué le groupe nucléaire français Areva précisant que le train formé de deux wagons était parti de Valognes dans la Manche à 4H32 ce matin.

D'après les informations révélées, le convoi doit rejoindre la Belgique et transporte 48 conteneurs de matières métalliques de "moyenne activité" qui ont été contaminés lors du processus de retraitement des combustibles nucléaires envoyés par le pays à l'usine de Beaumont-Hague. "Ces matières ont été compactées afin de réduire leur volume", précise Areva. Il s'agit du 5e retour de déchets métalliques compactés belges depuis juin 2010, sur un total de neuf qui sont prévus jusqu'en 2013. Néanmoins, le contrat de retraitement entre la France et la Belgique a pris fin en 2001.

En novembre dernier, le passage d'un précédent convoi de déchets nucléaires à destination de l'Allemagne, hautement radioactif, avait donné lieu à des affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants anti-nucléaires qui avaient tenté de perturber son itinéraire.

Maxisciences 28/03/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La Commission japonaise de l'énergie nucléaire a proposé 3 manières de traiter les déchets nucléaires produits par les centrales du pays.

Elle est en train de réviser la politique nucléaire du Japon après l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi l'année dernière.

La première des 3 propositions émises mercredi par un groupe de travail de la commission consiste à poursuivre le projet actuel de retraitement du plutonium extrait des déchets nucléaires pour le transformer en MOX, mélange d'oxydes de plutonium et d'uranium. Ce combustible pourrait être utilisé pour alimenter les réacteurs nucléaires en activité.

La deuxième proposition est d'abandonner l'ensemble de la recherche concernant les réacteurs et le combustible nucléaire et d'enfouir ce dernier profondément dans le sol.

La troisième suggère de conserver le combustible pour le moment et d'en déterminer l'usage au cours des vingt années à venir, que ce soit pour alimenter des réacteurs nucléaires ou pour l'éliminer.

Le comité choisira une de ces propositions dans le courant de cette année après avoir décidé si le Japon doit ou non dépendre de l'énergie nucléaire dans le futur.


NHK 29/03/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les pompiers sont intervenus jeudi en début d'après-midi dans un bâtiment réacteur de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) pour éteindre deux départs de feu, qui ont provoqué l'arrêt automatique du réacteur, a indiqué EDF.

"Il n'y a pas de blessé et l'événement n'a aucune conséquence sur l'environnement", a assuré le groupe en milieu d'après-midi, soulignant que les incendies étaient "éteints".
Selon les différents communiqués publiés par le groupe, un dégagement de fumée a été signalé à 12H20 dans "le bâtiment réacteur de l'unité de production n°2" de la centrale nucléaire de Penly.

"Les systèmes de sécurité se sont enclenchés normalement et le réacteur s'est arrêté automatiquement", a précisé EDF.

"A 13H15, les pompiers sont intervenus dans le bâtiment réacteur (...) pour éteindre deux départs de feu (...) Une équipe d'intervention est entrée dans le local concerné pour inspecter l'ensemble des installations et constater qu'il n'y avait pas d'autres foyers", a ajouté le producteur d'électricité.

Selon Evangelia Petit, responsable des relations presse de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à Paris, l'"arrêt automatique (du réacteur) a été causé par l'arrêt d'une des pompes du circuit primaire".

"Par la suite, EDF est entrée avec les pompiers dans le bâtiment réacteur pour voir ce qui se passe. Là, ils ont vu qu'il y avait des petites flaques d'huile qui étaient en feu. Il s'agit de flaques qui font quelques dizaines de cm2. Ils ont éteint l'incendie", a-t-elle expliqué à l'AFP.

Mme Petit n'a pas pu indiquer à quel niveau se situait l'incident sur l'échelle internationale des événements nucléaires Ines, précisant que l'ASN irait "faire une inspection sur le site" vendredi.

Le réacteur "est maintenu à l'arrêt", a précisé l'ASN dans un communiqué en fin d'après-midi.

Le président de la Commission locale d'information de Penly, Serge Boulanger, a déclaré à l'AFP avoir été informé en début d'après-midi par EDF "d'un dégagement de fumée au niveau d'une pompe d'alimentation d'eau qui se serait mise à fumer suite à un manquement d'huile, au niveau de l'enceinte du réacteur 2".

La centrale de Penly, située au bord de la mer entre Dieppe et Le Tréport, compte deux réacteurs nucléaires.

Le site a été retenu pour accueillir un nouveau réacteur EPR, après celui de Flamanville (Manche), mais le gouvernement a décidé en octobre 2011 de reporter le lancement de l'enquête publique sur ce projet controversé.


Sciences et Avenir 5/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
EDF a annoncé vendredi matin la fin de la fuite sur un joint du circuit de refroidissement du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), assurant que l'incident n'avait eu "aucune conséquence sur l'environnement".

"Depuis 4h ce matin, il n'y a plus de fuite au niveau du joint de cette pompe", a expliqué EDF dans un communiqué.

"Ce retour à la normale sur le circuit de refroidissement a permis de lever le plan de mobilisation interne à 5h15 ce matin", a poursuivi le groupe.

"Dans la nuit du 5 au 6 avril, les équipes de la centrale de Penly ont réussi à maîtriser la fuite d'eau sur le joint de la pompe du circuit primaire de refroidissement du réacteur en faisant baisser la pression et la température de ce circuit", a-t-il précisé.

Cet incident n'a "pas perturbé le refroidissement du réacteur", a souligné EDF.

Le réacteur avait été arrêté automatiquement jeudi. L'incident a été classé provisoirement au niveau 1 (le moins important) par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), sur une échelle qui en compte sept.



Sciences et Avenir 06/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les autorités françaises ont fait savoir que de l'eau radioactive avait fui pendant un moment dans une centrale nucléaire. Le problème serait une conséquence d'un incendie. L'accident n'aurait causé aucun dommage à l'environnement.

Le feu a pris jeudi dans un des bâtiments d'un réacteur de la centrale de Penly, dans le nord-ouest de la France.

L'Agence de sûreté nucléaire française, l'ASN, a précisé qu'une flaque de pétrole étalée sur le sol avait causé l'incendie. L'équipe d'intervention a pu le maîtriser rapidement. Toujours selon l'agence, les appareils de secours ont été activés. Le réacteur s'est arrêté automatiquement. Un ouvrier aurait été légèrement brûlé alors qu'il essayait d'éteindre le feu.

L'ASN a plus tard trouvé que de l'eau radioactive utilisée pour le circuit de refroidissement avait fui au niveau d'un joint d'une pompe. L'opérateur de la centrale EDF a ajouté qu'il avait stoppé la fuite et qu'il avait récupéré l'eau contaminée.


NHK 06/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Quelques heures après qu'EDF a annoncé que la fuite était terminée, Eva Joly, la candidate à la présidentielle d'Europe Ecologie Les Verts a demandé "la plus grande transparence et le plus grand sérieux" sur l'incident. De leur côté, les autres candidats ont plutôt fait profil bas.

Alors que le débat sur l'avenir du nucléaire en France est l'un des enjeux de la campagne présidentielle, les réactions des candidats ne se sont pas fait attendre après l'incident survenu hier à la centrale nucléaire de Penly en Seine-Maritime. Vendredi, Eva Joly, la candidate d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) a ainsi vivement réagi, malgré l'annonce d'EDF d'un retour à la normale. "Un joint défaillant, une flaque d'huile et un départ de feu dans le bâtiment d'un réacteur nucléaire ne peuvent être considérés comme anodins. Nous parlons de nucléaire là, pas de la chaudière du gymnase du coin", a t-elle commentédans un communiqué.

L'eurodéputé qui s'est déjà prononcée en faveur d'une sortie du nucléaire a réclamé que "la plus grande transparence et le plus grand sérieux" soient adoptés au sujet de l'incident qui témoigne selon elle des failles du nucléaire. "Les pro-nucléaires nous présentent une technologie high-tech et complètement contrôlée, ces incidents donnent plutôt le sentiment d'une plomberie vétuste", a t-elle accusé soulignant également : "Il y a aujourd'hui matière à se poser beaucoup de questions. Quelle est la série de "bugs" qui explique l'incident ? Pourquoi a-t-il fallu attendre une heure avant l'intervention externe de pompiers ? Qu'est devenue l'eau récupérée ?"

... Un "incident mineur" selon Nicolas Sarkozy

Lire l'article sur Maxisciences 06/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y aura une réunion entre l'Iran et six autres pays samedi à Istanbul en Turquie, à propos du programme nucléaire iranien.

C'est ce qu'a révélé à la NHK dimanche, un porte-parole de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

Madame Ashton est aussi la coordonnatrice des négociations qui incluent les Etats-Unis, les pays européens, la Russie et la Chine.

Les discussions sont au point mort depuis janvier 2011 quand une rencontre précédente s'est terminée sans accord.

Ce qui a retardé la reprise des discussions, c'est l'endroit où elles doivent avoir lieu.

L'Iran était opposé à ce qu'elles se tiennent en Turquie parce que ce pays s'est rangé du côté des Etats-Unis et de l'Europe et a réclamé le départ du président syrien Bachar al-Assad, qui est un allié de l'Iran.


NHK 09/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L’opérateur de la centrale nucléaire de Penly, où s’est déclenché mercredi un incendie provoquant une fuite d’eau radioactive (un incident classé au niveau 1 par l’ASN), a annoncé ce week-end un « retour à la normale » et « l’arrêt à froid du réacteur » numéro 2 de la centrale. Des inspections doivent désormais avoir lieu avant la remise en route du réacteur.

Les inspections et les travaux de réparation sur le réacteur pourraient prendre entre quatre et une dizaine de jours. « Ce sont des opérations que l’on connait, ce ne sont pas des opérations exceptionnelles », a estimé EDF dans un communiqué avant d’ajouter que le réacteur « ne redémarrera pas avant qu’on ait compris ce qui s’est passé dans le détail ».

L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), un organisme public en charge de la sûreté nucléaire en France, a toutefois précisé que le redémarrage du réacteur 2 de Penly serait soumis à son autorisation et a décidé d’envoyer sur place une équipe d’inspection. L’ASN a provisoirement classé au niveau 1 (sur 7) l’incident de Penly.

Un départ de feu, provoqué par deux flaques d’huile dans le bâtiment réacteur, aurait causé mercredi une fuite sur un joint de l’une des pompes de refroidissement du réacteur 2 de la centrale. Le réacteur s’est aussitôt mis en « arrêt automatique » et l’eau radioactive de ce circuit primaire a été « collectée dans des réservoirs prévus à cet effet à l’intérieur du bâtiment réacteur ». Selon EDF, cet incident n’a eu « aucun impact sur l’environnement ».



Maxisciences 10/04/2012 - Lenergiedavance, webmaster de L'énergie d'avancer.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), la doyenne du parc français, va investir près de 20 millions d'euros jusqu'à la mi-2013 pour respecter les conditions posées à la poursuite de son exploitation, a annoncé sa direction mardi.

La centrale, quele candidat PS François Hollande compte fermer en cas de victoire, va renforcer pour 15 millions d'euros le radier de son réacteur numéro 1 (dalle de béton qui supporte l'enceinte de confinement), a indiqué Thierry Rosso, directeur de la centrale, au cours d'un point de presse.

Elle procède actuellement aux tests sur maquette à échelle réelle et désignera "dans les prochaines semaines" l'entreprise pour la mise en oeuvre effective durant le premier semestre 2013, a précisé son directeur.

Par ailleurs, la centrale va se doter d'un appoint supplémentaire en eau sous la forme d'un puits de pompage dans la nappe phréatique, un investissement évalué entre 2 et 3 millions d'euros.

Le permis de construire a été signé et les travaux s'achèveront d'ici à fin 2012, a complété le directeur.

Ces deux chantiers constituent les principales prescriptions techniques imposées par l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) en juillet dernier dans son avis favorable à la poursuite d'exploitation du réacteur N.1 pendant dix ans.

L'ASN a dressé une liste de 40 prescriptions dont 13 impliquant des travaux, un scénario classique pour une centrale nucléaire et auquel Fessenheim se conformera, a souligné M. Rosso.

Fessenheim poursuit ses mesures d'amélioration de sa sûreté indépendamment des débats de la campagne présidentielle sur son avenir, a affirmé son directeur.

"Le calendrier auquel nous nous tenons est celui fixé par l'ASN, autorité indépendante des pouvoirs publics", a déclaré M. Rosso. "Nous ne sommes pas dans l'élaboration d'un plan B pour préparer la fermeture de Fessenheim".

Le démantèlement d'une centrale nucléaire occupe "10 à 15 fois" moins de personnes que son fonctionnement normal, a-t-il toutefois relevé.

Fessenheim emploie actuellement un millier de salariés, employés d'EDF et prestataires extérieurs permanents.

Le second réacteur de Fessenheim attend pour début 2013 l'avis de l'ASN sur sa poursuite d'exploitation pour dix ans, à la suite de sa visite décennale qui s'est achevée il y a un mois, a rappelé la direction de la centrale.


Sciences et Avenir 10/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a jugé conformes la stratégie et les procédures appliquées par les équipes de la centrale nucléaire EDF de Penly (Seine-Maritime) lors d'un incident survenu le 5 avril sur le réacteur numéro 2 et qui a été classé au niveau 1.

"Les inspecteurs n'ont pas mis en évidence de non conformité et ont constaté que la stratégie (...) et les procédures appliquées (...) ont été respectées par les équipes de conduite pour amener le réacteur dans un état sûr", écrit le délégué territorial de l'ASN basé à Caen dans un courrier adressé au directeur de la centrale et rendu public jeudi par cette autorité sur son site.

Ces conclusions, qui font aussi état de la "transparence" du site et de la "disponibilité" de ses agents, ont été rédigées après une inspection dite "réactive" diligentée au lendemain de l'incident. Ces inspecteurs ont pénétré dans le bâtiment réacteur, constaté notamment les effets d'une fuite d'huile sur une motopompe et interrogé les agents et les pompiers.

Dans ce courrier, l'ASN demande au directeur de la centrale de lui fournir les résultats de l'expertise détaillée actuellement en cours et sa stratégie de remise en fonctionnement du réacteur.

A la direction de la centrale, on confirme qu'aucune date n'a encore été fixée quant au redémarrage du réacteur. "Tant que les expertises n'ont pas déterminé l'origine de cet évènement et tant que l'ASN n'a pas validé nos propositions pour le redémarrage, le réacteur restera à l'arrêt", a indiqué à l'AFP un représentant de la centrale.

Le réacteur numéro 2 s'est arrêté automatiquement lors de l'incendie de deux flaques d'huile, précédant une fuite d'eau sur un joint de la pompe de refroidissement. Une eau radioactive a été "collectée dans des réservoirs prévus à cet effet (..) à l'intérieur du bâtiment réacteur", selon EDF qui a assuré que l'incident n'avait eu "aucune conséquence sur l'environnement".

Cet incident a été classé au niveau 1 sur l'échelle Ines de mesure de la gravité des événements nucléaires qui en compte 7.



Sciences et Avenir 13/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Quatre des six réacteurs de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi (N°1) n'auront plus d'existence administrative à partir du 20 avril, a annoncé lundi la compagnie exploitante Tokyo Electric Power (Tepco) qui va désormais s'atteler à les démanteler.

En vertu de la loi, le parc de réacteurs nucléaires commerciaux du Japon va ainsi passer de 54 unités à 50, une décision attendue puisqu'il était déjà certain depuis des mois que ces quatre unités, les plus saccagées par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, étaient condamnées.

Les deux autres tranches restantes ne sont pas encore administrativement rayées des listes mais elles n'ont aucune chance de redémarrer un jour et seront probablement bientôt supprimées à leur tour.

Le gouvernement nippon et la compagnie estiment qu'il faudra environ quatre décennies pour démanteler les unités 1 à 4, avec des techniques qu'il reste à imaginer.

Quant aux quatre réacteurs de la deuxième centrale de la préfecture de Fukushima, Fukushima Daini, actuellement également stoppés à cause de la catastrophe, ils subiront sans doute le même sort, sur décision politique, même si Tepco dit ne pas vouloir y renoncer pour le moment.

Sur les 17 réacteurs commerciaux qu'elle possède, la compagnie qui dessert notamment la mégapole de Tokyo et ses environs (35 millions d'habitants) n'en aura plus que 13 après l'annulation des quatre de Fukushima Daiichi.

Aucun de ses réacteurs n'est actuellement en service puisque les dix des deux sites de Fukushima ont été stoppés par le séisme du 11 mars et, parmi les sept de la centrale Kashiwazaki-Kariwa (côte ouest), trois sont arrêtés depuis le tremblement de terre de Niigata en juillet 2007 et quatre autres le sont également pour maintenance de routine obligatoire tous les treize mois de fonctionnement environ.

Sur le parc total de réacteurs du Japon (54 actuellement, 50 à partir du 20 avril), seulement une unité est à ce jour en service, Tomari 3, sur l'île nord de Hokkaido. Cette tranche devrait être arrêtée pour une session d'entretien régulier à compter du 6 mai, réduisant à néant la production d'électricité d'origine nucléaire du Japon pour une durée inconnue.

Le redémarrage des réacteurs exploitables est conditionné au passage d'examens techniques et à l'approbation du gouvernement et des élus locaux, ce qui allonge considérablement l'échéancier habituel.



Sciences et Avenir 16/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 27 février, un Allemand a été expulsé du territoire indien pour avoir soutenu des villageois mobilisés contre le nucléaire. Ces derniers bloquent toujours le démarrage d'un nouveau réacteur, dans le sud du pays. Et le gouvernement ne sait plus quel prétexte trouver pour sortir de l'impasse, commente avec ironie la presse indienne.

Kudankulam, dans l'extrême sud de l'Inde (Etat du Tamil Nadu, dont la capitale est Madras), les villageois ne veulent rien entendre : malgré les nombreuses arrestations et les inculpations pour sédition, ils empêchent depuis août dernier le lancement, initialement prévu en décembre 2011, d'un réacteur nucléaire construit par les Russes. Les paysans et pêcheurs mobilisés craignent les fuites radioactives et l'éloignement de leurs réserves de pêche, sur une côte qui a vécu le tsunami du 26 décembre 2004.

Mais le gouvernement, déterminé à démarrer la centrale, tente depuis plusieurs mois – sans grand succès – de mettre un terme aux agitations. Dernière trouvaille en date : l'expulsion d'un militant antinucléaire allemand, soupçonné de financer le mouvement. Après avoir inspecté l'hôtel où il se trouvait et confisqué son ordinateur portable, la police lui a annulé son visa de touriste et l'a escorté jusqu'à l'aéroport. "Bouc émissaire du gouvernement, l'Allemand semble avoir été expulsé pour donner un visage à la 'main de l'étranger', supposée financer les manifestations antinucléaires", s'inquiète Tehelka sur son site Internet.

"Le programme d'électricité nucléaire connaît des difficultés, car des ONG – dont le siège est, je pense, aux Etats-Unis – ne voient pas d'un bon œil la nécessité pour notre pays d'augmenter sa fourniture en énergie", a ainsi déclaré le Premier ministre d'Inde Manmohan Singh au magazine Science, le 24 février.

Il a également accusé les ONG d'utiliser leurs fonds étrangers à des fins qui vont "à l'encontre de l'intérêt général", enfreignant ainsi le Foreign Contributions Regulations Act (qui interdit de détourner des fonds étrangers initialement versés pour des œuvres de charité).

Des poursuites judiciaires ont été lancées contre quatre d'entre elles et leurs comptes ont été bloqués. "Accuser les ONG d'être financées par l'étranger est une technique bien connue pour noyer le poisson. Lorsque le Sri Lanka a dû répondre de ses crimes de guerre, il a montré du doigt les ONG ayant demandé à l'ONU d'intervenir. Durant l'état d'urgence en Inde, de 1975 à 1977, la main de l'étranger était également accusée de déstabiliser le gouvernement", remarque le quotidien The Indian Express.

"En Inde, nous avons un Premier ministre qui est passionné par tout ce qui vient de l'étranger – des réacteurs non testés [l'EPR français] aux OGM de Monsanto, pourtant boycottés ailleurs. Pour son économie, il ne jure que par les investissements directs étrangers. Mais cela ne l'empêche pas de brandir l'épouvantail de l'étranger quand il s'agit du peuple élevant la voix contre les projets suicidaires du gouvernement", ironise-t-on sur le webzine engagé Countercurrents.

Dans le très sérieux quotidien économique The Hindu Business Line, le directeur de Greenpeace India, Samit Aich, rappelle aux lecteurs que "le gouvernement de Manmohan Singh n'a pas ménagé ses efforts pour rassurer la France, les Etats-Unis et la Russie et leur promettre que les manifestations ne retarderont pas l'entrée des entreprises étrangères sur le marché indien de l'atome".

Il précise aussi que Singh a encouragé l'aménagement de la nouvelle loi sur la responsabilité des fournisseurs nucléaires afin qu'ils n'aient qu'une part limitée de responsabilité en cas d'accident. "Et c'est donc la société civile qui est contrôlée par les intérêts étrangers !" s'exclame Samit Aich.

Premier visé par les accusations du Premier ministre, S.P. Udayakumar, président d'une ONG à la tête de la mobilisation, a engagé une procédure afin de porter plainte pour diffamation contre le Premier ministre.


Courrier International 05/03/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le ministre iranien des Affaires étrangères laisse entendre que l'Iran pourrait abandonner son programme d'enrichissement de l'uranium si les sanctions économiques contre le pays sont levées.

Ali Akbar Salehi a fait cette remarque lors d'une entrevue avec une agence de presse locale, lundi.

Il soutient que le pays a le droit de produire de l'uranium enrichi à 20 pour cent, le niveau requis pour la fabrication d'armes nucléaires.

Mais il dit que l'Iran pourrait être flexible si les Etats-Unis et les pays européens lui garantissent un approvisionnement en uranium enrichi.

Selon M. Salehi, Américains et Européens doivent songer à lever les sanctions, s'ils veulent bâtir une relation de confiance avec Téhéran.

Les représentants de l'Iran et de six autres pays, dont les Etats-Unis, la Russie et la Chine, ont discuté du programme nucléaire iranien samedi, lors d'une rencontre à Istanbul en Turquie.

Mais plusieurs questions n'ont toujours pas été résolues, dont la suspension par l'Iran de son programme d'enrichissement de l'uranium.

Les différents pays doivent reprendre les discussions le 23 mai dans la capitale irakienne de Bagdad.



NHK 17/04/3012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
SAINT-MARTIN-EN-CAMPAGNE, Seine-Maritime (Reuters) - ­ Des collectifs antinucléaires normands dénoncent la présentation par EDF de l'incendie ainsi que des fuites d'huile et d'eau qui se sont produits les 5 et 6 avril dans un des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime).

Porte-parole du collectif "STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs", Alain Correa estime que de 500 à 1.000 litres d'huile ont aspergé le local où se trouve le circuit primaire d'un réacteur et que "son coeur ne pouvait plus être refroidi qu'à 75%".

"On est dans un gros problème technique qui va au-delà du classement 1 sur l'échelle INES", a-t-il dit mercredi lors d'une conférence de presse.

Depuis ces incidents sur un réacteur de la centrale nucléaire d'EDF, le réacteur est maintenu à l'arrêt dans l'attente d'une expertise, a indiqué l'Agence de sûreté nucléaire (ASN). Ils n'ont eu aucune conséquence sur l'environnement, ont assuré EDF et l'ASN.

Mais selon Alain Correa, il faut ajouter aux fuites d'huile et d'eau, les dégagements d'effluents gazeux qui n'ont fait l'objet d'aucune communication de l'exploitant de la centrale.

"EDF affirme que les effluents liquides ont été collectés, mais ne parle pas des effluents gazeux", assure-t-il.

En outre, les militants antinucléaires s'interrogent sur le sort des "29 personnes qui sont intervenues, munies d'un simple ARI", masque qui ne filtre pas les particules radioactives".

Selon Alain Correa, l'arrêt d'un réacteur coûte à EDF un million d'euros par jour et "le réacteur est arrêté, a priori, pour un bon moment".

Un scientifique de l'ACRO (Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest), Yves Blondel, a précisé qu'aucun radioélément pouvant provenir de la centrale (iode 134, césium ou cobalt) n'avait été détecté après l'analyse de prélèvements effectués à deux kilomètres de la centrale.

Il souligne cependant que la gendarmerie a empêché les chercheurs de s'approcher sur la voie publique menant à la centrale pour effectuer des mesures.

Pour Charlotte Mijeon, du collectif d'associations "Sortir du nucléaire", la longue liste d'incidents qui se produisent dans les centrales nucléaires françaises témoigne de leur vieillissement et de la facture qui s'ensuivra.

"Il y aura un arbitrage entre les coûts et la sûreté", ajoute-t-elle, alors qu'aujourd'hui, selon elle, Une douzaine de réacteurs sur 58 sont indisponibles dans le parc nucléaire français pour des opérations de maintenance ou de remplacement de combustibles usés


Le Point 18/04§2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Jeudi, l'Arménie a annoncé qu'elle avait décidé de prolonger la durée d'exploitation du réacteur nucléaire de sa centrale controversée de Metsamor. Mise en service il y a plus de 30 ans et située sur une zone sismique, elle est prolongée jusqu'en 2020.

A l'heure où la poursuite du nucléaire constitue une question majeure dans de nombreux pays, c'est une décision critiquée qu'a prise l'Arménie. Jeudi, le pays a en effet annoncé une prolongation de la durée d'exploitation du réacteur nucléaire de la centrale de Metsamor. Or, cela fait déjà plus de 30 ans que cette centrale fonctionne. Plus sérieux encore : située à seulement 30 kilomètres de la capitale Erevan, près de la frontière avec la Turquie, l'installation se trouve sur une zone à risque sismique qui a déjà connu un violent tremblement de terre responsable de 25.000 morts en 1988.

Néanmoins, le gouvernement arménien a indiqué dans un communiqué que "cette prolongation est indispensable pour assurer la sécurité énergétique et l'indépendance énergétique de l'Arménie, compte tenu du temps (nécessaire) pour construire un nouveau réacteur". Selon le Premier ministre arménien, Tigran Sarkissian cité par l'AFP, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) aurait même pleinement soutenu ce prolongement d'activité après une inspection réalisée l'an dernier. Suite à celle-ci, les experts de l'AIEA ont affirmé n'avoir trouvé rien d'extraordinaire mais ont tout de même recommandé à l'Arménie de renforcer la sécurité du site.

A la suite du tremblement de terre de 1988, les autorités de l'ancienne république soviétique avaient fermé la centrale avant d'être contraintes de la rouvrir quelques années plus tard pour faire face à d'importantes pénuries d'électricité en dépit des objections de l'Union européenne et des Etats-Unis. La centrale, dont le réacteur actuel de 407,5 mégawatts a été mis en service en 1976, produit 40% de l'énergie de l'Arménie.


Maxisciences 20/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'Union européenne a reporté l'annonce des résultats des tests de résistance menés sur les réacteurs nucléaires installés sur son territoire. Attendus initialement en juin, ils ne seront rendus publics qu'à l'automne.

L'accident survenu en 2011 à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima a incité l'union a effectuer ces tests. L'objectif était d'évaluer le niveau de sûreté des réacteurs. Pour cela, des essais sont menés pour déterminer la capacité de résistance de ces réacteurs dans les situations d'urgence, comme l'écrasement d'un avion ou les catastrophes naturelles telles que les séismes et les tsunamis.

Les résultats de ces tests devaient être dévoilés en juin et faire l'objet de recommandations lors d'un sommet. Mais jeudi, l'Union européenne a fait savoir qu'ils le seront finalement à l'automne car la finalisation des tests prend plus de temps que prévu.

Le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger a fait remarquer que le sérieux des essais était plus important que la date d'annonce de leurs résultats.


NHK 27/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Plusieurs centaines de militants antinucléaires se sont rassemblés dimanche à Fessenheim (est) pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et réclamer la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la gendarmerie.

Les participants venus de Suisse, d'Allemagne et de France étaient au plus fort de la manifestation 450, selon les gendarmes. En tout 800 personnes sont passées, selon les organisateurs.

Un pique-nique, des prises de parole et un concert ont rythmé l'après-midi.

Une minute de silence a été respectée en mémoire des victimes de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, dont le réacteur n°4 a explosé il y a 25 ans, le 26 avril 1986, a dit à l'AFP le porte-parole de Stop Fessenheim, André Hatz.

Les organisateurs ont aussi rappelé leur souhait de voir la doyenne des centrales nucléaires françaises en activité fermer le plus rapidement possible.

"Comme nous l'avons dit vendredi à Antoine Homé, représentant local de François Hollande (candidat socialiste à l'élection présidentielle), nous souhaitons l''arrêt de Fessenheim dès le lendemain de l'élection présidentielle", a affirmé M. Hatz.

Si le président sortant Nicolas Sarkozy s'est prononcé en faveur de la poursuite de l'activité de Fessenheim, M. Hollande a promis sa fermeture au cours de son quinquennat.

L'intersyndicale de la centrale nucléaire accuse le candidat socialiste de sacrifier un outil industriel performant et fiable sur l'autel d'un accord électoral avec les écologistes.


Sciences et Avenir 30/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des survivants des bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki ont livré leurs témoignages lundi à Vienne.

Ils se sont adressés à une foule de lycéens lors du premier jour des discussions préparatoires pour réviser le Traité de non-prolifération nucléaire.

Les maires des villes de Nagasaki et de Hiroshima prononceront également des discours à cette occasion, et ils réclameront un monde sans armes nucléaires.


[color:b164=red]-----> OK, il ne s'agit pas là d'un sujet sur le nucléaire civil... Mais j'ai trouvé important que cette info figure ici... Si je trouve d'autres indications, notamment ce qui a pu être dit à cette occasion, je reviendrai sur ce sujet pour les ajouter....


NHK 01/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Deux militants de Greenpeace ont été interpellés mercredi matin à la centrale nucléaire du Bugey dans l'Ain, le pilote d'un ULM qui a survolé puis a atterri dans la centrale et un militant situé à l'extérieur, a annoncé la direction de la gendarmerie.

Dans un communiqué, la gendarmerie précise que la seconde personne interpellée "pourrait avoir servi de guide au pilote de l'engin".

Mercredi matin, pénétrant une zone aérienne interdite, un parapente à moteur avec une voile à l'éffigie de Greenpeace a atterri sur le sol de la centrale nucléaire du Bugey, située à une trentaine de kilomètres de Lyon.

Selon l'organisation de défense de l'environnement, l'engin a "survolé la centrale aux quatre réacteurs, a déposé deux fumigènes sur le dôme de l'un d'eux, puis s'est posé sur sol en déposant un nouveau fumigène".

"L'objectif de cette action est d'adresser un message aux deux candidats à l'élection présidentielle qui nient le risque du nucléaire. On voulait illustrer une agression externe, type chute d'avion", a déclaré à l'AFP Sophia Majnoni chargée du nucléaire au sein Greenpeace France.

"Le parapente à moteur a été détecté très rapidement puis suivi lors de son survol de la centrale. (...) Avant même qu'il ne survole la centrale, nous avions connaissance du fait qu'il s'agissait d'un militant écologiste menant une action médiatique", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet

"Les services de gendarmerie et plus particulièrement le PSPG ont été d'une grande réactivité puisque l'individu de nationalité allemande a été interpellé huit minutes après avoir été repéré", a-t-il poursuivi.

De son côté, EDF a assuré dans un communiqué que "la sûreté des installations" de la centrale nucléaire du Bugey (Ain) n'avait "à aucun moment été remise en cause".

"La sûreté des installations n'a à aucun moment été remise en cause. Les mesures de sécurité qui ont été renforcées en fin d'année 2011 ont permis une détection et une appréhension immédiate de l'auteur de l'intrusion", a indiqué le groupe.

"Les trois tranches nucléaires, la quatrième étant à l'arrêt pour maintenance, fonctionnent normalement et la production n'est pas affectée", a indiqué le service communication de la centrale du Bugey.

Un hélicoptère survolait vers 10H15 le site dont les entrées sont fermées.

En décembre, des militants de Greenpeace qui voulait illustrer les failles de la sécurité des installations nucléaires ont réussi à s'introduire dans les centrales de Nogent-sur-Seine (Aube) et de Cruas (Ardèche).



Sciences et Avenir 2/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le candidat PS à l'élection présidentielle, François Hollande, a affirmé que la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim était "la seule à l'ordre du jour du quinquennat", lors d'un entretien accordé lundi à l'association des journaux de l'Est de la France.

"La fermeture de Fessenheim est la seule à l'ordre du jour du quinquennat" a-t-il déclaré, ajoutant qu'il "n'en annoncerai pas d'autre".

"J'ai confiance dans l'industrie nucléaire", a rappelé François Hollande. "Nous achèveront le réacteur EPR de 3e génération de Flamanville", a-t-il insisté.

"L'arrêt de Fessenheim ne sera sans doute achevé qu'en 2017. La centrale aura alors quarante ans, ce qui correspond à la durée de vie d'une telle installation", a précisé François Hollande.

Selon lui, "tout le personnel sera reclassé et Fessenheim deviendra un site pilote pour la démantèlement des centrales en fin de vie".

"C'est un enjeu industriel majeur", a estimé le candidat PS à la présidentielle qui dit vouloir "arriver à 50% d'énergie nucléaire dans la production d'électricité à l'horizon 2025" en précisant qu'"actuellement, nous sommes à 75%".



Sciences et Avenir 02/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un militant de Greenpeace à bord d'un parapente est parvenu mercredi à atterrir à la centrale du Bugey (Ain), et l'association écologiste a révélé avoir aussi survolé en novembre l'usine de la Hague (Manche), relançant le débat sur la sécurité des installations nucléaires.

Un militant de Greenpeace à bord d'un parapente est parvenu mercredi à atterrir à la centrale du Bugey (Ain), et l'association écologiste a révélé avoir aussi survolé en novembre l'usine de la Hague (Manche), relançant le débat sur la sécurité des installations nucléaires.

Mercredi midi, en outre, le "poète-escaladeur" Hervé Couasnon, familier d'actions farfelues, s'est introduit sur le site de la centrale nucléaire de Civaux, dans la Vienne, et a été interpellé.

L'action commando de Greenpeace au Bugey, filmée par un drone télécommandé par des militants, a débuté vers 7H30, lorsqu'un militant allemand a survolé puis atterri sur le site de la centrale à bord d'un parapente à moteur.

Il a pu lancer un fumigène sur le toit d'un réacteur, avant d'être arrêté dès son atterrissage par des gendarmes. A l'issue de sa garde à vue, il a été laissé libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse au 17 octobre.

Il comparaîtra pour "survol volontaire par le pilote d'un aéronef d'une zone interdite", délit passible d'un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

"L'objectif de cette action est d'adresser un message aux deux candidats à l'élection présidentielle qui nient le risque du nucléaire. On voulait illustrer une agression externe, type chute d'avion. Ce survol illustre la vulnérabilité des sites français", a déclaré à l'AFP Sophia Majnoni de Greenpeace France.

Cette action spectaculaire a eu lieu à quatre jours du second tour, au matin du débat entre les deux prétendants à l'Elysée. François Hollande a déjà déclaré "faire confiance à l'Autorité de sûreté nucléaire pour dire quels seraient les travaux qu'il conviendrait d'engager pour prévenir tout danger".

D'après le ministère de l'Intérieur, le parapente était suivi "avant même qu'il ne survole la centrale". Mais Greenpeace affirme avoir elle-même alerté les autorités dès la pénétration de la zone aérienne interdite afin que son militant ne soit pas malmené.

- "protection efficace" -

Pour le directeur de la centrale du Bugey, Alain Litaudon, cette action prouve que le "dispositif de protection est efficace", avec une arrestation huit minutes après l'alerte.

Un autre militant qui s'était présenté à l'accueil au moment des faits a aussi été placé en garde à vue puis convoqué devant la justice, également le 17 octobre, pour "complicité". Il encourt la même peine.

Les accès de la centrale ont été fermés dès la procédure d'alerte, afin de contrôler l'ensemble du site, avant d'être rouverts vers 17H00, a-t-on appris auprès de la direction.

Le ministère de l'Industrie a certifié comme EDF que les installations nucléaires n'ont pas "un seul instant" été mises en danger.

Lors d'une conférence de presse à Paris, le directeur du parc nucléaire de l'entreprise publique a révélé qu'une opération "massive" que préparait Greenpeace sur deux sites dans le nord de la France avait été déjouée il y a une dizaine de jours.

L'association, qui a publié mercredi une étude sur la résistance aux chutes d'avions des installations nucléaires, a aussi affirmé avoir survolé en novembre 2011 l'usine de retraitement de la Hague (Manche), vidéo à l'appui.

Les autorités "ne se sont aperçues de rien", a relevé Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace France.

En décembre, des militants de Greenpeace s'étaient introduits dans les centrales de Nogent-sur-Seine (Aube) et de Cruas (Ardèche) mais par la voie terrestre.

Une autre personne est venue mercredi soutenir les thèses de Greenpeace, bien qu'ayant mené son action de façon indépendante: Hervé Couasnon, célèbre pour avoir approché de près en 2002 l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin à la tribune de l'Assemblée nationale, est rentré à la centrale de Civaux par la sortie des camions, s'est caché dans un buisson et a été appréhendé une heure après.




Sciences et Avenir 02/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le maire de Nagasaki a lancé un nouvel appel pour l'abolition des armes nucléaires dans le monde, dans le cadre de la Conférence de révision du Traité de non-prolifération.

Mercredi, à Vienne, Tomihisa Taue a prononcé un discours au sein d'une commission de préparation de la conférence.

Rappelons qu'une bombe atomique américaine a détruit la ville de Nagasaki en 1945, trois jours après l'explosion de la bombe A à Hiroshima.

"Je me demande si les chefs d'Etat ont pleinement conscience de l'horreur que représentent les armes nucléaires", a déclaré M. Taue.

Il a donc invité les dirigeants à privilégier leur point de vue personnel et non plus le seul intérêt national. Le maire de Nagasaki a par ailleurs exhorté le monde entier à écouter les voix des survivants de la bombe atomique.

Tomihisa Taue a enfin appelé la communauté internationale à contribuer à la création d'une zone dénucléarisée dans le nord-est de l'Asie.



NHK 03/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Japon et la Chine vont partager des données sur les règles à suivre pour rendre plus sûre la production d'électricité d'origine nucléaire.

Jeudi à Pékin, le ministre japonais de l'Environnement Goshi Hosono a rencontré son homologue chinois Zhou Shengxian. Les deux hommes ont évoqué la catastrophe nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi et les mesures à prendre pour améliorer la sûreté des centrales.

M. Hosono a déclaré que Tokyo s'apprêtait à créer un nouvel organe de régulation du nucléaire. Il veut également poursuivre le dialogue avec les autorités chinoises sur le sujet.

M. Zhou a répondu que la Chine était en train de revoir les mesures de sûreté des installations nucléaires. Pékin a le souci constant d'élever le niveau de la sécurité, a-t-il ajouté.

Par la suite, Goshi Hosono a déclaré à la presse que le Japon ferait tout son possible pour partager au niveau mondial les enseignements de la catastrophe nucléaire de Fukushima. D'après lui, une coopération avec la Chine serait particulièrement significative en raison de sa volonté d'augmenter le nombre de ses centrales.



NHK 04/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
"Fessenheim 2012: candidate à la poursuite de la centrale nucléaire". Après l'élection à la présidence française de François Hollande, la banderole est encore tirée entre l'église et la mairie, dans ce bourg qui vit au rythme de sa centrale depuis 35 ans.

La fermeture promise par le nouveau président de la République française suscite l'inquiétude des habitants de ce village de 2.300 âmes, qui ont voté dimanche à près de 69% pour son rival Nicolas Sarkozy.

Le socialiste, qui veut réduire la dépendance de la France au nucléaire en faisant passer de 75% à 50% la part de l'atome dans la production d'électricité, a annoncé pendant sa campagne la fermeture d'une seule centrale, la plus ancienne: Fessenheim.

"Tous ceux qui ont joué Hollande, dehors", lance un vieil homme en entrant dans un restaurant. Affairé, le propriétaire n'est pas d'humeur à s'épancher: il vient de reprendre cet hôtel-restaurant et ne veut pas faire attendre les clients.

Aurait-il racheté l'endroit s'il avait su que la centrale, située à quelque 2 km de là, était vouée à la fermeture? "J'aurais réfléchi", lâche-t-il, le regard sombre, expliquant que la plupart des clients de l'hôtel sont liés aux installations d'Electricité de France (EDF).

"Tout va fermer ici, bravo les Parisiens", lance Norbert, plus volubile. Ce maraîcher de la région vient vendre ses fruits et légumes à Fessenheim "depuis 1982". "L'argent ici vient de la centrale. Si elle ferme, c'est fini", poursuit-il, en rechargeant ses cageots.

Dans le supermarché installé à l'entrée de Fessenheim, le directeur Dominique Schelcher, 41 ans, fait part de ses "incertitudes" pour l'avenir du magasin créé par son père, qui emploie 90 personnes.

Simple supérette dans les années 1970, le commerce s'est agrandi progressivement. "J'ai décidé l'an dernier d'investir 3 millions d'euros, quand l'Autorité de sûreté nucléaire a dit que la centrale pourrait continuer encore 10 ans", explique-t-il.

"On ne désespère pas qu'il change d'avis"

"Maintenant, il faut qu'on nous donne de la visibilité sur l'avenir et des garanties sur l'emploi local. Pour l'instant, je vais geler les embauches", poursuit-il.

A Fessenheim, rares sont les foyers dont aucun membre ou proche ne travaille à la centrale, qui emploie plus de 700 personnes et quelque 200 prestataires permanents.

"Quand je me suis installée en 1974, le village comptait 700 habitants. Des écoles ont été créées depuis, des maisons ont été construites pour les agents EDF", souligne Marie-Claude Meyer, retraitée de 66 ans, ancienne employée de la centrale. "Là, c'est sûr, les gens s'inquiètent", poursuit-elle.

François Hollande a affirmé durant sa campagne que la fermeture de la centrale ne serait "sans doute" achevée qu'en 2017. L'installation, doyenne du parc nucléaire français, aura alors quarante ans. "Tout le personnel sera reclassé et Fessenheim deviendra un site pilote pour le démantèlement des centrales en fin de vie", a-t-il assuré.

La promesse sur l'emploi est "démagogique" selon Jean-Luc Cardoso, technicien d'exploitation à la centrale et délégué syndical CGT. Il a "le coeur à gauche" mais admet avoir eu "un pincement au coeur" quand François Hollande a été élu, "vu ses positions sur le nucléaire".

"Mais on ne désespère pas qu'il change d'avis, sa position a déjà beaucoup évolué", poursuit-il, assurant que les habitants étaient convaincu de la sûreté de la centrale, construite dans une zone sismique.

Pourtant, "certaines personnes ne sont pas si rassurées que ça dans le village, mais elles n'osent pas le dire", assure André Hatz, de l'association antinucléaire Stop-Fessenheim.



Sciences et Avenir 08/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Mercredi, la direction de la centrale de Fessenheim a indiqué que l'un des réacteurs de l'installation s'était mis mardi en arrêt automatique lors d'un exercice. Les raisons de cet arrêt restent pour l'heure inconnues.

Que s'est t-il passé mardi à la centrale de Fessenheim ? C'est la question à laquelle essaie aujourd'hui de répondre la direction du site. Hier, lors d'un exercice appelé "essai technique périodique", l'un des réacteurs de la centrale, le numéro 2, s'est automatiquement arrêté pour des raisons inconnues. L'exercice en question également appelé "essai d'ilôtage", consiste en fait à déconnecter une unité de production du réseau national pour réaliser une série de tests.

Or, si l'autre réacteur n'a pas connu de dysfonctionnement, le numéro 2 lui n'est pas resté en fonctionnement durant l'exercice. "Des investigations techniques sont en cours pour déterminer l'origine de l'arrêt automatique", avant de pouvoir relancer l'unité de production "dans les meilleurs délais", a indiqué la direction cité par l'AFP. L'exercice était réalisé à la demande du gestionnaire du réseau de transport d'électricité.

Bien que l'on doive donc attendre les résultats de l'enquête avant d'en savoir plus, la direction a d'ores et déjà précisé que l'arrêt "n'a eu aucun impact ni sur la sûreté des installations, ni sur l'environnement".

Des habitants inquiets de la fermeture de la centrale

Dans la région de la centrale, les habitants sont inquiets, non pas en raison de l'arrêt automatique du réacteur 2 mais au sujet de l'avenir de l'installation. Durant sa campagne, le président élu François Hollande a promis la fermeture de Fessenheim, la plus vieille centrale de France mise en service en 1977. Or, dans le village qui compte quelque 2.300 habitants, rares sont les foyers dont aucun membre ou proche ne travaille pas à la centrale, qui emploie plus de 700 personnes et quelque 200 prestataires permanents. Lors du second tour, les habitants avaient ainsi voté à 69% pour Nicolas Sarkozy, qui comptait lui poursuivre l'exploitation de l'installation.

"Quand je me suis installée en 1974, le village comptait 700 habitants. Des écoles ont été créées depuis, des maisons ont été construites pour les agents EDF. Là, c'est sûr, les gens s'inquiètent", explique Marie-Claude Meyer, une retraitée de 66 ans et ancienne employée de la centrale citée par l'AFP. L'avenir des commerces préoccupent tout particulièrement les habitants. "Tout va fermer ici, bravo les Parisiens. L'argent ici vient de la centrale. Si elle ferme, c'est fini", assure Norbert, un maraîcher de la région qui vient vendre ses fruits et légumes à Fessenheim "depuis 1982".

Alors que l'Autorité de sûreté nucléaire a estimé que la centrale pourrait fonctionner encore 10 ans, certains habitants convaincus de la sûreté de l'installation gardent espoir. "On ne désespère pas qu'il change d'avis. Maintenant, il faut qu'on nous donne de la visibilité sur l'avenir et des garanties sur l'emploi local. Pour l'instant, je vais geler les embauches", explique Dominique Schelcher, directeur du supermarché situé à l'entrée de la ville.

Selon les promesses de François Hollande, la centrale construite sur une zone sismique et possédant deux réacteurs devrait fermer aux alentours de 2017, soit l'année de son 40e anniversaire. "Tout le personnel sera reclassé et Fessenheim deviendra un site pilote pour le démantèlement des centrales en fin de vie", a ainsi affirmé le président élu.



Maxisciences 09/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Selon le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, l'Union européenne souhaite approfondir la coopération avec le Japon en vue de renforcer la sûreté des centrales nucléaires.

En prélude à sa venue au Japon, jeudi et vendredi prochains, M. Oettinger a accordé un entretien à la NHK et à d'autres médias, à Bruxelles. La semaine prochaine, il rencontrera le ministre japonais de l'Industrie Yukio Edano.

M. Oettinger a déclaré que l'Union européenne procédait actuellement à des tests de résistance dans les centrales nucléaires, en vue de prévenir d'éventuelles catastrophes dans la région. Ces dispositions font suite à l'accident nucléaire survenu en 2011 à la centrale Fukushima Dai-ichi, dans le nord-est de l'Archipel.

Günther Oettinger a indiqué qu'un rapport serait établi dès octobre 2012, assorti de recommandations pour l'amélioration des mesures de sécurité.

Il a par ailleurs précisé que l'un des buts de sa visite au Japon, la semaine prochaine, était de partager les informations résultant des tests effectués dans les centrales nippones. Il s'agit d'une coopération bilatérale visant à accroître la sûreté des complexes nucléaires.



NHK 01/06/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des militants de Greenpeace ont survolé mardi en parapente la centrale nucléaire de Garoña, la plus ancienne d'Espagne, pour dénoncer le "manque de sécurité" de cette installation dont le gouvernement a décidé de prolonger l'exploitation pour cinq ans.

Les deux militants écologistes, dont les parapentes portaient l'inscrip-tion "Garoña fermeture, maintenant", ont déposé des engins fumigènes sur le toit du bâtiment abritant le réacteur de la centrale, proche de Burgos dans le nord de l'Espagne.

L'organisation, à l'occasion de la Journée mondiale de l'Environne-ment, voulait mettre en évidence "le manque de sécurité de la centrale", a expliqué Greenpeace dans un communiqué.

"Il n'existe aucune raison, économique ou énergétique, qui justifie la prolongation de l'exploitation de Garoña", a ajouté l'organisation, en dénonçant "des risques pour les citoyens".

La centrale de Garoña, mise en service en 1971, est la plus vieille en activité dans le pays. Elle est contrôlée à parts égales par les groupes Iberdrola et Endesa, à travers la société Nuclenor.

Les organisations écologistes réclament la fermeture de la centrale, "soeur jumelle" de celle de Fukushima au Japon, frappée en mars 2011 par un accident nucléaire après un séisme et un tsunami.

Garoña devait normalement cesser son activité le 1er avril 2013 après une décision controversée prise par l'ancien gouvernement socialiste en juillet 2009 de prolonger de quatre ans son activité, l'Espagne cherchant à réduire sa grande dépendance vis-à-vis du pétrole.

Le parc nucléaire espagnol compte au total six centrales et huit réacteurs.

L'Espagne a ouvert la porte, en février 2011, à l'exploitation prolongée de son parc nucléaire avec l'adoption par le Parlement d'un texte de loi éliminant la référence à la limite de 40 ans pour la durée de vie des centrales.

Le 2 mai, des militants de Greenpeace avaient mené une autre opération spectaculaire en France, avec le survol et l'atterrissage d'un parapente à moteur sur le site de la centrale nucléaire du Bugey (centre-est).



Sciences et Avenir 05/06/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
En Inde, deux employés d'une centrale nucléaire ont été exposés à de fortes doses de matériel radioactif. Ils ont été placés sous observation.

La Nuclear Power Corporation of India Limited, la NPCIL, a annoncé vendredi que l'incident s'était produit samedi 23 juin dans la centrale nucléaire du Rajasthan, dans l'état du même nom, dans l'ouest de l'Inde. Deux employés ont respiré du tritium radioactif dans le bâtiment du réacteur 5 alors qu'ils effectuaient des travaux de maintenance de tuyauterie.

La quantité de tritium qu'ils ont absorbé pourrait dépasser la limite annuelle permise. La NPCIL a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'accident et l'état de santé des employés est sous surveillance. La société a fait savoir qu'il n'y avait pas de fuite radioactive à l'extérieur de la centrale.

Près de 20 centrales nucléaires sont en service en Inde à ce jour. Le gouvernement indien projette d'en construire 20 de plus ces dix prochaines années pour répondre à la demande croissante en électricité qui résulte d'une croissance économique rapide.



NHK 30/06/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les quatre centrales nucléaires présentent sur le territoire suisse seraient capables de résister à un important séisme selon l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Elles ne constitueraient pas de danger pour les habitants et l'environnement.

Selon un communiqué de l'IFSN, "les centrales nucléaires suisses résistent à un tremblement de terre comme il s’en produit au maximum un tous les 10.000 ans". Le responsable de la division Centrales nucléaires, Georg Schwarz, a souligné que "la protection de la population et de l’environnement face à une dose de radioactivité trop élevée est garantie".

Selon l’organisation, le refroidissement du cœur de la centrale et le refroidissement des piscines de stockage d'éléments combustibles restent garantis en cas de tremblement de terre. "La limite légale de dose de radioactivité de 100 millisievert est nettement respectée lors de ces incidents", a par ailleurs indiqué l'IFSN.

En ce qui concerne la centrale de Mühleberg (dans l’ouest de la Suisse), l'exploitant a également vérifié la résistance de l'installation face à une défaillance d'un barrage hydraulique situé à proximité, rapporte 20minutes.fr.

Toutefois, l’an passé, suite à la catastrophe de Fukushima (mars 2011), le parlement suisse avait approuvé la sortie progressive du nucléaire. Le pays, qui compte actuellement quatre réacteurs nucléaires, mettra hors service l’ensemble de ses centrales d'ici à 2034.


Maxisciences 14/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le centre de Tokyo a été le théâtre d'un rassemblement gigantesque pour protester contre la décision du gouvernement de remettre en service des réacteurs nucléaires.

Ils étaient 170 mille selon les organisateurs, 75 mille selon la police, rassemblés au parc de Yoyogi en ce lundi férié.

Ce rassemblement contre le nucléaire est l'un des plus importants depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi l'année dernière.

Le lauréat du prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe et d'autres personnalités de premier plan ont appelé à manifester pour demander que le Japon renonce au nucléaire. Nombreux sont ceux qui ont répondu à l'appel, lancé en ligne et via Twitter, mais aussi par les syndicats.

Pendant le rassemblement, M. Oe a déclaré à la foule que la décision du gouvernement de réactiver des réacteurs malgré une forte opposition était une insulte faite à la population. Selon lui, une telle décision doit être révoquée.

Début juillet, un réacteur de la centrale d'Ohi au centre du Japon avait été remis en marche. Il a maintenant atteint sa pleine capacité de production.

Ce réacteur a été le premier à reprendre du service après l'arrêt temporaire des 50 réacteurs que compte le Japon pour des inspections entre autres raisons.



NHK 16/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
"Je veux rendre un Japon propre à mes enfants et à mes petits-enfants". Comme des dizaines de milliers de Nippons, Akiko Ichikawa est montée lundi à Tokyo depuis sa province pour exiger l'arrêt du nucléaire, seize mois après l'accident de Fukushima qui a traumatisé la population.

Venue de la préfecture de Shiga (centre), cette retraitée espère que le Premier ministre Yoshihiko Noda saura entendre la voix croissante de la contestation antinucléaire et renoncera à autoriser le redémarrage progressif des réacteurs du Japon.

En fin de matinée des milliers de petits groupes hérissés de grandes banderoles verticales recouvertes de slogans, ont convergé en bon ordre vers le parc familial de Yoyogi du quartier branché de Shibuya à Tokyo, et rapidement le rassemblement a pris des allures de kermesse.

De nombreux stands régionaux côtoyaient des ateliers-débats sur l'énergie et des projections de documentaires, tandis que des chanteurs de tous âges égayaient l'ambiance en divers points du vaste complexe.

Les organisateurs ont revendiqué 170.000 personnes, bien au-delà de leur objectif déclaré de 100.000, la police dénombrant de son côté 75.000 participants. Il s'agit d'une des manifestations les plus massives depuis l'accident de Fukushima, alors que des cortèges de plusieurs milliers voire de quelques dizaines de milliers de personnes défilent dans Tokyo tous les vendredi depuis quelques mois.

"Le gouvernement place l'économie avant la santé. Il faut continuer d'informer la population pour agrandir le réseau, jusqu'à ce que les autorités nous entendent", estime Kuniko Matsubara, arrivée de la préfecture de Miyagi, la plus touchée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

Le traumatisme consécutif au désastre de Fukushima, qui a entraîné l'évacuation d'une centaine de milliers de personnes et rendu des zones inhabitables pour plusieurs décennies, a conduit la population à être beaucoup plus méfiante vis-à-vis du nucléaire.

Un seul des 50 réacteurs de l'archipel fonctionne actuellement. Les autres ont été arrêtés soit à cause d'une catastrophe naturelle, soit par mesure de précaution en attendant des examens complémentaires de sûreté.

"Un accident nucléaire a des conséquences ineffaçables et marque à jamais le territoire. C'est pour ça qu'il faut arrêter d'utiliser cette énergie", explique Satoshi Kobayashi, père de deux jeunes enfants qu'il a amenés "pour les sensibiliser" à l'enjeu.

Sur une vaste place en marge des stands, une scène plus grande que les autres voit défiler des orateurs, applaudis par la foule écrasée par un soleil de plomb. Pour combattre la chaleur, beaucoup de femmes âgées se rafraîchissent avec de petits éventails ronds frappé d'un "no nuke" (pas de nucléaire) en rouge.

Le mouvement "Adieu l'énergie nucléaire !" à l'origine de l'événement a su fédérer des groupes militant de longue date contre l'atome et des porte-étendards comme le compositeur Ryuichi Sakamoto ou le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe, autour desquels se sont rassemblés des individus pas forcément coutumiers des manifestations.

En ce lundi férié, jeunes et moins jeunes sont venus de tout l'archipel: non seulement de la région du Tohoku (nord-est) où se trouve Fukushima, mais aussi de l'île de Kyushu (sud), de Shikoku (sud-est) et de Hokkaido (nord), des contrées du Kansai (centre-ouest de l'île principale de Honshu) et des environs de Hiroshima (sud-ouest de Honshu).

Trois défilés sont partis de l'esplanade en début d'après-midi sillonner différents quartiers de la capitale.

"La mobilisation augmente mais il faudrait aller plus loin. Pourquoi pas un mouvement social avec des grèves ?", espère Mayumi Ishida, étudiant de l'université du Tohoku à Sendai (nord-est).

Les organisateurs promettent de ne pas relâcher la pression sur le gouvernement qui doit encore arbitrer les décisions sensibles de redémarrage des réacteurs.



Sciences et Avenir 16/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'accident de Fukushima secoue l'apathie politique des Japonais qui, seize mois après la catastrophe, se mobilisent de plus en plus contre le nucléaire, un phénomène "citoyen" préoccupant pour les autorités.

De 75.000 à 170.000 personnes, selon la police et les organisateurs, ont participé lundi au plus grand rassemblement contre l'atome depuis la catastrophe de mars 2011.

Des étudiants, des salariés, des femmes au foyer, dont un grand nombre manifestaient pour la première fois, sont venus de tout le pays et se sont massés dans le parc Yoyogi de Tokyo (sud-ouest du centre de la capitale) avant de défiler en plusieurs points de la ville.

Ils répondaient à l'appel de syndicats, de partis de gauche et d'associations antinucléaires, mais aussi au bouche à oreille amplifié par les réseaux sociaux sur internet, pour crier de concert "Adieu, énergie nucléaire".

Ces scènes de protestation collective sont rares au Japon où les manifestations ne sont en général guère massives.

"Avant la catastrophe, je n'aurais jamais imaginé pouvoir crier dans un cortège", s'étonne encore Yusuke Hasunuma, un étudiant de 22 ans. "J'ai peu d'expérience, mais c'est enthousiasmant d'agir avec des gens animés des mêmes idées", raconte-t-il.

Il a déjà plusieurs "manifs du vendredi" à son actif, depuis le lancement il y a quelques mois de ces protestations antinucléaires hebdomadaires sous les fenêtres du Premier ministre, à côté du Parlement autour duquel les organisateurs projettent d'organiser une chaîne humaine le 29 juillet.

"Personne ne s'intéressait à nos rassemblements avant le 11 mars 2011", souligne Masaki Yoshida, une mère de trois enfants âgée de 43 ans, qui a évacué la préfecture de Fukushima (nord-est) après l'accident pour se réfugier dans celle de Gifu (centre).

Aujourd'hui c'est une militante acharnée: "c'est comme si je découvrais un monde nouveau. Les gens se rendent compte que la fermer revient à dire "oui" au nucléaire. La volonté populaire devient plus visible".

A part les grandes manifestations anti-américaines de la fin des années 50 et du début des années 60, peu de causes ont soulevé les foules au Japon depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

A l'époque, la contestation était menée par des étudiants hostiles au traité de sécurité entre le Japon et les Etats-Unis, qui prévoyait le maintien d'une présence militaire américaine dans l'archipel en échange de la protection de l'Oncle Sam. Plusieurs manifestations dégénérèrent en violents affrontements avec les forces anti-émeutes, entraînant une foule d'arrestation, de nombreux blessés et même la mort d'un protestataire.

Yoshikazu Sakamoto, professeur de sciences politiques à l'Université de Tokyo, réfute toutefois tout parallèle avec le mouvement citoyen antinucléaire d'aujourd'hui. "Les citoyens "ordinaires" qui manifestent n'ont pas besoin de minorité agissante pour les conduire. La plupart ressentent juste de la frustration et de la défiance vis-à-vis du gouvernement", estime-t-il.

Le sentiment antinucléaire semble avoir encore grandi depuis que le Premier ministre de centre-gauche, Yoshihiko Noda, a autorisé le redémarrage de deux réacteurs dans le centre du pays au début de l'été.

Une première depuis l'accident de Fukushima, qui avait entraîné l'arrêt total du parc nucléaire de l'archipel pendant deux mois, entre mai et début juillet. Et à chaque fois les manifestations deviennent plus massives, près des centrales comme à Tokyo lundi.

M. Noda a d'ailleurs laissé percer une certaine inquiétude après la démonstration de force de lundi: "l'énergie nucléaire devient un problème qui divise le pays", a-t-il reconnu.

Fait nouveau aussi: les personnes âgées manifestent en masse. "Beaucoup ont connu la Seconde Guerre mondiale et notamment les destructions provoquées par les bombes atomiques (à Hiroshima et Nagasaki en août 1945). Elles se dressent aujourd'hui en espérant transmettre un message de paix aux générations futures", explique Kiyoshi Abe, un professeur d'information et de communication de l'Université de Hyogo.

D'après lui, "les vieux ont travaillé dur et en silence après la guerre au nom de la reconstruction du pays, mais ils réalisent désormais que la société ne correspond pas à leurs rêves d'antan". La présence de ces anciens, investis de la mémoire douloureuse des violentes manifestations des années 50 et 60, garantit le caractère pacifique de la mobilisation actuelle, ajoute le professeur.

Désormais la prochaine étape risque d'être très politique, car pour nombre d'analystes la place accordée au nucléaire sera un enjeu crucial des prochaines législatives, au plus tard en août 2013.



Sciences et Avenir 19/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une manifestation était organisée ce vendredi soir devant la résidence officielle du premier ministre à Tokyo. Les participants ont demandé l'arrêt des réacteurs nucléaires récemment relancés.

Des mouvements hostiles au nucléaire, basés à Tokyo et dans ses environs, organisent de tels rassemblements presque chaque vendredi depuis le mois de mars. Cette fois, les participants ont demandé l'arrêt des réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire d'Ohi, située dans la préfecture de Fukui, sur la mer du Japon.

Le réacteur 3 fonctionne à pleine capacité depuis le début du mois. Le numéro 4 doit commencer à produire de l'électricité ce samedi.

D'après les organisateurs, des rassemblements anti-nucléaires ont également eu lieu dans d'autres régions du Japon, dans les préfectures d'Osaka, de Fukui, d'Hokkaido ou encore de Kagoshima.



NHK 20/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des dizaines de milliers de personnes ont participé à une manifestation à Tokyo pour protester contre la remise en service d'une centrale nucléaire dans la préfecture de Fukui.

Les manifestants se sont rassemblés dimanche dans le parc d'Hibiya, dans le centre de Tokyo. Ils protestaient contre le redémarrage récent des réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire d'Ohi, sur la côte de la mer du Japon.

Nombre d'entre eux ont répondu à des appels lancés en ligne par l'organisateur, la Metropolitan Coalition Against Nukes. Ils ont ensuite défilé en direction du siège de la Compagnie d'électricité de Tokyo et du ministère en charge de la politique énergétique nucléaire.

Selon l'organisateur, des dizaines de milliers de personnes ont participé à l'évènement. La police estime à plus de 10 mille le nombre de manifestants. Des milliers de personnes se sont jointes aux protestations hebdomadaires du vendredi devant le bureau du premier ministre.

La plus importante manifestation antinucléaire s'est tenue à Tokyo le 16 juillet dernier.



NHK 29/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Comme toutes les semaines depuis des mois, des Japonais sont venus par milliers à Tokyo pour dire non au nucléaire, cette fois en organisant une chaîne humaine autour du Parlement, symboliquement cerné dimanche soir pendant une heure.

Cette manifestation, qui s'est terminée à la tombée de la nuit, a rassemblé de 10.000 à 20.000 personnes, selon la police, et quelque 200.000 d'après les organisateurs. C'est la dernière d'une série visant à obtenir l'abandon du nucléaire dans un pays encore traumatisé par la catastrophe de Fukushima en mars 2011.

Selon l'un des organisateurs, Kaori Echigo, les manifestants sont venus de tout le pays. Il n'y a pas que des gens de Tokyo, il y en a qui viennent en bus d'Hokkaido (nord), Nagano (centre) et Osaka, a-t-il déclaré à l'AFP.

En tête de défilé, des militants en combinaison blanche et munis de masques à gaz, la tenue des ouvriers qui décontaminent la centrale accidentée, jouaient des percussions sur des bidons métalliques jaunes marqués du sigle indiquant des substances radioactives: trois triangles noirs reliés par le sommet.

Tout au long du cortège qui avançait lentement dans la fournaise vers le Parlement, on pouvait entendre des slogans repris de loin en loin: Rendez-nous Fukushima!, Arrêtons l'énergie nucléaire, Non au redémarrage des réacteurs ou encore Protégeons les enfants!.

Beaucoup de participants sont d'ailleurs venus avec leurs enfants, dont l'avenir était au coeur du débat. Sur un panneau, on voyait ainsi la photo d'un bébé avec pour seule légende: Plus jamais Fukushima.

Il faut protéger nos enfants, Il faut arrêter le nucléaire peu à peu et le remplacer par des énergies renouvelables, affirme Yoiichi Hashimoto, un employé quadragénaire de Tokyo venu avec son petit garçon.

Après Fukushima, je suis fermement convaincu que c'est de l'arrogance que de croire que nous pouvons contrôler l'énergie nucléaire, a dit à l'AFP Hiroshi Sakurai, un peintre de 65 ans.

De plus, on ne sait pas se débarrasser des déchets, il ne suffit pas de tirer la chasse ! Et puis tout ce qui touche au nucléaire est toujours anti-démocratique, a vitupéré de son côté Naoki Fujita, un architecte d'une cinquantaine d'années.

Une vieille dame a fait sa propre synthèse sur une pancarte: Sécurité pour 100.000 ans... s'il n'y pas de nucléaire.

A la nuit tombée, les quelques forces de police présentes autour du Parlement ont vite été débordées par la foule et les manifestants ont pu encercler comme prévu le bâtiment, équipés de bougies et de petites lampes électriques, au son de tambours assourdissants.

La contestation a nettement grossi depuis la décision en juin du Premier ministre, Yoshihiko Noda, de redémarrer deux réacteurs nucléaires sur un parc total de 50.

Depuis quelques mois, les manifestations rassemblent chaque semaine des milliers voire des dizaines de milliers de personnes. Il y a dix jours, de 75.000 à 170.000 anti-nucléaires s'étaient donné rendez-vous dans un grand parc de la capitale pour la plus grande manifestation jamais organisée depuis la catastrophe.

Et la semaine dernière, un ancien Premier ministre, Yukio Hatoyama, s'était même joint à la manifestation hebdomadaire devant la Primature.

Cette nouvelle manifestation intervient de surcroît quelques jours après la publication d'un nouveau rapport officiel qui a sévèrement mis en cause le gouvernement et la compagnie Tepco, gérante de la centrale, dans l'accident de Fukushima.

Le problème principal vient du fait que les compagnies d'électricité, dont Tepco, et le gouvernement n'ont pas perçu la réalité du danger car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire au nom duquel un accident grave ne peut pas se produire dans notre pays, ont souligné les membres de la commission d'enquête.

Signe que la mobilisation anti-nucléaire ne faiblit pas, samedi a été lancé le mouvement politique Greens Japan (Verts Japon) qui compte présenter des candidats aux prochaines élections législatives.



Source ROMANDIE.COM 29/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le groupe allemand énergétique EnBW a annoncé lundi qu'il n'allait pas saisir la Cour constitutionnelle pour s'opposer à la décision du gouvernement allemand l'an dernier d'arrêter certains réacteurs nucléaires du pays après la catastrophe de Fukushima.

EnBW explique dans un communiqué être parvenu à la conclusion qu'une plainte de sa part pour violation du droit de propriété n'aurait pas été recevable par la Cour constitutionnelle, étant donné que le groupe est détenu à 98% par un actionnaire public, l'Etat régional de Bade-Wurtemberg (sud-ouest).

Depuis mars 2011 le groupe a dû arrêter deux de ses quatre réacteurs nucléaires suite au moratoire gouvernemental imposé sur huit des 17 réacteurs nucléaires officiellement en activité dans le pays. Les autres opérateurs nucléaires en Allemagne EON, RWE et Vattenfall ont tous saisi la Cour constitutionnelle.

Il s'agit pour eux dans un premier temps de faire constater que Berlin a ainsi bafoué un droit fondamental, le droit de propriété. Si la Cour va dans leur sens, ils pourront faire valoir des demandes de dommages et intérêts évalués à plusieurs milliards d'euros.

EnBW dit cependant "partager le point de vue juridique d'EON, RWE et Vattenfall" et espère qu'en cas de succès de leur part devant la Cour constitutionnelle la décision de celle-ci "prendra également en compte" ses propres intérêts.




Sciences et Avenir 30/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le gouvernement japonais compte organiser une réunion entre le premier ministre Yoshihiko Noda et les militants antinucléaires.

L'objectif est de permettre à M. Noda d'entendre directement les arguments des protestataires et de lui donner l'occasion de leur expliquer la volonté gouvernementale de réduire la dépendance au nucléaire et de promouvoir les énergies renouvelables.


Cette initiative intervient en réaction au mouvement de protestation qui se répand actuellement dans tout l'Archipel.

A Tokyo, les rassemblements hebdomadaires devant la résidence du premier ministre ont pris une nouvelle ampleur depuis le redémarrage, le mois dernier, d'une centrale nucléaire dans la préfecture de Fukui. Les organisateurs rassemblent les protestataires devant le domicile de M. Noda depuis le mois de mars, notamment le vendredi.

Mardi, un groupe multipartite de parlementaires favorables à l'abandon des centrales nucléaires s'est rallié au collectif qui organise des manifestations hebdomadaires à Tokyo.

L'ancien premier ministre Naoto Kan a déclaré qu'il tenterait d'organiser une rencontre entre M. Noda et les contestataires.



NHK 02/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
TOKYO - Quelques milliers de manifestants se sont rassemblés vendredi devant la résidence du Premier ministre japonais, pour exiger l'arrêt de l'exploitation des réacteurs nucléaires.

Près d'un an et demi après l'accident de Fukushima, des manifestations sont organisées chaque semaine au coeur de Tokyo, à proximité du Parlement.

Un journaliste de l'AFP présent sur place a estimé la foule à quelques milliers de personnes, qui criaient Non au redémarrage des réacteurs et Rendez-nous Fukushima.

Dimanche, une manifestation organisée dans le centre de Tokyo, terminée devant le Parlement, avait rassemblé un peu plus de 10.000 personnes, selon des estimations concordantes des médias nippons et de l'AFP et, dix jours plus tôt, de 75.000 à 170.000 anti-nucléaires s'étaient donné rendez-vous dans un grand parc de la capitale, selon la police et les organisateurs.

Les manifestations organisées ces derniers mois contre l'usage de l'énergie nucléaire au Japon ont pris de l'ampleur depuis la décision du Premier ministre Yoshihiko Noda, en juin, d'autoriser la relance de deux réacteurs dans le centre du Japon.

Leur redémarrage, en juillet, a mis fin à une période de deux mois où l'ensemble du parc de 50 réacteurs de l'archipel était stoppé.

Les 48 autres tranches restent néanmoins à l'arrêt, soit depuis un séisme, soit en raison de nouvelles mesures de précaution exigées par les autorités depuis l'accident de Fukushima.

Cette catastrophe de mars 2011 a constitué l'accident le plus grave du secteur depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, forçant une centaine de milliers de personnes à quitter leur logement à cause des émissions radioactives.


ROMANDIE.COM 03/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La centrale nucléaire bernoise de Mühleberg a été arrêtée dimanche pour procéder à sa révision annuelle. Les travaux d'entretien et de maintenance dureront quatre semaines, a annoncé lundi l'exploitant FMB Energie SA.

Cette opération réalisée chaque année doit garantir l'exploitation à long terme de la centrale nucléaire. Ces travaux de révision vont mobiliser les 330 collaborateurs du groupe bernois qui seront pour l'occasion appuyés par plus de 650 spécialistes. Cette année, 32 des 240 éléments combustibles seront remplacés.

Au cours de la période d'exploitation écoulée, fin septembre 2011 à début août 2012, la centrale de Mühleberg a injecté dans le réseau 2935 millions de kilowattheures (kWh). Ce résultat qualifié de bon par les Forces motrices bernoises est dû aux mesures de maintenance et de modernisation de cette installations mise en service en 1972.


ROMANDIE.COM 06/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda va consulter ses ministres afin de clarifier les problèmes qui pourraient se poser si le Japon mettait fin à sa dépendance énergétique vis-à-vis du nucléaire.

M. Noda a déclaré à la presse lundi à Hiroshima qu'il souhaitait qu'un débat approfondi ait lieu sur ce sujet plutôt que de parvenir à des conclusions hâtives.


Le gouvernement a organisé des débats publics dans tout le pays dans le cadre de la révision de sa politique énergétique suite à l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi l'année dernière. Les participants ont abordé trois objectifs en terme de dépendance énergétique nucléaire en 2030 : zéro pour cent, environ 15 pour cent, et entre 20 et 25 pour cent.

Beaucoup se sont exprimés en faveur de l'option à zéro pour cent.

Le nucléaire représentait près de 30 pour cent de la production totale d'électricité au Japon avant l'accident.



NHK 06/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Lausanne/Berne (awp/ats) - En l'espace de quelques mois, les opposants à Mühleberg (BE) obtiennent un second verdict favorable. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) contraint le DETEC à examiner les griefs émis par les riverains de la centrale après la catastrophe de Fukushima.

En mars dernier, le TAF avait donné raison aux opposants sur un point central. Il avait décidé que des impératifs de sécurité imposent une limitation de l'autorisation d'exploitation de la centrale jusqu'à fin juin 2013.

Parallèlement à cette procédure, actuellement pendante devant le Tribunal fédéral (TF), le TAF a été saisi d'un autre recours des voisins. Ceux-ci avaient contesté une décision de non-entrée en matière du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC).

Ebranlés par la catastrophe de Fukushima, survenue en mars 2011, les riverains avaient demandé au DETEC de reconsidérer l'autorisation d'exploitation. Ils expliquaient avoir certaines craintes en raison de l'état du manteau du réacteur.

Selon eux, il y avait plusieurs points critiques dans l'hypothèse d'un séisme, notamment ceux liés à l'insuffisance du système de refroidissement de la centrale. Le DETEC n'était pas entré en matière.

Saisi d'un recours contre cette fin de non-recevoir, le TAF contraint le Département de Doris Leuthard à se pencher sur les griefs des riverains.

Le DETEC dit ne pas être surpris de cette décision qui s'inscrit selon lui dans la ligne de précédents jugements comme celui rendu en mars. Ce verdict est lui aussi susceptible de recours au TF. Le DETEC n'a pas encore pris de décision à ce sujet.

Selon le TAF, le DETEC est contraint de par la loi à revoir l'autorisation d'exploitation lorsque des indices concrets et suffisants laissent paraître qu'un retrait de l'autorisation est envisageable. La surveillance exercée par l'Inspection fédérale de sécurité nucléaire (IFSN) n'y change rien.

Dans son verdict de mars dernier, le TAF avait déjà donné la priorité aux arguments d'ordre sécuritaire, qui selon lui justifient une limitation de l'autorisation d'exploitation de la centrale de Mühleberg à fin juin 2013.

L'état du manteau du réacteur, l'évaluation non concluante de la sécurité en cas de tremblement de terre et l'absence de moyens de refroidissement indépendants de l'Aar imposent une telle limitation, avaient expliqué les juges administratifs fédéraux.

Tant les Forces motrices bernoises BKW, en tant qu'exploitant de la centrale, que le DETEC, avaient contesté cette décision auprès du TF. En mai dernier, Mon Repos avait écarté leur demande d'effet suspensif.



ROMANDIE.COM 09/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
BRUXELLES (Belgique) - Les anomalies découvertes dans la cuve d'un réacteur nucléaire en Belgique devraient conduire au contrôle de toutes les installations similaires dans l'UE, mais cette décision appartient aux Etats et la Commission n'a pas le pouvoir de l'imposer, a déclaré jeudi un de ses porte-parole.

Les autorités vont faire ces contrôles, cela semble évident, a déclaré Marlène Holzner, la porte-parole du Commissaire à l'Energie Gunther Oettinger.

La Commission européenne peut faire des recommandations, mais elle ne peut pas obliger, a-t-elle insisté.

La sûreté de 22 réacteurs, dont neuf situés sur le territoire de l'UE, est en jeu depuis la découverte de potentielles fissures sur la cuve du réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, située près d'Anvers, a révélé mardi l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) belge dans un communiqué publié sur son site internet.

Le fabricant de cette cuve, le groupe néerlandais Rotterdamsche Droogdok Maatschappij, qui a depuis cessé ses activités, a en effet livré 21 autres cuves, dont l'une équipe le réacteur numéro 2 de la centrale belge de Tihange, près de Liège.

Selon le quotidien français Le Monde, les mêmes cuves équipent deux réacteurs aux Pays-Bas, deux autres en Allemagne, deux en Espagne, un en Suède, deux en Suisse, dix aux Etats-Unis et un en Argentine.


L'inspection du réacteur numéro 2 de Tihange va commencer en septembre, a précisé l'AFCN.

De nombreuses indications de défauts dans le matériau de base en acier de la cuve (de Doel 3) ont été constatées fin juin, particulièrement au niveau de l'anneau situé le plus bas, a précisé l'AFCN .

Les centrales de Doel et Tihange sont exploitées par Electrabel, filiale belge du groupe français GDF-Suez. Elle totalisent 7 réacteurs dont la conception et les équipements sont différents.

L'AFCN a indiqué attendre d'Electrabel une étude en profondeur du dossier de construction originel de la cuve du réacteur pour contrôler s'il s'agit de défauts de fabrication et une étude au niveau métallurgique pour détecter la cause et l'explication des éventuels défauts de fabrication.

L'agence belge estime possible que les deux réacteurs soient définitivement arrêtés car une éventuelle réparation de la cuve est pratiquement impossible et n'est pas l'option à retenir, parce qu'il est à craindre qu'une telle opération fasse apparaître de nouvelles tensions dans la paroi de la cuve, ce qu'il faut absolument éviter.

Un remplacement de la cuve est extrêmement difficile (dose élevée de rayonnements) et n'a jamais eu lieu où que ce soit dans le monde, souligne par ailleurs l'AFCN. La découverte de ces anomalies a été permise grâce à l'utilisation d'un nouveau type de capteurs ultrasoniques, a souligné l'AFCN.

Elle conforte le commissaire Oettinger, qui a obtenu de faire contrôler la sûreté de toutes les installations nucléaires de l'UE après l'accident de Fukushima au Japon. L'UE compte 147 réacteurs répartis dans 14 pays, dont 58 en France, et 24 nouveaux réacteurs sont en projet, dont six sont déjà en construction: deux en Bulgarie, un en Finlande, un en France et deux en Slovaquie.

Seuls 38 réacteurs ont à ce jour été été inspectés, mais les contrôles supplémentaires demandés par M. Oettinger doivent lui permettre d'avoir une connaissance des atouts et des faiblesses de chacun des types de réacteurs exploités dans l'UE.

Il rendra son rapport à l'automne et le problème découvert dans le réacteur numéro 3 de la centrale de Doel figurera dans ce rapport, a précisé sa porte-parole.

La Commission européenne veut être en mesure de répondre à toutes les craintes des citoyens sur la sûreté des installations nucléaires dans l'UE, a insisté Marlène Holzner.




ROMANDIE.COM 09/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les contrôles réalisés sur les réacteurs nucléaires français "n'ont à ce jour pas mis en évidence de défauts" du type de ceux détectés sur un réacteur de la centrale nucléaire belge de Doel, indique l'Autorité de Sûreté Nucléaire dans une note publiée samedi par le ministère de l'Ecologie.

Dès l'annonce mercredi par l'autorité fédérale de contrôle nucléaire belge (AFCN) de la découverte de défauts sur la cuve du réacteur n° 3 de la centrale de Doel, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Dephine Batho a "immédiatement interrogé" l'ASN en France sur "d'éventuelles conséquences sur le parc électro-nucléaire français", a indiqué le ministère dans une déclaration écrite à l'AFP.

Mme Batho a reçu la réponse de l'ASN jeudi et l'a rendue publique samedi dans un souci de transparence, précise le ministère interrogé par l'AFP.

"En France, la fabrication des principaux équipements sous pression nucléaires, dont la cuve, est suivie de façon spécifique par l'ASN depuis 1974", indique la note de l'ASN.

"L'ensemble des composants de la cuve des réacteurs français ont fait l'objet de contrôles en fin de fabrication visant à détecter les défauts présents dans les pièces forgées, du type de ceux observés à Doel 3". "A la suite de la détection de défauts sur plusieurs composants lors de leur élaboration, la performance et les résultats de ces contrôles ont fait l'objet d'un examen approfondi par l'ASN en 1985 et 1986. L'ASN s'est également assurée lors du suivi des fabrications que les composants présentant des défauts inacceptables étaient rebutés", selon la note.

"En ce qui concerne le suivi en service des cuves des réacteurs nucléaires, il est demandé de réaliser, en France, un contrôle tous les 10 ans. Les défauts détectés à Doel 3 ont été mis en évidence par un contrôle semblable à celui mis en oeuvre sur les cuves des réacteurs français. Ce contrôle, plus étendu que le contrôle habituellement réalisé dans de nombreux pays dont la Belgique, a été réalisé pour la première fois à Doel 3 en 2012 à la demande de l'AFCN", poursuit l'ASN.

"Les contrôles réalisés sur les réacteurs français n'ont à ce jour pas mis en évidence de défauts de cette nature", indique l'ASN.

"Les viroles des cuves des réacteurs français présentent cependant pour certaines des défauts sous leur revêtement interne en acier inoxydable qui sont des défauts de fabrication situés dans une zone qui ne faisait pas l'objet d'un contrôle adapté lors de la construction des équipements".

"Ces défauts ne sont pas comparables à ceux détectés à Doel 3. Ils sont aujourd'hui bien identifiés et font l'objet d'une justification particulière examinée périodiquement par l'ASN et leur absence de nocivité est avérée. Le dernier examen de cette justification apportée par EDF a fait l'objet d'une prise de position de l'ASN en septembre 2010, publiée sur son site Internet".

Delphine Batho souligne que "la sûreté nucléaire n'est pas une option mais un impératif absolu et que la France attache la plus grande importance au suivi et au contrôle régulier de ses installations nucléaires, dont les résultats sont rendus publics en toute transparence".

Denis Baupin, le vice président (EELV) de l'Assemblée nationale avait demandé à Delphine Batho de garantir la sûreté des cuves des réacteurs nucléaires français, dans une question écrite rendue publique samedi.



SCIENCES ET AVENIR 11/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une société belge de production de matériel pour la médecine nucléaire en faillite a abandonné dans ses locaux plusieurs mètres cubes de déchets radioactifs, ont annoncé mardi les autorités belges, une semaine après la découverte de possibles fissures dans un réacteur du pays.

Best Medical Belgium (BMB), filiale d'un groupe américain située à Fleurus, près de Charleroi (sud), a fait faillite en mai et été placée sous administration judiciaire.

Le 17 juillet, l'Institut belge des radioéléments (IRE), propriétaire des locaux loués par Best Medical, a inspecté ceux-ci en compagnie de spécialistes de l'Organisme national des déchets radioactifs (Ondraf) et de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN).

Dans une lettre de mise en demeure adressée aux administrateurs judiciaires rendue publique mardi par les quotidiens Le Soir et De Standaard, le directeur de l'IRE, Jean-Michel Vanderhofstadt, dresse un bilan édifiant de l'état de l'entreprise.

"Nous avons constaté en maints endroits non seulement un état général de délabrement des installations et équipements, mais aussi, dans un désordre indescriptible, un amas non seulement de pièces, caisses, classeurs, papiers, outils, tuyaux, câbles électriques, bouteilles de solvants, quincaillerie... mais aussi de déchets radioactifs constituant, pour la plupart d'entre eux, des matériaux combustibles", écrit le patron de l'IRE.

La situation décrite constitue un "risque pour la sûreté des autres installations nucléaires du site et par voie de conséquence sur l'environnement et la population avoisinante", poursuit M. Vanderhofstadt.

Il précise que 7 m3 de sacs en plastique et une quinzaine de fûts contenant du strontium 90 étaient entreposés au milieu de ce fatras.

"Il n'y a pas de danger pour le voisinage" mais il faut "intervenir rapidement", a déclaré à l'AFP le patron de l'AFCN, Willy De Roovere.

La ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet, a qualifié d'"inacceptable" la situation et expliqué avoir ordonné à l'Ondraf de traiter ces déchets le plus vite possible.

L'Ondraf, qui a déjà placé les lots les plus préoccupants dans des conteneurs, a précisé que le traitement des déchets et l'assainissement du site débuteraient à la mi-septembre et que ces travaux pourraient prendre "de 5 à 7 ans".

La question de la sûreté des installations nucléaires a refait surface en Belgique la semaine dernière avec l'annonce de la découverte de "possibles fissures" sur la cuve du réacteur nucléaire de Doel 3, près d'Anvers (nord).

Ce réacteur, à l'arrêt depuis début juin, ne devrait pas être relancé avant fin septembre, a indiqué mardi son exploitant Electrabel.



SCIENCES ET AVENIR 14/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Greenpeace s'est étonnée jeudi de la "différence d'approche" entre la France et la Belgique face à des fissures sur les cuves des réacteurs nucléaires, demandant "une harmonisation a minima européenne" de la doctrine de la sûreté sur ce sujet.

Une "réunion technique" était prévue jeudi après-midi à Bruxelles entre experts chargés de la sûreté nucléaire en Europe, après la découverte de défauts sur la cuve d'un réacteur de Doel, dans le nord de la Belgique, la semaine dernière.

Après la découverte de cette fissure, lors d'un contrôle de la cuve entière, le réacteur a été arrêté et les autorités belges se sont dites "sceptiques" quant à la possibilité d'une relance.

Selon Greenpeace, la cuve d'un réacteur est de fait "un composant difficilement réparable". L'association relève à cet égard la différence d'approche de la France.

En effet, selon elle, certains réacteurs français connaissent des "microfissures", que ce soit sur les tubulures ou dans le corps même de la cuve, comme en Belgique.

Ces fissures sont des "défauts sous revêtements" ou DSR, c'est à dire des fissures dans le métal de base de la cuve, "apparues lors de la fabrication au moment du recouvrement par la couche d'acier inoxydable". La plus grande de ces "micro-fissures" fait "une dizaine de mm" de long, indique Greenpeace.

Ainsi, des DSR ont été identifiés sur 23 tubulures de 12 cuves (notamment Dampierre 4, Saint Laurent, Gravelines 3...), et, "plus grave" selon Sophia Majnoni d'Intignano, chargée de campagne à Greenpeace France, sur le corps de la cuve de 10 réacteurs, pour l'essentiel sur le réacteur 1 de Tricastin. "Si l'origine n'est pas la même qu'à Doel, la conséquence est la même", souligne-t-elle.

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), selon Greenpeace, contrôle ces défauts sur les cuves lors de la visite décennale, "pour s'assurer qu'ils n'évoluent pas".

Par ailleurs, en 2001, des "petites fissures" ont été détectées au niveau de la soudure d'une pénétration de fond de cuve à Gravelines 1, selon Greenpeace, et l'ASN aurait demandé à EDF de vérifier l'ensemble des pénétrations de fond de cuve des réacteurs de 900 et 1300 MW.

Greenpeace "ne comprend pas une telle différence d'approche entre les régulateurs français et belge", et s'étonne notamment de la position de l'ASN sur une "potentielle réparation" de Gravelines 1, alors que "les soudures sont des zones sensibles" et qu'en 2010 "la position de l'ASN était qu'une réparation sur la cuve était -difficile-".

Greenpeace demande en outre, suite à l'affaire de Doel, qu'une liste complète des réacteurs équipés du même type de cuve "soit publiée au plus vite". Selon l'ASN, aucun réacteur français ne dispose de cet équipement.

Greenpeace estime aussi "nécessaire que les normes internationales de contrôle soient renforcées et harmonisées afin que le contrôle de la cuve entière devienne la norme et non plus l'exception". La France effectue un contrôle de la cuve entière à l'occasion des visites décennales.



SCIENCES ET AVENIR 16/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
TOKYO - Plus d'un millier de manifestants se sont rassemblés vendredi devant les bureaux du Premier ministre japonais pour exiger la fin de l'exploitation de l'énergie nucléaire, 17 mois après l'accident de Fukushima, a constaté un journaliste de l'AFP.

Cette manifestation a été convoquée à Tokyo via internet comme presque tous les vendredis soirs depuis des mois.

Je suis venu aujourd'hui car je m'inquiète pour la vie des enfants et des générations futures, a déclaré un vieil homme devant la foule via un haut-parleur.

Il a osé une comparaison avec les temps difficiles de la Seconde guerre mondiale, lorsque les gens du commun étaient forcés d'adopter une discipline militaire et contraints à la pauvreté sous le contrôle strict de l'Etat.

A l'époque, la vie des Japonais a été gâchée par des ordres du gouvernement et des grandes entreprises, a-t-il raconté, ajoutant: Aujourd'hui avec l'énergie nucléaire, le gouvernement et les grandes entreprises négligent la vie des gens
.

Au coeur de la colère des manifestants figurait la décision prise en juin par le Premier ministre, Yoshihiko Noda, de relancer deux réacteurs, pour la première fois depuis l'accident de Fukushima.

Ces deux tranches, situées dans la centrale d'Oi (centre du Japon), sont les seules à tourner actuellement au sein du parc nucléaire japonais qui en compte 50 au total.


Les autres sont maintenues à l'arrêt en raison de nouvelles mesures de sécurité exigées par les autorités depuis l'accident de Fukushima, le pire du secteur depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Cette catastrophe intervenue en mars 2011 dans le nord-est du Japon, après le passage d'un tsunami, a forcé une centaine de milliers d'habitants de la région à quitter leur maison, souvent sans perspective de retour à moyen terme.

Le principal rassemblement de protestation contre le nucléaire depuis a eu lieu mi-juillet, lorsque de 75.000 à 170.000 personnes se sont retrouvées dans un grand parc de la capitale, selon la police et les organisateurs.




ROMANDIE.COM 17/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
TOKYO - Le Premier ministre nippon Yoshihiko Noda a réaffirmé mercredi lors d'une rencontre avec des militants antinucléaires la volonté du Japon de sortir du nucléaire à moyen ou long terme, près d'un an et demi après l'accident de Fukushima.

Le Premier ministre de centre-gauche a répété que son gouvernement préparait un nouveau plan énergétique pour l'horizon 2030, avec à l'esprit la volonté de sortir du nucléaire à moyen ou long terme.


Les autorités planchent sur trois scénarii d'ici à 2030: une production nucléaire représentant 20 à 25% de la consommation d'électricité, une part de seulement 15%, ou rien du tout dans l'hypothèse la plus antinucléaire.

Avant l'accident du 11 mars 2011 à Fukushima (nord-est du pays), la production nucléaire représentait près de 30% de la consommation d'électricité et les autorités prévoyaient même d'augmenter cette part à 53% d'ici à 2030.

Lors de la rencontre entre le Premier ministre et les militants antinucléaires, une représentante du mouvement, Misao Redwolf, a prévenu que les manifestations hebdomadaires organisées depuis des mois devant les bureaux du Premier ministre continueraient chaque vendredi.

La colère monte depuis que vous avez relancé des réacteurs bien que le désastre de Fukushima ne soit pas résolu, a-t-elle lancé à M. Noda.

Les réacteurs endommagés de la centrale Fukushima Daiichi sont en état d'arrêt à froid depuis décembre 2011 (température maintenue de façon durable sous les 100°C), signe d'une amélioration. Les émissions radioactives sur le site sont infiniment plus faibles actuellement qu'en mars 2011.

Mais beaucoup reste à faire pour écarter tout risque d'aggravation de la situation. Les travaux de démantèlement des réacteurs et de nettoyage de la région prendront des décennies.

Avant même la catastrophe, d'autres réacteurs du pays avaient été arrêtés à cause de séismes. Puis dans les mois qui ont suivi l'accident, les tranches opérationnelles restantes ont été progressivement arrêtées pour maintenance, sans être relancées en raison des nouvelles mesures de sécurité exigées par les autorités.

Au final, la totalité des 50 réacteurs japonais ont été stoppés aux mois de mai et juin derniers, avant que M. Noda n'autorise le redémarrage de deux tranches de la centrale d'Oi (centre). Cette décision a provoqué la colère des antinucléaires dont les manifestations ont pris de l'ampleur depuis.

A la mi-juillet, les militants antinucléaires ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes lors d'un gigantesque meeting dans un grand parc de Tokyo.



ROMANDIE.COM 22/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
CAEN - Un train de déchets nucléaires néerlandais hautement radioactifs, retraités par Areva à Beaumont-Hague (Manche), a quitté mardi après-midi Valognes (Manche) pour les Pays-Bas, où il devrait mettre une vingtaine d'heures à arriver, a indiqué lundi le groupe nucléaire à l'AFP.

Ce convoi d'un seul wagon de 28 conteneurs de déchets est parti à 14H50, a précisé la directrice de la communication de l'usine Areva-La Hague, Catherine Argant.

Ces conteneurs issus du retraitement à La Hague de combustibles irradiés aux Pays-Bas renferment certes la quasi-totalité de la radioactivité des combustibles mais ils sont vitrifiés et transportés dans une forteresse roulante dans des emballages métalliques de 40 cm d'épaisseur, selon Areva.

Les combustibles retraités ont permis de produire l'équivalent d'environ trois ans de consommation électrique (tous besoins confondus) de la ville d'Amsterdam, a souligné le groupe dans un communiqué.

Le dernier convoi de déchets vitrifiés étrangers parti de l'usine de La Hague, seul site de retraitement en France, en novembre 2011, avait donné lieu à de violents affrontements entre les forces de l'ordre et des militants qui voulaient le bloquer. Il s'agissait de déchets allemands.

Le dernier convoi de déchets vitrifiés à destination des Pays-Bas date de 2007. D'autres convois de ce type sont prévus, La Hague devant recevoir des combustibles irradiés néerlandais jusque fin 2021. Les Pays-Bas sont le dernier client étranger de l'usine qui en cherche de nouveaux depuis des années. La loi l'oblige à renvoyer les déchets étrangers dans leur pays d'origine.

Près de 11.000 conteneurs de déchets vitrifiés sont entreposés à La Hague, dont 3% sont issus de combustibles étrangers. Le retraitement consiste à séparer les différentes matières contenues dans les combustibles qui sortent des centrales nucléaires afin, selon Areva, de réduire le volume des déchets produits.

Le groupe nucléaire affirme extraire 4% de déchets ultimes vitrifiés et 96% de matière recyclable, plutonium et uranimum, avec lesquelles sont fabriqués de nouveaux combustibles. Mais selon les écologistes ces derniers marchent moins bien et sont plus polluants.



ROMANDIE.COM 27/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
VIENNE (Autriche) - Le chef de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano a appelé lundi les pays disposant de centrales nucléaires à conserver leur sens de l'urgence en matière d'amélioration de la sûreté, après l'accident de Fukushima l'an passé.

Des progrès significatifs ont été réalisés depuis l'accident nucléaire de Fukushima, le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986, a déclaré le Japonais au premier jour d'une conférence sur la sûreté de l'énergie atomique à Vienne.

Il a cité l'application de certaines mesures contenues dans le plan d'action élaboré par l'AIEA, portant entre autres sur l'estimation des risques, les réactions en cas d'urgence, ou encore les critères de sûreté des centrales. Beaucoup de travail reste à faire et nous ne devons pas abaisser notre garde, a-t-il toutefois ajouté.

L'accident ne fait peut-être plus les gros titres de la presse internationale, mais il est essentiel que tous nous gardions notre sens de l'urgence et notre engagement à mettre en oeuvre entièrement le plan d'action de l'AIEA, a déclaré M. Amano.

Cette conférence de cinq jours organisée par l'agence onusienne rassemble quelque 700 délégués provenant des 75 pays membres de la Convention sur la sûreté nucléaire (CSN).

L'accident nucléaire japonais, provoqué le 11 mars par un tremblement de terre géant suivi d'un tsunami, avait conduit à une révision de la politique énergétique de certains pays. L'Allemagne et la Suisse avaient notamment décidé leur retrait progressif de l'atome.



ROMANDIE.COM 27/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
RENNES - Deux incidents, en août, liés à des pompes de graissage et à une vanne du réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime), ont été classés de niveau 1 par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a-t-on appris mercredi sur le site internet de la centrale EDF.

Ces incidents ont été tous deux sans conséquence pour la sûreté de l'installation, qui se trouve en arrêt programmé depuis le 19 mai 2012 pour maintenance et renouvellement partiel du combustible, a précisé EDF.

Le premier incident, détecté le 12 août, a affecté deux pompes de graissage de la pompe du circuit d'alimentation en eau des générateurs de vapeur, qui avait été déclarée opérationnelle une dizaine de jours plus tôt. L'incident a été classé de niveau 1 dans la mesure où, d'une part, la pompe du circuit d'alimentation a été considérée dans un premier temps comme opérationnelle alors qu'elle ne l'était pas pleinement (...) et, d'autre part, en raison du caractère tardif de la détection de ce dysfonctionnement, indique EDF.

L'autre incident est lié au délai de réparation d'une vanne destinée à alimenter en vapeur une turbopompe du circuit d'alimentation en eau des générateurs de vapeur, après un dysfonctionnement détecté le 14 août.

Nos règles d'exploitation prévoient que la réparation soit réalisée sous trois jours. Du fait de la complexité du diagnostic et de la détection tardive du dysfonctionnement, ce délai n'a pas pu être tenu, souligne l'opérateur.

Ces deux événements ont été classés le 24 août par l'ASN de niveau 1 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES*), qui est graduée de 0 à 7. Il s'agit des 5e et 6e incidents de niveau 1 rapportés cette année par la centrale de Paluel.

Le site comporte quatre unités de production de 1.300 MW/h chacune qui ont été mises en service entre 1984 et 1986. En 2011, la centrale avait déclaré cinq anomalies de niveau 1 sur l'échelle INES.


* ECHELLE INES selon Wikipedia
Image graduation de l'échelle selon la gravité par l'IRSN
Encore un site qui en parle avec informations et détails : La radioactivité.com

ROMANDIE.COM 29/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...