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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde

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Les ministres japonais en charge de la Politique énergétique discutent de la possibilité pour le Japon de devenir indépendant du nucléaire.

Le ministre en charge de la Politique nationale, Motohisa Furukawa, a rappelé à ses collègues ce mardi que les sondages d'opinion révèlent que plus de la moitié des citoyens japonais veulent se débarrasser du nucléaire.

Mais le ministre de l'Industrie Yukio Edano a mentionné les problèmes qui devront être résolus si le pays prend cette décision. Il a affirmé qu'une mise à l'arrêt immédiate des réacteurs de l'Archipel pourrait provoquer une réduction d'électricité de 30% ainsi que des pénuries de courant.

M. Edano a ajouté que la disparition du nucléaire contribuerait à affaiblir les arguments commerciaux du Japon lors des achats de pétrole et de gaz naturel, et rendrait le pays moins compétent en matière de technologie nucléaire dans le futur.

Le gouvernement projette de finir l'ébauche de sa nouvelle politique énergétique sous peu, lors de nouvelles réunions. On s'attend à ce que cette politique inclut un scénario mettant un terme à l'énergie nucléaire, ainsi que des solutions pour compenser le nouveau manque d'énergie.



NHK 04/09/2012

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PARIS - Alstom a annoncé mardi avoir été sélectionné par EDF pour un contrat de plus de 50 millions d'euros, portant sur la rénovation d'un système de contrôle-commande équipant près du tiers du parc de réacteurs nucléaires français.

Dans le détail, le groupe industriel français a été chargé par l'électricien public de rénover les Controbloc N20, des systèmes dont sont équipés les 20 réacteurs d'une capacité de 1.300 mégawatts exploités en France par EDF (soit près du tiers du parc nucléaire français, qui compte en tout 58 réacteurs).

Les systèmes de contrôle-commande, éléments essentiels au pilotage et à la sûreté des réacteurs nucléaires, effectuent automatiquement des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection.

Alstom explique qu'il modernisera le système actuel en intégrant de nouvelles technologies basées sur son dernier système de contrôle, baptisé Alspa Series 6. Celui-ci a été lancé en 2009 et peut équiper des centrales électriques de tous types (thermiques, hydrauliques, nucléaires, à gaz ou à charbon).

Le déploiement du premier système rénové est prévu au printemps 2015, ajoute Alstom, spécialisé dans les infrastructures d'énergie et de transport (des centrales électriques au TGV).



ROMANDIE.COM 04/09/2012

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Berne (Sipa) Depuis longtemps contestée par les organisations de consommateurs ou opposées au nucléaire en raison de son manque de transparence, l'Inspection fédérale sur la sécurité nucléaire (IFSN) est une nouvelle fois sous les feux de la critique.

Mardi, les organisations membres de l'Alliance "Non au nucléaire" ont tiré à boulets rouges sur le "forum" organisé par l'IFSN sur les questions de sécurité nucléaires.

Selon les organisations, le forum censé être "ouvert" ne l'était pas du tout et les questions devaient être posées préalablement par écrit. Le forum n'était d'ailleurs prévu que pour une demi-journées et les organisateurs n'ont pas admis de spécialistes opposés au nucléaire, selon les organisations.

Dès lors, l'audience publique est, selon "Non au nucléaire", absolument insuffisante : il ne peut y avoir de discussion sérieuse dans un tel cadre.

"Non au nucléaire" exige que des prescriptions légales plus contraignantes, la prise en compte de l'opinion d'institutions tierces en matière de sécurité, l'extension de la Commission fédérale de la sécurité nucléaire (CSN) et une nouvelle culture de la sécurité à l'IFSN.



ROMANDIE.COM 04/09/2012

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Un incident a eu lieu à la centrale de Fessenheim cet après-midi, dans le haut-Rhin. D'abord considéré comme un incendie chimique par les pompiers, il serait en fait dû à un dégagement de vapeur d'eau oxygénée. Plusieurs blessés sont à déplorer.

Un dégagement de vapeur d'eau oxygénée à eu lieu à la centrale de Fessenheim dans le Haut Rhin, cet après-midi à 15h50. Tout en informant que plusieurs blessés graves sont à dénombrer : deux personnes ont été légèrement brûlées et six autres auraient été incommodées, selon Europe 1. les pompiers avaient d'abord cru à un incendie de nature chimique.

La préfecture du Haut-Rhin, qui confirme l'accident, a précisé qu'il ne s'agissait pas de cela, mais "d'un dégagement de vapeur d'eau oxygénée produit par l'injection dans un réservoir de peroxyde d'hydrogène qui a réagi avec l'eau".

EDF, qui confirme la nature de l'accident, n'a pas encore, fait de déclaration pour l'heure.

Dans le parc des centrales nucléaires françaises, Fessenheim est la plus ancienne. Elle est construite aux bords du Rhin et dispose de deux réacteurs datant de 1977 et pouvant développer 900 mégawatts chacun.

Elle devrait fermer ses portes en 2017.




Maxisciences 05/09/2012

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L'incident qui a eu lieu aujourd'hui, causant la brûlure de deux personnes et incommodant six autres n'est pas le premier problème survenu dans la plus vieille centrale nucléaire du parc français. Depuis plusieurs années, elle semble multiplier les difficultés.

Bâtis en 1977, les deux réacteurs de 900 mégawatts de la centrale de Fessenheim pourraient bien s'arrêter de fonctionner prochainement, et l'incident survenu aujourd'hui pourrait accélérer la situation.

Depuis sa construction, la centrale a connu de nombreux incidents. Mais la liste de ces évènements, avant l'année 2000, n'a jamais été rendue publique.

Entre 2000 et aujourd'hui, la centrale a dû faire face à 9 problèmes, dont des incidents classés par l'échelle INES (échelle internationale des évènements nucléaires, classée par ordre de gravité et disposant de huit niveaux).

- en 2000 : Anomalie de conception (réparée en 2002) des réservoirs ASG et PTR face à un séisme. Ces réservoirs servent à alimenter la piscine de désactivation lors d'un séisme. Le réservoir ASG alimente en eau les générateurs de vapeur, les réservoirs PTR contiennent de l'eau fortement borée.

- en 2004 : 24 janvier - incident de niveau 1 (INES) : une cuve fermée par erreur entraîne l'arrivée de 7 agents qui inhalent des particules radioactives.

- en 2005 : 29 septembre - incident de niveau 1 (INES) : coupure de courant sur un tableau électrique entraînant un arrêt des pompes du système de refroidissement de la piscine de stockage des combustibles ainsi que le non fonctionnement de plusieurs autres indicateurs.

- en 2009 : 27 décembre - incident de niveau 1 (INES) : des végétaux obstruent et bloquent le système d'alimentation en eau de la structure. Ce qui provoque une baisse de débit aqueux dans les circuits de refroidissement et oblige les agents de la centrale à faire perdurer l'arrêt du réacteur n°2, alors en travaux de maintenance.

- en 2010 : entre janvier et avril : de nombreux incidents dont 3 de niveau 1 (INES) touchant les unités de production 1 et 2.

- en 2011 : incident de niveau 1 : erreur d'opérateur conduisant à l'arrêt automatique d'un des réacteurs de la centrale.

- en 2012 : le 25 avril : Incendie d'un matériel de refroidissement de l'alternateur en salle des machines. 8 mai : échec d'un essai d'îlotage, le réacteur n°2 est arrêté. 5 septembre : dégagement de vapeur d'eau oxygénée dans un réservoir de peroxyde d'hydrogène.

La centrale de Fessenheim devrait fermer ses portes en 2017, d'après la promesse présidentielle faites par François Hollande.




Maxisciences 05/09/2012

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PARIS - Les organisations Greenpeace et Sortir du nucléaire ont exigé une fermeture rapide de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) suite à un incident chimique ayant fait deux blessés légers mercredi dans l'enceinte de l'installation.

Dans un communiqué, Greenpeace demande un blocage des travaux prévus par EDF et un calendrier précis de fermeture. Pour le réseau Sortir du nucléaire, la centrale doit être fermée d'urgence. Ce n'est pas dans cinq ans qu'il faut fermer Fessenheim mais immédiatement, écrit l'organisation.

Le président, François Hollande, s'est engagé durant la campagne électorale à fermer cette centrale d'ici à 2017. L'installation, la plus vieille en France, aura alors 40 ans. Des travaux s'élevant à plusieurs millions d'euros ont été recommandés par l'Agence de sûreté nucléaire pour rendre cette centrale plus sûre.

Les deux organisations rappellent qu'un autre incident, un incendie, est survenu récemment à Fessenheim, le 25 avril. Il s'agissait d'un départ de feu sur l'alternateur du réacteur n°2 de la centrale, souligne Greenpeace pour qui il est important de déterminer aujourd'hui s'il s'agit de la même pièce qu'en avril.

Pour elle, la question fondamentale qui se pose au regard de ces incidents est la suivante : allons-nous continuer à essayer de maintenir en vie une centrale manifestement dangereuse en dépensant des centaines de millions d'euros ou allons-nous enfin nous décider à fermer Fessenheim?

Investir des millions d'euros dans des travaux colossaux et qui resteront dans tous les cas insuffisants n'a aucun sens, juge également Sortir du nucléaire.


Un porte-parole d'EDF a indiqué mercredi que deux agents avaient été légèrement brûlés à travers leurs gants suite à un incident lié à la manipulation d'un produit chimique, et non à un incendie.

Le directeur de la centrale exploitée par EDF, Thierry Rosso, a expliqué qu'il s'agissait d'un accident du travail, pas d'un accident nucléaire, écartant tout impact environnemental.


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Mise à jour 13/09/2012 : Les travaux à Fessenheim ne feront pas "obstacle" à la fermeture de la centrale

Les travaux demandés par l'Autorité de sûreté nucléaire sur la centrale de Fessenheim ne feront pas "obstacle" à l'engagement pris de fermer la centrale d'ici la fin du quinquennat, a assuré jeudi la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho.

Interrogée lors des questions orales au Sénat par le sénateur EELV Ronan Dantec sur l'incident qui s'est produit le 5 septembre, la ministre a indiqué que le rapport demandé à EDF serait rendu public ce jeudi, et serait complété par un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire.

Deux agents souffrant d'irritation aux mains ont été "examinés par un médecin et ont rapidement repris le travail", a dit la ministre, qui a estimé que "cet incident ne méritait pas l'ampleur médiatique dont il a fait l'objet". Elle a souligné qu'il était "sans rapport" avec l'engagement présidentiel de fermeture de la centrale avant la fin du quinquennat.

"Cet engagement sera tenu, le calendrier précis pour pouvoir procéder à cette fermeture dans des conditions responsables, en termes de sécurité d'approvisionnement électrique et pour la préservation des emplois, sera discuté dans le débat national sur la transition énergétique", a réitéré la ministre. Elle a souligné aussi que "les prescriptions de l'Autorité de sûreté nucléaire s'imposent à tous", et que les travaux seraient donc faits d'ici le 30 juin, "sans faire obstacle à l'engagement pris pour la fermeture de Fessenheim".

Dans un communiqué, Ronan Dantec s'est dit "déçu" de cette réponse, estimant que "réaliser des dizaines de millions d'euros de travaux, voire davantage, sur une centrale qui doit fermer -le plus tôt possible-", selon la ministre, serait "incompréhensible".

Pour Ronan Dantec, "ce gaspillage financier sur une centrale en fin de vie n'aurait aucun sens et donnerait un signal très négatif aux acteurs industriels et financiers auxquels nous demandons aujourd'hui de s'engager résolument dans la transition écologique".

"Delphine Batho a tort", estime Greenpeace dans un communiqué. L'ONG rappelle qu'en 2011 Fessenheim n'a contribué qu'à 1,3% de la production nette d'électricité nationale et qu'il n'y aurait donc "pas de problème électrique" à fermer dès maintenant la centrale, avec "la mise en place d'un plan de reconversion des emplois concernés". Elle indique encore que les travaux demandés par l'Autorité de sûreté nucléaire "donneront à EDF le droit d'exploiter la centrale pendant 10 ans supplémentaires".

EDF est dans "la stratégie du fait accompli" : "faire des travaux conséquents et difficiles à rentabiliser pour empêcher la fermeture de Fessenheim pour raisons économiques", estime Greenpeace, qui demande la publication du plan d'investissement prévu "ainsi qu'un calcul de rentabilité pour savoir en combien d'heures de fonctionnement cet investissement sera rentabilisé".

"Quel signal le gouvernement peut-il envoyer en investissant des millions d'euros dans une centrale qu'il a promis de fermer dans le quinquennat?", se demande Greenpeace.


ROMANDIE.COM 05/09/2012 - SCIENCES et Avenir 13/09/2012

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La plus ancienne centrale nucléaire d'Espagne, à Garoña, près de Burgos (nord), cessera son activité en juillet 2013, l'exploitant ayant renoncé à demander le renouvellement de son autorisation, une nouvelle saluée par les écologistes.

Nuclenor (contrôlée à parts égales par Iberdrola et Endesa) a indiqué mercredi au ministère de l'Industrie qu'elle n'était "pas en conditions pour solliciter le renouvellement de l'autorisation d'exploitation de la centrale nucléaire de Santa Maria de Garoña", a-t-elle expliqué dans un communiqué.

Mercredi était la date limite pour Nuclenor pour demander une prolongation jusqu'en 2019 de cette centrale, suite au feu vert donné en juillet par le gouvernement espagnol.

L'exploitant avait demandé un délai, que le gouvernement a refusé de lui accorder, évoquant son incertitude concernant "les nouvelles conditions qui pourraient être établies pour l'activité de production nucléaire, dans le cadre de la réforme énergétique qui doit être approuvée par le gouvernement".

Cette réforme, attendue dans les prochains mois, est redoutée par les professionnels du secteur car elle doit notamment modifier les tarifs et les taxes imposées aux différentes sources d'énergie.

La centrale de Garoña, mise en service en 1971, est la plus vieille en activité dans le pays.

L'annonce de sa possible prolongation avait soulevé la colère des organisations écologistes, dont Greenpeace, qui réclamaient depuis plusieurs années la fermeture de cette centrale, présentée comme la "soeur jumelle" de la japonaise Fukushima, frappée en mars 2011 par un accident nucléaire gravissime.

Dans un communiqué, Greenpeace se félicite jeudi du retournement de situation: "la décision des groupes électriques (Ibedrola et Endesa, ndlr) de ne pas solliciter la prolongation démonte l'échec économique de l'énergie nucléaire, malgré les soutiens du gouvernement".
Grâce à cela, "le 6 juillet 2013, le permis d'exploitation de Garoña expirera".

L'organisation appelle dimanche à une nouvelle manifestation près de la centrale pour réclamer sa fermeture immédiate et définitive.

Le parc nucléaire espagnol compte au total six centrales et huit réacteurs.



Sciences et Avenir 06/09/2012

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Leibstadt AG (awp/ats) - La centrale nucléaire de Leibstadt (AG) restera déconnectée du réseau plus longtemps que prévu pendant sa révision annuelle. La soudure défectueuse d'une conduite d'eau du circuit de refroidissement en est la cause.

Les préparatifs en vue de la réparation sont en cours, a déclaré jeudi à la presse Andreas Pfeiffer, directeur de la centrale. Il n'a pas pu dire combien de temps les travaux dureront. Par contre, il sait que cette révision sera relativement chère. La soudure défectueuse a été repérée dans le cadre du contrôle régulier aux ultrasons de la cuve du réacteur. Ce genre d'incident doit obligatoirement être annoncé. L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a été informée.

M. Pfeiffer a parlé de "fissure". Il n'y a pas eu de fuite et aucune radioactivité ne s'est échappée, a-t-il souligné. Les cinq autres soudures similaires sur la conduite ont été examinées et aucune ne présente de fissure.

La direction de la centrale doit maintenant élaborer un rapport dans lequel elle précise comment elle entend procéder à la réparation. Des spécialistes américains effectueront les travaux, une opération déjà réalisée 800 fois dans le monde.

D'ici à 2015, la centrale va investir environ 600 millions de francs. L'objectif est de l'équiper de façon à ce qu'elle puisse produire de l'électricité jusqu'en 2045, soit une durée de vie de 60 ans.


Le Conseil fédéral prévoit que la centrale de Leibstadt sera déconnectée du réseau en 2034. Il n'y a pas de contradiction, souligne M. Pfeiffer: le gouvernement est aussi d'avis que les centrales peuvent être exploitées tant qu'elles sont sûres.



ROMANDIE.COM 06/09/2012

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VARSOVIE - Quatre grands groupes polonais des secteurs d'énergie et minier vont coopérer dans la construction et l'exploitation de la première centrale nucléaire de ce pays, selon un communiqué publié jeudi sur leurs sites. Ces quatre groupes contrôlés par l'Etat -- PGE, Tauron Polska Energia, Enea et le géant du cuivre KGHM -- ont signé une lettre d'intention dans laquelle ils s'engagent à élaborer un projet d'achat de parts dans la société PGE Energia Jadrowa (groupe PGE) directement responsable de la préparation du chantier de construction et d'exploitation de la première centrale nucléaire polonaise.

Une société commune entre les quatre groupes contrôlés par l'Etat polonais permettra de partager les risques et d'accélérer l'avancement du projet, a estimé l'agence internationale de notation Fitch Ratings dans un communiqué.

La Pologne, pays de 38,2 millions d'habitants, ne dispose actuellement d'aucune centrale nucléaire et produit environ 90% de son électricité à partir du charbon.

Soucieux de diversifier ses sources d'énergie, ce pays veut se doter de deux centrales nucléaires, de 3.000 mégawatts chacune.

Selon Aleksander Grad, le président de PGE Energia Jadrowa, le premier bloc nucléaire polonais pourrait être mis en marche en 2023 dans une version optimiste, alors que le projet de base prévoit son lancement en 2024. Le groupe PGE prévoit qu'en 2030 la part du nucléaire dans son mélange énergétique atteindra 36%, après la mise en marche d'une seconde centrale nucléaire.

Trois grands consortiums internationaux ont jusqu'à présent manifesté leur intérêt pour le programme nucléaire polonais: les français EDF/Areva, le groupe américano-japonais Westinghouse Electric Company LLC, et le consortium américano-japonais GE Hitachi Nuclear Energy Americas.


ROMANDIE.COM 06/09/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (Loire-Atlantique) - Le porte-parole national d'Europe Ecologie-Les Verts, Jean-Philippe Magnen, a exprimé vendredi la satisfaction du mouvement après l'annonce par la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho de la future fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin).

On ne peut que se satisfaire de cette annonce qui va dans le bon sens, a déclaré M. Magnen, lors d'une visite du site de Notre-Dame-des-Landes avec d'autres responsables d'EELV, opposé au projet d'aéroport sur ce site.

Juste après les déclarations de M. Montebourg sur le nucléaire ou de Mme Batho sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, c'est un message plus positif que ces derniers jours, a-t-il ajouté. Cela permettra d'ouvrir le débat national sur l'énergie, prévu à l'automne, sur des bases saines, a-t-il ajouté.

Ce n'est pas que la question de Fessenheim qui se joue : nous souhaitons aussi que les investissements d'avenir portent sur les économies d'énergie ou les énergies renouvelables, a-t-il précisé..

L'engagement du président sera tenu, Fessenheim fermera le plus tôt possible, dans des conditions techniquement et socialement responsables qui permettent de garantir la sécurité électrique, la reconversion du site et la préservation des emplois, a déclaré Mme Batho sur France Info vendredi.

Le calendrier précis sera discuté lors du débat sur la transition énergétique, qui doit démarrer cet automne et durer plusieurs mois, a-t-elle ajouté.

Un incident non nucléaire ayant fait deux blessés légers mercredi à Fessenheim a ravivé la voix des opposants à l'atome qui ont demandé que cette centrale, la plus vieille de France, ferme rapidement.



ROMANDIE.CO 07/09/2012

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La centrale nucléaire de Fessenheim, doyenne du parc français, sera fermée comme promis par le président François Hollande "le plus tôt possible" mais "dans le dialogue social", a déclaré la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, au Journal du Dimanche.

L'engagement de François Hollande "sera tenu, Fessenheim sera fermée. Le but est de le faire dans le dialogue social, en garantissant l'approvisionnement énergétique de la région et en préservant les emplois, le plus tôt possible et au plus tard en 2017", dit la ministre dans une interview à paraître dimanche.

"Nous discuterons du calendrier précis lors du débat sur la transition énergétique qui commencera en novembre et s'achèvera avant le premier semestre 2013. Ce débat se conclura par une loi de programmation pour la transition énergétique que nous ferons voter avant la fin de l'année 2013", précise-t-elle.

Selon la ministre, faire passer la part de l'énergie nucléaire de 75% à 50% reste un objectif "réaliste". "Sur l'éolien terrestre et offshore, sur le solaire, sur les énergies marines, la biomasse, le potentiel est considérable. Et cela créera des emplois", dit-elle au JDD.

Quant à la "conférence environnementale" qui doit se tenir les 14 et 15 septembre, Delphine Batho affirme qu'il ne s'agira pas d'un Grenelle bis.

"On n'est pas sur un coup de com' en début de quinquennat qui sera dilué puis oublié en cours de route (...) La conférence environnementale sera annuelle. Chaque année, on pourra faire le bilan des engagements pris et mettre de nouveaux sujets sur la table", déclare la ministre.


SCIENCES ET AVENIR 8/09/2012

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Des heurts ont opposé la police à des manifestants antinucléaires dans l'Etat indien du Tamil Nadu, dans le sud du pays. Les affrontements ont fait un mort et de nombreux blessés.






Les violences ont éclaté lundi alors que des milliers de personnes manifestaient à proximité de la centrale nucléaire de Kudankulam.

NHK 11/09/2012

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PARIS - Daher a annoncé mardi que sa division Daher-Vanatome, spécialiste de la robinetterie nucléaire, avait été retenue par l'électricien chinois CNNC pour fournir les 120 vannes de sécurité de deux nouveaux réacteurs en projet à Tianwan, dans l'est de la Chine.

Tous les équipements seront conçus, qualifiés et fabriqués par Daher-Vanatome dans l'usine de Saint-Vallier, dans la Drôme, souligne dans un communiqué le groupe industriel diversifié, qui ajoute que ce nouveau contrat représente plusieurs millions d'euros de chiffre d'affaires.

D'après le groupe, cette commande conforte son ambition d'être un champion de la filière nucléaire française, dans un contexte de forte concurrence internationale, alors qu'il vise un doublement de son chiffre d'affaires dans ce domaine d'ici 3 à 5 ans.


ROMANDIE.COM 11/09/2012

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En Inde, les opposants à un projet de construction d'une centrale nucléaire ont intensifié leurs protestations contre le gouvernement depuis qu'un manifestant a été tué au cours d'affrontements avec la police.







La centrale récemment construire a déclenché l'opposition des habitants de la région parce qu'elle est située sur la côte et est susceptible d'être endommagée par un tsunami, comme la centrale Fukushima Dai-ichi.


NHK 12/09/2012

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Le gouvernement japonais va annoncer sous peu l'abandon de l'énergie nucléaire d'ici aux années 2030, dix-huit mois après l'accident de Fukushima, a affirmé mercredi un journal japonais.

Le Premier ministre, Yoshihiko Noda, pourrait prendre cette décision dès ce week-end, lors d'une réunion portant sur le nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe, a précisé le Mainichi Shimbun citant des sources gouvernementales.

Si le Japon opte pour la sortie du nucléaire, il rejoindrait les rangs des pays ayant opté pour cette stratégie après Fukushima: l'Allemagne a décidé de fermer ses 17 réacteurs d'ici à 2022 et la Suisse compte éliminer progressivement ses cinq tranches d'ici à 2034.

Bien que la décision japonaise vise un horizon plus lointain que le plan allemand, son ampleur serait supérieure car l'archipel comptait pas moins de 54 réacteurs avant l'accident débuté le 11 mars 2011 (50 unités aujourd'hui).

Seulement deux tranches sont toutefois actuellement en opération. Les autres sont arrêtées, soit à cause d'un séisme soit en raison des mesures de sécurité supplémentaires exigées par les autorités après Fukushima.

Les compagnies d'électricité réclament à cor et à cris de pouvoir redémarrer des réacteurs arrêtés, car actuellement elles doivent faire tourner leurs centrales thermiques à plein régime pour compenser le manque énergétique, et donc doivent importer massivement des hydrocarbures.

Les autorités n'ont pour l'instant donné leur feu vert qu'à la relance de deux réacteurs du centre du Japon. Elles doivent composer avec une opinion assez rétive au redémarrage et à des manifestations régulières d'opposants au nucléaire (tous les vendredis).

L'énergie nucléaire représentait près de 30% de la consommation de courant au Japon avant l'accident débuté le 11 mars 2011 dans la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), après un puissant séisme et le passage d'un tsunami géant sur la région.

Une centaine de milliers de personnes ont dû être évacuées de la zone en raison d'importantes émissions radioactives, sans perspective claire de retour pour nombre d'entre elles, les opérations de démantèlement des réacteurs et de nettoyage du site devant durer plusieurs décennies.

Cette catastrophe, la pire du genre depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, a provoqué une grave crise pour le secteur nucléaire dans le monde, mais n'a pas brisé cette industrie pour autant.

La France et la Grande-Bretagne sont décidées à lancer une nouvelle génération de réacteurs, les Etats-Unis ont validé la construction de nouvelles tranches pour la première fois depuis l'accident de 1979 à Three Mile Island (Etat de Pennsylvanie, est), tandis que la Chine et l'Inde prévoient de mettre en chantier des dizaines de réacteurs dans les années à venir.


SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012

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BRUXELLES - De possibles fissures ont été détectées sur la cuve d'un second réacteur nucléaire en Belgique actuellement à l'arrêt pour inspection, a indiqué jeudi l'électricien Electrabel (GDF Suez), qui devra prouver qu'elles ne présentent aucun risque pour pouvoir le relancer.

En août, l'agence fédérale de contrôle nucléaire belge (AFCN) avait révélé l'existence de quelque 8.000 possibles fissures d'environ 20 mm de long dans la partie inférieure de la cuve du réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, située à 25 km d'Anvers (nord).

Ces anomalies avaient été détectées lors de contrôles aux ultrasons effectués en juin et juillet. Elles sont vraisemblablement présentes depuis la construction de la cuve dans les années 1970 par la société néerlandaise Rotterdamsche Droogdok Maatschappij (RDM), aujourd'hui disparue.

A l'arrêt pour plusieurs mois encore, le réacteur de Doel 3, d'une capacité de 1006 MW, ne pourra redémarrer que si son exploitant Electrabel, filiale du français GDF Suez, parvient à démontrer à un panel d'experts belges et internationaux que ces défauts ne présentent pas de danger.

Le directeur de l'AFCN, Willy De Roovere, s'est déclaré sceptique quant à la possibilité d'une relance et écarté toute réparation ou remplacement de la cuve défectueuse.

Outre Doel 3, RDM a produit la cuve d'une vingtaine de réacteurs dans le monde, dont une dizaine en Europe.

En Belgique, elle a fabriqué la cuve du réacteur numéro 2 de Tihange (1.008 MW), près de Liège (sud), qui avait été donc mis à l'arrêt à la mi-août pour des inspections.

Les premiers résultats des mesurages montrent qu'il y a des indications similaires à ce qu'on a à Doel 3, a déclaré jeudi à l'AFP une porte-parole d'Electrabel.

Les analyses prendront encore quelques semaines avant d'avoir un résultat définitif. Tihange 2 sera à l'arrêt le temps de constituer le dossier, a-t-elle précisé.

L'AFCN indique avoir été informée par Electrabel de la présence de ces indications de défauts. Ils semblent à ce stade moins nombreux à Tihange qu'à Doel, selon elle.

Mais elle prévient que, comme pour Doel, elle devra être convaincue de l'abence de danger avant une relance du réacteur.

Malgré ces interrogations sur l'avenir de Doel 3 et Tihange 2, le gouvernement belge avait écarté fin août le risque d'un black-out cet hiver, bien que la Belgique dépende à plus de 50% du nucléaire pour sa production d'électricité.

S'il s'avérait définitif, l'arrêt des deux réacteurs chamboulerait le plan de sortie progressive du nucléaire entre 2016 et 2025 décidé par la Belgique, puisqu'ils devaient être parmi les derniers réacteurs à fermer.


ROMANDIE.COM 13/09/2012

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Un haut responsable du département américain de l'Energie se dit très préoccupé par la nouvelle politique énergétique du Japon qui veut mettre un terme à sa dépendance envers le nucléaire.

Le secrétaire-adjoint à l'Energie Daniel Poneman a fait part de ses inquiétudes au responsable politique du Parti démocrate du Japon actuellement au pouvoir, Seiji Maehara, lors d'une rencontre à Washington. M. Poneman a été cité en disant qu'il y aura un impact grave sur les prix de l'énergie si le Japon, la troisième économie mondiale, décide de s'approvisionner en carburant à l'extérieur de ses frontières.

M. Poneman aurait dit également, selon M. Maehara, que les Etats-Unis sont prêts à aider le Japon à diversifier ses sources d'énergie. Mais Washington estime qu'il faut d'abord mener des études complètes portant sur l'efficacité économique et la stabilité.


NHK 13/09/2012

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Le gouvernement japonais a annoncé l'arrêt progressif de la production nucléaire sur 30 ans, dix-huit mois après l'accident de Fukushima qui a provoqué une catastrophe sans précédent depuis Tchernobyl il y a 25 ans.

Le Japon renforce ainsi significativement le camp des Etats qui ont décidé de tourner le dos à l'atome. Deuxième économie d'Asie, grand pays industriel et gros consommateur d'électricité, sa décision intervient après des résolutions similaire de l'Allemagne, la première économie européenne, et de la Suisse.

Ces trois pays ont en commun d'avoir pris cette option après l'accident de mars 2011 à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), qui a entraîné d'importantes émissions radioactives dans la région et forcé une centaine de milliers d'habitants à abandonner leurs maisons.

"Le gouvernement va instaurer toutes les mesures possibles pour amener la production nucléaire à zéro pendant les années 2030", a énoncé le gouvernement dans un document consacré au nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe.

Avant l'accident, la production nucléaire représentait près de 30% de la consommation d'électricité et les autorités prévoyaient d'augmenter cette part à 53% d'ici à 2030.

Mais le sentiment antinucléaire a bondi parmi la population et les manifestations se multiplient contre l'exploitation de l'atome, alors que le Premier ministre de centre-gauche, Yoshihiko Noda, prépare son camp à des élections législatives anticipées réclamées avec insistance par l'opposition de droite. Le Parti Démocrate du Japon de M. Noda semble, selon les sondages, en posture difficile avant ce scrutin qui devrait se tenir d'ici à la fin de l'année.

Le document publié vendredi reste vague sur les moyens de compenser l'arrêt de l'atome mais il édicte trois principes pour parvenir à cet objectif: ne plus construire de centrale nucléaire, arrêter les réacteurs existants après 40 ans d'activité et enfin n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité menés par une autorité ad hoc.

"De nombreux Japonais veulent construire une société qui ne dépende pas de l'énergie nucléaire", a souligné le gouvernement. Mais les compagnies d'électricité, soutenues par une bonne part des milieux d'affaires, réclament à cor et à cris de pouvoir redémarrer des tranches.

Seuls 2 réacteurs sont actuellement en opération sur les 50 de l'archipel. Nombre d'entre eux ont été arrêtés à cause du puissant séisme et du tsunami géant du 11 mars 2011 qui avait provoqué l'accident de Fukushima, tandis que d'autres ont dû être stoppés en raison d'autres séismes, très fréquents au Japon. Les derniers d'entre eux ont été arrêtés pour maintenance régulière. Mais en raison des nouvelles mesures de sécurité exigées par les autorités et les populations riveraines, ils n'ont pu redémarrer depuis.

Le Japon a même fonctionné en mai et juin derniers sans une seule tranche, avant que le Premier ministre ne donne son feu vert au redémarrage de deux d'entre elles, dans le centre du Japon. Pour compenser la chute de la production d'électricité nucléaire, les compagnies énergétiques font tourner leurs centrales thermiques à plein régime et doivent donc importer massivement des hydrocarbures. Ces achats massifs, notamment de gaz naturel liquéfié dont le Japon est le premier importateur mondial, pèsent lourdement sur leurs comptes et ont fait plonger la balance commerciale dans le rouge.

Des ténors des partis de droite et les milieux d'affaires favorables au nucléaire insistent sur l'explosion de cette facture énergétique pour réclamer la relance d'une partie des réacteurs.

Début août, le puissant ministre de l'Economie, Yukio Edano, leur avait répondu que l'arrêt progressif du nucléaire "favoriserait la croissance en encourageant le développement des énergies renouvelables et en dopant l'efficacité énergétique".


SCIENCES ET AVENIR 14/09/2012

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Le gouvernement japonais, qui avait annoncé vendredi l'arrêt progressif du nucléaire en 30 ans, a tout de même fait savoir samedi qu'il autorisait la poursuite de la construction des trois réacteurs nucléaires déjà en chantier. Il n'a pas encore décidé s'ils seraient ensuite autorisés à fonctionner.

"Nous ne comptons pas retirer la permission qui a déjà été accordée par le ministère", a déclaré le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Yukio Edano lors d'une visite à Aomori, dans le nord du Japon. Deux des trois réacteurs concernés sont en construction à Aomori.

M. Edano a toutefois précisé qu'une fois les réacteurs terminés, leur démarrage serait soumis à l'approbation de la commission qui vient d'être créée par le gouvernement pour contrôler l'industrie nucléaire.

Le gouvernement avait annoncé vendredi qu'il comptait prendre toutes les mesures possibles pour amener la production nucléaire à zéro en trente ans.

Avant l'accident de Fukushima, la production nucléaire représentait près de 30% de la consommation d'électricité au Japon et les autorités prévoyaient d'augmenter cette part à 53% d'ici à 2030.

Samedi matin, la presse japonaise était divisée dans ses commentaires. L'"Asahi Shimbun" y voyait une décision "réaliste" car "les centrales nucléaires représentent un énorme risque et les compagnies d'électricité ont totalement perdu la confiance de la nation".

Le "Yomiuri Shimbun", journal populaire, estimait que le gouvernement aurait dû commencer par mettre en place des mesures pour augmenter la production d'électricité non nucléaire avant d'annoncer la fin du nucléaire.



ROMANDIE.COM 15/09/2012

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EDF réclame à l'Etat deux milliards d'euros d'indemnités pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, afin de compenser des investissements déjà réalisés pour allonger sa durée de vie de dix ans et du manque à gagner pour cette période, selon le Journal du Dimanche.

D'après l'hebdomadaire, le groupe énergétique "avait commencé à investir pour obtenir un allongement de la durée de vie de Fessenheim jusqu'à 50 ans, soit 2027" et "réclame compensation de ces dépenses non amorties". Il demande également la compensation du "manque à gagner de 200 millions d'euros de marges par an sur dix ans" d'exploitation qui n'auront pas lieu dans la plus vieille des centrales nucléaires françaises.

Ainsi, selon le journal, le groupe énergétique a "présenté au gouvernement il y a quelques jours une facture de 2 milliards d'euros d'indemnités". Interrogé par l'AFP, EDF n'a pas souhaité commenter ces informations.

En ouverture de la conférence environnementale, le président de la République François Hollande a annoncé vendredi la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne, la plus ancienne du parc français, en 2016.

En juin, la direction d'EDF avait indiqué qu'il investirait comme prévu près de 20 millions d'euros en un an dans la centrale, malgré l'annonce d'une fermeture rapide, afin de se conformer aux conditions posées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au maintien en activité de son réacteur n°1.

En juillet 2011, l'ASN a annoncé que le réacteur N.1 était "apte" à fonctionner dix années supplémentaires, "à condition de respecter un certain nombre de prescriptions".

Les travaux comprennent notamment le renforcement, pour 15 millions d'euros, du radier de ce réacteur (dalle de béton qui supporte l'enceinte de confinement). Ce chantier doit être achevé d'ici juin 2013, faute de quoi l'ASN n'autorisera pas la poursuite de l'exploitation.


SCIENCES ET AVENIR 16/09/2012

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PARIS - La fédération Energie et Mines de Force ouvrière a condamné lundi la fermeture de la centrale de Fessenheim fin 2016 annoncée par le président François Hollande, et prévenu que la bataille contre cette décision ne fait que commencer.

FO Energie et Mines condamne totalement cette décision qui pose des questions industrielles et environnementales, économiques et sociales, indique-t-elle dans un communiqué.

Sur le plan industriel, ce serait la première fois qu'une centrale nucléaire déclarée "bonne pour le service" par l'Autorité de sûreté nucléaire est fermée par décision politique sur fond de marchandage électoral, affirme le communiqué.

Selon le syndicat, la décision inévitable de remplacer Fessenheim par des centrales au gaz émettrices de CO2 est une absurdité. FO demande au gouvernement d'être transparent sur le coût que va représenter la fermeture anticipée déjà amortie et le coût de la construction de centrales au gaz en remplacement.

La fermeture de Fessenheim est aussi une absurdité sociale, selon FO. On sait aujourd'hui que seulement 150 personnes travailleront pour la première phase de démantèlement, de 2017 à 2022. La seconde phase, jusqu'en 2027, ne requerra que 100 personnes. Or, il y a aujourd'hui 770 salariés d'EDF et 200 prestataires permanents.

FO Energie et Mine se battra donc avec les salariés de la centrale pour maintenir cet outil essentiel à l'équilibre de notre pays, affirme le communiqué.



ROMANDIE.COM 17/09/2012

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STRASBOURG - L'incident à la centrale nucléaire de Fessenheim le 5 septembre, dans lequel deux salariés ont été légèrement blessés, n'a eu aucune conséquence, ni sur l'installation, ni sur les salariés ou les riverains, ni sur l'environnement, affirme EDF dans un rapport publié mardi.*

Dans ce rapport de quatre pages, le gestionnaire de la doyenne des centrales nucléaires françaises, revient sur les causes de l'incident chimique survenu dans un réservoir de traitement d'effluents des réacteurs lors d'une activité courante de maintenance.

Selon EDF, c'est l'adjonction sous forme solide d'un catalyseur dans une préparation d'eau oxygénée, qui aurait conduit à une réaction chimique rapide et dégageant de la chaleur.

Ce dégagement de chaleur a provoqué l'ébullition du mélange et le dégagement de vapeur d'eau en mélange avec de l'eau oxygénée, poursuit l'opérateur, qui assure que cette vapeur est restée confinée à l'intérieur du bâtiment et n'a donné lieu à aucun rejet vers l'extérieur. Le local où a eu lieu l'incident est situé dans la partie nucléaire de la centrale mais en dehors du bâtiment réacteur et le fluide vidangé n'a jamais été en contact direct avec l'eau utilisée dans le réacteur, souligne EDF.

Les deux salariés touchés présentaient des irritations à la main droite et ressentaient des picotements, qu'un lavage de main à l'eau a permis de supprimer, précise l'opérateur.

EDF indique également que le mode opératoire d'adjonction (...) sera révisé pour prévenir ce type de réaction. Survenu vers 15H00, l'incident avait provoqué l'intervention d'une cinquantaine de pompiers.

EDF, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et le gouvernement avaient minimisé la portée de l'événement. La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, avait qualifié l'incident d'accident du travail, en demandant toutefois à EDF et à l'ASN un rapport complet sur cet événement.



ROMANDIE.COM 18/09/2012

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PARIS - Le député écologiste Denis Baupin a interpellé la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, sur la pertinence des travaux de sécurisation de la centrale nucléaire de Fessenheim, qui doit fermer fin 2016, en souhaitant que la Cour des comptes donne son avis sur cette dépense.

Le député de Paris a interrogé par écrit la ministre sur la pertinence de travaux de sécurisation, évalués selon les sources entre 20 et 200 millions d'euros et prescrits par l'Autorité de sûreté nucléaire, selon un communiqué diffusé mercredi.

Du fait de la fermeture de la centrale fin 2016, ces investissements pourraient constituer un inacceptable gâchis d'argent public, qui pourrait être bien mieux investi dans la reconversion du site et en faisant de Fessenheim une vitrine du démantèlement nucléaire, a suggéré M. Baupin.

Il a également demandé à Mme Batho si le gouvernement sollicitera l'avis de la Cour des comptes sur ces deux options de dépenses publiques avant qu'un choix définitif ne soit effectué, et demandera à l'exploitant de surseoir à engager ces dépenses tant que cet avis de la Cour des Comptes ne sera pas rendu.

Le gouvernement dispose de deux mois pour répondre à une question écrite.

Le député de Paris a également posé cette question mardi à la ministre de l'Ecologie venue s'exprimer à une table ronde lors des journées parlementaires EELV (Europe Ecologie-Les Verts) à Nantes, sans obtenir de réponse.


------> Entièrement d'accord avec le point de vue évoqué...



ROMANDIE.COM 19/09/2012

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Depuis l'annonce la semaine dernière de la fin du nucléaire d'ici une trentaine d'années, le gouvernement japonais semble s'empêtrer dans son propre projet et la presse fustige cette cacophonie.

Petit retour en arrière: le 14 septembre, le gouvernement annonce l'arrêt progressif et complet de la production nucléaire d'ici à trente ans, et pour cela "va prendre toutes les mesures possibles", affirme-t-il dans un document sur le plan énergétique pour le Japon de l'après-Fukushima.

Ce document, qui ne dit pas comment concrètement compenser l'arrêt du nucléaire, édicte trois principes: arrêter les réacteurs existants au bout de 40 ans, n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité, et ne plus construire de centrales.

Premier accroc dès le lendemain: le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Yukio Edano, annonce que le gouvernement va tout de même autoriser la poursuite de la construction de deux réacteurs en chantier. Prudent, il ajoute qu'ils devront pour démarrer obtenir l'approbation de la commission de contrôle qui vient d'être créée par le gouvernement.

Mercredi, nouvelle douche froide: le gouvernement n'adopte pas l'objectif d'arrêter toute production nucléaire d'ici trente ans, qui lui est présenté en Conseil des ministres.

Le soir même, le Premier ministre, Yoshihiko Noda, apparaît pourtant à la télévision pour répéter son message: "l'objectif inébranlable est zéro nucléaire dans les années 2030".
Il n'en fallait pas plus à la presse pour relever cette valse-hésitation sur un sujet crucial, d'autant qu'un vaste "plan énergie" promis pour cet été n'a toujours pas été présenté par le gouvernement. Ce plan doit fixer les contours de la production d'électricité en tirant les enseignements de l'accident de Fukushima de mars 2011: quelle part réserver au pétrole, au gaz, au charbon, à l'hydraulique, aux autres énergies renouvelables... et au nucléaire.

Avant la catastrophe, les autorités prévoyaient d'élever la part du nucléaire dans la production électrique d'un peu moins de 30% à 53% d'ici à 2030. Ce programme est désormais caduc, mais aucun projet n'est venu le remplacer jusqu'à présent.

La question nucléaire constitue de surcroît un enjeu important des prochaines législatives anticipées, attendues avant la fin 2012, et pour lesquelles le PDJ (Parti Démocratique du Japon, centre-gauche) de l'impopulaire Noda ne semble pas en bonne position.

Pour le Mainichi Shimbun, le gouvernement "a abouti à une position vague en voulant rassurer tout le monde". En pleine période électorale, l'équipe au pouvoir doit tenir compte de l'hostilité à l'atome d'une majorité des Japonais. Il doit aussi composer avec des groupes de pression antagonistes.
Du côté des antinucléaires, le Premier ministre voit défiler des milliers de "Nucléaire non merci" sous ses fenêtres tous les vendredi depuis des mois.

La puissante communauté des affaires affirme à l'inverse qu'un arrêt total du nucléaire entraînerait une catastrophe économique. Des industriels mettent en avant le coût très élevé (par rapport au nucléaire) des énergies fossiles (pétrole, gaz) qui va encore rogner la compétitivité des entreprises japonaises. Autre avertissement, et non des moindres: pour Washington l'abandon du nucléaire par le Japon risquerait de faire exploser les prix des hydrocarbures, et laisserait de plus le champ de l'industrie nucléaire libre à des pays nettement moins amicaux envers les Etats-Unis.

Le marché des centrales nucléaires est dominé par des partenariats américano-japonais (Westinghouse et Toshiba, General Electric et Hitachi) ainsi que par les géants français Areva et russe Rosatom.

Si le Japon se retire du secteur, ses spécialistes pourraient bien être récupérés par des firmes chinoises pas forcément aussi enclines à s'aligner sur les idéaux américains de non-prolifération, écrit le Yomiuri Shimbun.


SCIENCES ET AVENIR 20/09/2012

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Le programme de gestion des déchets radioactifs rend sceptiques les organisations environnementales et les cantons. Les échéances prévues sont jugées trop optimistes. La Fondation suisse de l'énergie considère que le programme n'est pas mûr.

L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) et la Commission de sécurité nucléaire (CSN) ont pris position lors d'une consultation qui échoit vendredi.

Cantons et organisations environnementales avaient déjà pu donner leur avis en 2008 devant la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra) au moment de l'élaboration du programme. Celui-ci livre une approche globale de la conception à la fermeture des dépôts en couches géologiques profondes.

Il tient compte de données relatives à la provenance, au type et à la taille des déchets, de leur distribution aux dépôts, d'un plan de réalisation et d'échéances. Le nécessaire stockage provisoire des déchets, le planning financier et la stratégie d'information en font également partie. Par contre, rien n'est précisé sur les sites utilisés.

Selon la Fondation suisse de l'énergie, le calendrier devrait être plus détaillé et réaliste. Elle insiste sur le fait que la planification risque de faillir si on ne dispose pas des mêmes connaissances géologiques pour tous les sites potentiels.

Le gouvernement du canton de Soleure, un emplacement possible pour accueillir un dépôt, critique les échéances du programme de la Nagra. Celui doit être retravaillé et répondre à certaines questions encore ouvertes. Le gouvernement soleurois demande que le traitement des déchets radioactifs ne soit abordé qu'après 2050.

Le groupe de travail des cantons sur la sécurité (SiKa), où siègent des représentants des potentiels sites d'accueil pour les dépôts (ZH, AG, NW, TG, SO, OW, SH) et les équipes cantonales d'experts sur la sécurité jugent aussi trop optimistes les échéances du programme. Les deux entités demandent de revoir les variantes possibles autour du concept de dépôt.



ROMANDIE.COM 28/09/2012

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J-Power, une compagnie japonaise de production d'énergie, va probablement reprendre d'ici la fin de l'année la construction d'une centrale nucléaire dans le nord du Japon.

Connue également sous le nom de Compagnie de développement de l'énergie électrique, J-Power a commencé en 2008 à Ohma, dans la préfecture d'Aomori, la construction d'une centrale nucléaire qui aurait dû entrer en service en novembre 2014. Mais les travaux ont été suspendus après l'accident nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi en mars de l'année dernière.

J-Power a décidé de reprendre la construction après la publication par le gouvernement le 14 septembre dernier de la nouvelle politique énergétique du pays. La nouvelle stratégie autorise la poursuite des travaux pour les centrales actuellement en cours de construction, tout en tentant de mettre un terme à la dépendance du Japon à l'énergie nucléaire d'ici la fin de la décennie 2030.

Deux autres centrales nucléaires étaient déjà en construction avant la catastrophe du 11 mars, une à Aomori, et l'autre dans la préfecture de Shimane, dans l'ouest du pays.




NHK 28/09/2012

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TOKYO - Une compagnie d'électricité japonaise a repris lundi la construction d'un réacteur nucléaire suspendue depuis l'accident de Fukushima en mars 2011, en dépit du programme gouvernemental d'arrêt progressif du nucléaire.

Electric Power Development (J-Power) a indiqué avoir repris les travaux sur le site d'Oma, dans la préfecture d'Aomori (nord), après avoir reçu le feu vert du gouvernement.

Ces travaux de construction sont les premiers au Japon dans ce secteur depuis la catastrophe de Fukushima, le pire accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti), Yukio Edano, a souligné que le réacteur, une fois construit, devrait répondre à toutes les nouvelles exigences de sécurité des autorités avant d'être autorisé à fonctionner. Le groupe n'a pas indiqué de date prévisionnelle de fin des travaux.

Le 14 septembre, le gouvernement a annoncé l'arrêt progressif et complet de la production nucléaire d'ici à trente ans, dans un document sur le plan énergétique pour le Japon de l'après-Fukushima.

Ce document, qui n'a pas dit comment concrètement compenser l'arrêt du nucléaire, a édicté trois principes : arrêter les réacteurs existants au bout de 40 ans, n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité, et ne plus construire de centrales. Mais dès le lendemain, le ministre Yukio Edano annonçait que le gouvernement allait tout de même autoriser la poursuite de la construction de deux réacteurs déjà en chantier. Shocked

Prudent, il ajoutait qu'ils devraient pour démarrer obtenir l'approbation de la commission de contrôle qui vient d'être créée par le gouvernement.

Le gouvernement a ensuite renoncé à adopter officiellement l'objectif d'arrêter toute production nucléaire d'ici trente ans, qui lui a été présenté en Conseil des ministres, s'attirant les foudres de la presse nippone dénonçant une cacophonie sur un sujet majeur. Mad


ROMANDIE.COM 01/10/2012

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La société Nagra mentionne dans un document interne deux sites pour stocker les déchets radioactifs: le Weinland zurichois et le Bözberg en Argovie. Pour la Nagra, il ne s'agit que d'un scénario parmi d'autres. L'Office fédéral de l'énergie (OFEN) demande des explications.

Le document interne intitulé "Choix d'une coordination du plan d'exploitation" date du 18 novembre 2011. La société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra) y nomme deux sites pour recueillir ces déchets: le nord-est de Zurich (Weinland) stockerait les déchets hautement radioactifs et le Bözberg (AG) ceux qui sont moyennement à faiblement radioactifs.

L'OFEN est au courant de ce papier interne depuis le 19 septembre, a indiqué à l'ats sa porte-parole Marianne Zünd, confirmant une information parue dans "Le Matin Dimanche" et la "SonntagsZeitung". L'OFEN veut notamment savoir quel est le but de ce plan, dans quel contexte il a été rédigé et pourquoi la Nagra a désigné les sites par leur nom alors que c'est censé être un modèle.

En mai 2010, l'Office fédéral de l'énergie a défini les régions d'implantation provisoire. Six régions, dont la géologie était adaptée à l'entreposage de déchets radioactifs, ont été choisies: pied sud du Jura (SO,AG), Weinland zurichois (ZH,TG), nord des Lägeren (ZH,AG), Bözberg (AG), Südranden (SH) et Wellenberg (NW).

Selon Doris Leuthard, le Conseil fédéral décidera au plus tard dans dix ans quels sites accueilleront les déchets radioactifs. En décembre 2011, le gouvernement a annoncé qu'ils seront tous examinés de manière plus approfondie durant encore quatre ans.

D'après le document de la Nagra, il n'en est pas tout à fait ainsi. Selon un "programme de forage", une requête pour une autorisation-cadre a été déposée pour les sites du Weinland et du Bözberg. Dans ceux du nord des Lägeren et du Südranden, les forages ont été rapidement arrêtés. Le pied sud du Jura et le Wellenberg ne sont pas du tout mentionnés.




ROMANDIE.COM 07/10/2012

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RENNES - L'Agence de sûreté nucléaire (ASN) a refusé le dossier déposé l'an dernier par EDF en vue du démantèlement total de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), installation à l'arrêt depuis 1985, a annoncé le gendarme du nucléaire mardi lors d'une conférence de presse à Rennes.

L'ASN considère que le dossier n'est pas recevable en l'état pour être mis à consultation du public et recommande ainsi qu'il soit complété au préalable, a indiqué l'Agence.

EDF avait déposé ce dossier fin 2011 auprès de l'ASN, conformément à un décret pris en juillet de l'an dernier par le gouvernement. Suivant les termes de ce décret, des travaux de démantèlement partiel de la centrale avaient repris et EDF avait été invité à déposer une demande d'autorisation de démantèlement de l'ensemble du site, y compris le réacteur. C'est ce dernier dossier qui a été rejeté par l'ASN.

Doyenne des centrales françaises, Brennilis doit servir de test pour les futures autres déconstructions de centrales. Prototype mis en service en 1967 et arrêté en 1985, la centrale est l'unique exemple industriel français de la filière nucléaire à eau lourde, ensuite abandonnée au profit des centrales à eau pressurisée.

Le démantèlement partiel avait été autorisé en 1996 mais avait été gelé, sous pression d'associations antinucléaires, par une décision du Conseil d'Etat de 2007 annulant un décret de 2006 qui autorisait le démantèlement total.

Concernant le démantèlement partiel du site, l'ASN estime qu'EDF a bien préparé et bien engagé la reprise des opérations.


ROMANDIE.COM 09/10/2012

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CHERBOURG - Trois militants antinucléaires accusés d'avoir incité à des dégradations pour bloquer un train de déchets nucléaires allemands très médiatisé en novembre 2011 près de Valognes (Manche) ont été relaxés mardi en correctionnelle à Cherbourg à l'issue d'un procès houleux.

Quelque 200 militants ont manifesté leur joie dans la salle d'audience à l'annonce de la décision. Le président du tribunal a averti que les personnes qui avaient perturbé le procès en l'interpellant ainsi que le procureur seraient entendues et éventuellement jugées.

Six mois de prison avec sursis avaient été requis contre un militant de 31 ans, déjà condamné à trois reprises pour des faits sensiblement comparables, selon le président du tribunal, et trois mois de prison avec sursis contre une militante de 26 ans et un autre militant de 39 ans dont les casiers judiciaires sont vierges.

Les trois Bretons étaient poursuivis pour provocation directe suivie d'effets à un attroupement armé, complicité de destruction de biens d'autrui et organisation de manifestation interdite.

Le 23 novembre 2011, des ballasts de la voie ferrée que devait emprunter le train de déchets nucléaires avaient été retirés, un ou plusieurs rails soulevés et deux guérites de signalisation de la SNCF incendiées.

Les prévenus ont nié être les organisateurs du mouvement auquel avaient participé plusieurs centaines de personnes et avoir appelé à des dégradations. Vous n'avez rien dans le dossier. Les accusations sont graves. La moindre des choses c'est d'arriver avec des preuves. On en est loin, a estimé l'avocat de la défense, Jérôme Bouquet-Elkaïm.

Le dernier train de déchets nucléaires allemands retraités par l'usine Areva de Beaumont-Hague (Manche) avait donné lieu à de vifs affrontements entre militants et force de l'ordre près du terminal de départ du convoi à Valognes. En Allemagne, des milliers de militants avaient aussi occupé les voies.



ROMANDIE.COM 09/10/2012

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Berne (awp/ats) - L'affaire de la Nagra préoccupe aussi les parlementaires. La commission de l'énergie du National a décidé d'inviter la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs, la Nagra, à s'expliquer devant elle début novembre.

La récente publication d'un papier interne suscite de nombreuses critiques. Le document controversé mentionne deux sites de stockage pour les déchets radioactifs alors qu'officiellement six sont à l'étude.

La commission du National entend par ailleurs se pencher plus avant sur la question de la durée d'exploitation des centrales nucléaires existantes. L'adminis-tration et l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire l'ont informée des aspects techniques, sécuritaires et juridiques de la question, ont indiqué mardi les services du Parlement.

Le dossier devrait être examiné dans le cadre de la stratégie énergétique 2050, qui prévoit l'abandon progressif de l'énergie nucléaire. Afin de coordonner au mieux ses travaux, la commission a décidé de suspendre le traitement d'une initiative parlementaire des Verts réclamant l'instauration d'une durée d'exploitation maximale, tout en réservant la possibilité d'une mise à l'arrêt anticipée.

Par 14 voix contre 9, la commission a en revanche d'ores et déjà rejeté une autre initiative, de Christian van Singer (Verts/VD), réclamant une hausse de la couverture d'assurance en cas d'accident nucléaire. Une mesure jugée nécessaire par le Vaudois au vu de la catastrophe de Fukushima.

Il est déjà prévu d'augmenter cette couverture à 1,2 milliard d'euros, fait valoir la majorité. Elle rappelle en outre que la couverture proposée en 2005 par le Conseil fédéral (2,25 milliards de francs) n'avait pas rencontré de majorité. Une hausse encore plus importante de la couverture serait donc "a fortiori irréalisable".




ROMANDIE.COM 09/10/2012

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Le Ministère public de la Confédération (MPC) s'implique désormais dans l'affaire de divulgation du papier interne de la Nagra. Pour l'heure, il examine le contexte global de l'affaire, déclare le procureur général de la Confédération Michael Lauber dans la "SonntagsZeitung" et "Le Matin Dimanche".

Dans un premier temps, l'enquête tâchera de déterminer s'il s'agit effectivement d'informations secrètes ou non, explique M. Lauber. Ensuite, il faudra examiner les détails de l'affaire.

Selon le procureur, une autorisation préalable est nécessaire pour d'éventuelles poursuites judiciaires. Celle-ci est délivrée par le Département fédéral de justice et police après consultation du département concerné, en l'occurrence celui de l'énergie. En règle générale, une telle autorisation n'est refusée que s'il s'agit d'une affaire mineure, qui peut être poursuivie par la justice disciplinaire.

Dans une interview publiée par la "SonntagsZeitung", le directeur de la Nagra Thomas Ernst répète que les sites de stockage de déchets radioactifs cités dans le document interne - le Weinland zurichois et le Bözberg (AG) - sont un "scénario probable" parmi beaucoup d'autres. Il figure cependant dans "le premier tiers".

M. Ernst souligne qu'il est évident qu'on ne prend pas comme référence un cas de figure improbable pour calculer des coûts. La Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra) a d'ailleurs choisi le scénario qui avait déjà servi de base à une étude de coûts en 2006.





ROMANDIE.COM 14/10/2012

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Samedi, environ 300 militants membres du réseau "Sortir du nucléaire" se sont rassemblés dans plusieurs villes de France. Ils ont simulé des décontaminations de "réfugiés" et ont cherché à alerter la population à propos des dangers du nucléaire.

Samedi, le réseau Sortir du nucléaire a organisé des manifestations dans une dizaine de villes en France (dont Laval, Strasbourg, Metz et Lyon) pour demander l'arrêt de réacteurs et du chantier de l'EPR dans la Manche. C’est à Laval qu’a eu lieu le plus gros rassemblement avec entre 2.300 et 4.000 personnes (respectivement selon la préfecture et les organisateurs). Elles ont défilé notamment pour réclamer l'arrêt de la construction d'une ligne à très haute tension (THT) de 163 km destinée à relier le futur réacteur EPR de Flamanville à la région de Laval.

Les Associations locales et le réseau Sortir du nucléaire ont rassemblé dans une ambiance bon enfant des habitants des Pays de la Loire, de Normandie et de Bretagne. Ils ont été rejoints par le sénateur EELV Jean-Vincent Placé et le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, Pascal Durand. "Nous demandons l'arrêt de la construction de la THT [Cotentin-Maine] et de l'EPR, un gouffre à plus de 6 milliards d'euros dont le kilowatt coûtera beaucoup plus cher qu'un kilowatt produit avec de l'éolien", a déclaré Sophie Morel, porte-parole de Sortir du nucléaire. Lancé fin 2007, le chantier du premier EPR en France qui doit en principe entrer en service en 2016 accuse un retard de quatre ans en raison de malfaçons. De plus, son coût a quasiment doublé passant de 3,3 milliards d’euros initialement à 6 milliards.

A Strasbourg, environ 500 personnes, dont des ressortissants allemands, se sont rassemblées sur le parvis de la cathédrale. Des parapluies jaunes et noirs ont formé les lettres géantes "STOP" puis les manifestants ont paradé dans le centre-ville au son de percussions derrière une banderole qui affichait "Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire". Les militants demandent la fermeture de la centrale de Fessenheim avant 2016 (comme l’a annoncé le président François Hollande), une date qu'ils jugent trop tardive.

A Metz, ce sont entre 400 et 1.000 personnes qui ont défilé pour demander la fermeture de la centrale de Cattenom. Les manifestants réclamaient également l'arrêt des expérimentations visant à enfouir des déchets nucléaires à Bure, à la lisière de la Lorraine et de la Champagne. Dans le centre de Lyon, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour alerter la population sur les dangers de l'atome. Le député européen EELV Yannick Jadot s'est joint à la manifestation qui clôturait une "marche des réfugiés du nucléaire" commencé jeudi devant la centrale nucléaire de Bugey (Ain).

Les manifestants demandent notamment l'arrêt des réacteurs de cette centrale et l’arrêt du chantier du site de stockage de déchets radioactifs Iceda. Habillés en tenue blanche, portant des gilets fluorescents ou des t-shirts estampillés "nucléaire non merci" et des masques sur le visage, les manifestants ont simulé une décontamination, subissant une fouille au corps au son d'un compteur geiger crépitant.



MAXISCIENCES 15/10/2012

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PARIS (AFP) - Le démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim, dont la fermeture est prévue par le gouvernement d'ici fin 2016, "peut sans doute prendre 20-25 ans", a estimé mardi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste.

"Ce sont des opérations longues, bien qu'on les qualifie de démantèlement immédiat", a souligné M. Lacoste lors de son audition au Sénat par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst).

Il a en outre estimé à cinq ans le délai entre le moment où EDF va commencer à constituer le dossier de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement, et le moment où le décret pourra être pris. "Ca n'empêche pas la mise à l'arrêt, ça n'empêche pas un certain nombre d'opérations", comme le déchargement du coeur du réacteur, "mais ça empêche l'opération de démantèlement proprement dite", a-t-il précisé.

Interrogé sur les travaux prescrits par l'ASN en juillet 2011 sur le réacteur n°1 de la centrale, M. Lacoste a estimé qu'"il n'y a pas de raison de retarder ces travaux, dans la mesure où ils sont faisables, dans la mesure où il sont programmés, dans la mesure où ils sont techniquement tout à fait définis".

M. Lacoste a ajouté que l'ASN serait sans doute amenée à prendre des décisions "du même genre", probablement en janvier 2013, sur le réacteur n°2 de Fessenheim. "Là aussi nous n'aurons aucun scrupule à imposer que les travaux soient faits dès que possible", a-t-il dit.

L'Elysée a annoncé lundi que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault confierait prochainement à une "personnalité qualifiée" la mission de préparer la fermeture anticipée de Fessenheim.




SCIENCES ET AVENIR 16/10.2012

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LYON (AFP) - Deux militants de Greenpeace comparaissent mercredi devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, le premier pour avoir survolé en parapente la centrale nucléaire du Bugey dans l'Ain, le second pour s'être présenté à l'accueil de la même centrale.

Le premier militant, âgé d'une trentaine d'années et de nationalité allemande, comparaîtra pour "survol volontaire par le pilote d'un aéronef d'une zone interdite", délit passible d'un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Le second est poursuivi pour "complicité" du même délit et encourt donc la même peine.

L'action commando de Greenpeace au Bugey s'était déroulée entre les deux tours de la présidentielle. Filmée par un drone télécommandé par des militants, elle avait débuté le 2 mai, lorsque le militant allemand avait survolé puis atterri sur le site de la centrale, à bord d'un parapente à moteur. Il avait réussi à lancer un fumigène sur le toit d'un réacteur, avant d'être arrêté dès son atterrissage par des gendarmes et placé en garde à vue.

Alors que les accès de la centrale étaient bouclés, conformément aux procédures en cas d'intrusion, un autre militant s'était présenté à l'accueil pour "prévenir la sécurité" et "éviter des violences", d'après Greenpeace. Selon les gendarmes, il voulait prendre des nouvelles de son camarade. Il avait été arrêté également et placé en garde à vue.

Le directeur de la centrale du Bugey, Alain Litaudon, avait estimé ce jour-là que "Greenpeace n'a rien démontré" en termes de failles: "l'interpellation a eu lieu en huit minutes" après la détection, avait-il plaidé, jugeant que l'événement démontrait "très clairement que le dispositif (de sécurité) est efficace" dans la centrale.





SCIENCES ET AVENIR 17/10/2012

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Un train de déchets nucléaires hautement radioactifs retraités par Areva dans la Manche (nord-ouest de la France) est parti mercredi après-midi pour la Suisse, a annoncé le groupe nucléaire dans un communiqué. Le train devrait mettre "un à deux jours" pour arriver à destination.

Les trois wagons de déchets sont issus de combustibles qui ont servi à produire "l'équivalent d'environ 12 ans de consommation électrique d'une ville comme Zurich", a affirmé le groupe nucléaire.

Ces déchets renferment certes la quasi-totalité de la radioactivité des combustibles, mais ils sont vitrifiés et transportés dans une "forteresse roulante" dans des emballages métalliques de 40 cm d'épaisseur, selon Areva.

"Ce 8e transport porte à 308 le nombre de conteneurs retournés vers le pays depuis 2001, soit 71% du total des conteneurs de déchets vitrifiés à retourner", a ajouté le groupe français qui a jusqu'à fin 2015 pour tout renvoyer en Suisse.

Le train devrait mettre "un à deux jours" pour arriver à destination, a expliqué à l'AFP la directrice de la communication de l'usine, située à Beaumont-Hague (Manche), Catherine Argant.

Les déchets sont destinés au site d'entreposage provisoire de la société Zwilag (Zwischenlager Würenlingen SA), une société par actions qui est la propriété des sociétés exploitantes des centrales nucléaires à Würenlingen (AG).

Le retraitement consiste à séparer les différentes matières contenues dans les combustibles qui sortent des centrales nucléaires afin, selon Areva, de réduire le volume des déchets produits.

Le groupe nucléaire extrait 4% de déchets ultimes vitrifiés et 96% de matières "recyclables", plutonium et uranium, avec lesquelles de nouveaux combustibles sont fabriqués. Mais selon les écologistes, ces combustibles marchent moins bien, sont plus polluants et peu utilisés.



ROMANDIE.COM 17/10/2012

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BOURG-EN-BRESSE - Le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse a renvoyé mercredi au 6 février 2013 le procès de deux militants de Greenpeace poursuivis pour le survol en parapente, en mai, de la centrale nucléaire du Bugey.

Le renvoi a été prononcé à la demande du procureur au début de l'audience, pour avoir le temps d'examiner une requête déposée la veille par l'avocat des deux militants, Me Alexandre Faro.

Celui-ci a déposé une requête en nullité mardi contre un arrêté pris en 2002 par les ministères de la Défense et des Transports qui interdisait le survol des centrales nucléaires, dont celle du Bugey, dans l'Ain. Me Faro a fait savoir à la presse que cet arrêté était temporaire, donc illégal dans le cadre de cette affaire, selon lui.

Les avocats d'EDF, partie civile, Me Jean-Pierre Mignard et Me Emmanuel Tordjman, ont quant à eux regretté l'envoi tardif de cette requête.

Le premier militant, Kai Emmanuel Von Stietencron, de nationalité allemande, âgé de 29 ans et médecin de profession, devait comparaître pour survol volontaire par le pilote d'un aéronef d'une zone interdite, infraction passible d'un an d'emprison-nement et 45.000 euros d'amende. Le second, Jonathan Palais, 33 ans, est poursuivi pour complicité du même délit et encourt donc la même peine.

L'action commando de Greenpeace au Bugey s'était déroulée entre les deux tours de la présidentielle. Filmée par un drone télécommandé par des militants, elle avait débuté le 2 mai, lorsque le militant allemand avait survolé, puis atterri sur le site de la centrale à bord d'un parapente à moteur.

Il avait réussi à lancer un fumigène sur le toit d'un réacteur avant d'être arrêté dès son atterrissage par des gendarmes et placé en garde à vue.

Alors que les accès de la centrale étaient bouclés, conformément aux procédures en cas d'intrusion, un autre militant s'était présenté à l'accueil pour prévenir la sécurité et éviter des violences, d'après Greenpeace. Selon les gendarmes, il voulait prendre des nouvelles de son camarade. Il avait été également arrêté et placé en garde à vue.

Le directeur de la centrale du Bugey, Alain Litaudon, avait estimé ce jour-là que Greenpeace n'a rien démontré en termes de failles: l'interpellation a eu lieu en huit minutes après la détection, avait-il plaidé, jugeant que l'événement démontrait très clairement que le dispositif de sécurité était efficace dans la centrale.



ROMANDIE.COM 17/10/2012

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SOFIA - Un des deux réacteurs de 1.000 MW de la centrale nucléaire bulgare de Kozlodoui (nord), qui s'était arrêté mardi suite à une panne, a été remis en exploitation mercredi, a annoncé la centrale.

L'unité 6 s'était automatiquement arrêtée mardi matin suite à une panne dans le système de gestion d'un turbogénérateur, en dehors du contour radioactif. Elle a été remise en exploitation mercredi à 11H08 (8H08 GMT) pour permettre l'arrêt, ce même jour, de l'unité 5 de 1.000 MW pour des travaux de maintenance.

L'unité 6 venait de subir des travaux de maintenance et de chargement de combustible. Son activité n'avait repris que le 20 octobre, trois jours avant la panne. Une autre panne de générateur s'était déjà produite à la fin mai.

La centrale nucléaire de Kozlodoui dispose de deux réacteurs de 1.000 MW chacun. Elle produit environ 34% de l'énergie du pays. Ses quatre anciens réacteurs de 440 MW chacun ont été fermés respectivement en 2002 et 2006 sous la pression de l'Union européenne (UE) pour des raisons de sécurité.



ROMANDIE.COM 24/10/2012

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Berne (awp/ats) - Un audit d'experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) confirme la "sûreté opérationnelle" de la centrale nucléaire de Mühleberg (BE). Le rapport propose toutefois des recommandations pour encore renforcer la sécurité de cette installation.

Le but de la mission effectuée du 8 au 25 octobre était d'évaluer la sûreté de Mühleberg, d'identifier les potentiels d'amélioration et de comparer les processus d'exploitation de cette centrale avec les normes les plus élevées en matière de sûreté. Cet audit s'est déroulé dans le cadre d'une mission OSART (Operational safety review team), a annoncé jeudi l'exploitant, FMB Energie SA.

Le but de l'OSART est d'aider les exploitants des Etats membres de l'AIEA à renforcer la sûreté d'exploitation des centrales ainsi que de promouvoir le développement de cette sûreté. A Mühleberg, cette équipe forte de 15 experts internationaux a examiné les différents aspects de la sûreté et proposé 21 recommandations.

Ces propositions concernent notamment la gestion, la formation, l'administration, la maintenance et la planification d'urgence. FMB Energie SA va examiner ces recommandations et élaborer des mesures. L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) et l'OSART procéderont dans 18 mois à l'évaluation de ces mesures.



ROMANDIE.COM 25/10/2012

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CAEN (AFP) - La centrale nucléaire de Flamanville (Manche) a fait face pendant près de six heures à une fuite radioactive à l'intérieur du bâtiment d'un réacteur en maintenance, un incident classé provisoirement au niveau 1 sur l'échelle INES qui va de 0 à 7, a annoncé jeudi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

"L'ASN a été informée ce matin par EDF qu'une fuite est survenue sur une ligne auxiliaire du circuit primaire du réacteur n°1 de Flamanville (mercredi) à 23h15. La fuite a été confinée dans le bâtiment réacteur tout au long de l'événement. Elle a été arrêtée à 05h00" jeudi, selon un communiqué de l'ASN.

Le circuit primaire est le réseau de tuyaux qui se situe entre le système producteur de chaleur - le coeur de réacteur - et le circuit secondaire, qui achemine la chaleur vers des sous-systèmes de distribution.

"Le réacteur était à l'arrêt pour maintenance et rechargement du combustible depuis fin juillet. Il était en phase finale de redémarrage: le circuit primaire fonctionnait à une température proche de 200°C", précise l'ASN, le "gendarme" du nucléaire.

"Le débit de la fuite a conduit l'exploitant à appliquer les consignes de mise à l'arrêt à froid du réacteur permettant une baisse rapide en pression et température de l'eau", selon l'ASN qui précise que "la fuite est survenue lors de la remise en pression de la ligne auxiliaire dans le cadre d'une opération de maintenance".

Le personnel EDF présent lors des opérations a évacué le local et n'a pas été contaminé, a précisé l'Autorité. "L'événement n'a pas eu de conséquences sur le personnel et l'environnement. Le plan d'urgence interne de l'établissement n'a pas été activé", a-t-elle aussi indiqué.

Une inspection de la division de Caen de l'ASN est en cours.

La centrale de Flamanville, située en bord de mer, compte deux réacteurs. Un troisième, de type EPR, est en construction. Ce chantier est un sujet de tensions entre EELV qui souhaite son arrêt et le PS.



SCIENCES ET AVENIR 25/10/2012

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PEKIN (AFP) - Plus d'un an et demi après l'accident de Fukushima au Japon, la Chine va de nouveau autoriser la construction d'un "petit nombre" de nouvelles centrales nucléaires, mais seulement sur la côte et non à l'intérieur des terres comme initialement prévu.

Le gouvernement a décidé mercredi de "reprendre de manière stable et ordonnée la construction" de nouvelles centrales, selon un communiqué posté sur son site internet.

Mais le cabinet ministériel a ajouté que "durant le 12ème plan quinquennal (2011-2015), seul un petit nombre de projets d'implantation de nouvelles centrales seront approuvés après d'amples consultations", tandis que "les projets de centrales à l'intérieur des terres ne seront pas approuvés" durant cette période.

Selon la presse chinoise, trois projets de centrales dans les provinces de l'intérieur du Hunan et du Jiangxi (sud), ainsi que du Hubei (centre) qui avaient déjà été approuvés par le gouvernement en 2008 et dont la construction avait démarré, se voient en conséquence suspendus pour au moins trois ans.

Le gouvernement a en outre précisé que tous les nouveaux réacteurs "devront être conformes aux normes de sécurité de la troisième génération", celle des réacteurs EPR du français Areva ou AP1000 de l'américain Westinghouse.

La semaine dernière, le ministère chinois de l'Environnement avait rendu public un rapport selon lequel la situation de la sûreté nucléaire en Chine ne "prête pas à l'optimisme", soulignant qu'elle est compliquée par l'usage de différents types de réacteurs et de technologies. La Chine opère et construit des réacteurs français, américains et russes ainsi que d'autres qu'elle a elle-même développés. Ce rapport a également été approuvé mercredi par le gouvernement.

Avant l'accident de Fukushima en mars 2011, l'objectif de la Chine était d'arriver à une puissance installée de 86 gigawatts en 2020, contre seulement 12 gigawatts en 2011. Mais la presse officielle chinoise avait rapporté cet été que cet objectif avait été ramené à 40 gigawatts.

Bien que la Chine soit le pays du monde qui construise le plus de centrales nucléaires, l'atome ne représente actuellement qu'un peu plus de 1% de son "mix énergétique", qui reste largement dominé par le charbon (environ 70%), suivi par l'énergie hydroélectrique (15%).

Au total, 15 réacteurs de production d'électricité sont actuellement en activité en Chine, tous situés le long de la côte dans quatre localités, Qinshan (province du Zhejiang, est), Tianwan (Jiangsu, est), Daya Bay et Ling'ao (Guangdong, sud). Un réacteur expérimental est en outre situé à Pékin.

Par ailleurs, 27 réacteurs sont actuellement en construction dans les régions côtières, selon la World Nuclear Association.


sciences et avenir 25/10/2012

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RENNES - Un incident, classé de niveau 1 par l'Autorité de Sûreté Nicléaire (ASN), s'est produit vendredi à l'usine de retraitement des déchets nucléaires de La Hague (Manche), a annoncé Areva. Cet incident s'est produit dans le cadre du rejet en mer d'eaux faiblement radioactives d'un volume de 133,3 m3, après une analyse sur l'ensemble de ce volume conformément à la procédure, indique dans un communiqué l'opérateur.

Mais, précise Areva, durant le délai d'attente des résultats (des 133 m3), un volume de 1,1 m3 d'effluents de même nature s'est ajouté suite au dysfonctionnement d'une vanne.

Après obtention des résultats d'analyse (des 133 m3), vérification de l'origine des effluents rajoutés et confirmation de l'absence d'impact, le rejet a été autorisé alors que la procédure d'exploitation aurait nécessité de refaire une analyse sur la totalité du volume, soit 134,4 m3, explique Areva.

En l'absence de conséquences pour le personnel, l'environnement et l'installation concernée, mais du fait que l'analyse ait été effectuée sur 99% du volume au lieu de 100%, l'Autorité de Sûreté Nucléaire a classé cette anomalie au niveau 1 de l'échelle INES graduée de 0 à 7, conclut Areva.

Un premier incident, qui devrait également être classé de niveau 1 par l'ARS, s'était déroulée sur le même site dans la journée. Il portait sur des fûts de déchets produits dans les années 1970 et toujours entreposés à la Hague.

Un programme prévoit que chaque fût fasse l'objet de mesures radiologiques. Sur plus de 3.600 fûts contrôlés, les quantités de matières nucléaires mesurées sur 2 d'entre eux sont légèrement supérieures à la limité définie par les règles d'exploitation, sans présenter de risques en matière de sûreté, avait indiqué Areva dans un précédent communiqué.

Au regard du dépassement d'une valeur règlementaire, il a été proposé à l'Autorité de Sûreté Nucléaire de classer cet évènement au niveau 1 (sur 7, ndlr) de l'échelle INES, avait précisé Areva.




ROMANDIE.COM 26/10/2012

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Leibstadt AG/Brugg AG (awp/ats) - L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a approuvé la façon dont une soudure fissurée a été réparée dans la centrale de Leibstadt (AG). La pièce devra toutefois être réexaminée d'ici 2015, a indiqué vendredi l'IFSN.

La qualité de la soudure a été vérifiée et approuvée. La fissure a été repérée en août lors de l'arrêt de la centrale pour sa révision annuelle. La réparation sera vérifiée une nouvelle fois d'ici 2015, a précisé l'IFSN.

En raison de cette réparation, la révision annuelle dure environ cinq semaines de plus que prévu. L'arrêt va engendrer des coûts pouvant atteindre jusqu'à 50 millions de francs. La centrale devrait être reconnectée au réseau à fin octobre.




ROMANDIE.COM 26/10/2012

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L'autorité japonaise de régulation du nucléaire va évaluer un large éventail d'incidents potentiellement graves lors de la révision des normes de sécurité imposées aux centrales nucléaires de tout le pays.

Les mesures en cas d'accident grave sur des centrales nucléaires avaient été laissées jusqu'à présent à la discrétion des compagnies d'électricité. Mais la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011 a révélé leur incapacité à envisager des scénarios catastrophes potentiels.

L'autorité de régulation du nucléaire prévoit donc d'obliger les fournisseurs d'électricité à mettre aux normes leurs centrales nucléaires en fonction de nouvelles directives. Ces nouvelles normes seront utilisées pour autoriser la remise en marche des centrales nucléaires actuellement à l'arrêt.

L'autorité de régulation a entamé hier jeudi une rencontre avec 5 experts chargés de réviser les normes actuelles. Jusqu'à présent, les directives ne mentionnaient que les séismes et les tsunamis, mais les membres de la commission de certification vont désormais envisager différents types d'accidents et de dangers graves, notamment les attaques terroristes, les accidents aériens, l'activité volcanique et les gaz toxiques.


NHK 26/10/2012

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LJUBLJANA - L'unique centrale nucléaire de Slovénie, à Krsko (sud-est du pays, à 90 km de Ljubljana), a dû préventivement interrompre son activité à la suite d'une forte crue des eaux de la rivière Sava, qui servent au refroidissement du système de l'usine, a annoncé dimanche la direction de la centrale dans un communiqué.

Le fonctionnement de l'usine a été interrompu manuellement et, pendant cette opération, tous les systèmes et équipements ont réagi correctement, sans conséquence pour l'environnement ou pour des personnes, a précisé la direction.

Selon elle, la rivière, en raison de sa crue due à de fortes pluies et à des chutes de neige, charriait une grande quantité de feuilles et de détritus et cela diminuait l'efficacité du système de refroidissement. D'après la direction, la production d'énergie nucléaire devrait reprendre dans les prochains jours.

Le 27 mai, la centrale de Krsko avait redémarré après une interruption de 42 jours pour réaliser des opérations de maintenance. En février, elle avait brièvement réduit sa capacité de production d'un tiers, mesure préventive suite à une légère fuite d'huile.

En mars 2011, les opérations avaient été temporairement arrêtées. Une perte de réfrigérant dans le réacteur avait entraîné un arrêt automatique.

La centrale de Krsko, construite conjointement avec la Croatie, alors que les deux pays étaient encore membres de la République fédérative de Yougoslavie, produit environ 40% de l'électricité slovène.


ROMANDIE.COM 28/10/2012

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Prague - Les gouvernements de la République tchèque et de la Slovaquie ont plaidé lundi pour le nucléaire au sein de l'UE, au cours d'une première réunion commune des deux cabinets depuis la partition à l'amiable de la Tchécoslovaquie en 1993.

Prague et Bratislava vont oeuvrer en commun pour empêcher le torpillage du développement de l'énergie nucléaire dans l'UE, donc aussi en République tchèque et en Slovaquie, a déclaré devant la presse le Premier ministre tchèque Petr Necas.

En Slovaquie, nous ne pouvons pas imaginer la sécurité énergétique sans les centrales nucléaires, a de son côté indiqué le chef du gouvernement slovaque, Robert Fico.

Le nucléaire couvre une part importante de la production d'électricité dans les deux pays, issus de la partition de la Tchécoslovaquie en 1993. Les deux centrales nucléaires tchèques, Temelin et Dukovany, couvrent un tiers de la production d'électricité du pays, alors que les centrales de Jaslovske Bohunice et Mochovce couvrent de leur côté 55% de la production d'électricité en Slovaquie.

Ces centrales sont vues d'un mauvais oeil par l'Autriche voisine, dénucléarisée depuis 1978. Prague et Bratislava assurent cependant que leurs installations nucléaires remplissent les critères rigoureux en matière de sûreté.

Cette première réunion au complet des gouvernements tchèque et slovaque s'est tenue à l'occasion du 20e anniversaire de la création des deux Etats. Les ministres se sont entretenus d'abord à Uherske Hradiste, dans l'est de la République tchèque, puis à Trencin dans l'ouest de la Slovaquie.

La réunion a eu lieu au lendemain du 94e anniversaire de la fondation de la Tchécoslovaquie, le 28 octobre 1918, sur les débris de l'Autriche-Hongrie.

Prague et Bratislava se sont également engagés à cette occasion à renforcer leur coopération dans les secteurs de la défense, de l'énergétique et des transports.

Alliés naturels, la République tchèque et la Slovaquie sont aujourd'hui membres de l'UE et de l'Otan. La Slovaquie, elle, a rejoint en 2009 la zone euro. La République tchèque est forte d'environ 10,5 millions d'habitants, contre 5,4 millions d'habitants de la Slovaquie. En dépit de la partition de leur Etat commun il y a deux décennies, les deux pays dont les langues se ressemblent beaucoup demeurent culturellement assez proches.


ROMANDIE.COM 29/10/2012

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PARIS - Le député EELV Denis Baupin a demandé à la ministre de l'Ecologie une enquête approfondie sur l'incident survenu le 24 octobre à la centrale de Flamanville (Manche).

M. Baupin, vice-président de l'Assemblée Nationale, a déposé une question écrite adressée à Delphine Batho, ministre de l'écologie, au sujet de la fuite radioactive survenue la semaine dernière au sein de la centrale de Flamanville, a indiqué lundi le service de presse du groupe écologiste à l'Assemblée.

Cette fuite est intervenue pendant près de 6 heures sur une ligne auxiliaire du circuit primaire du réacteur n°1, rappelle M. Baupin dans sa question écrite, transmise par communiqué.

Cette fuite est d'autant plus préoccupante qu'il s'agit de liquide radioactif et que la fuite s'est produite lors de la remise en pression de la ligne auxiliaire, alors que le réacteur à l'arrêt depuis fin juillet était en phase finale de redémarrage (....) Selon les syndicats, la cause principale de cet incident, classé provisoirement au niveau 1 de l'échelle Ines, serait lié au choix de la direction, dans le but de gagner du temps, d'une procédure exceptionnelle qui s'est donc avérée très risquée et aurait mis en danger le personnel, écrit M. Baupin.

Le député écologiste demande à Mme Batho une enquête approfondie et souhaite savoir à quel type de sanctions est soumis l'exploitant lorsqu'il déroge ainsi aux procédures en mettant en danger la sécurité des salariés. Il l'interroge par ailleurs sur la pertinence d'une grille de classement des incidents qui ne classe qu'au niveau 1 une telle défaillance.




ROMANDIE.COM 29/10/2012

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NEW YORK - Au moins deux réacteurs nucléaires produisant près de 50% de l'électricité de l'Etat de New Jersey pourraient être arrêtés si les vents créés par l'ouragan Sandy, qui s'approchait lundi de la côte est des Etats-Unis, s'intensifiaient, selon un porte-parole de leur exploitant.

Nous continuons de surveiller les conditions météorologiques, a indiqué Joseph Delmar, un porte-parole de la société Public Service Electric and Gas, PSEG.

Selon nos règles d'opération, nous arrêterons les réacteurs (Salem Unit 1 et Hope Creek) si l'une des conditions suivantes était remplie: des vents dépassant la vitesse de 119 km/h pendant une durée de plus de 15 minutes ou si le niveau du fleuve Delaware dépassait les 30,3 mètres de hauteur, le site se trouvant à 31,1 mètres au dessus du niveau de la mer, a-t-il détaillé.

Ces deux réacteurs nucléaires, situés au bord de la rivière Delaware qui sépare les Etats du New Jersey et de Pennsylvanie, fonctionnent actuellement à plein régime, a-t-il annoncé. Ils produisent 49% de l'électricité consommée dans le New Jersey et représentent la deuxième plus grande centrale nucléaire à but commercial des Etats-Unis, a précisé M. Delmar.

Le niveau le plus haut jamais atteint par les eaux à cet endroit est de 29,7 mètres. Vers 19H30 GMT, la vitesse du vent observée sur place était de 72 km/h et la rivière avait atteint un plus haut de 28,3 mètres, à marée haute.

L'oeil de l'ouragan se trouvait à 15H00 (19H00 GMT) à 255 km au sud de New York et à 140 km au sud-est d'Atlantic City (New Jersey) vers qui il s'orientait à la vitesse de 44 km/h, selon un bulletin du Centre américain de surveillance des ouragans (NHC).



ROMANDIE.COM 29/10/2012

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NEW YORK - Aucune centrale nucléaire du nord-est des Etats-Unis n'a été obligée de cesser ses opérations en raison du cyclone Sandy mais un réacteur était néanmoins en alerte du fait de la montée des eaux, a indiqué l'Agence américaine de sûreté nucléaire (NRC).

A 21H00 lundi (01H00 GMT mardi) aucun réacteur n'a dû être fermé en raison de la tempête (...) Toutes les centrales restent en sécurité et sous contrôle, du matériel d'urgence a été mis à disposition et des inspecteurs de la NRC ont été déployés, écrit l'agence dans un communiqué.

Dans le New Jersey (est), l'un des Etats les plus durement touchés par le cyclone, une alerte a été déclarée en début de soirée dans le réacteur Oyster Creek en raison d'un niveau d'eau excessif, est-il indiqué. Le réacteur en question n'était pas en service au moment de l'alerte, en raison d'une coupure programmée sans lien avec le cyclone Sandy.

L'alerte, de niveau 2 sur une échelle d'actions qui en compte quatre, a été précédée par un évènement inhabituel quand le niveau de l'eau a atteint un premier niveau de surveillance. Le niveau de l'eau a monté dans la structure hydraulique en raison de la marée montante, de la direction des vents et de l'arrivée de la tempête. Le niveau de l'eau devrait commencer à baisser dans les prochaines heures, est-il expliqué dans le communiqué.

Deux réacteurs nucléaires produisant près de 50% de l'électricité de l'Etat de New Jersey (est des Etats-Unis) avaient été menacés de fermeture un peu plus tôt en raison des vents violents de l'ouragan Sandy, et de la montée des eaux, selon un porte-parole de leur exploitant.

La société Public Service Electric and Gas (PSEG) avait envisagé de fermer les réacteurs Salem Unit 1 et Hope Creek situés au bord de la rivière Delaware, qui sépare les Etats du New Jersey et de Pennsylvanie, en cas de montée des eaux et si les conditions météorologiques devaient empirer.


ROMANDIE.COM 30/10/2012

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WASHINGTON - Un réacteur nucléaire a été mis hors service mardi dans l'Etat du New Jersey, dans l'est des Etats-Unis, en raison des intempéries provoquées par l'ouragan Sandy, a annoncé son exploitant.

Situé à Hancocks Bridge, au bord de la rivière Delaware, le réacteur Salem 1 a été fermé quand quatre de ses six pompes de circulation d'eau ont cessé de fonctionner, a précisé la société Public Service Electric and Gas (PSEG), ajoutant que le réacteur voisin de Hope Creek fonctionnait normalement.


ROMANDIE.COM 30/10/2012

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