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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde

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WASHINGTON (Sipa-AP) -- Deux centrales nucléaires ont été partiellement arrêtées lundi soir et mardi matin dans l'Est des Etats-Unis touché par la méga-tempête Sandy tandis que la plus ancienne du pays était placée en état d'alerte en raison de la montée des eaux de 1,80m. La Commission de régulation nucléaire (NRC) a déclaré que la sécurité était assurée dans toutes les centrales du territoire.

L'un des réacteurs de la centrale d'Indian Point, située à quelque 72km au nord de New York, a été arrêté lundi à cause de problèmes du réseau électrique extérieur, selon l'opérateur Entergy Corp.. Le groupe a assuré qu'il n'existait aucun risque pour les employés ou la population et que la centrale n'était pas menacée par la montée du niveau de l'Hudson, qui a atteint près de 3m avant d'entamer sa décrue. Un autre réacteur continuait à fonctionner à plein régime.

Un réacteur de la centrale de Salem à Hancocks Bridge, dans le New Jersey, près du fleuve Delaware, a été arrêté mardi car quatre de ses six pompes à eaux étaient hors d'état, selon l'opérateur PSEG Nuclear. Un autre réacteur se trouve à l'arrêt depuis le 14 octobre pour ravitaillement mais la centrale voisine de Hope Creek continue à tourner à plein régime. Les sites de Salem et Hope Creek produisent à eux deux de l'électricité pour environ trois millions de foyers par jour.

La plus âgée des centrales nucléaires américaines, celle d'Oyster Creek, mise en service en 1969 dans le New Jersey, était déjà arrêtée pour ravitaillement mais la montée des eaux dans la zone de la baie de Barnegat a amené les autorités de sûreté à placer le site en état d'"alerte", le deuxième des quatre niveaux de menace.

La Commission de régulation nucléaire a déclaré que le niveau d'eau devrait redescendre rapidement et qu'Oyster Creek, qui doit fermer en 2019, était conçue pour résister à l'eau et à des vents d'ouragan. Exelon Corp., propriétaire du site, a précisé que des générateurs diesel fournissaient une alimentation stable et qu'il restait plus de deux semaines de carburant.

Ailleurs sur la côte Est, les centrales nucléaires essuyaient la tempête sans incident.

Des inspecteurs de la NRC, dont le siège et le bureau régional du Nord-est ont été fermés pour Sandy, surveillent les centrales en permanence. L'agence a dépêché du personnel supplémentaire ou l'a placé en alerte dans cinq Etats, équipé de téléphones satellites pour éviter toute coupure du contact.

Les centrales nucléaires américaines sont construites pour supporter des ouragans, collisions d'avion et autres catastrophes majeures mais les procédures de sécurité imposent l'arrêt des réacteurs à partir d'une certaine force du vent ou d'un certain niveau des eaux.

A Lusby, dans le Maryland, la centrale de Calvert Cliffs fonctionnait à plein régime et pouvait alimenter plus d'un million de foyers. Les responsables de la sûreté devaient arrêter les opérations en cas de vents soufflant à plus de 120km/h ou d'eau dépassant les 3m au-dessus du niveau normal de la mer.

Au complex de Millstone, dans le Connecticut, les responsables ont annoncé lundi qu'ils ramenaient la puissance de l'un des deux réacteurs à 75% pour assurer la stabilité de l'alimentation électrique en cas d'arrêt soudain.



ROMANDIE.COM 30/10/2012

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LJUBLJANA - L'activité au sein de l'unique centrale nucléaire de Slovénie, à Krsko (sud-est du pays, à 90 km de Ljubljana) a repris mardi, après un arrêt préventif intervenu le 28 octobre dû à une forte crue des eaux de la rivière Sava, qui servent de refroidissement du système de l'usine.

La centrale nucléaire de Krsko a été connecté au réseau d'énergie après l'inspection de tous les équipements et l'évaluation de la situation, a annoncé la direction de la centrale, dans un communiqué publié mardi.

La production avait été préventivement interrompue manuellement le 28 octobre. Au cours de cette interruption, tous les systèmes et les équipements de la centrale ont été inspectés. La centrale a indiqué qu'il n'y avait pas de conséquence pour l'environnement ou pour la population.

De fortes chutes de pluies et de neige durant le week-end ont provoqué une montée du niveau des rivières en Slovénie, dont la Sava.

La centrale de Krsko, construite conjointement avec la Croatie, alors que les deux pays étaient encore membres de la République fédérative de Yougoslavie, produit environ 40% de l'électricité slovène.


ROMANDIE.COM 30/10/2012

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WASHINGTON - Trois réacteurs nucléaires ont été arrêtés dans le nord-est des Etats-Unis en raison du passage de l'ouragan Sandy qui prive d'électricité plus de huit millions de foyers dans le pays, a indiqué le ministère de l'Energie mardi dans un communiqué.

Deux autres réacteurs ont par ailleurs dû réduire leur production en raison des intempéries et de la montée des eaux, notamment dans l'Etat du New Jersey, l'un des plus durement touchés par l'ouragan, a ajouté le ministère.

Tout semble sous contrôle, a affirmé à l'AFP Neil Sheehan, un porte-parole de l'autorité de régulation nucléaire américaine (NRC), qui a par ailleurs indiqué que l'alerte lancée lundi sur la centrale nucléaire d'Oyster Creek, l'une des plus vieilles du pays, restait en vigueur.

Dans son communiqué, le ministère de l'Energie a confirmé que le réacteur Salem 1, situé au bord de la rivière Delaware, à Hancocks Bridge (New Jersey), avait été fermé mardi quand quatre de ses six pompes de circulation d'eau ont cessé de fonctionner. Ces pompes, qui servent à condenser la vapeur du réacteur, font partie du circuit non-nucléaire de cette centrale, dont l'autre réacteur est hors service depuis la mi-octobre pour des opérations de maintenance.

La centrale reste stable, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'opérateur, Public Service Electric and Gas (PSEG), ajoutant ne pas disposer d'estimations sur une date de remise en service.

Installée sur le même site, la centrale de Hope Creek fonctionnait normalement, a annoncé PSEG dans un communiqué.

A elles seules, Hope Creek et Salem produisent 49% de l'électricité consommée dans le New Jersey, qui compte plus de 8,7 millions d'habitants et a été un des Etats les plus durement frappés par l'ouragan Sandy.

Le ministère de l'Energie a également confirmé qu'un autre réacteur, l'Indian Point Unit 3, situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de New York, au bord de la rivière Hudson, avait également été arrêté dans la nuit de lundi à mardi. Son exploitant, la société Entergy, avait déjà annoncé cette mesure sur son compte twitter (@indian_point), citant des problèmes sur le réseau électrique externe.

Il n'y aucun risque pour le public ou pour les employés, a précisé la société sur son compte twitter, ajoutant s'attendre à un retour à la normale dans les prochains jours. Aucun porte-parole de la compagnie n'était directement joignable pour préciser l'évolution de la situation.

La centrale d'Indian Point comprend trois réacteurs et fournit jusqu'à 30% de l'électricité à New York, où de nombreux foyers restent privés d'électricité, et dans le comté de Westchester (nord-est).

Le ministère de l'Energie a par ailleurs annoncé l'arrêt lundi d'un réacteur de la centrale de Nine Mile, située dans le nord de l'Etat de New York, sur les rives du lac Ontario.

Plus de huit millions de foyers étaient privés d'électricité mardi matin dans 18 Etats du nord-est des Etats-Unis et dans la capitale fédérale Washington à la suite du passage de la tempête Sandy


ROMANDIE.COM 30/10/2012

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WASHINGTON - Trois réacteurs à l'arrêt et une vieille centrale en état d'alerte: l'ouragan Sandy qui a déferlé sur le nord-est des Etats-Unis a soumis le secteur nucléaire américain à rude épreuve et soulevé des questions sur la sûreté des installations.

Tout semble sous contrôle à ce stade. Aucune infrastructure de centrale n'a été endommagée, affirmé à l'AFP Neil Sheehan, porte-parole de l'autorité de sûreté nucléaire américaine (NRC). Il n'y a aucune menace de fuite radioactive, a renchéri Craig Fugate, de l'agence américaine de gestion des crises (FEMA), interrogé sur la chaîne NBC.

Installées principalement dans le nord-est, région touchée par Sandy, les centrales nucléaires américaines n'ont pas été épargnées par l'ouragan et certaines d'entre elles ne peuvent pas tourner à plein régime dans l'immédiat, alors que 8 millions de foyers restent privés d'électricité.

Sandy a montré que ces centrales étaient vulnérables face à ce genre de tempêtes, spécialement si elles augmentent en intensité et en fréquence, observe pour l'AFP Robert Alvarez, ex-conseiller au secrétaire à l'Energie sous l'administration Clinton.

Situé au bord de la rivière Delaware, à Hancocks Bridge (New Jersey), le réacteur nucléaire Salem 1 a été mis à l'arrêt mardi quand plusieurs pompes servant à le refroidir ont cessé de fonctionner. Le ministère de l'Energie a également annoncé mardi l'arrêt d'un deuxième réacteur, sur la centrale de Nine Mile dans le nord de l'Etat de New York, et d'un troisième, niché à une cinquantaine de kilomètres au nord de New York, à Buchanan, au bord de la rivière Hudson. Son exploitant, la société Entergy, a affirmé sur son compte twitter qu'il n'y avait aucun risque pour le public ou pour les employés.

Tous les systèmes de sécurité ont réagi comme il le fallait, a souligné en fin de journée mardi la NRC dans un communiqué.

C'est toutefois une autre centrale, la plus vieille du pays, qui suscite le plus d'inquiétudes.

Bâtie en 1969 dans le New Jersey à proximité de la rivière du même nom, Oyster Creek est placée en état d'alerte depuis lundi en raison d'une montée des eaux à l'intérieur de son système de refroidissement et d'une perturbation de son circuit d'approvisionnement électrique.

Le courant a été rétabli dans certaines parties de la centrale et le générateur de secours a été activé, a affirmé par courriel à l'AFP un porte-parole d'Exelon, l'exploitant de la centrale. Les autorités estiment qu'il faut désormais attendre que le niveau d'eau baisse mais rappellent que l'unique réacteur de la centrale était déjà à l'arrêt pour maintenance au moment du passage de Sandy.

L'eau commence à revenir à un niveau plus normal, mais la centrale reste en état d'alerte jusqu'à ce que nous ayons confiance dans le fait qu'elle va rester à ce niveau, a précisé la NRC en fin de journée.

La situation de cette centrale, appelée à fermer ses portes en 2019, inquiète certains experts. Si une forte inondation ou des vents violents mettaient à plat le système électrique de secours, la centrale serait alors en situation de "black out" et c'est exactement ce genre de situation qui a mené au désastre de Fukushima, au Japon en 2011, assure Robert Alvarez.

Récusant un tel spectre, l'autorité de sûreté nucléaire admet toutefois que la remise en état des réacteurs devra se faire prudemment pour éviter tout incident.

Nous allons continuer à tout faire pour nous assurer qu'on peut remettre ces réacteurs en service en toute sécurité. Il reste encore à régler de nombreuses questions concernant la stabilité de la température des réacteurs, a admis son porte-parole Neil Sheehan.

Le nucléaire américain fournit 20% des besoins en électricité des Etats-Unis.




ROMANDIE.COM 31/10/2012

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MARDI 30 OCTOBRE, le réacteur Salem 1 a été fermé. Il est situé à Hancocks Bridge, au bord de la rivière Delaware. Un second réacteur, situé à une cinquantaine de km au nord de New York a lui été mis à l'arrêt dans la nuit du lundi 29 au mardi 30. Il est placé au bord de la rivière Hudson.

Quel est le risque en cas d'inondation d'une centrale nucléaire ? Sciences et Avenir a interrogé l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN): pour cet organisme indépendant, la réponse tient en trois points.

1. UNE PERTE DES ALIMENTATIONS ÉLECTRIQUES EXTERNES

Pour fonctionner correctement, un réacteur nucléaire a besoin d'électricité : le courant sert notamment aux fonctionnements des pompes. Celles-ci assurent le refroidissement de la centrale en tirant de l'eau froide d'une rivière proche de la centrale (l'Hudson et la Delaware dans le cas des centrales américaines).

Ce refroidissement est nécessaire, que la centrale soit en fonctionnement ou pas. "Même lorsqu'une centrale est à l'arrêt, son combustible continue à produire de la chaleur", commente Thomas Houdré, responsable du département en charge du contrôle des centrales nucléaires à l'ASN.

Quand la centrale fonctionne, elle fabrique elle-même le courant nécessaire à l'action des pompes. En revanche lorsqu'elle est à l'arrêt, ce sont les fameuses "alimentations électriques externes" qui prennent le relais. Autrement dit, le bâtiment est raccordé, via des transformateurs, aux réseaux électriques classiques. Ce sont eux qui peuvent être dégradés par l'inondation. "Mais dans ce cas, chaque centrale est équipée de ses propres diesels, capables de prendre le relais le temps de la panne pour fabriquer du courant", reprend M. Houdré.

2. UNE PERTE DE L'ALIMENTATION EN EAU DE REFROIDISSEMENT

L'eau nécessaire au refroidissement de la centrale vient des rivières voisines. "Mais en cas de crues exceptionnelles, les troncs d'arbres, les branches charriés par les flots peuvent obstruer les points d'accès des pompes aux rivières, explique Thomas Houdré. Autre scénario : l'inondation a lieu dans la partie du bâtiment où sont situées les pompes, ce qui va les mettre hors-service.

En cas de perte des moyens de refroidissement, la centrale nucléaire peut faire face pendant un certain temps (variable en fonction de l'état initial du réacteur et des types de réacteur), mais si des moyens de refroidissement ne sont pas retrouvés (que ce soit par les moyens prévus normalement à cet effet ou par des moyens alternatifs acheminés de l'extérieur par exemple) l'accident ne pourra pas être évité. "C'est bien pour cela que les centrales nucléaires font l'objet d'exigences élevées et de mesures de protection spécifiques vis-à-vis du risque d'inondation, ces dispositions étant réévaluées périodiquement notamment à l'occasion des réexamens de sûreté", commente M. Houdré.

3. PROVOQUER UN ISOLEMENT PROLONGÉ DU SITE

Le problème peut survenir quand l'inondation coupe l'accès aux routes, et barre le chemin qui mène à la centrale. Les équipes présentes sur site peuvent veiller au bon fonctionnement du bâtiment, mais elles ne peuvent pas le faire 24H sur 24H et ont besoin d'être relevées ! "Il est possible d'acheminer du matériel et des équipes par la voie des airs, relève M.Houdré, évidemment à condition que la météo soit revenue à la normale".


SCIENCES ET AVENIR 30/10/2012

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WASHINGTON - L'autorité de sûreté nucléaire américaine (NRC) a fait part vendredi de son inquiétude concernant le possible impact de fortes inondations sur une centrale de l'Illinois, dans le cadre d'inspections menées depuis l'accident de Fukushima au Japon en 2011.

Les inspecteurs de la NRC ont identifié de nombreux sujets de préoccupation au cours de récentes inspections, menées en réponse à l'accident de Fukushima, dans la centrale de Dresden (nord), a indiqué le régulateur dans un communiqué.

Cette mise en garde intervient alors que plusieurs centrales de l'est du pays ont été affectées lundi par l'ouragan Sandy, en raison notamment d'une montée des eaux dans leur système de refroidissement.

La centrale de Dresden n'a pas été touchée par les récentes intempéries mais la NRC redoute des conséquences d'une inondation maximale sur la sécurité de ce site, en activité depuis 1970, même si elle juge cette hypothèse hautement improbable.

La NRC s'inquiéte notamment de l'efficacité des procédures d'urgence prévues en cas d'inondation et cherche à savoir si la centrale, bâtie en 1966, respecte bien les nouvelles normes de sécurité pour faire face à ce genre de sinistres. Le régulateur a donné trente jours à l'opérateur de la centrale, l'américain Exelon, pour répondre à ses préoccupations, indique-t-il dans son communiqué.

Cette société exploite la centrale d'Oyster Creek (New Jersey, nord-est), la plus ancienne aux Etats-Unis, pour laquelle une procédure d'alerte a été brièvement enclenchée après le passage de l'ouragan Sandy.

Les violentes intempéries dans l'est des Etats-Unis ont par ailleurs conduit à la mise à l'arrêt de trois réacteurs pour raisons de sécurité.

Survenu le 11 mars 2011, l'accident nucléaire de Fukushima avait été notamment provoqué par l'inondation du site, provoquée par le tsunami, qui avait par la suite endommagé le système de refroidissement des réacteurs.


ROMANDIE.COM 2/11/2012

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WASHINGTON - Les trois réacteurs nucléaires mis à l'arrêt dans le nord-est des Etats-Unis après le passage de l'ouragan Sandy ont redémarré, a annoncé le ministère de l'énergie vendredi.

A 7H00 du matin (11H00 GMT), l'autorité de sûreté nucléaire a rapporté que tous les réacteurs du nord-est des Etats-Unis qui avaient été arrêtés en raison de l'impact de l'ouragan Sandy avaient redémarré et augmentaient peu à peu leur production, a précisé le ministère, notant que 3,6 millions de foyers restaient privés de courant contre plus de 8 millions au plus fort de la crise.

Les violentes intempéries qui ont frappé la côte est du pays avaient conduit à la mise à l'arrêt lundi et mardi de ces trois réacteurs (une dans le New Jersey, deux dans l'Etat de New York) dont le système de refroidissement avait été partiellement endommagé par la montée des eaux.

Une procédure d'alerte avait également été déclenchée entre lundi et mercredi sur la centrale d'Oyster Creek (New Jersey), la plus vieille centrale nucléaire des Etats-Unis, en raison des pluies diluviennes qui s'étaient abattues dans la région.

Le ministère de l'énergie précise par ailleurs dans son communiqué que les centrales dont l'activité avait été restreinte après le passage de Sandy fonctionnaient désormais à plein régime.

Les 104 réacteurs nucléaires en activité aux Etats-Unis fournissent 20% des besoins en électricité du pays.


ROMANDIE.COM 2/11/2012

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SEOUL (AFP) - Le régulateur sud-coréen a annoncé mercredi l'inspection des 23 réacteurs nucléaires du pays après des révélations sur des cas de corruption et de certification douteuse qui font craindre pour la sécurité de son parc atomique.

La Corée du Sud a prévenu lundi qu'elle risquait d'enregistrer des pénuries d'électricité "sans précédent" cet hiver après la fermeture des deux réacteurs de la centrale de Yeonggwang (sud-ouest) pour pièces non conformes, alors que le réseau du pays est déjà chroniquement déficitaire.

"Les 23 réacteurs en fonctionnement et cinq autres en construction seront contrôlés", a déclaré à l'AFP Shim Eun-Jung, porte-parole de la Commission de sécurité et de sûreté nucléaire.

Des fournisseurs sont soupçonnés d'avoir produit de faux certificats de conformité pour les réacteurs de l'opérateur public Korea Hydro and Nuclear Power (KHNP).

Le régulateur va ouvrir une enquête pour établir d'éventuelles complicités au sein de KHNP dont les patrons ont d'ores et déjà offert de démissionner.

En octobre, un réacteur avait été arrêté en raison d'une défaillance des barres de contrôle. Un second réacteur s'était arrêté automatiquement en raison d'un défaut de fonctionnement d'une pompe d'approvisionnement en eau de refroidissement.

En juillet déjà, un autre réacteur de 1.000 mégawatts sur la même centrale s'était arrêté automatiquement après un incident similaire.

Le réseau nucléaire sud-coréen fournit environ 35% de la consommation électrique du pays.



SCIENCES ET AVENUR 7/11/2012

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Initialement prévu pour la mi-novembre, le voyage d'une délégation d'experts suisses à l'usine de traitement de Mayak, en Russie, est reporté. Les travaux préparatoires avec l'agence russe de l'énergie atomique Rosatom n'ont pas pu être achevés à temps.

Une nouvelle date sera fixée dès que possible, a indiqué mercredi l'Office fédéral de l'énergie (OFEN). L'usine de Mayak est dans le collimateur des organisations environnementales. Elle est soupçonnée de produire des émissions radioactives inadmissibles pour l'homme et l'environnement.

Cela fait plusieurs années qu'une délégation suisse souhaite aller examiner cette usine de traitement. L'Agence russe de l'énergie atomique Rosatom avait lâché du lest l'été passé en concédant l'accès à des experts suisses. Le groupe doit être composé de représentants de l'OFEN, des exploitants des centrales ainsi que de l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN).

Greenpeace avait découvert que des centrales nucléaires suisses utilisaient de l'uranium traité à Mayak. Le groupe énergétique Axpo, propriétaire de la centrale de Beznau (AG) et possédant des parts dans celles de Leibstadt (AG) et Gösgen (SO), se fournissait auprès du groupe français Areva qui lui livrait l'uranium incriminé.

Après un refus en juin 2011, Axpo avait décidé de ne plus accepter de barres d'uranium en provenance de ce site controversé. Rosatom avait refusé l'accès au site à des membres du conseil d'administration d'Axpo. La raison officielle alors invoquée était que l'installation se trouve dans une zone d'interdiction militaire.


ROMANDIE.COM 7/11/2012

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BUCAREST - L'un des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Cernavoda, dans le sud-est de la Roumanie, arrêté de manière intempestive mercredi, a été remis en marche, a annoncé vendredi la compagnie Nuclearelectrica.

Le problème a été résolu et le réacteur fonctionne actuellement de manière stable, à sa capacité, a précisé la société.

L'incident enregistré mercredi, le déclenchement intempestif d'un système automatique d'arrêt rapide, a été dû à l'utilisation erronée par l'ordinateur de certaines données, selon la même source. La sécurité du personnel de la centrale, de la population ou de l'environnement n'a à aucun moment été mise en danger, a assuré Nuclearelectrica.

La Roumanie compte une seule centrale nucléaire équipée de deux réacteurs. Entrée en fonction en 1996, Cernavoda utilise le procédé canadien Candu 6 et fonctionne avec de l'uranium naturel et de l'eau lourde. Elle fournit environ 18% des besoins en électricité de la Roumanie.



ROMANDIE.COM 9/11/2012

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TOKYO - Des experts mandatés par l'Autorité de régulation nucléaire du Japon ont confirmé jeudi la possibilité de l'existence d'une faille active sous la centrale Higashidori (nord), des soupçons qui risquent fort d'empêcher sa remise en activité.

Quatre experts se sont rendus la semaine dernière sur le terrain pour effectuer de nouveaux examens, dans le cadre d'une mission diligentée par l'Autorité de régulation nucléaire. Réunis jeudi à la demande de cette dernière, ils ont conclu à l'existence possible d'une faille active sous le site.

L'autorité de régulation doit entendre le 26 décembre les responsables de la compagnie d'électricité Tohoku Electric Power qui exploite cette centrale actuellement à l'arrêt. Si à l'issue de cette nouvelle réunion l'autorité conclut qu'il y a un danger de faille active, le site risque de ne pas pouvoir être remis en exploitation.

Dans les précédentes semaines, des examens similaires, conduits par quatre géologues et un représentant de l'autorité, ont déjà eu lieu pour deux autres centrales, à Oi (où deux réacteurs sur quatre sont en activité) et à Tsuruga (où les deux tranches sont arrêtées).

Il y a une dizaine de jours, le président de l'autorité nucléaire, Shunichi Tanaka, avait déjà laissé entendre qu'il serait difficile d'autoriser le redémarrage du réacteur numéro 2 de la centrale de Tsuruga (ouest) à cause de risque de faille active, et que cette unité devra le cas échéant être démantelée.

Les conclusions sur Oi sont pour le moment ajournées, en raison de divergences de vues entre experts.

Des examens doivent aussi être pratiqués sur les terrains de deux autres centrales (Shiga et Mihama) ainsi que près du surrégénérateur expérimental de Monju.

A ce jour, seulement deux réacteurs (les numéros 3 et 4 d'Oi) sur un parc de 50 sont en service au Japon. Les autres sont maintenus à l'arrêt par mesure de précaution et en raison de nouveaux tests de résistance aux catastrophes naturelles imposés par le gouvernement après l'accident de Fukushima consécutif à un tsunami en mars 2011.

Aucun ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre et qui est en train de revoir les standards de sécurité.


ROMANDIE.COM 20/12/2012

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Le nouveau ministre de l'Industrie Toshimitsu Motegi a laissé entendre que la nouvelle administration de Shinzo Abe pourrait revoir la politique nucléaire du gouvernement sortant.

M. Motegi s'est exprimé devant la presse après le premier conseil des ministres. D'après lui, la politique formulée par le gouvernement précédent mené par le Parti démocrate du Japon devrait être revue.

En septembre, l'administration de Yoshihiko Noda avait finalisé une politique énergétique prévoyant de réduire à zéro la dépendance au nucléaire d'ici les années 2030. Pour M. Motegi, il est trop tôt pour décider du mix adéquat des sources d'énergie. Il considère qu'un abandon total du programme national de retraitement du combustible nucléaire n'est pas encore une option.

M. Motegi a ajouté que le nouveau gouvernement allait mener une étude approfondie avant de dévoiler une feuille de route.


NHK 27/12/2012

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TOKYO - Le nouveau ministre japonais de l'Industrie, Toshimitsu Motegi, a déclaré jeudi que le gouvernement allait relancer les réacteurs atomiques jugés sûrs et s'est prononcé pour une révision de l'objectif zéro nucléaire prévu par les précédents dirigeants nippons.

Parallèlement, il a promis que les énergies renouvelables seraient utilisées au maximum de même que devront être poursuivies autant que possible les économies de ressources naturelles.

Les réacteurs ne redémarreront pas tant que leur sécurité ne sera pas assurée par l'autorité indépendante de régulation, sur la base de connaissances scientifiques, a expliqué le ministre du nouveau gouvernement de droite lors d'une conférence de presse.

En revanche, à partir du moment où celle-ci juge un réacteur sûr, le gouvernement en tiendra compte et décidera alors de le relancer en prenant ses responsabilités, a-t-il ajouté.

De la même façon, sur la poursuite de la construction de réacteurs, la décision sera prise en fonction des études de sûreté diligentées par des spécialistes.

Le précédent gouvernement de centre-gauche, conduit par Yoshihiko Noda, avait fait part de sa volonté de réduire à néant l'usage de l'énergie nucléaire au cours des années 2030, une perspective qui n'est pas celle du nouveau gouvernement.

Avant d'afficher cette position, M. Noda avait cependant autorisé la remise en service de deux unités, à Oi (ou Ohi, ouest), seuls réacteurs du Japon actuellement actifs sur un parc de 50 unités, les 48 autres étant maintenus à l'arrêt pour des examens supplémentaires de sûreté.

Toutefois, le Parti Libéral-Démocrate (PLD) de Shinzo Abe juge que le Japon peut difficilement se passer de l'énergie nucléaire pour des raisons économiques.

Il est tout à fait naturel de revenir sur l'objectif d'abandonner l'énergie nucléaire, a réagi Yasuchika Hasegawa, numéro un d'une organisation patronale, Keizai Doyukai. Selon lui, il est en effet prématuré de décider de se passer de centrale atomique, pour des questions de compétitivité et parce qu'on ne sait pas à partir de quand on pourra garantir un approvisionnement suffisant grâce aux énergies renouvelables.

Il était un peu dangereux de fixer la fin de l'emploi de l'énergie nucléaire, a renchéri le patron de la Chambre du Commerce et de l'Industrie Nippone, Tadashi Okamura. Et de juger que les engagements du PLD de se donner plusieurs années pour définir le bon bouquet énergétique à horizon 2030-2040 est la plus sage.

Le PLD, formation de droite, a remporté une très large victoire aux élections législatives anticipées du 16 décembre, en dépit de l'aversion de la population nippone pour l'énergie atomique depuis l'accident survenu à la centrale de Fukushima à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011.

Les entrepreneurs soutiennent en revanche souvent la nécessité de redémarrer des réacteurs sous réserve de normes sévères de sécurité.

La nouvelle Autorité de régulation indépendante, établie en septembre, est en train de travailler sur un durcissement des règles de construction et d'exploitation.



ROMANDIE.COM 27/12/2012

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BRUXELLES - Le directeur sortant de l'Agence fédérale belge de contrôle nucléaire (AFCN) Willy de Roovere se dit opposé à la construction de nouvelles centrales nucléaires en Europe dans un entretien jeudi dans le quotidien Le Soir.

Je ne pense pas que, dans le contexte actuel, en Europe ou en Belgique, du nouveau nucléaire a du sens, qu'il soit acceptable, soutient-il. Je veux dire construire des nouvelles centrales, précise-t-il. La Belgique a décidé d'abandonner progressivement le nucléaire entre 2015 et 2025. Il ne faut pas jeter ce que l'on a, mais développer le nucléaire n'est pas une option, insiste-t-il.

Personnellement je pense que l'idéal est un mélange de plusieurs sources dans lesquelles le nucléaire pourrait trouver sa place. Mais ce n'est pas un choix qui incombe à l'Agence de contrôle nucléaire, c'est un choix de société, explique-t-il.

Il faut une large discussion sur la production énergétique dans 10, 20 ans. Davantage de nucléaire c'est une mauvaise idée. Mais s'en passer a des conséquences économiques et environnementales, souligne-t-il. Selon lui, le choix fait par l'Allemagne de sortir du nucléaire aura des impacts que l'on ne mesure pas encore. Une augmentation des émissions de CO2 par exemple.

Willy de Roovere estime que chaque pays doit se poser la question du niveau de risque résiduel acceptable pour la population en matière nucléaire. Si j'avais le choix d'autres sources d'énergie, je préférerais ne pas faire courir un large risque à la population sur un territoire aussi densément peuplé que la Belgique, conseille-t-il aux dirigeants belges.

Willy de Roovere quittera officiellement ses fonctions à la tête de l'AFCN le 31 décembre. Il sera remplacé par Jans Bens, ancien directeur de la centrale nucléaire de Doel, près d'Anvers, dont le réacteur numéro 3 a été fermé au mois d'août à la suite de la découverte de microfissures dans sa cuve. Ce réacteur devait fermer en 2025

Willy de Roovere avait fait sensation en août en se déclarant sceptique pour le moment quant à la possibilité de relancer ce réacteur. Une éventuelle réparation de la cuve est pratiquement impossible et n'est pas l'option à retenir, parce qu'il est à craindre qu'une telle opération fasse apparaître de nouvelles tensions dans la paroi de la cuve, ce qu'il faut absolument éviter, soutient l'AFCN.

Un second réacteur, situé sur le site de la centrale de Tihange, en Wallonie, a été fermé en septembre pour les mêmes raisons.

Les deux réacteurs d'une capacité de 2.000 mégawatts (MW) représentent le tiers de la capacité nucléaire belge. Ils sont les plus modernes des sept réacteurs exploités par Electrabel (GDF-Suez) sur les deux site de Doel, près d'Anvers et de Tihange près de Liège. Electrabel soutient que les deux réacteurs sont sûrs et aptes à redémarrer immédiatement.

Willy de Roovere se dit dubitatif. Les microfissures sont là et à notre goût, elles ne devraient pas y être, explique-t-il. Ces problèmes sont clairement liés à un problème d'hydrogène dans l'acier fondu, précise-t-il.

Le directeur sortant de l'AFCN regrette de ne pouvoir terminer ce dossier. Mais à un certain moment, il faut couper court et mon successeur va se reposer sur les expert de l'agence, conclut-il.



ROMANDIE.COM 27/12/2012

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Les régulateurs du secteur nucléaire au Japon ont trouvé des défauts dans les systèmes anti-incendie d'une bonne dizaine de réacteurs, a affirmé un journal nippon. Cette faille pourrait repousser leur redémarrage de plusieurs années.

Citant des sources auprès de l'Autorité de régulation nucléaire et du ministère de l'Industrie, le quotidien "Mainichi" a expliqué que des réacteurs étaient équipés de câbles inflammables ou d'installations trop compactes, propices à l'extension d'un incendie. Le ministère enquête sur ces problèmes et l'Autorité va prochainement auditionner les compagnies d'électricité gérant les réacteurs concernés, a ajouté le journal.

Sur certains réacteurs, les travaux de rénovation nécessaires pourraient repousser la remise en exploitation de plusieurs années, ont affirmé au "Mainichi" des sources au ministère de l'Industrie. Si ces opérations devaient coûter trop cher, les tranches concernées pourraient tout simplement ne pas être relancées et se voir démantelées.

Près de deux ans après l'accident de Fukushima, 48 réacteurs sur les 50 de l'archipel sont actuellement suspendus, en raison de nouvelles mesures de sécurité exigées. L'Autorité de régulation doit se prononcer sur la sûreté des installations après avoir étudié, dans certains cas, de nouvelles données sur les risques sismiques des régions concernées.

Le nouveau gouvernement conservateur, plus favorable au nucléaire que son prédécesseur de centre-gauche, a souligné qu'il donnerait son feu vert au redémarrage des réacteurs que l'Autorité aura jugé sûrs.

Le Premier ministre Shinzo Abe a même déclaré lundi qu'il souhaitait la construction de nouveaux réacteurs, évoquant une génération plus moderne que celle des tranches de Fukushima Daiichi, gravement endommagées après le tsunami du 11 mars 2011.



ROMANDIE.COM 1/01/2013

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L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a présenté à l’Union européenne son rapport sur le test de résistance à la fin de l’année 2012. Celui-ci documente comment la Suisse applique les recommandations de la revue croisée de l’ENSREG de l’année passée. Un nouveau plan d’action helvétique sur Fukushima paraîtra en février 2013.

L’IFSN a remis fin 2012 à l’Union européenne le rapport sur le plan d’action suisse. Elle y décrit dans quelle mesure les recommandations pour l’amélioration de la sécurité des centrales nucléaires suisses ont déjà été appliquées ainsi que la suite de la démarche.

... L’IFSN publiera le plan d’action Fukushima 2013 de la Suisse au mois de février de cette année. ... Ce plan traite différents points de contrôle identifiés en automne 2011 dans le cadre des enseignements tirés..

[b]CLIQUEZ ICI pour lire la totalité de l'article[/b]


IFSN 7/1/2013 - ROMANDIE.COM 7/1/2013

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TEHERAN - La centrale nucléaire de Bouchehr (sud de l'Iran) a été redémarrée et alimente désormais à pleine puissance le réseau national d'électricité, a annoncé mercredi le chef du programme nucléaire iranien Fereydoun Abbassi Davani.

Le seule centrale nucléaire iranienne, qui a connu de nombreux déboires et arrêts techniques depuis son inauguration officielle en août 2010, n'avait encore jamais fonctionné à pleine puissance sur le réseau national.

Elle avait encore dû être arrêtée et son combustible déchargé en octobre, à la suite de problèmes apparemment liés à son système de refroidissement, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Ce nouvel incident, minimisé par les autorités, avait conduit certains experts internationaux à s'inquiéter de la sécurité future de cette installation, d'une puissance de 1.000 mégawatts, qui a également connu d'innombrables retards et problèmes lors de sa construction par la Russie.

Après une période d'arrêt de deux mois pendant laquelle nous devions examiner le combustible et les équipements, la centrale de Bouchehr a redémarré, a été connectée au réseau, et depuis hier a atteint sa capacité maximale de 1.000 mégawatts, a déclaré M. Abbassi Davani à la télévision.

Il n'y a pas de problèmes particuliers, a encore indiqué le chef de l'Organisation iraniennes de l'énergie atomique (OIEA).

Les dirigeants iraniens sont toujours restés très discrets sur les problèmes rencontrés par la centrale de Bouchehr, présentée comme l'emblème de l'accession de l'Iran à l'âge nucléaire. M. Abbassi Davani avait affirmé en décembre que la centrale n'avait pas de problème, et que son arrêt, non annoncé par Téhéran, n'était dû qu'à la nécessité de conduire des tests techniques présentés comme normaux.

La centrale de Bouchehr aurait dû produire à pleine capacité sur le réseau national dès décembre 2010, selon les prévisions officielles annoncées lors de son inauguration en grande pompe.



ROMANDIE.COM 9/01/2013

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PARIS - La mise à l'arrêt définitif de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) nécessitera environ 5 ans, a souligné mardi Pierre-Franck Chevet, président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), soit deux ans de plus que l'échéance de fin 2016 souhaitée par François Hollande.

Contrairement à une mise à l'arrêt provisoire pour raisons de sécurité, arrêter définitivement un réacteur nécessite des procédures lourdes, équivalentes à celles qui ont prévalu à sa création, soit environ cinq ans avant qu'un décret puisse être pris par le gouvernement, a expliqué M. Chevet lors d'une rencontre avec la presse.

Le président de l'ASN en a informé le 4 janvier Francis Rol-Tanguy, délégué interministériel chargé de la fermeture du site voulue d'ici fin 2016 par le président de la République.

Cela ne signifie pas pour autant que cette procédure administrative soit incompatible avec un arrêt de l'exploitation de la centrale fin 2016, a précisé à l'AFP Sophie Mourlon, directrice générale adjointe de l'ASN. Un certain nombre d'opérations peuvent être faites à l'avance, comme le retrait du combustible, selon elle.

Cela revient à cesser effectivement l'exploitation du réacteur sans pour autant qu'il soit déjà administrativement considéré comme à l'arrêt définitif.

Strictement encadrée par la loi, la procédure de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement peut sembler relativement lourde mais elle est justifiée car l'installation change alors de nature et surtout de risques, a-t-elle expliqué. Cela nécessite de nouvelles dispositions pour prévenir ces risques, en particulier l'exposition des travailleurs aux rayonnements, prévoir la gestion des déchets, etc.

C'est important que ce soit bien fait mais ça ne veut pas dire qu'une centrale nucléaire ne peut pas être arrêtée, comme elles le sont d'ailleurs fréquemment pour des rechargements en combustibles ou des contrôles, rappelle Mme Mourlon.

Au total, les opérations de démantèlement de la doyenne des centrales françaises pourraient prendre entre 20 et 25 ans, avait estimé en octobre dernier le prédécesseur de M. Chevet, André-Claude Lacoste.

L'ASN a autorisé la prolongation jusqu'à 40 ans de la durée de vie des réacteurs de 900 mégawatts équipant la centrale et d'autres sites français, sous réserve que l'exploitant EDF effectue un certain nombre de travaux pour renforcer le niveau de sécurité, a rappelé M. Chevet.

L'autorité indépendante, qui avait passé en revue le parc nucléaire français à la lumière de la catastrophe de Fukushima, a notamment prescrit pour la centrale alsacienne l'installation d'un système d'appoint ultime d'eau en cas de problème, ce qui a été mis en oeuvre fin 2012 comme prévu, a-t-il précisé. L'ASN demande également le renforcement du radier, le socle de béton sur lequel repose la cuve du réacteur numéro un, avant le 30 juin 2013.

Nous avons dit que le plan de travaux soumis par EDF était acceptable, reste à s'assurer que ces travaux seront effectivement réalisés, ce qui fera l'objet d'une prochaine inspection à Fessenheim, a ajouté le président de l'ASN.

L'ASN prendra position, au premier semestre 2013, sur l'aptitude à la poursuite de l'exploitation du réacteur n°2 de la centrale, dont la troisième visite décennale sest terminée en mars 2012. Il est probable qu'elle demande à EDF d'y effectuer des travaux de renforcement similaires à celui du réacteur n°1.

----->Mais quel est l'intérêt de faire des travaux dont le coût est exhorbitant, puisque la centrale va fermer et va venir augmenter, sans aucun doute, la note qu'EDF va présenter à l'état en raison de la fermeture anticipée de la centrale (par rapport au délai supplémentaire d'exploitation autorisé par l'ASN) ? Est-ce que ce sera encore aux français de payer l'addition... pour le manque à gagner d'EDF ? puisque c'est de ça qu'à un moment donné ou un autre il va être question... Comme l'ont fait ailleurs, dans d'autres pays, les exploitants des centrales fermées par antacipation... Qu'elles soient nucléaires ou utilisant une autre source d'énergie...



ROMANDIE.COM 15/01/2013

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KUALA LUMPUR - La Malaisie a repoussé de six mois son projet de construire deux centrales nucléaires, en raison de la récente catastrophe de Fukushima au Japon, a-t-on appris mardi de source officielle.

Les autorités malaisiennes avaient indiqué en décembre 2010 qu'elles envisageaient de construire deux centrales afin de satisfaire une demande énergétique croissante, la première d'ici à 2021 et l'autre pour 2022.

Mais Mohamad ZamZam Jaafar, directeur général de l'agence publique de l'énergie nucléaire Malaysia Nuclear Power Corp, a indiqué que l'étude de faisabilité avait été repoussée de six mois.

Notre programme est légèrement repoussé, a-t-il indiqué, précisant que l'étude de faisabilité pourrait ne pas être achevée avant fin 2014, pour une construction de la première centrale peut-être au-delà de 2021.

M. ZamZam a notamment imputé ce retard à la catastrophe survenue à Fukushima, au Japon, qui a refroidi les enthousiasmes.



ROMANDIE.COM 15/1/2013

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BREST - Sept associations de protection de l'environnement ont saisi mercredi le Conseil d'Etat pour réclamer la suspension du démantèlement partiel par EDF de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), à l'arrêt depuis 1985, a-t-on appris jeudi auprès de l'une de ces associations.

EDF s'apprête à démanteler les 16 échangeurs de chaleur situés dans l'enceinte du réacteur nucléaire de Brennilis, aussi sept associations du Finistère viennent de déposer un référé en suspension, indique dans un communiqué Sortir du nucléaire Cornouaille.

Les échangeurs de chaleur représentent quand même 600 tonnes de ferraille contaminée, ils sont directement en lien avec la cuve, a expliqué à l'AFP Chantal Cuisnier, porte-parole de l'association antinucléaire. Au minimum, on doit respecter la participation du public quand il y a de tels dangers, a-t-elle estimé.

Le référé devrait être examiné dans les jours à venir par le Conseil d'Etat, ajoute l'association antinucléaire à l'origine de l'initiative avec Agir pour un environnement et un développement durables, Bretagne vivante, Consommation logement et cadre de vie, Eau et rivières de Bretagne, Groupement mammalogique breton et Vivre dans les Monts d'Arrée. La direction de la centrale n'était pas joignable dans l'immédiat jeudi.

Le chantier de démantèlement partiel de la centrale, qui concerne la station des effluents et les échangeurs thermiques, a été relancé à la fin juillet 2011 par décret, après une suspension de quatre ans obtenue sur recours par les militants antinucléaires.

Cette reprise de démantèlement partiel aurait dû strictement se limiter aux opérations inachevées autorisées par le premier décret de 1996, notamment le démantèlement de la station de traitement des effluents, toujours pas terminé en raison des difficultés rencontrées, estime Sortir du nucléaire Cornouaille.

Les sept associations ont déposé le 28 septembre 2011 un recours en annulation des travaux de démantèlement devant le Conseil d'Etat. Elles demandent qu'enfin soit organisé en 2013 un débat public sur la question du démantèlement.

Doyenne des centrales françaises, Brennilis doit servir de test pour les futures autres déconstructions de centrales. Prototype mis en service en 1967 et arrêté en 1985, la centrale est l'unique exemple industriel français de la filière nucléaire à eau lourde, ensuite abandonnée au profit des centrales à eau pressurisée.



ROMANDIE.COM 17/1/2013

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PRAGUE - Le ministère tchèque de l'Environnement a annoncé vendredi avoir donné son feu vert au projet de construction de deux tranches supplémentaires de la centrale nucléaire de Temelin, dans le sud-ouest de la République tchèque à 60 km de la frontière autrichienne.

Le ministère de l'Environnement a donné son aval en ce qui concerne l'impact du projet sur l'environnement, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Le projet de construction de ces nouvelles tranches s'inscrit dans le plan du gouvernement tchèque d'augmenter dans les décennies à venir la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50-55%, comparé à un tiers actuellement.

Les deux nouvelles tranches de Temelin, aujourd'hui doté de deux réacteurs de conception russe VVER à eau pressurisée d'une puissance de 1.000 mégawatts chacun, doivent être opérationnelles vers 2025.

Dans le même temps, le ministère de l'Environnement a fixé non moins de 90 conditions à respecter pour que la protection de l'environnement et de la santé publique soient assurées. Les conditions clés sont celles concernant la sûreté nucléaire, la protection des eaux et la protection de l'atmosphère, précise le communiqué.

Le compagnie d'électricité CEZ qui gère les deux centrales nucléaires tchèques, Temelin et Dukovany (sud-est), va respecter ces conditions, a assuré vendredi sa porte-parole, Barbora Pulpanova.

Le ministère a annoncé avoir obtenu quelque 60.000 remarques et suggestions de la part du public et d'organisations non-gouvernementales, dont celles d'Allemagne et d'Autriche voisines. Dans la plupart des cas, ces remarques faisaient état de craintes liées à l'utilisation de l'énergie nucléaire, a-t-il admis.

C'est notamment l'Autriche, pays dénucléarisé depuis 1978, qui voit d'un mauvais oeil cette centrale nucléaire tchèque, dont la construction avait débuté sous l'ancien régime communiste disparu en 1989.

L'Américain Westinghouse (contrôlé par le Japonais Toshiba) et le consortium formé par les sociétés russes Atomstroïexport et Gidropress avec le Tchèque Skoda JS (contrôlé par le russe OMZ) sont en compétition pour l'extension de Temelin. La valeur de la commande est évaluée entre 8 et 12 milliards d'euros. Le groupe public français Areva a été, quant à lui, éliminé de l'appel d'offres par le groupe d'électricité tchèque CEZ. Areva conteste cette décision. Le vainqueur de l'appel d'offres doit être connu courant 2013.

La centrale de Temelin a produit l'an dernier 15,302 milliards de kWh d'électricité, chiffre record depuis sa mise en service en décembre 2000.


ROMANDIE.COM 18/1/2013

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TOKYO - La nouvelle autorité japonaise de régulation du secteur nucléaire a présenté lundi un projet de durcissement des normes de sûreté des centrales atomiques, afin d'éviter une autre catastrophe du type de celle survenue à Fukushima (nord-est) le 11 mars 2011 à la suite d'un tsunami.

Le régulateur propose d'exiger, entre autres dispositions, que les centrales du même type que celle ravagée soient équipées de systèmes de ventilation dotés de filtres, ce qui n'est pour le moment pas le cas de nombreux réacteurs à eau bouillante (REB) de l'archipel.

Un système de ventilation permet d'empêcher l'accumulation d'une pression excessive dans l'enceinte de confinement, donc d'éviter les explosions.La ventilation est activée en cas d'accident grave provoquant la fusion du coeur du réacteur et la paralysie partielle ou totale des systèmes de sûreté, le tout entraînant une montée de pression.

Toutefois, si la ventilation est réalisée sans filtrage, d'importantes quantités de particules radioactives risquent d'être relâchées dans l'environnement comme ce fut le cas à Fukushima où se sont aussi produites des explosions parce que la ventilation n'a pas toujours pu être effectuée à temps.

Présenté lors d'une réunion du groupe d'étude ad hoc diffusée en direct sur internet, le document précise aussi l'exigence de moyens de garantir une poursuite des fonctions de refroidissement des réacteurs et piscines de désactivation du combustible, même en cas de très grave accident.

Est aussi souhaité qu'existe, à distance des réacteurs, un centre de secours permettant de conserver le contrôle des installations y compris si ces dernières sont en partie détruites ou inaccessibles.

Ces propositions de standards plus sévères vont être soumises aux commentaires publics avant d'être éventuellement amendées et mises en application cet été. D'ici là, il n'y a à peu près aucune chance que redémarre l'un des 48 réacteurs stoppés, sur les 50 que compte l'archipel.

Les évaluations de sûreté, qui seront effectuées par l'autorité sur la base des nouveaux critères de sûreté, exigeront en outre du temps, de même que les probables travaux de mise en conformité.

Ladite autorité nucléaire pourrait cependant accorder un délai pour les travaux et autoriser des réacteurs à redémarrer à conditions notamment que les compagnies s'engagent à les mettre aux normes.

Cette instance, indépendante du gouvernement pro-nucléaire, a été établie en septembre 2012 pour remplacer la précédente qui, trop inféodée au ministère de l'Industrie, avait failli à sa mission.


ROMANDIE.COM 21/1/2013

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Les deux seules centrales nucléaires toujours en service au Japon pourraient être fermées; c'est du moins ce qu'affirme le chef de l'Autorité japonaise de régulation du nucléaire.

Lors d'une conférence de presse mercredi, le président de l'ARN Shunichi Tanaka a parlé des réacteurs 3 et 4 de la centrale d'Ohi dans la préfecture de Fukui, au bord de la mer du Japon. Selon lui, les réacteurs nucléaires qui ne respectent pas les nouvelles normes de sécurité de l'ARN doivent être fermés. Il affirme que son organisme ne peut pas faire d'exception pour la centrale d'Ohi.

M. Tanaka indique que l'ARN peut permettre à l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai, de la maintenir en fonctionnement tant qu'elle respecte les nouvelles normes.

L'Autorité de régulation du nucléaire va promulguer ces normes pour assurer la sécurité de toutes les centrales nucléaires japonaises. Les opérateurs de centrales auront l'obligation de respecter ces nouvelles normes à partir de juillet.

Le gouvernement a permis à la Compagnie d'électricité du Kansai de remettre les deux réacteurs en marche en juillet dernier. L'entreprise prévoit de les garder en fonctionnement pendant treize mois jusqu'en septembre, quand ils devront être soumis à une inspection de routine.


NHK 23/1/2013

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FESSENHEIM (France) - Les salariés CGT de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) vont contester devant le Conseil d'Etat la décision du gouvernement de fermer l'établissement d'ici fin 2016, a annoncé jeudi le syndicat lors d'une conférence de presse sur place.

La CGT va déposer, le 8 février, un recours au conseil d'Etat contre la nomination d'un délégué interministériel chargé de la fermeture du site, a précisé Virginie Gensel-Imbrecht, secrétaire générale de la fédération nationale de l'énergie au sein de la CGT.

Nous n'avons rien contre lui à titre personnel, a ajouté la syndicaliste à propos de ce délégué, Francis Rol-Tanguy. Mais ce décret de nomination, pris en décembre, est le seul document par lequel le gouvernement a officialisé sa volonté de fermer la centrale, une promesse du président François Hollande.

Mi-décembre, à peine nommé, M. Rol-Tanguy avait voulu se rendre à Fessenheim, mais il avait été empêché d'entrer sur le site par les salariés en colère.

Fermer Fessenheim est une décision politique et illégitime, car elle ne repose sur aucun argument lié à la sécurité, a fait valoir Mme Gensel-Imbrecht. L'Autorité de sûreté nucléaire a validé la poursuite de l'activité, a-t-elle rappelé.

Interrogé par l'AFP, Jean-Marie Brom, l'un des chefs de file des militants antinucléaires qui réclament la fermeture immédiate de Fessenheim, a jugé cette annonce ridicule. En France, c'est à l'Etat de prendre les grandes décisions en matière d'énergie. D'autant qu'il est actionnaire majoritaire d'EDF, a-t-il commenté.

Jeudi matin, 200 à 250 salariés EDF, dont plus d'une centaine venus d'autres sites nucléaires français, se sont rassemblés devant la centrale pour dénoncer sa fermeture annoncée.

Si on ferme Fessenheim, c'est l'ensemble de la filière nucléaire qui sera mise à mal. On peut craindre un effet domino, a dit à l'AFP l'un des manifestants, Philippe Page, venu de la centrale de Flamanville (Manche).

Les manifestants portaient une longue banderole proclamant Pour l'avenir de l'ensemble de la filière nucléaire, sauvons nos emplois industriels.

La centrale de Fessenheim est sûre, qu'elle dure, affirmait une autre banderole, accrochée aux grilles du site. La maire de Fessenheim, Fabienne Stich, ainsi que plusieurs maires des villages avoisinants, s'étaient joints au cortège.

Mise en service en 1977, la centrale de Fessenheim est la doyenne des installations nucléaires françaises. Les mouvements écologistes réclament de longue date sa fermeture, car ils l'estiment vétuste et dangereuse.

Les opposants estiment d'ailleurs qu'une fermeture en 2016, comme annoncé par le président Hollande, serait trop tardive, et risquerait d'être remise en cause à la faveur de la campagne électorale de 2017.

Mercredi, la direction de la centrale a annoncé que, indépendamment de cette fermeture prévue, elle mènerait cette année d'importants travaux de renforcement des radiers, les dalles de béton situées sous ses deux réacteurs.

Cette opération délicate et inédite, qui vise à la mettre en conformité avec les prescriptions de l'autorité de sûreté nucléaire, coûtera 20 à 30 millions d'euros.



ROMANDIE.COM 24/1/2013

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LILLE (AFP) - L'Elysée a réaffirmé vendredi son intention de fermer la centrale de Fessenheim "fin 2016, début 2017" mais "normalement fin 2016", réagissant à un document du ministère de l'Ecologie évoqué par le journal Le Monde semblant plaider pour une poursuite de l'activité.

"C'est un engagement que nous avons pris", a-t-on souligné de même source, en marge d'une visite du président François Hollande à Lille pour la clôture d'un congrès des oeuvres et organismes sanitaires et sociaux.

"Ce n'est pas un problème de sûreté, s'il s'agissait d'un problème de sûreté, nous fermerions tout de suite" la centrale, mais une question qui relève "du débat sur la transition énergétique", a-t-on également fait valoir.

Le 15 janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait estimé que la mise à l'arrêt de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) nécessiterait "environ 5 ans" en raison de la lourdeur des procédures.

Mais vendredi la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho a affirmé à l'AFP que quatre ans pour fermer la centrale et ainsi respecter l'engagement du gouvernement d'une mise à l'arrêt avant fin 2016, est un "délai tenable".

La fermeture de la doyenne des centrales françaises se concrétisera par "une disposition législative" dans la loi de programmation pour la transition énergétique attendue courant 2013, a précisé la ministre. Elle s'inscrit, pour le gouvernement, dans l'objectif de réduire la part du nucléaire dans la production électrique française promise par le candidat Hollande.


SCIENCES ET AVENIR 25/1/2013

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TOKYO - La plus grande centrale nucléaire du Japon pourrait être en tout ou partie condamnée à la fermeture à cause de la présence de failles à proximité qui risquent d'être considérées comme actives en application de nouvelles normes de sûreté, a-t-on appris vendredi.

Le complexe atomique de Kashiwazaki-Kariwa, qui compte sept réacteurs, est actuellement à l'arrêt à la suite du séisme de Niigata en 2007 et du fait des nouvelles mesures de précaution prises après l'accident de Fukushima provoqué par un séisme et un tsunami le 11 mars 2011.
Toutes les centrales du Japon sont en ce moment stoppées, à l'exception de celle d'Ohi (ou Oi, ouest) dont deux unités sur quatre sont en marche.

Mais Kashiwazaki-Kariwa, exploitée par Tokyo Electric Power (Tepco) à l'instar du site de Fukushima, est partiellement construite au-dessus de failles géologiques.

L'opérateur les considère comme inactives, cependant la nouvelle autorité de sûreté nucléaire, établie en septembre dernier, pourrait requalifier du fait d'un durcissement des normes actuellement à l'étude. L'autorité envisage en effet de définir comme active une faille qui a bougé dans les 400.000 dernières années, au lieu des 120.000 à 130.000 ans en vertu des règles actuelles, a expliqué un responsable à l'AFP.

Les nouvelles lignes directrices seront mises en vigueur en juillet, puis nous allons réévaluer sur cette base la sûreté de chacune des installations nucléaires du Japon, a-t-il indiqué, précisant qu'aucune décision ne serait prise tant que les nouvelles règles ne seront pas appliquées.

Au moins deux failles aujourd'hui considérées comme inactives sont susceptibles de basculer dans la catégorie active, ce qui pourrait rendre inexploitables les réacteurs situés au-dessus, selon les enquêtes du quotidien Yomiuri Shimbun et d'autres médias.

Un porte-parole de Tepco a confié que la compagnie allait effectuer de nouvelles études géologiques dans le sous-sol de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa pour en préciser la nature. Kashiwazaki-Kariwa n'est pas, tant s'en faut, la seule installation nucléaire nippone soupçonnée d'être construite sur un terrain à hauts risques à cause de failles géologiques.

Cinq autres centrales font actuellement l'objet d'enquêtes de terrain poussées qui pourraient déboucher sur des interdictions de redémarrage, de même que le surrégénérateur expérimental de Monju.

Le gouvernement plaide pour la remise en services des centrales, par souci d'approvisionnement en électricité, mais uniquement dans le cas de réacteurs jugés sûrs par l'autorité statutairement indépendante.



ROMANDIE.COM 25/1/2013

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Un panel d'experts de l'Autorité japonaise de régulation du nucléaire envisage d'annoncer que la faille décelée sous une centrale nucléaire sur la côte de la mer du Japon pourrait être active.

Le panel va inclure ses conclusions dans un rapport préliminaire qui sera présenté ce lundi lors de sa réunion. Kunihiko Shimazaki, un responsable de l'ARN, et d'autres experts examinent les fissures qui se trouvent sous trois centrales nucléaires du pays.

Le rapport précisera qu'une analyse d'une couche proche suggère un possible déplacement d'une faille sous la centrale de Tsuruga, dans la préfecture de Fukui, à un certain moment entre il y a 120 mille et 130 mille ans.

Cela veut dire que la faille récemment identifiée dans le cadre de l'étude gouvernementale remplit une des conditions suffisantes pour recevoir le statut de faille active.


NHK 28/1/2013

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MONTPELLIER - Les principaux acteurs du site nucléaire gardois de Marcoule vont investir lourdement dans l'amélioration de la sûreté de leurs installations, sur les prescriptions de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), apprend-on auprès du journal économique régional La Lettre M.

Ces investissements interviennent après l'accident de l'usine Centraco, survenu à Marcoule le 12 septembre 2011 qui avait fait un mort et quatre blessés dont un grave, et la catastrophe de Fukushima en mars 2011. Centraco (200 salariés) va ainsi investir 9 millions d'euros en 2013, à la fois dans l'entretien et dans un atelier de traitement des déchets métalliques de grande dimension.

De son côté, le CEA Marcoule (1.500 salariés) va lui injecter rapidement 18 millions d'euros dans le renforcement de la sûreté du réacteur Phénix, indique Christian Bonnet, son directeur.

Les travaux porteront notamment sur les protections contre les inondations et les incendies, et un respect accru des normes anti-sismiques.

Enfin, Melox (Areva, 900 salariés) va réaliser un poste de commandement de crise renforcé, prévu pour fin 2016. Ce bâtiment de 290 m2 comptera une vingtaine de personnes (centre de crise, base vie, moyens techniques) et représente un coût de plusieurs millions d'euros, indique Pascal Aubret, directeur général délégué de l'entreprise. Les investissements de Melox qui s'élèveront au total à 50 millions d'euros d'ici à 2015 ne seront toutefois pas exclusivement liés à la sûreté: un centre R&D a déjà été livré), une 2e tête poudre, l'amélioration de la ventilation ainsi que la refonte du système informatique de maintenance sont aussi prévus

Christian Bonnet appelle par ailleurs les forces vives du territoire à une union sacrée pour les projets d'Institut européen d'hydrométallurgie (IES) et de pôle de valorisation des sites industriels (PVSI) qui risquent en effet d'échapper à Marcoule au bénéfice de régions bénéficiant d'un environnement plus porteur.

Selon M. Bonnet, la Lorraine pourrait en effet hériter de l'IES, afin de compenser la fermeture programmée du site de Florange. Et l'Alsace serait bien placée pour le PVSI, afin de pallier une autre fermeture programmée: celle de la centrale de Fessenheim, fin 2016.


ROMANDIE.COM 30/1/2013

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RENNES - Un dégagement de fumée, rapidement identifié, s'est produit samedi en fin de matinée à la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly (Loiret), a-t-on appris auprès du service de communication de la centrale.

La situation est sous contrôle et le problème a été rapidement résolu, a-t-on indiqué de même source.

Aucun communiqué n'avait été publié samedi soir au sujet de cet incident qui, a-t-on ajouté, n'a pas eu de conséquence sur la production. Un communiqué pourrait être publié en début de semaine prochaine, selon la même source.

Selon la République du Centre, ce dégagement de fumée aurait été provoqué par l'échauffement d'une courroie de ventilateur d'un bâtiment auxiliaire. Quatorze véhicules de pompiers se sont joints aux équipes d'intervention du site quelques minutes après ce dégagement de fumée, a précisé le quotidien sur son site internet.



ROMANDIE 3/2/2013

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Le président de l'Autorité japonaise de régulation du nucléaire a annoncé que l'organisme dont il a la charge va imposer les normes de sécurité les plus strictes du monde pour les centrales nucléaires.

Shunichi Tanaka a fait cette remarque lors d'une commission sénatoriale ce mercredi à la Diète.

M. Tanaka a évoqué les nouvelles normes de sécurité pour les centrales nucléaires que son agence doit définir d'ici le mois de juillet. Il a précisé qu'il envisageait d'envoyer courant février des responsables de l'agence japonaise en mission auprès des autres agences nucléaires de la planète afin de recueillir leurs opinions. Il estime que les normes japonaises actuelles ne sont pas aussi strictes qu'ailleurs et il souhaite donc durcir les règlements japonais afin qu'ils deviennent les plus contraignants du monde, en tirant les leçons de l'accident de Fukushima.

M. Tanaka a également commenté les différences de perception entre l'agence et les opérateurs de centrales quant aux conclusions des rapports d'études géologiques réalisées aux abords des sites nucléaires par l'Agence de régulation nucléaire.

Si les opérateurs ne sont pas convaincus par les avis rendus par l'agence, a-t-il déclaré, ils devraient se livrer à leurs propres mesures pour débattre scientifiquement de leur données lors de commissions mises en place par l'Agence de régulation nucléaire.

Rappelons que M. Tanaka a été nommé par l'ex-premier ministre Yoshihiko Noda en septembre 2012, mais que sa nomination doit être approuvée par les deux chambres parlementaires de la Diète.


NHK 6/2/2013

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Les municipalités de Hokkaido, l'île la plus au nord de l'Archipel, demandent au gouvernement japonais l'arrêt définitif de la construction d'une centrale nucléaire dans la préfecture voisine d'Aomori.

Les maires de Hakodate et de 5 autres villes ont soumis ce mardi leur requête au ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Kazuyoshi Akaba.

La Compagnie J-Power construit actuellement une centrale nucléaire dans la ville de Ohma, à Aomori. Hakodate se trouve à seulement 23 kilomètres du complexe, au-delà du détroit de Tsugaru, dans l'île principale du Honshu.

Le maire de Hakodate Toshiki Kudo a déclaré qu'il était inutile de poursuivre les travaux, compte tenu de l'accord politique conclu entre le Parti libéral démocrate au pouvoir et le parti Komei, son allié de la coalition. Cet accord prône une moindre dépendance du Japon au nucléaire, dans la mesure du possible.

La ville de Hakodate envisage une action en justice, pour obtenir l'arrêt de la construction de la centrale.


NHK 19/2/2013

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Berne (awp/ats) - Le barrage de Wohlensee, situé à 1,3 km de la centrale nucléaire de Mühleberg (BE), n'offrirait pas toutes les garanties en cas de séisme, a affirmé jeudi Greenpeace. L'organisation met en cause des rapports réalisés par BKW et adoptés par les autorités fédérales.

Deux experts sollicités par Greenpeace ont expliqué jeudi devant la presse que les études réalisées BKW à la demande de l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) sur la résistance du barrage de Wohlensee aux séismes étaient lacunaires. Les rapports ne suffiraient pas selon eux à démontrer la sécurité de cet ouvrage.

Pour l'ingénieur et opposant au nucléaire Markus Kühni, le barrage de Wohlensee ne "remplit pas les exigences légales et ne peut donc pas être considéré comme sûr". Il estime que l'OFEN et l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) n'ont pas accompli leur devoir de surveillance en estimant sur la base des expertises que la sécurité était assurée.

Les documents fournis par BKW ne sont pas non plus jugés convaincants par le professeur Wei WU, président de l'institut de génie géotechnique à l'Université de Vienne. Il déplore l'absence de données sur le risque de déplacement du barrage en cas de tremblement de terre.

Greenpeace affirme qu'une première expertise de BKW qui mettait en doute la sécurité du barrage aurait été suivie de deux autres qui affirmaient elles le contraire. Ce n'est pas la première fois que l'organisation écologiste met en cause la solidité de ce barrage sur le tracé de l'Aar depuis la catastrophe de Fukushima.

En cas de séisme, cet ouvrage doit pouvoir retenir des millions de m3 d'eau pour préserver la centrale, située à 1300 mètres en aval. Une rupture du barrage aurait des conséquences dévastatrices pour l'installation nucléaire et la population, avertit Greenpeace.

Pour éviter ce scénario, l'organisation écologiste exige de l'OFEN qu'il définisse les mesures de "précaution qui s'imposent" et qu'il fasse la lumière sur la situation. "L'institution doit s'exprimer sur les déficits de sécurité observés", écrit Greenpeace qui a également informé la conseillère fédérale Doris Leuthard.

L'organisation estime qu'une commission d'experts indépendants doit "impérativement" examiner ce dossier. En attendant, elle demande à l'IFSN d'ordonner l'arrêt de Mühleberg. En juillet, cette même IFSN avait estimé que toutes les centrales nucléaires suisses pouvaient résister à un séisme exceptionnel comme il en survient tous les 10'000 ans.

Interrogé par l'ats, l'OFEN a expliqué qu'il devait d'abord étudier les nouveaux documents de Greenpeace avant de prendre position. De son côté, l'IFSN a affirmé que cet aspect sécuritaire relevait de la compétence de l'Office fédéral de l'énergie. Quant à BKW, elle a répété que les expertises ont conclu à la sécurité du barrage.



ROMANDIE 21/2/2013

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gori (Corée du Sud) - La Corée du Sud nourrit de grandes ambitions dans le nucléaire: elle veut devenir un acteur de poids dans ce secteur étroitement surveillé depuis l'accident de Fukushima, mais sa population s'inquiète après plusieurs scandales sur son marché intérieur.

[...]Sur son marché intérieur, elle veut construire 16 réacteurs d'ici 2030. Le pays compte actuellement 23 réacteurs, qui répondent à plus de 35% de la demande électrique sud-coréenne. Nos réacteurs sont sûrs, martèle Lee Young-Il, directeur du complexe nucléaire de Gori, où a été construit le premier réacteur commercial en 1978. Nous avons aussi un historique excellent de gestion des réacteurs avec un taux de panne comparativement faible, ajoute-t-il en guidant les journalistes à travers le complexe.

L'accident nucléaire de Fukushima en mars 2011 au Japon a poussé les pays à reconsidérer leur politique énergétique et les populations réclament une plus grande sécurité. En Corée, un rapport commandé par le ministère de l'Economie et publié en novembre dernier montrait que les habitants n'étaient plus que 35% à juger l'électricité nucléaire sûre, contre 71% en janvier 2010. D'autant que 2012 a été ternie par une série de scandales en Corée du Sud, qui ont entraîné la fermeture de plusieurs réacteurs, inquiété la population et jeté une lumière crue sur le manque de transparence de cette industrie.

Vous ne pouvez que vous inquiéter lorsque votre pays dépend fortement de l'énergie nucléaire, estime Yangyi Won-Young, qui dirige une coalition d'associations contre le nucléaire, Nuclear-Free Korea. Nos centrales sont vulnérables en cas de catastrophes naturelles en raison d'une réglementation laxiste, en vigueur dans la construction, la gestion et les pièces détachées, ajoute-t-il auprès de l'AFP.

Après Fukushima, la compagnie publique Korea Hydro and Nuclear Power Co (KHNP) a lancé un programme de modernisation d'un milliard USD, qui court jusqu'à 2015. Il prévoit la construction de murs plus élevés autour des quatre centrales pour les protéger de la mer en cas de tsunami, l'installation de portes étanches et de systèmes de ventilation sur tous les réacteurs, ainsi que de nouveaux sismographes. Mais l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a averti Séoul en novembre qu'il lui fallait retrouver la confiance des Sud-Coréens.

Début 2012, les autorités de sûreté nucléaire du pays avaient révélé que les ingénieurs d'une centrale avaient caché une panne d'électricité sur le réacteur Gori-1, qui avait provoqué un arrêt de la circulation des eaux de refroidissement. Le gouvernement a ensuite suspendu deux réacteurs sur le complexe de Yeonggwang, pour remplacer des composants accompagnés de faux certificats de qualité. Un troisième réacteur, sur le même site, a été arrêté après la découverte de fissures sur des tubes de guidage.

Les incidents récents au sein des centrales nucléaires sud-coréennes sont un rappel opportun pour le gouvernement que l'autorité de réglementation nucléaire doit maintenir un profil solide (...) et être capable de prendre des décisions indépendantes, soulignait l'AIE. Le manque de transparence, critique récurrente envers le nucléaire sud-coréen, s'explique notamment par la confusion des rôles, l'agence de régulation étant chargée à la fois de la sécurité et de la promotion du nucléaire. Et la proposition de la nouvelle présidente, Park Geun-Hye, d'affilier la commission de sécurité nucléaire à un super ministère chargé de la recherche scientifique, risque de brouiller un peu plus la situation.

Les scientifiques, les défenseurs de l'environnement et même des responsables politiques du parti conservateur de la présidente estiment que placer la commission sous tutelle ministérielle affaiblira son indépendance et son autorité.

La Corée du Sud sera le seul pays où les régulateurs et les promoteurs travailleront ensemble sous le même toit, souligne Suh Kune-Yull, professeur d'ingénierie nucléaire à l'université nationale de Séoul. Un conflit d'intérêt est inévitable.



ROMANDIE 27/2/2013

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Des militants anti-nucléaire ont commencé à se rassembler samedi dans plusieurs quartiers de Paris et se préparaient à se déployer en une longue chaîne humaine pour réclamer l'arrêt du nucléaire civil et militaire en France, deux ans après la catastrophe de Fukushima.



Manifestation anti-nucleaire près de la place de la Bourse, le 6 mars 2013. ©️ Damien GAUTIER / Maxppp

Coordonnée par le réseau Sortir du nucléaire, la mobilisation se déroule dans 18 points différents de la capitale, d'où les manifestants partiront pour former en milieu d'après-midi une longue chaîne humaine allant du quartier de la Défense au ministère de l'Économie.

Selon le porte-parole de Sortir du nucléaire, Pierric Duflos, les manifestants vont "encercler" une série de "lieux de pouvoir" qui contribuent à promouvoir l'énergie nucléaire, comme l'Assemblée nationale et le Sénat, plusieurs ministères, dont ceux de la Défense et de l'Écologie, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), les sièges d'EDF et d'Areva ainsi que plusieurs banques, notamment BNP Paribas et le Crédit agricole qui financent des projets de centrales.

"Nous demandons la fin du nucléaire civil et militaire, et notamment l'arrêt de toutes les centrales nucléaires de plus de 30 ans" a indiqué Pierric Duflos au cours d'un point de presse organisé juste avant le début de la manifestation. Une vingtaine des 58 réacteurs nucléaires français ont plus de 30 ans.

"Deux ans après la catastrophe de Fukushima, la France n'a toujours pas tiré les enseignements de la catastrophe", a déclaré pour sa part le député EELV de Paris Denis Baupin, qui participe à la mobilisation.

Des représentants d'une trentaine d'associations ou d'organisations nationales soutiennent la manifestation, dont des élus EELV, du Parti de gauche, du NPA et de Cap 21, mais également du syndicat Sud-rail qui s'oppose au transport des déchets nucléaires par le train. Les organisateurs espèrent rassembler plusieurs dizaines de milliers de personnes au total.




LE POINT 9/3/2013

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PARIS - Plusieurs milliers de personnes (20.000 selon les organisateurs, 4.000 selon la police) ont formé une vaste chaîne humaine samedi dans Paris pour réclamer l'arrêt du nucléaire civil et militaire en France, deux ans après la catastrophe de Fukushima.

Aux cris de Fukushima, plus jamais ça, les manifestants, vêtus pour la plupart de gilets fluos jaunes et dont beaucoup étaient venus de province, se sont déployés à partir de 18 points de ralliement pour former une longue chaîne humaine allant du quartier de la Défense au ministère de l'Economie.

Profitant d'un beau soleil printanier, ils se sont donné la main et ont scandé des slogans anti-nucléaires sur des trottoirs encombrés de badauds, notamment dans le quartier de l'Opéra où ils ont encerclé symboliquement le siège de la BNP et de la Société générale, deux banques qui financent des projets de centrales nucléaires.

D'autres lieux de pouvoir ont également été visés comme l'Assemblée Nationale, plusieurs ministères dont celui de l'Economie, l'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), ainsi que les sièges d'EDF et d'Areva.

Coordonnée par le réseau Sortir du nucléaire, la mobilisation était notamment destinée à envoyer un message d'indignation aux décideurs ainsi qu'un message de solidarité au peuple japonais.

Nous demandons la fin du nucléaire civil et militaire, et notamment l'arrêt de toutes les centrales nucléaires de plus de 30 ans, a précisé le porte-parole du Réseau Pierric Duflos au cours d'un point de presse organisé juste avant le début de la manifestation. Une vingtaine des 58 réacteurs nucléaires français ont plus de 30 ans.

De nombreux Japonais participaient à la chaîne humaine dans le quartier de l'Opéra. Il faut réagir dès maintenant pour l'avenir de nos enfants, expliquait Chiso Takemoto, une mère de deux enfants, tandis que Yuki Takahata, une représentante du réseau japonais Yosomono-net, dénonçait l'arrogance des élites sur la question du nucléaire.

Une dizaine de députés d'Europe Ecologie les Verts (EELV), mais également des représentants du Parti de Gauche, du NPA et de CAP 21 participaient à la mobilisation tout comme le syndicat SUD-rail qui s'oppose au transport des déchets nucléaires par le train.

Pour Denis Baupin, député EELV de Paris, la France n'a toujours pas tiré les enseignements de la catastrophe de Fukushima, alors que le député européen vert Yves Cochet juge le nucléaire dangereux, inutile et dispendieux.

La manifestation s'est terminée par une minute de silence très émouvante, ponctuée à la Bastille par des tambours japonais.

Une première chaîne humaine pour sortir du nucléaire avait été organisée l'an dernier entre Lyon et Avignon, le long de la nationale 7, rassemblant 60.000 personnes selon les organisateurs et 31.000 selon la police.


ROMANDIE 9/3/2013

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Paris - La France est en train de rater son redémarrage économique en raison de pouvoirs publics obnubilés par le nucléaire, un choix qui va se révéler abominablement coûteux, a estimé samedi sur France Inter la députée européenne Corinne Lepage.

Je souhaite un plan précis de fermeture programmée de nos centrales, en commençant par Fessenheim, qui est la plus ancienne et la plus dangereuse, a déclaré l'avocate, qui a participé samedi à Paris à une chaîne humaine des anti-nucléaires pour commémorer l'anniversaire de Fukushima.

Deux ans après l'accident, on est sur une position extrêmement dure de la France qui ne veut pas entendre parler de contrôle européen et qui ne veut pas entendre parler d'assurance pour un éventuel risque nucléaire en Europe, a déploré l'ancienne ministre de l'Environnement.

Les règles de sûreté de la France sont beaucoup moins draconiennes que les règles allemandes par exemple, a affirmé la députée européenne, accusant les pouvoirs publics d'avoir fait pression sur la Commission européenne pour que les procédures des "stress tests" menés sur les centrales soient revues à la baisse.

Je fais partie de ceux qui pensent que ce choix du tout-nucléaire qui continue est un choix qui va se révéler abominablement coûteux pour la France, a-t-elle ajouté.

Nous sommes en train de rater le redémarrage de l'activité économique et industrielle de la France parce que les pouvoirs publics sont obnubilés par le nucléaire, a-t-elle affirmé, déplorant le retard pris dans le développement des énergies renouvelables.


ROMANDIE 9/3/2013

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BRUXELLES - Quelque 2.000 personnes ont manifesté dimanche en Belgique pour réclamer la fermeture de la centrale nucléaire de Tihange, près de Liège (est), dont l'un des trois réacteurs est à l'arrêt depuis l'été dernier après la découverte de micro-fissures, rapportent les médias belges.

Les manifestants, venus de Belgique et des pays voisins, notamment d'Allemagne, étaient rassemblés à l'initiative du collectif Stop Tihange, qui réclame la fermeture immédiate du site, selon l'agence Belga.

Des micro-fissures ont été découvertes l'été dernier sur la cuve du plus récent des trois réacteurs de Tihange, ainsi que sur celle d'un des quatre réacteurs de Doel, la seule autre centrale nucléaire belge, située près d'Anvers (nord). Toutes les deux sont exploitées par Electrabel, filiale de GDF Suez.

LAutorité de contrôle nucléaire belge (AFCN) a demandé en janvier des informations supplémentaires à Electrabel avant de décider de l'éventuel redémarrage des deux réacteurs.

La manifestation à Tihange était organisée à la veille du deuxième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon.


ROMANDIE 10/3/2013

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CHALAMPE (France / Haut-Rhin) - Quelque 600 personnes, dont une majorité d'Allemands, ont manifesté dimanche après-midi à la frontière franco-allemande à Chalampé (Haut-Rhin) pour demander la fermeture immédiate de la centrale nucléaire toute proche de Fessenheim, à la veille du 2e anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

Fermons Fessenheim, abschalten! ont scandé les manifestants dans les deux langues, sur le pont franchissant le Rhin, à une dizaine de kilomètres en amont de la centrale alsacienne.

Nous sommes ici pour rappeler que deux ans après Fukushima, Fessenheim est toujours là, a dit Gilles Barthe, du Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin (CSFR).

La manifestation a été douchée par un violent orage. Les pieds mouillés, c'est moins grave qu'un accident à Fessenheim, a commenté M. Barthe.

Mise en service en 1977, la centrale de Fessenheim est la doyenne des installations nucléaires françaises. Le président François Hollande s'est engagé à la fermer avant la fin du quinquennat. Mais les mouvements écologistes réclament une fermeture immédiate, car ils estiment la centrale alsacienne vétuste et dangereuse.

Samedi, plusieurs milliers de personnes (20.000 selon les organisateurs, 4.000 selon la police) ont formé une vaste chaîne humaine dans Paris pour réclamer l'arrêt du nucléaire civil et militaire en France, deux ans après la catastrophe de Fukushima.


ROMANDIE 10/3/2013

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PARIS - Un convoi ferroviaire transportant des combustibles nucléaires usés a quitté l'Italie en vue de leur retraitement à l'usine Areva de La Hague (Manche), a indiqué vendredi le groupe nucléaire.

Selon le réseau Sortir du nucléaire, qui conteste la sûreté de ce type de transport, le convoi a quitté l'Italie jeudi soir et a rejoint dans la matinée de vendredi la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain, pour y être stationné en attendant de pouvoir repartir vers louest, la ligne de train Caen-Cherbourg nétant toujours pas rétablie après l'épisode neigeux du début de semaine.

Cette situation ne sest jamais produite et on voit bien que lindustrie nucléaire est prête à tout pour faire passer ses convois radioactifs, a dénoncé l'association sur son site internet.

Ce nouveau transport de 7,36 tonnes de combustibles usés s'inscrit dans le cadre du contrat signé en 2007 entre Areva et la Sogin, une société sous tutelle des autorités italiennes chargée de la gestion des déchets radioactifs, souligne Areva dans un communiqué. Avec ce transport, 207 tonnes de combustibles usés auront été livrées et 190 retraitées sur les 235 t prévues par le contrat.

Selon Areva, ces combustibles usés, qui ont déjà produit une grande quantité délectricité, contiennent 96 % de matières énergétiques valorisables grâce aux opérations de traitement-recyclage. Les 4% de déchets radioactifs ultimes vont, quant à eux, être vitrifiés pour permettre un conditionnement sûr et stable avant dêtre retournés en Italie, ajoute le groupe nucléaire.

Vendredi, aucun train ne pouvait encore circuler dans la Manche et un porte-parole de la SNCF a indiqué vers 16H00 à l'AFP que la société ne savait pas quand le trafic reprendrait.


ROMANDIE 15/3/2013

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VALOGNES (France) - Un train de combustibles nucléaires irradiés italien à destination de l'usine Areva de Beaumont-Hague (Manche) est arrivé mardi sans encombre à son terminus, à Valognes, a annoncé Areva.

Le train de deux wagons transportant au total 7,36 tonnes de combustibles, parti jeudi soir d'Italie, est arrivé mardi à 15h20 à Valognes, a indiqué à l'AFP Catherine Argant directrice de la communication de l'usine Areva.

Le train a mis quatre jours et demi à faire le trajet alors qu'il n'en avait mis que un et demi lors du dernier convoi similaire en janvier.

C'est fou, ils ont fait partir le train d'Italie alors que la circulation ferroviaire était interrompue dans la Manche par la neige. Le train a dû rester plus de trois jours à la centrale de Bugey, a estimé Laura Hameaux, porte-parole du réseau sortir du nucléaire qui dénonce la dangerosité, selon elle, de tels transports. Invitée à commenter ces affirmations, Mme Argant a juste indiqué qu'il n'y avait pas de trajet ni de durée type et que la réglementation avait été respectée.

Aucun train n'a roulé dans le département de la Manche entre le 12 mars et samedi, date à laquelle le trafic a repris, à cause d'un épisode neigeux exceptionnel selon la SNCF. Ce transport entre dans le cadre d'un contrat portant sur le traitement de 235 tonnes de combustibles irradiés italiens, précise Areva. Près de 207 tonnes ont désormais été livrées avec ce nouveau convoi, ajoute le groupe.

Selon le groupe nucléaire, les trains transportant ces combustibles sont de véritables forteresses roulantes.

Dans son usine de Beaumont-Hague où les combustibles seront acheminés par camion sur 26 km depuis Valognes, Areva affirme recycler 96% des matières radioactives. Mais pour le Réseau Sortir du nucléaire, lors du traitement à l'usine de la Hague, un des seuls sites au monde à le faire, seule une infime partie des matières est réutilisée.

En France, aux termes de la loi, les combustibles irradiés ne sont pas considérés comme des déchets mais comme potentiellement réutilisables.

Areva organise plus de 750 transports nucléaires par an au départ et à l'arrivée de La Hague, dans le but de fabriquer ces combustibles issus du recyclage, selon l'entreprise.


ROMANDIE 19/3/2013

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Paris - Le réseau Sortir du nucléaire et des associations alsaciennes opposées à l'énergie atomique ont annoncé jeudi avoir déposé un recours en référé devant le Conseil d'Etat contre les travaux visant à renforcer la sûreté de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin).

Une série de travaux ont été imposés à EDF par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), pour permettre une exploitation prolongée de dix ans pour le réacteur N°1.

Le recours devant le Conseil d'Etat a été déposé jeudi et devrait être examiné d'ici à quelques jours, a indiqué le réseau Sortir du nucléaire, qui soutient les associations locales Alsace Nature, Comité de sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin, Stop Fessenheim et Stop transports-Halte au nucléaire.

Nous estimons que les travaux ne relèvent pas d'une simple modification matérielle, mais d'une modification notable qui prévoit une enquête publique, estime Marie Frachisse, juriste au réseau Sortir du nucléaire.

Par ailleurs, les associations jugent que, dans la perspective de la fermeture de cette centrale à l'horizon fin 2016, ces travaux sont coûteux et inutiles. Il s'agit en l'occurrence de renforcer les radiers, les dalles de béton situées sous les réacteurs, une opération inédite et décidée à la suite de l'accident de Fukushima.

Le coût de ces travaux, qui doivent être effectués d'ici le 30 juin, est compris entre 20 et 30 millions d'euros, avait indiqué fin janvier le directeur de la centrale Thierry Rosso. L'ASN doit rendre un autre avis sur d'éventuels travaux à réaliser sur le deuxième réacteur.

La fermeture de Fessenheim, la plus ancienne centrale française, est une promesse de campagne de François Hollande, que le chef de l'Etat s'est engagée à tenir pour fin 2016.

L'annonce du recours des antinucléaires a coïncidé avec une visite sur place à la centrale, des responsables syndicaux nationaux de l'énergie, venus apporter jeudi leur soutien au personnel opposé à la fermeture. Pour la première fois, depuis l'annonce de la fermeture, les fédérations énergie CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC ont rencontré ensemble les salariés et l'intersyndicale de la centrale, ainsi que des élus locaux, afin de les encourager à continuer la mobilisation contre la fermeture.

Eux aussi ont déposé un recours au conseil d'Etat il y a quelques semaines, contestant de leur côté la nomination du délégué interministériel à la fermeture de Fessenheim Francis Rol-Tanguy.

L'une des clés de notre action, c'est le volet juridique, a souligné Vincent Rodet, de la CFDT (Fédération chimie-énergie), au cours d'un point de presse.

Nous avons la certitude que fermer Fessenheim est un contre-sens. Et nous avons toujours l'espoir de changer la décision, a déclaré à ses côtés Eric Hugelmann, représentant la CGT (Fédération nationale des mines et de l'énergie).

Les salariés de Fessenheim seuls ne gagneront pas le combat. Il faut mobiliser toute la filière. Si Fessenheim ferme, c'est un verrou qui saute, a-t-il ajouté.


ROMANDIE 21/3/2013

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RENNES - Un dégagement de vapeur à la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher), dans la nuit de vendredi à samedi, a provoqué le déclenchement d'une alarme incendie et l'intervention des pompiers mais s'est révélé sans conséquence sur la population ou la sécurité du personnel, a-t-on appris samedi auprès de la centrale.

L'alarme s'est déclenchée dans un bâtiment de l'unité de production n°2 de la centrale, à l'arrêt depuis le 21 mars, selon la centrale, confirmant une information du berry.fr. Cette unité de production est à l'arrêt depuis la défaillance d'une armoire électrique, selon la centrale.

Suite à cet arrêt, une opération de maintenance a été réalisée sur une portion d'un circuit annexe utilisé pour effectuer des mesures de la qualité de l'eau. Une mauvaise manipulation a provoqué le dégagement de vapeur, lequel a déclenché l'alarme.

Cet incident n'a provoqué aucun rejet et n'a eu aucune conséquence sur la sécurité du personnel ou sur la population, selon la centrale. Les mesures effectuées au sein du local concerné ont démontré l'absence de radioactivité, indique le berry.fr, information confirmée par la centrale.

La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire comporte deux unités de production de 1.300 MW chacune.


ROMANDIE 23/3/2013

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LYON - Un incident s'est produit tôt vendredi matin sur une ligne électrique d'alimentation haute tension de la centrale nucléaire du Tricastin, a-t-on appris vendredi auprès d'Areva Tricastin, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

D'après la directrice de la communication du site, Nathalie Bonnefoy, l'incident n'a eu aucune conséquence sur la sécurité des personnels et la sûreté des installations, et aucun impact environnemental. Areva n'a connu aucune perturbation de ses activités, a-t-elle ajouté.

Un dysfonctionnement sur un sous-ensemble d'alimentation électrique serait à l'origine de cette perturbation, a précisé Areva dans un communiqué. En sautant, un fusible a émis un flash lumineux visible des communes alentours. Nathalie Bonnefoy a expliqué à l'AFP: Dès que l'accident est visible, il est important de délivrer des informations.

Pour Marc Saint-Aroman, administrateur de l'association Sortir du nucléaire, ce genre d'incident n'est jamais anodin, car il faut arrêter en urgence un réacteur en pleine puissance. Ca s'est bien passé cette fois-ci mais jusqu'à quand? s'est interrogé M. Saint-Aroman, évoquant des lignes électriques mal entretenues.

Vendredi dans l'après-midi, des opérateurs de RTE (Réseau de Transport d'Electricité), qui exploite le parc électrique, intervenaient sur la panne. La porte-parole de RTE Sud-Est, Christine Pellen a estimé qu'une semaine de travaux serait nécessaire pour remettre en état l'installation électrique.

Mme Pellen a également souligné que cet incident, qui n'a entraîné aucune coupure d'électricité pour les riverains, n'était pas lié à un défaut d'entretien. Une visite du poste électrique est effectuée chaque mois, a-t-elle précisé.



ROMANDIE 22/3/2013

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PARIS - Francis Rol-Tanguy, le haut fonctionnaire chargé de préparer la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, a déploré mardi un certain autisme du milieu nucléaire hostile à une décision qui selon lui rendrait service à EDF, dans un entretien au Figaro.

Interrogé sur l'hostilité d'EDF et des salariés de la centrale alsacienne au projet de fermeture, le délégué interministériel, souvent surnommé M. Fessenheim, se dit confronté au sein d'EDF à un certain "autisme" du milieu nucléaire.

La France ayant jusque-là fait le choix massif de l'atome, on constate chez certains une difficulté à penser autrement, souligne-t-il dans cet entretien publié mardi, tout en indiquant avoir établi des échanges réguliers avec l'exploitant du parc nucléaire français.

En revanche, côté syndicats, c'est toujours le blocage. Le délégué interministériel, qui s'était vu refuser l'accès à la centrale en décembre par des salariés en colère peu après sa nomination, reconnaît que le contact n'a pas encore été établi puisqu'ils n'ont pas voulu me rencontrer.

Malgré ces fortes résistances, M. Rol-Tanguy réaffirme la nécessité de fermer Fessenheim, doyenne des centrales nucléaires françaises en activité, au nom selon lui de la nécessité d'étaler dans le temps les inévitables fermetures de réacteurs. Pour étaler les fermetures il faut commencer sans tarder et sans prolonger toutes les centrales jusqu'à 60 ans comme le souhaite EDF, plaide-t-il.

Et selon lui, l'arrêt de la centrale alsacienne ne pose aucun problème pour le parc électrique français et rendrait même au fond service à EDF, alors que la demande d'électricité est de son point de vue appelée à se réduire.

Le parc nucléaire français est loin de tourner à pleine capacité (...) L'exportation de courant est la seule raison d'être d'un parc nucléaire d'une telle taille, et finalement, en fermant Fessenheim, je rends service à EDF, affirme-t-il.

La fermeture de Fessenheim, la plus ancienne centrale française, est une promesse de campagne de François Hollande. En janvier, la présidence de la République avait réaffirmé son intention de fermer la centrale fin 2016, début 2017, et normalement fin 2016.

Concernant ce calendrier très serré, M. Rol-Tanguy rappelle au Figaro qu'il faut compter quatre ans à partir de maintenant pour pouvoir démarrer la procédure de décret de mise à l'arrêt définitif, mais dit avoir bon espoir que ce décret soit pris avant la présidentielle de 2017.


ROMANDIE 26/3/2013

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CAEN - L'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (ACRO), un des deux laboratoires indépendants agréés du secteur en France, soupçonne l'usine Areva de Beaumont-Hague (nord-ouest) d'avoir ponctuellement rejeté une quantité inhabituelle de radioactivité dans la Manche.

Le 17 octobre, l'association a mesuré 110 becquerels/litre de tritium (hydrogène radioactif) dans l'eau de mer prélevée à proximité de l'usine de la Hague, contre moins de 27 Bq/l habituellement à cet endroit, a indiqué le laboratoire dans un communiqué.

Selon l'ACRO, l'usine de retraitement des déchets nucléaires d'Areva de Beaumont-Hague (département de la Manche) ne fait état d'aucune valeur inhabituelle dans ses relevés ce jour-là.

L'association a refait un prélèvement le 15 décembre, montrant qu'on était retombé à 13,5 Bq/l, a indiqué à l'AFP Mylène Josset, scientifique de l'ACRO, qui surveille régulièrement le littoral depuis 15 ans.

La directrice de la communication de l'usine de retraitement, Catherine Argant, a confirmé à l'AFP qu'Areva n'avait relevé aucune valeur anormale et que la société allait lancer des vérifications complémentaires.

Interrogé par l'AFP, le chef de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour la Normandie, Simon Huffeteau, a indiqué qu'il ne doutait pas de la qualité des mesures de l'ACRO, bien au contraire. C'est une valeur qui est ponctuelle, qui ne représente pas d'enjeu sanitaire, a-t-il poursuivi. Néanmoins, nous avons demandé aux exploitants du Cotentin, centrale de Flamanville, usine Areva et centre de stockage de la Manche, s'ils avaient des informations sur des faits qui pourraient être susceptibles d'être à l'origine de cette valeur.

Selon l'ACRO, d'une façon générale, il y a plus de tritium dans les eaux de la Manche que dans les eaux du Pacifique à proximité de la centrale de Fukushima.

Selon le laboratoire, les relevés officiels japonais de mars font état de 13 Bq/l près de la centrale de Fukushima et de données inférieures au seuil de détection (3 Bq/l) à quelques kilomètres au large.

On trouve le tritium à une concentration de quelques becquerels par litre dans l'eau de la Manche alors que la concentration naturelle est de l'ordre de 0,1 Bq/l, selon l'ACRO.


ROMANDIE 28/3/2013

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STRASBOURG - Pourquoi seulement Fessenheim? Greenpeace a désigné jeudi quatre autres centrales nucléaires à fermer en priorité après avoir analysé, pour les 19 sites français, leur vulnérabilité et les conséquences économiques potentielles d'un accident.

Outre Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales françaises promise à la fermeture d'ici fin 2016 par François Hollande, Greenpeace a inscrit sur sa liste noire les sites du Blayais(Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme).

Jeudi matin, à l'aube, une dizaine de militants de Greenpeace ont déjoué la surveillance pour projeter sur la centrale de Fessenheim deux textes grâce à de puissants projecteurs. Pourquoi seulement moi? pouvait-on lire durant une dizaine de minutes sur l'un des réacteurs de Fessenheim alors que la liste des centrales jugées dangereuses était projetée sur une piscine.

Pour tenir sa promesse François Hollande doit acter la fermeture d'au moins 20 réacteurs à horizon 2020, souligne dans un communiqué Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace, en référence à l'engagement du président de la République de baisser la part du nucléaire de 75 à 50% d'ici 2025 dans la production d'électricité.

Fermer uniquement Fessenheim est une manoeuvre politique. Cela ne nous permet pas d'atteindre l'objectif présidentiel mais surtout d'autres centrales sont aussi dangereuses, ajoute-t-elle.

Greenpeace a examiné trois séries de critères: le niveau de sûreté des centrales (âge, puissance, nature du combustible, etc.), les risques d'agressions externes naturelles ou non naturelles (inondation, séisme, risque industriel, incendie, etc.) et les conséquences d'un accident (proximité d'une frontière ou d'une grande métropole, activités proches, etc.).

Pour le Blayais, l'ONG pointe par exemple les possibles impacts d'un accident sur l'activité viticole. Pour la centrale de Gravelines, l'association pointe une concentration impressionnante de risques avec la présence de 22 installations classées dont 8 Seveso dans un rayon de 10 km.

La catastrophe de Fukushima est venue nous rappeler qu'il faut se préparer à un accident majeur même si ce n'est pas le scénario le plus probable, commente Greenpeace, qui boycotte le processus officiel du débat national sur la transition énergétique lancé en novembre par le gouvernement.

Ce débat se poursuit jusqu'à l'été et doit déboucher sur une loi de programmation à la rentrée pour définir la nouvelle politique énergétique de la France.

ROMANDIE 28/3/2013

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LYON - Plusieurs dizaines de militants de Greenpeace ont déroulé samedi matin des banderoles, où était inscrit le mot Fessenheim, aux abords ou devant les centrales nucléaires du Bugey, du Tricastin, de Blaye et de Gravelines pour demander leur fermeture, a-t-on appris auprès de plusieurs sources, dont l'ONG.

Outre Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales françaises, promise à la fermeture d'ici à fin 2016 par François Hollande, Greenpeace a inscrit sur sa liste noire les sites du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme), estimant que ces centrales sont tout aussi dangereuses.

Dans l'Ain, devant la centrale du Bugey, une vingtaine de militants ont déroulé une pancarte sur un chevalet, dans le calme et sans incidents, tandis que d'autres militants tenaient une banderole indiquant Bugey = Fessenheim, fermez là aussi, a constaté un photographe de l'AFP.

De même, au Tricastin, aux abords de la centrale, une vingtaine d'autres militants ont déroulé une banderole Fessenheim, sans incidents, selon la gendarmerie.

Devant la centrale de Gravelines, près de Dunkerque, une quinzaine de militants de Greenpeace étaient rassemblés sans problème, ni incident, après avoir collé des bandeaux sur les panneaux d'entrée de la ville où il est écrit Fessenheim, selon la préfecture du Nord.

Par ailleurs, une petite manifestation a été organisée aux abords de la centrale de Blaye, située à quelque 50 km au nord de Bordeaux, en bordure de l'estuaire de la Gironde. Ils ont posé des autocollants et affichettes ressemblant à des panneaux signalétiques sur quatre ou cinq communes aux alentours de Blaye qui ont été retirés par les gendarmes dès ce matin, a-t-on indiqué à la préfecture de Gironde.

Il va bien falloir un jour démanteler les centrales, celle du Blayais a trente ans. Rien que le démantèlement permettra d'avoir du travail pendant dix ans, a déclaré le coordinateur de Greenpeace Bordeaux, joint par téléphone. Les militants ont dévoilé un panneau signalétique en bois, auparavant recouvert d'un drap blanc, indiquant le nouveau nom de la centrale: Fessenheim.

Par cette activité symbolique sur quatre sites, Greenpeace rappelle que Gravelines, Bugey, Tricastin, Blayais font partie, comme Fessenheim, des cinq centrales nucléaires françaises à fermer en priorité face aux risques naturels et terroristes notamment.

ROMANDIE 30/3/2013

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WASHINGTON - Un accident n'ayant entraîné aucune fuite radioactive a fait un mort et trois blessés dimanche dans une centrale nucléaire de l'Arkansas, ont annoncé l'opérateur Entergy et le département de la Santé local, qui assurent qu'il n'y a aucun danger pour la population.

L'accident a eu lieu quand le stator (la partie fixe, ndlr) d'un générateur est tombé au moment où il était en train d'être sorti de la turbine, explique Entergy dans un communiqué.

L'accident a eu lieu dans une zone où il n'y a pas de radiation, et aucun risque pour la santé et la sécurité de la population n'a été identifié, ajoute dans un communiqué distinct le département de la Santé de l'Arkansas, qui se trouve dans le sud des Etats-Unis.

Le premier réacteur de la centrale était alors à l'arrêt pour être approvisionné en combustible et le deuxième réacteur, qui fonctionnait à plein régime, s'est automatiquement stoppé, ajoute Entergy.

Les deux réacteurs sont en condition d'arrêt stable et il n'y a aucun danger pour la population, assure le groupe qui précise que cet accident industriel significatif a été classé par le gendarme du nucléaire américain au rang d'événement inhabituel, soit le rang le moins élevé des situations d'urgence. Des équipes supplémentaires ont été envoyées sur place, ajoute Entergy.

Nous comprenons parfaitement l'inquiétude de tous les habitants de l'Arkansas à propos de la situation à (la centrale) Arkansas Nuclear One, déclare le responsable du département de la Santé William Mason, cité dans le communiqué : Nous surveillons attentivement ce qui s'y déroule et feront de nouvelles recommandations si besoin est.

Entergy, qui fournit de l'électricité dans l'Arkansas et dans les Etats voisins du Texas, de la Louisiane et du Mississippi, emploie quelque 15.000 personnes et a un parc de production d'électricité d'une puissance de 30.000 mégawatts --dont 10.000 mégawatts d'origine nucléaire--, rappelle le groupe.


ROMANDIE 31/3/2013

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L'Autorité japonaise de régulation du nucléaire, l'ARN, envisage de demander aux concessionnaires souhaitant exploiter des centrales nucléaires au-delà de 40 ans qu'elles fassent l'objet de nouvelles inspections.

Une loi entrée en vigueur en juin dernier limite la durée de vie des réacteurs nucléaires japonais à 40 ans. Elle stipule néanmoins que tout réacteur peut continuer à fonctionner pendant 20 années de plus si l'ARN l'autorise.

Mercredi, l'ARN a présenté les nouvelles conditions pour de telles prorogations. Les concessionnaires de centrales devront tester avec des ultrasons la structure complète des réacteurs et examiner avec soin la solidité du béton des enceintes de confinement de ces réacteurs. L'ARN devrait par ailleurs demander que les opérateurs se servent de câbles électriques ininflammables et de plus de deux conduits pour injecter de l'eau dans les réacteurs.

Trois des 50 réacteurs nucléaires nippons ont au moins 40 ans et ils ne sont pas en service.


NHK 3/4/2013

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PARIS - Le Conseil d'Etat a examiné lundi un recours du réseau Sortir du nucléaire visant à empêcher la réalisation à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) de travaux de renforcement prescrits par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour permettre au site de poursuivre son activité pendant dix ans.

Le Conseil d'Etat, saisi en référé, doit rendre sa décision d'ici 48 heures, ont indiqué à l'AFP l'association et l'ASN.

En juillet 2011, à l'issue du réexamen décennal de sûreté, l'ASN avait autorisé la poursuite de l'exploitation du réacteur N.1 de Fessenheim (qui abrite deux réacteurs) à condition que des travaux soient réalisés, dont le renforcement d'ici le 30 juin 2013 du radier, la dalle de béton sur laquelle est construit le réacteur.

Ces travaux, pour lesquels l'ASN a donné son autorisation en décembre 2012, doivent débuter courant avril et prendre quelques semaines, a-t-on appris lundi auprès de l'autorité.

Le renforcement du radier, moins épais à Fessenheim que dans les autres centrales selon l'ASN, consistera à épaissir la dalle mais aussi à en augmenter la surface pour permettre un étalement du corium (mélange de produits en fusion) en cas d'accident grave.

Au vu de l'ampleur des travaux prévus, cette modification aurait dû être précédée une enquête publique, estime Marie Frachisse, juriste de Sortir du nucléaire, pour justifier le recours de l'ONG.

Alors même que le gouvernement s'est engagé à fermer la centrale durant le quinquennat, autoriser ces travaux revient à donner un argument à EDF, qui ne manquera pas d'invoquer leur rentabilisation pour justifier la poursuite de l'exploitation du réacteur, estime l'association.

L'ASN a pour sa part fait valoir à l'audience de lundi que ses décisions étaient fondées en droit, les modifications prévues par l'exploitant EDF entrant dans le cadre du décret d'autorisation de la centrale, a indiqué à l'AFP sa directrice générale adjointe, Sophie Mourelon.

La direction de la centrale nucléaire de Fessenheim avait confirmé en janvier que le renforcement des radiers situés sous les deux réacteurs, d'un coût estimé de 20 à 30 millions d'euros, auraient lieu dans l'année, indépendamment de la volonté du gouvernement de fermer la doyenne des centrales françaises d'ici fin 2016.


ROMANDIE 8/4/2013

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