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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde

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Les experts de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, ont annoncé leur intention d'inspecter dans le courant du mois d'avril les travaux de démantèlement de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Ils vont s'entretenir avec les responsables de l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo. Ils vont également rencontrer des responsables de l'Agence japonaise pour les ressources naturelles et l'énergie.


----->En espérant que les experts de l'AIEA (autorité internationale régissant le nucléaire), mettront l'accent sur les difficultés actuelles et aideront TEPCO à y remédier... Cela devient urgent car ces répétitions d'incidents pourraient, selon moi, déclencher une nouvelle catastrophe environnementale !

NHK 9/4/2013

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PARIS - Le Conseil d'Etat a rejeté mercredi un recours du réseau Sortir du nucléaire visant à empêcher la réalisation à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) de travaux de renforcement prescrits par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

L'association craint que ces travaux donnent un argument à EDF pour poursuivre l'exploitation du réacteur, au nom de sa rentabilisation, alors que le gouvernement s'est engagé à fermer la plus vieille centrale de France d'ici fin 2016.

Parmi ses arguments, le Conseil d'Etat met en avant qu'aussi longtemps qu'aucun décret de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement n'est intervenu (...) une installation nucléaire de base est autorisée à fonctionner, dans des conditions de sûreté auxquelles il incombe à l'ASN de veiller, selon la décision du Conseil.

En juillet 2011, à l'issue du réexamen décennal de sûreté, l'ASN avait autorisé la poursuite de l'exploitation du réacteur N.1 de Fessenheim (qui abrite deux réacteurs) à condition que des travaux soient réalisés, dont le renforcement d'ici le 30 juin 2013 du radier, la dalle de béton sur laquelle est construit le réacteur.

Ces travaux, pour lesquels l'ASN a donné son autorisation en décembre 2012, doivent débuter courant avril et prendre quelques semaines, a-t-on appris lundi auprès de l'autorité.

Le renforcement du radier, moins épais à Fessenheim que dans les autres centrales selon l'ASN, consistera à épaissir la dalle mais aussi à en augmenter la surface pour permettre un étalement du corium (mélange de produits en fusion) en cas d'accident grave.


ROMANDIE 10/4/2013

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CAEN - Le gendarme du nucléaire a mis jeudi en demeure l'usine Areva de Beaumont-Hague (Manche) de prendre des mesures contre le risque de fuite d'un silo de déchets nucléaires prévu pour un entreposage à sec mais qui a dû être rempli d'eau en 1981 face à un incendie, a annoncé jeudi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

En cas de rupture de son unique barrière de confinement, le silo présente un risque de contamination de l'environnement par des matières radioactives, précise l'ASN dans un communiqué diffusé sur son site internet. Une fuite aurait des conséquences importantes, et serait inacceptable, écrit l'ASN dans sa décision officielle qui date du 26 mars.

518 tonnes de déchets, principalement composés de magnésium, de graphite, d'aluminium et d'uranium, ont été entreposés dans le silo 130 de La Hague entre 1973 et 1981, précise le gendarme du nucléaire dans son communiqué. Certains de ces déchets sont pyrophoriques, c'est-à-dire qu'ils ont la propriété de s'enflammer spontanément à température ambiante au contact de l'oxygène, ajoute-t-il.

L'ASN met donc en demeure Areva de présenter d'ici deux mois à compter de la notification de la décision les moyens mis en place pour surveiller toute fuite d'eau en provenance du silo (...) et ceux qu'Areva envisage de mettre en place pour pallier ou atténuer les conséquences d'une fuite. Le gendarme du nucléaire l'a déjà demandé en décembre 2010 mais Areva n'a pas donné de réponse satisfaisante depuis.

Dans un communiqué Areva a assuré jeudi que dans un courrier daté d'octobre 2012, l'ASN a considéré que les mesures prises par Areva en 2010 et 2012 amélioraient la sûreté du silo 130. Et elle a promis de répondre dans les temps.

C'est la quatrième fois en un an que l'usine de Beaumont-Hague, site qui concentre le plus de matière radioactive en Europe, est mise en demeure par l'ASN.


ROMANDIE 11/4/2013

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METZ - Le réacteur N.1 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a été mis à l'arrêt, marquant le lancement des travaux de renforcement de la sûreté, vivement contestés par les associations anti-nucléaires, a-t-on appris samedi dans un communiqué de la direction.

L'unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim a été mise à l'arrêt dans le nuit du 12 au 13 avril 2013 pour plusieurs semaines, a annoncé le communiqué.

Une série de travaux avait été imposée à EDF par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en 2011, pour permettre une exploitation prolongée de 10 ans pour le réacteur N.1. Il s'agit notamment de renforcer les radiers, les dalles de béton situées sous les réacteurs, une opération inédite et décidée à la suite de l'accident de Fukushima.

En mars dernier, le réseau Sortir du nucléaire et des associations alsaciennes opposées à l'énergie atomique avaient déposé un recours en référé devant le Conseil d'État, qui l'a rejeté mercredi, pour empêcher les travaux.

Ils mettaient notamment en cause les coûts importants engagés pour le renforcement de la sûreté , compris entre 20 et 30 millions d'euros, dans une centrale dont la fermeture est d'ores et déjà annoncée par le gouvernement à l'horizon fin 2016.

Mise en service en 1977, la centrale de Fessenheim est la doyenne des installations nucléaires françaises en activité. Selon EDF, elle produit 70% de la consommation d'électricité d'une région comme l'Alsace.

Les travaux devraient être terminés d'ici le 30 juin.

ROMANDIE 13/4/2013

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Le gouvernement s'est engagé à fermer avant la fin 2016 la centrale de Fessenheim, vétuste et située en zone sismique et inondable. Mais ce n'est pas la seule centrale à poser de graves problèmes, si l'on en croit le rapport annuel de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) présenté mardi.

Cinq autres ont présenté en 2012 un niveau insuffisant de sûreté ou de radioprotection, d'après le document. Des défaillances du point de vue de la sûreté ont été constatées par le gendarme du nucléaire dans les centrales de Civaux, Cruas, Paluel, Chinon, cette dernière ayant déjà été pointée du doigt pour l'année 2011. Les centrales de Cattenom et de Fessenheim ont de leur côté été épinglées pour des défauts de radioprotection.

L'ASN qualifie comme en 2011 le niveau de sûreté de "globalement satisfaisant" et cette évaluation pourrait être améliorée si les exploitants répondent favorablement à l'ensemble des prescriptions et mises en demeure du gendarme. Les évaluations réalisées après la catastrophe de Fukushima ont amené en 2012 l'ASN a faire un millier de prescriptions sur l'amélioration des réacteurs français, notamment en mettant en place des "noyaux durs" dans les réacteurs.

Interrogé sur les délais nécessaires à la préparation de l'arrêt définitif et du démantèlement de Fessenheim, obligatoirement conjoints, Pierre-Franck Chevet a redit que l'ASN prévoyait qu'une période de cinq ans était nécessaire. "La loi prévoit une procédure de même niveau que celle de l'autorisation. Un bon dossier, nous estimons ça à 2 ans. Une bonne instruction, nous estimons ça à 3 ans (...) On gagnera peut-être un an, mais c'est l'ordre d'idée", a-t-il dit.

L'ASN a également jugé le manque d'investissements d'EDF dans les centrales nucléaires "en partie responsable" de la faible disponibilité des réacteurs nucléaires pour produire de l'électricité, et peut-être de certains incidents, en 2012. "Il y a eu pendant une certaine période un manque d'investissements global, en termes de maintenance des centrales d'EDF, et certainement pour partie responsable au moins d'une partie des indisponibilités et peut-être d'un certain nombre d'incidents", a dit Pierre-Franck Chevet.

L'ASN a recensé 1 170 événements concernant la sûreté en 2012, dont 149 de niveau 1 et 4 de niveau 2 sur une échelle de gravité Ines qui en compte 7.



LE POINT 16/4/2013

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NANCY (France) - Le rapporteur public s'est prononcé jeudi contre la mise à l'arrêt immédiate de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), conformément à une décision de première instance, lors d'une audience devant la Cour administrative d'appel de Nancy qui était saisie par l'Association trinationale de protection nucléaire (ATPN).

L'association, qui représente des particuliers, des associations écologistes et des communes suisses, allemandes et françaises, avait saisi en décembre 2008 la justice administrative après le rejet par le ministère de l'Ecologie de sa demande d'un arrêt immédiat et définitif de l'installation. En première instance, le tribunal administratif de Strasbourg avait rejeté la requête.

Est-ce à tort que la mise à l'arrêt de Fessenheim a été refusée? Non, a conclu le rapporteur public, qui a estimé que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dispose de pouvoirs importants pour contrôler et intervenir rapidement sur la centrale. La mise à l'arrêt d'une centrale nucléaire nécessite non seulement que des risques graves soient avérés, mais en plus, qu'aucune disposition prise par l'ASN soit envisageable, a-t-il poursuivi.

Le rapporteur a notamment considéré, en rejetant le risque zéro, que la sécurité avait été renforcée après l'accident japonais de Fukushima.

L'avocat de l'ATPN, Me Corinne Lepage, par ailleurs ancienne ministre de l'Environnement (1995-1997), a dénoncé des conclusions (du rapporteur public) dignes des années 1970. Aujourd'hui, on ne pourrait plus construire Fessenheim, au vu des risques sismiques et d'inondations: c'est l'ASN qui le dit dans son dernier rapport, a fait valoir l'avocat.

Est-on en capacité de parer ces risques? Non, a-t-elle expliqué devant la juridiction administrative, en décrivant une centrale vétuste, aux problèmes récurrents. C'est une forme d'irresponsabilité organisée, a-t-elle encore dénoncé. La décision de la Cour a été mise en délibéré au 16 mai.

Mise en service en 1977, la centrale de Fessenheim est la doyenne des installations nucléaires françaises en activité. Selon EDF, elle produit 70% de la consommation d'électricité d'une région comme l'Alsace.

Le président François Hollande s'est engagé à la fermer avant la fin de son quinquennat, au grand dam des salariés du site et de nombreux élus locaux, qui la disent sûre et rentable. A l'inverse, les mouvements écologistes réclament une fermeture immédiate, car ils estiment les deux réacteurs alsaciens vétustes et dangereux.


ROMANDIE 18/4/2013

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Le gouvernement japonais se prépare à revoir sa politique de traitement des déchets nucléaires. Les efforts déployés pour trouver des sites afin d'entreposer les déchets nucléaires fortement radioactifs sont en effet dans l'impasse.

Une commission d'experts du ministère de l'Industrie va se pencher sur le dossier le mois prochain, estimant que les efforts actuels doivent faire l'objet d'une révision complète.

Le gouvernement avait légiféré pour enterrer les déchets nucléaires fortement radioactifs et commencé à sélectionner des sites d'enfouissement en 2000. Les emplacements n'ont cependant pas encore été choisiS.

Le Conseil des sciences du Japon a proposé l'année dernière que le gouvernement passe complètement en revue sa politique actuelle. Il a suggéré que les déchets fortement radioactifs doivent être temporairement entreposés sur le sol ou sous le sol pour une durée allant de plusieurs décennies à plusieurs siècles.

Selon l'organisme, le Japon est soumis à une activité sismique et les moyens technologiques actuels qui permettent de déterminer la stabilité des formations géologiques sur plusieurs dizaines de millénaires restent limités.

Le ministère a enfin fait savoir que la commission allait aussi passer en revue les méthodes finales de traitement sur la base des propositions du conseil.


NHK 24/4/2013

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KIEV - L'Ukraine a marqué vendredi le 27ème anniversaire de la pire catastrophe du nucléaire civil, survenue à Tchernobyl, où l'assemblage d'un nouveau sarcophage pour recouvrir le réacteur accidenté en 1986 doit être achevé en 2015.

Avant même le lever du jour, des dizaines de personnes ont déposé des fleurs et des bougies allumées au pied du monument des victimes de Tchernobyl à Slavoutitch, ville située à une cinquantaine de km de la centrale où habitaient de nombreux employés du site. A Kiev, des proches des victimes et des responsables ukrainiens ont participé à une cérémonie devant un mémorial.

Les souvenirs de la tragédie appellent à l'unité et à la consolidation des efforts du gouvernement et de la société en vue de réaliser les projets destinés à créer un environnement sûr à Tchernobyl, a déclaré le président Viktor Ianoukovitch dans un communiqué.

L'Ukraine à lancé l'an passé les travaux d'assemblage d'un nouveau sarcophage destiné à réduire la menace de radioactivité sur le site.

Après l'explosion le 26 avril 1986 du réacteur numéro 4 de la centrale à une centaine de km au nord de Kiev, le réacteur accidenté avait été recouvert à la va-vite d'un sarcophage en béton, aujourd'hui fissuré.

L'avenir, c'est une nouvelle isolation, et c'est ce que nous attendons depuis des années, a déclaré à des journalistes le directeur technique adjoint des opérations de sécurité à la centrale de Tchernobyl, lors d'une visite sur le site plus tôt dans la semaine.

Une nouvelle structure de plus de 20.000 tonnes aménagée par Novarka, entreprise conjointe des groupes français Vinci et Bouygues, doit être achevée en 2015. Elle contiendra des équipements de haute technologie afin d'effectuer en toute sécurité des opérations de décontamination à l'intérieur du réacteur accidenté. Le coût total de l'opération est estimé à 1,5 milliard d'euros.

L'explosion nucléaire avait contaminé une bonne partie de l'Europe, mais surtout l'Ukraine, la Russie et le Bélarus, alors républiques de l'URSS. Des milliers de liquidateurs avaient été dépêchés sans protection sur les lieux de l'accident pour éteindre l'incendie et enfouir le réacteur touché.

Le comité scientifique des Nations unies sur les effets des rayonnements ne reconnaît que 31 morts d'opérateurs et de pompiers directement liés à la catastrophe, alors que l'ONG Greenpeace parle d'au moins 100.000 morts imputables à la contamination radioactive.

Le dernier des quatre réacteurs de Tchernobyl a été arrêté en 2000.

ROMANDIE 26/4/2013

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Paris - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé lundi EDF à poursuivre, pour dix années supplémentaires, l'exploitation du réacteur numéro 2 de la centrale de Fessenheim, doyenne des centrales nucléaires françaises, à condition d'y effectuer d'importants travaux de renforcement.

Comme en 2011 pour le réacteur numéro 1 de Fessenheim, de conception identique, l'ASN impose notamment à EDF d'augmenter la résistance du radier, la dalle de béton située sous la cuve du réacteur, et la mise en place d'un système de refroidissement de secours, indique l'Autorité dans un communiqué.

Ces deux prescriptions, qui visent à améliorer la résistance de ce second réacteur en cas d'accident grave similaire à celui survenu en mars 2011 à Fukushima, doivent être achevés d'ici au 31 décembre 2013 pour le réacteur numéro 2, précise l'ASN. EDF conduira les travaux demandées par l'ASN dans les délais impartis, a assuré l'électricien après cette annonce.

D'une manière générale, la conception identique des deux réacteurs situés sur le même site a conduit à imposer au réacteur numéro 2 des prescriptions semblables à celles du réacteur numéro 1, explique le communiqué de l'ASN. La décision de l'ASN intègre également quelques prescriptions spécifiques au réacteur 2, liées à des écarts ou modifications ponctuels, ajoute le texte.

Fin janvier, la direction de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) avait déjà indiqué s'attendre à ce que l'ASN prescrive les mêmes travaux pour les deux réacteurs et dit qu'elle les réaliserait quoi qu'il arrive, indépendamment de la volonté annoncée du président François Hollande de fermer l'installation d'ici à la fin 2016.

Pour le réacteur numéro 1, la direction de la centrale précise avoir investi 10 millions d'euros dans un nouveau dispositif de pompage dans la nappe phréatique, destiné à le refroidir en cas d'accident ultime.

Quant aux travaux de renforcement du radier, qui doivent éviter qu'en cas d'accident grave, le corium (mélange de produits radioactifs en fusion) ne perce la dalle en béton, ils sont estimés entre 20 et 30 millions d'euros par EDF. Ces travaux, entamés il y a deux semaines après la mise à l'arrêt du réacteur numéro 1, doivent être achevés d'ici le 30 juin.

L'ASN vérifie la mis en oeuvre des travaux exigés sur les réacteurs. Elle a fait le point en décembre 2012 sur l'intégration des prescriptions relatives au réacteur numéro 1; le contrôle continue en 2013 et sera étendu à ceux demandés pour le second réacteur alsacien, souligne l'Autorité dans son communiqué.

En France, la loi impose à l'exploitant d'un réacteur nucléaire de réaliser tous les dix ans un réexamen de la sûreté de son installation, à l'issue duquel l'ASN prend position sur la poursuite de son exploitation.

Le réacteur numéro 2 de Fessenheim est le quatrième réacteur du parc nucléaire français à faire l'objet d'un tel réexamen trente ans après sa mise en service, après Tricastin 1, Fessenheim 1 et Bugey 2, rappelle l'ASN.

Pour Fessenheim 2, cette troisième visite décennale s'est traduite par une mise à l'arrêt du 16 mars 2011 au 7 mars 2012, au cours de laquelle l'ASN a notamment réalisé douze inspections et supervisé la requalification du circuit primaire principal, c'est-à-dire le circuit fermé contenant l'eau sous pression qui est chauffée dans la cuve au contact du combustible nucléaire.

ROMANDIE 29/4/2013

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Fessenheim (France / Haut-Rhin) - Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Fessenheim (Haut-Rhin) à l'appel d'élus locaux pour le maintien de la centrale nucléaire alsacienne dont le gouvernement programme la fermeture en 2016.

Les manifestants, qui étaient environ 500 selon la gendarmerie et 700 selon les organisateurs, ont défilé jusqu'aux portes de la centrale sous le slogan Fessenheim est sûre, qu'elle dure!, a constaté un correspondant de l'AFP. Ils ont dénoncé une décision de fermeture purement électorale sans aucun argument rationnel, qui entraînerait la désertification de la commune et de ses environs.

Le cortège rassemblait des élus locaux, des salariés de la centrale et leurs représentants syndicaux, ainsi que des artisans, des commerçants et des riverains.

Nous sommes là pour dire non à une décision purement électorale, a déclaré Michel Sordi, député (UMP) de la circonscription, à l'origine de la manifestation. C'est une décision inique, politicienne, anti-économique, anti-sociale. On va mettre des sous-traitants en faillite et créer du chômage pour flatter un parti écologiste ultra-minoritaire, a martelé Fabienne Stich, maire de Fessenheim.

La majorité sort du silence pour faire entendre les arguments rationnels contre les contre-vérités, a estimé pour sa part Magali Heyer, présidente de l'association locale Fessenheim notre énergie.

Les manifestants se sont dits confortés par l'autorisation accordée lundi dernier par l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) à la poursuite pour dix ans du réacteur numéro 2 de la centrale. Cela confirme ce que nous vivons de l'intérieur. Si la centrale n'était pas sûre, nous serions les premiers à demander sa fermeture, a souligné un salarié de la centrale.

Beaucoup ont évoqué la crainte de la disparition de 2.000 emplois dans les environs. Selon Mme Heyer, cela représenterait la moitié des actifs de la communauté de communes, et entraînerait le départ au total de 5.000 habitants.

L'intersyndicale CGT-FO-CFDT-CFE/CGC de la centrale s'est jointe au cortège pour dire oui à un mix énergétique raisonné qui a besoin du nucléaire et de ses bénéfices pour subventionner les énergies renouvelables.


ROMANDIE 4/5/2013

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NEW DELHI - La cour suprême indienne a donné lundi son feu vert à la mise en service controversée d'une centrale nucléaire construite avec l'aide de la Russie dans le sud du pays, alors que l'Inde recherche activement de nouvelles sources énergétiques pour alimenter la croissance de son économie.

La centrale a été créée pour le bien-être de la population, assure la plus haute juridiction dans sa décision sur la centrale de Kudankulam, située dans l'Etat du Tamil Nadu, et qui prévoit le lancement de deux réacteurs de 1.000 mégawatts (MW).

Les autorisations nécessaires ont été prises par le gouvernement et le développement de la centrale est importante pour l'Inde, a ajouté la cour suprême, faisant fi de manifestations d'opposants.

Le chef du gouvernement du Tamil Nadu avait donné son accord en mars 2012 à la construction de ces deux réacteurs, relançant ce projet retardé depuis des mois. Après des manifestations de villageois et de militants antinucléaires, le projet avait été suspendu en septembre 2011. Las des retards à répétition, l'ambassadeur de Russie en Inde avait exprimé son vif mécontentement l'an dernier.

L'énergie nucléaire est devenue pour l'Inde une priorité pour asseoir sa croissance. L'économie dépend essentiellement du charbon mais le gouvernement voudrait faire passer la part du nucléaire dans la production énergétique de 3% actuellement à 25% d'ici 2050.



ROMANDIE 6/5/2013

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PARIS - Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, a assuré dimanche que la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ne serait pas remise en cause.

Le renoncement à cette fermeture serait-il un objet de rupture avec les socialistes, a -t-on demandé à l'élu de l'Essonne au cours du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro ? Ca ne va pas être remis en cause, a répondu le responsable écologiste.

Il y a un accord sur ce sujet, selon lui. Il y a un débat national sur la transition énergétique avec une loi à la fin de l'année, tout le monde s'est engagé à la fermeture de Fessenheim fin 2016 et il y aura une loi pour le dire.

Début mai, plusieurs centaines de personnes avaient manifesté sur le site de la centrale très contestée, doyenne des usines nucléaires françaises, pour protester contre la fermeture, un engagement du candidat Hollande.

Fin avril, le second réacteur de la centrale avait été autorisé par l'Autorité de sûreté nucléaire à poursuivre son activité, à condition qu'EDF y réalise d'importants travaux de renforcement.

ROMANDIE 12/5/2013

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TOKYO - Un réacteur d'une centrale atomique actuellement stoppée du Japon est situé sur une faille active, devrait confirmer mercredi l'autorité de régulation nucléaire après des mois de débats avec des spécialistes, selon les médias nippons.

Elle devrait aussi décider la semaine prochaine que, dans ces conditions, il ne pourra être relancé. Le cas échéant, le réacteur en question, le deuxième du complexe de Tsuruga, (préfecture de Fukui, ouest) risque d'être démantelé.


Les quatre experts mandatés par l'autorité ont procédé à des examens sous le site, études qui indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sont selon eux suffisamment proches pour considérer qu'elle est encore active.

A la suite de réunions avec lesdits experts, Shunichi Tanaka, président de l'organisme de régulation, avait déjà laissé entendre en décembre que l'autorité aurait de facto du mal à garantir la sécurité du site et donc à donner l'autorisation de redémarrer le réacteur concerné.

En janvier pourtant, l'autorité avait ajourné ses conclusions dans le but de prolonger les débats sur ce point litigieux, la compagnie réfutant l'hypothèse d'une faille active.

Mais si comme semble l'indiquer un rapport final dont ont eu vent les médias, l'Autorité nucléaire conclut mercredi qu'il s'agit d'une faille active et interdit définitivement sa remise en exploitation, la compagnie Japan Atomic Power sera forcée d'étudier son démantèlement.

A ce jour, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon, les autres étant maintenus à l'arrêt par mesure de précaution dans l'attente de nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration et qui devraient entrer en application en juillet. Ces dispositions durcies font suite à l'accident de Fukushima consécutif à un tsunami en mars 2011. Aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012.

Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) sont actuellement actives, ayant obtenu en juin dernier l'aval de l'Etat pour être relancées pour 13 mois.

Alors qu'une centaine de milliers de personnes ont dû fuir leur domicile après l'accident de Fukushima, la population nippone, elle, souhaite en majorité que s'applique davantage le principe de précaution vis-à-vis des installations nucléaires toutes situées en bord de mer et en zone sismique.

ROMANDIE 14/5/2013

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La centrale nucléaire française de Fessenheim, en Alsace, pourra continuer à fonctionner. La cour administrative d'appel de Nancy a rejeté une plainte demandant la fermeture immédiate de cette centrale, située à 35 kilomètres au nord de Bâle.

Le tribunal a confirmé un jugement de première instance rendu en 2011. La plainte avait été déposée par l'Association de protection de la population des alentours de la centrale nucléaire de Fessenheim (TRAS), une instance trinationale franco-germano-suisse. La centrale, vieille de 36 ans, doit être fermée en 2016.


ROMANDIE 16/5/2013

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TOKYO - L'autorité de régulation nucléaire (NRA) du Japon a jugé mercredi qu'un réacteur de la centrale atomique de Tsuruga (ouest) était situé sur une faille active, signant probablement l'arrêt de mort de cette installation.

La décision rendue par la NRA, une première depuis sa création après la catastrophe de Fukushima en mars 2011, entre dans le cadre d'une série de vérifications de la sécurité des centrales nucléaires.


La NRA a approuvé les conclusions d'un panel de spécialistes selon lesquels la faille sous le réacteur 2 de la centrale de Tsuruga était active et pouvait donc mettre en péril le site en cas de séisme.

Malgré son credo pro-nucléaire, le gouvernement de Shinzo Abe sera sans doute contraint de refuser la demande de redémarrage que doit soumettre la compagnie exploitante, la Japan Atomic Power. Cette dernière soutient que la faille n'est pas active mais devrait néanmoins être forcée d'étudier le démantèlement du réacteur qui ne date que de 1987 et pourrait en théorie fonctionner encore au moins une quinzaine d'années. La centrale en possède un autre, également à l'arrêt.

A ce jour, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon, les autres étant à l'arrêt dans l'attente de nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration et qui devraient entrer en application en juillet.

Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) fonctionnent actuellement, ayant obtenu en juin dernier le feu vert de l'Etat pour être relancées pendant 13 mois.

Des géologues étudient aussi l'existence probable d'une faille active à proximité de la centrale de Higashidori (nord).

Alors que le gouvernement de droite plaide pour la relance des réacteurs, six installations au total font officiellement l'objet d'examens sur ces problèmes de faille.


ROMANDIE 22/5/2013

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CAEN - Une munition de la Seconde Guerre mondiale de type grenade à fusil a été retrouvée et déminée au Centre de stockage de déchets nucléaires de la Manche (CSM), a-t-on appris mercredi auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

L'incident survenu les 15 et 16 mai a donné lieu au déclenchement d'un plan d'urgence interne (PUI) qui a entraîné l'évacuation du CSM (10 personnes), géré par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). C'est la première fois qu'un PUI est déclenché sur ce site.

Cet objet se trouvait à 30 cm de profondeur environ, dans la terre qui constitue la couche superficielle de la couverture du centre de 15 hectares de talus vert, composée également de bitume, a indiqué une porte-parole du CSM à l'AFP.

Les déchets sont stockés à 6 à 8 mètres sous terre et sur une épaisseur de 15 mètres. La munition de 19 cm de long pour 4 cm de diamètre a été retrouvée dans le cadre de travaux visant à améliorer la couverture. Il semblerait que cette munition était fortuitement présente dans les matériaux utilisés pour la réalisation de la couverture du centre dans les années 1990, selon l'ASN à Caen.

L'incident a été classé au niveau zéro de l'échelle INES qui en compte sept, selon l'ASN.

Premier centre de stockage de déchets nucléaires construit en France, le CSM, basé à Digulleville (Manche), près de Beaumont-Hague, a collecté 930.000 tonnes de déchets nucléaires, dont 100 kg de plutonium et 24.000 tonnes de plomb, entre son ouverture en 1969 et la fin de son exploitation en 1994. Le centre de Solennes (Aube) a pris le relais pour les seules matières de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC), dans des conditions beaucoup plus strictes.

Une partie des déchets du CSM ont été enfouis dans des conditions jugées aujourd'hui insuffisantes.

Pour les déchets à vie longue, qui doivent être stockés à 500 mètres de profondeur, le projet Cigéo de Bure, à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne, fait l'objet d'un débat public depuis le 15 mai.


ROMANDIE 22/5/2013

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TOULOUSE - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) surveille avec une vigilance accrue la centrale de Civaux (Vienne) où les règles de sécurité sont observées avec une souplesse incompatible avec les exigences de l'activité, a-t-elle dit jeudi.

Cette souplesse n'a pas eu de conséquence sur la sécurité du public et se traduit par une mauvaise application des procédures ou une tolérance trop grande pour les écarts constatés avec les normes en vigueur, a dit à la presse Anne-Cécile Rigail, chef de l'ASN pour Midi-Pyrénées, Aquitaine et Poitou-Charentes.

Mais depuis des années, l'ASN, autorité administrative indépendante dont l'une des missions est de contrôler les centrales, a dit à EDF que le niveau de culture et de rigueur des personnels nous paraissait insuffisant, a-t-elle indiqué en présentant le bilan du travail de l'ASN dans le Sud-Ouest en 2012. Le fait est qu'à Civaux, il y a culturellement, parfois, une certaine souplesse avec l'application des règles qui n'est pas acceptable pour un exploitant nucléaire, a-t-elle dit.

Elle a cité en exemple une fuite de tritium décelée en janvier 2012. L'impact sur l'environnement a été minime, mais l'incident illustrait une remontée d'alerte insuffisamment rapide, un traitement inadéquat de la maintenance des installations comme le bac de béton censé contenir une telle fuite, a-t-elle dit. L'ASN a pris la décision relativement rare de sommer EDF de mettre ses installations en conformité; elle a aussi informé la justice.

A la différence de la centrale du Blayais (Gironde), les 38 incidents déclarés en 2012 à Civaux ont tous été classés au niveau 0 de l'échelle internationale Ines de gravité. Le niveau 0 correspond à un simple écart, le niveau 1 à une anomalie, le dernier niveau (7) à une catastrophe comme Fukushima ou Tchernobyl. Le Blayais a connu 6 incidents de niveau 1 et 42 de niveau 0.

Mais l'ASN entend veiller à ce que les incidents de Civaux n'aient pas d'autres conséquences, a dit Mme Rigail. Davantage que sur le matériel, plus récent que d'autres centrales, l'ASN dirige son effort sur les hommes et la manière dont ils appliquent les règles ou dont ils s'organisent, a-t-elle dit.

La centrale de Civaux, au sud-est de Poitiers, se compose de deux réacteurs à eau pressurisée de 1.450 mégawatts chacun, mis en service en 1997 et 1999. Comme ailleurs en France, l'ASN devra remettre son avis au gouvernement sur la poursuite d'activité pendant dix ans de Civaux, et des réacteurs 1 du Blayais et de Golfech (Tarn-et-Garonne). Ces avis, consultatifs mais publics, devraient être rendus fin 2013, début 2014, a dit Mme Rigaud.

ROMANDIE 23/5/2013

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Caen - L'usine de retraitement des déchets nucléaires Areva de Beaumont-Hague (Manche) a annoncé vendredi un incident de niveau 1 sur l'échelle internationale des événements nucléaires INES qui en compte sept.

La température d'un bain d'acide contenant des produits de fission a dépassé le seuil autorisé par la règle d'exploitation interne (65°C contre 60°C), a détaillé dans un communiqué la direction du site qui concentre le plus de matière radioactive en Europe et où travaillent quelque 5.000 personnes. L'incident a été détecté mardi, a précisé à l'AFP Catherine Argant, directrice de la communication de l'usine de Beaumont-Hague.

Cet écart n'a pas eu d'impact sur la sûreté des installations: le système de refroidissement des cuves est resté disponible et opérationnel durant la période, indique Areva.

Dans cette usine, Areva extrait le plutonium et l'uranium des combustibles irradiés dans des centrales nucléaires, pour en fabriquer de nouveaux. Ces combustibles présentés comme recyclables sont très contestés par les écologistes.

L'incident est survenu au moment de la dissolution à l'acide de produits de fission qui venaient d'être séparés du plutonium et de l'uranium de combustibles irradiés, selon Areva.

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) doit confirmer (ou pas) le classement de cet incident au niveau 1, a indiqué son antenne de Caen.

L'usine avait déclaré trois incidents de niveau 1 en 2012, huit en 2011, selon Areva. Entre avril 2012 et avril 2013, l'usine a fait l'objet de quatre mises en demeure, trois de l'ASN et une de l'inspection du travail.

ROMANDIE 24/5/2013

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LONDRES - Une centrale nucléaire exploitée par le français EDF en Écosse a été arrêtée en raison de la présence massive d'algues dans la mer qui pouvaient perturber son système de refroidissement, a annoncé le groupe vendredi.

A certaines périodes de l'année, dans des conditions météorologiques particulières dans cette partie de l'estuaire du (fleuve) Forth, les volumes d'algues peuvent augmenter et pénétrer dans les entrées d'eau du système de refroidissement de la centrale, alimenté par la mer, a expliqué sa filiale britannique EDF Energy dans un communiqué.

Les deux réacteurs, d'une capacité totale de 1.185 mégawatts, ont par conséquent été arrêtés par précaution, alors que le mauvais temps et la mer agitée ont augmenté la présence d'algues dans les environs de ce site proche d'Édimbourg.

En juin 2011, la centrale avait déjà été arrêtée manuellement en raison de la présence massive de méduses, qui encombraient les prises d'eau du système de refroidissement.

EDF Energy exploite un total de huit centrales nucléaires au Royaume-Uni, pour une capacité totale de près de 9.000 MW, et a des projets pour l'installation de quatre réacteurs EPR dans deux nouvelles centrales.


ROMANDIE 24 MAI 2013

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Berne (awp/ats) - Le groupe démocrate-chrétien refuse de limiter la durée d'exploitation des centrales nucléaires. Réuni samedi afin de préparer la session parlementaire d'été, qui débute le 3 juin, il rejette une motion de commission qui propose de les débrancher après 50 ans.

La commission de l'énergie du Conseil national a adopté à une courte majorité une motion en ce sens qui constituerait un contre-projet indirect à l'initiative populaire des Verts exigeant l'arrêt des centrales après 45 ans d'exploitation.

La motion prévoit que les exploitants d'une centrale en service depuis 40 ans soumettent aux autorités chargées de la sécurité nucléaire un concept d'exploitation propre à garantir une exploitation sûre pour dix années supplémentaires au plus. Actuellement, une centrale peut être exploitée pour une durée illimitée tant que sa sécurité est garantie.

Le groupe PDC-PEV recommande le rejet de cette motion, même s'il a "clairement approuvé la sortie progressive du nucléaire", écrit-il dans un communiqué publié sur le site internet du PDC. Pour autant que la sécurité peut être assurée et que le risque résiduel est acceptable, les centrales nucléaires doivent rester en service à titre de technologie transitoire, souligne-t-il.

ROMANDIE 27/5/2013

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En Corée du Sud, deux réacteurs nucléaires ont été désactivés suite aux révélations selon lesquelles de faux certificats de sécurité avaient été fournis pour certains câbles.

Selon la Commission sud-coréenne de sécurité et de sûreté nucléaire, des câbles utilisés dans 4 réacteurs n'étaient pas conformes au normes d'après les tests de performance mais ils ont pourtant fait l'objet de faux certificats de sécurité. Les centrales concernées se trouvent à Busan et à Gyeongju.

La commission a donc ordonné la fermeture des réacteurs en question et le remplacement de tous les câbles. Les 2 autres réacteurs n'étaient pas activés.

En 2012, les révélations concernant les faux documents qui accompagnaient des pièces utilisées dans des réacteurs avaient provoqué un scandale en Corée du Sud.

Suite à cette dernière décision de la commission, 13 réacteurs sont désormais en activité sur les 23 présents dans le pays, ce qui suscite des craintes grandissantes sur de possibles coupures d'électricité au coeur de l'été.

NHK 28/5/2013

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Berne (awp/ats) - Le Conseil fédéral rechigne toujours à limiter la durée d'exploitation des centrales nucléaires. Il propose aux Chambres de rejeter la motion de la commission de l'énergie du Conseil national, qui veut fixer la barre à 50 ans.

Le texte prévoit que les exploitants d'une centrale en service depuis 40 ans doivent soumettre aux autorités chargées de la sécurité nucléaire un concept d'exploitation propre à garantir une exploitation sûre pour dix années supplémentaires au plus. L'octroi ou non d'un permis est examiné sur cette base.

Les exploitants ne seraient plus incités à maintenir leurs installations dans le meilleur état possible et à investir dans la sécurité, critique le Conseil fédéral dans sa réponse publiée jeudi. Ces durées d'exploitation maximales rigides et uniformes constitueraient aussi une atteinte à la garantie de la propriété des exploitants.

La Confédération risquerait en outre de devoir indemniser ces derniers s'ils ne pouvaient plus amortir leurs investissements consentis avant l'entrée en vigueur de la nouvelle législation.

Selon le droit actuel, les centrales, pour se voir accorder une autorisation d'exploitation, doivent uniquement satisfaire à des exigences en matière de sécurité, contrôlées par l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire. La motion se veut un contre-projet indirect à l'initiative populaire des Verts, qui va plus loin en exigeant de limiter la durée de l'exploitation à 45 ans.

ROMANDIE 30/5/2013

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PARIS - EDF a été autorisé par le gouvernement à utiliser du MOX, un combustible nucléaire contenant du plutonium provenant de combustibles usagés, dans deux réacteurs supplémentaires de sa centrale du Blayais (Gironde), selon un arrêté publié jeudi au Journal officiel.

Cet oxyde mixte d'uranium et de plutonium, spécialité française fabriquée par Areva et employée dans l'Hexagone depuis 1987, était déjà utilisé dans les réacteurs 1 et 2 de la centrale proche de Bordeaux. Il pourra désormais être employé dans les autres réacteurs, le 3 et le 4, précise le ministère de l'Ecologie et de l'Energie dans un communiqué, ce qui porte à 22 sur 58 le nombre de réacteurs français "moxés".

Après la demande d'EDF d'utiliser plus de MOX au Blayais en avril 2010, l'Autorité environnementale avait obtenu un an plus tard que le dossier soit complété. Après une enquête publique fin 2011, l'Autorité de Sécurité nucléaire a finalement émis un avis favorable en octobre 2012.

L'ASN a notamment considéré que l'expérience acquise depuis 1987 sur l'utilisation du MOX dans les réacteurs nucléaires français n'a pas fait apparaître de comportement du combustible différent en exploitation de celui du combustible à l'uranium enrichi, souligne le ministère.

Le MOX est dans le viseur des écologistes et de certains scientifiques, la radioactivité du plutonium étant considérablement plus élevée que celle de l'uranium enrichi, ce qui représente un risque supplémentaire en cas d'accident nucléaire. Il était ainsi employé dans un des réacteurs accidentés (le numéro 3) de la centrale japonaise de Fukushima.

Son avantage réside précisément à réutiliser du plutonium obtenu au terme de la combustion d'uranium enrichi, Areva mettant en avant ce rôle de recyclage. Au total, le MOX contient entre 5 à 10% de plutonium.

Les quatre réacteurs du Blayais ont chacun une puissance de 900 mégawatts. Il fond partie de la génération de réacteurs la plus ancienne actuellement en fonctionnement en France.


ROMANDIE 30/5/2013

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TOKYO - Des milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche à Tokyo pour protester contre le nucléaire, alors que le Premier ministre conservateur Shinzo Abe songe à réactiver les réacteurs, dont la plupart sont à l'arrêt en raison de l'accident de Fukushima.

Selon les organisateurs, quelque 7.500 personnes se sont réunies dans un parc de la capitale japonaise, dont des victimes de la catastrophe de Fukushima en mars 2011, et le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe.

Les protestataires ont défilé dans les rues de Tokyo en brandissant des panneaux, dont un proclamait: Pas de nucléaire. Seuls les singes sous-développés veulent du nucléaire.

Ils se sont également rendus devant le siège du groupe Electric Power Co (Tepco), opérateur de la centrale Fukushima Daiichi, où les systèmes de refroidissement des réacteurs avaient été coupés, entraînant des explosions dans les bâtiments, après le tsunami du 11 mars 2011.

Le Premier ministre japonais, dont le parti conservateur est proche des milieux d'affaires, a répété qu'il autoriserait le redémarrage des réacteurs si leur sécurité était assurée.

ROMANDIE 2/6/2013

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PARIS - Greenpeace, qui milite pour une sortie du nucléaire, a envoyé lundi à 80.000 foyers des factures d'électricité virtuelles de 2017 et distribué 35.000 exemplaires d'un faux journal dans 17 villes de France, dans le cadre d'une campagne contre l'énergie nucléaire.

Nous avons utilisé la parodie pour dénoncer le mythe du nucléaire pas cher, a déclaré à l'AFP Sébastien Blavier, de Greenpeace.

La facture, siglée EGF mais ressemblant à une vraie facture EDF, est accompagnée d'un courrier signé Henri Groglio (bien Groglio), inspiré du patronyme du PDG d'EDF Henri Proglio.

Dans le faux courrier, Greenpeace fait dire au dirigeant d'EGF: le nucléaire est la seule voie possible et il va falloir payer... pour la prolongation de la vie des centrales, la construction de nouveaux réacteurs, la gestion des déchets.

Le faux journal de 2 pages, baptisé 02 minutes, a pour titre: Je dois la vérité à la France, suivi d'une fausse interview d'Henri Proglio.

Pour la fausse facture, explique Sébastien Blavier, on a pris la facture moyenne annuelle de 2012 (930 euros) à laquelle on a appliqué un certain nombre de projections officielles sur l'évolution de la consommation, les investissements supplémentaires pour la sûreté, le prix du mégawattheure, etc. et on arrive à une augmentation de 25% en 2017, soit 266 euros en plus.

Le but n'est pas de tromper les gens, mais d'attirer leur attention sur l'évolution possible de leur facture si on continue sur la lancée actuelle, a commenté Sébastien Blavier.

Selon des calculs basés sur un scénario Greenpeace de transition énergétique, l'ONG estime que la hausse de la facture pourrait être limitée à 15% (soit +148 euros en 2017).

Ce scénario inclut une sortie totale du nucléaire en 2031 et la fermeture de 10 centrales en 2017, ainsi que la non mise en route de la centrale EPR de Flamanville, désormais prévue pour fin 2016.

Il prévoit une baisse de la consommation globale de 10%, via une meilleure efficacité énergétique des équipements et des bâtiments. Il comprend des investissements supplémentaires dans l'éolien (capacité multipliée par 3) et le solaire (x2), toujours d'ici 2017, pour compenser la sortie partielle du nucléaire, ajoute le militant de l'ONG.

Les coûts de démantèlement et de gestion des déchets, qui ne sont pas connus avec précision, ne sont pas comptabilisés.


ROMANDIE 24/6/2013

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Paris (AFP) - Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin affirme qu'il fermera la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin "d'ici au 31 décembre 2016" dans une interview au Journal du Dimanche à paraître dimanche.

"Les engagements pris par François Hollande sur le nucléaire seront tenus dans le quinquennat. J’ai un mandat : je fermerai Fessenheim d’ici au 31 décembre?2016", déclare le successeur de Delphine Batho qui a dû quitter le gouvernement le 2 juillet pour avoir critiqué le budget de son ministère.

Le site de Fessenheim (2 réacteurs de 900 MW) est le seul des 19 centrales françaises (et 58 réacteurs) dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande qui s'est engagé à réduire la part du nucléaire de 75% à 50% de la production électrique d'ici 2025.

"La loi sur la transition énergétique prendra les dispositions pour que cette fermeture soit effective. Il est temps que les responsables politiques reprennent la main sur les décisions énergétiques de la France", poursuit le ministre qui affirme plus loin n'avoir "rien contre" le patron d'EDF Henri Proglio après avoir précisé que "ce n'est pas à un homme seul d'incarner la politique qui doit être menée. EDF doit nous aider à réaliser nos décisions et ne pas s’en affranchir".

A propos des gaz de schiste, Philippe Martin déclare que "faire miroiter l’éventualité qu’on puisse trouver une technique sans impact sur l’environnement (contrairement à la fracturation hydraulique NDLR) est une lubie" et oppose aux enjeux économiques, mis en avant par le ministre du Redressement économique Arnaud Montebourg pour justifier l'exploitation immédiate de ces gaz, le "grand projet que sont les énergies renouvelables".

Au sujet du diesel, le ministre énonce qu'il "faudra décider du rythme de la convergence de la fiscalité entre le diesel et l’essence, et des mesures de compensation pour les plus modestes. En matière d’écologie, il faut avoir le courage de prendre des décisions structurellement impopulaires et qui donneront des effets pour les générations futures."

Interrogé sur la façon dont il entend exercer son mandat, Philippe Martin affirme: "Il n’y aura pas de souplesse de ma part concernant l’écologie".


SCIENCES ET AVENIR 20/7/2013

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Le Havre (AFP) - Intrusion de militants écologistes, geste d'un déséquilibré, acte terroriste: des gendarmes spécialisés veillent 24 heures sur 24 sur les sites nucléaires français, prêts à faire face à toutes les menaces humaines, et dans un but ultime: protéger le coeur du réacteur.

Nichés dans le creux d'une falaise de la côte d'Albâtre, cachés des regards par une colline boisée, les quatre dômes de la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime) se dressent face à la mer.

Des gendarmes patrouillent en voiture sur le chemin de ronde qui longe un mur de barbelés de 4,5 km ceinturant le site, le même type de grillage franchi lundi par 29 militants écologistes de Greenpeace au Tricastin (Drôme). "C'est préventif et dissuasif: à partir du moment où un invididu pénètre dans le périmètre de sécurité, c'est potentiellement une intrusion malveillante", affirme le capitaine Sébastien Letellier, à la tête du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG), basé à demeure sur le site depuis 2011.

Les hommes du capitaine patrouillent au plus près du réacteur comme dans l'épaisse végétation qui recouvre la colline aménagée avec les remblais issus de la construction du site en 1975. Au total, 160 hectares à surveiller. Le reste du temps, ils s'entraînent in-situ aux techniques d'invervention et aux scenarios d'attaques.

Les gendarmes spécialisés du PSPG, épaulés si besoin par le renseignement, sont chargés d'assurer 24 heures sur 24 la protection des 19 sites nucléaires français. Chaque unité compte une trentaine de membres. Tous volontaires, ils sont rôdés aux techniques d'intervention du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et formés par EDF aux risques industriels et nucléaires.

Combinaison bleu ignifugée typique des unités d'intervention et dosimètre accroché à la boutonnière, complétés en cas de situation extrême par une combinaison contre les risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC), ces gendarmes sont préparés à répondre aux actes de malveillance - terrorisme en tête - qui pourraient "porter atteinte à l'intégrité de la centrale".

"L'objectif ultime est de protéger le coeur du réacteur", résume le colonel Jean-Pierre Gesnot, commandant le groupement de gendarmerie de Seine-Maritime. Mais, souligne le capitaine Letellier, "le dispositif est discriminant, la réaction toujours adaptée à la menace": les actions revendicatives pacifistes appellent une riposte "en douceur et en sécurité pour tout le monde", mais en cas de menace terroriste, "on n'attendrait pas de se faire tirer dessus".

Les militants de Greenpeace qui entendaient dénoncer les failles de sécurité dans les installations nucléaires ont été interpellés par des gendarmes du PSPG. En général, les militants ont pour habitude de s'identifier immédiatement auprès des gendarmes afin que l'action des forces de l'ordre soit adaptée.

Les centrales nucléaires comme celle de Paluel disposent de plusieurs périmètres de sécurité d'importance croissante, depuis les clôtures jusqu'aux bâtiments sensibles comme ceux qui abritent le stockage de l'uranium. Dans le cas du Tricastin, les militants n'ont pas atteint de zone sensible.

Dans un premier temps, les gendarmes peuvent être alertés par les agents de protection d'EDF qui signalent les mouvements suspects détectés par les systèmes de surveillance. Le PSPG déploie alors un premier niveau de réponse. En dernier ressort, c'est le GIGN qui intervient, l'équipe d'alerte pouvant être mobilisée sur un site attaqué en moins de deux heures à l'aide des hélicoptères positionnés à Villacoublay (Yvelines).

Les PSPG se sont progressivement déployés entre 2009 et 2012 sur les centrales nucléaires en vertu d'une convention liant l'Etat à EDF, créée à l'origine pour répondre à la menace terroriste après les attentats du 11-Septembre.


SCIENCES ET AVENIR 20/7/2013

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LYON (Rhône) - Plusieurs dizaines de militants anti-nucléaires ont achevé samedi dans l'Ain une marche d'un mois dans la vallée du Rhône, en suivant les étapes de traitement de l'uranium, pour sensibiliser la population aux dangers du nucléaire.

On a terminé vers 12H30 à Blyes, au sud d'Ambérieu-en-Bugey, après être passés vers 09H00 devant la centrale du Bugey, a raconté à l'AFP Albert Monti, militant contre le nucléaire, venu de Picardie.

Les marcheurs, qui étaient 70 voire plus pour cette dernière journée, selon M. Monti, ont joué deux-trois saynètes pour illustrer notamment les alternatives à l'énergie nucléaire. Après une fête en fin de journée, ils prévoient de se disperser dimanche.

Leur Marche internationale pour la paix et la sortie du nucléaire est partie le 29 juin de Malvesi, près de Narbonne, où se situe la Comurex-Areva, une usine de raffinage et de conversion d'uranium. Il s'agissait de suivre les étapes de traitement de l'uranium avant d'arriver dans les réacteurs, avait expliqué jeudi Jocelyn Peyret, un des organisateurs du périple, membre du réseau Sortir du nucléaire.

Les manifestants ont notamment effectué une halte devant une usine de combustible nucléaire à Romans-sur-Isère (Drôme) mi-juillet, durant laquelle ils ont rendu public le dépôt d'une plainte contre Areva pour violation des règles de sûreté.

Areva avait signalé en septembre 2012 un événement survenu dans l'usine FBFC de Romans (fabrication de combustible), que l'Autorité de sûreté nucléaire avait classé au niveau 2 sur 7 en raison du défaut de culture de sûreté notamment.

Les participants à la marche sont accompagnés de quelques militants australiens, qui souhaitent alerter l'opinion sur les menaces pesant sur les Aborigènes, à cause de l'exploitation de mines d'uranium par Areva dans leur pays.

L'Australie est le troisième exportateur au monde d'uranium, nous n'avons pas de centrale mais Areva explore 120 mines d'uranium sur les territoires aborigènes, a souligné Bilbo Taylor, militant australien.


ROMANDIE 27/7/2013

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TOKYO (Japon) - Le Japon devrait traverser une nouvelle période d'absence totale d'énergie nucléaire à partir du 15 septembre lorsque sera stoppé son dernier réacteur en service a indiqué mercredi la compagnie qui l'exploite.

Kansai Electric Power (Kepco) a prévenu l'autorité de régulation nucléaire qu'elle prévoyait d'arrêter le 15 septembre pour maintenance le réacteur 4 de la centrale d' Ohi (ou Oi, ouest), l'un des deux seuls actuellement opérationnels. L'autre, le numéro 3, devrait pour sa part être stoppé auparavant, le 2 septembre, également pour maintenance régulière, obligatoire après 13 mois de fonctionnement en continu.

[b style="color: rgb(46, 44, 44); font-family: 'Times New Roman'; font-size: 15.833333015441895px; line-height: 17.99479103088379px; background-color: rgb(255, 248, 240);"]Les deux tranches actuellement actives à Ohi doivent subir une séance d'entretien et vont être coupées pour une durée technique d'au moins trois mois, sans compter la période ensuite requise pour des examens de conformité aux nouvelles exigences de sûreté.[/b]

Or, il est matériellement impensable que d'autres réacteurs japonais soient relancés d'ici au mois prochain, même si des compagnies ont postulé pour que la sûreté de plusieurs installations soit certifiée par l'autorité à l'aune de nouvelles normes durcies entrées en vigueur le 8 juillet dernier.

Du coup, le Japon, qui avait connu une période zéro nucléaire de mai à juillet 2012, devrait se retrouver dans la même situation pour plusieurs semaines ou mois à compter du 15 septembre.

A ce jour, 48 des 50 réacteurs du pays sont stoppés sine die par précautions supplémentaires à la suite de l'accident de Fukushima causé par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon.

Les 3 et 4 d'Ohi avaient quant à eux exceptionnellement reçu en juin 2012 l'autorisation de la part du précédent Premier ministre d'être relancés, ce qui a été fait dans les semaines suivantes, juste avant la mise en place de la nouvelle autorité de régulation.

Depuis qu'elle est établie, aucun autre ne peut redémarrer tant qu'elle ne s'est pas prononcée.

Le nouveau gouvernement de droite de Shinzo Abe est pour sa part favorable à la réactivation des réacteurs, mais assure qu'il se conformera à l'avis de l'autorité, statutairement indépendante.

ROMANDIE 14/8/2013

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En avril 1986, une explosion se produisait dans le réacteur numéro quatre de la centrale de Tchernobyl, provoquant le pire accident nucléaire de l'histoire. Peu après la catastrophe, des travailleurs ont construit une couverture appelée "sarcophage" pour empêcher les substances radioactives de se propager.

En avril de l'an dernier, le gouvernement ukrainien a commencé la construction d'une nouvelle structure pour envelopper le sarcophage maintenant vieillissant. Elle devrait coûter plus d'un milliard de dollars. L'Ukraine a obtenu l'aide financière de plusieurs pays dont le Japon et les Etats-Unis.

27 ans depuis cette catastrophe nucléaire, le niveau des radiations demeure élevé aux abords de la centrale de Tchernobyl. Il y a également une zone interdite de 30 kilomètres autour de la centrale sinistrée.

Plus de 160.000 personnes avaient dû évacuer les zones contaminées. Elles vivent actuellement grâce à l'aide financière du gouvernement. Selon une enquête de l'ONU, de nombreux enfants de la région ont été diagnostiqués avec le cancer de la thyroïde. D'autres ont développé des troubles cardiaques et de la circulation du sang.

Le gouvernement ukrainien offre des examens médicaux gratuits et d'autres formes d'aide à quelque deux millions de personnes.

NHK WORLD 26/8/2013

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CAEN - Une partie des activités du chantier du réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville (Manche) est à l'arrêt après qu'une vanne d'un circuit de sécurité ait été montée à l'envers, a-t-on appris jeudi auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Le 2 juillet Areva a déclaré au gendarme du nucléaire qu'une vanne avait été montée à l'envers. Ce qui devait être à gauche était à droite, ce qui devait être à droite était à gauche, a indiqué à l'AFP le directeur de l'ASN de Caen Simon Huffeteau, confirmant des informations du Canard enchaîné du 4 septembre. La position du moteur de la vanne était ainsi erronée, a confirmé M. Huffeteau.

Cette vanne, un équipement qui fait environ deux mètres de long sur un petit mètre de large en terme d'encombrement général se trouve sur un circuit de sauvegarde qui est utilisé en situation accidentelle par exemple, a aussi précisé M. Huffeteau. L'absence d'une personne compétente en tuyauterie au moment du montage de la vanne est l'une des causes du problème, a confirmé l'ASN.

Areva, qui monte cette pièce sur le chantier à Flamanville, avait de lui-même suspendu la fabrication de cette vanne, mais l'ASN lui a demandé d'arrêter d'autres activités de montage d'équipements similaires, jusqu'à ce qu'un point satisfaisant sur leur organisation en général soit fourni à l'ASN.

Nous avons dit à Areva: "Vous avez déclaré une vanne montée à l'envers. Vous allez la remettre dans le bon sens, très bien, mais nous ça ne nous suffit pas. Ce qu'on veut, c'est une analyse qui soit globale sur l'organisation plus générale", avant de donner tout feu vert à la reprise, a poursuivi M. Huffeteau.

Il n'y a pas que les activités de montage de la vanne qui sont à l'arrêt. Toutes les activités de montage de tuyauteries semblables sont à l'arrêt... Mais si vous allez sur le chantier vous verrez qu'il y a encore de l'activité, a-t-il ajouté sans donner plus de précisions.

Le directeur de l'ASN à Caen ne savait pas combien de personnes se trouvaient en conséquence au chômage technique. Le gendarme n'a pas donné de délai à Areva.


ROMANDIE 5/9/2013

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GRENOBLE (Isère) - Un employé, qui procédait au tamisage de déchets radioactifs sur un chantier de démantèlement du CEA de Grenoble, a été exposé à une dose radioactive supérieure à une des limites annuelles réglementaires, a annoncé le centre de recherche mercredi dans un communiqué.

Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a proposé à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de classer cet incident au niveau 2 de l'échelle Ines (International Nuclear And Radiological Event Scale) qui en compte huit (de 0 à 7).

En 2012, en France, 149 événements ont été classés au niveau 1 de l'échelle Ines et seulement 4 événements au niveau 2, selon le rapport annuel de l'ASN.

L'incident a eu lieu le 23 août, alors qu'un employé de la société Alfadir, spécialisée dans les chantiers nucléaires, travaillait dans un laboratoire en cours d'assainissement afin d'être réutilisé par le CEA. C'était une opération de tri de déchets très faiblement radioactifs par tamisage, a expliqué à l'AFP le directeur du CEA Grenoble Didier Bordet, en précisant que les opérateurs étaient munis de tenues de protection complètes et de masques pour protéger leurs voies respiratoires.

Selon M. Bordet, le dosimètre (appareil de mesure de la dose radioactive) de l'employé concerné a émis une alarme pour signaler un rayonnement inhabituellement élevé mais l'employé n'a pas entendu cette alarme en raison du bruit du chantier.

Après examen, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a estimé que l'une des limites annuelles réglementaires d'exposition aux rayonnements radioactifs avait été dépassée. L'employé a suivi des examens médicaux pour s'assurer qu'il n'avait pas inhalé de produits radioactifs. Sur ce point-là nous avons été rassurés, a indiqué M. Bordet, soulignant que l'employé ne présentait pas de brûlure ou de perturbation quelconque. A ce stade d'instruction, le risque pour la santé de l'employé concerné est évalué comme faible, voire inexistant, selon le communiqué du CEA.

Le CEA de Grenoble, désormais spécialisé dans la micro et nanoélectronique et les technologies pour la santé et les énergies renouvelables, a achevé récemment le démantèlement de six installations nucléaires, notamment trois réacteurs nucléaires expérimentaux.


ROMANDIE 4/9/2013

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LYON - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé lundi avoir demandé à EDF une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) et d'identifier la cause d'une présence anormale de tritium.

Le tritium est l'un des principaux radionucléides émis par les réacteurs nucléaires et les installations de traitement du combustible nucléaire usé. Sa présence anormale a été relevée dans les eaux souterraines à l'intérieur de l'enceinte géotechnique de la centrale.

Cette enceinte, matérialisée par une paroi verticale en béton de 60 cm d'épaisseur et de 12 mètres de profondeur sous les réacteurs, emprisonne l'eau souterraine et l'empêche de contaminer les nappes phréatiques environnantes, a expliqué lundi soir EDF.

L'eau pompée est ensuite stockée dans des réservoirs, contrôlée, puis rejetée dans le Rhône dans le respect des réglementations, a assuré EDF.

Le 12 septembre, l'ASN a toufefois prescrit à EDF de procéder à une surveillance renforcée des eaux souterraines du site et de déterminer les équipements à l'origine de la présence anormale de tritium sous la centrale nucléaire, afin de les remettre au plus vite en conformité, a fait savoir l'autorité dans une note parue lundi sur son site internet.

Il n'y a aucun impact sur l'environnement, on effectue des mesures renforcées à l'intérieur et à l'extérieur, on a des mesures journalières et on tient l'ASN informée régulièrement, a expliqué à l'AFP le directeur de la centrale EDF du Tricastin, Laurent Delabroy.

Selon lui, cet incident n'a pas été classé sur l'échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques. Les niveaux de tritium observés depuis juillet ne présentent pas d'enjeu significatif pour la santé et l'environnement, a précisé l'ASN.

ROMANDIE 16/9/2013

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PARIS - La député européenne Corinne Lepage s'est dit assez sceptique sur la possibilité juridique, technique et financière de fermer la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim d'ici fin 2016, comme s'y est de nouveau engagé François Hollande vendredi à la conférence environnementale.

Le président l'a réaffirmé, je m'en réjouis mais je ne suis pas sûre qu'il puisse le faire, a déclaré sur France Inter samedi Mme Lepage, qui est aussi l'avocate de collectivités françaises, suisses et allemandes qui avaient demandé la fermeture de Fessenheim pour des raisons de sécurité. L'Association trinationale de protection nucléaire a été déboutée par la justice administrative ce printemps.

François Hollande a indiqué vendredi dans son discours que la possibilité pour l'Etat de fermer des centrales nucléaires serait intégrée à la future loi sur la transition énergétique. Mais la report de la présentation de cette loi -- qui devait initialement être débattue cet automne -- au printemps prochain pour une adoption avant fin 2014, a ravivé les inquiétudes des partisans de la fermeture de cette centrale et d'une moindre dépendance au nucléaire.

Le conseil d'Etat a dit "il n'y a pas de risque" donc si on la ferme, c'est pour des raisons politiques, a expliqué Mme Lepage. D'où la nécessité d'une loi, car aujourd'hui, en l'absence de risque, seul l'opérateur peut décider de fermer une centrale. Mais selon l'avocate, la loi ne peut pas dire "on ferme Fessenheim", ce que peut dire la loi c'est "nous décidons de réduire la part du nucléaire, nous allons fermer des centrales selon certains critères". Une fois ces critères établis, il faudra déterminer par quelle centrale commencer, a poursuivi Mme Lepage, en soulignant que compte tenu du calendrier législatif annoncé ça nous remet à 2015.

Pour monter un dossier de fermeture de centrale, même sans démantèlement, c'est au moins deu
x ans, a affirmé l'avocate en ajoutant: par dessus le marché, l'exploitant va dire "payez" et ça va coûter cher.

Les choses ne sont pas si simples et je n'ai pas vu d'avancée particulière dans ce qu'a dit le président de la république hier, a-t-elle conclu.


romandie 21/9/2013

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PARIS - Une majorité des Français est favorable à une sortie progressive du nucléaire, indique un sondage BVA publié jeudi sur le site internet du Parisien.

Ils sont 53% à y être favorables, contre 45% qui s'y opposent. Le chiffre des anti-atome s'élevait à 60% en juin 2011, juste après la catastrophe de Fukushima.

Le président François Hollande a réaffirmé la semaine dernière, à l'occasion de la deuxième conférence environnementale, son objectif de baisser la part du nucléaire dans le production d'électricité, la faisant passer de 75% à 50% d'ici 2025.

Invités à choisir entre trois priorités en matière de politique énergétique, 39% des personnes interrogées veulent une réduction du coût de l'énergie, 32% veulent renforcer la sécurité des installations, et 28% privilégient la lutte contre le réchauffement climatique.

Ce sondage a été réalisé auprès d'un échantillon de 1054 personnes interrogées sur internet les 19 et 20 septembre 2013.

ROMANDIE 26/9/2013

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STOCKHOLM - Un réacteur nucléaire suédois a redémarré mercredi matin après trois jours d'arrêt causés par l'accumulation de méduses dans un circuit de refroidissement, a indiqué l'exploitant.

L'incident s'est produit sur le réacteur 3 de la centrale d'Oskarshamn, sur la côte de la mer Baltique. Il n'a pas eu de répercussion sur les consommateurs ni la sécurité. Oskarshamn 3 est le réacteur le plus puissant du pays, avec 1400 mégawatts.

OKG, filiale de l'allemand EON qui exploite cette centrale, avait annoncé qu'il avait dû arrêter ce réacteur de manière préventive dimanche à cause de la présence d'un nombre important de méduses dans la prise d'eau de refroidissement. La production a repris, a indiqué l'entreprise mercredi dans un communiqué.

Les méduses ont causé des dégâts dans un mécanisme chargé de filtrer l'eau de mer, forçant OKG à en remplacer certaines parties et à nettoyer les canalisations avec de l'eau à haute pression, a expliqué à l'AFP une porte-parole, Emmy Davidsson.

Elle n'a pas pu préciser combien de méduses avaient envahi les circuits de la centrale. C'est le nombre le plus important que nous ayons jamais vu. Ce n'est pas commun. Tous les automnes nous devons nous débarrasser de méduses, mais pas autant, a-t-elle expliqué.

Ce type d'incident est déjà arrivé dans d'autres centrales en bord de mer, comme celle de Torness en Écosse en 2011.

La pollution, le réchauffement des eaux et la réduction de la biodiversité marine, autant de problèmes qui touchent particulièrement la Baltique, sont cités par les scientifiques comme des facteurs favorisant la prolifération des méduses.


ROMANDIE 2/10/2013

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CAEN - Un train de combustibles irradiés néerlandais à destination de l'usine de retraitement Areva de Beaumont-Hague (Manche) est arrivé jeudi sans encombre à son terminus à Valognes (Manche), selon le groupe nucléaire.

Ce chargement de 6,7 tonnes de combustibles nucléaires usés, parti mercredi des Pays-Bas, s'inscrit dans le cadre de l'accord signé entre Paris et La Haye portant sur le traitement de 350 tonnes de combustibles usés, dont 306 tonnes auront ainsi été livrées.

De Valognes la cargaison sera acheminée par route jusqu'à l'usine située à 36 km du terminal ferroviaire.

Lors de leur utilisation, les combustibles arrivés jeudi ont permis d'alimenter en électricité pendant un an l'équivalent d'une ville de 350.000 habitants, a précisé Areva dans un communiqué.

Dans son usine de Beaumont-Hague, Areva assure recycler 96% des matières radioactives. Selon le réseau sortir du nucléaire, seule une infime partie est effectivement réutilisée et le processus crée davantage de déchets.

Areva organise plus de 750 transports nucléaires par an au départ et à l'arrivée de La Hague, selon l'entreprise.

L'Italie et les Pays-Bas sont aujourd'hui les deux seuls clients étrangers de l'usine qui en comptait jadis davantage et en recherche d'autres.


romandie 3/10/2013

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Nouvel incident à Fukushima. Une panne de courant a affecté les pompes utilisées pour injecter l'eau nécessaire au refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire japonaise. 

D'après l'autorité japonaise de régulation du nucléaire, qui l'a annoncé lundi 7 octobre, un employé a par erreur appuyé sur un interrupteur commandant l'alimentation électrique d'une partie des installations de la centrale, dévastée par un séisme et un tsunami en mars 2011. Tepco, l'exploitant de la centrale, a précisé que des générateurs de secours se sont immédiatement mis en marche.

 Des employés de Tepco à Fuskushima (Japon), le 13 septembre 2013. (KYODO KYODO / REUTERS)

La compagnie électrique de Tokyo déverse chaque jour des centaines de tonnes d'eau sur ces réacteurs afin de les refroidir. Tepco est vivement critiquée pour sa gestion de la crise, marquée par des incidents à répétition, notamment des pannes de courant. Avant la bourde d'un employé signalée lundi, un rat avait provoqué en mars un court-circuit entraînant une panne du système de refroidissement des barres de combustible usagé.

Tepco a aussi admis, en août, que 300 tonnes d'eau hautement radioactive avaient fui d'un réservoir construit en urgence après la catastrophe. Outre ces problèmes d'entreposage des eaux contaminées et d'évacuation des barres de combustible usagé, l'opérateur de la centrale va devoir mener à bien le démantèlement du cœur dégradé de trois réacteurs, ce qui pourrait prendre des dizaines d'années.

FRANCE TV INFO 7/10/2013

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Flamanville (France) (AFP) - La cuve de l'EPR, le réacteur nucléaire de forte puissance en construction à Flamanville (Manche), est arrivée lundi sur le site, a annoncé EDF, maître d'oeuvre du chantier.


"Après la pose du dôme sur le bâtiment réacteur le 16 juillet", l'arrivée à Flamanville de la cuve qui contiendra le coeur du réacteur est "une nouvelle date majeure pour le chantier", a déclaré le responsable du chantier, Antoine Ménager.

Parvenue vers 15H30 sous un hangar sur le chantier, la cuve de 425 tonnes pour 7 mètres de diamètre et 11 mètres de haut, sera installée "cet hiver" à l'intérieur du bâtiment réacteur, selon M. Ménager.


 La cuve de l'EPR, le réacteur nucléaire de forte puissance en construction à Flamanville (Manche), est arrivée lundi sur le site, a indiqué EDF maître d'oeuvre du chantier. (c) Afp


La cuve est plus grande que celle d'un réacteur classique, d'une part à cause de la puissance surélevée de l'EPR (1.650 mégawatts, contre 1.100 en moyenne pour le parc nucléaire français existant), et du fait des dispositifs de sûreté renforcés, selon EDF.

Le couvercle de la cuve a fait l'objet de "réparations" après que l'ASN y a constaté en 2010 de "très nombreux défauts" de soudures, et, en 2011, d'autres défauts qui auraient pu aboutir à des "fissures".

"C'est probablement la dernière fois que l'on voit une telle cuve", a dit Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace France, présent à Flamanville. "Aujourd'hui la filière EPR est morte alors que ce chantier devait être une vitrine pour vendre l'EPR", a-t-il ajouté.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole d'Areva, concepteur de l'EPR, a précisé que, sur les quatre EPR en construction dans le monde (deux à Taishan en Chine, et un à Olkiluoto en Finlande), une cuve reste à livrer, à Taishan 2. Areva, a en outre affirmé en février miser sur 10 commandes d'EPR d'ici à la fin 2016. La dernière commande date de 2007.

La cuve livrée lundi a été fabriquée à Chalon/Saint-Marcel (Saône-et-Loire). Son transport jusqu'à la presqu'île du Cotentin a imposé un long détour par la Méditerranée. Elle a été acheminée par barge sur la Saône et le Rhône jusqu'à Fos (Bouches-du-Rhône), puis par cargo jusqu'à Cherbourg (Manche) en passant par le détroit de Gibraltar, et enfin de nouveau par barge jusqu'à Flamanville.

"Le montage d'autres composants majeurs comme les générateurs de vapeur et les pressuriseurs suivra début 2014. Nous avons déjà effectué la moitié du montage électromécanique" et 95% du génie civil, a dit M. Ménager.

"Les essais d'ensemble du réacteur sont prévus en 2015-2016, en vue d'une première production d'électricité en 2016", a affirmé le directeur du chantier. Le directeur de la future centrale Didier Ohayon évoquait en juin dernier une mise en service "fin 2016".

La construction de cet EPR, réacteur à eau pressurisée de 3e génération, accuse un retard de 4 ans. Sa mise en service était annoncée au départ pour 2012.

Depuis fin 2012, EDF évalue à 8,5 milliards d'euros le coût de l'EPR de Flamanville, presque trois fois plus que le budget initial. Taishan 1 doit être le premier EPR achevé dans le monde.


sciences et avenir 7/10/2013

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Paris (AFP) - La décision de prolonger de 10 ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises, pour qu'elle passe de 40 à 50 ans, est prise et devrait être annoncée bientôt, affirme le Journal du Dimanche.

Selon le JDD, l'Etat veut allonger la durée d'exploitation des 58 réacteurs composant les 19 centrales du pays, et la décision "pourrait être officialisée" à l'occasion d'un conseil de politique nucléaire prévu le 15 novembre.

 La décision de prolonger de 10 ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises, pour qu'elle passe de 40 à 50 ans, est prise et devrait être annoncée bientôt, affirme le Journal du Dimanche. (c) Afp

Selon une source proche de l'administration citée par le JDD, la décision de prolonger à 50 ans la durée de vie des centrales "est actée" et "le gouvernement cherche juste le bon timing politique". Elle sera "prise avant la fin de l'année", selon une autre source citée par le journal, présentée comme proche du ministère de l'Ecologie. Si "rien n'est officiel" pour l'instant, "c'est inéluctable", confirme une troisième source au journal. Une quatrième, à Bercy, explique "qu'on aura du mal à s'en passer, d'autant que son impact financier profitera aux consommateurs".

Interrogé par l'AFP dimanche, EDF s'est refusé à tout commentaire. Le ministère de l'Ecologie a indiqué à l'AFP qu'"il n'y a qu'une seule personne qui pilote ce dossier au gouvernement, et c'est le ministre de l'Ecologie Philippe Martin".

Fin septembre, interrogé par l'AFP, le ministère avait évoqué "une demande d'EDF" concernant un amortissement sur 50 ans des centrales nucléaires: "L'amortissement sur 50 ans en moyenne des centrales nucléaires est une demande d'EDF. L'Etat ne s'est pas prononcé sur ce sujet. Aujourd'hui, seules l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et EDF décident de la prolongation des centrales", avait souligné le ministère.

EDF peaufine un plan d'investissement de 55 milliards d'euros d'ici 2025, visant à prolonger de 40 jusqu'à 60 ans la durée de vie de ses centrales et à améliorer leur sûreté après la catastrophe de Fukushima au Japon.

L'ASN ne s'est pas prononcée sur une telle extension. Ce n'est qu'en 2009 qu'elle avait validé le principe d'une exploitation jusqu'à 40 ans des réacteurs, sous réserve toutefois que chacun réponde à ses exigences de sûreté et du résultat des visites décennales. L'ASN peut autoriser ou non au terme de ces contrôles approfondis un réacteur à fonctionner dix ans de plus et, éventuellement, imposer des travaux de rajeunissement plus ou moins lourds.

Au total, 48 des 58 réacteurs nucléaires ont été mis en service entre 1978 et 1989, ce qui induit en théorie une fin de vie pour certains dès 2018. Un allongement d'exploitation permettrait à EDF d'améliorer ses profits et donc d'augmenter les dividendes déjà importants versés par l'électricien à l'Etat, qui est son actionnaire à 84%.

Les écologistes sont déjà montés au créneau, alors même que le gouvernement veut réduire la part du nucléaire dans le système électrique de 75% à 50% à l'horizon 2025.

Le sénateur écologiste Ronan Dantec avait dénoncé récemment tout "deal" qui verrait le gouvernement allonger la durée de vie des centrales au prétexte de dégager des ressources supplémentaires pour la transition énergétique. Cité dans le JDD dimanche, le député écologiste Denis Baupin indique: "on n'acceptera pas d'allonger la vie des centrales à 50 ans".




SCIENCES ET AVENIR 13/10/2013

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Le Japon a négligé d'effectuer des vérifications sur la sécurité d'au moins 40 % des pièces détachées pour les réacteurs nucléaires qu'il a exportées ces dix dernières années, affirme lundi un quotidien nippon. Les pièces ont été expédiées à 17 pays.

Ces pièces détachées, dont les cuves à pression contenant le carburant des centrales, ont été expédiées à 17 pays, pour un montant total de 51,1 milliards de yens, sans que des contrôles de sécurité aient été conduits, a rapporée le "Mainichi Shimbun".

La Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Australie, la Russie et l'Italie sont parmi les pays ayant reçu des pièces détachées non vérifiées, ajoute le journal, qui cite des industriels et des fédérations du secteur comme sources.

De 2003 à 2012, le Japon a exporté des pièces détachées à plus de vingt pays, pour un total de 124,8 milliards de yens, selon les chiffres officiels cités par le "Mainichi Shimbun".

Des contrôles de sécurité, qui comprennent par exemple le simple examen de documents, n'étaient exigés que pour les exportations liées à des prêts accordés par la banque publique Japan Bank for International Cooperation ou garanties par l'organisme public Nippon Export and Investment Insurance, selon le journal.

Les pièces non vérifiées comprennent des cuves à pression pour des réacteurs, envoyées à Taïwan en 2004, et des mécanismes de barres de contrôle, qui régulent le rythme de fission nucléaire, envoyés à la Suède et au Brésil.

Le reste des exportations, vers la France, la Chine, les Etats-Unis, la Belgique et la Finlande, semble avoir été vérifié, selon le quotidien qui cite l'Agence des ressources naturelles et de l'énergie. Mais une partie des données publiées par cette agence ont été recouvertes d'un trait noir, note le quotidien.


ROMANDIE 14/10/2013

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PARIS - Europe écologie-les Verts (EELV) estime qu'une prolongation de la durée de vie des réacteurs nucléaires de 10 ans, dont le JDD affirme qu'elle devrait être annoncée par l'Etat, serait une provocation politique, un mensonge économique et une aberration énergétique.

Selon le journal du Dimanche, la décision de prolonger de 10 ans la durée de vie des centrales nucléaires pour qu'elle passe de 40 à 50 ans a été prise et devrait être annoncée bientôt.

Dans un communiqué signé des porte-parole nationaux Jean-Philippe Magnen et Élise Lowy et du député Denis Baupin, le mouvement, qui compte deux ministres au gouvernement, écrit qu'une telle décision constituerait une provocation politique, un mensonge économique et une aberration énergétique.

Une provocation politique puisqu'une telle décision remettrait directement en question l'engagement du président de la République, rappelé à plusieurs reprises, de ramener à 50% d'ici 2025 la part du nucléaire dans la production d'électricité, détaille le mouvement.

Un mensonge économique car cela reviendrait à inscrire dans les comptes d'EDF une durée d'amortissement supérieure non seulement à la durée de vie des installations, mais aussi en contradiction avec les multiples déclarations de l'Autorité de sûreté nucléaire indiquant qu'EDF ne pouvait compter sur une durée de vie de ses réacteurs supérieure à 40 ans.

Enfin cette décision serait une aberration énergétique car elle reviendrait à maintenir sous assistance respiratoire de vieilles installations en déclin au lieu de favoriser la transition énergétique avec des énergies renouvelables.

On comprend que le lobby nucléaire ait du mal à accepter cette idée. Mais on ne saurait tolérer qu'il puisse prendre en otage la société française et continuer de peser si lourdement sur l'économie française, ajoute EELV.


romandie 13/10/2013

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PARIS - La décision sur la prolongation de 40 à 50 ans de la durée de vie théorique des centrales nucléaires françaises n'a pas été prise par le gouvernement, a assuré mardi le ministre de l'Energie Philippe Martin.

S'agissant du nucléaire, (les décisions) seront prises sous réserve des avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) (attendus en 2015, NDLR) qui ne s'est pas encore prononcée sur l'aspect (de la) sûreté d'un éventuel prolongement, pas plus que le gouvernement d'ailleurs, a déclaré le ministre, en réponse au député EELV Denis Baupin.

Vous comprendrez que, quel que soit le respect que j'ai pour eux, ce ne sont pas les commissaires aux comptes d'EDF qui déterminent et détermineront la politique énergétique de la France, a lancé M. Martin.

EDF a demandé au gouvernement de pouvoir amortir ses centrales nucléaires françaises sur 50 ans dans ses comptes financiers, a révélé fin septembre le gouvernement.

Le ministère a précisé à l'AFP que la réponse du ministre signifiait que dans les deux cas, opérationnel et comptable, les décisions ne sont pas prises.

L'étalement de l'amortissement, qui implique que le parc nucléaire pourra effectivement souffler ses 50 bougies, s'avère politiquement délicat: il permettrait mécaniquement d'augmenter les dividendes versés à l'Etat par EDF et donc de lever des ressources pour la transition énergétique, mais risquerait de froisser les alliés écologistes, qui y verraient une provocation.

Avec une telle prolongation, l'objectif présidentiel (confirmé mardi par M. Martin) de ramener la part de l'électricité nucléaire de 75% à 50% d'ici 2025 ne pourrait également être tenu qu'à la condition d'une forte hausse de la consommation d'électricité en France. Un scénario qui apparaît peu probable et guère conciliable avec les objectifs d'économies d'énergie affichés par ailleurs.

Les décisions à venir, et dont j'ai seul la charge, seront compatibles avec les objectifs énergétiques du gouvernement, a toutefois assuré M. Martin mardi.

Le ministre a également confirmé la mise à contribution financière du parc nucléaire, annoncée par Jean-Marc Ayrault lors de la conférence environnementale. Je vous confirme qu'une partie des ressources dégagées par le nucléaire financera ce développement des énergies renouvelables, a-t-il dit.

Or cette politique serait grandement facilitée si les bénéfices et les dividendes d'EDF étaient augmentés en étalant les amortissements sur 50 ans.

Selon le JDD, la décision est d'ores et déjà prise et le gouvernement n'attend que le bon moment pour l'officialiser, en principe lors d'un conseil de politique nucléaire prévu le 15 novembre.


ROMANDIE 15/10/2013

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LES PIEUX (France) - EDF a annoncé jeudi un nouvel aléa technique sur le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, la chute de 20 mètres d'une pièce de 4 kg dans le bâtiment réacteur, un problème dont un expert s'est étonné qu'il n'ait pas été détecté plus tôt.

Un élément de motorisation d'un chariot conçu pour porter des charges de 320 tonnes est tombé hier lors d'essais dans le bâtiment réacteur, a indiqué le directeur du chantier Antoine Ménager.

L'ingénieur EDF qui s'exprimait lors d'une commission locale d'information (CLI) rassemblant EDF, scientifiques, élus locaux et associations ecologistes, à Les Pieux, près de Flamanville, a précisé que ce chariot était destiné à soulever le couvercle de la cuve du réacteur, au moment des chargements et déchargements des combustibles par exemple.

L'incident n'a pas fait de blessés et ne remet pas en cause le planning global du chantier, selon EDF, son maître d'oeuvre. La mise en service du réacteur est toujours prévue pour 2016, soit toujours avec quatre ans de retard par rapport au calendrier initial. Près de 3.000 personnes travaillent sur ce chantier.

Je suis très surpris que ça ne se soit pas produit lors des tests qui ont dû être effectués dans l'usine où le chariot a été fabriqué, a indiqué Jean-Paul Martin, président de l'association AEPN (association des écologistes pour le nucléaire) et ancien directeur adjoint de l'usine Areva de Beaumont-Hague (Manche), pendant la CLI.

Cet épisode lui fait penser à un autre intervenu lors la construction de Superphénix (à Creys-Malville, Isère), la centrale qui a été fermée en 1997 en raison de de son coût excessif, a-t-il ajouté.

D'une façon générale, le directeur du chantier a admis avoir constaté récemment des signes de relâchement sur le plan de la sécurité des ouvriers sur le chantier - où deux salariés sont morts en 2011 - après une phase d'amélioration.

Bouygues, chargé du génie civil sur le chantier, doit comparaître en correctionnelle en novembre à Cherbourg pour homicides involontaires, pour ces deux décès, mais pas EDF.

romandie 17/10/2013

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LES PIEUX (France) - Plusieurs élus locaux de la Manche ont déploré jeudi que les plans d'urgence prévus pour la population en cas d'accident nucléaire soient inopérants, en raison de problèmes de réception TV, dans ce département qui concentre le plus de sites nucléaires en France.

Il faut dire clairement aux gens que (les consignes de sécurité en cas d'accident nucléaire: se confiner chez soi et écouter télévision et radio, ndlr) c'est absolument inopérant. On ne progressera que si on arrête de payer tous nos redevances, a pesté Patrick Fauchon le maire PS de Flamanville, où tourne une centrale, rejoint par plusieurs autres élus.

L'élu s'exprimait lors de la commission locale d'information (CLI) qui rassemble industriels, élus, écologistes, du site de Flamanville, à Les Pieux (Manche). Mais la zone de Beaumont-Hague, à une vingtaine de km de Flamanville, et où se trouve une usine Areva, qui concentre le plus de matière radioactive en Europe, est tout autant concernée, selon les élus. Ces derniers ont alerté plusieurs ministres mais la situation est toujours la même depuis presqu'un an et demi: la réception TV n'est pas opérationnelle, a ajouté M. Fauchon.

Selon des élus de la Hague, les 25.000 personnes vivant dans les cantons de Flamanville et de la Hague ont des problèmes permanents ou intermittents de réception télé. Le problème est dû à une surpuissance des émetteurs anglais, selon le conseil général. Les premières difficultés sont apparues lorsque la Normandie est passée à la télévision numérique.

La seule solution proposée est un remboursement partiel d'une antenne satellite. On ne peut pas accepter cette réponse, a lancé Odile Thominet maire UMP de Surtainville, à 11 km de Flamanville, rappelant que lors de l'épisode neigeux de mars elle s'était retrouvée coupée du monde car même sa radio ne captait pas.

La CLI a par ailleurs voté à l'unanimité une motion pour l'implantation de bornes de mesures de doses de radioactivité sur les communes proches des sites nucléaires et accessibles à tous. La CLI espère impulser la même démarche pour les 602 communes du département.


romandie 17/10/2013

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ROUEN - Un dégagement accidentel de fréon, gaz frigorigène à effet de serre, a eu lieu mercredi à la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), et rapidement stoppé, a-t-on appris auprès de la centrale.

Ce dégagement, constaté sur un compresseur, s'est produit à la mi-journée dans le bâtiment des auxiliaires nucléaires de l'unité de production n°1, situé dans la partie nucléaire des installations, a indiqué la centrale sur son site internet. Le dégagement de ce gaz frigorigène, du fréon, a été rapidement stoppé, avant même l'arrivée des pompiers.

Les analyses sont en cours pour déterminer la cause et la quantité exacte du rejet de gaz frigorigène, qui est un gaz à effet de serre, donc nuisible à l'environnement, a précisé le service de presse.

Les personnes présentes dans le bâtiment --dans lequel il n'y a pas de réacteur -- ont été évacuées. L'événement n'a pas eu de conséquence sur l'activité de la centrale.

Il ne s'agit pas d'un incident de sûreté nucléaire mais il devra néanmoins être qualifié par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour son impact sur l'environnement.

L'incident ayant provoqué un déclenchement de fumée, des pompiers avaient été appelés sur le site mais ils n'ont pas eu à agir.


romandie 23/10/2013

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LONDRES - Deux réacteurs nucléaires ont été désactivés en Angleterre à la suite de la tempête qui a balayé le pays, nécessitant d'être temporairement refroidis avec leurs générateurs diesel de secours, a annoncé mardi l'exploitant, EDF Energy.

Les deux réacteurs de la centrale de Dungeness B dans le Kent, dans le sud du pays, se sont éteints lundi en raison d'une interruption de l'alimentation électrique causée par des débris. 

Les générateurs diesel du site ont pris le relais dans un premier temps afin de permettre le fonctionnement des systèmes essentiels de sécurité, indique la filiale britannique du groupe français EDF.

L'alimentation électrique a été partiellement rétablie mardi matin et les deux réacteurs devraient pouvoir redémarrer l'un après l'autre dès qu'elle le sera totalement. Cela devrait vraisemblablement se produire dans les prochains jours, a indiqué une porte-parole d'EDF Energy.

L'équipement de la centrale a fonctionné exactement comme il devait et mon équipe à réagi conformément à mes directives, a déclaré Martin Pearson, le directeur de la centrale.

Même s'il s'agit d'un événement rare, nous sommes entraînés à faire face à un tel scénario et l'équipe a mis en oeuvre nos plans d'urgence à la lettre. Nous avons hâte de remettre en route les deux unités pour fournir de l'électricité à faible émissions de carbone dans le Kent et l'est du Sussex, a-t-il ajouté.

La première grande tempête de la saison a balayé l'Europe du Nord lundi, faisant 4 morts et privant d'électricité 600.000 foyers au Royaume-Uni.


romandie 29/10/2013

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Caen (AFP) - Areva a augmenté de 30 à 35 % sa capacité d'entreposage de déchets nucléaires hautement radioactifs issus de la production française d'électricité, a annoncé mercredi la direction du site de Beaumont-Hague (Manche) où ces conteneurs attendent que leur sort définitif soit tranché par le législateur.

La société a inauguré officiellement mercredi ce hall de 525 m2 "d'une durée de vie de 100 ans", a indiqué à l'AFP la directrice de la communication du site, Catherine Argant.

 Areva a augmenté de 30 à 35 % sa capacité d'entreposage de déchets nucléaires hautement radioactifs issus de la production française d'électricité, a annoncé mercredi la direction du site de Beaumont-Hague (Manche) où ces conteneurs attendent que leur sort définitif soit tranché par le législateur. (c) Afp

4.212 conteneurs de verre de 1,40 m de haut contenant la haute radioactivité extraite des combustibles irradiées en centrales peuvent y être entreposés dans des puits d'une vingtaine de mètres de profondeur.

Les conditions d'entreposage sont telles qu'on peut marcher sur le sol du hall recouvrant les puits comme sur le sol d'un gymnase au dessus des conteneurs, selon Areva.

Ce hall concentrera plus de déchets pour une même surface que celui de 700 m2, saturé, où se trouvent les déchets issus de la production d'électricité dans les centrales françaises depuis le début de l'atome en France, a indiqué Mme Argant.

"Nous augmentons ainsi la capacité de stockage actuelle de 30 à 35%", a résumé Pascal Aubret qui va prendre la direction de l'usine le 1er novembre. Les structures principales d'un troisième hall, "copie conforme de celui qui a été inauguré mercredi" vient par ailleurs d'être terminé, selon Areva. Il n'entrera en exploitation qu'"en fonction des besoins". Les deux nouveaux halls ont coûté 90 millions EUR selon la société.

Ces halls sont des "solutions intermédiaires" en attendant que le législateur statue sur le sort définitif de ces déchets qui selon la loi doivent être stockés de façon réversible et en profondeur (plusieurs centaines de mètres) d'ici 2025.

Un centre de stockage profond réversible des déchets radioactifs (Cigéo) est envisagé à Bure (Meuse). Mais les réunions publiques organisées au printemps sur le sujet ont dû être annulées face aux perturbations des opposants. Le débat public est ouvert depuis juillet et jusqu'en décembre.

L'usine de la Hague est un des seuls sites au monde à retraiter les combustibles sortant des centrales nucléaires.


sciences et avenir 30/10/2013

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PARIS - La décision de prolonger comptablement à 50 ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises d'EDF est déjà prise, a assuré mardi l'ex-ministre de l'Ecologie Delphine Batho dans un entretien au quotidien spécialisé Enerpresse.

Nous devons prolonger de manière comptable notre parc à 50 ans. Cette décision, de bon sens, est d'ailleurs déjà prise, elle figure dans la décision tarifaire de juillet dernier, a avancé la députée PS des Deux-Sèvres.

Mme Batho fait allusion au fait qu'en juin dernier la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) avait établi deux scénarios pour la hausse des prix de l'électricité de juillet, suivant que les centrales nucléaires d'EDF étaient amorties comptablement en 40 ans ou en 50 ans.

Dans le premier scénario, une hausse de 9,6% du tarif réglementé d'EDF était nécessaire, selon la CRE. Dans le scénario à 50 ans, l'augmentation n'était que de 6,8% en 2013. Dans les deux cas, la CRE recommandait +3,2% en 2014, +3,2% en 2015, ainsi qu'un rattrapage de 7,4% au titre de 2012. Soit une hausse de 22 ou de 25% suivant les scénarios.

Le gouvernement a finalement décidé d'une hausse de 5% en 2013, puis de 5% en 2014. Selon plusieurs sources proches du dossier, une hausse supplémentaire de 5% en 2015 est d'ores et déjà décidée, même si le gouvernement refuse de la confirmer. Soit un rythme plus proche du scénario à 50 ans, souligne Delphine Batho. De fait, au regard du rapport de la CRE sur les coûts, le scénario tarifaire qui est retenu est celui de la prolongation comptable du parc à 50 ans, a-t-elle déclaré à l'AFP mardi.

Mais selon la ministre, cette opération comptable ne signifie ni que tout le parc ira jusqu'à 50 ans, ni que l'objectif présidentiel de ramener la part de l'électricité nucléaire à 50% en 2025 est jeté aux orties.

Amortir à 50 ans le parc dans les comptes d'EDF est compatible avec le fait que certaines centrales fermeront à 40 ans de durée de vie, et d'autres seront prolongées jusqu'à 60 ans, déclare l'ex-ministre à Enerpresse.

Soyons clairs: il n'y a pas de contradiction entre la prolongation comptable de l'amortissement du parc et la réduction de la part du nucléaire, ajoute Mme Batho.

Son successeur, Philippe Martin, a assuré devant les députés mi-octobre que la décision sur la durée d'amortissement des centrales n'avait pas été prise.


ROMANDIE 5/11/2013

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PARIS - Areva est autorisé à mettre définitivement à l'arrêt et à procéder au démantèlement de l'une de ses unités de retraitement de déchets nucléaires, qui a fonctionné jusqu'en 1998 à Beaumont-Hague (Manche), selon trois décrets parus au Journal Officiel.



Cette opération est évaluée à 4 milliards d'euros sur 25 ans, avait expliqué en janvier le directeur du site Jean-Jacques Dreher.

La société Areva NC est autorisée à procéder à des opérations de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement de l'installation nucléaire de base N° 33 dénommée +usine de traitement des combustibles irradiés UP2-400+ située dans l'établissement Areva NC de La Hague (département de la Manche), précise le premier décret publié dimanche.

Le groupe nucléaire est tenu d'aller jusqu'à l'assainissement des sols et devra se conformer à un échéancier des travaux qui court jusqu'au 31 décembre 2035. Ce calendrier stipule notamment que la totalité de l'oxyde de plutonium présent dans le local 107 de l'atelier MAPu est évacuée au plus tard le 31 décembre 2016.

UP2 400, qui a fonctionné de 1966 à 1998, ne conditionnait pas définitivement les déchets parallèlement à leur production, contrairement aux deux usines qui l'ont remplacé, avait souligné M. Dreher pour expliquer le coût et les difficultés de ce démantèlement.

Le démantèlement de cette usine, qui doit employer 500 personnes au plus fort de l'opération et aboutir à l'évacuation de 50.000 mètres cubes de déchets, est une opération d'envergure, bien plus importante que le démantèlement d'un réacteur.

Dans un rapport publié en janvier 2012, la Cour des comptes évaluait le coût du démantèlement de UP2 400 à 1,738 milliard d'euros, plus 1,458 milliard d'euros de reprise et conditionnement de déchets, soit 3,2 milliards en tout.

La différence d'évaluation des coûts par rapport aux 4 milliards évoqués par Areva s'explique, selon le groupe, par la non prise en compte des frais de transport des déchets jusqu'au site de stockage.


romandie 11/11/2013

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