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JAPON / OCEAN : les répercussions des retombées radioactives

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Substances radioactives trouvées dans l'eau de mer



Des substances radioactives ont été détectées dans des échantillons d'eau de mer, prélevés près de la centrale endommagée.

Lundi après-midi, Tepco a vérifié les quantités des substances dans un seau d'eau, puisé à une centaine de mètres au sud d'une sortie d'eau de la centrale. Tepco indique que l'eau contenait des matières radioactives, notamment de l'iode 131, du césium 134 et du césium 137. Le niveau de cobalt 58 était inférieur à la limite légale.

Entre-temps, Jun Misono'o, un chercheur de l'institut de recherches sur l'écologie marine, estime que la contamination de l'eau de mer ne devrait pas poser de risques immédiats, étant donné que les matières radioactives se disperseront dans l'océan.

Toutefois, ajoute le chercheur, le césium radioactif a tendance à s'accumuler dans les tissus des poissons. Par conséquent, il sera nécessaire de continuer à surveiller les données pour évaluer leur impact sur la vie dans l'océan.



Source : NHK World 22/03/2011 - 15h06

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Commentaire sur la présence de substances radioactives dans la mer


Le commentaire est aujourd'hui consacré aux substances radioactives détectées dans la mer. Nous avons interrogé Kenji Kamiya, qui dirige l'Institut de recherche sur les effets biologiques et médicaux de la radioactivité, à l'Université d'Hiroshima, sur les substances radioactives détectées ce lundi aux abords d'un bassin d'eaux usées, près de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Kenji Kamiya : Très franchement, je pense que la mer est touchée par les émissions de substances radioactives provenant des réacteurs nucléaires endommagés. Je pense que les niveaux enregistrés sont largement supérieurs à la norme bien qu'il n'y ait pas de danger immédiat pour la santé humaine.

Concernant l'iode, par exemple, la période de radioactivité - appelée "demi-vie" - est de 8 jours, ce qui est plutôt bref. Il y a donc peu de chance de contamination humaine et je pense que les risques d'affections thyroïdiennes ne sont pas à craindre.

Mais si la situation perdure, il n'est pas impossible que les produits de mer soient contaminés, bien que ce ne soit pas encore le cas.

Je pense qu'il est important de procéder à des relevés à grande échelle afin d'avoir des données sur la radioactivité et de pouvoir déterminer la durée du phénomène.

Les particules radioactives ne s'infiltrent normalement ni dans l'air ni dans l'eau, et dans le cas contraire, cela n'aurait pas forcément des conséquences dramatiques, en tout cas pas dans l'immédiat. Je pense donc qu'il faut effectuer tous les contrôles qui s'imposent, le plus efficacement possible.

C'était le commentaire de Kenji Kamiya, qui dirige l'Institut de recherche sur les effets biologiques et médicaux de la radioactivité, à l'Université d'Hiroshima.

Source : NHK WORLD 22/03/2011

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526 becquerels de césium radioactif décelés dans un poisson à Ibaraki



L'analyse de petits poissons capturés dans les eaux au large des côtes de la préfecture d'Ibaraki a fait apparaître la présence de césium radioactif supérieur à la limite légale.

A noter que la préfecture d'Ibaraki est située au sud de celle de Fukushima où se trouve la centrale nucléaire endommagée.

Selon les responsables de la préfecture d'Ibaraki, 526 becquerels de césium radioactif ont été détectés dans un kilo de chair d'une sorte d'anguille, alors que la limite acceptable est fixée à 500 becquerels. C'est la première fois que des niveaux de césium radioactif plus élevés que les standards autorisés sont décelés dans des poissons.

Toutes les coopératives locales de pêche de la préfecture ont accepté de suspendre leurs prises de cette espèce d'anguille, suite à une requête des autorités préfectorales.


Source : NHK 05/04/2011

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Les pêcheurs réclament des indemnités



Les pêcheurs japonais demandent à Tepco de les indemniser pour les dommages infligés aux réserves poissonneuses par le déversement d'eau radioactive dans la mer.

Le président de la Fédération nationale des associations des coopératives de pêche, Ikuhiro Hattori, a formulé cette requête au cours d'une réunion avec le président de Tepco, Tsunehisa Katsumata, mercredi à Tokyo.

M. Hattori s'est plaint de ce que Tepco n'a pas consulté les pêcheurs avant de se débarrasser des eaux contaminées de la centrale Fukushima Dai-ichi. Il a exigé que tout soit mis en oeuvre pour faire cesser les fuites d'eau radioactive et que Tepco, ainsi que le gouvernement japonais, s'engagent à les dédommager pour les pertes subies.

M. Katsumata a présenté ses excuses aux pêcheurs.

M. Hattori a par la suite déclaré à la presse qu'il était très en colère et qu'il souhaitait la fermeture immédiate de toutes les centrales nucléaires du pays. Il a ajouté qu'en aucun cas les pêcheurs ne coopèreraient à nouveau avec les exploitants des centrales nucléaires.


sOURCE : [url=Les pêcheurs réclament des indemnités]NHK 06/04/2011[/url]

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Les ressources marines pourraient être contaminées



L'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire, ou IRSN, a lancé un appel pour une surveillance à long terme de l'océan Pacifique au large des côtes du nord-est du Japon, à la suite des fuites d'eau radioactive de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'IRSN a analysé l'impact de ces fuites sur l'océan contaminé par les eaux fortement radioactives du réacteur 2. L'analyse a été réalisée par des moyens informatiques en se fondant sur les chiffres disponibles.

Ses résultats font état d'une contamination des eaux autour des côtes des préfectures de Fukushima et de Miyagi.

Par ailleurs, des substances radioactives transportées par les vents se sont déposées dans la mer. Selon les estimations, cette eau contaminée pourrait se répandre dans tout l'océan Pacifique d'ici 3 mois.

L'IRSN ajoute que certaines substances radioactives se dissolveront probablement dans l'eau, mais que d'autres vont se déposer sur les fonds marins.

Le césium 134, notamment, peut rester dans la mer pendant plusieurs années et le césium 137 pendant environ 30 ans. L'IRSN a mis en garde contre une contamination éventuelle des poissons et des algues du littoral pacifique, au Japon.


Source : NHK 06/04/2011

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L'eau contaminée pourrait atteindre la côte ouest des Etats-Unis


L'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, considère que l'eau radioactive ayant fui de la centrale de Fukushima pourrait atteindre la côte ouest des Etats-Unis d'ici un à deux ans.

L'organisme onusien a organisé jeudi à Vienne une réunion des pays membres pour évoquer la situation à la centrale qui se situe dans le nord-est du Japon.

D'après l'AIEA et selon une analyse réalisée à partir des données fournies par plusieurs sources, dont le Japon, l'eau contaminée pourrait se répandre dans tout le Pacifique en suivant le courant Kuroshio. Elle pourrait atteindre la côte nord-américaine d'ici l'année prochaine au plus tôt.

L'agence estime également que des traces de césium 134 et 137 pourraient être détectées tout le long du pourtour du Pacifique dans deux ou trois ans. Mais les niveaux devraient être si bas qu'ils ne devraient pas représenter une menace pour la santé humaine.

Le directeur général de l'AIEA, Denis Flory, a évoqué la feuille de route établie par Tepco le mois dernier pour reprendre le contrôle de la centrale de Fukushima. Il a accueilli favorablement ce projet et déclaré que l'AIEA suivrait avec attention sa mise en oeuvre.


Source : NHK 06/05/2011

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L'organisation écologiste Greenpeace a annoncé jeudi que les tests qu'elle a effectués sur des produits de la mer au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon) avaient révélé des taux de radioactivité au-dessus de la limite légale.


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Expert : il convient de surveiller l'impact du strontium sur la faune marine

Selon le professeur Takashi Ishimaru de l'Université des sciences et technologies marines de Tokyo, les résultats étaient attendus car de faibles quantités de strontium radioactif avaient déjà été détectées dans la mer, aussi bien au large qu'à proximité de la préfecture de Fukushima.

Bien que le niveau détecté dépasse la norme de sécurité fixée par le gouvernement, M. Ishimaru a déclaré dimanche que l'impact du strontium sur le corps humain devrait être minimal car la quantité prélevée n'est pas plus importante que celle du césium détecté en même temps.

Le strontium a des propriétés similaires à celles du calcium. Le professeur Ishimaru précise que des analyses supplémentaires devraient être effectuées pour découvrir si la substance s'accumule dans les os et arêtes des poissons et d'autres formes de vie marines.


Voir l'article où il est dit que les quantités de strontium 90 était de 90 à 253 fois supérieures au niveau de sécurité à la sortie des réacteurs 2 et 3 : http://www.lane-forumactif.com/t679p410-fukushima-le-suivi-de-la-situation-au-jour-le-jour (page 42)

NHK 13/06/2011


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Du strontium radioactif détecté sur le fond de la mer


Du strontium radioactif a été détecté pour la première fois sur les fonds marins près de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a annoncé la découverte de Strontium 89 et 90 sur le fond de la mer. La compagnie a effectué une étude le 2 juin à environ trois km au large de la côte, en deux endroits, à quelque 20 km au nord et au sud de la centrale.

Les substances constituent une menace grave pour la santé car elles peuvent s'accumuler dans les os si elles sont inhalées, avec des risques de cancer.

Jusqu'à 44 becquerels par kg de strontium 90 ont été détectés. Sa demi-vie est de 29 ans.

Les substances ont été identifiées auparavant dans le sol terrestre et dans l'eau de mer après l'accident nucléaire en mars.

Un membre de la Commission gouvernementale de sûreté nucléaire, Shigeharu Kato, souligne que des examens plus poussés devraient être menés pour découvrir si ou comment ces substances peuvent s'accumuler dans les formes de vie marines.


NHK 28/06/2011

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Une étude de la radioactivité en mer va être menée


Le navire d'études océanographiques Umitaka-maru a quitté Tokyo pour mener des travaux sur la diffusion de la contamination radioactive dans l'océan à partir de la centrale de Fukushima.

Le bateau appartient à l'université des sciences de la mer, basée à Tokyo. Il a largué les amarres du quai de Toyoumi vendredi matin, avec à son bord trente experts en études océanographiques et en biologie marine.

L'opération est menée en coopération avec plusieurs organisations, dont une spécialisée dans la recherche sur la pêche. Le navire va prélever des échantillons des fonds marins au large de la centrale de Fukushima pour étudier l'impact des substances radioactives sur la faune et le plancton.

L'équipe est dirigée par le professeur Takashi Ishimaru. Il juge important de fournir une information fiable car, sans de telles données, la population pourrait s'inquiéter et des rumeurs sans fondement pourraient se répandre.



NHK 01/07/2011

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Une étude révèle la présence de radiation dans du plancton





Une étude scientifique a détecté des substances radioactives dans du plancton provenant des eaux au large de la préfecture de Fukushima.

Une équipe de chercheurs de la faculté des Sciences et Technologies marines de l'Université de Tokyo a terminé vendredi une étude menée sur 8 jours. L'objectif de cette étude était d'étudier la propagation des matériaux radioactifs dans l'océan Pacifique depuis la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Le groupe a prélevé des échantillons dans le fond marin sur 120 kilomètres au large de la côte de Fukushima.

Du césium radioactif a été détecté dans du plancton animal collecté 35 kilomètres au large de la ville de Iwaki. Son taux atteignait 6 becquerels par kilogramme.

L'équipe de chercheurs a déclaré que ce niveau n'excède pas la norme de sécurité nationale. Ils ont ajouté qu'il serait également en dessous de la limite, même si le césium venait à être détecté dans de plus gros poissons qui consomment ce plancton contaminé.





NHK 09/07/2011

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Boeufs, Baleines contaminés... et toute la vie marine



Baleines et bœufs radioactifs remettent Fukushima dans le fil des actualités !

A terre, bœufs radioactifs… En mer, baleines contaminées… Et n’oublions pas les dizaines d’espèces halieutiques contaminées au large des côtes nord-est du Japon.

Avec le retour des beaux jours et le réchauffement de l’eau de mer, la vie marine a décuplé son activité sur le littoral du Tohoku (cliquer sur la carte pour agrandir). La convergence des eaux froides du Nord et des eaux chaudes du Kuroshio fait de cette région océanique, l’une des plus productives au monde. Un véritable bouillon de cultures atomique…. Lire : Fukushima : Bloom atomique au large de la centrale nucléaire

Pour éviter une panique alimentaire… « Le gouvernement japonais a annoncé le mardi 19 juillet 2011 l’interdiction de la vente du bœuf élevé dans la préfecture de Fukushima, quatre mois après l’accident d’une centrale nucléaire dans la région. «Nous avons donné l’ordre au gouverneur de la préfecture de stopper les livraisons de l’ensemble du bétail de Fukushima», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano. « Nous allons prendre toutes les mesures possibles pour indemniser les éleveurs de façon convenable ». Ouest France : Nucléaire. Le Japon interdit la vente du bœuf de Fukushima

Côté mer.... Le gouvernement japonais n’a pas pris de mesure d’interdiction même si à ce jour des dizaines d’espèces halieutiques dépassent ou sont proches de la limite commerciale des 500 Bq de césium/kg de poisson.

Depuis la découverte de lançons radioactifs débarqués au port de pêche d’Ita-Ibaraki, dans la Préfecture voisine de Fukushima, deux semaines après les catastrophes du 11 mars 2011, les autorités locales suivent l’évolution du niveau de la contamination marine selon un protocole d'analyse défini début avril 2011. Des échantillons sont prélevés dans les différents catégories d’espèces halieutiques depuis la région tokyoïte au Sud jusqu’à Hokkaïdo au Nord.

C’est parmi ces centaines d’échantillons prélevés dans les ports de pêche que des baleines débarquées à Hokkaïdo ont été analysées en mai 2011. A 31 Bq de césium/kg de viande fraiche, un niveau bien inférieur à bien d’autres espèces halieutiques capturées au large des côtes de Fukushima, la contamination des cétacés serait passée inaperçue sans la tenue de la réunion annuelle de la Commission Baleinière Internationale (CBI) début juillet 2011 à Jersey. Lire l’article de Novethic : Commission Baleinière Internationale : les conséquences de Fukushima éludées

Niveau de contamination des espèces halieutiques au 11 juillet 2011 (MAFF)

18 espèces au-dessus de la limite légale des 500 Bq de césium / kg

Japanese sandlance イカナゴ (Ammodytes personatus) - Lançon

whitebait シラス - Alevin (dont anchois)

Ayu sweetfish アユ(天然) (Plecoglossus altivelis) - Ayu

Japanese smelt ワカサギ(天然) (Hypomesus nipponensis) - Eperlan

Land-locked salmon ヤマメ(天然) (Oncorhynchus masou) - Saumon

Mediterranean mussel ムラサキイガイ (Mytilus galloprovincialis) - Moule

Wakame seaweed ワカメ (Undaria pinnatifida) - Algue Wakamé

Hijiki seaweed ヒジキ (Hizikia fusiformis) - Algue Hijiki

Arame seaweed アラメ (Eisenia bicyclis) - Algue Aramé

Japanese dace ウグイ天然) (Tribolodon hakonensis) - Cyprinidé

Northern sea urchin キタムラサキウニ (Strongylocentrotus nudus) - Oursin

Surf clam ホッキガイ (Pseudocardium sachalinense) - Mactre

Fat greenling アイナメ (Hexagrammos otakii) - Sourcil type rascasse

Brown hakeling エゾイソアイナメ (Physiculus maximowiczi)

Stone flounder イシガレイ (Kareius bicoloratus) - Plie

Whitespotted char イワナ(天然) (Salvelinus leucomaenis) - Salmonidé

Japanese mitten crab - Crabe

Rockfish シロメバル (Sebastes cheni) - Sébaste

Autres espèces halieutiques entre 100 et 500 Bq de césium / kg

マダラ Pacific cod (Gadus macrocephalus) 240 - Cabillaud

ギンブナ天然 Silver crucian carp(wild) (Carassius langsdorfii) 113 - Carpe

アオメエソ(メヒカリ) Greeneyes (Chlorophthalmus borealis) 159

アワビ Abalone (Haliotis sp.) 196 - Ormeaux

マサバ Chub mackerel (Scomber japonicus) 110 - Maquereau

コモンカスベ Ocellate spot skate (Okamejei kenojei ) 138

マガレイ Littlemouth flounder (Pleuronectes herzensteini) 420 - Limande

マコガレイMarbled flounder (Pleuronectes yokohamae) 250 - Limande

マアジ Japanese jack mackerel (Trachurus japonicas) 270 - Chinchard

ヒラメ Olive flounder (Paralichthys olivaceus) 194

ケムシカジカ Sea raven (Hemitripterus villosus) 161

ウスメバル Goldeye rockfish (Sebastes thompsoni) 220

クロソイ Black rockfish (Sebastes schlegeli) 270 - Sébaste

カナガシラ Redwing searobin (Lepidotrigla microptera) 183

マアナゴ Conger eel (Conger myriaster) 101 - Congre

コクチバス天然 Smallmouth bass(wild) (Micropterus dolomieu) 330

ウチダザリガニ(天然) Signal crayfish (Pacifastacus leniusculus) 207

エゾアワビ Ezo abalone (Haliotis discus hannai) 290 - Ormeaux - débarquement à Ibaraki

Diverses espèces marines à moins de 100 Bq de césium / kg

ミンククジラ Minke whale (Balaenoptera acutorostrata) 31 - Baleine - débarquement à Hokkaïdo

カラフトマス Pink Salmon (Oncorhynchus gorbuscha) 76.68 - Saumon - débarquement à Hokkaïdo

カタクチイワシ Anchovy (Engraulis japonicus) 20 - Anchois - débarquement à Ibaraki

ヤマトシジミ Brackish-water clam (Corbicula japonica) 23 - débarquement à Ibaraki

スズキ Seabass (Lateolabrax japonicus) 67 - Bar - débarquement à Ibaraki

イワガキ (Crassostrea nippona) 45 - Huître de roche - débarquement à Ibaraki

イセエビ Japanese spiny lobster (Panulirus japonicus) 58 - Langouste - débarquement à Ibaraki

ワカメ(加工 乾燥) Dried wakame seaweed (processed) 44 - Algue - débarquement à Ibaraki

スケトウダラ Alaska pollackTheragra chalcogramma) 5.6 - Colin d'Alaska - débarquement à Iwate

マイワシ Japanese sardine (Sardinops melanostictus) 30 - Sardine

シャコ Mantis shrimp (Oratosquilla oratoria) 50 - Crevette

マダイ Red seabream (Pagrus major) 27 - Daurade

オキナマコ Sea cucumber (Parastichopus gripunctatus ) 34 - Concombre de mer

ババガレイ Slime flounder (Microstomus achne) 36

マゴチ Flathead (Platycephalus sp.) 86

ヤナギダコ Chestnut octopus (Octopus conispadiceus) 21.3

ムシガレイ Shotted halibut (Eopsetta grigorjewi ) 50

キアンコウ Monkfish (Lophius litulon) 64 - Baudroie

ギス Japanese gissu (Pterothrissus gissu ) 53

鹿島灘ハマグリ Clam (Meretrix lamarckii) 34

ミズダコ Giant Pacific octopus (Paroctopus dofleini) 29 - Poulpe

アサリ Palourde 80

Et toutes les autres....

Infos: MAFF (Ministère japonais de l'agriculture, de la pêche et de la forêt)



.Regard sur la Pêche et l'Aquaculture 20/07/2011

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Fukushima Dai-ichi : aucune trace de césium détectée dans l'eau de mer, près du réacteur numéro 3

Selon l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, aucune trace de césium radioactif n'a été enregistrée samedi dans l'eau de mer autour du réacteur numéro 3. C'est la première fois que la substance n'est pas détectée depuis le début des contrôles.

Autour du réacteur numéro 2, les niveaux de césium étaient légèrement inférieurs à ceux enregistrés la veille.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, surveille la concentration des substances radioactives dans l'eau de mer aux abords des conduites d'eau de la centrale, mais également au large.

L'eau de mer prélevée samedi près de la conduite du réacteur numéro 2 contenait 0,077 becquerels de césium-134 par centimètre cube, soit 1,3 fois plus que les normes gouvernementales de sécurité.

En avril, le niveau de césium-137 enregistré près de la conduite d'eau du réacteur numéro 2 atteignait un niveau 1,1 million de fois supérieur à la norme. Depuis, la densité a décliné et elle se stabilise ces derniers temps.

L'eau de mer prélevée près de la conduite du réacteur 3 ne contenait aucune trace de césium-134 ou de césium-137.

NHK 29/08/2011

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Les rejets radioactifs dans la mer seraient trois fois supérieurs aux estimations de Tepco



Un groupe de recherche japonais a estimé qu'un total de 15 000 térabecquerels de matériaux radioactifs avaient été rejetés dans la mer par la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi, un chiffre trois fois supérieur aux estimations de l'opérateur de la centrale, Tepco.

Le groupe, réunissant l'Agence japonaise de l'énergie atomique et l'Université de Kyoto, a réalisé cette estimation en se basant sur la quantité d'eau hautement radioactive rejetée par la centrale dans l'océan Pacifique depuis la fin mars, ainsi que sur les résultats des mesures effectuées dans l'eau de mer.

Le groupe souligne l'importance de saisir l'ampleur totale de la fuite radioactive pour évaluer l'impact de l'accident sur la mer.



NHK 09/09/2011

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Fukushima: les rejets en mer trois fois plus importants qu'estimé


Le cumul des substances radioactives rejetées en mer par la centrale nucléaire accidentée de Fukushima serait environ trois fois plus important que ne le pensait l'opérateur du site, a affirmé vendredi la presse nippone.

Des chercheurs japonais évaluent à présent à 15.000 térabecquerels la quantité d'éléments radioactifs dispersés dans l'océan Pacifique entre mars et avril, à la suite des explosions d'hydrogène et autres avaries survenues à Fukushima Daiichi, complexe atomique endommagé par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est de l'archipel.

L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tecpo), avait estimé auparavant à 4.700 térabecquerels le total d'iode et césium radioactifs rejetés dans la mer, en fonction de prélèvements effectués début avril.

Mais une équipe de chercheurs, dirigée par Takuya Kobayashi de l'Agence japonaise de l'Energie atomique, a fondé ses estimations sur d'autres données, provenant notamment d'échantillons d'eau de mer pris entre le 21 mars et le 30 avril, selon plusieurs quotidiens japonais.

Selon les chercheurs, les particules radioactives sont arrivées en mer par divers canaux et d'autres, rejetées dans l'atmosphère, sont retombées dans l'eau de l'océan.

Les bâtiments des réacteurs, qui ont été arrosés massivement pour être refroidis, ont laissé échapper des quantités d'eaux contaminées par les voies souterraines, tandis que des émissions radioactives ont accompagné les explosions d'hydrogène qui se sont produites dans plusieurs bâtiments de réacteurs durant les premiers jours suivant le désastre.

Sciences et Avenir 21/09/2011

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Selon des chercheurs français, la quantité de césium radioactif écoulé dans l'océan depuis la centrale Fukushima Dai-ichi serait 20 fois supérieure aux estimations de l'opérateur, Tepco.

L'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'IRSN, a publié samedi son rapport sur la contamination.

Selon ce rapport, 27 100 terabecquerels de césium radioactif 137 avaient été déversés dans l'océan au milieu du mois de juillet.

Toujours selon l'IRSN, cette quantité est 20 fois supérieure aux estimations de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco.

Le rapport fait par ailleurs état d'une importante contamination de l'eau, bien que les substances radioactives soient dispersées par les courants océaniques.

L'institut préconise enfin des tests sur les produits de la mer car la pollution de l'océan se poursuit à proximité du complexe nucléaire.

NHK 30/10/2011

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Le ministère japonais de l'Environnement va établir une limitation plus stricte du taux de radioactivité acceptable dans l'eau de mer alors que les plages japonaises se préparent à accueillir les baigneurs estivaux.

La nouvelle limite sera fixée à 10 becquerels par litre d'eau pour les plages, les rivières et autres étendues d'eau.

L'année dernière, au lendemain de la catastrophe nucléaire de Fukushima, le gouvernement avait temporairement fixé la limite de radioactivité à laquelle les eaux sont considérées comme étant aptes à la baignade à 50 becquerels par litre.



NHK 29/05/2012

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Une équipe de chercheurs américains a détecté des traces de césium radioactif dans du thon rouge pêché au large des côtes californiennes en août 2011. La contamination résulterait de la catastrophe nucléaire de Fukushima.

L'équipe, qui compte un chercheur de l'université Stanford, a publié le résultat de ses recherches lundi dans une revue scientifique américaine.

D'après cette étude, 15 thons rouges capturés au large de San Diego, en Californie, contenaient 4 becquerels de césium 134 et 6,3 becquerels de césium 137 par kilogramme. Selon les chercheurs, cette quantité ne constitue pas un danger pour la consommation humaine.

Les recherches suggèrent que les thons ont probablement été contaminés à proximité du Japon au moment de l'accident nucléaire, avant de migrer en direction de la côte ouest des Etats-Unis.



NHK 29/05/2012

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Le gouvernement japonais a décidé de réduire la zone maritime interdite aux abords de la centrale nucléaire sinistrée Fukushima Dai-ichi. Les autorités expliquent leur décision en disant que le niveau de radiation est suffisamment bas.

Le groupe de travail sur le désastre, mis sur pied par le gouvernement, a décidé lors d'une réunion ce mardi, de réduire le rayon de la zone interdite, de 20 kilomètres présentement, à 5 kilomètres.

Le gouvernement a décidé de revoir les règles d'accès maritime pour cette zone, à la demande de l'industrie des pêches du nord-est du Japon, cette région qui a été touchée par les désastres de 2011.

Les représentants des pêcheurs disent qu'ils doivent faire de plus longs trajets pour amener des navires et des marchandises des régions du sud du pays, ce qui, disent-ils, coûte plus cher et prend plus de temps.

Selon le groupe de travail, les radiations sont suffisamment basses dans la mer comparativement aux niveaux sur terre, où une grande partie du rayon de 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire, demeure toujours interdite.

Le gouvernement indique cependant qu'il continuera de restreindre les accostages dans la zone terrestre interdite.



NHK 31/07/2012

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Des pêcheurs de la préfecture de Fukushima ont livré des pieuves exemptes de radiation pour la vente dans la région de Tokyo et de Nagoya.

Il s'agit du premier lot de produits de la mer, provenant des eaux au large de Fukushima, à être placés sur les marchés des grandes villes de l'Archipel depuis la catastrophe à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.



NHK 01/08/2012

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Des chercheurs japonais ont développé un appareil de mesure des substances radioactives dans les fonds marins. Un procédé qui devrait permettre de mieux comprendre comment ces substances, générées par la centrale de Fukushima, se répandent dans l'océan.

Une équipe de chercheurs de l'université de Tokyo a donc développé un tube de 8 mètres de long et de 15 centimètres de diamètre. Il contient des capteurs pouvant mesurer les niveaux de radiation et la profondeur de la mer.

Accroché à un bateau, ce tube permettra de draguer les fonds marins pour en mesurer, toutes les secondes, les niveaux de césium 134 et 137.

Jusqu'à présent, ces relevés étaient effectués depuis des endroits isolés. Le nouvel appareil procurera des données plus précises car les zones concernées seront passées au peigne fin.



NHK 06/09/2012

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Le sous-sol de Fukushima est décidément riche en eau radioactive, et pas uniquement sous les réacteurs endommagés par le tsunami du 11 mars 2011. De l’eau renfermant des radioisotopes émettant des rayons bêta a été trouvée au fond d’un puits creusé à proximité de l’océan Pacifique. L’opérateur Tepco ne peut expliquer sa présence ni décrire son devenir

À Fukushima, les nouvelles se suivent et se ressemblent. Le 19 juin dernier, l’opérateur Tepco a déclaré avoir trouvé des eaux souterraines riches en éléments radioactifs au pied des réacteurs mis à mal par le tsunami. À proximité du bâtiment abritant la turbine du réacteur n°2, les niveaux détectés sont loin d’être négligeables : 500.000 becquerels ar litre pour le tritium, et 1.000 pour le strontium 90.

 
Le 11 mars 2011, le sol tremblait fort au large du Japon. Le séisme, de magnitude 9, a déclenché un violent tsunami, entraînant la mort de 15.000 personnes au pays du Soleil-Levant ainsi que la destruction de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. ©️ Daveeza, Flickr, cc by sa 2.0


Ces valeurs sont respectivement 8 et 30 fois plus importantes que les niveaux tolérés dans l’eau de mer. Toutefois, selon l'annonce de Tepco de l'époque, ce liquide probablement issu d’une fuite se serait accumulé là où il a été prélevé, ce qui signifie qu’il ne devrait pas y en avoir plus loin. Visiblement, l’opérateur a eu tort. Le 29 juin dernier, après un renforcement des contrôles, de l’eau contaminée a été extraite d’un puits creusé entre les bâtiments et l’océan, donc à une plus courte distance du Pacifique. Mais l’information ne s’arrête pas là. En effet, l’eau en ce lieu est bien plus radioactive qu’au pied des réacteurs.

Pour preuve, une activité de 3.000 becquerels par litre a été mesurée pour les éléments qui produisent des rayons bêta, comme le strontium 90. Tepco ne peut expliquer cette présence d’eau contaminée. De même, l'opérateur n'est pas en mesure de préciser si elle s’écoule, ou non, vers l’océan voisin. Cependant, les dernières mesures effectuées dans le Pacifique ne montrent pas d’augmentation des niveaux de  radioactivité  Face à cette situation, l’opérateur, qui doit régulièrement lutter contre des fuites d’eau radioactive dans ses installations, comme le 21 juin dernier, a promis de renforcer les contrôles.


FUTURA SCIENCES 2/7/2013

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TOKYO (Province de Tokyo) - L'opérateur Tepco a reconnu lundi pour la première fois que des eaux souterraines radioactives accumulées au pied de la centrale accidentée de Fukushima avaient fui dans l'océan Pacifique voisin.

Cet aveu intervient au lendemain d'élections sénatoriales qui ont vu la victoire du Parti Libéral-Démocrate (PLD, droite) du Premier ministre Shinzo Abe, largement pro-nucléaire.

Tokyo Electric Power (Tepco) qui gère la centrale accidentée Fukushima Daiichi avait annoncé au début juillet que de fortes doses d'éléments radioactifs toxiques avaient été détectées dans ces eaux souterraines. Elle avait notamment fait état d'une multiplication par 110 du niveau de césium 134 mesuré dans un puits de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer.

Ces substances radioactives s'étaient échappées des réacteurs de la centrale ravagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel, avant de polluer les eaux souterraines.

Tepco avait néanmoins soutenu que ces eaux polluées avaient été largement contenues par les bases en béton et armatures en acier des fondations de la centrale, semblant écarter une diffusion massive dans la mer.

Maintenant nous pensons que de l'eau contaminée a fui dans la mer, a déclaré lundi à l'AFP un porte-parole de la compagnie d'électricité chargée d'alimenter en courant la mégapole de Tokyo. Il a affirmé toutefois que l'impact de cette fuite radioactive dans l'océan serait limitée. Les données sur l'eau de mer ne montrent pas d'augmentation anormale des taux de radioactivité, a assuré ce porte-parole.

Des experts en environnement préviennent que les fuites radioactives de ce type pourraient affecter la santé des animaux marins puis celle des hommes qui les consommeraient.

La centrale Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo, a été ravagée par la catastrophe naturelle 11 mars 2011: du combustible a fondu dans trois des six réacteurs du site, d'où la présence de nombreux éléments radioactifs alentour.


----->Comment prêter foi aux dires de personnes qui ne cessent de mentir ou de cacher la vérité sur la situation réelle de la centrale ?



ROMANDIE 22/7/2013

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Du césium a été découvert dans l'eau de mer en dehors des limites du port de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi. L'opérateur du site, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a effectué mardi un prélèvement au-delà d'une digue, à un kilomètre environ de la côte.

L'entreprise effectue à cet endroit des relevés réguliers depuis le mois d'août. Elle a commencé à les faire après avoir admis fin juillet l'écoulement dans l'océan d'eau souterraine hautement contaminée.

1,4 becquerel par litre de césium 137 a été découvert dans l'échantillon. C'est la première fois que des substances radioactives sont détectées à cet endroit. Tepco précise que le niveau de contamination est inférieur aux normes de sûreté fixées pour l'eau potable par l'Organisation mondiale de la santé. La norme de l'OMS est de 10 Bq par litre.

Toujours selon Tepco, un nouvel échantillon prélevé jeudi ne présentait aucune quantité détectable de césium radioactif.


NHK WORLD 11/10/2013

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Autour de la centrale sinistrée de Fukushima, il existe, même en dehors de la zone interdite, des endroits où les débits de dose annuels dépassent parfois la limite de 20 millisieverts (mSv) fixée par les autorités japonaises. Cela en raison du lessivage des terres par les pluies, qui transportent vers les rivières, puis l'océan Pacifique, des particules de sol contaminées. Un processus dans lequel les typhons jouent un rôle déterminant.


C'est ce que montrent les travaux menés conjointement par des chercheurs français du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, CEA-CNRS-Université de Versailles Saint-Quentin) et une équipe japonaise de l'Université de Tsukuba. Entre novembre 2011 et mai 2013, ils ont réalisé quatre campagnes de mesures, dans un périmètre de 3000 km2 situé au nord de Fukushima et affecté par les retombées radioactives de la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011. Ce qui leur a permis de connaître l'évolution, dans l'espace et dans le temps, de la dispersion des polluants radioactifs.


 Photo Le Monde / Reuters

« Lors de l'accident de Fukushima, des radionucléides se sont échappés du combustible nucléaire et ont été relâchés dans l'atmosphère », explique Olivier Evrard, du LSCE. Parmi eux, du césium 134 et du césium 137, particulièrement tenaces puisque leur radioactivité diminue de moitié au bout de respectivement deux et trente ans. « Ces radio-isotopes ont la particularité de se fixer fortement et quasi irréversiblement aux particules du sol et aux sédiments, poursuit le chercheur. Sous l'effet de l'érosion, les particules du sol et les radionucléides qu'elles transportent peuvent être transférés dans les rivières, puis exportée progressivement vers l'océan Pacifique en traversant des plaines côtières. »

Dans les sédiments des principales rivières – l'Ota, la Mano et la Nitta – irrigant cette zone, « les débits de dose ont pu dépasser localement 20 mSv par an », indique Olivier Evrard. Et atteindre par moments jusqu'à 75 mSv. Ce n'est pas tout. D'une campagne à l'autre, les débits de dose ont fluctué. Le niveau de contamination des rivières, plus élevé à l'automne 2011, a baissé en 2012 et au printemps 2013.

Explication principale de cette décrue : les violents typhons, accompagnés de pluies, qui ont balayé ce secteur durant l'été 2011, entraînant un transfert des polluants radioactifs vers l'aval. A l'inverse, des typhons moins nombreux et moins intenses ont été enregistrés pendant l'été 2012, d'où une moindre migration des radioéléments vers les plaines côtières. C'est la preuve que « les typhons contribuent très fortement à redistribuer la contamination sur le territoire ». Les chercheurs, qui viennent de réaliser une cinquième campagne de mesures, dont les résultats ne sont pas encore publiés, s'attendent, du fait de typhons plus nombreux et plus violents en 2013 qu'en 2012, à une nouvelle hausse de la contamination des sédiments dans les cours d'eau.

D'autres facteurs entrent aussi en ligne de compte. D'abord, la présence ou non de barrages. Ceux-ci forment « des zones de stockage temporaire de la contamination », mais, après des pluies abondantes, des lâchers d'eau sont nécessaires, ce qui provoque un surcroît de pollution radioactive. Ensuite, le changement d'occupation des sols. L'interdiction de cultiver les terres marquées par les panaches radioactifs a en effet favorisé le développement d'une végétation plus dense, qui protège les terres contre l'érosion. Mais cette protection, mettent en garde les chercheurs, serait compromise par une reprise de l'activité rizicole.

Si ces travaux permettent de mieux comprendre les mécanismes de transfert de polluants dans la région de Fukushima, ils ne conduisent pas à remettre en cause le périmètre de la zone d'exclusion autour de la centrale. « De manière générale, les zones à accès interdit ou restreint définies par les autorités correspondent bien à celles où les débits de dose annuels dans les sols et les sédiments des rivières dépassent 20 mSv », notent les chercheurs.

Mais, alors que l'attention s'est focalisée ces derniers mois sur les rejets d'eau contaminée de la centrale vers l'océan, l'étude franco-japonaise met l'accent sur la persistance de la pollution océanique d'origine terrestre. En juillet, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) rappelait que « les rejets dans l'atmosphère et l'océan dus à l'accident de mars 2011 ont été estimés respectivement à environ 60 et 27 pétabecquerels (millions de milliards de becquerels) ». Et que, du fait du lessivage des dépôts dans l'environnement qui ont suivi l'accident, « l'océan reçoit encore actuellement une radioactivité importante, estimée à plusieurs térabecquerels (millions de millions de becquerels) par an ».

Or, souligne Olivier Evrard, si le niveau de contamination « décroît globalement », la source de pollution des rivières et de l'océan va perdurer pendant « plusieurs décennies ».


Monde Planète 28/11/2013

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Des traces de radioactivité provenant de la centrale japonaise endommagée de Fukushima ont été détectées dans deux échantillons d'eau de mer prélevés près des côtes ouest du Canada. Il n'y a cependant aucun danger pour l'homme.

C'est la première fois que des traces de césium 134 sont détectées sur les côtes nord-américaines. Il s'agit de l'isotope de césium caractéristique de l'accident de la centrale électrique de Fukushima, provoqué le 11 mars 2011 par un tsunami qui avait suivi un séisme de magnitude 9 au nord-est du Japon.


 Les mesures par satellite de la température des océans (illustré par couleur) et la direction des courants (flèches blanches) aident à voir où des radionucléides provenant de Fukushima sont transportés. Les cercles indiquent les endroits où ont été recueillis des échantillons d'eau. Les cercles blancs indiquent qu'aucun césium-134 n'a été détecté. Les cercles bleus indiquent les emplacements où de faibles niveaux de césium-134 ont été détectés. De petites quantités de césium 134 ont été détectées dans un échantillon d'eau prélevé le 19 février 2015, à Ucluelet, Colombie-Britannique. (Woods Hole Oceanographic Institution)

Les échantillons ont été prélevés en février près des côtes de Colombie-Britannique (ouest) puis analysés par les scientifiques du réseau de surveillance InForm.

Pour autant "les niveaux de césium sont bien en deçà des niveaux de radioactivité reconnus au niveau international comme pouvant représenter un danger pour la santé humaine ou pour l'environnement", a indiqué mardi le réseau InForm (Integrated Fukushima Ocean Radionuclide Monitoring) sur son site.

Un des scientifiques de ce réseau, le professeur Jay Cullen de l'université de Victoria, capitale de la Colombie-Britannique, a expliqué que ces traces de pollution sur les côtes n'étaient pas surprenantes. "Les niveaux (de césium, Ndlr.) qui ont été détectés à la fois au large ou sur les côtes sont pertinents avec les modèles qui avaient prédit l'arrivée de cette contamination sur la côte pacifique", a-t-il déclaré sur la radio canadienne CBC. "Sur les deux échantillons, le niveau de césium 134 dans l'eau est 1000 fois moins important que le seuil de tolérance pour la santé humaine", a-t-il ajouté.

La surveillance de la qualité de l'eau de mer, de la faune et flore marines va se poursuivre encore quelques années afin d'appréhender l'impact environnemental de la catastrophe de Fukushima, a souligné le réseau InForm.

Ce réseau est constitué de scientifiques, de professeurs, d'organisations gouvernementales, de représentants de la société civile ou de simples citoyens volontaires qui collectent et analysent des échantillons.

 Rapide explication de la façon dont les échantillons d'eau de mer sont traités, dans le cadre de la surveillance de la contamination de Fukushima, lorsqu'ils arrivent à l'Université de Victoria. Fukushima InFORM 6/4/2015


Romandie 8/4/2015

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