BelleMuezza 0 Posté(e) le 22 mars 2011 L’huile de palme et la santéÀ cause de son très faible coût, l’huile de palme est de plus en plus utilisée dans une grande variété de produits : céréales, margarine, crème glacée, biscuiteries, pains industriels, barres chocolatées…Rajouter du gras (huile de palme), dans une alimentation déjà trop riche en corps gras saturés, n’est pas bon pour la santé.De plus, les plantations de palmiers à huile causent la destruction de la forêt tropicale (extinction des orang-outan… entre autres) et causent le rejet très important de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. (A cause des feux de foret, l’Indonésie est devenu le troisième producteur de CO2 de la planète.)À l’instar des gras trans, les gras saturés contribuent également à augmenter le mauvais cholestérol. Les acides gras saturés sont généralement solides à la température ambiante. On les retrouve dans les collations, les produits de boulangerie et les aliments qui contiennent du lard et de l’huile de palme ou de coco.Dites « oui » aux gras polyinsaturés, surtout aux oméga-3. Les gras polyinsaturés font également baisser le mauvais cholestérol en améliorant la tension artérielle et en réduisant l’accumulation de plaques.On retrouve les acides gras oméga-3, de la famille des polyinsaturés, dans les poissons gras comme le saumon, la truite, le hareng et les sardines. Les graines de lin moulues, l’huile de lin sont également d’excellentes sources…. Il importe de consommer tous les types de gras avec modération.En limitant votre consommation de gras trans et saturés et en privilégiant plutôt les gras monoinsaturés et polyinsaturés, vous arriverez à équilibrer votre taux de cholestérol.Votre cœur vous en sera reconnaissant!Ces huiles (palme, …) ne devraient pas porter le nom d’huile mais de graisse... Elles ne sont pas fluides mais concrètes, dures à température ambiante à cause de leur richesse en acides gras saturés bien supérieure à celle des graisses animales comme le beurre.L’American Hearst Association, la grande association de lutte contre les maladies cardiovasculaires, avait aussi mis en garde contre une application trop rapide, qui pourrait pousser les restaurateurs à trop vite se replier vers des huiles tout aussi dommageables (l’huile de palme par exemple) .Les plantations de palmiers à huile remplacent peu à peu les forêts du sud-est asiatique et d’Afrique centrale. Déboisées par le feu, elles disparaissent, entraînant avec elle des espèces animales telles que l’orang-outan, le tigre, une multitude d'oiseaux et d'insectes... Bref toutes les espèces animales et de la flore qui vivent en symbiose avec la fôrêt tropicale. Mais au-delà de ces conséquences dramatiques, qui touchent déjà les populations locales, c’est le fragile équilibre de notre planète qui est lui-même bouleversé…Une étude récente révèle que la demande agro-alimentaire et cosmétique pour de l’huile de palme, une huile végétale que l’on peut trouver dans un produit sur dix sur les étagères de nos supermarchés, va entrainer l’extinction des orangs-outans. Et pas seulement des orang-outans « Le Scandale des singes pour de l’huile », publié par les Amis de la Terre, conclut que, sans une intervention urgente, le commerce de l’huile de palme pourrait causer l’extinction des seuls grands singes d’Asie d’ici 12 ans...Source : Danger Santé Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 24 mai 2011 Huile de palme : une catastrophe écologique planétaireEn Indonésie, en Malaisie et dans d’autres pays, la production intensive d’huile de palme conduit à des déforestations massives et à la destruction complète d’écosystèmes forestiers. En cause : une demande mondiale qui grimpe en flèche, pour l’industrie agro-alimentaire, mais qui risque d’exploser avec la banalisation des biocarburants. C’est un désastre écologique qui tend à s’aggraver encore. Depuis les années 1990, la production d’huile de palme, extraite de la noix d’un palmier d’origine africaine, Elaeis guineensis, ne cesse de progresser. A l’origine, cette huile sert à des besoins alimentaires, pour les mêmes usages que l’huile de table, le beurre ou la margarine. Mais ce produit s’est trouvé trois débouchés autrement plus larges. Le premier est celui de l’industrie agroalimentaire qui a découvert avec bonheur cette huile cumulant de nombreuses qualités. L’arbre pousse vite, en trois ou quatre ans, et la pulpe rouge des noix produit une huile facile à extraire, que l’on peut transformer en une graisse utilisable dans de nombreux produits. Pâtes à tartiner, chips, margarines, plats cuisinés, biscuits, soupes, céréales du petit-déjeuner… Au fil des années, l’huile de palme a envahi la majorité des aliments industriels. Aujourd’hui, c’est une part importante de l’alimentation des pays riches qui est devenue dépendante de l’huile de palme. Mais ce n’est pas tout. A partir de l’amande de la noix, on peut extraire de l’huile de palmiste, qui sert d’ingrédient pour des peintures et des produits cosmétiques. Et voilà un juteux débouché supplémentaire. Avec ces deux marchés mondiaux, plusieurs pays du sud ont trouvé dans l’huile de palme un produit d’exportation très rentable. L’Indonésie et la Malaisie sont devenues les championnes de cette production. Alors que les pays africains en étaient les principaux producteurs dans les années 1960, ces deux pays asiatiques fournissent actuellement environ 85 % de la consommation mondiale d’huile de palme. Pour chacun de ces deux pays, cette production représente plus de quinze de millions de tonnes par an. Comment les chips peuvent tuer les orangs-outangsPour atteindre ce niveau, les Malaisiens et les Indonésiens ont dû engager de vastes opérations de déforestations pour se lancer dans des monocultures intensives. L’Indonésie a déjà perdu 72 % de ses forêts. A ce rythme, selon un rapport du PNUE (Programme de Nations Unies pour l’Environnement), 98 % des forêts auront disparu en 2022. Or, cette immense zone forestière, qui s’étend sur les trois-quarts du pays, est particulièrement riche en espèces et elle est aussi une richesse pour les habitants, qui l’exploitent, en partie, depuis longtemps. Sa destruction est une catastrophe écologique et économique, conduisant à la destruction d’écosystèmes, dont les emblématiques orangs-outans. Elle aboutira également à des modifications climatiques et à des difficultés sociales. A l’échelle planétaire, cette déforestation n’est pas sans conséquences non plus puisque les forêts sont de gros absorbeurs de gaz carbonique. Dans le monde, les déforestations sont responsables de 15 à 20 % de l’augmentation de gaz à effet de serre. C’est à la destruction des forêts, d’après Greenpeace, que l’Indonésie doit sa troisième position mondiale de producteur de gaz à effet de serre. D’autres pays se lancent dans l’aventure, comme la Colombie. Car le boom sur l’huile de palme ne fait que commencer puisqu’un troisième marché, encore plus important, a démarré depuis 2005 : les carburants dits « verts ». L’huile de palme est en effet un excellent produit de base pour les « biodiesels ».En Amazonie comme en Asie du sud-est, c’est donc un danger d’envergure qui pèse sur les forêts tropicales et leurs habitants, animaux, végétaux ou humains. En pointe dans cette action, l’association Les Amis de la Terre a mené plusieurs campagnes, dont l’une, récente, vers la grande distribution, pour pousser à une signalisation des – nombreux – produits contenant de l’huile de palme. En effet, sa présence n’est qu’exceptionnellement mentionnée et parfois cachée sous l’appellation « huile végétale ». Difficile de boycotter tous les produits contenant de l’huile de palme… mais on peut au moins essayer de limiter leur consommation. Cela ne sera toutefois pas suffisant si l’huile de palme est massivement utilisée pour produire du biodiesel, comme le souligne Sylvain Angerand, des Amis de la Terre, que nous avons interrogé sur le sujet. Retrouvez l'entretien qu'il nous a accordé (dans l'article intitulé Huile de palme : « On marche sur la tête ! »). Dossier publié par PNUE sur la déforestation en IndonésieSource : Jean-Luc Goudet pour Futura Sciences Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 24 mai 2011 Les produits qui contiennent de l’huile de palmeLe palmier à huile (Elaeis guineensis) est un arbre originaire du golfe de Guinée, en Afrique Occidentale. Les fruits, très riches en huile, sont réunis en régime pouvant peser de 1 à 60 kg. Photo : Palmier à huile (Elaeis guineensis) Marco Schmidt cc-by-sa-2.5) La pulpe de ces fruits peut être pressée pour obtenir l’huile de palme rouge ou "huile de palme". L’huile de palme représente de 18 à 26% du poids frais d’un régime. (Photo : fruits de palmier à huile Wagino 20100516 CC-BY-SA-3.0)C’est une huile d’une très bonne qualité nutritive car riche en caroténoïde (d’où la couleur rouge) qui est à la base de nombreux régimes alimentaires, notamment en Afrique. Après avoir été raffinée, blanchie et désodorisée, l’huile de palme est un composant essentiel de l’industrie agro-alimentaire : on en retrouve dans les margarines, les pâtes à tartiner, certaines huiles alimentaires, les biscuits, les glaces et autres confiseries.Cette huile peut également être utilisée comme diester pour la fabrication d’agrocarburant. L’amande blanche contenue dans les fruits peut aussi être pressée pour obtenir l’huile de palmiste. Les quantités extraites sont beaucoup moins importantes et ne représentent que 2 à 3% du poids frais d’un régime. L’huile de palmiste est utilisée davantage par l’industrie cosmétique (savons et crèmes), l’industrie chimique (vernis, peinture, résine) et la fabrication de détergents (lessives). Les résidus solides de pressage appelés "tourteaux" sont valorisés comme aliments pour animaux. La demande mondiale en huile de palme est en plein "boom" et entraîne une hausse régulière de la production (+3%/an depuis 15 ans environ). (Photo Initiative oneVillage Flickr / CC-BY-SA-2.0) S’il existe toujours en Afrique une exploitation traditionnelle de la palmeraie, ce sont surtout les plantations industrielles qui se sont multipliées ces dernières années en Indonésie et en Malaisie qui alimentent le marché mondial. En 2005, l’Indonésie (14 millions de tonnes, MT) et la Malaisie (14,9 MT) ont produit à eux seuls 86% de la production mondiale (33 MT). Les autres pays producteurs sont des pays africains (Ghana, Cameroun) et sud-américain (Colombie).A l’exception de l’Afrique pour l’instant, le palmier à huile est principalement une culture d’exportation : 26,5 MT/an sont exportées soit 79% de la production mondiale.L’Europe (4,4 MT/an) et la Chine (4,3 MT/an) sont les principaux importateurs d’huile de palme brute. En 2004, l’Union européenne était destinataire de 23% des exportations indonésiennes d’huile de palme, 61% de celles d’huile de palmiste et 87% des tourteaux de palme (source : rapport Greasy Palms, Friends of the Earth). En 2004, avec 0.3 MT, l’huile de palme est la première huile végétale brute importée en France (source : statistiques Agreste 2004-2005, Ministère de l’agriculture). En réalité, comme expliqué ci-dessus, de nombreux produits alimentaires, cosmétiques ou chimiques contiennent de l’huile de palme. Cette huile de palme "cachée" est très difficilement quantifiable : les Amis de la Terre Angleterre ont constaté qu’environ 1 produit de supermarché sur 10 contient de l’huile de palme.Dès 2001, suite à la crise de la "vache folle" et à l’interdiction d’utiliser des farines animales, le marché de l’alimentation animale s’est tourné vers les tourteaux de soja et d’huile de palme : les importations de tourteaux d’huile de palme sont ainsi passées de 4000 T/an en 2000 à 145 000 T/an en 2005 (source : statistiques Agreste 2004-2005, Ministère de l’agriculture).Dans les prochaines années, la demande mondiale, et en particulier des pays du Sud, en huile de palme alimentaire devrait continuer à fortement progresser. Le plus grand danger pourrait venir d’un boom de la demande mondiale, en particulier de l’Europe, en agrocarburant : de nombreux investisseurs s’intéressent aux agrocarburants à base d’huile de palme et les projets de construction de raffineries se multiplient.Cette explosion de la demande pourrait signifier la disparition définitive des forêts d’Asie du Sud-Est et sans doute de nombreuses autres forêts tropicales dans le monde (Afrique de l’Ouest, Bassin du Congo, Colombie).Source pour les chiffres cités (hors mention particulière) : Brochure Cocotier et palmier à huile, CIRAD, 2007.Source :Sylvain Angerand pour Amis de la Terre Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 25 mai 2011 Huile de palme : une extraction plus écologique pour les biocarburantsEn Allemagne, en réponse à la volonté fédérale d'ajouter des biocarburants au gasoil, la demande en huiles végétales a fortement augmenté. A côté de la production locale de colza oléagineux, au niveau mondial, c'est surtout le marché de l'huile de palme qui se développe, dans les principaux pays exportateurs que sont la Malaisie et l'Indonésie. Etant donné que cette production est tout sauf écologique, l'Office fédéral allemand de recherche agronomique (FAL) à Brunswick a développé un nouveau procédé dans le but d'améliorer nettement cet écobilan. Afin de profiter pleinement de ce nouveau marché très lucratif, en Indonésie, les forêts tropicales sont défrichées et les marécages asséchés pour faire place aux palmeraies. Ainsi avec chaque tonne d'huile de palme extraite, de 3 à 4 mètres cubes d'eaux résiduaires et plus de 40 mètres cubes de méthane sont produits, avec leurs conséquences néfastes sur l'environnement et le climat. Lorsque l'huile est extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile, les déchets de fruits ne sont pas réutilisés. Le procédé développé au FAL permet, au contraire, de composter ces restes végétaux avec les eaux usées : les microorganismes responsables du compostage de la matière organique produisent de la chaleur, celle-ci permettant l'évaporation de l'eau. Le compost obtenu permet alors de fertiliser les palmeraies ou les cultures maraîchères. Pour augmenter davantage la valeur ajoutée de ces eaux résiduaires, il est également possible de les utiliser comme substrat pour la biométhanisation. Ainsi, en sortie de fermenteur, sont récupérés à la fois du compost et du biogaz. Une étude de coûts a par ailleurs montré que le procédé de compostage s'amortissait déjà après 1,5 ou 2,5 ans. Extrait du BE Allemagne N°354 - Ambassade de France en Allemagne Futura Sciences Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 27 mai 2011 Huile de palme : KFC s'engage à lutter contre la déforestation [/color]La chaîne de restauration rapide KFC a annoncé renoncer à l'huile de palme qu'elle utilisait jusqu'alors dans ses fritures. Une décision visant à lutter contre la déforestation entraînée par la culture des palmiers à huile, et donc contre réchauffement climatique. La chaîne de restauration rapide américaine KFC a décidé de réduire son impact environnemental en renonçant à l'huile de palme utilisée pour ses fritures, rapporte The Independent. Cette huile responsable d'une importante déforestation en Indonésie et en Malaisie, notamment, sera remplacée par de l'huile de colza dans tous ses restaurants britanniques a annoncé le groupe. Une décision visant à réduire les acides gras saturés de ses plats, mais surtout à lutter contre la déforestation. Lire la suite de l'article Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 27 mai 2011 On assassine pour planter les palmiers à huilele producteur d'huile de palme Dinant, appartenant au magnat Miguel Facussé, s'est assuré la "protection" de 200 hommes (dont certains viennent de Colombie, pour terroriser et assassiner des agriculteurs auxquels il a été volé leur terre pour planter ces fameux palmiers... selon le journal allemand Welt Sichten."Ils abattent les paysans comme des animaux", raconte Lidia Ramos, du village "la Concepción"... Les meurtres de 23 paysans, plus d'un journaliste et de sa femme sont imputés à Facussé et sa Corporación Dinant.Selon l'article, la société en question bénificierait de la complicité du gouvernement Hondurien... Mais pas seulement... puisque la banque mondiale lui a prêtéde 30 millions de dollars US ... Parmi les objectifs du financement sont à noter "l'augmentation de la capacité de production" et "la développement de nouvelles plantations d'huile de palme"... La totalité de l'article est ici Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 22 novembre 2011 Les principaux industriels européens concernés et les enseignes de distribution privilégient de plus en plus l'huile de palme durable pour freiner la déforestation mais les efforts sont trop lents, a indiqué mardi le Fonds mondial pour la nature (WWF).Dans une étude portant sur 132 entreprises européennes, le WWF estime que près d'un distributeur sur deux et un industriel sur cinq ne satisfait pas à la charte de la Table ronde pour l'huile de palme durable (RSPO), association créée en 2004 qui regroupe producteurs, industriels et ONG du monde entier."Il y a eu des progrès depuis la dernière étude, en 2009, mais les engagements ne se traduisent pas suffisamment vite dans l'utilisation accrue d'huile de palme durable certifiée", note le WWF.Selon les critères retenus (engagements, approvisionnements et transparence), le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever est le groupe le plus vertueux, juste devant le numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal.United Biscuits (marques BN, Delacre), Yves Rocher, LU et Danone sont relativement bien placés.L'Occitane et Lactalis en revanche occupent le bas du tableau. L'Occitane n'est pas membre de la RSPO mais aspire à l'être, tandis que d'après les données disponibles, entre 0 et 25% seulement de l'huile de palme qu'elle utilise est certifiée.Côté distributeurs, Ikéa et Carrefour sont bien notés, contrairement aux Mousquetaires, à Auchan et aux Magasins U dont les performances sont parmi les plus médiocres, selon le WWF.Pour l'ONG, "les entreprises doivent absolument passer à la vitesse supérieure". Aujourd'hui, 10% de l'huile de palme produite dans le monde est certifiée durable, selon les critères de la RSPO qui stipulent notamment que les palmiers soient plantés sur des terres non boisées, et avancent une série d'exigences sociales et environnementales. "Mais seulement 56% de cette production est achetée", affirme le WWF, alors que la consommation doit augmenter de 50% d'ici 2050.L'huile de palme, la moins chère de toutes, est la plus vendue au monde. En France, près de 50% des produits alimentaires manufacturés en contiennent, selon le WWF. L'Indonésie et la Malaisie produisent à elles deux environ 80% de la production mondiale d'huile de palme, produit aux multiples usages (cosmétiques, alimentaires, bio-carburants).Sciences et Avenir 22/11/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 21 avril 2012 Suite aux actions entreprises par les diverses ONG de protection de la faune et de la forêt commencent à porter leurs fruits. Un des principaux planteurs de palmiers à huile, l'entreprise Kallista PT, a été reconnue coupable de 3 chefs d'accusation ayant violé trois lois indonésiennes. Le ministère de l'environnement indonésien a, en conséquence demandé que soit restauré l'habitat naturel de l'ourang-outan. Il n'empêche que les associations continuent, et elles ont raison, de dénoncer les méfaits des plantations de palmier à huile qui ont pour conséquence la déforestation et une dégradation du climat, au niveau mondial. Ce qui engendre aussi des crimes contre les orangs-outans, lesquels sont massacrés à coups de hâche, brûlés, et les jeunes orphelins, arrachés à leur mère morte, vendus comme animaux de compagnie. C'est en révélant les atrocités commises que les gens (comme vous et moi) ont pris conscience qu'il fallait que cela cesse. L'huile de palme est partout : des aliments transformés (plats cuisinés entre autres), en passant par les bonbons, les produits d'hygiène pour le corps... et même la nourriture pour animaux. A la base le palmier à huile est originaire d'Afrique de l'Ouest, mais peuvent prospérer dans d'autres lieux qui réunissent chaleur et précipitations (pluies) abondantes. C'est ainsi qu'aujourd'hui la quasi totalité de la production exportée provient d'Indonésie, de Malaisie... dont la plupart ne provient pas de cultures "durables". Pour une question de production et donc de profit, des milliers de kilomètres de forêt vierge ont été arrachés, brûlés, pour faire la place aux plantations des palmiers à huile. Le processus est responsable de la mort de nombreux orangs-outans mais aussi d'autres animaux, poussant même des espèces indigène de Bornéo et de Sumatra au bord de l'extinction.L'huile de palme est très populaire chez les fabricants d'huile végétale . Elle est utilisée dans plus de 50 % des produits, y compris: . produits de boulangerie, confiserie, produits cosmétiques, produits pour le corps et les produits de nettoyage et dans de nombreux pays il n'existe pas de loi sur l'étiquetage... Donc bien souvent les consommateurs ne savent pas qu'en achetant des produits contenant de l'huile de palme provenant de plantations "durables", ils contribuent au massacre des animaux et de la forêt tropicale. De plus, les entreprises concernées cachent la provenance ou le nom de cette huile sous diveses appellations : "huile végétale" ou sous plus de 170 autres noms.VOIR LA LISTE (message suivant) des 30 les plus utilisés.L'argument qui revient le plus souvent parmi les fabricants de produits est que nous avons besoin de cette huile car étant (soit-disant) un ingrédient clef dans de nombreux produits, notamment pour l'hygiène corporelle... Mais, il y a 30 ans (environ) l'huile de palme n'était pas beaucoup utilisée et il y avait presque autant de produits disponibles sur le marché. En réalité c'est parce qu'elle revient moins cher que d'autres huiles et donc qu'elle permet un plus grand profit... Il existe pourtant des alternatives mais passent par un coût de production plus élevé...Quant à l'huile de palme "durable», le problème est qu'à l'heure actuelle, cette huile végétale est "certifiée" par la RSPO, une organisation qui est considérée peu fiable et digne de confiance par beaucoup.Voir pourquoi sur WikipediaCela dit (même s'il y a encore beaucoup à dire sur le sujet), comment détecter que les produits achetés contiennent de l'huile de palme ?- Le nom le plus commun d'huile de palme est caché sous «huile végétale» . Presque tous les produits asiatiques ou des produits fabriqués en Asie inscrivent sur l'étiquette "huile végétale» ; ce qui signifie que c'est de l'huile de palme.- La plupart des collations (aliments) préemballés faites par des géants dans ce domaine comme Nestlé, Unilever, etc.. contiennent de l'huile de palme.- Si un produit contient plus de 40% de matières grasses saturées du total des matières grasses, il y a presque toujours de l'huile de palme.- Dans la liste des ingrédients mentionnés "PALM", c'est soit de l'huile de palme, ou un dérivé à partir du fruit du palmier à huile.- Presque toutes les confiseries et pâtes, barres de céréales, contiennent de l'huile de palme.- On peut vérifier la composition du produit et son éventuelle teneur en huile de palme en faisant une petite recherche sur internet ou appeler le fabricant et lui demander s'il a utilisé de l'huile de palme et laquelle.- Pour éviter l'huile de palme, on peut privilégier les produits fabriqués avec d'autres huiles végétales telle que 100% huile de tournesol, de maïs, de canola, etc... Concernant l'huile de soja, sachez qu'elle est souvent associée à à la destruction de la forêt tropicale au Brésil. IMPORTANT: Ce n'est pas parce qu'un produit est dit naturel ou "sans cruauté" qu'il ne contient pas d'huile de palme. En fait, la plupart des produits naturels et/ou bio contiennent de l'huile de palme - la raison : huile de palme est bien un ingrédient naturel. C'est la façon dont elle est produite qui est loin d'être naturelle. C'est que de nombreuses entreprises ne parviennent pas encore à intégrer... et les clients non plus d'ailleurs !!!Article inspiré par SAY NO to PALM OIL 21 avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 21 avril 2012 Noms que l'on retrouve sur les étiquettes d'aliments, produits pour le corps, cosmétiques et Agents de nettoyage:-Huile végétale-matière grasse végétale Laureth Sulfate de sodium-(dans presque tout ce que les mousses) ^-lauryl sulfate de sodium ^-dodécylsulfate de sodium (SDS ou DNA) ^ -palmiste # Kernel Oil Palm-# huile Fruit-Palm # #-palmé -palmitate # #-Palmolein-Glyceryl Stearate # acide stéarique # # Elaeis guineensis- acide palmitique-# #-stéarine de palme -Palmitoyl oxostearamide # -palmitoyl tétrapeptide-3 # -Steareth -2 * -Steareth -20 * -sodium Kernelate # -Sodium Palm Kernelate # -sodium lauryl Lactylate / Sulfate * -sodium lauryl sulfoacétate ^ -Hyrated glycérides Palm # -sodium isostéaroyle Lactylaye ^ -palmitate de cétyle # #-palmitate d'octyle alcool cétylique-^ -palmityl alchohol # # Ces ingrédients sont certainement l'huile de palme ou dérivés de l'huile de palme.* Ces ingrédients sont souvent dérivés de l'huile de palme, mais il pourrait être dérivé d'huiles végétales autres.^ Ces ingrédients sont soit dérivés de l'huile de palme ou d'huile de noix de coco. Comment détecter ces produits sur les emballages ?Mesgoûts.fr a mis au point une application iPhone et Androïd permettant de détecter la présence d’huile de palme dans plus de 11 000 produits. Les trois fondateurs (Laurent Pasquier, Vincent Huret et Olivier Huret) profitent du vote par une commission du Sénat de l’amendement dit Nutella pour communiquer sur leur application. Ils précisent que 13,3% des produits alimentaires présents en supermarché contiennent de l’huile de palme. « Ce pourcentage est même supérieur à 50% dans certaines catégories de produits comme les biscuits chocolatés (59%) et les pâtes à tartiner (plus de 90%) », écrivent-ils. (source : Les Marchés 12/11/2012)Texte et image Dites non à l'huile de palme (Say no to palm oil) avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 1 juin 2012 Depuis sa cuisine, Adrien Gontier, jeune chimiste strasbourgeois, s'est lancé un défi plus complexe qu'il n'y paraît: vivre un an sans consommer d'huile de palme, un ingrédient omniprésent dans notre alimentation et dont la production à outrance est dénoncée par les écologistes. Sur son blog (http://vivresanshuiledepalme.blogspot.fr), ce chercheur de 26 ans chronique au quotidien, avec autant de rigueur scientifique que de pédagogie et d'humour, ses efforts pour dénicher ce composé honni dans les biscottes, les pâtes à tartiner, mais aussi les dentifrices ou les déodorants. Ce défi, qu'il vit "davantage comme un amusement que comme une contrainte", est né d'un engagement militant au service de l'écologie. Adrien, thésard en géochimie, qui a adhéré il y a peu à Greenpeace, n'achète ses légumes que chez des petits producteurs locaux, pourfend la malbouffe et la surconsommation. S'il crie haro sur l'huile de palme et tous ses dérivés, c'est que cette substance est devenue depuis une dizaine d'années la première huile consommée sur la planète, en raison de son utilisation massive par l'industrie agro-alimentaire. Conséquences: des milliers d'hectares de forêt tropicale sont arrachés chaque année en Malaisie et en Indonésie pour faire place à cette culture intensive, les populations locales sont expulsées, la faune décimée. Sans compter l'impact sur la santé des consommateurs de cette huile très riche en acides gras saturés. "L'idée de ce défi, c'est d'enquêter pour dénicher l'huile de palme partout où elle se trouve, et de réfléchir à la manière dont on peut s'en passer", résume le jeune homme mince et volubile, le cheveu court, qui se voit comme un "lanceur d'alerte" et donne régulièrement des conférences sur le sujet dans des salons bio ou écologistes. Vivre sans huile de palme est un défi de chaque instant. Si l'on cuisine soi-même, a priori, pas de problème. Mais dès que l'on achète des aliments industriels (y compris d'inoffensifs petits gâteaux), la matière grasse en question, considéré par les industriels comme moins chère et plus stable, est quasiment partout. Pire: par le biais de ses dérivés (émulsifiants, antioxydants et autres émollients, notamment), le fruit du palmier à huile se glisse aussi dans les produits d'entretien, d'hygiène, et même dans certains médicaments. Ainsi que dans le gasoil des véhicules diesel, par le biais des agrocarburants. Adrien a donc appris à tester des recettes "maison". Dans des pots de confiture, il stocke sa propre pâte à tartiner aux noisettes, son propre dentifrice (à base de bicarbonate de soude et d'argile verte), son déodorant (fait d'alcool, d'eau florale et de pierre d'alun) ou encore son savon (soude et huile d'olive). Obstiné, il est devenu expert dans le déchiffrage des étiquettes des produits de grande consommation, et a créé pour ce faire un "petit guide vert", disponible sur son site. "Lisez les étiquettes!", s'exclame le blogueur, qui connaît par coeur toutes les dénominations alambiquées et envoie des centaines de courriels aux industriels pour leur réclamer davantage de transparence sur les emballages. "Je ne suis pas naïf: +huile végétale+, sans plus de précision, c'est presque toujours de la palme". Mais des noms plus mystérieux, comme le "monostéarate de glycérol", aussi. "Heureusement que je suis chimiste, sans ça j'aurais du mal à m'y retrouver", s'amuse-t-il. Lorsque l'année sans palme prendra fin, en juillet, le combat d'Adrien continuera, quoique sous une forme sans doute un peu moins stricte. "Je m'autoriserai d'avantage d'incartades, mais je garderai toujours une aversion pour l'huile de palme".Sciences et Avenir 01/06/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 juin 2012 Le Gabon qui ambitionne de devenir le premier producteur africain d'huile de palme d'ici 2017 va produire "de l'huile de palme durable", ont annoncé mercredi les deux sociétés productrices au Gabon, le Belge Siat et le Singapourien Olam. Les deux sociétés se sont engagées à aller vers la certification RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil, Table ronde sur l'huile de palme) lors d'une réunion organisée par le ministère de l'agriculture et le World Wildlife Fund, partenaire du RSPO. Aucune date n'a été fixée quant à la certification. "Nous allons produire de l'huile de palme durable. (...) Au Gabon, nous avons une forêt primaire et plusieurs espèces en danger. Nous allons développer de nouvelles plantations. Nous n'allons pas planter sur des forets primaires, mais plutôt sur des forets dégradées où le palmier va rapporter aux populations environnantes, que de diminuer la biodiversité", a promis Gert Vandersmissen directeur général de Siat Gabon. "Nous voulons montrer à nos consommateurs que nos produits sont +durables+, nous voulons aussi montrer que nos produits n'ont pas tué un singe et n'ont pas détruit l'environnement. Nous allons désormais certifier nos produits pour montrer que ce sont des produits qui respectent l'environnement", a-t-il conclu. "Nous ne pouvons que respecter les normes de conservation de l'environnement. Olam va produire l'huile de palme durable", a quant à lui assuré Raphaël Abouba, un responsable d'Olam, société qui a a acquis 100.000 hectares de terre au Gabon pour développer l'huile de palme à grande échelle. La ministre déléguée de l'Agriculture et du Développement Rural Célestine Oguewa Ba a déclaré "Le Gabon compte pour son développement, s'appuyer non seulement sur la valorisation locale de ses matières premières mais également oeuvrer pour la préservation de ses écosystèmes dans un souci constant du respect du développement durable." Le Gabon ambitionne d'avoir 200.000 hectares de palmier à huile d'ici 2017. Le développement de ce secteur fait partie d'un des trois axes de développement du Gabon, surnommé "Gabon vert", voulus par le président gabonais Ali Bongo.Sciences et Avenir 06/06/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 9 novembre 2012 PARIS (Sipa) -- Ferrero, le groupe agroalimentaire italien qui produit notamment la célèbre pâte à tartiner Nutella, a dénoncé jeudi l'aspect "infondé et injuste" de l'amendement adopté mercredi par la commission des Affaires sociales du Sénat visant à augmenter de 300% la taxe sur l'huile de palme, utilisée dans la fabrication de son produit phare. Dans un communiqué, Ferrero France estime que cet amendement "s'appuie sur des éléments infondés sur les plans nutritionnels et environnemental". "Ferrero est depuis toujours très attentive à la qualité de ses produits et des matières premières qu'elle utilise", précise l'entreprise selon qui l'huile de palme "ne contient pas de matières grasses hydrogénées dont le caractère nocif est effectivement reconnu". "La sélection de nos matières premières nous permet en outre d'obtenir une huile de palme parfaitement compatible avec le respect de l'environnement auquel Ferrero tient particulièrement", assure le groupe. Ferrero dénonce "des stigmatisations injustes qui mettent en péril les efforts de toute une filière pour s'approvisionner en huile de palme durable et le travail de notre entreprise implantée depuis 50 ans en Haute-Normandie et très engagée dans l'économie française". Cet amendement, déposé par des sénateurs socialistes, a été adopté par la commission des Affaires sociales du Sénat dans le cadre de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Il prévoit de taxer plus fortement l'huile de palme, de coprah ou de palmiste qui entrent dans la composition des pâtes à tartiner comme le Nutella, mais aussi des biscuits et viennoiserie et sont facteurs d'obésité. Présenté par le rapporteur socialiste Yves Daudigny, l'amendement prévoit de quadrupler la fiscalité de ces huiles qui sont actuellement deux fois moins taxées que l'huile d'olive. La taxe proposée à 300 euros la tonne doit inciter les industriels à réduire leur utilisation des ces huiles régulièrement pointées du doigt. M. Daudigny a rappelé que "les acides gras sont consommés en excès par la population française et contribuent au développement de l'obésité". ROMANDIE.COM 8/11/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 12 novembre 2012 Ferrero, la marque qui fabrique le célèbre Nutella, ne changera pas la recette de sa pâte à tartiner malgré l’"amendement Nutella". Celui-ci prévoit d’augmenter de 300% la taxe sur l'huile de palme une graisse qui entre notamment dans la composition de ce produit alimentaire.Mercredi dernier, la commission des Affaires sociales du Sénat a adopté un amendement au projet de budget de la Sécu. Baptisé "amendement Nutella", il vise à augmenter de 300% la taxe sur l'huile de palme. Aujourd’hui, on estime à un tiers la quantité de produits de consommation courante contenant cet ingrédient qui correspond davantage à de la graisse plutôt qu'à de l’huile proprement dite. Cela va des biscuits aux chips en passant par les barres chocolatées et les céréales du petit déjeuner. Au total, la consommation en France atteint ainsi l’ordre de 130.000 tonnes par an (soit près de 2 kg par habitant).Mais Frédéric Thil, le directeur général de Ferrero (la société qui fabrique le Nutella), lui, ne digère pas "l’amendement Nutella". Alors que le texte sera examiné en début de semaine à l’Assemblée nationale, M. Thil refuse de servir de bouc émissaire. "On s’attaque à un produit fabriqué en France depuis 50 ans qui est l’un des préférés des Français. Les répercussions sont catastrophiques alors que les arguments avancés sont injustes", explique-t-il cité par le Parisien. Selon lui, aucune étude scientifique ne prouve que l’huile de palme est néfaste. "L’huile de palme, comme le beurre, le fromage, contient des acides gras saturés. Il ne faut pas en abuser. Mais, contrairement à d’autres huiles, on n’est pas obligé, pour la travailler, de passer par une phase d’hydrogénation qui crée des acides gras trans qui sont, eux, très mauvais pour la santé. Et c’est essentiellement pour cela qu’elle est utilisée dans le processus de fabrication", détaille t-il. Ainsi, le PDG de Ferrero campe sur ses positions et reste affirmatif : "même si cette taxe est votée, nous n’allons pas modifier notre recette. Nous allons l’expliquer à nos consommateurs".Au-delà, du seul cas de Ferrero, les industriels craignent les répercussions économiques d'un tel amendement. Selon les professionnels, le surcoût à supporter serait de 300 euros la tonne. En retour, le kilo de Nutella pourrait ainsi augmenter de 6 centimes. "On va essayer de trouver des solutions pour que les consommateurs et notre outil de production soient pénalisés le moins possible", conclut ainsi Frédéric Thil.MAXISCIENCES 12/11/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 novembre 2012 PARIS (Sipa) -- Le Sénat a adopté mercredi l'amendement dit "Nutella" qui vise à taxer plus fortement l'huile de palme, de coprah ou de palmiste dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2013, après un débat animé en fin de journée. Les sénateurs ont également voté pour un amendement communiste qui alourdit de nouveau les taxes sur retraites-chapeaux. L'amendement "Nutella" présenté par Yves Daudidny, rapporteur socialiste du projet de loi, a été adopté en scrutin public avec 272 voix pour et 133 voix contre. Le rapporteur, qui a longuement défendu l'intérêt de cette nouvelle taxe, a rappelé que son amendement visait à "lutter contre l'obésité" en encourageant "les industriels à se tourner vers d'autres produits moins dangereux pour la santé". Le sénateur de l'Aisne n'a pas hésité à brandir un paquet de chips pour en lire la composition devant les collègues sénateurs qui critiquaient vivement sa démarche. Marisol Touraine, ministre de la Santé qui représentait le gouvernement, n'a pas soutenu l'amendement mais a décidé de s'en remettre "à la sagesse du Sénat". Elle a estimé qu'en adoptant cette taxe comportementale, le "Sénat levait un tabou" mais a indiqué que le gouvernement n'était pas favorable à la multiplication d'assiettes d'impôts restreintes. Elle a indiqué qu'il serait souhaitable d'engager "une réflexion plus vaste sur les nutriments qui ont des effets néfastes sur notre alimentation". Cet amendement prévoit de quadrupler la taxe sur ces huiles qui entrent dans la composition des pâtes à tartiner et notamment du Nutella, des biscuits et viennoiserie. Une taxe qui doit rapporter 40 millions d'euros en année pleine. L'opposition a rappelé les difficultés que poserait cette nouvelle taxe aux industriels. "Contrairement à ce que vous affirmez, elle sera coûteuse. Une entreprise familiale qui emploie 900 salariés sur sept sites, dont 250 dans mon département, m'indique que la facture sera d'1,5 million d'euros. Et c'est 3 millions pour une entreprise leader dans la boulangerie", a déclaré Catherine Roche, députée UMP du Maine-et-Loire. D'autres députés UMP ont contesté la réalité des risques que comporte l'huile de palme pour l'obésité et les risques cardio-vasculaires. "Vos ennuis cardiaques, vous le savez M. Daudigny, sont plutôt venus du beurre et du fromage, et ce n'est pas vous qui allez me contredire vu la région dont vous êtes originaire", a ironisé Alain Millon, sénateur du Vaucluse avant d'ajouter que "c'est quand même incroyable d'avoir d'un côté un ministre de l'Education nationale qui envisage de dépénaliser le cannabis dont on sait les effets nocifs et de l'autre côté, vous, qui mettez des taxes sur un produit pour lequel on est sûr qu'il n'y a pas d'addiction". Les autres mesures adoptées par le Sénat : l'extension des cotisations sociales sur les ruptures conventionnelles d'un CDI, et des taxes supplémentaires sur les retraites chapeaux. Cliquez sur spoiler pour voir la suite du texte.... Spoiler: Autre mesure très débattue, l'extension des cotisations sociales sur les indemnités de ruptures conventionnelles, qui permettent de rompre à l'amiable un CDI, a été votée de justesse (174 voix pour et 171 voix contre). Aujourd'hui exemptées de cotisations sociales lorsqu'elles sont inférieures à 72.700 euros, le projet de loi vise à les soumettre à un forfait social de 20% dû par l'employeur, ce qui rapportera 330 millions d'euros. Le Sénat a décidé d'alourdir encore les taxes sur les retraites-chapeaux en votant un amendement présenté par le sénateur communiste du Pas-de-Calais Dominique Watrin. Il prévoit que la contribution additionnelle de 30% à la charge des employeurs qui s'applique aux retraites chapeaux supérieures à 24.248 euros par mois (huit fois supérieures au plafond annuel de la Sécurité sociale), s'appliquera dès 15.155 euros par mois (cinq fois le plafond de la Sécu). Cet amendement contre lequel le gouvernement ne s'est pas opposé contribuera peut-être à faire passer la pilule au sein du groupe communiste, républicain et citoyen (CRC), après le vote mardi de la contribution additionnelle de solidarité de 0,3 % sur les retraités. Le groupe CRC exigeait du gouvernement que la mesure soit retirée. Applicable à partir du 1er avril 2013, cette taxe - qui existe déjà pour les salariés - doit rapporter 700 millions d'euros en année pleine. Un amendement du centriste Gérard Roche a par ailleurs prévu d'affecter le produit de cette taxe aux départements, qui versent l'Allocation personnalisée à l'autonomie (APA), et qui se plaignent régulièrement de ne pas recevoir une contribution suffisante de l'Etat. Le groupe CRC, qui espérait être entendu par le gouvernement, menace de ne pas adopter le PLFSS au Sénat le 20 novembre lors du vote solennel. Or le gouvernement majoritaire seulement de six voix au Sénat a besoin des voix CRC pour faire adopter ses textes. ROMANDIE.COM 14/11/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 2 octobre 2013 Paris (AFP) - Alain Rival, chercheur spécialisé dans la culture de palmiers à huile, appelle à "ne pas stigmatiser toute une filière", accusée de détruire la forêt tropicale, qui est aussi source de développement pour certains pays.Avec la volonté de sortir d'un débat "souvent irrationnel", le chercheur a présenté cette semaine un ouvrage co-écrit avec l'agro-économe Patrice Levang: "La palme des controverses" (éditions Quae).La culture de palmiers à huile a contribué en Asie du Sud-est à la déforestation de forêts abritant une faune et une flore exceptionnelles. L'habitat de mammifères comme les singes gibbons ou les orang-outans a été fortement réduit, au point de mettre en danger leur survie. Inspection aérienne de la déforestation en Indonésie (c) AfpL'expansion de cette culture a eu "un impact environnemental désastreux", reconnaît Alain Rival, chercheur au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) qui travaille depuis une vingtaine d'années sur cette plante. Mais elle "a aussi eu un impact socio-économique globalement positif", fait-il valoir. La cultiver, "c'est la possibilité de sortir de la pauvreté des populations rurales auxquelles on ne peut pas refuser ce droit, cette aspiration", dit à l'AFP le chercheur."Il ne faut pas stigmatiser toute une filière sans la connaître", poursuit-il en mettant en avant des pratiques agricoles très variées (des groupes industriels aux parcelles familiales) et la part des petits planteurs (40%) en Indonésie et en Malaisie qui concentrent 85% de la production mondiale.Sur l'île de Sumatra (Indonésie) par exemple, "sur le cycle complet d'une plantation, le revenu moyen à l'hectare s'élève à 2100 euros contre 200 euros pour le riz", relève-t-il."La filière a déjà énormément évolué, comme a pu le faire la viticulture chez nous, qui est aussi dans certaines régions une monoculture", fait-il valoir."En Indonésie, sur les 21 millions d'hectares de forêt primaire ayant disparu entre 1990 et 2005, 3 millions seulement correspondent à la création de palmeraies", souligne-t-il. Il reconnait quand même qu'"on a du mal à contrôler le développement du palmier à huile" face à une demande qui explose et des rendements à l'hectare inégalés.Le palmier occupe 7% des surfaces agricoles en produisant 39% de l'huile végétale mondiale devant soja, colza et tournesol. Et, en l'absence de parasite, pas besoin de pesticides.Le chercheur appelle à "être réaliste": "dans les prochaines décennies, la demande va continuer à augmenter", notamment dans les pays émergents à forte croissance démographique."Le défi n'est pas d'empêcher l'expansion de l'huile de palme mais de favoriser des modes de développement minimisant les impacts sur la biodiversité et les populations locales ", estime-t-il. Autrement dit "faire cohabiter surfaces agricoles et espaces naturels" mais, prévient-il, "il n'y aura pas zéro déforestation".Si la protection de la biodiversité passe par la sanctuarisation de certains lieux, les choix agronomiques sont multiples: pratiques moins intensives, mais aussi mise en culture de terres déjà défrichées, comme des savanes, et augmentation de rendements par sélection de plantes.Côté rendements, "la marge est énorme", pense le chercheur, grâce à des plants qui donnent jusqu'à 12 tonnes à l'hectare. Très prometteur mais pas forcément simple: "Cela implique de structurer tout un circuit de pépinières". "Ca marche bien au Bénin, mais il y a aussi des fraudes ailleurs".Selon lui, face aux mauvaises pratiques, la voie de la certification d'une huile plus durable via l'organisme RSPO (Roundtable sustainable palm oil), est juste - même si elle doit être perfectionnée - et le boycott par les pays du Nord serait "une erreur grossière"."Le marché du Nord ne représente que 17% de la consommation mondiale" et "les entreprises engagées dans une culture plus durable verraient leurs efforts annulés et reviendraient en arrière", avertit Alain Rival. La preuve selon lui, c'est que les ONG comme Greenpeace ou WWF, tout en étant critiques sur le niveau d'exigence et la lenteur du processus, siègent à la RSPO.SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 décembre 2013 Berne (awp/ats) - Le consommateur saura s'il ingurgite ou non de d'huile de palme en lisant l'étiquette sur l'emballage du produit qu'il aura acheté dès 2016 . Ce changement dans la législation alimentaire fait partie d'un ensemble de modifications qui entreront en vigueur au début de 2014.Aujourd'hui, l'huile de palme est comprise sous la mention "huile végétale" ou "graisse végétale", a indiqué mardi le Département fédéral de l'intérieur (DFI ). Le consommateur ne sait donc pas de quelle plante est tiré le produit. A l'avenir, ce flou disparaît et les producteurs auront deux ans pour adapter leurs pratiques.L'huile de palme est extraite de la pulpe du palmier. Sa production est à l'origine de la déforestation de vastes zones de forêt tropicale. La Malaisie et l'Indonésie sont particulièrement touchées puisqu'elles produisent les quatre cinquièmes de la production mondiale.Désormais, les consommateurs sont plus exigeants et veulent connaître l'origine des produits qu'ils achètent. Ce nouvel étiquetage est harmonisé avec celui de l'UE.L'étiquetage nutritionnel est aussi modifié. Les nutriments "défavorables" sont placés en haut de la liste. L'indication en valeur énergétique fait dorénavant apparaître en premier et par ordre décroissant les teneurs en lipides, en glucides et en protéines. Là aussi, la période de transition sera de deux ans.- Si l'étiquetage nutritionnel comporte la teneur en sel, cet élément ne sera plus désigné par le terme sodium comme auparavant, mais par celui de sel, ce qui est plus compréhensible pour le consommateur.Les indications concernant les substances allergènes sont également plus visibles. S'il fallait jusqu'ici par exemple déclarer "arôme naturel d'arachide" au lieu d'"arôme naturel", cette indication devra désormais se démarquer du reste des indications par la taille des caractères ou la couleur de fond. Là encore, cette mise en évidence permettra aux consommateurs de voir plus facilement et plus rapidement si le produit contient un allergène déterminant pour eux.Les mentions concernant les mesures d'hygiène à respecter en manipulant la viande de volaille fraîche étaient volontaires jusqu'ici. Elles deviennent obligatoires, notamment aussi sur les produits marinés.L'eau potable, notre denrée alimentaire la plus importante, est également concernée. Une valeur de tolérance pour les substances étrangères dans l'eau qui n'étaient pas encore réglées est introduite.Ces substances sont des contaminants provenant de l'environnement, notamment des produits de consommation, d'émissions de l'industrie et du commerce, de décharges, d'accidents chimiques et d'autres activités humaines. Pour nombre de ces substances, on ne connaît que peu ou pas la toxicité. Le défi consiste à évaluer le risque sanitaire que représentent ces nouvelles substances que les techniques d'analyse permettent aujourd'hui de déceler.La teneur maximale d'arsenic dans l'eau potable a été abaissée à 10 microgrammes par litre (contre 50 aujourd'hui). La Suisse s'aligne sur l'Union européenne sur ce point, après que l'Organisation mondiale de la santé a revu l'évaluation toxique de cette substance. Enfin, une quantité maximale d'uranium - 30 microgrammes par litre - est introduite.Les boissons énergisantes ("energy drinks") et les shots énergisants ("energy shots") seront considérés en Suisse comme des boissons "normales" sans alcool et non plus comme des aliments spéciaux. L'interdiction "ne pas mélanger avec de l'alcool" devient ainsi caduque.Enfin, une nouvelle prescription apparaît concernant l'étiquetage du lait pasteurisé à durée de conservation prolongée. Depuis quelque temps, on voit apparaître au rayon frais un lait pasteurisé qui affiche une durée de conservation nettement supérieure à celle du lait pasteurisé "classique". Dans les milieux spécialisés, ce lait porte le nom de lait ESL ("extended shelf life" pour "conservation plus longue à l'étal"). Pour prolonger sa conservation, le lait, avant d'être pasteurisé, est soumis à des traitements complexes comprenant entre autres l'ultrafiltration.La pasteurisation finale et le conditionnement aseptique permettent d'obtenir un lait avec une longue durée de conservation se démarquant à peine, gustativement, du lait pasteurisé classique. Pour permettre aux consommateurs de différencier ces produits, le lait ESL portera désormais la mention "filtré" ou "séparé".romandie 3/12/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 15 janvier 2014 « Ils ont ouvert le feu sur nous juste parce que nous nous battons pour nos droits » : Sima Mattia, responsable de l’association de propriétaires MALOA, déplore les plusieurs dizaines de personnes blessées lors d’une manifestation contre un projet d'expansion des cultures d'huile de palme du groupe Socfin.Le lundi 9 décembre 2013, la police sierra-léonaise a tiré à balles réelles sur des manifestants dans le district de Pujehun, faisant une dizaine de blessés dont 3 graves. Ils protestaient contre un plan controversé d’expansion des plantations industrielles de palmiers à huile du groupe Socfin. Résister à l’accaparement des terres et à l'industrie de l'huile de palme est de plus en plus risqué en Sierra Leone - Photo Sauvons la Forêt« Nous avons essayé le gaz lacrymogène mais nous avons dû utiliser des balles réelles pour les repousser ». Pour l’inspecteur général Francis Munu, les policiers ont dû ouvrir le feu en riposte à des manifestants armés de fusils et de machettes qui essayaient d’incendier un poste de police. De son côté, le commandant de la police de Pujehun, Nathaniel Brewa, donne une autre version des faits en affirmant que ses hommes n’ont fait que tirer en l'air.Étrangement, ces représentants des forces de l’ordre semblent ne pas se demander pourquoi les manifestants s’en sont pris à une représentation symbolique de la force publique (un poste de police) plutôt qu’à l’entreprise privée qui menace directement leurs terres (Socfin).Car la version de Sima Mattia, le président de l’association MALOA qui regroupe les 24 villages concernés par l’accaparement des terres du groupe Socfin en Sierra Leone, est tout autre. Selon M. Mattia, c’est un incident survenu la veille qui a tout déclenché : le dimanche 8 décembre, des policiers sont venus arrêter des propriétaires qui refusaient de vendre leurs terres à Socfin. Une foule s’est alors réunit le lendemain devant le siège de la chefferie de Malen. Les policiers y ont procédé à une soixantaine d’arrestations. Pire, ils ont ouvert le feu, tirant à balle réelle, blessant plusieurs dizaines de personnes dont trois sont dans un état critique.Pour rappel, ces violences ont pour raison première l‘accaparement des terres de la Sierra Leone par des entreprises étrangères qui prospèrent grâce au commerce de l’huile de palme.Socfin, par la voix de son directeur Gerben Haringsma, déclare avoir consulté chaque propriétaire dans ce conflit foncier mais aussi être totalement soutenu par la communauté. Le son de cloche est fort différent auprès des habitants qui ont été dédommagés à hauteur de 12,5 dollars par hectare de terres concédées. Ils affirment ne pas avoir compris le contrat passé avec Socfin ou bien d’avoir dû signer celui-ci sous la contrainte.Le groupe belgo-luxembourgeois Socfin, dont le principal actionnaire (38,7 % des parts de la société) est le groupe Bolloré, a produit 316.000 tonnes d’huile de palme lors de l’année 2012.Sauvons la forêt déplore l’escalade de la violence et demande aux autorités de la Sierra Leone de respecter et de faire respecter les droits de ses habitants.Plus d'infos : • Dépêche de Reuters Sierra Leone - La police tire sur une manif anti-huile de palme• Article de RFI Sierra Leone: tension autour d’une plantation d’huile de palme • Article de France24 Une tribu de Sierra Leone lutte contre l'exploitation d’huile de palme• Article d’Ecofin Sierra Leone: la police tire sur des manifestants opposés à un projet de plantation du groupe Bolloré• Article de Global Research Sierra Leone: Police Opens Fire on Activists Protesting Against French Agri-Business GiantSauvons la Forêt 13/12/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BreeMeg 0 Posté(e) le 20 avril 2014 Vous n'achetez pas d'huile de palme ? Peut-être ne le savez-vous pas, mais cette substance qui détruit les forêts tropicales est présente dans quasiment tous les produits de consommation courante. Vous trouverez dans ce qui suit tout ce que l'on ne vous dit pas ou peu sur l'huile de palme. (Voir page 1 comment détectez l'huile de palme dans les produits alimentaires, cosmétiques ou agents de nettoyage - Liste de 30 noms qui cachent l'huile de palme parmi les 170...)L'huile de palme est en plein boom. Sa production annuelle de 54 millions de tonnes en 2011 en fait l'huile végétale la plus produite au monde. L'industrie adore cette matière première incroyablement peu coûteuse et facile à traiter. Seulement, nos biens de consommations bon marchés grâce à l'huile de palme ont un coût : la disparition des forêts pluviales. Les forêts tropicales sont défrichées pour faire place à des monocultures immenses de palmiers à huile. Sans les arbres géants, de rares et magnifiques animaux comme les orang-outans, tigres ou rhinocéros ne peuvent pas survivre. Si leur habitat naturel continue à réduire de la sorte, c'est l'extinction de ces espèces qui est à craindre.De nombreuses forêts primaires en Indonésie, pays champion des exportations, sont des tourbières. Celles-ci stockant d'immenses quantités de CO2, leur défrichage provoque l'émission du gaz à effet de serre dans l'atmosphère, exacerbant le réchauffement climatique mondial.Le boom mondial de l'huile de palmeLe palmier à huile (Elaeis guineensis) est une espèce tropicale de palmier originaire de la forêt humide africaine. Aujourd’hui ces arbres poussent tout autour de l’équateur dans d’immenses monocultures industrielles. Pour croître, les palmiers à huile ont besoin d'un climat tropical, c'est-à-dire de l’humidité et de fortes températures constantes. L’huile est généralement extraite des fruits dans des moulins à huile par chauffage à haute température et pression à chaud. Les fruits couleur orangée donneront de l’huile de palme tandis que les noyaux produiront de l’huile de palmiste. Avec 54 millions de tonnes (2011), l'huile de palme est à ce jour l'huile végétale la plus négociée au monde. L'Indonésie est la championne des exportations. Associée à la Malaisie, elles fournissent 85% de la production mondiale. Les plantations de palmiers à huile s'étalent sur 9 millions d'hectares en Indonésie, les prévisions pour 2025 sont de 26 millions d'hectares.Pour l’huile de palme, les forêts tropicales sont détruites85% de la production mondiale d’huile de palme est concentrée sur l’Indonésie et la Malaisie. La France importe aussi de producteurs en Afrique (Cameroun, Ghana) et en Amérique du Sud (Colombie). Les terres bon marché pour de nouvelles plantations de palmiers à huile sont celles qui abritent les forêts primaires, et les gouvernements en cèdent de vastes concessions aux multinationales. De plus, l’industrie de l’huile de palme est très liée à celle du bois exotique : les coûts d’investissements pour les plantations de palmiers à huile sont financés par la vente et l’exploitation des essences rares. La végétation restante est entièrement brûlée afin de faire de la place pour les monocultures de palmiers.Les plantations de palmiers à huile, ennemies de la biodiversitéA cause du défrichage des forêts tropicales et de leur transformation en monocultures de palmiers à huile, des milieux naturels d’une immense diversité d’espèces animales et végétales sont détruits. Les grands singes orangs-outans ne sont que les représentants les plus symboliques des milliers d’espèces menacées. Mais les habitants humains de ces territoires pâtissent également des conséquences de la déforestation : leurs moyens de subsistance sont détruits, et les indigènes sont expulsés de leurs terres d’origine.L'huile de palme signifie la misère pour les populations autochtonesAussi, les gens qui habitent dans les forêts pluvieales sont atteints par le boom de l'huile de palme. Leurs moyens de subsistance et leur culture sont gravement touchés. Petits agriculteurs et populations autochtones sont expulsés de leurs terres ancestrales. Dans la seule Indonésie, où 45 millions de personnes vivent dans les forêts, 5.000 conflits territoriaux et humains sont imputés à l'huile de palme. En 2009, la Banque mondiale a imposé un moratoire global sur l'huile de palme après avoir financé pendant 30 ans son expansion à coups de milliards de dollars.L’huile de palme remplit les caisses des multinationalesL’huile de palme est de loin l’huile végétale la moins chère du marché global et est mondialement commercialisée dans d’immenses quantités. Ses propriétés chimiques permettent une utilisation polyvalente dans l’industrie chimique et alimentaire. Elle a un point de fusion élevé, ce qui la rend souple et facile à étaler et en fait une matière première de premier choix pour de nombreux produits.L’huile de palme n'est pas mentionnée à l'étiquetageL’huile de palme se trouve dans des milliers d’articles de la grande distribution. Toutefois, très peu de fabricants –principalement les enseignes bio- font mention de la présence d’huile ou de graisse de palme sur l’emballage de leurs produits. La plupart des marques essayent de camoufler l’huile de palme derrière l’expression « huiles et graisses végétales ». Des produits typiques contenant de l’huile de palme sont: - la margarine, - les glaces, - les biscuits, - les soupes toutes prêtes, - les pizzas surgelées, - les lessives, - les savons, - les produits d’entretien, etc. Certaines entreprises ont pourtant choisi de renoncer complètement à l’huile de palme dans leur production, comme en France la marque Findus, ou le groupe Casino pour ses produits alimentaires.Huile de palme et électricitéA l'heure actuelle, des entreprises énergétiques à travers le monde construisent des centrales qui produisent de l'électricité en brûlant de l'huile de palme. Pire, en Allemagne, une loi sur les énergies renouvelables en 2004 avait fait fortement augmenter -grâce à des subventions - les importations d'huile de palme. Un tiers de l'huile de palme importée outre-Rhin est ainsi utilisée dans des centrales électriques. La fin décidée des subventions en 2012 n'empêchera pourtant pas une protection en l'état pour une durée de 20 ans des sites existants et l'indemnisation de ses opérateurs.L’huile de palme dans les réservoirs de voituresJusqu’à présent et pour des raisons techniques, l’huile de palme n’est mélangée au carburant fossile que dans de faibles quantités. Mais ceci devrait bientôt changer, car des procédés chimiques – l’hydrogénation de l’huile de palme- permettent d’en changer certaines propriétés. La compagnie finlandaise Neste possède un procédé breveté de cette méthode et projette de conquérir le marché européen avec du biocarburant bon marché à l’huile de palme. C’est dans ce but que trois immenses raffineries d’huile de palme voient le jour à Singapour, Rotterdam et Helsinki, et doivent entrer en fonctionnement courant 2011.L’huile de palme réchauffe le climatL’huile de palme contribue massivement au réchauffement climatique global. Par le déboisement des forêts et l’assèchement des tourbières pour les plantations de palmiers à huile, d’énormes quantités de carbone s’échappent dans l’atmosphère. La production d’huile de palme mobilise de plus un volume conséquent d’énergie fossile pour le travail des sols, les engrais, les pesticides, la récolte, le transport et la transformation. Les résidus de production contiennent du méthane, qui est un gaz à très fort effet de serre. Même si les palmiers à huile étaient cultivés dans le désert, le biocarburant ne serait jamais, à l’inverse de ce que prétendent les industriels, «climatiquement neutre».L’huile de palme rend maladeL’huile de palme est composée à 45% d’acides gras saturés, pouvant augmenter le taux de mauvais cholestérol ainsi que les risques de maladies cardio-vasculaires, et qui sont décriés comme responsables d’importantes prises de poids. L’huile de palme contient de plus des esters d’acides gras (de glycidol et 3-MCPD), qui sont classifiés comme cancérigènes. Les concentrations en agents toxiques sont surtout particulièrement fortes dans l’huile de palme raffinée, un ingrédient que l’on trouve dans les aliments pour nourrisson. Même les très appréciées pâtes à tartiner au chocolat et noisettes contiennent beaucoup d’huile de palme. Etant donné que le risque sanitaire dépend de la quantité ingérée ainsi que du poids corporel, les enfants sont particulièrement menacés.L’huile de palme « bio » ne vaut guère mieuxMême la branche bio mise complètement sur l’huile de palme. Largement plus de 400 produits bios de grandes marques comme The Body Shop ou Biocoop, ou bien portant des certifications Ecocert en France (label AB), contiennent de l’huile de palme. Chez leur fournisseur, le groupe Daabon en Colombie, Sauvons la Forêt a observé de graves accidents et fuites d’huile, du gaspillage d’eau, de la pollution environnementale, de la déforestation et des expulsions de petits agriculteurs pour s’accaparer leurs terres. Là-bas aussi les immenses monocultures de palmiers à huile s’étendent sur des milliers d’hectares. Selon Sauvons la Forêt, elles ne méritent aucunement le label « bio » pour une agriculture « écologique ».L’huile de palme certifiée n’est qu’une vaste tromperieLes plus grands fabricants et utilisateurs d’huile de palme ont fondé avec le WWF la Table Ronde pour l’Huile de Palme Durable (Roundtable on Sustainable Palm Oil, RSPO). Le but de cette organisation est de procurer, sous couvert d’une certification, une nouvelle légitimité à une huile de palme tombée dans le discrédit, favorisant l'essor des plantations. Non seulement la RSPO n’exclut pas formellement la déforestation, mais celle-ci ne prend même pas en compte les aspects sociaux et la protection du climat. Le premier producteur d’huile de palme « certifiée » RSPO s’est révélé d’emblée être un impitoyable destructeur de forêt tropicale. 256 organisations écologiques et humanitaires de par le monde rejettent la RSPO et la considèrent comme une vulgaire escroquerie.Composition de l'huile de palme (principaux acides gras -proportion moyenne) :ComposéFamille d'acide grasTeneur pour 100gAcide alpha-linolénique (poly-insaturé)ω-30,2 gAcide laurique (saturé)0,1 gAcide linoléique (poly-insaturé)ω-69,3 gAcide myristique (saturé)1 gAcide oléique (mono-insaturé)ω-936,6 gAcide palmitique (saturé)43,5 gAcide palmitoléique (mono-insaturé)ω-70,3 gAcide stéarique (saturé)4,3 gAcide érucastique (mono-insaturé)ω-90,1 gAcides gras trans- Total acides gras mono-insaturés37 gTotal acides gras poly-insaturés9,3 gTotal acides gras saturés49,3 gVitamine E15,94 mgVitamine K8 µgA savoir : Sa richesse en acides gras saturés la rend semi-solide à température ambiante, son point de fusion se situe entre 35 °C et 42 °C. De ce fait, c’est une graisse végétale (comme le beurre de cacao) et non une huile.L'huile de palme rouge (non raffinée ni traitée) est considérée comme l'aliment naturel le plus riche en β-carotène : elle en contient environ 15 fois plus que la carotte. Cette particularité a été utilisée au Burkina Faso pour lutter contre les carences en Vitamine des populations (la β-carotène pouvant se transformer dans le corps en Vitamine A)16. C'est également la deuxième huile la plus riche en vitamine E (tocophérols), après l'huile de germe de blé. Ces taux de vitamines diminuent très fortement après raffinage, chauffage et cuisson.CLIQUEZ ICI pour lire une étude bien détaillée sur l'huile de palme, une liste de produits évolutive en contenant ainsi que les marques l'utilisant... Sauvons la Forêt 20apr2014 - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites