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Séismes dans le monde (sauf France et Japon)

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Un A340 gouvernemental, qui avait quitté Roissy lundi soir avec 20 tonnes de matériel d'urgence, est toujours attendu sur place.

L'aide française arrive enfin au Népal. Un premier avion français transportant de l'aide humanitaire s'est posé, mercredi 29 avril, à Katmandou, a annoncé le ministère des Affaires étrangères, précisant que deux autres y sont attendus prochainement.

 Un Airbus A340 de la République française sur le tarmac de l'aéroprt de Lisbonne (Portugal), le 15 août 2013. (MAXPPP)

"Un vol mis à disposition par Airbus, qui transporte 55 personnels de santé et humanitaires, ainsi que 25 tonnes de matériel (abris, médicaments, aide alimentaire) s'est posé ce matin à Katmandou, a indiqué le quai d'Orsay. Deux autres vols transportant du personnel de secours et 60 tonnes de fret humanitaire sont attendus prochainement".

L'un des deux avions toujours attendus, qui avait décollé de Roissy pour le Népal lundi soir avec 20 tonnes de matériel, était toujours bloqué, mercredi matin, à Abou Dhabi (Emirats arabes unis), faute d'autorisation pour atterrir dans la capitale népalaise, où le petit aéroport est engorgé par le trafic international. Il restait stationné en attente sur une base militaire, avec une quarantaine de personnels d'ONG telles que Médecins du monde et Handicap international, et une trentaine de membres de la sécurité civile..

"L'aéroport de Katmandou est un petit aéroport. La situation sur place est difficile et chaotique, nous faisons le nécessaire pour obtenir l'autorisation d'atterrir", avait indiqué une responsable au sein du Quai d'Orsay.

Les trois vols humanitaires français vont "embarquer au retour vers la France nos compatriotes les plus éprouvés et les plus vulnérables (blessés, familles avec enfants)" ajoute le quai d'Orsay, qui précise que 2 209 Français ont été localisés sains et saufs, que 514 n'ont pas encore pu être joints et que 230 sont actuellement hébergés à l'école française de Katmandou par les services de l'ambassade.


Francetv info 29/4/2015

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Cinq jours après le séisme au Népal, les habitants de la capitale organisent leur survie en attendant les secours. Nous avons recueilli plusieurs témoignages par téléphone ou par les réseaux sociaux.

La ville de Katmandou est méconnaissable. Cinq jours après le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal, les habitants se réveillent dans un paysage dévasté. 

 Les survivants du séisme sont regroupés sur des camps d'abris temporaires à Katmandou (Népal), le 28 avril 2015. (EZRA MILLSTEIN / HABITAT FOR HUMANITY)

"Les gens sont toujours en état de choc, commente Dikesh Maharjan, travailleur social népalais, contacté mardi par francetv. Beaucoup ont eu peur qu'il y ait de nouvelles répliques de séisme et sont restés chez eux quand ils le pouvaient". 

Originaire du district de Kirtipur, à sept kilomètres de la capitale, Dikesh Maharjan a trouvé refuge dans une école tout le weekend. Par chance, l'électricité n'a pas été coupée dans son village, et lundi le jeune homme a pu retourner dans sa maison et se connecter sur son ordinateur : "Les deux derniers étages ont été détruits mais on peut toujours s'abriter au rez-de-chaussée, raconte-t-il. Il reste toujours des centaines de personnes à l'école. Elles sont entassées dans la cour, à attendre que les secours viennent les aider et qu'elles puissent retourner dans leurs villages, décrit-il depuis son compte Facebook. Jusqu'à lundi, l'Indrayani pariwarclub, un club de sport du Kirtipur, distribuait de la nourriture et de l'eau, mais ils n'ont plus d'argent. Les réserves sont à sec. Les gens se mettent à chercher de la nourriture, et à cuisiner à même le sol. Ma famille a retrouvé des sacs de riz dans les gravats de notre maison, mais nous sommes onze, il n'y en aura jamais assez pour tenir plusieurs jours".

Réfugié dans un abri de fortune à Katmandou, Krishna Spundit, un Népalais également contacté par francetv info, craint de tomber malade. Au téléphone, la connexion est très précaire, mais il arrive à décrire sa situation avec précision : "Ici, on manque de tout. On n'a pas d'eau potable, pas de nourriture. Certains mangent ce qu'ils trouvent, mais sont ensuite très malades. Beaucoup ont la diarrhée, mais il n'y a même plus de toilettes. Si l'aide n'arrive pas plus vite, les maladies et les infections risquent de se multiplier et de s'aggraver", s'inquiète l'étudiant de 38 ans.

Dans les rues de Katmandou, des immeubles entiers se sont effondrés. Des éboulements bloquent les rues. La police et l'armée tentent de sécuriser les sites dangereux et de déblayer les gravats, mais le travail de reconstruction est colossal, et se concentre pour l'instant sur le centre de la capitale. "L'administration est trop pauvre, déplore Dikesh Maharjan, les bureaux de l'administration du Kirtipur sont fermés. On voit juste des policiers passer de temps à autre avec des corps dans les camions, mais ils ne s'arrêtent pas. Ils n'ont pas assez de moyens pour aider les villages isolés".

Mardi, de fortes averses de grêle et de pluie se sont abattues sur Katmandou, obligeant les habitants à rester debout pour ne pas se mouiller, et empêchant les enfants et les blessés de s'allonger: "Les plus chanceux ont trouvé refuge dans les écoles ou des bâtiments délabrés, mais la majorité dort dans des champs ou dans la rue, sous des tentes", dépeint Krishna Ghising, membre de l'alliance française à Katmandou. "Les gens sont épuisés, on entend crier, pleurer. Les familles essayent de se retrouver dans les ruines, et prient leurs disparus", décrit-il sur Facebook, téléphone portable en main, dans les rues de Katmandou.

Du côté des renforts, les rares associations humanitaires sur place sont débordées, "J'ai compté une trentaine de corps inanimés sur un périmètre de 2 kilomètres autour de mon village, se lamente Dikesh Maharjan, les autres ont souvent des blessures graves, les bras ou les jambes cassés, ou de gros traumatismes à la tête, mais les secours ne sont pas assez nombreux pour leur venir en aide", ajoute Krishna Ghising. Conséquence, les médecins et les infirmières qui ont survécu au drame sont sollicités en renfort, "mais il n'ont pas les compétences nécessaires et ne sont pas formés pour ce genre de catastrophe", précise Dikesh Maharjan.

 Les survivants incinèrent les disparus dans les rues de Katmandou (Népal), le 28 avril 2015. (KRISHNA GHISING)

L'électricité est peu à peu rétablie, mais les principaux services publics sont surchargés : "Les crématoriums ne peuvent plus accueillir de nouveaux corps. Partout dans les rues, il y a des corps embaumés dans des linceuls qui brûlent. Il y a de gros nuages de fumée dans l'air et une odeur de pourri et d'animaux morts", témoigne le jeune homme.

Jour après jour, le nombre de victimes de la catastrophe ne cesse d'augmenter. Mardi soir, un nouveau bilan provisoire fait état de plus de 5 000 morts et de 8 000 blessés. "Une fois qu'on réussira à atteindre les villages isolés, on atteindra sans doute les 10 000 blessés et beaucoup plus de morts", s'inquiétait lundi Gérard Pascal, chirurgien pour Médecins du monde, interrogé par francetv info, avant son départ pour le Népal.

Dans les rues de la capitale, des centaines de personnes tentent désormais de rejoindre leur village et de sauver leurs derniers effets personnels. "Le problème est qu'il est très difficile de circuler. Les voitures roulent de nouveau, mais beaucoup de ponts se sont écroulés et les rues restent bloquées. Certains villages, comme Panga, ont complètement disparu de la carte", témoigne Dikesh Maharjan.

Depuis ce week-end, l'aéroport international de Katmandou est complètement congestionné par l'arrivée des convois humanitaires et l'afflux de touristes et de survivants qui tentent de quitter le pays. Un avion affrété par le ministère des affaires étrangères français a été obligé de faire escale, lundi soir, à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), faute de pouvoir atterrir à Katmandou. Les associations humanitaires à bord sont toujours bloquées ce mercredi matin à Abu Dhabi.


Francetv info 29/4/2015

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La police antiémeute a dû être déployée à la gare routière, près du Parlement, où la foule s'était rassemblée dès l'aube dans l'espoir de pouvoir monter à bord d'un des bus promis par le gouvernement.

Les esprits s'échauffent au Népal, cinq jours après le terrible séisme qui a frappé le pays. La police antiémeute a peiné, mercredi 29 avril, à ramener le calme parmi des milliers de survivants en colère faute de trouver un bus leur permettant de quitter Katmandou.



La police a dû être déployée à la gare routière, près du Parlement, où la foule s'était rassemblée dès l'aube dans l'espoir de pouvoir monter à bord d'un des bus spéciaux promis par le gouvernement. Des échauffourées ont éclaté entre la foule et les autorités lorsque les survivants ont perdu patience devant l'absence de ces bus.

"Nous attendons depuis l'aube. Ils nous ont dit qu'il y aurait 250 bus, mais aucun n'est encore arrivé", explique à l'AFP Kishor Kavre, étudiant de 25 ans venu dans l'espoir de partir de la capitale en ruines. "Nous sommes impatients de pouvoir revenir chez nous pour voir nos familles, mais nous ne savons pas quand [les bus] viendront. Je pense que le gouvernement est à la peine".

 A Katmandou (Népal), des échauffourées ont éclaté entre la foule et les autorités lorsque les survivants ont perdu patience devant l'absence de ces bus. (DANISH SIDDIQUI / REUTERS)

Les autorités népalaises ont justement admis avoir commis des erreurs dans leur réponse initiale. "C'est une catastrophe d'une ampleur sans précédent. Il y a eu des défaillances dans la gestion des opérations de secours", a reconnu mardi soir le ministre népalais des Communications, Minendra Rijal. "Nous améliorerons tout cela à partir de mercredi", a-t-il ajouté.


Francetv info 29/4/2015

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Depuis le violent tremblement de terre qui a frappé le Népal, samedi, plusieurs organismes français ont lancé des appels aux dons pour venir en aide aux victimes. C'est notamment le cas de la Fondation de France ou de l'ONG Solidarités international.

"Un petit don qui vient du cœur". Le message, griffonné sur une petite feuille rose, accompagne l'un des 12 chèques reçus au siège de la Fondation de France, mardi 28 avril. Les tous premiers dons reçus par courrier, trois jours après le violent tremblement de terre qui a ravagé le Népal et causé au moins 5 000 morts, selon le dernier bilan en date.

 L'appel aux dons de la Fondation de France, après le tremblement de terre qui a frappé le Népal, le 25 avril 2015. (FONDATION DE FRANCE)

La course contre la montre a commencé ici aussi. "Face à une telle catastrophe, il faut réagir très vite, explique Frédéric Théret, directeur du développement de l'organisme. La collecte progresse très vite les premiers jours, avec la puissance médiatique. Le grand public est frappé par les images de destruction. Mercredi ou jeudi, ce sera déjà le pic des donations et on sera en mesure d'estimer nos capacités de financement finales".

Dès samedi, jour du séisme, un compte spécifique a été ouvert pour récolter des contributions. Un premier e-mail a ensuite été envoyé à 167 000 personnes, qui avaient déjà donné lors de précédentes catastrophes naturelles, comme le séisme en Haïti ou le typhon aux Philippines, avant un courrier papier adressé à d'autres bienfaiteurs. La stratégie est similaire chez Solidarités international : après un premier courriel envoyé dimanche, l'équipe de communication de l'ONG a planché dès lundi sur un nouvel appel aux dons. "La terre a tremblé, en quelques instants des vies ont basculé", souligne la missive.

"On sent un élan, assure Jean-Yves Troy, le directeur de l'organisation. C'est une catastrophe naturelle. Dans l'inconscient collectif, ça veut dire quelque chose". "Le malheur est criant et c'est totalement irrationnel, abonde Frédéric Théret. C'est le symbole même de l'injustice : des innocents dont la vie bascule en quelques secondes. On est obligés de compatir et, en même temps, on est désarmés : la chose la plus utile, c'est de faire un don financier".

 
Mathieu Dehlinger @mdehlinger
Douze chèques sont aussi arrivés, "mais c'est le tout début". Certains accompagnés de petits mots.
4:21 PM - 28 Avr 2015

Dans l'un des bureaux de la Fondation de France, situés dans le 8e arrondissement de Paris, une petite équipe est chargée de gérer l'afflux de contributions. "Le téléphone sonne régulièrement, on est parfois en apnée, assure Philomène, assistante relation donateurs. On renseigne les gens, on leur explique où adresser les dons..." Sur les ordinateurs, les contributions en ligne s'accumulent, minute après minute, pour un montant total qui avoisine les 105 000 euros mardi en milieu d'après-midi. Il s'agit de contributions très modestes, autour de 10 euros, et d'autres nettement plus conséquentes, qui peuvent atteindre les 1 500 euros.

Si certains proposent autre chose que de l'argent, Philomène les renvoie vers d'autres associations, comme Médecins sans frontières ou Action contre la faim. "Eux font du terrain, nous, on est spécialisés dans la collecte de fonds", explique-t-elle à l'un de ses interlocuteurs au téléphone. Quand Solidarités international a déjà dépêché quatre personnes sur place, chargées notamment de procurer de l'eau potable aux victimes du séisme, la Fondation de France a envoyé un coordinateur, pour évaluer les besoins et prendre contact avec les associations locales.

L'organisme, privé, joue le rôle de bailleur de fonds. Il ne déploiera donc pas directement de moyens matériels sur place, mais un comité étudiera et sélectionnera des projets, portés par d'autres structures, et leur apportera un financement grâce aux dons récoltés.

Dans le cas du Népal, priorité à la reconstruction, avant de contribuer à la relance économique, précise Frédéric Théret. "C'est une situation à gérer dans la durée, rappelle le directeur du développement. Car le pays est meurtri pour longtemps, bien plus longtemps que ne durera la visibilité médiatique. En Haïti, le séisme a eu lieu en 2010, mais on a à peine achevé les dernières missions."

A l'époque, la Fondation de France avait reçu 35 millions d'euros de dons. Largement plus que les 2,7 millions récoltés pour venir en aide aux sinistrés du typhon aux Philippines. Pour le Népal, la tendance est pour l'instant à la baisse, prévient Frédéric Théret. Les jours à venir seront cruciaux.


Francetv info 29/4/2015

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Les habitants reprennent peu à peu le cours de leur vie, trois jours après le violent séisme qui a frappé le pays.

À Katmandou, la vie tente de reprendre son cours. Mais depuis le violent séisme de samedi 25 avril, c'est un peu le système D dans les rues de la capitale.



La circulation retrouve ses accents parfois un peu chaotiques, mais celles et ceux qui vivent désormais dans des tentes de fortune manquent encore de tout. Quelques rares camions de l'armée viennent ravitailler les sinistrés en eau. "On n'a pas d'eau pour boire, se laver, pour les toilettes. Il n'y a rien, absolument rien. On se bat, mais c'est compliqué. On n'arrive pas à avoir de nourriture, c'est catastrophique", confie un habitant au micro de France 2.

Au coeur de la capitale népalaise, on vit, on dort et on mange dans l'enceinte d'un temple. Ici, on est revenu au feu de bois pour cuisiner. La communauté fait bloc. "Je me sens bien ici. Désormais nous sommes tous en sécurité, nous restons tous bien ensemble", témoigne une habitante de Katmandou.
Face à l'adversité, le peuple népalais apporte donc ses réponses : la solidarité et le sens de la débrouille.


Francetv info 28/4/2015

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Un avion français s'est enfin posé à Katmandou ce mercredi 29 avril. Une équipe de France 2 fait le point sur la situation.

 De très nombreux habitants de Katmandou se retrouvent sans toit. Les secours leur distribuent des tentent en plastique pour se mettre à l'abri tant bien que mal. (SUNIL PRADHAN / ANADOLU AGENCY / AFP)

L'avion qui devrait ramener les ressortissants français a enfin atterri à l'aéroport de Katmandou ce mercredi 29 avril. Depuis le séisme de samedi 25 avril, les Français rescapés se sont regroupés dans un grand jardin.

Tous attendent maintenant de repartir pour la France. Les premiers embarquements doivent avoir lieu dans les prochaines heures. "On imagine bien que c'est un peu la panique partout donc on essaye d'être cool", confie une Française au micro de France 2.



523 Français n'ont toujours pas été localisés. Parmi eux,Thomas Gaillard. Ses parents appellent la cellule de crise du Quai d'Orsay trois fois par jour. Parti mi-mars pour un trek au Népal avec son épouse, ce passionné de montagne avait pris l'habitude de rassurer sa mère quand il partait. Mais depuis samedi, pas de nouvelle.

"Au début j'avais de l'espoir, mais plus le temps passe, moins j'en ai", explique Eliane Billy. 2 186 ressortissants français en revanche ont pu être retrouvés.


Francetv info 29/4/2015

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Les équipes de France 2 ont recueilli les témoignages de Français rescapés du séisme de samedi 25 avril.

Des centaines de Français se trouvaient au Népal lorsqu'un violent séisme a frappé le pays, samedi 25 avril. Toujours coincés sur place, ils espèrent rejoindre la France au plus vite.



Six Français les plus gravement blessés sont en train d'être rapatriés, pris en charge par les pompiers. Une Française se trouvait dans les montagnes, elle a été prise dans des chutes de pierres, son bassin est fracturé. Elle était arrivée au Népal avec son mari. C'est seule qu'elle retourne en France, tout en pensant à ceux qui l'ont aidée. "Je suis très reconnaissante envers les Népalais pour tout ce qu'ils ont fait. Je pense à tous les autres qui ne sont plus là, dont le père de mes enfants qui est parti", confie-t-elle en larmes au micro de France 2.

Tous racontent la même histoire : la terre qui tremble pendant d'interminables secondes, et puis les avalanches mêlant neige et rochers. "On était dans un bâtiment qui s'est écroulé. Juste après, on est sorti en courant, il y a eu une énorme avalanche et ont a été pris dedans. On a dû s'en sortir par nous-mêmes pendant trois jours", explique un second rescapé.


Francetv info 29/4/2015

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Le terrible tremblement de terre qui a fait au moins 5 000 morts au Népal avait pu être localisé géographiquement, mais il était impossible de prévoir à quel moment il aurait lieu.

Le terrible séisme du 25 avril est le plus meurtrier qui ait touché le Népal depuis quatre-vingts ans. On dénombre plus de 5 000 morts, dont trois Français au moins. Mais était-il possible de prévoir ce tremblement de terre ? 



"Les séismes sont prévisibles géographiquement. Les scientifiques peuvent dire où ils vont se produire, en revanche, ils sont incapables de dire quand", explique Jean-Christophe Batteria, journaliste de France 3. "La plaque indienne dérive de 3 centimètres par an, elle heurte la plaque asiatique et passe en dessous, ce qu'on appelle une zone de subduction", poursuit-il.

"Ce glissement ne se fait pas en douceur. Ce sont des tensions gigantesques qui s'accumulent durant des siècles, puis qui se compensent. La terre bouge et provoque une onde de choc qui est ressentie à des centaines de kilomètres à la ronde. Au Tibet, ce sont des pans entiers de montagne qui se sont effondrés", conclut le journaliste, qui ajoute que des répliques sont à attendre du fait de la fragilité des zones de tension.


Francetv info 29/4/2015

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Le bilan du séisme survenu samedi 25 avril dépasse désormais les 5 000 morts. Les secouristes tentent d'atteindre les régions les plus reculées du Népal pour sauver les survivants. France 3 fait le point.

Les secours s'activent pour retrouver des survivants au milieu des décombres, trois jours après le terrible séisme qui a touché le Népal samedi 25 avril et d'ores et déjà coûté la vie a plus de 5 000 personnes.



Certaines provinces sont coupées du monde et seulement accessibles par hélicoptère. Des dizaines de survivants sont héliportés. "Quand la terre a tremblé, un mur s'est écroulé. J'ai été ensevelie", confie une rescapée.

Dans les vallées les plus reculées, des villageois isolés et pris au piège attendent toujours les secours. Le temps presse, car les chances de retrouver des survivants s'amenuisent d'heure en heure. "Les 72 premières heures sont cruciales. Après ce délai, trouver des survivants relève du miracle, mais ça peut arriver, alors il faut continuer", explique Raj Kamal Malik, commandant des secouristes indiens.


Francetv info 28/4/2015

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Le cofondateur de Médecins du monde et fondateur de la Chaîne de l'espoir, Alain Deloche, était l'invité de Roland Sicard dans les 4 Vérités ce mercredi 29 avril. Il est revenu sur le séisme au Népal.



Pour Alain Deloche, il y a trois phases dans les opérations de sauvetage :


- La première, c'est sauver des vies. "Il faut désenclaver les personnes sous les décombres. Elles sont souvent victimes d'un syndrome de l'écrasement, qui entraîne des complications rénales." "Il faut aller très vite", explique le cofondateur de Médecins du monde. "On a 72 heures. Au-delà, les miracles sont très rares". Il se souvient avec émotion du petit Napoléon à Haïti, sauvé après plus de trois jours lors du séisme à Haïti. Alain Deloche témoigne : "On ne peut pas imaginer l'afflux de l'aide, il y a un encombrement à l'aéroport. Il faut organiser une sorte de désordre. C’est l'armée qui est la mieux organisée pour gérer le désordre."

- La seconde phase est celle des soins. "Il y a un million d'enfants à la rue", témoigne Alain Deloche. Pour lui, l'objectif, c'est de "sauver des jambes ou des membres. Notre philosophie est d'essayer de sauver des membres." "Malheureusement", regrette-t-il, "les malades ont quitté l'hôpital à cause des répliques. Il faut construire des camps de fortune. Il faut aussi apporter des vivres et de l'eau potable".

- Enfin la troisième phase, c'est celle de la reconstruction. Pour le fondateur de la Chaîne de l'espoir, "il faut que l'aide internationale se poursuive. Il a fallu 2 ans pour évacuer les ruines à Haïti."


Francetv info 29/4/2015

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Quatre jours après le terrible séisme qui a fait plus de 5 000 morts du Népal, les recherches ont permis de retrouver de nouveaux rescapés. Tous les alpinistes coincés dans l'Everest ont été secourus.



Une Française a été secourue après trois jours de recherches. Transportée à Katmandou en hélicoptère, elle reprend des forces dans un hôpital de fortune. Plus de 500 Français qui séjournaient au Népal manquent toujours à l'appel, comme ce couple de randonneurs partis faire un trek dans un parc naturel. Leurs proches sont sans nouvelles et lancent des appels sur les réseaux sociaux, comme l'a constaté Johanna Ghiglia, de France 2.

Les sauveteurs sont toujours à pied d'œuvre pour tenter de retrouver des survivants, mais la tâche est difficile, en raison notamment du manque d'organisation et de la difficulté d'accéder à certaines zones du pays. Certains critiquent l'arrivée tardive des équipes de secours et de l'aide internationale. Le bilan des victimes a dépassé les 5 000 morts mardi 28  avril, et il pourrait continuer d'augmenter.


Francetv info 29/4/2015

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Progressivement, l'aide arrive dans les campagnes et les villages reculés du Népal, trois jours après le séisme. France 2 revient sur la situation.

Depuis le séisme survenu samedi 25 avril, certains villages du Népal étaient coupés du monde. Certains ont vécu l'arrivée des secours, ce mardi 28 avril, avec un grand soulagement.



À 70 km à l'est de Katmandou, les villages de la province de Gorkha sont proches de l'épicentre du séisme. Ils sont accessibles seulement par hélicoptère. Pour l'armée népalaise, ces interventions sont aujourd'hui une priorité, car la population y manque de tout. "Nous sommes affamés, nous n'avons plus rien. Certains villageois n'ont même pas d'eau. Il y a encore des morts par terre et nous n'avons rien pour les incinérer", témoigne une habitante à France 2.

Depuis quatre jours, ces villageois n'avaient vu aucun secouriste. L'armée les conduit vers les hôpitaux de la capitale, mais elle a du mal à faire face à la situation car elle manque d'hommes et de matériel.

Seule l'aide internationale permettra d'apporter des biens essentiels à tous les villages isolés. Près de 8 millions de Népalais ont été touchés par le tremblement de terre. Des milliers de Népalais se trouvent toujours dans une situation critique.


Francetv info 28/4/2015

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Des rescapés en colère du séisme au Népal se sont heurtés à la police anti-émeute et emparés de réserves d'eau à Katmandou. Les autorités népalaises ont admis avoir commis des erreurs dans leur réponse initiale au séisme de samedi, qui a fait plus de 5000 tués.

 FOCUS Nouvelles 26/4/2015


Rare signe d'espoir, une équipe de recherche franco-népalaise est parvenue mardi soir à extirper des décombres d'un hôtel un homme qui était coincé sous les gravats depuis 82 heures. Mais son cas risque fort de n'être qu'une exception. Des experts d'une ONG polonaise ont déclaré que les chances de retrouver des personnes en vie dans les ruines étaient "voisines de zéro".


Romandie 29/4/2015

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Jérusalem - Israël préconise à ses ressortissants de quitter le Népal à cause de la situation sanitaire, mais aussi du risque de violences causées par la détresse des Népalais après le tremblement de terre, a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères mercredi. Il s'agit pour l'instant d'une recommandation informelle diffusée à travers la presse, a dit Emmanuel Nahshon à l'AFP.

Elle est imposée par le risque de maladies, mais aussi de violences comme celles survenues lors d'une tentative d'évacuation d'Israéliens mardi dans la région de Langtang, au nord de Katmandou, près de la frontière chinoise, a-t-il dit. Un Népalais est mort quand sa tête a heurté le rotor, a-t-il rapporté.

Des hélicoptères affrétés par Israël pour évacuer ses ressortissants ont été pris d'assaut par des Népalais désespérés qui voulaient embarquer, selon lui.

Des villageois ont menacé les Israéliens et extirpé par la force le copilote de l'hélicoptère pour le prendre en otage, écrivait mercredi le quotidien Yedioth Ahronoth. Les randonneurs israéliens ont finalement été exfiltrés à pied vers un autre lieu d'où ils devaient être évacués ce mercredi, selon le journal.

L'évacuation avait été précédée de messages de détresse envoyés par les Israéliens qui se disaient en danger et faisaient état de coups de bâtons et de jets de pierres de la part de Népalais, écrivait le Haaretz.

Le gouvernement israélien a envoyé au total sept avions au Népal pour rapatrier ses ressortissants, mais aussi acheminer des équipes et des matériels de secours, a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères. Un hôpital de campagne israélien devait commencer à opérer ce mercredi à Katmandou.

L'appel à quitter le Népal s'adresse notamment aux Israéliens qui ont décidé de rester sur place pour aider les Népalais, a dit M. Nahshon.

Les Israéliens qui disposent sur place de cinq hélicoptères, ont évacué environ 250 de leurs ressortissants, principalement des randonneurs, mais aussi 25 ou 26 bébés nés de mères porteuses ainsi que leurs parents adoptifs, a dit M. Nahshon.

Le Népal est devenu la destination privilégiée des homosexuels israéliens interdits de recourir à la gestation pour autrui dans leur pays, ou même de parents autorisés à le faire, mais rebutés par le prix ou la complexité de la procédure. Toute une filière s'est mise en place entre Israël et le Népal.

Le sort de ces bébés a passionné Israël et lancé de vifs débats, par exemple sur la nécessité ou non d'évacuer vers Israël les mères porteuses qui attendent des enfants pour le compte d'Israéliens.

En milieu de journée, Israël devait encore évacuer 48 Israéliens. Il restait sans nouvelles de six de ses ressortissants, a dit M. Nahshon.


Romandie 29/4/2013

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Aéroport de Roissy (France) - Un premier avion spécial ramenant 206 rescapés du séisme survenu samedi au Népal, principalement des Français, a atterri jeudi à l'aéroport parisien de Roissy, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

L'Airbus A350 affrété par les autorités françaises s'est posé peu avant 05H45 (O3H45 GMT) avec à son bord 206 passagers, dont 12 enfants et 26 blessés, selon une source du ministère. Quasiment tous sont Français, à l'exception d'une quinzaine de ressortissants allemands, suisses, italiens, portugais ou encore turcs.



Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius était présent pour les accueillir à leur descente d'avion, où des psychologues, une équipe médicale et des personnels du centre de crise du ministère les attendaient, a constaté une journaliste de l'AFP.

L'appareil, mis à disposition par Airbus, était arrivé à Katmandou mercredi matin avec 55 personnels de santé et humanitaires, ainsi que 25 tonnes de matériel (abris, médicaments, aide alimentaire).

Un deuxième avion dépêché par Paris, qui était immobilisé aux Emirats depuis mardi avec 20 tonnes de matériel, devrait arriver jeudi à Katmandou, dont le petit aéroport est engorgé par le trafic et l'afflux d'aide humanitaire.

Il devrait lui aussi ramener des Français, les plus éprouvés par la catastrophe et les plus vulnérables (blessés, familles avec enfants), selon le ministère des Affaires étrangères.

2.209 Français ont été localisés sains et saufs tandis que 393 n'ont pas encore pu être joints, selon Paris. Environ 400 Français ont demandé à être rapatriés dans les vols mis en place par la France, a indiqué mercredi à l'AFP l'ambassadrice de France au Népal, Martine Bassereau.

Le bilan des victimes françaises est de 2 morts, avec de fortes présomptions qu'il puisse y en avoir un troisième, dans le séisme qui a fait près de 5.500 morts. Huit des 28 millions d'habitants du Népal sont affectés selon l'ONU par le séisme qui a fait des dizaines de milliers de sans abri.


Romandie 30/4/2015

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Le ministre des Affaires étrangères s'exprimait alors qu'un premier avion spécial ramenant 206 rescapés du séisme a atterri à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Le bilan des Français tués dans le séisme au Népal s'alourdit. Laurent Fabius a confirmé, jeudi 30 avril, la mort d'un troisième Français. Selon le ministre des Affaires étangères, plus de 200 autres sont toujours portés disparus. Il s'exprimait alors qu'un premier avion spécial ramenant 206 rescapés du séisme a atterri à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

"Nous avons trois victimes à déplorer", a affirmé à la presse le ministre. Il y a "encore plus de 200 (Français) qu'on n'a pas retrouvés, pour certains d'entre eux on est très interrogatif", a-t-il ajouté.


Un total de 5 489 personnes sont décédées dans le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé le pays himalayen, a indiqué le Centre national des opérations d'urgence, tandis qu'une centaine d'autres ont péri en Inde et en Chine. Francetv info



Francetv info 30/4/2015

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Quatre jours après le terrible séisme qui a secoué le pays, dans la capitale népalaise, excédés, les habitants laissent éclater leur colère. France 3 fait le point.

Excédés, ils sont quelque 200 jeunes, mercredi 29 avril, à occuper une rue du centre de Katmandou, au Népal, quatre jours après le séisme, dont le bilan provisoire des victimes ne cesse d'augmenter. C'est une protestation spontanée. Des slogans fusent contre les autorités, suivis d'échanges avec les policiers.



"Nous n’avons reçu aucune aide, nous sommes très en colère, nous n'avons rien à boire, rien pour dormir, j'ai un enfant de sept ans qui passe la nuit dehors. Il fait froid et les gens vont avoir des maladies. Ce gouvernement n'a rien fait pour nous", clame un Népalais, à bout de nerfs.

Devant le Parlement, des dizaines de manifestants veulent quitter la capitale et retourner en province, mais les promesses gouvernementales d'un service de bus gratuits n'ont pas été tenues. Plus loin, dans le calme, des ressortissants indiens attendent dans le calme leur tour pour monter dans des cars affrétés par leur gouvernement.

Par peur de nouvelles répliques, des milliers de personnes veulent quitter la capitale, par peur des répliques ou pour retrouver leurs proches au village. Un mouvement qui crée des embouteillages. Ceux qui restent font avec les moyens du bord en dormant sur un bout de trottoir, dans un terrain vague ou sous de simples bâches. À Katmandou, la vie reprend peu à peu son cours.

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Ce mercredi 29 avril nous sommes toujours sans nouvelles de 393 Français, malgré la mobilisation du Quai d'Orsay.

Depuis quelques heures, on a retrouvé la trace de nombreux Français. Ils ont pu reprendre contact avec leur famille. Ce matin, ils retenaient encore leur souffle en appelant le Quai d'Orsay. Depuis le séisme, aucune nouvelle de leur fils Thomas. Ce soir, un appel du ministère des Affaires étrangères a mis fin aux inquiétudes. "C'est que du bonheur après tant de jours d'angoisse", se réjouit Eliane Billy au micro de France 2.



Clara Lociero était sans nouvelles de sa mère et ce matin, c'est en consultant sa messagerie, qu'elle a enfin entendu sa voix. Un appel passé depuis un cybercafé de la ville de Pokhara, à 200 kilomètres de Katmandou. "C'est un vrai soulagement. Quatre jours ça parait court mais dans ces moments-là c'est très long".

Malgré ces bonnes nouvelles, le personnel de l'ambassade de France à Katmandou n'a toujours pas réussi à localiser, ce soir, 393 Français.


Francetv 29/4/2015

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Une nouvelle vidéo publiée mercredi montre une artère de Katmandou secouée par le violent séisme qui a fait au moins 5 000 morts dans tout le pays.

Les autorités népalaises ont déclaré être débordées, mercredi 29 avril, par l'ampleur de l'aide humanitaire qui afflue depuis le séisme de samedi qui a fait plus de 5 000 morts. Plusieurs jours après le drame, de nouvelles images de la catastrophe ont été dévoilées mercredi. Sur cette vidéo filmée par une caméra de vidéo-surveillance, on peut voir une artère de Katmandou, à la circulation très dense, être soulevée par la force du tremblement de terre.



Passants, automobilistes et usagers de bus sont visiblement pris de panique lorsque des constructions commencent à s'écrouler en pleine rue. Une fois la secousse terminée, plusieurs personnes s'activent autour un amas de pierres pour tenter de trouver des rescapés ensevelis sous les gravats.


Francetv info 29/4/2015

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France 2 est allée dans des zones totalement inaccessibles en voiture, comme Bhaktapour à 13 kilomètres à l'est de la capitale Katmandou. Il faut marcher pour y accéder.

Plusieurs milliers d'habitants de la capitale népalaise cherchent à quitter Katmandou pour leurs villages d'origine, plus de quatre jours après le séisme dévastateur qui a détruit la ville et fait plus de 5 000 morts dans le pays. Des files d'attente se forment dans les grandes artères de Katmandou pour prendre les transports collectifs vers les villages reculés. France 2 a fait une partie du voyage avec quelques sinistrés.



Le constat est le même que dans la grande ville népalaise, les faubourgs sont aussi détruits et les routes recouvertes de débris. Des zones totalement inaccessibles en voitures, comme Bhaktapour à 13 kilomètres à l'est de la capitale Katmandou. Il faut marcher pour y accéder. Les secouristes, peu nombreux sur les lieux, sont aussi peu équipés

Dans d'autres villages plus reculés, secours ou organisations humanitaires n'y sont même pas encore arrivés. Les villageois, eux-mêmes, tentent de sauver ce qu'ils peuvent.


Francetv info 29/4/2015

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L’aide européenne s’organise après le tremblement de terre qui à dévasté le Népal le 25 avril. De nombreux ONG et Etats ont déjà entrepris des initiatives pour porter assister assistance aux milliers de victimes et tenter de subvenir aux besoins des Népalais et ressortissants étrangers présents sur place.

La Commission européenne a décidé de débloquer trois millions d’euros d’aide d’urgence pour faire face à l’ampleur des dégâts provoqués par ce séisme de 7,8 sur l’échelle de Richter. Cette aide d’urgence européenne est destinée à répondre aux besoins les plus pressants, et notamment en eau potable, en médicaments ainsi qu'en abris d’urgence.

 Distribution de tentes et de matériels aux victimes ©️ Sunil Pradhan / ANADOLU AGENCY

Des experts européens de l’aide humanitaire et la protection civile sont déjà sur le terrain au Népal pour évaluer ces besoins. Le centre de coordination d’urgence de la Commission européenne travaille 24h/24 pour surveiller les développements et coordonner 24 heures sur 24 heures et sept jours sur sept le soutien opérationnel de l'UE. Il a déjà coordonné la fourniture d’une aide européenne au lendemain du typhon Haiyan, le cyclone le plus violent jamais observé qui a frappé les Philippines en novembre 2013.

Une aide financière qui s’ajoute a l’aide matérielle fournis par plusieurs Etats membres, notamment la Belgique, la Finlande, l’Allemagne, la Grèce mais aussi les Pays-Bas.

La France, qui a déjà envoyé une première équipe de secours ainsi que des produits de première nécessité, va affecter des  moyens supplémentaires. Un avion gros porteur est parti pour le Népal pour y apporter une aide de première urgence.

La Norvège (non membre de l'UE) a promis 30 millions de couronnes (3,5 millions d’euros ). Une aide financière qui sera transmise au travers des Nations unies et des ONG

Le gouvernement espagnol a également envoyé un avion transportant 30 tonnes d’aides humanitaires. A bord de cet Airbus affrété par l’exécutif espagnol, on trouve des fournitures médicales d’urgence, des abris (bâches, couvertures, tentes ) et des unités de purification et de transport de l’eau pour répondre aux fondamentaux de la population locale. Des matériels demandés par le gouvernement népalais et les agences des Nations Unies. 



Les autorités britanniques, qui ont déjà envoyé au Népal une équipe de huit personnes, a promis 3 millions de livres-sterling (plus de 4 millions d’euros).

Au-delà des traditionnels appels aux dons d'organisations non gouvernementales, les initiatives collaboratives, émanant ou non d'institutions, se multiplient  aussi sur le net pour recenser les dégâts et diffuser le maximum d’informations.

Ainsi, la plate-forme Humanitarian data exchange, ouverte en juillet 2014 par l’ONU, rassemble les données des organisations humanitaires et fournit ainsi des informations precises.

Sur Twitter, les mots clés #NepalEarthquake, #Nepal ou #NepalQuake permettent de suivre l’évolution des recherches.

Facebook à également activé pour la première fois le système «safety check», un nouvel outil permet aux utilisateurs du réseau social de savoir si leurs proches se trouvent dans une zone touchée par le tremblement de terre.

Google a réactivé son «person Finder». Lequel permet de rassembler des informations sur les personnes disparues et sur les survivants  après un séisme. Depuis samedi, prés de 5300 informations ont ainsi été entrées dans ce service qui fonctionne aussi par SMS

La dernière fois qu’un séisme majeur avait frappé Katmandou, c‘était en 1934. Le bilan avait été désastreux : on avait compté 8000 morts et 60% des bâtiments avaient été détruits.

Le nouveau tremblement de terre a été beaucoup plus violent et risque de faire plusieurs milliers de morts supplémentaires. Il confirme malheureusement les risques très élevés de catastrophes naturelles dans la région Asie Pacifique, qui se sont multipliées depuis 20 ans.



----->A l'évidence, les leçons données par le tremblement de terre survenu en 1934, n'ont pas été retenues... Certes les moyens financiers du Népal sont limités par rapport à d'autres pays riches... Mais, depuis ce temps, d'autant plus que les scientifiques avaient donné l'alerte sur la survenue de ce nouveau séisme, des mesures de consolidation auraient pu être entreprises... en appelant l'aide internationale : banque mondiale, banque européenne ou de grands groupes spécialisés...

Francetv info 28/4/2015

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Il a été sauvé à Gongabu, un quartier de Katmandou.

Il était enseveli sous les gravats d'une pension. Les sauveteurs ont sorti vivant un adolescent de 15 ans des décombres à Katmandou (Népal), cinq jours après le séisme qui a tué environ 5 500 personnes et détruit une bonne partie du pays.

 Katmandou : un adolescent sauvé des décombres (REUTERS)

Le miracle du sauvetage de Pemba Lama est intervenu dans un quartier de Katmandou, Gongabu. Des photos montrent l'adolescent recouvert de boue installé sur une civière avec une minerve et une perfusion dans le bras, avant d'être emmené en ambulance à l'hôpital.

Ce sauvetage va probablement donner du baume au cœur aux secouristes, qui ont dû jusque-là travailler dans des conditions compliquées, les répliques du séisme et la pluie rendant difficiles leurs efforts. Même si les répliques s'estompent, certaines ont encore été ressenties dans la nuit à Katmandou. La population de la capitale est épuisée et contrainte de survivre à l'extérieur, dans des abris de fortune.


Francetv info 30/4/2015

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Katmandou - Une femme a été sortie vivante jeudi soir des décombres d'une guesthouse à Katmandou par des secouristes français, cinq jours après le séisme au Népal qui a fait plus de 5.800 morts, a constaté un photographe de l'AFP.

Quelques heures plus tôt, un adolescent de 15 ans avait été retrouvé vivant sous les ruines de la guesthouse où il travaillait à Katmandou, avec quelques contusions, une découverte déjà considérée comme un miracle.

 ODN 30/4/2015


La rescapée, âgée d'une trentaine d'années, travaillait aux cuisines de la guesthouse, a indiqué à l'AFP un membre des secours militaires népalais, le major Uttam, sur les lieux du sauvetage. Elle était blessée mais consciente et elle parlait. Elle a été envoyée à un hôpital militaire, a-t-il ajouté.

Grâce à leur système d'écoute pour le sauvetage d'urgence, les secours français ont entendu quelqu'un respirer sous les gravats, a expliqué un membre du groupe de secours catastrophe français.

On a entendu un simple souffle qui nous a indiqué qu'il y avait sûrement quelqu'un dessous. Elle va bien et je pense qu'elle va s'en sortir sans problème. Elle est jeune et robuste, elle l'a prouvé en restant dans ce trou, a commenté auprès de l'AFP vidéo ce secouriste, Thierry Velu.


Romandie 30/4/2015

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Un deuxième avion affrété par Paris a quitté le Népal ce jeudi 30 avril avec à son bord des ressortissants français. Une équipe de France 3 les a rencontrés avant leur départ.

Un premier avion, avec à son bord des rescapés français du séisme, a atterri à Roissy, ce jeudi 30 avril. Des centaines d'autres ressortissants attendent toujours de pouvoir quitter le Népal. Un deuxième appareil, affrété par Paris, est arrivé à Katmandou dans la nuit. "Aujourd'hui, on est content, on sait qu'on peut rentrer chez nous retrouver nos proches. C'est vraiment le principal", confie une Française au micro de France 3.



Pour d'autres, l'angoisse est toujours présente cinq jours après le séisme. "Il y avait des falaises entières qui s'écroulaient. On ne dort pas. Trois jours sans dormir, je ne le souhaite à personne. Je remercie l'État français parce qu'on vient nous chercher, mais tous les Népalais là-haut, personne ne va les chercher", explique une ressortissante française. 94 Français se sont envolés à destination de Paris. Ils devraient arriver dans la soirée.


Francetv info 30/4/2015

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En direct de Katmandou, Hakim Abdelkhalek fait un point sur la situation sur place et dans les zones alentours.

Cinq jours après le violent séisme qui a frappé le Népal, la situation s'améliore peu à peu à Katmandou, mais dans les zones reculées, la situation reste très alarmante. "Imaginez des villages complètement détruits", rapporte Hakim Abdelkhalek avant d'ajouter que "là-bas, les habitants manquent de tout, d'eau, de nourriture, d'électricité. Certains n'ont pas vu de secouristes depuis six jours".




Le problème pour ces zones, c'est qu'elles ne sont accessibles que par des petites routes qui ont été coupées par le tremblement de terre. "La seule solution possible, ce sont les hélicoptères, qui commencent des rotations pour pouvoir larguer régulièrement des vivres", poursuit l'envoyé spécial de France 2 avant de conclure : "C'est un peu une course contre la montre qui a commencé, pour pouvoir sauver le plus d'habitants possible de ces zones reculées du Népal".


Francetv info 30/4/2015

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Le puissant séisme de la semaine dernière au Népal a fait au moins 6204 morts et 13'932 blessés, selon le dernier bilan communiqué vendredi par les autorités du pays himalayen. D'après l'ONU, huit des 28 millions de Népalais ont été affectés par cette secousse.

Deux survivants, un adolescent de 15 ans et une jeune femme, ont été sortis jeudi des gravats sous lesquels ils avaient été ensevelis samedi 25 avril dans la capitale Katmandou, dévastée par la secousse. Ces découvertes offrent une rare éclaircie dans un horizon très sombre pour le Népal.

Les coordinateurs de l'aide ont prévenu que certains villages très touchés ne pouvaient être rejoints qu'après cinq jours de marche. Les Nations unies ont lancé un appel de fonds de 415 millions de dollars.

 BBC News 30/4/2015

"Nous pouvons nous attendre à ce que la situation soit la même, si ce n'est pire, en beaucoup d'autres endroits où l'aide n'est pas encore parvenue", a ajouté Jagan Chapagain. La FICR a souligné qu'on évaluait à jusqu'à 40'000 le nombre des maisons détruites dans le seul district de Sindupalchowk, où, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 1400 personnes ont péri.

La Société de la Croix-Rouge du Népal a de son côté annoncé qu'elle avait pratiquement épuisé ses stocks d'aide qui n'étaient suffisants que pour 19'000 familles.

Cliquez ICI pour faire un don pour le Népal (FICR).




Romandie 1/5/2015

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Le terrible séisme qui a détruit la capitale népalaise et fait au moins 6 000 morts dans le pays laisse des enfants à la rue. France 2 s'est rendue dans un orphelinat.

Au Népal, les rescapés du terrible séisme qui a fait au moins 6 000 morts manquent de tout, en particulier les enfants qui souffrent de malnutrition.



Les habitants vivent toujours dans la crainte de répliques, ils ont peur que les bâtiments s'effondrent. Les conditions météo sont difficiles, il continue de pleuvoir sur la capitale, Katmandou. Dans un orphelinat, une vingtaine de filles, âgées de 3 à 17 ans sont regroupées. À cet âge, difficile de vivre au quotidien sous une tente.

"On n'a pas une vie normale, on ne va pas à l'école, on doit rester ici toute la journée. On ne peut pas rentrer à la maison, même pour une douche. On a peur que le toit s'effondre et que le tremblement de terre revienne", déplore une jeune fille. "Il y a trop de répliques, c'est trop dangereux pour que des enfants reviennent vivre à l'intérieur", explique la directrice qui avait néanmoins prévu des vivres pour ses protégées.


Francetv info 1/5/2015

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En direct de Katmandou, Carol Cuello fait un point sur la situation sur place.

Les secouristes continuent d'arriver massivement au Népal, cinq jours après le séisme qui a frappé le pays. Plus de 6 200 personnes ont perdu la vie dans la catastrophe. Les secouristes du monde entier sont à pied d'oeuvre pour tenter de retrouver des survivants. 



Mais, "plus les heures passent, plus il est difficile de retrouver des survivants. Aujourd'hui, il y a eu deux miraculés qui ont été sortis des décombres, mais d'ici un jour ou deux, il faudra déblayer les gravats à l'aide de pelleteuses. Les corps qui seront retrouvés seront incinérés", rapporte Carol Cuello.

La météo pose problème au Népal. "La mousson a deux mois d'avance. C'est une alternance de pluie diluvienne et de chaleur très forte. Ce phénomène météo pourrait favoriser l'apparition d'épidémies de diarrhées ou de choléra", conclut le journaliste de France 3, en direct de Katmandou.


Francetv info 1/5/2015

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Des équipes cynotechniques tentent de retrouver les survivants du séisme dans la région de Katmandou. Parmi eux, trois chiens français. Portraits de ces sauveteurs singuliers.

Hatos et deux de ses compagnons sont arrivés au Népal dimanche 26 avril 2015 au soir. Et depuis lundi 27, ils font tout ce qu'ils peuvent pour retrouver des survivants sous les décombres des habitations dévastées par le tremblement de terre survenu samedi 25

 Hatos, un malinois de l'équipe de pompiers français, est à la recherche des survivants du séisme du Népal ©️Pompiers de l'Urgence Internationale

Leur aide est précieuse : grâce à leur flair et à une formation spéciale, ces chiens sauveteurs sont capables de détecter la présence de victimes ensevelies. "Notre équipe cynotechnique a commencé par la ville de Bahktapur (située à 13 kilomètres à l'est de Katmandou et à 1.400 mètres d'altitude)", raconte Philippe Besson, président et fondateur de Pompier de l'Urgence Internationale (PUI), la seule ONG française classifiée par l'ONU.

"Les deuxième et troisième jours, nous avons été engagés sur Katmandou. Maintenant on voudrait aller dans les villages extérieurs, poursuit Philippe Besson. Mais ils sont accessibles seulement par hélicoptère, alors on négocie pour en avoir un rapidement, car le temps commence à passer...". Or, les chances de retrouver des survivants s'amenuisent de jour en jour

 Hatos, un malinois de l'équipe de pompiers français sur place au Népal. ©️Pompiers de l'Urgence Internationale

Les équipes cynotechniques françaises des PUI ont été rejointes à Paris par les espagnoles de l'IAE, avec qui elles sont habituées à opérer. Et depuis mercredi 29 avril, elles travaillent de concert avec les équipes chinoises (62 sauveteurs dont 6 chiens) rencontrées à Katmandou.

Qui sont ces chiens sauveteurs ? "Nous avons dix chiens et six maîtres-chiens dans notre structure, explique Philippe Besson. Environ les trois quarts sont des professionnels et l'autre quart est composée de pompiers volontaires. Le chien appartient à son maître, rarement à la caserne. Le maître a une double casquette : il est avant tout pompier, spécialisé dans l'intervention à l'étranger, mais c'est également un maître-chien. Le chien est choisi par le futur maître, avec l'aide du conseiller technique, c'est-à-dire le pompier maître-chien le plus expérimenté. Car c'est comme un couple : il faut que les caractères s'accordent. Par exemple, pour un pompier un peu hyperactif, il faut un chien calme".

 L'équipe de secours chinoise au Népal, avec ses chiens sauveteurs. ©️AFP

Le chien est généralement choisi jeune, dans un élevage bien connu pour ses méthodes calmes. "Ce sont souvent des Malinois, comme Hatos. Les Espagnols, eux, ont un Labrador. La race n'a pas beaucoup d'importance, il peut même s'agir d'un bâtard. Nous avons également déjà pris un chien à la SPA. C'était un excellent chien. Le problème c'est que l'on connaît souvent moins bien son passé. Or c'est un élément important : nous devons nous assurer que le chien ne sera jamais agressif. Nous ne pouvons pas risquer qu'il morde une victime !"

Le chien arrive généralement vers l'âge de 3 - 4 mois. Sa formation est progressive

- d'abord des exercices d'obéissance classiques : "Le but est de lui apprendre à chercher. D'abord son 'doudou', son jouet préféré. Puis son maître. Et enfin des personnes étrangères", résume Philippe Masson. 

- Puis les scénarios se compliquent et les entraînements visent à désensibiliser le chien : "On lui fait traverser un petit gué pour qu'il n'ait pas peur de l'eau, on l'habitue à travailler dans le bruit, avec un feu à proximité. Mais aussi à ne pas manger la nourriture trouvée lors d'un exercice, car si l'on intervient dans un supermarché, il ne s'agit pas que le chien se mette à manger tout ce qu'il trouve plutôt que de chercher les victimes !".

 Le chien et son maître forment un binôme unique, comme ici au Népal. ©️Pompiers de l'Urgence Internationale

D'ailleurs la récompense que le chien obtient pour avoir cherché convenablement, n'est jamais une friandise. "Il reçoit son jouet favori, une sorte de manchon qu'il aime mâcher". Et pour le réprimander ? "Uniquement par la voix. Nous ne sommes jamais violents avec le chien : il ne faut pas lui apprendre l'agressivité". 

 20Minutes 28/4/2015


Le chien apprend à chercher et à "marquer" lorsqu'il détecte la présence de quelqu'un. "Son attitude de marquage varie : il aboie généralement, mais il peut aussi gratter. Seul son maître le connaît suffisamment pour savoir s'il effectue un marquage". 

En 2 à 3 ans, le chien est fin prêt. Il passe un test afin de valider ses aptitudes. Il travaillera jusqu'à environ 8 ans.

Les chiens aiment-ils leur "métier" ? "Les chiens sont entraînés quotidiennement : pour eux c'est du jeu. Ils sentent néanmoins la différence lorsque nous partons en mission. Mais ils sont alors très excités et de joie !". Un peu comme lorsqu'un chien lambda part en promenade avec son maître. 

Quant au Népal, la mission se déroule bien pour le moment. Les chiens n'ont pour l'heure pas retrouvé de personnes vivantes. "Notre mission est prévue jusqu'au 5 mai. Nous sommes en train de voir si nous pourrons envoyer une relève. Pour le moment il y a de grandes difficultés logistiques. L'aéroport de Katmandou est saturé, car il n'a qu'une seule piste".  

Les chiens dans les équipes de secours internationales

Belgique : 4 chiens - 44 sauveteurs
Royaume-Uni : 4 chiens - 67 sauveteurs
Singapour : 4 chiens - 69 sauveteurs
Japon : 4 chiens - 70 sauveteurs
France et Espagne : 6 chiens - 15 sauveteurs
Norvège : 5 chiens - 35 sauveteurs
USA : 6 chiens - 57 sauveteurs
Chine : 6 chiens - 62 sauveteurs
Russie : 7 chiens - 90 sauveteurs
Pays-Bas : 9 chiens - 62 sauveteurs
Pologne : 12 chiens - 81 sauveteurs




Sciences et avenir 30/4/2015

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Katmandou - Un millier de ressortissants de l'Union européenne (UE) sont toujours recherchés au Népal pratiquement une semaine après le violent séisme survenu en pleine saison pour les amateurs de trekking, a dit l'ambassadeur de l'UE au Népal vendredi.

La plupart faisaient du trekking dans la région de Langtang, près de l'épicentre du séisme, ou de l'Everest, a dit Rensje Teerink à des journalistes à Katmandou. Ils sont portés disparus mais on ne sait pas quel est exactement leur statut, a-t-elle ajouté.

 VICE News 30/4/2015


Des informations non confirmées ont fait été d'importantes avalanches ayant rasé des villages dans la région de Lantang, une zone au nord de Katmandou que les secours peinent à rejoindre. Selon la presse népalaise, des dizaines d'étrangers ont pu être évacués de Langtang. 

La France recherche toujours 159 ressortissants, la plupart partis en montagne, a indiqué de son côté le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.


Romandie 1/5/2015

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Au Népal, six jours après le violent séisme qui a frappé le pays, les recherches de survivants prennent officiellement fin ce vendredi 1er mai.

"Ici, on assiste à une véritable course contre la montre pour retrouver des survivants", explique l'envoyé spécial de France 3 Carol Cuello. Toute la journée, les sauveteurs étaient à la manoeuvre dans l'espoir de retrouver des survivants, mais, comme le raconte le journaliste qui a assisté à l'une de ces scènes, ce sont des corps sans vie qui ont été extraits des décombres.



Le bilan est terrible pour le Népal : plus de 6 200 morts, plus de 14 000 blessés. "Par ailleurs nous sommes toujours sans nouvelles de 159 Français et d'environ 1 000 Européens", détaille le journaliste.

À minuit, les recherches pour retrouver les survivants prendront officiellement fin. "Dès demain, les pelleteuses vont entrer en action pour dégager les gravats", conclut Carol Cuello.


Francetv info 1/5/2015

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Une semaine après le séisme qui a frappé le Népal, les survivants sont à la recherche de nombreux disparus et le pays vit dans le chaos en espérant une aide extérieure.

De nombreux Népalais ont manifesté ce 1er mai à Katmandou pour pousser la communauté internationale et le gouvernement local à les soutenir. Le séisme du 25 avril a fait plus de 6 200 morts et beaucoup de gens sont encore portés disparus. Les survivants se retrouvent souvent sans-abris et doivent s'organiser avec les moyens du bord pour survivre. "Depuis le tremblement de terre, nous n'avons ni tente, ni nourriture", déclare notamment un homme.



Une équipe de France 3 a suivi une famille, les parents et leurs deux enfants, installée sous une bâche, pour se protéger du soleil ou de la pluie. C'est dans un parc qu'ils ont trouvé refuge.

"Tout est difficile ici. On ne peut pas dormir, les enfants sont malades, ils sont dévorés par les moustiques", confie le père. L'eau potable, premier besoin des réfugiés, est distribuée via des camions-citernes.

Ce soir, les habitants de Katmandou ont allumé des bougies en hommage aux victimes dont le nombre ne cesse de gonfler. 1 000 Européens manquent toujours à l'appel, dont 159 Français.


Le gouvernement népalais a exclu samedi toute probabilité de retrouver d'autres survivants une semaine après le séisme qui a fait 6621 morts au Népal. "Une semaine s'est écoulée depuis le désastre. Nous avons fait de notre mieux en matière de secours et d'aide, mais maintenant je ne crois pas qu'il y ait encore une possibilité de retrouver des survivants sous les décombres", a déclaré samedi matin le porte-parole du ministère de l'Intérieur Laxmi Prasad Dhakal. Selon lui, le dernier bilan s'établit à 6621 morts et 14'023 blessés. Plus de cent personnes ont par ailleurs été tuées en Inde et en Chine.

Les recherches s'étaient poursuivies vendredi pour notamment localiser un millier d'Européens, pour la plupart des amateurs de trekking qui se trouvaient dans la région de l'Everest et dans celle de Langtang, zone d'accès compliquée près de l'épicentre du tremblement de terre qui a détruit les infrastructures. "Ils sont portés disparus, mais on ne sait pas quel est exactement leur statut", a précisé Rensje Teerink, ambassadrice de l'UE au Népal à des journalistes à Katmandou. Elle a précisé que le nombre de ressortissants de l'UE dont la mort a été confirmée s'élevait à douzeRomandie



Francetv info 2/5/2015

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Le gouvernement népalais a perdu espoir de retrouver des survivants une semaine après le séisme qui a fait plus de 6600 morts. Une partie de l'aide humanitaire est bloquée sur le seul aéroport international du pays, à Katmandou.

Pratiquement tout espoir de déceler un signe de vie dans les ruines de Katmandou a disparu et les secours s'activaient samedi pour rejoindre les rescapés dans les zones les plus excentrées qui n'ont pas encore reçu de biens de première nécessité.

[...] Dans de nombreuses zones, les survivants attendent encore une aide alimentaire ou espèrent être emmenés en lieu sûr. "Nous estimons qu'environ un millier de personnes ont besoin d'être secourues dans les zones de Sindhupalchowk, au nord-est de Katmandou, et de Rasuwa", a précisé Rameshwor Dangal, responsable à l'agence nationale de gestion des catastrophes. Par ailleurs, des dizaines de milliers de survivants continuent de vivre dehors sous des tentes à Katmandou.

L'Unicef a exhorté à tout mettre en oeuvre pour éviter l'émergence d'épidémies parmi le 1,7 million de jeunes qui vivent dans les zones les plus touchées, à quelques semaines du début de la mousson.

L'antenne onusienne a prévenu que la santé de nombreux enfants était "en jeu". Ils sont sans abri, profondément marqués et dépourvus d'accès à l'eau potable. "Les hôpitaux sont débordés, l'eau est rare, des corps sont toujours ensevelis sous les gravats et des gens continuent de dormir dehors. C'est un terrain parfait pour la prolifération de maladies", a alerté Rownad Khan, adjoint au représentant de l'organisme spécialisé de l'ONU pour l'enfance.

Les recherches s'étaient poursuivies vendredi pour notamment localiser un millier d'Européens, pour la plupart des amateurs de trekking qui se trouvaient dans la région de l'Everest et dans celle de Langtang, une zone d'accès compliquée située près de l'épicentre du tremblement de terre qui a détruit les infrastructures.

Des ressortissants français manquent toujours à l'appel. A Paris, le ministère des Affaires étrangères a déclaré samedi être toujours sans nouvelles de 135 Français.

Une partie de l'aide humanitaire destinée aux survivants est actuellement bloquée sur le seul aéroport international, à Katmandou, car les services des douanes sont débordés, selon l'ONU.

Le pays a besoin de tentes et de bâches, des produits que le gouvernement a exempté de toute taxe vendredi, mais Jamie McGoldrick, coordinateur de l'ONU sur place, a déclaré que les autorités devaient encore assouplir les formalités douanières pour accélérer leur distribution. "Elles ne doivent pas s'en tenir aux procédures douanières valables en temps de paix", a-t-il dit. Il a aussi expliqué que l'aide était en train de s'accumuler à l'aéroport de Katmandou au lieu d'être acheminée dans les zones où la population en a besoin.

Le gouvernement népalais n'a pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations. Mais vendredi, le ministre népalais des finances, Ram Sharan Mahat, s'était plaint que certains produits inutiles restaient stationnés à l'aéroport. "Nous avons reçu du thon et de la mayonnaise. A quoi cela va-t-il nous servir ? Nous avons besoin de céréales, de sel et de sucre", a-t-il déclaré à des journalistes.


Romandie 2/5/2015

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Alors que des régions dévastées du Népal restaient toujours inaccessibles huit jours après le séisme, un survivant de 101 ans a été extrait samedi des décombres de sa maison. 

Le dernier bilan est de plus de 7000 morts et 14'000 blessés. Il pourrait encore s'alourdir.

 MarlinyTonny 3/5/2015


Romandie 3/5/2015

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Quatre personnes ont été sorties vivantes des décombres de leur maison huit jours après le séisme qui a dévasté le Népal, ont annoncé dimanche les autorités. Mais les sauveteurs ont aussi dégagé une cinquantaine de corps, dont ceux de touristes étrangers.

Un responsable du ministère de l'Intérieur a expliqué que la police et l'armée avaient extrait trois personnes des décombres dans le district de Sindhupalchpowk, au nord-est de Katmandou, la capitale, dans l'une des régions les plus touchées du pays. Aucun détail supplémentaire n'a été communiqué dans l'immédiat.

 VICE News 30/4/2015


La police a elle annoncé qu'un homme de 101 ans avait été extrait samedi des décombres de sa maison, aussi huit jours après le séisme. Le vieil homme a été hospitalisé, a précisé Arun Kumar Singh, un responsable local de la police du district de Nuwakot, à quelque 80 kilomètres au nord-ouest de Katmandou. "Il a été amené à l'hôpital du district par hélicoptère. Son état est stable", a dit M. Singh.

Une équipe de policiers népalais a dégagé une cinquantaine de corps, dont ceux de trekkeurs étrangers, dans une zone qui avait été touchée par une avalanche, ont aussi rapporté les autorités. Aucun des corps n'a été identifié, a déclaré Pravin Pokharel, haut responsable de la police du district de Rasuwa, qui a dirigé l'équipe de secouristes. Au moins 200 personnes sont toujours portées disparues dans ce secteur, dont des villageois et des trekkeurs. "Nous n'avions pas réussi à atteindre la zone plus tôt en raison des pluies et du temps couvert", a dit Pravin Pokharel.

Selon le dernier bilan, le séisme de magnitude 7,8 a fait précisément 7056 morts et plus de 14'120 blessés au Népal. Ces chiffres devraient encore s'aggraver. Un village entier a été emporté par une avalanche et de nombreux habitants sont portés disparus, ont ajouté les autorités.

Nombre de Népalais dorment à la belle étoile depuis le jour du séisme, et les rescapés ont peur de regagner leur logis en raison des violentes répliques. Des tentes ont été dressées dans le stade principal de la capitale Katmandou ainsi que sur le parcours de golf de la ville.

Six cent mille habitations ont été détruites ou endommagées à travers le pays, selon les chiffres des Nations unies. Huit des 28 millions de Népalais sont touchés à des degrés divers par le tremblement de terre, et au moins deux millions d'entre eux ont besoin de tentes, d'eau potable, de vivres et de médicaments pour les trois mois à venir, dit l'ONU.



Romandie 3/5/2015

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On était sans nouvelle d'eux depuis le séisme au Népal. Six randonneurs Français ont probablement trouvé la mort dans la région du parc national de Langtang. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal, a annoncé dimanche 3 mai que six nouveaux Français étaient "présumés disparus" sur Twitter, avant de confirmer à francetv info qu'il s'agissait du groupe de Langtang.

 Les six Français faisaient un trek dans le parc national du Langtang (Népal). (JOCHEN SCHLENKER / ROBERT HARDING PREMIUM / AFP)

Après cette annonce, le bilan est de 3 morts et 7 présumés disparus. Le Quai d'Orsay est toujours sans nouvelle de 79 Français. "Les opérations pour extraire nos ressortissants coincés en montagne continuent en liaison avec les autorités népalaises", assure le porte-parole. Dimanche matin, 6 personnes ont été récupérées dans la région de Manaslu.

 Hugo Clément @hugoclement
Le bâtiment hébergeant un groupe de 6 Français vers Langtang a été emporté par un éboulement. De nouvelles "victimes à craindre" selon MAE.
11:54 AM - 2 Mai 2015 

Sur Twitter, le frère d'un des randonneurs du Langtang, qui avait multiplié les appels à l'aide ces derniers jours sur internet, leur rend hommage. Selon un journaliste de France 2 présent au Népal, la maison dans laquelle ils se trouvaient a été emportée par un éboulement.

VaLOLic @Valolic_
On les cherchait dans le Langtang alors qu'ils étaient déjà dans les étoiles. Douleurs immenses. Merci à tous.
10:09 PM - 2 Mai 2015

De leur côté, les autorités locales ont annoncé dimanche qu'une cinquantaine de corps dans le parc national avaient été retrouvés. Parmi ces corps figurent ceux de six touristes étrangers, dont la nationalité n'a pas été précisée. On ignore s'il s'agit des six Français présumés disparus. Une centaine de touristes étrangers restent portés disparus dans cette région d'accès compliqué, près de l'épicentre du tremblement de terre.

Selon les autorités népalaises, le bilan provisoire du tremblement de terre s'élève dimanche matin à 7 040 morts et 14 120 blessés. Pour le ministre des Finances, le bilan final de cette catastrophe "sera beaucoup plus élevé".



Francetv info 3/5/2015

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France 2 et France 3 ont recueilli des témoignages de personnes qui étaient à Katmandou ou en trek dans les montagnes.

Plus d'une semaine après le violent séisme qui a frappé le Népal, faisant des milliers de morts, des Français rescapés sont de retour dans l'Hexagone. France 2 et France 3 ont recueilli des témoignages de personnes qui étaient à Katmandou ou en trek dans les montagnes au moment où le tremblement de terre est survenu.



Valentin Simon, un Calvadosien de 26 ans, et sa compagne, étaient à Katmandou lorsque la terre à tremblé, rapporte France 3 Basse-Normandie. Il a tourné des images juste après la première secousse, et raconte la scène de panique dans les rues de la capitale : "Ma copine a vu tous les pigeons s'envoler. Elle a compris qu'il se passait quelque chose. Elle m'a dit 'court !' Au même moment, ça a commencé à trembler, les gens ont commencé à crier et à courir dans tous les sens". 

Jean-Pierre Novak, un alpiniste monégasque se trouvait exactement à l'épicentre du séisme, là où il a été le plus violent, indique France 3 Côte d'Azur. Il venait d'inaugurer une école construite grâce à son association : "On entend les fracas des rochers, des rochers gros comme des camions, ça part dans tous les sens".

Un lycéen de l'école Jeannine-Manuel de Marcq-en-Baroeul faisait partie d'un voyage humanitaire avec des camarades de classe afin de scolariser des enfants népalais dans la province de Nagarkot, à 30 km de Katmandou, rapporte France 3 Nord-Pas-de-Calais. "J'ai juste couru (...) Dans ma tête, je me suis dit que j'allais mourir".

"C'est comme si on avait un gros mal de mer multiplié par je ne sais pas combien de puissance", disent Martine et Virginie, deux sœurs originaires de Rouen, interrogées par France 3 Haute-Normandie.

Marie-France et Didier Foltzer, originaires de Michelbach-le-Bas, avaient prévu de gravir l'Everest pour leur anniversaire. Il leur restait trente minutes d'ascension quand la terre a tremblé, samedi 25 avril. Une avalanche de neige leur fonce alors droit dessus. "Ma femme a pu se jeter par terre pour se protéger. Moi, le souffle de l'avalanche m'a poussé par terre", raconte le touriste à France 2. "On a l'impression que c'est une éternité, et après c'est le silence, et le décor qui a complètement changé, vu que l'avalanche a tout recouvert", précise-t-il, ému.

France 2 également rencontré, à Katmandou, quatre Toulousains qui sont restés bloqués près d'une semaine dans les montagnes après le séisme. Ils ont été contraints de dégager des rochers pour qu'un hélicoptère puisse venir les chercher. "Comme il n'y avait aucun moyen de passage, si l'hélicoptère ne pouvait pas venir, on était fait. A moins d'envoyer des forces spéciales avec des cordes, on ne pouvait pas redescendre, il n'y avait rien à faire", estime l'un d'eux.


Francetv info 3/5/2015

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L'Unicef souligne que la situation au Népal constitue "un terreau idéal pour les maladies". Reportage à Katmandou.

Huit jours après le violent séisme qui a frappé le Népal, samedi 25 avril, les ONG sur place craignent désormais la propagation d'épidémies dans le pays. Or, le temps presse pour mettre en oeuvre les mesures nécessaires afin de protéger la population, notamment pendant la mousson, a prévenu samedi Rownak Khan, un responsable de l'Unicef, le fonds des Nations unies pour l'enfance.



"Les hôpitaux débordent, l'eau se fait rare, des corps restent enterrés sous les décombres et les gens continuent de dormir à la belle étoile... Cela constitue un terreau idéal pour les maladies", a mis en garde Rownak Khan. Selon l'Unicef, trois millions de personnes ont besoin d'une aide alimentaire, et plus de 130 000 bâtiments d'habitation ont été détruits.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, certains hôpitaux des régions les plus éprouvées par le séisme ont été totalement détruits. Le système de santé ne manque pas de personnel, mais d'équipements et de fournitures, précise l'Unicef. Les besoins les plus urgents concernent les équipements médicaux, l'eau potable, les sanitaires et les abris, a précisé Chris Tidey, porte-parole de l'Unicef.

"Quand la saison de la mousson débutera, la situation risque de devenir vraiment compliquée", souligne Chris Tidey, qui n'exclut pas une deuxième crise dans quelques mois, si les moyens nécessaires ne sont pas mis en oeuvre. A Haïti, après le tremblement de terre qui a dévasté le pays en janvier 2010, faisant plus de 250 000 morts, le pays a ainsi été ravagé par des épidémies, de choléra entre autres, qui ont tué plusieurs milliers de personnes supplémentaires.

Une équipe de France 3 s'est rendue dans un centre de secours, où les équipes médicales vaccinent toute la journée pour éviter les maladies alors que les conditions sanitaires sont très inquiétantes. "Ici, dans notre communauté, nous redoutons de contracter des maladies contagieuses, alors nous sommes venus nous faire vacciner de façon préventive", explique une mère.

À Katmandou, une équipe de secouristes chinois désinfecte les tentes où sont logés les rescapés de la catastrophe. "Le risque d’épidémies est sous contrôle, mais la situation est critique, et ne doit pas être sous-estimée. Il fait très chaud, les cadavres se décomposent. Le risque d'une flambée épidémique à grande échelle demeure élevé", reconnaît un médecin chinois.


Francetv info 3/5/2015

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Au Népal, huit jours après le séisme qui a dévasté le pays samedi 25 avril, les secouristes ont bien du mal à arriver sur les zones sinistrées. France 2 s'est rendue à Sankhu (Népal), située seulement à une quinzaine de kilomètres de Katmandou, où l'aide humanitaire arrive seulement, samedi 2 mai. 

Trois ONG américaine, canadienne et française viennent distribuer des bâches aux habitants pour qu'ils puissent s'abriter. Les humanitaires sont rapidement dépassés par la foule.



Ils sont restés bloqués par les autorités à l'aéroport de Katmandou. "On commence seulement maintenant à voir ses bâches en plastique arriver, et les besoins sont énormes. Donc oui, les gens sont très frustrés", explique Lucca Pupulin, chef d'équipe de l'ONG Acted. C'est un sentiment d'abandon qui anime ces villageois épuisés et seuls. "Nous avons dû voler de la nourriture dans les camions du gouvernement, nous sommes très en colère, personne ne s'arrête ici pour nous aider", témoigne un habitant. Ici, toutes les maisons ont été endommagées par la catastrophe.

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Une équipe de France 3 a suivi un groupe de moines bouddhistes ayant décidé de partir dans les montagnes népalaises aider les populations sinistrées à la suite du séisme du 25 avril.

Une semaine après le tremblement de terre qui a causé la mort de plus de 6 200 personnes au Népal, la survie s'organise, notamment pour aider les populations isolées.



France 3 a pu embarquer dans le convoi d'un groupe de moines bouddhistes qui ont pris l'initiative d'aller soutenir les personnes qui se sont retrouvées séparées de la civilisation suite au séisme. Ils apportent ainsi de la nourriture et de l'eau dans les montagnes népalaises, mais à cause d'une route trop pentue, ils doivent changer leurs plans. "Il y a des villages complètement détruits là-haut et ils ont vraiment besoin d'aide. Mais on ne peut pas continuer, alors on va distribuer ici et on essaiera de monter plus tard", explique un moine. Chaque personne reçoit deux paquets de pâtes et un de riz


Parmi elles, France 3 a rencontré Souma, qui a perdu sa femme et sa fille dans le tremblement de terre qui a détruit sa maison. Seuls son fils et lui ont survécu. Pour rendre hommage à ses morts, il a préparé un autel funéraire.

Souma et les siens vivent pour l'instant sous des bâches, mais la population locale reconstruit progressivement son village.


Francetv info 2/5/2015

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Au Népal, une semaine après le violent séisme qui a frappé le pays, les recherches ont pris officiellement fin dans la capitale, Katmandou, vendredi 1er mai. Les secours se concentrent désormais sur les zones les moins accessibles. 

Si le nombre de ressortissants français portés disparus est chaque jour revu à la baisse, "les autorités redoutent qu'il y ait des victimes parmi ces Français", prévient Nicolas Bertrand, en direct de Katmandou.



La plupart sont des randonneurs qui "se trouvaient en très haute montagne au moment du séisme et des  villages qu'ils étaient censés traverser ont tout simplement été ensevelis par des glissements de terrain. Les maisons se trouvent en dessous de cinq à six mètres de roches et de pierres, il ne reste rien", explique le journaliste. 

Des hélicoptères survolent toujours ces zones difficilement accessibles où pourraient se trouver les survivants. Cinq Français ont pu être secourus ce samedi. D'autres devraient encore arriver par hélicoptère.


Francetv info 2/5/2015

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Les autorités népalaises ont annoncé lundi que les corps d'une centaine de villageois et de trekkeurs avaient été retrouvés dans un village sous une avalanche déclenchée par le séisme du 25 avril. Les équipes de secours poursuivent leur mission dans le pays.

Le village de Langtang, à une soixantaine de kilomètres au nord de Katmandou, a été entièrement dévasté par l'avalanche. Il se trouve sur l'un des itinéraires de trekking les plus fréquentés du pays et totalisait avant la catastrophe quelque 55 pensions et refuges.

"Les volontaires et les policiers creusent à la pelle la couche de neige à la recherche d'autres corps", a déclaré un responsable de l'administration locale, Gautam Rimal. Parmi la centaine de corps découverts samedi et dimanche figurent au moins sept étrangers, dont deux seulement ont été identifiésDes fonctionnaires locaux estiment que 120 cadavres se trouveraient toujours sous l'épaisse couche de neige et de blocs de glace qui a balayé le village.

 BBC News 4/5/2015


Romandie 4/5/2015

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Reste-t-il un espoir de retrouver le groupe de sept Français annoncés "présumés disparus" par le ministère des Affaires étrangères, dimanche 3 mai ? Sur place, les organisateurs de leur trek veulent garder espoir, mais le village où ils se trouvaient vraisemblablement au moment du séisme a été dévasté par une avalanche, ont annoncé lundi les autorités.



"Normalement, avec leur itinéraire, ils auraient dû se trouver à Langtang à midi", l'heure où le séisme s'est déclenché samedi 25 avril, explique le responsable de l'agence de tourisme, interrogé par une équipe de France 2. Mais il garde l'espoir que le groupe et leurs guides aient pu être un peu en retard ou en avance sur leur programme. L'espoir, "il ne nous reste que ça de toute façon", dit-il.

Lundi, les autorités népalaises ont annoncé qu'une centaine de corps avaient été retrouvés à Langtang durant le week-end, parmi lesquels ceux d'au moins sept étrangers. De nombreux autres cadavres seraient toujours piégés sous l'avalanche qui a ravagé ce village. Situé à une soixantaine de kilomètres de Katmandou, sur l'un des itinéraires de trekking les plus fréquentés du pays, il comptait avant la catastrophe quelque 55 pensions et refuges.

Lundi, à la mi-journée, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères indiquait "rester sans nouvelles de 42 de nos compatriotes", alors que le séisme a fait trois victimes françaises confirmées.


Francetv info 4/5/2015

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Une semaine après le séisme qui a détruit une partie du Népal et tué plus de 7 000 personnes, la population se débrouille pour reprendre un rythme de vie normal. Une équipe de France 3 s'est rendue dans le plus grand hôpital de Katmandou où elle a rencontré le directeur de l'établissement.

Celui-ci a expliqué "que les services n'étaient plus engorgés, que beaucoup de blessés légers avaient pu rentrer chez eux, et que tous les médecins étrangers, notamment les médecins français avaient quitté la capitale", rapporte Carol Cuello en direct pour France 3.



La catastrophe naturelle aura ainsi blessé plus de 14 000 personnes mais les Népalais tentent de retrouver avec les moyens qui leur restent un semblant de normalité.

Cependant, on s'attend à des nouveaux phénomènes sismiques dans la région. "En fin d'après-midi, il y a eu une réplique au séisme, et quand la nuit est tombée, il y a eu trois coupures de courant", précise le journaliste. Tout n'est donc pas encore revenu à la normale.

Francetv info 4/5/2015

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La Chaîne du Bonheur a lancé mardi matin une collecte nationale suite au séisme dévastateur survenu le 25 avril au Népal. Cette action est soutenue par la SSR et des radios privées. Il s'agit, pour la Suisse, de la journée nationale de solidarité pour le Népal.

Près de 500 bénévoles rassemblent des promesses de dons. Celles-ci sont recueillies par téléphone dans des centres aménagés dans les studios de la SSR à Genève, Coire, Lugano et Zurich. L'argent versé sera investi dans l'aide d'urgence d'abord, puis dans la reconstruction.

L'organisation a rappelé que plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) partenaires sont actuellement actives dans la région. Ce sont notamment la Croix-Rouge suisse, Médecins sans frontières, Handicap International, ADRA Suisse, Caritas Suisse, Terre des Hommes et Solidar Suisse.

Au total, dix jours après le tremblement de terre, le bilan actuel est de plus de 7300 morts et 14'500 blessés. Dimanche, trois survivants avaient été sortis des décombres de leur maison dans le district de Sindhupalchpowk, situé au nord-est de Katmandou.

Une soixantaine de ressortissants de pays de l'Union européenne sont toujours portés manquants, a-t-on appris auprès de l'UE à Bruxelles. Quelque 600'000 habitations ont été détruites ou endommagées à travers le pays, selon les chiffres des Nations unies.


 La Chaîne du Bonheur est une fondation qui lance des collectes de fonds pour financer des projets d'aide ciblés. Chaîne du Bonheur 27/2/2014



Romandie 5/5/2015

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Une alerte au tsunami a déclenché un début de panique mardi sur de petites îles du Pacifique après un séisme de magnitude 7,4 survenu au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. La menace est toutefois passée sans faire de dégâts.

Le séisme s'est produit à 133 kilomètres au sud-ouest de la ville de Kokopo, sur l'île de Nouvelle-Bretagne, à une profondeur de 63 kilomètres, selon l'institut américain de géophysique (USGS). Une réplique de magnitude 5,9 a été enregistrée à une centaine de kilomètres de Kokopo, ville de 20'000 habitants.

Le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a mis en garde contre "des vagues de tsunami dangereuses (...) possibles pour les côtes situées dans un rayon de 300 kilomètres autour de l'épicentre". Plus tard, il a diffusé un autre communiqué indiquant que la menace est "maintenant presque révolue".

Aucun dégât matériel n'a été immédiatement rapporté après le tremblement de terre. "C'était effrayant, nous nous sommes tous précipités à l'extérieur mais tout va bien, il n'y a pas de dégâts", a témoigné Zenia Lopez, une habitante de Kokopo. "Des objets sont tombés des étagères", a indiqué de son côté Mathew Moihoi, sismologue en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La région a été très active ces derniers mois, la dernière secousse notable, de magnitude 7,7, survenue le 30 mars, avait généré de petites vagues localement, a rappelé Jonathan Bathgate de l'institut australien de sismologie, Geoscience Australia.

Deux séismes de magnitude 6,8 et 6,7 ont été enregistrés ces derniers jours au large de Kokopo. Les tremblements de terre sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée. La région est située sur la ceinture de feu du Pacifique, zone où se rencontrent des plaques tectoniques, ce qui produit une fréquente activité sismique et volcanique.

 ABP NEWS 4/5/2015



Romandie 5/5/2015

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Après 10 jours passés au Népal, le Groupement d'intervention et de secours 74 est de retour à Gaillard en Haute-Savoie. Ce groupe d'intervention et de secours était le premier en France à partir sur le séisme meurtrier. Il avait pour mission de rechercher des corps dans un secteur de Katmandou.

Dès la connaissance de la catastrophe, le GIS 74 a activé sa cellule de crise dans son bureau de la Cité de la Solidarité Internationale (CSI) à Annemasse. Rapidement, la quête de certains éléments, tel que la magnitude, l’heure de survenue et la profondeur, a montré la nécessité d’envoyer une équipe rapidement sur les lieux.

 ©️ GIS 74


Six bénévoles ont décollé de Genève le 25 avril pour Katmandou via Abu Dhabi. L’aéroport népalais, initialement fermé a ré-ouvert. L’équipe a notamment pour mission la localisation et la recherche de victimes ensevelies à l’aide de matériels spécifiques (écoute et vidéo). Trois autres bénévoles sont partis dès le 26 avec un complément de matériel.

Au total, neuf personnes sont partis dix jours en autonomie complète. Ils étaient les premiers secours français mobilisés mais n'ont pu atterrir que deux jours après le séisme. On leur a assigné un secteur de 15 kilomètres carrés à l'ouest de la ville dont ils ont sorti une dizaine de corps mais ce qu'ils retiennent aujourd'hui c'est le calme de la population.

"Ce sont des personnes qui respectent les consignes de sécurité à cause des répliques et qui nous laissent travailler rapidement. Ils sont très respectueux et nous remercient sachant que l'idée était de leur laisser les corps à leur disposition lors de la découverte" témoigne Jean-Paul Bosseland.

Les nombreux moyens de secours dépêchés sur cet immense théâtre d’opération ont été coordonnés par l’ONU. Le 29 avril, le GIS s’est vu confié une mission d’évaluation et de vérification sur plusieurs sites au sein de la capitale népalaise. Il s’agissait de s’assurer, notamment avec la caméra, qu’aucune personne vivante ne reste sous les décombres de ces sites ainsi que de localiser les victimes décédées.

Premiers retours du Népal des secouristes du GIS. Reportage de Serge Worreth, Grégory Lespinasse et François Hubaud : Intervenants: Franck Rouiller, secouriste bénévole au G.I.S 74; Jean-Paul Bosseland, G.I.S 74

A l’issue de ce travail, un marquage spécifique et international a été apposé sur les façades des bâtiments afin de faciliter la gestion des secours. Ce travail fut éprouvant et non dénué de risques en raison des répliques sismiques et de l’instabilité des structures des bâtiments.

Le 30 avril, l’équipe du GIS a assuré plusieurs missions de reconnaissance. Aucune victime vivante retrouvée mais localisation de victimes décédées. Malheureusement, la possibilité de retrouver des victimes vivantes est maintenant extrêmement faible. A ce jour 15 personnes ont été sorties vivantes des décombres.

Après une semaine, il n’y avait plus de chance de retrouver de victimes vivantes sous les décombres. La catastrophe arrive dans une phase de post-urgence qui est importante et qui sera longue. Cette phase sera assurée par des ONG dont c’est l’objectif spécifique et qui prendront le relais des structures de recherches et d’urgences comme le GIS.

Quelques 62 équipes internationales se sont rendues au Népal composées de 10 à plus de 60 personnes. Ces ONG à orientation humanitaire de dispensaire et de reconstruction vont maintenant prendre le relais pour de nombreux mois.

Les autorités népalaises font état d’un bilan encore provisoire de la catastrophe s’élevant à 7.365 morts et environ 14.000 blessés.


F3 Alpes 4/5/2015

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Seuls cinq survivants ont été retrouvés dans ce village qui accueillait de nombreux trekkeurs au moment du drame. C'est probablement là que se trouvait un groupe de six Français toujours portés disparus.

Du village de Langtang, passage obligé pour de nombreux touristes en trek au Népal, il ne reste plus rien, si ce n'est une unique maison encore debout. L'endroit a été dévasté par une avalanche et un glissement de terrain, provoqués par le séisme qui a frappé le Népal, samedi 25 avril. Une équipe de France 2 a pu se rendre, mardi 5 mai, sur le site où se trouvait le village, la première fois depuis le drame à avoir pu filmer la désolation à Langtang.



Environ 400 personnes habitaient dans le village, selon les autorités népalaises. Soixante corps, dont ceux de 13 étrangers, ont pour l'instant été retrouvés, mais, toujours selon les estimations des autorités, le bilan pourrait s'alourdir de 150 Népalais et une centaine de touristes. En effet, de nombreuses victimes sont encore ensevelies, affirme Nicolas Bertrand, l'un des deux journalistes de France 2 sur place.

Sur place, les secouristes s'activent pour tenter d'identifier des dépouilles souvent méconnaissables, à l'aide de leurs effets personnels ou de leurs papiers d'identité. Un guide de haute montagne, envoyé par la France, a réussi à retrouver deux guides népalais qui accompagnaient un groupe de six Français dans la région. Ceux-ci sont toujours portés disparus.

 
Nicolas Bertrand @nicolabertran
[ltr]#Langtang Une vache prise dans le glissement de terrain. Tout a été emporté. Nombreuses victimes encore ensevelies. [/ltr]
10:37 AM - 5 May 2015

Lundi, un Américain qui se trouvait dans la vallée du Langtang, où est situé le village, a raconté à l'AFP avoir assisté à la chute "d'immenses rochers, gros comme des camionnettes, qui ont détruit des bâtiments et coupé des arbres en deux".

Langtang, à une soixantaine de kilomètres de Katmandou, était situé sur un des itinéraires de trekking les plus fréquentés du pays, et comptait 55 pensions ou refuges destinés à accueillir les touristes.


Francetv info 5/5/2015

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Un tremblement de terre ( magnitude de 7,8 ) a frappé le Népal le 25 avril 2015 et fait s’écrouler de nombreux édifices historiques et religieux. A Katmandou, la capitale, et dans ses alentours, des temples et des palais bouddhistes vieux de plusieurs siècles (certains datant du 12e siècle) se sont effondrés. Dans ce contexte, les autorités craignent les actions des pillards.

Sur le site du temple Swayambunath (temple des singes), au milieu des gravats tachés du sang des milliers de victimes, l’armée et la population tentent de récupérer statues et objets d’arts avant que les voleurs ne s’en emparent. L'Unesco a dépêché sur place des experts pour évaluer précisément les dégâts. Leur constat est terrible : 90% des sept sites népalais classés au Patrimoine mondial ont été détruits.

David Andolfatto, un expert de l’Unesco, avoue avoir pleuré en découvrant l'ampleur du désastre. Au moins 70% du site de Swayambunath ont été détruits. La mission du spécialiste est de photographier, d’inventorier et trier le plus rapidement possible les trésors du temple. Il veut que les autorités népalaises bloquent les transactions d'art himalayen partout dans le monde. Et notamment sur les prestigieuses places internationales comme Christie's ou Sotheby's.

Les soldats s’activent autour du stûpa, un dôme surmonté d’une structure cubique où sont dessinés les yeux de Bouddha, symbole de sagesse et de compassion.

D’une manière générale, les archéologues mettent en garde la communauté internationale contre les nombreux risques de vols et de dégradations que pourraient subir les édifices abîmés par le séisme[/b]. Comme après chaque catastrophe, les ruines deviennent les terrains de chasse des pilleurs professionnels. Ici, ces merveilles de l'art himalayen seront revendues à prix d'or au marché noir. Les vols d'œuvres d'art seraient un phénomène très répandu au Népal.

Pannakaji, un homme de 61 ans dont la famille vit sur le site de Swayambunath depuis des siècles, s’est installé avec 200 autres personnes dans un campement de fortune, en bordure du monument, pour surveiller le temple des singes[/b]. La nuit, «on ne dort pas. On surveille. Je veux empêcher les pillages de statues», explique-t-il à la journaliste Beatrice Le Bohec. Ici sur la photo, un moine essaye de récupérer médicaments, ustensiles de cuisine et quelques habits.

Aujourd’hui, les singes sont redevenus les maîtres des lieux. ©️ AFP PHOTO / Nicolas ASFOURI


----->Malheureusement, quand un événement d'une telle ampleur surgit que ce soit un séisme, une tempête, ou même une question de guerre. Il y a toujours des vautours qui tenteront de se faire de l'argent pour le plaisir de gens fortunés avides de richesses ou de raretés comme cela risque d'être  le cas ici...

SOURCE : Geopolis-Francetv info 5may2015 Par Laurent Filippi Voir toutes les photos sur le site source.

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Les Suisses se sont montrés généreux à l'occasion de la journée de collecte de la Chaîne du Bonheur (CdB), consacrée mardi aux victimes du récent séisme au Népal. A minuit, 11,054 millions de francs de promesses de dons avaient été récoltés pour cette seule journée.

Avant le début de l'action, plus de 6 millions de francs avaient déjà été récoltés, principalement des dons individuels mais aussi des contributions de la part d'entreprises et de communes. La collecte reste ouverte sur le site Internet www.bonheur.ch.

 Simonetta Sommaruga (Présidente de la Confédération Suisse) s'est rendue à Zurich à la centrale de collecte dans les studios de la télévision alémanique (SRF) à Zurich. Répondant elle-même au téléphone, la présidente de la Confédération s'est déclarée "impressionnée" par l'élan de solidarité. "Le sort de centaines de milliers de Népalais que la catastrophe a privés de tout a considérablement ému la Suisse", a-t-elle relevé dans des déclarations citées dans un communiqué de presse de la CdB. (Photo officielle de Simonetta Sommaruga, 2011. Bundeskanzlei / Wikipedia)

Au cours de sa visite, elle a aussi récolté des promesses de dons par téléphone, à l'instar des quelque 500 volontaires qui, en cette journée spéciale, étaient de permanence de six heures du matin à minuit à Zurich, Genève, Lugano et Coire.

Sur le terrain au Népal, les mauvaises conditions météo qui régnaient mardi n'ont guère facilité le travail des sauveteurs. La communication avec la vallée du Langtang, à 60 km au nord de Katmandou, là où des dizaines de villageois et de trekkeurs ont sans doute été piégés par une avalanche déclenchée par le séisme du 25 avril, a été coupée.

Une centaine de corps ont été découverts le week-end dernier dans le village de Langtang. Mais aucun contact avec les secours présents sur place n'a pu être établi depuis lundi en raison de la météo, selon un responsable de l'administration régionale.

Au total, le bilan toujours provisoire du tremblement de terre s'élève à 7566 tués et plus de 14'500 blessés. Laxmi Prasad Dhakal, du ministère népalais de l'intérieur, a ajouté que 318 personnes, Népalais ou étrangers, étaient toujours portées disparues. Son gouvernement a prévenu que le bilan final sera encore plus élevé.

Une dispute a éclaté mardi entre les autorités et des agences internationales sur la prise en charge de l'aide humanitaire. "De nombreux pays ou organisations envoient du matériel de secours sans même nous consulter sur nos besoins", a déploré Laxmi Prasad Dhakal.

Du côté des ONG, la frustration s'établit sur l'absence de coordination et le poids des démarches administratives. Des cargaisons d'aide ont longtemps été bloquées à la douane de l'aéroport de Katmandou.

Le gouvernement népalais a prévu d'allouer 20 milliards de roupies (184 millions de francs ou plus 177 millions d'€) à un fonds de reconstruction et de réhabilitation. Il espère aussi une importante aide financière de la communauté internationale.


Romandie 6/5/2015

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