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BelleMuezza

Séismes dans le monde (sauf France et Japon)

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Un tremblement de terre a ébranlé le nord-est de l'Afghanistan, où se trouve l'épicentre, et a fait des victimes jusqu'au Pakistan voisin.

Au moins 52  personnes ont été tuées au Pakistan, par un tremblement de terre de magnitude 7,5 qui a frappé lundi 26 octobre, le nord-est de l'Afghanistan, selon les autorités locales. Dix-huit personnes ont aussi été tuées en Afghanistan, dont douze écolières, dans une bousculade, alors qu'elles tentaient de sortir de leur établissement, au moment du séisme.

 Des Pakistanais sont rassemblés dans une rue de Rawalpindi, après un séisme de magnitude 7,5, le 26 octobre 2015. (MUHAMMAD REZA / ANADOLU AGENCY / AFP)

Selon l'Institut américain de géologie (USGS), l'épicentre du séisme se situe à Jurm, dans les montagnes reculées du Badakhshan, à l'extrême nord-est de l'Afghanistan, à une profondeur de 213,5 km. La secousse, particulièrement longue, a fait s'effondrer ou trembler des bâtiments en Afghanistan, en Inde et au Pakistan, poussant des milliers de gens à se précipiter dans les rues. La secousse a duré au moins une minute, et au moins une réplique a été ressentie peu après, d'une magnitude de 4,8 selon USGS.

 TIMES NOW 26/10/2015


En Inde, la secousse a été ressentie jusqu'à New Delhi (Inde). "C'était assez violent ce qu'on a ressenti, encore plus qu'après le séisme au Népal", témoigne Nicolas Bertrand, journaliste pour France 2 à New Delhi après le tremblement de terre. "Les gens ont évacué les bureaux mais il n'y a apparemment pas de dégâts ici", précise-t-il. Dans le nord du pays, des centaines d'habitants paniqués se sont précipité dans les rues. Bien qu'aucune information ne faisait état de dégâts dans l'immédiat, le réseau de téléphonie mobile a été coupé et le trafic s'est immobilisé dans la rue. La secousse a aussi temporairement interrompu le métro de New Delhi.




Francetv info 26/10/2015

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Un puissant séisme de magnitude 7,5 a secoué lundi l'Asie du Sud. La catastrophe a fait plus de 215 morts au Pakistan et en Afghanistan, dont 12 écolières afghanes tuées dans une bousculade en fuyant leur école.

Au Pakistan, au moins 152 personnes ont été tuées, selon le décompte effectué à partir des chiffres fournis par les autorités locales et provinciales. L'Autorité pakistanaise de gestion des catastrophes naturelles a fait état de la mort de 43 personnes, ajoutant qu'elle attendait confirmation de nombreux autres décès. L'armée a confirmé le décès de 123 personnes. Elle a indiqué que plus de 950 personnes avaient été blessées.

 ReblopTV 26/10/2015



Romandie 26/10/2015

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Le tremblement de terre survenu lundi 26 octobre 2015 est le résultat d'une avancée du sous-continent indien vers la plaque tectonique eurasienne. Décryptage.

Le nord-est de l’Afghanistan a été secoué par un séisme de très forte magnitude, 7,5 sur l’échelle ouverte des magnitudes où les plus gros séismes connus dépassent la magnitude de 9. L’épicentre du séisme  est situé à 48 kilomètres de la ville de Jarm, mais les secousses ont été ressenties jusqu'à Kaboul, la capitale afghane située à 254 kilomètres, à New Delhi (Inde) et à Islamabad (Pakistan). Un séisme dont on craint des répliques au cours des prochains jours…

 Devant un restaurant de Kaboul, en Afghanistan, après le tremblement de terre du 26 octobre 2015. ©️ AREF KARIMI / AFP

Cet événement – comme le tremblement de Terre du Népal de magnitude 7,8 survenu le 25 avril 2015 — est le résultat d’un contexte tectonique particulier : la convergence Inde-Asie . En effet la surface du Globe est formée d’une dizaine de plaques tectoniques jointives, en mouvement les unes par rapport aux autres. Séismes et éruptions volcaniques surviennent fréquemment sur les frontières de ces plaques

 L'étoile indique l'épicentre du séisme, crédit USGS)

"Or depuis 120 millions d’années, la plaque indienne se rapproche à raison de 4 centimètres en moyenne  par an de la plaque eurasiatique", précise Robin Lacassin, directeur de recherche au CNRS à l'Institut de physique du globe, à Paris.  Sa partie dense, qui était surmontée d’un océan, s’est déjà enfoncée sous l’Eurasie. Néanmoins ce phénomène de subduction continue, mais la partie continentale de la plaque indienne ne s’enfonce pas aussi facilement : c’est la collision entre ces deux croûtes continentales qui a donné naissance  depuis 50 millions d’années à la chaîne himalayenne.

 Cette coupe verticale jusqu’à une profondeur de 700 kilomètres environ, sous les montagnes du Pamir (Hindu Kush) montre le foyer du séisme (étoile rose) et les séismes survenus ces dernières décennies (en gris).  La carte représente les contrastes de vitesse des ondes sismiques que l’on peut traduire grossièrement en variations de température ; les continents apparaissent en bleu, tandis que l’intérieur du manteau terrestre apparait en orange et rouge. La plaque indienne s’enfonce sous l’Asie. C’est ce mouvement de convergence qui a provoqué le séisme en Afghanistan.

Ce mouvement de convergence qui se poursuit — l’Inde s’enfonce sous l’Eurasie à raison de 2 cm/an au niveau du Pamir-Hindu Kush — déclenche des séismes de forte magnitude. Dans cette région, la subduction entre les deux plaques continentales est très active. C'est une zone un peu exceptionnelle sur le globe avec une subduction dite continentale marquée par une forte sismicité à l'interface entre les plaques depuis la surface jusqu'à 250 km de profondeur. C'est là que s'est produit le séisme d'aujourd'hui.


Sciences et avenir 26/10/2015

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Un puissant séisme de magnitude 7,5 a secoué lundi l'Asie du Sud. La catastrophe a fait près de 300 morts au Pakistan et en Afghanistan, dont 12 écolières afghanes tuées dans une bousculade en fuyant leur école.


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Des milliers d'autres personnes ont été blessées par la secousse, particulièrement longue, qui a poussé la population à se précipiter dans les rues en Inde, en Afghanistan, au Pakistan et au Tadjikistan.

IndiaTV 26/10/2015


La secousse a été ressentie jusqu'en Asie centrale, notamment à Douchanbe, la capitale tadjike, où de nombreuses personnes ont quitté précipitamment leurs bureaux et appartements.


Romandie 26/10/2015

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Les talibans afghans ont invité mardi les organisations humanitaires à ne pas ménager leur aide aux personnes sinistrées par le séisme qui a frappé le nord-est afghan, région où ils sont fermement implantés. Ils ont aussi sommé leurs membres d'apporter leur secours.

Au moins 76 personnes sont mortes en Afghanistan dans le tremblement de terre d'une magnitude de 7,5 qui a frappé lundi, selon un nouveau bilan avancé par le chef de l'exécutif afghan Abdullah Abdullah. Or l'épicentre et les provinces les plus affectées par la catastrophe sont aussi des régions où les talibans combattent sans relâche les troupes gouvernementales.




Ainsi, la province reculée du Badakhshan (nord-est) est "la plus touchée", à en croire Waïs Barmak, directeur de l'agence afghane des situations d'urgence. Elle est devenue l'un des foyers de l'insurrection islamiste ces derniers mois. Les provinces de Kunar et de Nangarhar, également fortement secouées par le séisme, sont, elles, des bastions de longue date des insurgés, à la frontière avec le Pakistan.

La présence de talibans fait craindre à certaines ONG que l'accès aux sinistrés soit restreint par manque d'informations sur la sécurité. "Nous n'avons personne sur place pour nous donner des précisions sur la situation sécuritaire", comme le regrette le responsable d'une organisation occidentale.




Mais dans un message publié sur leur site internet, les talibans invitent leurs "compatriotes de bonne volonté et les organisations caritatives à ne pas ménager leurs efforts pour fournir vivres et matériel médical aux sinistrés". En outre, les "moudjahidine doivent offrir leur aide inconditionnelle aux victimes et faciliter le travail des organisations caritatives".

Ces ordres sont dans la droite ligne des consignes du chef des talibans afghans, le mollah Akhtar Mansour, qui, dans un message diffusé en septembre, sommait ses troupes de "faciliter" le travail "désintéressé" des ONG.

Le tremblement de terre qui a affecté l'Afghanistan et le Pakistan a partiellement ou totalement endommagé 4000 maisons en Afghanistan, selon M. Abdullah. C'est un coup dur pour les populations affectées qui vivent en majorité dans des zones montagneuses où les températures nocturnes sont déjà dangereusement basses.

Mais la majorité des victimes étaient recensées au Pakistan voisin, où le séisme a fait au moins 228 morts, dont 184 au Khyber Pakktunkhwa, selon l'Autorité de gestions des catastrophes naturelles. Plus de 1100 personnes ont été blessées. L'armée a commencé à évacuer des blessés par hélicoptère vers Peshawar et Rawalpindi, ville jumelle de la capitale Islamabad. La tâche des secouristes est compliquée par la topographie de ces régions montagneuses.

Le bilan de la catastrophe risque de s'élever à mesure que les secours progresseront dans ces zones désormais isolées du reste du monde. La secousse a provoqué des glissements de terrain et coupé les communications. Tous les hôpitaux militaires sont en état d'alerte, tandis que l'Inde, grand rival régional, a offert son aide.


Romandie 27/10/2015

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Les secouristes peinaient mardi à atteindre des zones isolées touchées par le séisme qui a fait plus de 350 morts aux confins du Pakistan et de l'Afghanistan. Les talibans se sont pour leur part engagés à aider les sinistrés.

Des enterrements collectifs ont été organisés dans les deux pays, où le bilan risque encore de s'alourdir à mesure que les secours progresseront vers les zones isolées touchées.



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En Afghanistan, les talibans, dont la forte présence dans certaines régions pourrait compliquer les secours, se sont engagés à aider les sinistrés de cette secousse de magnitude 7,5 qui s'est produite lundi et a provoqué des glissements de terrain et parfois coupé les communications.

Certaines zones restent complètement coupées du monde. Au Pakistan, la police ne parvenait par exemple pas à joindre les autorités du Kohistan, un district de la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest) où vivent 500'000 personnes, a indiqué un responsable policier à Peshawar, le chef-lieu provincial.


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La majorité des victimes étaient recensées au Pakistan: 248 morts, dont 202 dans la Khyber Pakhtunkhwa, selon l'Autorité nationale de gestion des catastrophes naturelles. Le Premier ministre Nawaz Sharif, rentré mardi d'une visite aux Etats-Unis, a promis aux survivants "des compensations généreuses pour qu'ils puissent reconstruire de meilleures maisons".


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Il s'est rendu à Shangla, qui pourrait être le district pakistanais le plus touché avec 49 morts recensés jusque-là. Dans le village de Gandao, la quasi totalité des 300 maisons ont ainsi été endommagées. Nombre d'habitants en sont réduits à dormir dehors dans des températures glaciales, de peur que leurs habitations ne s'effondrent.


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Le Croissant rouge pakistanais, qui achemine vers le nord-ouest du pays des couvertures et équipement de fortune, peine à atteindre certaines zones en raison de la neige. "Nous attendons que le temps s'améliore pour entrer en contact avec eux", a indiqué un cadre de l'organisation, Khalid Bin Waleed.

Les autorités s'efforçaient également d'évaluer la situation à Chitral, où selon un responsable local, plus de 80'000 personnes n'ont plus accès à l'eau potable depuis le séisme. L'armée a évacué des blessés par hélicoptère, et tous les hôpitaux militaires sont en état d'alerte.


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Des opérations de déblayage étaient en cours sur l'autoroute du Karakorum qui relie le nord du Pakistan à la Chine et a été coupée par plusieurs glissements de terrain.

Pour nombre d'habitants de cette région, le séisme de lundi a ravivé le douloureux souvenir du terrible tremblement de terre de magnitude 7,6 qui avait fait plus de 75'000 morts il y a dix ans, le 8 octobre 2005.

 ETV News 26/10/2015


Les zones sinistrées sont difficiles d'accès. Le Badakhshan est très montagneux, et une bonne partie de cette province, ainsi que certaines autres zones touchées, sont aux mains des rebelles talibans, compliquant les opérations de secours.

Le mouvement taliban a appelé les organisations humanitaires à aider les victimes, et ses combattants à apporter leur "aide inconditionnelle" aux secours.



Romandie 27/10/2015

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Des secouristes travaillent sans relâche pour retrouver des survivants après le puissant séisme qui a frappé lundi l’Afghanistan et les pays voisins.



Le gouvernement pakistanais annonce que le tremblement de terre de 7,5 sur l’échelle de Richter a causé la mort de 248 personnes et a fait plus de 1600 blessés, tandis qu’environ 4300 maisons ont été endommagées.

De leur côté, les autorités afghanes indiquent que la mort de 115 personnes a été confirmée et qu’il y aurait plus de 500 blessés dans les 9 provinces du nord et de l’est du pays.

Google a lancé son site d'aide à la recherche des personnes disparues.




La police et les résidents s’efforcent de secourir les survivants dans la province de Badakhshan dans les régions montagneuses du nord de l’Afghanistan, où la neige a commencé à tomber.




Entre-temps, les talibans ont publié une déclaration, appelant leurs combattants à venir en aide aux personnes sinistrées. Le groupe d’insurgés a également demandé aux organisations d’assistance de ne pas hésiter à distribuer des fournitures de première nécessité.




Les talibans sont considérés comme une menace pour les organisations gouvernementales et les groupes humanitaires du fait de leurs attaques répétées, notamment contre les forces de sécurité.





NHK WORLD 28/10/2015

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Les secours s’activent pour aider les personnes coincées dans les zones montagneuses frappées lundi par un tremblement de terre en Afghanistan. 72 heures se sont écoulées depuis le séisme. Les chances de survie à un tremblement de terre diminueraient fortement passé ce délai




Le séisme de magnitude 7,5 a fait 387 morts et plus de 2400 blessés en Afghanistan et au Pakistan voisin. La limite des 72 heures a été atteinte peu après 13h30 jeudi.

L’armée poursuit ses opérations de secours dans les zones montagneuses du nord-ouest du Pakistan. Le séisme a endommagé ou détruit plus de 13 000 maisons dans cette zone comme dans d’autres régions du pays




Les habitants des zones montagneuses du Badakhshan, une province du nord de l’Afghanistan, sont également bloqués. Certaines des zones touchées sont sous contrôle des talibans. Le mouvement a émis mardi un communiqué, s’engageant à ne rien faire pour bloquer les opérations d’aide aux survivants. Le gouvernement afghan est sceptique. Il ne mène aucune mission de secours dans les zones contrôlées par les talibans.



NHK WORLD 30/10/2015

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Après le séisme meurtrier de ce lundi 26 octobre qui a touché l'Afghanistan et le Pakistan, des centaines de survivants viennent de passer leur troisième nuit dehors. Les secours sont engagés dans une véritable course contre la montre pour éviter que le froid ne fasse davantage de victimes. Les premières images des zones les plus reculées montrent des familles entières livrées à elles-mêmes. (photo à voir sur le site source, indiqué sous le message, en bas à gauche).


 Victor Hines 27/10/2015


Dans ces contrées reculées, tout est à reconstruire. Maisons, écoles, routes : les infrastructures ont été endommagées par la secousse. Les secours promettent de dresser des tentes, de fournir de la nourriture et des médicaments dans les heures qui viennent à tous les sinistrés car les mauvaises conditions météorologiques font craindre de nouvelles victimes.


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Des témoignages de rescapés en colère contre l'absence totale d'aide permettent de douter de la réactivité des équipes de sauvetage, notamment dans certains lieux où les talibans sont très présents. Ceux-ci ont d'ailleurs appelé leurs partisans à laisser travailler les équipes de secours.

Les prochaines heures s'annoncent décisives pour éviter de voir des sinistrés et des blessés mourir de faim ou de froid.


RFI 29/10/2015

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Santiago du Chili - Un séisme de magnitude 6,8 a été enregistré tôt samedi dans le nord du Chili, a annoncé l'USGS, mais aucune alerte au tsumani n'a été déclenchée.

 EQForecaster 7/11/2015


En septembre, la même zone du pays avait été secouée par un séisme de magnitude 8,3 et un tsunami qui avaient fait 15 morts et plus de 16.000 sans-abri.

Le Chili est situé sur la ceinture de feu dans le bassin du Pacifique et régulièrement secoué par des séismes et éruptions volcaniques.


Romandie 7/11/2015

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Santiago du Chili - Un séisme de magnitude 6,9 s'est produit mardi soir dans le nord du Chili, sans causer de victimes, de dégâts matériels ni d'alerte au tsunami, a indiqué le Bureau national des urgences (Onemi).

La secousse, annoncée également par l'Institut américain de géologie (USGS), s'est produite mardi à 22H54 heure locale (01H54 GMT mercredi). Selon le centre sismologique national, l'épicentre du séisme a été localisé à 89 km à l'ouest de la ville portuaire de La Higuera, dans la région de Coquimbo, située à quelque 400 km au nord de Santiago, et à une profondeur de 32,7 km.

 EQForecaster 7/11/2015


L'Onemi avait d'abord décrété l'état de précaution, annonçant un probable tsunami mineur avant que l'alerte ne soit annulée. Le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a de son côté annoncé que le tremblement de terre n'avait pas entraîné de risque de tsunami. 

Même si le séisme a été déclaré d'intensité majeure, l'Onemi a indiqué qu'aucune victime ni dégât n'avait été rapporté. La secousse a été suivie de plusieurs répliques.

Selon des images de la télévision chilienne, la circulation automobile demeurait normale à La Serena.

Un tremblement de terre de magnitude 6,8 s'était déjà produit dans la région de Coquimbo samedi dernier à l'aube.

En septembre dernier, la même région chilienne avait été frappée par un séisme de magnitude 8,3 et par un tsunami qui avaient fait quinze morts, plus de 16.000 sinistrés et conduit à l'évacuation d'un million de personnes le long de la côte chilienne. Les autorités chiliennes ont affirmé que les séismes survenus depuis en étaient les répliques.

Le Chili se situe sur la Ceinture de Feu du Pacifique, une zone d'intense activité sismique, sujette à d'importants tremblements de terre ces dernières années.

En février 2010, un tremblement de terre de magnitude 8,8 au large de la côte sud du Chili avait fait plus de 500 morts. Les dégâts matériels avaient été estimés à 30 milliards de dollars.



Romandie 11/11/2015

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Athènes (Grèce) - Un séisme de magnitude 6 selon l'institut géodynamique de l'observatoire d'Athènes a secoué mardi matin l'île de Leucade, dans le sud-ouest de la Grèce, tuant deux femmes et endommageant le réseau routier, a indiqué la municipalité

 EQForecaster 10/11/2015


Une sexagénaire a été tuée par la chute d'un rocher, provoquée par un glissement de terrain, sur sa maison, dans le village de Ponti Vassilikis, a indiqué sur la radio Vima le maire adjoint de l'île, Christos Kaliforis. Une autre femme a été tuée dans un autre village, Athani, a-t-il ajouté.

L'agence de presse grecque Ana a aussi fait état de quatre personnes hospitalisées pour des blessures sans gravité.

Selon M. Kaliforis, le réseau routier du sud-ouest de l'île, près de l'épicentre, en mer, a aussi subi des dommages, tandis que de vieilles maisons de pierre ont été endommagées et qu'une église ancienne s'est écroulée. Les autorités locales ont entamé un inventaire complet des dégâts.

Une forte réplique, de magnitude 5,2, a ensuite été enregistrée peu avant 11H locales (09H00 GMT), relançant l'inquiétude des habitants. Ils s'étaient précipités dans la rue après le premier séisme, enregistré à 09H10 locales (07H10 GMT).

Selon l'Institut d'Athènes, la secousse s'est produite en mer, à 283 km à l'ouest d'Athènes. L'institut américain de géologie (USGS) a pour sa part estimé à 6,5 l'amplitude de la secousse.

Selon les médias grecs, elle a été ressentie sur tout le flanc ouest du pays, de la frontière albanaise jusqu'au Péloponnèse, ainsi qu'à Athènes.

L'île de Leucade est située dans une zone soumise à de nombreuses secousses en Grèce, pays qui concentre plus de la moitié des séismes en Europe.


Romandie 17/11/2015

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Kaboul - Un séisme de magnitude 5,9 a frappé le nord de l'Afghanistan dans la nuit de dimanche à lundi, secouant la capitale de l'Inde et une partie du Pakistan voisin, a annoncé l'Institut américain de géologie (USGS).

L'épicentre de ce tremblement de terre, qui a frappé à 2h16 en pleine nuit, est situé à 22 km au sud-ouest d'Ashkasham et à 300 km au nord-est de Kaboul, à une profondeur de 92,4 km. Aucune information n'était immédiatement disponible sur d'éventuels dégâts. 




Fin octobre, une secousse de magnitude 7,5 avait fait plus de 390 morts en Afghanistan et au Pakistan, dans des régions montagneuses et difficiles d'accès pour les secours. Ce séisme avait détruit des milliers de maisons et endommagé routes et infrastructures de télécommunication.

Afghanistan et Pakistan sont régulièrement touchés par des tremblements de terre, notamment au niveau de la chaîne montagneuse de l'Hindu Kush, qui se trouve sur la ligne de faille entre les plaques tectoniques indienne et eurasienne.

Il y a dix ans, un terrible tremblement de terre avait fait 75.000 morts dans la région, principalement au Pakistan, et quelque 3,5 millions de déplacés.


Romandie 22/11/2015

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Deux puissants séismes de magnitude 7,6 ont frappé l'est du Pérou mardi soir non loin de la frontière avec le Brésil, a annoncé l'Institut américain de géologie (USGS). Ces secousses n'ont pas fait, selon les premières informations, de victimes ni de dégâts majeurs.

 dutchsinse 25/11/2015


Les deux secousses ont été ressenties dans les pays limitrophes. La première a eu lieu à 17h45 (23h45 suisses), suivie d'une seconde cinq minutes plus tard, dans la même zone. L'épicentre des secousses a été localisé dans la région de Madre de Dios, en Amazonie péruvienne, à 681 kilomètres au nord-est de la capitale Lima, et à 173 km au nord-ouest d'Iberia et à 600 km de profondeur.

Les secousses ont été ressenties à Cusco, Tacna, Pucallpa, Arequipa, ainsi que dans le nord de la Bolivie, du Chili, de l'Argentine et du Venezuela, et dans une moindre mesure dans la capitale péruvienne Lima, a indiqué l'Institut de géophysique péruvien.


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Des scènes de panique ont été enregistrées dans les rues d'Arequipa et de Cusco, a indiqué la chaîne de radio RPP. Le trafic aérien a été suspendu à l'aéroport de Pucallpa, capitale de la région d'Uyacali.

Toute menace de tsunami sur les côtes du pays a cependant été écartée par la marine militaire péruvienne.

Le Pérou, situé sur la "ceinture de feu du Pacifique", zone à forte activité tellurique, subit chaque année au moins une centaine de secousses. Le dernier séisme de grande envergure enregistré au Pérou, d'une magnitude de 7,9, avait fait 595 morts le 15 août 2007, avec pour épicentre un point situé à 40 km à l'ouest de Pisco.


Romandie 25/11/2015

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Washington - Un large mais très profond séisme de magnitude 6,7 a secoué tôt jeudi l'ouest du Brésil, a annoncé l'Institut américain de géologie (USGS), sans qu'aucune victime ni dégâts n'aient été signalée dans un premier temps.

Le séisme s'est produit à 00H45 (05H45 GMT) à une profondeur de 604 kilomètres, à quelque 130 km au sud-ouest de la ville de Tarauaca et environ 700 km au nord-est de Lima au Pérou.




L'USGS avait dans un premier temps annoncé que le séisme était de magnitude 6,4.

Deux puissants séismes de magnitude 7,6 avaient frappé l'est du Pérou mardi soir non loin de la frontière avec le Brésil, selon l'USGS, sans faire de victimes.


Romandie 26/11/2015

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Hong Kong - Un séisme de magnitude 7,1 s'est produit dans le sud de l'océan Indien samedi, a annoncé l'Institut américain de géologie USGS, selon lequel il était peu probable qu'il y ait des victimes et des dégâts matériels.




La terre a tremblé samedi à 06H24 (22H24 GMT vendredi), à environ 3.100 km au sud-ouest de la ville australienne de Perth et un millier de km de l'archipel inhabité des îles Heard-et-MacDonald, selon l'USGS.

L'épicentre se situait sur la dorsale sud-est indienne, une plaque tectonique localisée au sud de l'océan Indien.

Le Centre australien d'alerte aux tsunamis n'a émis aucune alerte.


Romandie 5/12/2015

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Un séisme de magnitude 7,2 sur l’échelle de Richter a été enregistré, lundi 7 décembre, au Tadjikistan en Asie centrale, indique l’institut géologique américain (USGS).




L’épicentre de la secousse a été localisé à 111 kilomètres au sud-ouest de Karakul, précise l’USGS.

La secousse a été ressentie jusqu’à New Delhi, en Inde, où des bâtiments ont tremblé, ont rapporté des témoins.


Informations à suivre...


Le Monde 7/12/2015

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Douchanbe (Tadjikistan) - L'Asie centrale, l'Inde et le Pakistan ont été secoués lundi par un séisme de magnitude 7,2 dont l'épicentre se trouvait au Tadjikistan, mais qui ne semble pas avoir fait de victimes.

Le séisme a été enregistré à 07H50 GMT, à 109 kilomètres à l'ouest de la ville de Murghab, située dans la partie orientale de la région montagneuse du Pamir, et à une profondeur de 28 km selon l'Institut américain de géophysique (USGS).

 Le lac Sarez est un lac du Tadjikistan situé sur le cours du Bartang. Il a été formé en 1911 par un puissant tremblement de terre, un éboulement ayant entravé le cours du Bartang. Les débris de ce glissement de terrain constituent ainsi un barrage naturel, le barrage Usoi. Hausibek ccbysa-3.0

Le séisme s'est produit à 22 kilomètres du lac Sarez, l'un des plus grands lacs de haute altitude au monde. Le lac est contenu par un barrage qui, s'il est endommagé, pourrait menacer la vie des habitants de la région, a déclaré le Service sismologique du Tadjikistan.


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Le séisme n'a fait aucune victime, a affirmé à l'AFP le ministère tadjik des Situations d'urgence qui a précisé avoir envoyé une équipe de secouristes dans les zones touchées pour évaluer les éventuels dégâts matérielsIl n'y a eu ni grande panique, ni dégâts visibles, a déclaré à l'AFP Chakarbek, 50 ans, qui habite à Khorog, la principale ville de cette région.

L'épicentre se situe à quelque 345 kilomètres à l'est de la capitale tadjike Douchanbé, où la secousse a été ressentie, a indiqué un journaliste de l'AFP sur place.

Le séisme a également été ressenti dans le nord du Pakistan et dans certaines parties de l'Afghanistan, ont déclaré des habitants contactés par l'AFP.

En ressentant les secousses, des habitants des villes indiennes de Delhi et Srinagar se sont précipités dans les rues, selon des images de chaînes de télévision indiennes.

A Islamabad, au Pakistan, les derniers étages de l'immeuble abritant la Bourse ont oscillé sous la secousse et le bâtiment a été évacué. J'ai senti les fenêtres bouger et cela n'arrive que lorsqu'il y a un tremblement de terre. La salle tanguait, a raconté l'avocate Sara Seerat, présente dans l'immeuble lorsque le séisme a eu lieu. D'autres bâtiments ont été évacués dans la capitale, encore marquée par le séisme de magnitude 7,5 ayant fait le 26 octobre plus de 390 morts au Pakistan et en Afghanistan.

Le 23 novembre, un tremblement de terre de magnitude 5,9 a été ressenti dans le nord de l'Afghanistan.


Romandie 7/12/2015

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Un puissant séisme de magnitude 6,7 a touché le nord-est de l'Inde tôt lundi matin, près de la frontière avec la Birmanie et le Bangladesh. Il a tué six personnes et jeté les habitants paniqués dans les rues.




La secousse a fait cinq victimes en Inde et une au Bangladesh, probablement décédée d'une crise cardiaque, tandis que des dizaines d'autres personnes ont été blessées, souvent dans des bousculades d'habitants paniqués.

Des immeubles ont été endommagés à Imphal, capitale de l'Etat du Manipur et ville la plus proche de l'épicentre. Un responsable de l'un des principaux hôpitaux de la ville a indiqué que plus de 50 personnes avaient été admises dans ses services pour des blessures à la tête et des fractures.




Deepak Shijagurumayum, un habitant d'Imphal dont la maison a été gravement endommagée, a décrit des scènes de chaos après le séisme. "Presque tout le monde dormait quand la secousse a eu lieu et a été jeté hors du lit", a-t-il dit par téléphone. "Les gens pleuraient et priaient dans les rues. Des centaines de personnes sont restées à l'extérieur pendant plusieurs heures, craignant des répliques".

Selon l'Institut américain de géologie (USGS), le séisme a frappé tôt lundi, à 04H35 (heure locale), à 29 kilomètres au nord-ouest d'Imphal. Des immeubles se sont effondrés près de l'épicentre et l'électricité est coupée dans cette zone, a indiqué l'agence Press Trust of India (PTI).




A Guwahati, principale ville commerciale de l'Etat de l'Assam, les habitants réveillés par la secousse étaient "en état de choc", selon un correspondant de l'AFP. Le Premier ministre indien Narendra Modi a déclaré sur Twitter avoir parlé de l'impact du séisme avec les autorités locales de cet Etat riche en minéraux.

Les secousses ont été ressenties jusqu'à Calcutta, située à environ 600 kilomètres au sud-ouest, dans l'Etat du Bengale occidental, où les bâtiments ont tremblé. "Beaucoup de gens sont sortis de leurs maisons dans la panique", a déclaré un habitant, Rabin Dev.




Comme en Inde, des dizaines de personnes ont également été blessées au Bangladesh dans des bousculades d'habitants voulant fuir leur logement après avoir été réveillées par la secousse. Selon la police de la capitale du Bangladesh, Dacca, 40 personnes ont été hospitalisées, dont un étudiant qui se trouvait dans un état critique après avoir sauté d'un balcon situé au quatrième étage.

Les sept Etats du nord-est de l'Inde, rattachés au reste du pays par un étroit corridor de territoire, sont situés dans une zone à fréquente activité sismique. La région frontalière est isolée et peu peuplée du côté birman, où aucune victime n'a pour l'instant été signalée.




En 1950, des dizaines de villages avaient été engloutis et plus de 1500 personnes avaient péri dans un puissant tremblement de terre de magnitude 7,6, dont l'épicentre était au Tibet mais dont les dégâts les plus importants avaient été recensé dans l'Etat de l'Assam en Inde.


Romandie 4/1/2015

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Santiago du Chili - Un séisme d'une magnitude de 6,3 a secoué mardi soir la côte chilienne au nord de Santiago, où aucun dégât ni victime n'a été signalé, a annoncé l'Institut géologique américain USGS.

Le séisme a frappé à 19H33 (00H33 GMT mercredi) à 326 kilomètres au nord-nord-ouest de Santiago, selon l'USGS. Son épicentre était situé à 31,5 kilomètres de profondeur.




La puissance et la profondeur du séisme étaient trop faibles pour qu'il soit nécessaire de déclencher une alerte au risque de tsunami.

Le Chili est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, un alignement de volcans qui enserrent l'essentiel de ce vaste océan. C'est une zone à forte activité sismique, où se produisent la plupart des éruptions volcaniques et tremblements de terre de la planète.

Ces dernières années, le pays a subi trois séismes majeurs d'une magnitude supérieure à 8. Mais le Chili a bien résisté, notamment grâce à ses normes très exigeantes dans la construction. Le critère de base est que les bâtiments doivent sauver des vies durant un séisme en restant debouts.

Le pays a tiré les leçons d'un séisme de magnitude 8,8 en 2010 qui, accompagné d'un tsunami, avait coûté la vie à plus de 500 personnes.

Les parlementaires chiliens avaient ensuite durci les règles de construction, tandis que les entreprises de BTP ont depuis développé de nouvelles technologies parasismiques.


Romandie 10/2/2016

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Les autorités ont annoncé l'ouverture d'une enquête sur la construction des bâtiments.

Au lendemain du séisme de magnitude 6,4 qui a frappé le sud de Taïwan, samedi, les secouristes se livrent à une véritable course contre la montre pour retrouver des survivants. Selon les autorités, 126 personnes sont ensevelies sous les décombres d'un même groupe d'immeubles, dans la ville de Tainan, où se trouvaient 22 des 24 morts confirmés.

 Des secouristes travaillent dans les décombres d'un groupe d'immeubles de 16 étages où plus de 120 personnes seraient ensevelies après un séisme, le 7 février 2016 à Tainan (Taïwan). (TYRONE SIU / REUTERS)

Parmi les 126 résidents qui manquent toujours à l'appel, 103 seraient coincés "très profondément sous les décombres", a expliqué le maire de Tainan. "Il n'y a aucun moyen de les atteindre directement, c'est très difficile". Les opérations de secours sont compliquées par le fait que deux immeubles de cet ensemble se sont effondrés sur deux immeubles voisins, ce qui oblige à consolider les immeubles effondrés avant de creuser.

Cet ensemble d'habitations de 16 étages comptait plus de cent appartements et 260 habitants. Mais les autorités pensent qu'il était plus occupé qu'en temps normal : les festivités du Nouvel An approchent à Taïwan, et beaucoup de résidents accueillaient leur famille. Environ 200 personnes ont déjà été secourues sur ce site, et une cinquantaine s'étaient sorties saines et sauves de l'effondrement.

Une enquête a été ouverte par le parquet sur les causes de l'effondrement de l'ensemble immobilier, tandis que des survivants critiquaient des manquements en matière de sécurité. Des habitants s'étaient déjà plaints de défauts de construction et de fissures dans l'immeuble. "Nous tiendrons l'entreprise de construction responsable si elle a violé la loi", a assuré le maire de Tainan.

Quelque 28 personnes sont mortes dans le séisme qui a secoué le sud de l'île, samedi 6 février. Et 120 toujours sous les décombres.



Piégés pendant près de deux jours sous les gravats, des enfants sont vivants. Un peu plus loin, un homme tient sur ses deux jambes. Il fait partie de ceux qui ont eu de la chance, après le séisme qui a secoué Taïwan, samedi 6 février tôt le matin. Dans les décombres de ces immeubles, 48 heures plus tard, il faut déblayer, extraire des chaises ou des canapés.

"A chaque fois que l'on repère quelqu'un, il nous faut huit à dix heures pour l'extraire. Plus de 100 personnes sont encore prises au piège", explique William Lai, le maire de Tainan. Francetv info 7/2/2016

La grande majorité des victimes du séisme, qui a frappé le sud du pays samedi matin, ont trouvé la mort dans l'effondrement d'un seul et même bâtiment, à Tainan.

La ville de Tainan a été la plus violemment frappée par le séisme de samedi matin. Un bilan provisoire des autorités fait état, lundi 8 février, de 38 morts, dont 36 ont été découverts dans les décombres d'un même immeuble de 17 étages : le Weiguan Jinlong, construit au début des années 1990. Une centaine de personnes sont probablement toujours coincées sous les décombres. Alors que les secours espèrent toujours trouver des survivants, la construction de cet immeuble suscite de nombreuses questions.

 Des bidons ont été découverts dans les piliers de l'immeuble Weiguan Jinlong, où l'on dénombre 36 morts lundi 8 février 2016, après le séisme qui a touché Taïwan samedi. (WALLY SANTANA/AP/SIPA / AP)

L'imposante résidence s'est écroulée comme un château de cartes, alors que la plupart des immeubles voisins ont résisté. Sur les photos du Weiguan Jinlong, un détail a immédiatement fait naître les soupçons. Le séisme a mis au jour la présence de gros bidons d'huile de cuisson et de peinture, scellés à l'intérieur des piliers du bâtiment.

Une technique qui a longtemps été utilisée, à Taïwan. Les constructeurs y avaient recours "pour fabriquer des piliers plus larges, mais pas plus lourds", selon Tai Yun-fa, ingénieur cité par l'agence de presse chinoise Central News Agency (en anglais). Depuis le violent séisme de 1999, qui a fait plus de 2 400 morts, l'utilisation de ces bidons métalliques est interdite. Des milliers de bâtiments et maisons avaient cédé, dans plusieurs villes de Taiwan, révélant l'utilisation de ce subterfuge dans certaines structures. 


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Dans le quartier de Yongkang, où se trouve le Weiguan Jinlong, une retraitée raconte qu'elle a assisté aux travaux de construction et a pensé, à l'époque, "que seuls des gens venus d'ailleurs achèteraient ici, les gens du quartier n'oseraient jamais". Le Français Cedric Jaeg, qui habite le district voisin de Sinhua, confirme à francetv info, que "les voisins savent que le bâtiment a des soucis depuis longtemps" et "les habitants se plaignent depuis un bon moment".

Le maire de Tainan a reconnu que des survivants avaient évoqué des "violations" de la loi, sans donner plus de détail. L'élu a demandé à la justice d'enquêter et affirme que le gouvernement a embauché trois équipes d'ingénieurs civils "pour préserver les preuves pendant les opérations de sauvetage, pour pouvoir assister les résidents qui voudraient déposer plainte". "Nous tiendrons les constructeurs pour responsables, s'ils ont enfreint la loi", a-t-il ajouté. Mais la première entreprise chargée du chantier a fait faillite pendant les travaux, et la seconde a suivi quelques années plus tard. Francetv info 8/2/2016




Francetv info 7/2/2016

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Un séisme de magnitude 5,8 a fait trembler dimanche la ville de Christchurch, située sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande, a indiqué l'institut géologique américain USGS. Aucune victime n'a pour l'instant été rapportée.




GeoNet, le service de surveillance sismique néo-zélandais, a mis en garde contre des répliques après ce séisme d'une "intensité grave". Les sirènes ont retenti à Christchurch, où au moins un édifice a été évacué, selon des médias. Les services d'urgence ont précisé ne pas avoir connaissance de dommages sur la structure des bâtiments.




Le séisme s'est produit à une semaine du cinquième anniversaire d'un tremblement de terre de magnitude 6,3 qui avait également touché Christchurch, causant la mort de 185 personnes.

L'épicentre du séisme de dimanche se situait à une profondeur d'environ 8 km et à 17 km à l'ouest de la ville. "Ce séisme est trop faible pour avoir causé un tsunami", a indiqué la porte-parole de Geonet.

La Nouvelle-Zélande est positionnée sur la "ceinture de feu" de l'océan Pacifique où les plaques continentales entrent fréquemment en collision provoquant une importante activité sismique. Le pays subit environ 15'000 secousses par an, dont une moyenne de 2,5 séismes d'une magnitude d'au moins 6.


Romandie 14/2/2016

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