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Admin-lane

Comprendre et Décoder les attitudes des chats

Messages recommandés

Je vais aborder une série d'articles concernant nos amis les chats. Certains ont déjà été développés plus longuement, mais je vais aborder l'ensemble sous un angle différent dont le but est de mieux comprendre certaines attitudes ou comportements, qui devraient mieux nous apprendre à décoder le langage de nos petits amis à 4 préférés : les chats !

Dans un premier temps, il y aura peu d'images ou photos pour illustrer les propos. Ces dernières seront ajoutées ultérieurement.

Je vous remercie d'avance pour votre compréhension.

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Les moyens de communication


Nous savons déjà que les quatre principaux moyens de communication sont les odeurs, la vue, l'audition et le toucher. Ces quatre sens sont interdépendants et, associés aux différentes postures corporelles, constituent un moyen de communication relativement bien développés. A cela, on peut également ajouter, sans se tromper : les sons, certains d'entre-eux sont spécifiques à l'espèce, d'autres sont utilisés comme moyen de communication avec nous...

A l'issue des différents articles, je souhaite que leur lecture permettra à chacun d'entre-nous de mieux comprendre notre (nos) chat(s), de mieux respecter ses attentes et ses besoins.

Sujet en cours de création.

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Territoire ET communication

Comme la plupart des propriétaires de chats le savent, le chat est avant tout un animal territorial, très attaché à son environnement et à un rituel qui s'instaure au fil du temps entre les chats et entre les humains et les chats, donc le chat est aussi un animal social ; ce que beaucoup de gens ont l'air d'oublier ou de méconnaître. Cette situation vient très probablement du fait que l'on entend dire que le chat est un animal solitaire... Pourtant solitaire, ne veut pas expressément dire "associal" OU dénué de possibilités de vivre en société... Puisque dans la nature les femelles peuvent cohabiter et élever en commun leurs petits. En revanche, le mâle a une existence plus solitaire, ne retrouvant généralement les femelles qu'à la saison des "amours". Ce mode de vie est assez commun à la plupart des espèces de chats, bien que certaines partagent leur vie durant en "couple".

Par ailleurs, contrairement à une idée généralement répandue, le chat n'est pas un animal hypocrite, opportuniste, voire infidèle envers son propriétaire... En réalité les gens qui parlent ainsi des chats, ne les connaissent pas ou alors très mal !

Déjà, il convient de corriger une rumeur qui a perduré depuis de nombreuses années. En effet, longtemps il a été dit ou écrit que le chat avait été domestiqués entre 1.500 et 2.000 (voire 2.500 ans) avant notre ère... En effet, suite à des comparatifs d'ADN de chats domestiques et de chats sauvages, le professeur Driscoll a établi que le chat avait été domestiqué il y a environ 10.000 ans. Selon ce que l'on connaît de sa provenance, le Proche-Orient, les félidés auraient envahi les demeures des agriculteurs dans la région du Croissant fertile, lesquels appréciaient nos petits poilus habiles à chasser les rats et donc à préserver les récoltes.

Cette mise au point faite, revenons-en au sujet principal qui est la communication.

Au fond, qu'est-ce que la communication ? C'est émettre un message, le faire passer, et s'assurer qu'il a été bien perçu. Pour sa réalisation, trois facteurs essentiels : l'émetteur du message, le message en lui-même et le récepteur... Globalement, l'émetteur du message doit pouvoir émettre un message clair et compréhensible, lequel doit être "lisible" afin que le récepteur soit à même de comprendre le message et l'interpréter.... avec justesse...

Pour un chat, la communication passe par l'adoption de bonnes attitudes (notamment les postures et le marquage), pour être en mesure d'être compris ou faire comprendre ses intentions de son entourage (animaux et humains). Inversement, un chat doit pouvoir être en mesure de décoder et analyser le comportement de ceux qui l'entourent pour adopter l'attitude ou la réaction appropriée.

Pour que la communication soit efficace le message doit prendre en compte :

- l'attitude corporelle : la position du corps est un bon moyen de comprendre l'état d'esprit d'un chat, le placement des oreilles, les mouvements de la queue, la manière de se déplacer... sont autant d'indicateurs...

- le regard : l'expression des yeux (dilatation ou non de la pupille), permet aux chats de décrypter les intentions de celui (ou ceux) qui lui fait (font) face. Les yeux sont aussi un "outil" remarquable pour percevoir les éventuelles proies et se positionner dans l'espace dans lequel l'animal évolue et, également, décrypter les messages visuels (griffades)

- l'odorat : moins réputé que celui du chien, bien que performant, contribue à la "l'envoi et à la réception du message. On pourrait même dire qu'il a une place importante chez les félins... (marquage urinaire).

- le toucher : est aussi très important dans l'espèce féline, notamment dans le développement des relations sociales.

- l'ouïe : joue également un rôle important pour interpréter les messages vocaux.

- Les différents sons émis : sont autant de messages que leur modulation, associée ou non à une autre faculté (ou sens) de messire chat que l'on peut correctement interpréter (ou apprendre à interpréter) ou que les congénères de notre ami à 4 pattes interprèterons sans coup férir...

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L’audition ou la communication auditive




Comme vous le savez, l’ouïe du chat est très performante. Elle est entre autres sensible aux ultrasons, les percevant dans des fréquences élevées (environ 65hz) alors que nous, petit humain que nous sommes, les percevons dans des fréquences aux alentours de 20hz. Cette sensibilité permet aux chats de percevoir les bruits émis par les oiseaux ou les petits mammifères, si faibles soient-ils, et parfois à une distance respectable !!!

Les pavillons des oreilles sont de véritables « amplificateurs » qui s’articulent dans tous les sens. Ces mouvements sont facilités par une petite membrane située sur le côté externe des oreilles, en forme d’entonnoir qui agit aussi comme un amplificateur de sons et permet au chat de rabattre ses oreilles couchées à plat. Cette membrane est par ailleurs très sensible au toucher.

Cette faculté auditive rend également un grand service à maman chat pour repérer et localiser ses petits… Comme vous le savez également, les chatons naissent aveugles et sourds et commencent percevoir les sons aux alentours de 10/15 jours. Au départ ils localisent leur mère à son odeur(phéromones), mais aussi à celle du lait et de la chaleur qu’elle leur procure. A cet âge, ils sont capables d’entrevoir à quoi ressemble leur mère, leurs yeux s’étant ouverts entre-temps, mais aussi à se déplacer (maladroitement) plus loin au risque de se perdre ou de se sentir perdus… Ils appellent alors leur mère par des miaulements typiques de peur… Maman chat émet à son tour des miaulements auxquels les petits répondent ; ce qui lui permet de les localiser et de ramener les petits baroudeurs au nid… Comme on vient de le voir, les sons émis par les chatons (premiers rudiments de communication) servent à appeler à l’aide.

S’agissant des sons émis par les adultes, entre eux, on les entend surtout en cas de conflit de territoire ou en périodes de chaleurs, que ce soit par la chatte en chaleur ou entre mâles se bagarrant pour conquérir la belle… Les sons émis vont du miaulement rauque au feulement… Ceux-ci sont accompagnés de postures bien précises, le tout étant destiné à affoler et faire fuir le chat « indésirable » ! Si ce dernier n’obtempère pas suffisamment vite ou s’il ne s’enfuit pas assez rapidement, il s’expose à une poursuite suivie souvent de morsures si le chat « propriétaire des lieux et donc en position de dominant » rattrape l’intrus … Ces morsures sont souvent situées sur la partie arrière : queue, patte, flanc… Morsures risques de s’infecter car elles sont souvent invisibles et expliquent souvent la présence d’abcès…

S’agissant des sons émis en notre présence, il s’agit, outre les miaulements habituels, d’une gamme étendue de vocalises selon les relations affectives entretenues avec leur humain préféré. Le miaulement émis peut avoir diverses significations : demande de nourriture, d’attention, de câlins, d’appel au jeu… etc … En l’occurrence, chaque chat développe ses propres vocalises, selon son attachement affectif ou selon leur perception par l’humain. Certains chats peuvent même développer des sons évoquant des intonations de voix humaine : interrogations, surprises, demandes (ou ordres), etc… Ces sons sont également, en général, associés à des postures bien particulières que notre observation ou la connaissance de notre chat nous auront permis de décrypter plus aisément. Et une fois le rituel installé, au fil du temps, celui-ci restera immuable…

Anecdotes : ma minette Dallia, avait des miaulements bien particuliers selon qu’elle demandait à manger quelque chose qu’elle aimait, surtout au retour des courses : de la viande hâchée crue… Elle tournait autour du sac en contenant , nous regardant avec insistance, la queue relevée, l’expression des yeux pouvant alors être interprétée comme une demande… Si nous faisions mine de ne pas comprendre ou de répondre à son attente, s’ensuivaient alors une série de miaulements modulés dans les aigus de lent à rapide… un peu comme si elle « parlait » : alors vous attendez quoi… Un autre de ses miaulements c’était pour m’inviter à aller me coucher, lorsqu’elle jugeait l’heure suffisamment tardive… Si je n’obtempérais pas suffisamment vite, s’ensuivait un concert de miaulements et d’aller et venues entre le lieu où je me trouvais et le couloir, comme pour m’inviter à la suivre. En fait, entre elle et moi, il y avait une telle « fusion » que nous échangions souvent… et nous comprenions parfaitement à l’étonnement de toutes les personnes qui ont pu être témoins de nos échanges… Et, oui, pour mieux comprendre ma petite puce, j’ai appris à « miauler » en respectant les gammes de vocalises qu’elle avait adoptées pour « correspondre » avec moi…

Comme vous le savez, l’ouïe du chat est très performante. Elle est entre autres sensible aux ultrasons, les percevant dans des fréquences élevées (environ 65hz) alors que nous, petit humain que nous sommes, les percevons dans des fréquences aux alentours de 20hz. Cette sensibilité permet aux chats de percevoir les bruits émis par les oiseaux ou les petits mammifères, si faibles soient-ils, et parfois à une distance respectable !!!

Les pavillons des oreilles sont de véritables « amplificateurs » qui s’articulent dans tous les sens. Ces mouvements sont facilités par une petite membrane située sur le côté externe des oreilles, en forme d’entonnoir qui agit aussi comme un amplificateur de sons et permet au chat de rabattre ses oreilles couchées à plat. Cette membrane est par ailleurs très sensible au toucher.

Cette faculté auditive rend également un grand service à maman chat pour repérer et localiser ses petits… Comme vous le savez également, les chatons naissent aveugles et sourds et commencent percevoir les sons aux alentours de 10/15 jours. Au départ ils localisent leur mère à son odeur(phéromones), mais aussi à celle du lait et de la chaleur qu’elle leur procure. A cet âge, ils sont capables d’entrevoir à quoi ressemble leur mère, leurs yeux s’étant ouverts entre-temps, mais aussi à se déplacer (maladroitement) plus loin au risque de se perdre ou de se sentir perdus… Ils appellent alors leur mère par des miaulements typiques de peur… Maman chat émet à son tour des miaulements auxquels les petits répondent ; ce qui lui permet de les localiser et de ramener les petits baroudeurs au nid… Comme on vient de le voir, les sons émis par les chatons (premiers rudiments de communication) servent à appeler à l’aide.

S’agissant des sons émis par les adultes, entre eux, on les entend surtout en cas de conflit de territoire ou en périodes de chaleurs, que ce soit par la chatte en chaleur ou entre mâles se bagarrant pour conquérir la belle… Les sons émis vont du miaulement rauque au feulement… Ceux-ci sont accompagnés de postures bien précises, le tout étant destiné à affoler et faire fuir le chat « indésirable » ! Si ce dernier n’obtempère pas suffisamment vite ou s’il ne s’enfuit pas assez rapidement, il s’expose à une poursuite suivie souvent de morsures si le chat « propriétaire des lieux et donc en position de dominant » rattrape l’intrus … Ces morsures sont souvent situées sur la partie arrière : queue, patte, flanc… Morsures risques de s’infecter car elles sont souvent invisibles et expliquent souvent la présence d’abcès…

S’agissant des sons émis en notre présence, il s’agit, outre les miaulements habituels, d’une gamme étendue de vocalises selon les relations affectives entretenues avec leur humain préféré. Le miaulement émis peut avoir diverses significations : demande de nourriture, d’attention, de câlins, d’appel au jeu… etc … En l’occurrence, chaque chat développe ses propres vocalises, selon son attachement affectif ou selon leur perception par l’humain. Certains chats peuvent même développer des sons évoquant des intonations de voix humaine : interrogations, surprises, demandes (ou ordres), etc… Ces sons sont également, en général, associés à des postures bien particulières que notre observation ou la connaissance de notre chat nous auront permis de décrypter plus aisément. Et une fois le rituel installé, au fil du temps, celui-ci restera immuable…

Une anecdote à ce sujet : ma minette Dallia, avait des miaulements bien particuliers selon qu’elle demandait à manger quelque chose qu’elle aimait, surtout au retour des courses : de la viande hâchée crue… Elle tournait autour du sac en contenant , nous regardant avec insistance, la queue relevée, l’expression des yeux pouvant alors être interprétée comme une demande… Si nous faisions mine de ne pas comprendre ou de répondre à son attente, s’ensuivaient alors une série de miaulements modulés dans les aigus de lent à rapide… un peu comme si elle « parlait » : alors vous attendez quoi… Un autre de ses miaulements c’était pour m’inviter à aller me coucher, lorsqu’elle jugeait l’heure suffisamment tardive… Si je n’obtempérais pas suffisamment vite, s’ensuivait un concert de miaulements et d’aller et venues entre le lieu où je me trouvais et le couloir, comme pour m’inviter à la suivre. En fait, entre elle et moi, il y avait une telle « fusion » que nous échangions souvent… et nous comprenions parfaitement à l’étonnement de toutes les personnes qui ont pu être témoins de nos échanges… Et, oui, pour mieux comprendre ma petite puce, j’ai appris à « miauler » en respectant les gammes de vocalises qu’elle avait adoptées pour « correspondre » avec moi…


Source : BelleMuezza, inspirée de Décodez le langage de votre chat

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Communiquer avec le regard, la communication visuelle



Communiquer avec le regard, la communication visuelle

Comme tous les prédateurs, ou presque, les chats sont myopes (entre 2 et 3/10ème), en revanche l’œil est très sensible aux mouvements, avec un champ de vision plus large que celui du chien. Chaque œil couvre un champ d’environ 130°, contre 83° pour le chien. Le champ total couvre 287° contre 180° chez l’homme. Quand le chat capte un mouvement, la vision des détails s’effectue au centre de rétine ; ce qui lui permet de savoir avec précision de quoi il s’agit : une éventuelle proie ou une simple feuille déplacée par le vent… Selon la nature de ce qu’il a repéré, il adopte une posture particulière. C’est sans intérêt, il reprend ses occupations, c’est une proie, il stoppe net et attend qu’elle bouge à nouveau puis d’un bond fond sur elle pour la tuer. Le chat est un prédateur adroit, mais, il lui arrive fréquemment de louper ses proies, soit parce qu’elles ont été plus rapides que lui, soit parce qu’elles ont rusé en se mettant en catalepsie… Le chat croyant la proie morte la délaisse, car les chats ne chassent que des proies vivantes.

La vue sert aussi à identifier les intentions d’un autre chat, comme les nôtres ou celles d’un autre individu (chien par exemple). S’il a l’habitude ou s’il connaît les individus pénétrant son territoire, il les reconnaîtra immédiatement. En revanche s’il ne les connaît pas, un chat est capable, en fonction de leur démarche et de leurs mouvements, d’évaluer si l’intrus vient en ami ou en ennemi.

Comment un chat peut-il évaluer les intentions d’un congénère : tout simplement grâce aux postures et à la démarche qu’il adopte :

- Si l’intrus marche tranquillement, la queue dressée, on peut considérer que le chat vient en ami,
- En revanche, si la position du corps est en « U » inversé, les poils hérissés et marche en « crabe », cela correspond à des intentions agressives.
- Si le nouvel arrivant arrive en marchant tête et queue basses, il y a incertitude sur le climat de la rencontre….

Le fait de ne pouvoir identifier correctement un objet ou autre, surtout s'il est inerte, peut induire la peur, laquelle est source d’agressivité chez le chat. Par exemple, une inoffensive peluche prise pour je ne sais quoi peut générer une peur irraisonnée chez un chat trop sensible. De plus, s’il est anxieux, il peut avoir du mal à se rendre compte qu’il ne court aucun danger.

Un chat habitué pourtant à vivre avec un autre animal peut ne pas reconnaître visuellement ce dernier, notamment s’il porte une collerette… A cela s’ajoute une odeur inconnue (celle du vétérinaire)… Cette situation peut entraîner le refus d’accepter « l’intrus » qui vient s’installer comme s’il était chez lui ! Et pour cause… Cette non reconnaissance peut aller jusqu’à l’agressivité envers le supposé nouveau venu… et déclencher chez le chat devenu phobique une forme d’anxiété ; laquelle est identifiée comme étant une anxiété de cohabitation.


Source : BelleMuezza aidée par Valérie Dramard : Décodez le langage de votre chat

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Les odeurs, la communication olfactive




Comme on l’a vu, les chats ont l’odorat bien développé. Outre les odeurs qu’ils sentent, bien souvent lointaines, ils émettent également des odeurs personnelles et des phéromones.

Qu’est-ce que les phéromones : Voir ici : http://www.lane-forumactif.com/t799-qu-est-ce-que-les-pheromones. Elles sont la plupart du temps déposées lors de marquages (griffades = communication visuelle et olfactive, dépôt d’urine = communication olfactive).

Chez les chats, les phéromones jouent un rôle prépondérant dans divers domaines : sexuel, territoire, apaisement, acceptation d’un intrus (homme ou animal), etc… Seul un chat peut sentir ou percevoir les phéromones déposées par un autre chat, l’homme et les autres espèces n’y sont pas sensibles. Tout au plus, l’odorat du chien lui permettra d’identifier le passage d’un autre animal, mais ne pourra décrypter le contenu du message.

Même si les phéromones ne sont pas des odeurs à proprement parler, elles induisent souvent un comportement spécifique, comme la tétée ou, comme on l’a vu précédemment, la reproduction.

Certains chats ont tendance à beaucoup « sentir » leur propriétaire lorsque celui-ci vient de l’extérieur. En général, ils font de même envers tout ce qui est nouveau dans leur environnement. Ce comportement est somme toute normal, mais il peut permettre d’identifier un chat anxieux lorsque le flairement est répétitif et fréquent au cours d’une même période.

L’anxiété se traduit chez le chat par une vigilance accrue et est très sensible aux stimulations qu’elles soient visuelles ou olfactives. Certaines pouvant même être interprétées comme une menace, conduisant alors l’animal à extérioriser cette anxiété (ou peur) par de l’agressivité, qu’elle soit directe ou détournée. Selon certains auteurs, cette « curiosité » que l’on peut qualifier d’exacerbée, est parfois, voire souvent, associée à un comportement hyperactif.

Cela dit, les chats dégagent des odeurs corporelles propres, liées à leur environnement, leur alimentation, et la production de séborrhée. Cette dernière peut être plus ou moins importante, selon la race ou les origines prédominantes. L’odeur due à la dégradation de la séborrhée au contact de l’air peut, chez certains chats, avoir une odeur désagréable. Elle peut être due à une surproduction séborrhique et, tout comme l’anxiété, peut faire l’objet d’un suivi vétérinaire.

Comme vous l’aurez compris, la communication olfactive chez le chat, prend en compte tous ces éléments, essentiels dans le cadre d’une délimitation de territoire notamment.

A retenir : des sacs contenant des phéromones se trouvent sur les joues, le front, à la base de la queue, au niveau des coussinets et autour de la région périnéale. Lorsqu'un chat griffe un tronc d'arbre, il dépose par la même occasion des phéromones territoriales situées sous les coussinets et par le biais d'un jet d'urine...




Source : BelleMuezza aidée par Valérie Dramard, décodez le langage de votre chagt;

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Le toucher ou la communication tactile



L’aspect tactile chez le chat c’est quand il se frotte contre un meuble, se laisse caresser (ou est en demande de caresses), quand il fait sa toilette ou, encore lorsqu’il réagit de manière agressive à un contact non sollicité. Peut aussi être rentré dans ce contexte, le maternage et donc la tétée.

Beaucoup de gens l’ignorent, mais le chat a une grande sensibilité cutanée… La moindre particule de poussière sur son pelage, amène automatiquement le comportement de toilettage destiné à éliminer la plus petite impureté et à remettre en bon ordre chaque poil… Pourquoi : parce qu’un chat ressent avec une grande précision tout ce qui touche son corps, même au travers de son épaisse toison de poils…

Autre preuve, s’il en était besoin : lorsque vous caressez trop longtemps votre chat, il vous fait comprendre, soit en protestant soit en s’enfuyant que la séance de caresses a assez duré et qu’il souffre… Comment ça, souffrir sous les caresses ? Oui, il peut souffrir à cause de multiples décharges électriques provoquées par les caresses. Ces décharges touchent sa peau et lui provoquent de désagréables picotements jusque sous la peau, les poils agissant en tant que récepteur et canalisateurs de l’électricité statique. On ne s’en aperçoit pas toujours, bien que ce phénomène soit fréquent. Si vous continuez malgré tout à caresser votre chat, sans écouter ou comprendre ses protestations, il ne faudra pas vous étonner de voir votre compagnon s’enfuir à votre approche, car il aura associé la douleur à votre action de le caresser…

Lorsqu’un chat est malade, il a tendance à rester prostré, oubliant souvent de se toiletter. Le poil semble alors plus gras et apparaît comme « piqué », comme un chat atteint d’une insuffisance rénale, de diabète sucré ou, encore, est déshydraté. Un chat souffrant d’une maladie articulaire, telle que l’arthrose, ne peut, non plus faire correctement sa toilette, négligeant certaines parties de son pelage. Un chat atteint d’une « dépression » suite à un traumatisme (par exemple, perte d’un ami humain ou animal) peut aussi arrêter de se toiletter. Un pelage terne ou souillé ou gras, indique donc que votre chat est souffrant, soit d’une maladie organique, soit d’un trouble psychique … Et que cette situation nécessite une consultation vétérinaire urgente.

Une autre anomalie du toilettage, c’est le toilettage excessif. Celui-ci devient compulsif allant jusqu’à provoquer une alopécie localisée (en général le ventre et les pattes sont les plus atteints). Dans les cas graves, les zones dépilées peuvent atteindre les flancs, la queue … seule la tête et les extrémités des pattes sont pourvues de poils. Dans certains cas, le grattage et/ou le mordillement, deviennent compulsifs allant jusqu’à l’automutiliation. Soyez extrêmement vigilant si votre chat se trouve dans l’une de ces situations. Il souffre d’un stress important lié en général à un traumatisme psychique, mais il peut aussi être le résultat d’une mauvaise alimentation, ou d’une alimentation qui ne couvre pas correctement ses besoins, des suite d’un accident. Il doit être rapidement pris en charge par un vétérinaire pour l’aider à passer ce mauvais cap, car il ne faudrait pas ajouter à ce triste tableau une surinfection des lésions.

Bien que souvent, il ne soit pas aisé de toujours comprendre la source d’une dépression chez le chat, celle-ci pouvant survenir quelques jours à quelques semaines après l’incident déclencheur, il faut essayer de toujours réfléchir à ce qui a pu provoquer le malaise dont souffre votre compagnon, pour y remédier rapidement et durablement… Associée à un traitement par psychotrope, l’aide d’un comportementaliste animalier (de préférence spécialisé chats), permettra une meilleure prise en charge de la souffrance de votre petit protégé.

Revenons à nos moutons, si je puis dire, la communication via la tactilité. Il est fréquent de voir les chats, et les félins en général pratiquer le toilettage mutuel. Les spécialistes ont baptisé cette occupation d’allogrooming ! Il ne s’agit nullement d’une attitude de dominant à soumis mais d’une marque d’amitié … Et attention, ce n’est pas forcément systématique, même si les deux animaux (voire plusieurs) ont l’habitude de vivre ensemble… Une certaine affinité entre les deux chats est indispensable…

Venons-en maintenant au marquage facial, autrement appelé : allomarquage. Se rencontre en général chez les chats adultes, parfois aussi chez des chatons quand ceux-ci imitent leur mère ou un autre adulte… N’oubliez pas qu’un chaton apprend par imitation !!! Vous avez très certainement remarqué comment fait votre chat quand il se frotte contre un objet ou contre vos jambes : il arrive détendu, la queue haute et frotte sa tête en commençant par le menton et en terminant vers les tempes… En se frottant ainsi, votre chat dépose des phéromones qui ont la vertu de l’apaiser et de le rassurer. Son état d’esprit à ce moment-là : plaisir et bien-être !!!

Lorsqu’il se frotte à vos jambes, saviez-vous que c’était un signe d’amitié et de confiance ? et même plus encore : il vous considère comme faisant partie de son clan !!! Surprenant n’est-ce pas ? ! ?

Les moustaches et les sourcils font également partie de la tactilité chez le chat. Ces poils épais à la terminaison sensible sont appelés vibrisses. Ce sont elles qui aident un chat à se déplacer dans la pénombre, elles sont en quelque sorte la canne blanche d’un humain malvoyant. Associées à l’odorat et à l’ouïe, les vibrisses le préviennent d’un obstacle à franchir, de sa distance, etc…

A savoir aussi : un chat qui ne marque pas ou n'a jamais marqué est soit incapable de le faire car resté très jeune dans sa tête, se comportant comme un chaton suivant sa mère... Au-dekà de 6 mois, cette situation est jugée anormale... soit parce qu'il n'arrive pas à se sentir bien dans son environnement, comme s'il n'arrivait pas à s'installer dans "son" territoire... De fait, votre chat est anxieux, stressé, perpétuellement en alerte, voire sur la défensive et sursaute au moindre bruit. N'oubliez pas d'en parler à votre vétérinaire lors d'une prochaine visite. L'anxiété doit être traitée avant qu'elle n'entraîne des troubles de santé.



Source : BelleMuezza aidée de Valérie Dramard : décodez le langage de votre chat

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Pas facile de décrypter les paroles de Minou. Ce qui peut déboucher sur d’importants problèmes de cohabitation.

Comprendre un chat qui "hurle" sous la fenêtre, au printemps, c’est facile! A défaut d’apprécier. Mais, en d’autres temps, arrivez-vous à capter ce que Mistigri veut dire? Pourquoi miaule-t-il au milieu du couloir? Comment le calmer quand il vous harcèle? Est-il déprimé? Stressé? Petit décodage avec Dounya Reiwald, vétérinaire comportementaliste et homéopathe à Fribourg. Et, si l’incompréhension persiste entre vous et votre animal, pensez à consulter pour éviter que la relation ne débouche sur un «divorce».

Il veut discuter
Il miaule quand vous rentrez? Puis passe régulièrement vous voir durant la soirée, en donnant un peu de voix? Ne cherchez pas trop loin. Minou veut faire la conversation, vous dire bonjour. «Les chats ont beau avoir la réputation d’être des animaux solitaires, nombre d’entre eux apprécient quand il y a de la présence. Par ailleurs, ils adorent faire le point de la situation», souligne Dounya Reiwald. Autrement dit, ils viennent voir si tout est en ordre et vous saluent en passant. En échange, Foxy et consorts peuvent attendre davantage qu’un simple coup d’œil de votre part: des câlins, par exemple. Ou encore, une partie de jeu.

D’autres chats peuvent avoir le même cérémonial en silence. Car chez les félins, comme chez les humains, il y a les bavards et les taciturnes. C’est, d’une part, une question de races (siamois, abyssins et tonkinois sont plutôt expressifs) mais aussi d’individus. Les chats utilisent également le miaulement entre eux pour se dire des choses plus ou moins sympathiques. Même s’ils ont recours prioritairement à d’autres signes pour communiquer tels que les postures corporelles (quand ils sont près l’un de l’autre) ou les phéromones, ces substances chimiques qu’ils déposent contre un support en se frottant.

Il est angoissé
Il se met à crier, comme si on le torturait, quand vous l’emmenez hors de chez lui?
Classique. «Le chat est un animal très territorial, rappelle Dounya Reiwald. Le fait d’être transporté n’est pas naturel pour lui et sera presque toujours perçu comme une source d’anxiété.» Reste qu’un déplacement peut s’imposer pour aller chez le vétérinaire, par exemple. Ou encore si vous souhaitez l’emmener en vacances. «Dans ce cas, je prescris sans aucun problème des anxiolytiques. Il n’y a rien de pire que d’avoir peur.»

Il est amoureux
C’est le printemps et il pousse des cris rauques à 2 heures du matin? Voire toute la nuit? Félix est amoureux ou anxieux. S’il est amoureux, il n’y a malheureusement pas grand-chose à faire pour stopper ces miaulements qui peuvent s’apparenter à des hurlements de bébé. Si ce n’est le castrer. Un matou est capable de sentir une minette à plusieurs kilomètres. Et n’espérez pas qu’il se calme après avoir trouvé sa belle. Les chattes sont très sélectives. Et, avec elles, le premier arrivé, n’est pas le premier choisi. Par ailleurs, les félins ne sont pas monogames. Leur soif de conquêtes peut être insatiable. Quant aux chattes en chaleur, elles ne sont pas en reste question hauts cris. Si votre chat est anxieux, une consultation chez un comportementaliste en vaut toujours la peine.

Il vous harcèle
Il miaule avec insistance? Eh oui, quand Tigrou veut quelque chose, il a de la suite dans les idées. Et il peut être très, très harcelant. «Le chat a été programmé pour chasser. Toutefois, il faut savoir que sur une centaine de tentatives, et beaucoup d’attente, il n’attrape qu’une dizaine de proies. Par conséquent, la patience est dans ses gênes», explique la vétérinaire. Bref, Caramel peut vous suivre à la trace et miauler avec insistance jusqu’à ce que vous lui ouvriez la porte pour la quinzième fois ou lui mettiez quelque chose de meilleur dans son assiette.

La solution? Dans le premier cas, installez une chatière. «Un chat n’est pas fait pour avoir des frontières; il a été conçu pour éviter les obstacles en grimpant, en sautant, etc.» Quant à la nourriture, il ne faut pas changer le contenu de sa gamelle à chaque miaulement. «Le problème vient souvent d’un malentendu. On croit que le chat miaule pour avoir autre chose à manger, on s’exécute, alors qu’en fait il voulait juste un câlin. Et, ensuite, il s’habitue…»

Il déprime
Il miaule souvent, même tout seul dans son coin
. Sans doute, s’ennuie-t-il ou a-t-il mal quelque part. A l’origine, le chat est fait pour régner sur un territoire d’au moins 1000 m2, avec moult occupations (chasse, observation, rencontre, garde du territoire). Bref, autant dire qu’entre quatre murs, il peut avoir le blues. «Entre 30 et 50% des miaulements sont dus à l’angoisse», assure Dounya Reiwald.

Toutefois, il y a des solutions pour contrer la déprime en appartement. Lui créer un environnement attractif avec plusieurs arbres à chats et lui donner la possibilité de se déplacer en hauteur. Lui mettre de la nourriture à volonté. «C’est dans la nature du chat de pouvoir manger, par petites quantités, tout au long de la journée. Le cas échéant, il peut perdre la tête, voire devenir agressif.» Une bonne option: lui offrir un «pipolino», ce distributeur de croquettes, qui a la forme d’un tube bourré de petits trous. «Ça l’occupera trois ou quatre heures par jour.» Et, bien sûr, prendre le temps de jouer avec lui. Au minimum deux fois vingt minutes par jour. Par ailleurs, si vous avez l’impression que tout va bien pour votre chat, car il passe tout son temps à dormir, sachez qu’il s’agit souvent d’un signe de dépression.

Ses autres moyens de communication
Hormis le miaulement, le chat a de nombreux autres moyens de communication. Dont le ronronnement qui reste très mystérieux. Si on a longtemps associé ces vocalises au plaisir, on sait aujourd’hui qu’elles peuvent également être une réponse à l’anxiété. D’ailleurs, de nombreux chats ronronnent chez le vétérinaire, histoire de se rassurer. Le chat communique également beaucoup par les postures, que ce soit les oreilles, la queue ou encore l’ensemble du corps. Ainsi, s’il met brusquement les oreilles en arrière et commence à battre la queue, lorsque vous le caressez, c’est un signe qu’il en a assez de vos câlins et que si vous persistez, il risque de mordre.

.Le Matin

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