Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Un renard apprivoisé risque la mort

Messages recommandés

Zouzou : Un renard apprivoisé risque la mort

Des poursuites ont été engagées contre une famille qui a sauvé un renardeau livré à lui-même. Le sort de l’animal - qui risque l’euthanasie - est désormais entre les mains du délégué du procureur de Bergerac (24). La Fondation 30 Millions d’Amis appelle les autorités à renoncer à cette cruelle issue.

Zouzou se nourrit de croquettes pour chien, répond à l’appel de son nom, côtoie chaque jour les poules de la propriété de la famille qui l’a recueilli. Seul hic, Zouzou est... un renard. Et à ce titre, sa captivité est interdite. Raison pour laquelle les Delanes ont été verbalisés à la suite d’un contrôle des agents de l’ONCFS* (6/3/11). Si la justice décide de retirer Zouzou à ses maîtres - ce qui est fort probable - il sera au mieux placé dans une structure d’accueil, au pire euthanasié.

Repéré il y a un an au bord d’une route de Dordogne, près du cadavre de sa mère, le renardeau - alors âgé d’une quinzaine de jours - est pris en charge par Didier Delanes et sa femme, Anna-Paule, qui le sauvent ainsi d’une mort certaine. Elevé comme tous les autres animaux de la propriété, l’animal sauvage s’adapte rapidement à son nouvel environnement et devient un membre à part entière de la famille : « Il joue, jappe, vient à notre rencontre et se montre très sociable avec les enfants », témoigne Anna-Paule.

Aujourd’hui, seule une dérogation accordée par autorisation préfectorale et soumise à des critères extrêmement restrictifs, pourrait permettre à Zouzou de rester dans sa famille d’accueil. Des démarches que sont prêts à effectuer les Delanes : « Mais la Direction départementale et territoriale refuse de nous faire remplir le dossier, dénonce Anna-Paule. Nous n’avons pourtant qu’un souhait, être dans la légalité pour garder Zouzou à la maison. »

Comme le sanglier ou le raton laveur, le renard est, selon le code de l’environnement, considéré comme un animal « sauvage et nuisible ». A ce titre, il peut être chassé, mais ne peut pas être élevé en captivité.

Pour Reha Hutin, la situation actuelle à laquelle est confrontée les protecteurs de Zouzou est tout simplement aberrante : « On menace cet animal d’euthanasie alors qu’une famille a simplement voulu le sauver et le protéger » dénonce-t-elle. «

Contrairement à ce qu’avance l’ONCFS, Zouzou n’est pas dangereux et n‘est pas agressif en période de rut » certifie Anna-Paule, en opposition à l’un des arguments avancés par l’Office National de la Chasse pour motiver la procédure lancée à l’encontre des Delanes.

Un argument également contesté par Pierre Athanaze, président de l'Association pour la protection des animaux sauvages : « En France, de nombreuses dérogations sont accordées à des dresseurs de renards, dans le domaine du cinéma notamment, indique-t-il. Et s’il est vrai qu’un renard peut être agressif, c’est également le cas d’un bouc ou d’un chien. C’est un raisonnement qui ne tient pas. »

C’est à présent au tribunal de grande instance de Bergerac (24) de trancher sur l’avenir de Zouzou. La décision sera rendue le 11 mai prochain. La Fondation 30 Millions, par l’intermédiaire de Maître Eva Souplet, son avocate, a écrit au parquet de Bergerac afin de le sensibiliser au sort de l’animal et de lui éviter ainsi l’euthanasie. Deux pétitions sont actuellement accessibles à tous sur le réseau communautaire Facebook et sur le site petition.be.

La pétition est également publié sur Love Animalia Naturalis, dans le forum PETITIONS.


Source :
30 millions d'amis

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je sais pas beaucoup de choses, mais je trouve quand même qu'il y a des lois drôlement bêtes.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...