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UNESCO : Patrimoine mondial ... Les infos

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L'abbaye de Fontenay, en Côte d'or et la basilique de Vézelay, ces deux sites remarquables sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco.


Un lieu à part, l'abbaye de Fontenay, en Côte d'or : c'est une des abbayes cisterciennes les mieux conservées d'Europe et le seul site privé classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

 Le domaine de Fontenay France Info

Fondée au XIIe siècle, l'église abbatiale a compté jusqu'à 300 moines. Elle abrite aussi la plus vieille forge industrielle de France.

Il y a eu les guerres de religion, la Révolution : ce fut le déclin jusqu'à ce que la famille Eynard remette en état le domaine. Un effort qui a porté sur trois générations. Dans le magazine Géo, le photographe Yves Gellie met en lumière la pureté des lignes, le dépouillement.

100.000 touristes visitent l'abbaye, chaque année.

Autre lieu de grâce, la basilique de Vézelay, elle aussi datant du XIIe siècle  et qui a gardé son décor sculpté étonnant, destiné à instruire les pèlerins ; on peut ainsi découvrir Eve tenant le fruit défendu, en l'occurrence, une grappe de raisin !

 Façade de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay - Photo : Vassil / domaine public


France Info 20/10/2013

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Un village pittoresque de Norvège a été touché par un violent incendie samedi soir, qui brûlait encore dimanche à la mi-journée. Réputé pour ses maisons en bois, le centre ancien de Laerdalsøyri est classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Il est situé à un peu plus de 200 km au nord-ouest d'Oslo.


GlobalNewsLive 19/1/2014


Parti d'une habitation peu avant 23h00, le sinistre a été nourri par des vents forts, jusqu'à faire brûler "15 à 30 bâtiments" en totalité ou en partie, a indiqué la police dans un communiqué.

À l'issue de l'évacuation de tout le quartier concerné, la police norvégienne et l'hôpital de la commune de Laerdal ont fait état de personnes intoxiquées, mais pas touchées par les flammes.


NBC BREAKING 19/1/2004


"Plus de 50 personnes ont été admises à l'hôpital pour être mises en observation ou traitées après avoir été intoxiquées", a indiqué la police.

D'après l'agence de presse norvégienne NTB, trois maisons du périmètre Unesco ont été touchées par l'incendie. Dimanche à la mi-journée, il n'était toujours pas complètement éteint.


ROMANDIE 19/1/2014

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Dans le viseur de l’Unesco figure notamment la Grande barrière de corail, impactée entre autres par l'activité agricole et le boom minier sur la côte…

Photo : Uluru sous la pluie GregTheBusker  Flickr / CC BY-SA 2.0

Ile-continent entre l'océan Indien et le Pacifique, grande comme 14 fois la France, l'Australie est réputée pour sa nature, vaste et intacte. Mais l'Unesco pourrait retirer le label «patrimoine de l'humanité» à deux des sites les plus célèbres, lors d'une réunion qui démarre dimanche.

Plusieurs de ses paysages figurent sur la liste du patrimoine de l'humanité établie par l'Unesco: l'île Fraser, plus grande île de sable au monde, Shark Bay (côte ouest), les Tropiques humides du Queensland (nord), les Montagnes Bleues (ouest de Sydney), le Parc national de Kakadu (nord), le mont Uluru (ou Ayers rock, centre)… (Photo île Fraser vue depuis Indian Head / domaine public)


 Photo Rain Forest près de Daintree, Queensland, Australie. Thomas SchochCC BY-SA 2.5


 Photo : Vue panoramique de la vallée de Jamison, dans les Montagnes bleues, en Nouvelle Galles du Sud (Australie) Diliff CC BY-SA 3.0

Le plus célèbre est sans doute la Grande barrière de corail, une vaste étendue de 345.000 km2 le long de la côte orientale, qui constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales. Depuis des années, la Barrière souffre du réchauffement climatique, de la prolifération d'une étoile de mer dévoreuse de coraux, des rejets massifs de nitrates et pesticides provenant des exploitations agricoles et du développement industriel sur la côte en raison du boom minier.

Photo difusée par l'Institut océanographique d'Australie de la grande barrière de corail en Australie —Ray Berkelmans afp.com

L'Unesco, qui tient sa réunion annuelle à Doha, a prévenu l'Australie qu'elle songeait à placer ce site sur la liste du patrimoine en danger. Le ministre australien de l'Environnement, Greg Hunt, se défend en indiquant que son pays a investi des millions de dollars pour la protection de cette zone. Les autorités emportent à Doha une étude qui signale une nette amélioration de la qualité des eaux en juin 2013 par rapport à 2009.

Photo : Étoile de mer sur du corail. Les touristes photographient souvent la beauté naturelle du récif, ici près du phare Ribbon Reefs, Grande barrière de corail. Les étoiles de mer Acanthaster pourpre (Acanthaster planci) sont des prédateurs des coraux. Quand le système du récif n'est plus en équilibre, les populations d'étoiles de mer peuvent augmenter dangereusement, on parle alors de pullulement écologique. Ces dernières décennies, plusieurs secteurs populaires du récif ont été sévèrement endommagés par leurs attaques. Richard Ling CC BY-SA 3.0

Les rejets de pesticides ont été réduits de 28 % sur tout le récif et ceux de nitrate de 16 %, selon le ministre de l’Environnement de l’Etat du Queensland, Andrew Powell. Qui reconnaît cependant que la qualité reste «faible, ce qui est logique après des décennies de catastrophes naturelles et de pratiques agricoles» polluantes.

Cette étude n’observe que la qualité de l’eau et n’aborde pas le développement de ports dédiés à l’exportation de minerais, un facteur clé dans le déclin de la Grande barrière selon les défenseurs de l’environnement.

Les écologistes se sont par exemple alarmés du feu vert donné en décembre par le gouvernement à une importante extension d’un port d’exportation de charbon. Ils dénoncent également l’autorisation par le directoire du parc marin de la Grande barrière de corail (GBRMPA) du rejet de déchets de dragage dans les eaux du parc.

Autre site naturel australien menacé selon les protecteurs de la nature, la forêt tempérée qui couvre quelque 20 % de l’île de Tasmanie (sud), soit 1,4 million d’hectares.

Le Premier ministre conservateur, Tony Abbott, a indiqué début mars, devant les représentants de la filière bois, que le pays comptait beaucoup trop de forêts protégées: Il réclame le retrait de 74.000 hectares de la forêt de Tasmanie du classement patrimoine de l’humanité. Une première de la part d’un pays riche et développé.

Cette décision a semé la consternation car elle intervient après la conclusion d’un accord entre défenseurs de la nature, l’industrie du bois et les syndicats, qui avait mis un terme à trente années d’affrontements sur le sujet. Voir des pétitions à ce sujet ICI.

Photo : Le fleuve Huon traversant la forêt de Tahune. Peripitus CC BY-SA 3.0

La biodiversité végétale de la Tasmanie est très importante et comprend des milieux allant des prairies des Terres Intérieures (Midlands) aux forêts d'eucalyptus. Beaucoup d'espèces florales sont endémiques à la Tasmanie, et certaines sont affiliées à des espèces d'Amérique du Sud et de Nouvelle-Zélande au travers d'ancêtres communs qui poussaient sur le supercontinent du Gondwana, il y a 50 millions d'années.

 On retrouve en Tasmanie certaines formes de fougères comme la Dicksonia antarctica, une fougère arborescente des forêts, de Nothofagus cunninghamii, un arbre appelé en anglais Myrtle Beech, (entre autres sur les pentes de Cradle Mountain) et des forêts côtières d’eucalyptus et conifères (à proximité de Maria Island). Les parcs et les réserves de Tasmanie constituent une des dernières étendues de forêts pluviales et tempérées dans le monde. Les acacias sont des arbres des pays chauds à croissance rapide, mais à la vie courte qui se sont bien adaptés à la majorité des conditions climatiques, comme aux forêts humides de la Tasmanie. On peut aussi observer un cousin de notre laurier, le laurier de Tasmanie (Anopterus glandulosus), qui est l’arbuste endémique de la Tasmanie. (Photo Dicksonia antarctica du Conservatoire botanique national de Brest. Citron CC BY-SA 3.0)

Photo : Anopterus glandulosus, au jardin botanique royal de Tasmanie. JJ Harrison CC BY-SA 3.0

La végétation est composée à l’Ouest de forêts (hêtres à feuilles persistantes), au centre de prairies et d’une forêt d’eucalyptus très dégradée vers l’est. Hobart, la capitale, est principalement entourée de prairies et de forêts de type écossais.

 La Tasmanie possède aussi certains des arbres les plus vieux et les plus grands du monde. Tandis que la plupart des pins Huons (Lagarostrobos) ont probablement plus de 2 000 ans, un mâle pin Huon à Mount Read s'est maintenu par multiplication végétative et son âge est estimé à plus de 10 000 ans. Les plus grands arbres d'Australie, les Eucalyptus regnans, se trouvent dans la Styx Valley et font plus de 90 m de haut. Comme ils grandissent encore, ils pourraient dépasser le plus grand des arbres jamais mesuré dans le pays, un autre eucalyptus regnans de Thorpdale (Victoria) qui mesurait 112 m avant qu'il ne soit abattu en 1884. Une colonie clonale de l'arbrisseau Lomatia tasmanica, stérile en raison de sa triploïdie, se reproduit par multiplication végétative, et son âge est estimé à au moins 43 600 ans. (Photo Pin Huon, Lagarostrobos franklinii. Securiger CC BY-SA 3.0)

Photo : Lomatia tasmanicaShantavira Flickr / CC-BY SA 2.0


20 minutes 15/6/2014 - Wikipedia

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Une filature de soie japonaise pourrait figurer sur la liste du Patrimoine mondial à l'issue des délibérations du comité de l'UNESCO.

Brocart «Filature de soie de Joushu Tomioka»(1872) au Japon. Tomioka silk

 Le comité examinera 41 propositions durant sa réunion à Doha, au Qatar, qui prendra fin le 25 juin. Image Tomioka silk

Une décision se prendra vendredi ou samedi sur la nomination de la filature de soie de Tomioka et des sites qui lui sont liés dans la préfecture de Gunma.

Il s'agit de la première filature nationale japonaise, construite en 1872. En avril dernier, les membres de l'organisation consultative de l'UNESCO ont recommandé son inscription sur la liste du Patrimoine mondial. Ils ont précisé que cette filature avait joué un rôle essentiel pour la transition industrielle du Japon contemporain.

NHK WORLD 16/6/2014

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L'Unesco estime nécessaire de classer le vaste ensemble corallien sur la liste du patrimoine mondial en 2015. Sauf si l'Australie agit énergiquement contre sa destruction.

La Grande barrière de corail s'étend sur environ 345.000 km2 le long de la côte est australienne. Elle constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales. Tout cela risque-t-il de disparaître ? C'est la crainte de l'Unesco, qui estime même nécessaire d'inscrire l'année prochaine la barrière sur la liste du patrimoine mondial en péril.

À moins... à moins que l'Australie soumette "d'ici le 1er février 2015" un rapport "faisant état, entre autres, de la mise en oeuvre des actions" de protection, selon le texte de la décision. Car l'Unesco a des motifs d'inquiétude : l'organisation "note avec préoccupation les récentes adoptions de projets de développement côtier" et "regrette l'adoption" par l'Australie d'un "projet de déversement de 3 millions de mètres cubes de matériaux dragués sur le territoire du bien avant d'avoir réalisé une évaluation générale d'autres options".

Il s'agit de "considérer, dans le cas de confirmation d'un péril potentiel ou prouvé pour sa valeur universelle exceptionnelle, l'inscription éventuelle du bien sur la liste du patrimoine mondial en péril", ajoute la décision.

Dans sa décision, le Comité "note avec préoccupation les récentes adoptions de projets de développement côtier" et "regrette l'adoption" par l'Australie d'un "projet de déversement de 3 millions de mètres cubes de matériaux dragués sur le territoire du bien avant d'avoir réalisé une évaluation générale d'autres options".

Mais il "accueille favorablement les efforts accomplis" par l'Australie "en matière de qualité des eaux".

La Malaisie et le Japon ont proposé des amendements visant à adoucir la déclaration, mais une majorité écrasante de membres du comité a exigé et obtenu que l'on retienne la version originale du projet de décision, bien plus exigeante.

L'Australie s'était déclarée confiante il y a une semaine de pouvoir éviter une mise de la Grande barrière de corail sur la liste du patrimoine mondial en péril après la publication d'un rapport indiquant une baisse des polluants dans l'eau.

L'Unesco a prévenu Canberra que sans des mesures décisives pour l'imiter le développement industriel du littoral et la qualité des eaux de la Grande barrière, celle-ci serait portée à cette liste.

Le gouvernement australien a récemment autorisé l'extension d'un port d'exportation de charbon et le directoire du parc marin de la Grande barrière de corail a approuvé le rejet de trois millions de m3 de déchets de dragage dans les eaux du parc.

Inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco en 1981, la Grande barrière s'étend sur environ 345.000 km2 le long de la côte est australienne, et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 "systèmes" récifaux et des centaines d'îles tropicales.

Le récif a perdu plus de la moitié de ses coraux au cours des 27 dernières années sous l'effet de facteurs météorologiques (tempêtes), climatiques (réchauffement) et industriels.

Par ailleurs, la ville bolivienne de Potosi a été placée mardi sur la liste du patrimoine mondial en péril. Le Comité s'est en revanche abstenu d'inscrire sur cette liste le palais de Westminster, contrairement aux recommandations de ses organes consultatifs.

Sciences et avenir 19/6/2014 - et 18/06/2014

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L'Unesco a aussi inscrit les Chemins des Incas, la ville historique de Jeddah ou encore une usine de soie japonaise à sa liste du patrimoine mondial.

 Une peinture de la Grotte Chauvet, le 13 juin 2014, à Vallon Pont d'Arc (Ardèche). (JEFF PACHOUD / AFP)

Consécration pour la grotte Chauvet. Le Comité de l'Unesco a annoncé à Doha (Qatar), dimanche 22 juin, qu'il inscrit cette grotte paléolithique en Ardèche au patrimoine mondial. Cette grotte découverte en 1994 recèle les dessins les plus anciens du monde, selon Le Dauphiné Libéré. Ils ont plus de 36 000 ans.

Le Comité du patrimoine mondial "inscrit la Grotte ornée du Pont d'Arc, dite grotte Chauvet-Pont d'Arc, Ardèche, France, sur la Liste du patrimoine mondial", selon le texte adopté par ses 21 Etats membres. Voici un beau reportage de l'émission "Des racines et des ailes".

Des Racines Et Des Ailes 24/4/2014


Contrairement à sa "cousine" de Lascaux, détériorée par le dioxyde de carbone issu de la respiration des visiteurs, Chauvet, découverte en 1994, n'a jamais été ouverte au public. Une copie est en cours de réalisation. Baptisée "Caverne du Pont-d'Arc", elle permettra d'admirer les richesses de l'originale. Un joyau de l'art pariétal qui renferme un millier de dessins, dont 425 figures animales, réalisés par la main de l'homme au paléolithique.

Quelques images des nouveaux sites inscrits au patrimoine mondial :

La grotte Chauvet (Ardèche) - Pendant des millénaires, le temps s'est arrêté sur la grotte Chauvet. Elle fut miraculeusement préservée par l'éboulement d'un pan de roche, qui en scella l'accès il y a 20 000 ans. Jusqu'au réveil de la belle endormie, le 18 décembre 1994, par trois spéléologues qui la découvrirent : Jean-Marie Chauvet, Christian Hillaire et Eliette Brunel. JEFF PACHOUD / AFP.

Les Chemins des Incas (Amérique du Sud) - Cette voie royale millénaire, construite sur une période de 2 000 ans, traverse l'Amérique du Sud de bout en bout, reliant le Pérou, le Chili, la Colombie, l'Équateur, l'Argentine et la Bolivie. Ses chemins, longs de 30 000 km et culminant parfois à plus de 5 000 m, convergent vers Cuzco, la capitale de l'empire Inca. Le classement au patrimoine mondial de l'Unesco de cet entrelacement de routes traversant la Cordillère des Andes devrait permettre de recueillir des fonds pour sa conservation, sa restauration et son développement touristique. RICKEY ROGERS / REUTERS.

La ville historique de Jeddah (Arabie Saoudite) - La deuxième ville du pays "a été à partir du 7e siècle l'un des ports les plus importants sur les routes commerciales de l'océan Indien", souligne l'Unesco. "C'est ici qu'arrivaient les marchandises à destination de La Mecque". Pour Jeddah, l'Unesco est passé outre l'avis du Conseil international des monuments et des sites. Ce dernier proposait de "différer" son examen, soulignant qu'"une grande partie du tissu urbain est détériorée ou a disparu" depuis 1960. HASSAN AMMAR / AFP

L'usine Van Nelle à Rotterdam (Pays-Bas) - Ce gigantesque bâtiment a été construit entre 1925 et 1931. Jusque dans les années 1980, les ouvriers y conditionnaient du tabac, du café ou encore du thé. L'usine, conçue par les architectes Jan Brickman et Leendert van der Vlugt, constitue "l'un des fleurons de l'architecture industrielle du 20e siècle", estime l'Unesco. Ses façades sont entièrement vitrées. JERRY LAMPEN / ANP / AFP

L'usine Tomioka à Gunma (Japon) - Cette filature de soie a été créée en 1872. Il s'agissait de la première filature mécanique du pays. Située au nord-ouest de Tokyo, la capitale japonaise, cette usine témoigne "de l'entrée du pays dans le monde moderne industrialisé", ont jugé les 21 membres du Comité. MAXPPP

Le village de Battir (Cisjordanie) - Ce village, situé au sud de Jérusalem, abrite un système d'irrigation datant de l'Antiquité. Il est notamment connu pour ses terrasses agricoles, toujours exploitées. Mais ce site emblématique du patrimoine palestinien est menacé par le tracé du mur israélien en Cisjordanie. Au terme d'une âpre bataille, Battir a été inscrit au patrimoine mondial et déclaré "patrimoine mondial en péril" par l'Unesco. MENAHEM KAHANA / AFP





Francetv info 22/6/2014

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Doha, 18 juin 2014 (AFP) - La réserve animalière de Sélous, dans le sud-est de la Tanzanie, a été placée mercredi sur la liste du patrimoine en péril "en raison du braconnage qui décime la faune sauvage du site", a annoncé à Doha le comité de l'Unesco.

Considérée comme l'une des plus vastes zones protégées en Afrique, la réserve, d'une superficie de 50.000 km2, connait un "braconnage généralisé qui a provoqué un déclin dramatique des populations de faune sauvage, notamment des éléphants et des rhinocéros, dont le nombre a baissé de près de 90% depuis 1982, lorsque le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial", a indiqué l'Unesco dans un communiqué.

Eléphants dans la réserve de Sélous. Panii CC BY-SA 3.0

Le Comité a appelé "la communauté internationale, notamment les pays de transit et de destination de l'ivoire, à soutenir la Tanzanie dans sa lutte contre les activités criminelles".

Connue pour ses populations d'éléphants, de rhinocéros noirs, de guépards, de girafes, d'hippopotames et de crocodiles parmi de nombreuses autres espèces, la "réserve de gibier de Selous" possède aussi une diversité d'habitats "exceptionnellement importante composée de forêts claires (Miombo), de prairies ouvertes, de forêts riveraines et de marais, qui en font un riche laboratoire d'observation des processus écologiques et biologiques en cours", rappelle l'Unesco.

Lors de la session de l'Unesco à Doha, une trentaine de sites naturels et culturels, dont la citadelle d'Erbil dans le Kurdistan irakien, sont en lice pour être distingués pour leur "valeur universelle exceptionnelle" et s'ajouter à une liste déjà longue de 981 noms dans 160 pays.

30 millions d'amis 18/6/2014

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Doha (AFP) - Le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, réuni à Doha, a refusé de déclasser partiellement des forêts de Tasmanie comme le demandait l'Australie, une décision de bon sens, se sont félicitées mardi les associations australiennes de protection de la nature.

Le Comité du patrimoine mondial "n'approuve pas la modification" proposée par l'Australie de la Zone de nature sauvage de Tasmanie, selon le texte de la décision adoptée lundi.

ezza9999 10/3/2009


M. Abbott avançait que les 74.000 hectares en question avaient déjà été en partie exploités et n'étaient donc plus vierges. "Nous avons déjà trop de parcs nationaux, trop de forêts bloquées", avait-il dit récemment lors d'une réunion des industriels du bois.

Les écologistes avaient vivement dénoncé cette tentative de réduction de ces forêts protégées au plus haut niveau sous le précédent gouvernement travailliste.

L'ONG Markets for Change avait appelé à boycotter "le bois issu de la destruction du patrimoine mondial".

L'industrie du bois de construction en Australie représente un chiffre d'affaires annuel de 14,5 milliards d'euros et quelque 66.000 emplois.

Le projet de Tony Abbott avait semé la consternation car il intervenait après la conclusion d'un accord entre défenseurs de la nature, industrie du bois et syndicats, qui avait mis un terme à trente années d'affrontements sur le sujet.

L'accord, signé il y a deux ans, protège la forêt vierge tempérée de la Tasmanie et garantit l'approvisionnement en bois de la filière sylvicole, qui peut ainsi se prévaloir d'un label développement durable.

Autre site australien sur lequel le Comité s'est penché lors de sa réunion à Doha, la Grande barrière de corail, dont la détérioration inquiète les experts.

L'Unesco a appelé l'Australie à mettre en oeuvre des mesures de protection si elle veut éviter une mise sur la liste du patrimoine mondial en péril en 2015. Canberra devra remettre "d'ici au 1er février 2015" un rapport "faisant état, entre autres, de la mise en oeuvre des actions" de protection, selon le texte de la décision.

Sciences et avenir 24/6/2014

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Le gouvernement japonais a décidé de proposer un groupe d'églises et autres sites chrétiens du Kyushu pour l'inscription sur la Liste du patrimoine culturel mondial en 2016.


(c) NHK



Des officiels du gouvernement ont décidé mercredi d'envoyer des documents provisoires à l'UNESCO ce mois-ci pour proposer les 13 sites des préfectures de Nagasaki et Kumamoto.

Le gouvernement a aussi décidé de proposer le National Museum of Occidental Art, ou Musée national d'art occidental de Tokyo, comme site du patrimoine culturel mondial. Le musée a été conçu par l'architecte français Le Corbusier. La France et d'autres pays se joindront au Japon pour proposer des oeuvres de l'architecte dans leurs pays respectifs.

NHK WORLD 17/9/2014

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Un nouveau site dans les gorges du Gardon au sud d'Uzès brigue le classement au patrimoine mondial de l'Unesco. Une chapelle en pleine nature abrite des fresques restaurées. Le chantier vient de se terminer.


 Photo FR3 Languedoc-Roussillon


Nichée dans la falaise au dessus du Gardon, la petite chapelle St Vérédème sur le site de la Baume dévoile depuis quelques semaines une nouvelle jeunesse. Des travaux entamés en 2013 et achevés cet été permettent de découvrir cette curiosité du patrimoine architectural et historique Gardois.

 La chapelle de La Baume - Reportage : L.Calmel


La Chapelle bâtie sur un lieu d'ermitage a connu plusieurs périodes d'art pictural. Les travaux de restauration des peintures réalisés au mois d'août dernier ont mis au jour plusieurs oeuvres superposées d'artistes. Fermée aux visiteurs, la chapelle laisse tout de même voir ses peintures médiévales de l'extérieur.

Le site rénové pourrait obtenir en 2015 le label patrimoine mondial de l'Unesco.


FR3 Languedoc-Roussillon 9/11/2014

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La plus grande forteresse d’Amérique va être réhabilitée sous l’égide de la Banque mondiale. Cet ouvrage d’architecture militaire aux dimensions démesurées ne se trouve pas sur le continent, mais dans l’archipel des Antilles. Située à 900 m d’altitude dans le nord d’Haïti, sur un piton de la chaîne du Bonnet-à-l’Évêque, la citadelle Laferrière fait l’objet d’une reconstitution tridimensionnelle.

 Cette gravure du 19e siècle représente la citadelle Laferrière, construite au début du même siècle dans le nord d'Haïti. ©️ Mary Evans/SIPA

Pour relever le défi que représente l’accès à l’ensemble du monument et à ses façades en à-pic, classées au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 1982, des drones ont survolé l’édifice pendant qu’un laser scanner (Geoscan) officiait à l’intérieur des murs pour procéder au relevé des innombrables salles.

Avec ses 200 m de long, ses murailles de 40 m de haut et 4 à 8 m d’épaisseur, ce monument a été construit entre 1804 et 1820 par le second souverain noir de l’île, le roi Christophe, ancien général de Toussaint Louverture (1743-1803) durant la révolution haïtienne.

La célèbre pièce de théâtre d’Aimé Césaire La Tragédie du roi Christophe retrace le destin funeste d’Henri Christophe, ancien esclave devenu libérateur, puis tyran, après s’être autoproclamé roi sous le nom d’Henri 1er (1811). Érigée à 8 km du palais royal de Sans-Souci, autre monument bâti par le monarque, le fort Laferrière, ou fort Henri, aurait coûté la vie à plus de 2000 des 20.000 hommes réquisitionnés pour sa construction.

Le site a souffert de nombreux tremblements de terre, notamment celui de 2010. Afin d’identifier toutes les failles structurelles apparues sur l’édifice et pouvoir y remédier, les autorités locales en collaboration avec l’Ispan (Institut de sauvegarde du patrimoine national haïtien) ont donc demandé que soit réalisé un état des lieux des plus précis du monument emblématique de l’île.

Une sorte d’autopsie de cette machine de guerre qui abrite, avec ses canons et boulets, la plus importante collection mondiale d’artillerie du 18e siècle.

Comme ils l’avaient déjà fait à Pompéi (Italie), les archéologues et architectes de la société française Iconem ont modélisé en 3D tout l’édifice à l’aide d’un logiciel mis au point par le département informatique de l’École normale supérieure, qui exploite les milliers d’images réelles prises au sol et dans les airs par les drones. Ces reconstitutions seront remises aux autorités haïtiennes fin octobre.


Sciences et avenir 15/11/2014

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Paris - L'Unesco a décidé mardi d'inscrire sur sa liste de sauvegarde du patrimoine culturel la tradition orale des Mapoyos au Venezuela, menacée de disparition en raison de l'émigration, de l'industrialisation et du déclin de cette petite communauté.

Réuni depuis lundi au siège de l'organisation à Paris, le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a retenu deux autres traditions menacées d'extinction: une cérémonie de purification des garçons en Ouganda et des danses traditionnelles du Kenya.

Des candidatures avaient été présentées par huit pays pour figurer sur la Liste de sauvegarde urgente du patrimoine culturel de l'humanité. Les candidatures retenues permettent aux Etats de mobiliser la coopération et l'assistance internationale nécessaires pour sauvegarder ce patrimoine en péril.

La tradition orale des Mapoyos constitue la mémoire collective de ce petit peuple en voie d'extinction, et est symboliquement et indissolublement liée à un certain nombre de sites le long de l'Orénoque en Guyane vénézuélienne, a souligné l'Unesco.

Mais seuls les anciens de cette communauté sont encore détenteurs de cette tradition et plusieurs facteurs menacent sa transmission aux nouvelles générations, notamment l'émigration des jeunes à la recherche de meilleures opportunités, l'expansion des industries minières et le déclin de la langue mapoyo, a ajouté l'organisation de l'ONU spécialisée dans l'éducation et la culture.

Le comité a également décidé de retenir la danse Isukuti, danse de célébration traditionnelle pratiquée par les communautés Isukha et Idakho de l'ouest du Kenya, menacée par la diminution du nombre de détenteurs de la tradition, en particulier chez les jeunes. Cette danse au rythme rapide, accompagnée par des tambours et des chants, constitue un vecteur essentiel de transmission culturelle, souligne l'Unesco.

La cérémonie de purification des garçons, pratiquée chez les Lango du centre-nord de l'Ouganda, pratique de plus en plus tenue secrète, a également été inscrite sur la liste. Il s'agit d'un rituel de guérison des garçons supposés avoir perdu leur masculinité.

L'Unesco doit en outre sélectionner cette semaine de nouvelles traditions pour les inscrire au patrimoine culturel de l'humanité, parmi des candidatures aussi diverses que l'art turc du papier marbré, les battements de tambour rituels en Espagne, la tradition du sauna à fumée en Estonie ou les musiques et danses représentatifs de l'identité guadeloupéenne.

Depuis 2001, l'Unesco établit une liste de ces traditions, parfois menacées de dégradation ou de disparition, distincte de celle des sites naturels ou culturels.

Les autres candidatures retirées par les pays qui les avaient soumises ou rejetées concernaient l'art martial du kun Kbakktor au Cambodge, l'art traditionnel de la poterie en Croatie, les traditions orales des Tolupanes au Honduras, la fête du Wirshato en Ethiopie et la préservation d'une des écoles de pensée de musique classique au Pakistan.

Sur un autre plan, la Belgique a été sélectionnée pour la meilleure pratique de sauvegarde du patrimoine, pour sa préservation de l'art du carillon, traditionnellement pratiqué les jours de marché et de fêtes, a annoncé l'Unesco.


Romandie 25/11/2014

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Sur le continent africain, douze sites naturels sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l’Unesco. Conflits armés et braconnage menacent l’équilibre de ces écosystèmes uniques au monde. Tour d’horizon avec ces images recueillies sur le site Pinterest.

 Parc national du Simien (Ethiopie) : La géologie du parc de Simien (Ethiopie), fruit d’une érosion massive au cours de millions d’années, est unique au monde. Outre ce panorama digne du Grand Canyon, le parc abrite de nombreuses espèces rares tels que le bouquetin d’Abyssinie, le loup d’Ethiopie ou encore le singe-lion, reconnaissable à ses puissantes mâchoires et sa fourrure jaune et brune. Le fragile équilibre du site est mis en péril par la pression démographique et le développement de l’agriculture. (Photo La vue depuis Imet Gogo près du camp Geech, Semien Montagnes près de Ras Dashan.  le Guistino Flickr / CC BY-SA 2.0)


  Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal) : Les visiteurs du Parc national du Niokolo-Koba en ressortent souvent déçus. Le braconnage a décimé la faune de ce qui était autrefois une des plus importantes réserves d’Afrique de l’Ouest. On ne compterait d’ailleurs plus qu’une dizaine d’éléphants sur tout le site. Seuls les phacochères, cousins du porc et donc évités par les chasseurs de confession musulmane, subsistent en abondance. (Photo  Traversée du parc pendant la saison des pluies. 300td.org fLICKR / cc by-sa 2.0)


 Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) : Depuis la crise libyenne de 2011, la région du Ténéré (située dans la bande du Sahel) est traversée par des narcotrafiquants et des groupes islamistes. Des accrochages ont régulièrement lieu avec les forces armées nigériennes, faisant craindre une rapide dégradation du site. Une situation d’autant plus regrettable que la réserve commençait à se remettre des affrontements armées de la décennie 1990. (Photo Erg entre Fachi et Bilma © Holger Reineccius / Unesco)


 Parc national de Manovo-Gounda St Floris (République centrafricaine) : Ce parc, qui offre l’une des plus fortes concentrations d’hippopotames au monde, a largement souffert de l’instabilité provoquée par la guerre civile entre Selaka et anti-balaka (déclenchée en septembre 2013 à la suite d’exactions commises par des membres de la Seleka, le conflit prend rapidement l’apparence d’un affrontement confessionnelle entre musulmans et chrétiens). Couplée à l’inertie et au manque de moyen des autorités publiques, cette instabilité profite aux braconniers qui ont tout loisir pour chasser et tuer. (PhotoLa rivière de Gounda. Parc national du Manovo-Gounda-St Floris. Source: José Tello / eoearth.org)


  Parc national de la Salonga (RDC) : Grâce à sa difficulté d’accès, le parc de la Salonga a été relativement épargné par les affrontements de la deuxième guerre du Congo (un conflit particulièrement meurtrier qui, de 1998 à 2002, impliqua neuf pays africains et une trentaine de groupes armés). Mais le site, d’une surface supérieure à la Belgique, est impossible à contrôler entièrement. De nombreux braconniers en ont donc fait leur terrain de jeu, abattant systématiquement les éléphants et les singes du parc. (Photo La rivière Lwilaka, parc national de Salonga, 2005.NRadio Okapi Flickr / CC BY-SA 2.0)


 Parc national de la Garamba (RDC) : Au début de l’année 2014, près de 68 éléphants ont été tués dans le parc de la Garamba en à peine deux mois. Une hécatombe qui s’expliquerait par la présence d’une multitude de groupes rebelles (dont notamment ceux de l’Armée de résistance du Seigneur de Joseph Kony) qui ont trouvé refuge dans le parc pour s’y adonner au braconnage. (Photo Une vue aérienne du parc national de Garamba.. Nuria Ortega cc by-sa 3.0)


  Parc national de la Comoé (Côte d'Ivoire) : Dans ce parc de Côte d’Ivoire, la chasse pour le commerce de la viande de brousse et l’orpaillage illégal sont de véritables fléaux pour la biodiversité. La qualité des sols se dégraderait rapidement sous l’effet des produits chimiques utilisés par les chercheurs d’or, mettant ainsi en danger la faune et la flore du site.  (Photo Parc national de la Comoé sur la voie de Gaoui. Hanay CC BY-SA 3.0)


  Réserve naturelle du mont Nimba (Guinée) :  Au Sud-Est du mont Nimba, une gigantesque mine de fer empiète sur la zone protégée. Malgré les assurances du gouvernement guinéen, son exploitation suscite de vives inquiétudes parmi les experts et les ONG qui craignent une déforestation et une pollution massive du site. Son classement sur la Liste du patrimoine mondiale en péril s’explique également par l’afflux massif de réfugiés libériens et ivoiriens qui a accru la pression de l’homme sur cet écosystème.  (Photo Paysage du Mont Nimba. L. Lartigue / domaine public)


 Forêts humides de l'Atsinanana (Madagascar) : Les forêts humides de l’Atsinanana regorgent de bois précieux (notamment le bois de rose et d’ébène). En dépit de l’interdiction très stricte de toute exploitation et commercialisation, les coupes illégales sont fréquentes et auraient même tendance à augmenter en raison de la profonde crise économique que traverse le pays. (Photo Vue du parc d'Andoleha. Masindrano~commonswiki CC BY-SA 3.0)


 Réserve de faune à okapis (RDC) : En 2012, une escouade équipée d’AK-47 a fait feu sur le siège de la réserve, tuant plusieurs rangers, pour s’en prendre ensuite à une quinzaine d’okapis. Dans cette réserve située dans le territoire d’Irumu, ces animaux sont régulièrement la proie des braconniers et des orpailleurs. A mi-chemin entre le zèbre et la girafe, ils ne sont plus que 30.000 spécimens dans toute la RDC. (Photo J. Doremus / domaine public)


  Parc national des Virunga (RDC) : La plus vieille réserve du continent africain, connue pour abriter de nombreuses espèces endémiques tel le légendaire gorille des montagnes, souffre des conflits qui agitent la région des Grands lacs depuis une vingtaine d’années. Menaces de mort, assassinats ciblés et attaques meurtrières contre les gardes sont courants dans ce parc qui s’étale sur près de 800.000 hectares. (Photo Cai Tjeenk Willink. CC BY-SA 3.0)


  Parc national de Kahuzi-Biega (RDC)En raison des richesses de son sous-sol, la région des Grands lacs concentre tous les appétits des puissances voisines. L’Ouganda, le Rwanda et le Burundi soutiennent en sous-main, parfois ouvertement, des rebellions et des milices qui sèment la terreur parmi les populations civiles. (Photo panneau à l'entrée du parc national de Kahuzi-Biega près de Bukavu en 1987. Bob Walker Free Use)

Dès 1999, l’Unesco ainsi que plusieurs ONG internationales ont lancé une campagne de sauvegarde du site. Des millions de dollars sont alors investis pour aider à perpétuer l’habitat du gorille des montagnes, du rhinocéros blanc et de l’okapi. Mais la gravité de la situation et les nombreux détournements de fonds ont empêché d’obtenir des résultats substantiels


National Geographic 25/11/2014

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Ces sites sont menacés par l'exploitation et la prospection minière et pétrolière, selon un rapport de WWF.

Près d'un tiers des sites naturels inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco sont menacés par l'industrie, selon un rapport (Pdf en anglais) de l'organisation environnementale WWF et des gérants d'actifs Aviva Investors et Investec, publié jeudi 1er octobre. Quelque 70 des 229 sites sont menacés par l'exploitation et la prospection minière et pétrolière, notamment en Afrique.

 La réserve de gibier de Selous, ici prise en photo le 12 août 2004 en Tanzanie, est un des sites naturels menacés par l'industrie pétrolière et minière. (GUIDO ALBERTO ROSSI / AGF / AFP)

"Protéger ces lieux emblématiques est non seulement important pour leur valeur environnementale, mais c'est aussi capital pour les moyens de subsistance et l'avenir des populations qui en dépendent", estime David Nussbaum, directeur exécutif du WWF. Le rapport, publié à moins d'un mois du début de la COP21 à Paris, a pour but d'encourager les investisseurs à user de leur influence pour que les entreprises cessent toute exploitation sur les sites en question.

La compagnie pétrolière britannique Soco International a ainsi accepté l'an dernier de stopper ses forages dans le parc national de Virunga, en République démocratique du Congo (RDC), après d'importants mouvements de contestation d'organisations écologistes. C'est l'une des rares compagnies pétrolières à avoir pris ce genre de décision.



Francetv info 1/10/2015

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Paris - L'exploration et l'exploitation pétrolière, gazière et minière touchent près d'un tiers des sites du Patrimoine mondial naturel, et frappent particulièrement les sites africains, souligne jeudi le WWF dans un rapport.

Sur les 229 sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco, 70, soit 31%, sont touchés par des activités d'extraction ou l'octroi de concessions empiétant sur leur territoire.

Ce pourcentage grimpe à 61% en Afrique, où 25 des 41 sites sont concernés. Il est de 34% dans la zone Asie-Pacifique (24 sites sur 70) et de 31% en Amérique latine et dans les Caraïbes (13 sur 41), selon ce rapport réalisé par la branche britannique du WWF en partenariat avec les sociétés de gestion d'actifs Aviva Investors et Investec Asset Management. En Europe et en Amérique du Nord, seuls 7 des 71 sites, soit 10%, sont touchés.

Les 229 sites inscrits au Patrimoine mondial représentent moins de 1% de la surface de la Terre mais abritent de nombreuses espèces en danger comme les gorilles de montagne, les tigres de Sumatra, les tortues géantes et rhinocéros blancs, souligne le rapport. A titre d'exemple, il cite la réserve de Selous, en Tanzanie, où, selon l'Unesco, éléphants, rhinocéros noirs, guépards, girafes, hippopotames et crocodiles vivent en très grand nombre.

Ce sanctuaire de 50.000 km2, l'une des plus grandes zones protégées d'Afrique, abrite cinq mines actives, selon le rapport. Plus de 55 concessions minières (...), et six concessions gazière ou pétrolière, qui pourraient avoir des impacts sur le parc ont été accordées par le gouvernement tanzanien, ajoute-t-il.

 Elephants dans la réserve de Selous en Tanzanie. Panii  CC BY-SA 3.0

Cette situation résulte d'une révision en 2009 de la législation, qui autorise désormais l'octroi de concessions dans les réserves de gibier tanzaniennes, explique le WWF. La réserve de Selous figure depuis 2014 sur la liste du Patrimoine mondial en péril, en partie à cause des inquiétudes concernant les activités d'extraction à l'intérieur de la réserve, ajoute le rapport.

Au total, 444 concessions minières et 77 pétrolières ou gazières ont été recensées sur les 229 sites naturels, indique le rapport. Les parcs africains sont les plus touchés, avec 196 concessions minières et 30 concessions gazières et pétrolières.

Outre des dégâts irréversibles, cette exploitation des sous-sols porte préjudice aux communautés locales, même si elles en tirent des bénéfices immédiats, souligne encore le rapport. Elle menace en effet le développement de secteurs comme le tourisme, la pêche et les énergies renouvelables qui, bien gérés, peuvent assurer les moyens de subsistance des habitants à long terme.

Le rapport souligne aussi les risques financiers ou en termes de réputation courus par les investisseurs qui envisagent de soutenir des entreprises d'extraction travaillant à proximité ou au sein des sites naturels.



Romandie 1/10/2015

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L'Italie et l'Unesco ont annoncé mardi à Rome la création d'une force opérationnelle de 60 experts et carabiniers italiens chargés de la défense du patrimoine culturel mondial. La presse italienne a surnommé ce groupe "Casques bleus de la culture".

Ces experts ont pour mission de se rendre dans la mesure du possible sur tout lieu de conflits, tremblements de terre ou autres catastrophes
. Ces carabiniers, universitaires et experts devront "évaluer les risques et quantifier les dommages faits au patrimoine culturel", a expliqué le ministère italien des Affaires étrangères.




Ils auront aussi à "fournir assistance au transfert des objets dans des lieux protégés et sécurisés", précise un communiqué du ministère. Ces soixante personnes - 30 militaires, 30 civils - "sont déjà opérationnelles et prêtes à partir où l'Unesco décidera de les envoyer", a affirmé le ministre italien de la Culture, Dario Franceschini.

Le 17 octobre dernier, au siège de l'Unesco à Paris, 53 pays ont voté en faveur de cette initiative strictement italienne. Les carabiniers italiens en charge du patrimoine culturel sont connus dans le monde pour leur expertise en matière de recherche d'objets d'art dérobés.




La communauté internationale s'était particulièrement émue du sort qui pouvait être réservé au patrimoine culturel en cas d'attaques terroristes après la destruction du site antique de Palmyre en Syrie par le groupe djihadiste Etat islamique.



Romandie 16/2/2016

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