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JAPON : Energies renouvelables au lieu du nucléaire

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La politique énergétique du Japon sera tournée vers les renouvelables




Le premier ministre japonais Naoto Kan a indiqué qu'à partir de maintenant, le gouvernement allait orienter sa politique énergétique vers les renouvelables et les économies d'énergie, de préférence au nucléaire.

Lors d'une conférence de presse mardi, M. Kan a remercié la Compagnie d'électricité du Chubu d'avoir accepté rapidement de fermer sa centrale nucléaire de Hamaoka, dans le centre du pays, à la suite de la demande du gouvernement.

M. Kan a précisé que la pénurie d'électricité redoutée pourrait être évitée en utilisant la production d'autres centrales et en économisant l'énergie, tant au niveau des entreprises que des particuliers.

Le premier ministre a déclaré que le Japon avait misé sur l'énergie nucléaire et sur les énergies fossiles, mais que désormais, le gouvernement mettrait l'accent sur les renouvelables, éolien, solaire et biomasse. Il a ajouté qu'il souhaitait créer une société utilisant l'énergie plus efficacement.

M. Kan a reconnu que le gouvernement avait sa part de responsabilité dans l'accident de Fukushima pour avoir encouragé le développement de l'énergie nucléaire. Il a également mentionné la responsabilité de l'exploitant de la centrale, Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo.


Source : NHK 10/05/2011

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Développement de l'énergie éolienne au nord-est du Japon




Le ministre japonais de l'Environnement a indiqué que le gouvernement encouragerait le développement des énergies renouvelables, maintenant que la Compagnie d'électricité du Chubu avait accepté de fermer la centrale nucléaire de Hamaoka, au centre du pays.

L'opérateur a déclaré lundi qu'il fermerait temporairement la centrale, à la demande du premier ministre Naoto Kan.

Le ministre de l'Environnement Ryu Matsumoto a expliqué à la presse mardi que cette décision allait avoir un impact important sur les politiques environnementales et énergétiques du gouvernement.

Il a ajouté que la côte Pacifique au nord-est du Japon se prêtait à la production d'énergie solaire et éolienne et que le gouvernement allait équiper les maisons des survivants du tsunami de systèmes idoines.

Selon M. Matsumoto, le potentiel de production d'électricité éolienne sur la côte nord-est, portée à son niveau maximal, est susceptible de dépasser la production d'énergie nucléaire du pays.

Source : NHK 10/05/2011

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Le Japon veut réduire sa dépendance vis-à-vis du nucléaire


Le premier ministre japonais Naoto Kan a déclaré que la politique énergétique du Japon viserait désormais à réduire sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles et nucléaire de sorte que 20 pour cent de son électricité provienne des énergies renouvelables.

M. Kan s'est exprimé à l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économique, mercredi, lors d'une réunion préliminaire au sommet du G8 qui s'ouvre ce jeudi.

M. Kan a remercié les membres de l'organisation de leur soutien pour tenter de reprendre le contrôle de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Il a indiqué que le Japon devait montrer l'exemple et faire en sorte que cet événement serve de leçon au monde entier.

M. Kan a dévoilé la nouvelle politique énergétique de son pays dans laquelle le recours aux renouvelables et les économies d'énergie occupent une place centrale.

Il a ajouté que le Japon avait pour objectif de doubler la quantité d'électricité générée par les énergies renouvelables, afin de porter leur part à un cinquième du total des ressources énergétiques d'ici 2020.


Source : NHK 26/05/2011

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Commentaire : quelles énergies renouvelables pour le Japon ?



Pour le commentaire du jour, le directeur exécutif de l'Institut des énergies renouvelables, Tetsuya Iida, nous explique la nouvelle politique énergétique du Japon.

Radio Japon
Pensez-vous, M. Iida, que le Japon sera en mesure d'atteindre l'objectif fixé par le premier ministre Naoto Kan pour une production accélérée des énergies renouvelables ? Quels sont les obstacles à prévoir ?

Tetsuya Iida
M. Kan a déclaré que le Japon comptait élever à 20 pour cent de la production totale la part des énergies renouvelables, et ce à l'horizon 2020. L'objectif est donc moins contraignant qu'auparavant.

En matière d'énergie, les 3 grands piliers sont le nucléaire, les combustibles fossiles et les économies d'énergie. M. Kan compte toutefois maintenir le nucléaire au centre de sa politique énergétique tout en prenant des dispositions pour renforcer la sécurité des centrales. Il n'est donc pas totalement investi dans les solutions alternatives.

RJ
Le Japon aurait-il la possibilité de s'orienter vers les énergies renouvelables ?

TI
Oui, il en a le potentiel. Sur les 10 dernières années, le recours aux énergies vertes s'est fortement accéléré dans de nombreux autres pays, principalement en Europe, où l'on parle de "4ème révolution". Le Japon est loin derrière. Il est donc urgent de mettre en place un cadre de promotion des énergies vertes, à travers des initiatives politiques et gouvernementales. A ce jour, notre pays n'a pas opéré le changement qui s'impose au niveau national et c'est un véritable problème.

RJ
Qu'est-ce qui importe le plus en matière d'énergie verte ?

TI
Il s'agit avant tout d'être en harmonie avec l'environnement naturel, mais également avec les communautés locales dans la mesure où les centrales à énergies solaire, éolienne et géothermique sont appelées à se multiplier.

Le gouvernement doit localiser les zones géographiques les mieux adaptées à ce type de production et s'en tenir à ces zones. Les communautés locales auront ensuite un rôle central à jouer pour l'implantation de ces structures. Elles seront associées aux processus de décision et devront bénéficier des profits générés par la production. Dans ces conditions, les énergies vertes pourraient se développer dans notre pays.

C'était le commentaire de Tetsuya Iida, directeur exécutif de l'Institut des énergies renouvelables.


Source : NHK 26/05/2011

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Naoto Kan souhaite l'adoption d'un projet de loi sur les sources d'énergie naturelles


Le premier ministre Naoto Kan souhaite que soit promulgué lors de la session parlementaire en cours un projet de loi permettant aux compagnies d'électricité d'acheter de l'électricité produite à partir de sources d'énergie naturelles.

Mardi soir, M. Kan a rencontré un groupe composé de neuf membres de la Diète, toutes formations confondues, qui réclament des changements dans la politique énergétique du pays.

Ils ont fourni les signatures de plus de 200 parlementaires qui cherchent à obtenir l'adoption du projet de loi présenté en avril à la Chambre basse.

M. Kan a fait remarquer que le monde des affaires considérait la législation avec circonspection car elle pourrait conduire à une hausse des factures d'électricité.

Il a pourtant ajouté qu'un tel argument était sans fondement, le coût de la production d'électricité devant diminuer avec l'utilisation accrue de l'énergie solaire et d'autres ressources naturelles.

Le premier ministre a aussi souligné qu'il était crucial d'augmenter la part des énergies naturelles dans le mix énergétique du pays.


NHK 15/06/2011

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M. Kan souhaite promulguer une loi sur les énergies renouvelables


Le premier ministre japonais Naoto Kan souhaite promulguer une loi sur l'énergie pendant l'actuelle session parlementaire malgré les appels à la démission dont il fait l'objet.

M. Kan s'est exprimé mercredi soir pendant une réunion consacrée à la mise en place d'un réseau des compagnies d'électricité pour investir dans l'exploitation des énergies renouvelables.

Le premier ministre a indiqué devant les 350 participants de la réunion qu'un projet de loi sur les sources d'énergie naturelle avait été soumis à la Diète il y a plusieurs mois mais que les choses avaient peu avancé depuis.

Selon M. Kan, cette loi constituerait une première étape vers l'utilisation des énergies renouvelables. A ce titre, il est souhaitable qu'elle entre en vigueur, a-t-il ajouté.


NHK 16/06/2011

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Le gouvernement va subventionner le recours aux énergies propres dans les zones sinistrées de l'Archipel


Le gouvernement japonais compte subventionner les projets d'exploitation d'énergies renouvelables dans les installations publiques des zones dévastées par la double catastrophe du 11 mars.

Le ministère de l'Environnement souhaite redynamiser ces régions en ayant recours aux énergies éolienne, solaire et géothermique.

Une pénurie d'électricité est à prévoir au Japon en raison de l'accident de la centrale de Fukushima. Le gouvernement a donc l'intention de prévoir des stratégies alternatives.

Le ministère de l'Environnement financera les projets des collectivités territoriales qui équiperont les mairies, les écoles et les administrations en panneaux solaires, pour garantir un approvisionnement stable en électricité.

Pour les entreprises privées désireuses de s'investir dans les nouvelles énergies, le ministère prévoit de subventionner en partie les études environnementales qui accompagneront leurs projets.


NHK 20/06/2011

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Le Japon et les Etats-Unis vont promouvoir des équipements non nuisibles à l'environnement


Le Japon et les Etats-Unis devraient s'accorder sur l'acquisition de matériel militaire non nuisible à l'environnement, lors des prochaines discussions à "deux plus deux".

La rencontre se tiendra pour la première fois en quatre ans mardi à Washington. Le ministre japonais des Affaires étrangères Takeaki Matsumoto, le ministre japonais de la Défense Toshimi Kitazawa, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le secrétaire américain à la Défense Robert Gates y participeront.

Les deux alliés devraient se prononcer en faveur de décisions prenant plus en compte l'environnement lors de l'acquisition de matériel militaire, afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone.

Ces décisions incluent la mise en place d'équipements photovoltaïques, autant que possible, lors de la construction de nouvelles installations.

Est envisagée également l'introduction d'un aéronef fonctionnant avec du carburant à base de bioéthanol.


----> Bien que cette information ne concerne pas les conséquences liées au séisme, dont la fuite radioactive de la centrale de Fukushima, elle démontre, si besoin était, la volonté des parties en cause à mettre en oeuvre des moyens plus respectueux de la nature et de l'environnement. Ces informations concernent le déplacement de la base amériacine de Funtenna vers un autre lieu au Japon.

NHK 20/06/2011

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Naoto Kan : La politique énergétique sera un important dossier aux prochaines élections



Le premier ministre japonais Naoto Kan estime que l'avenir de la politique énergétique du pays deviendra le principal sujet de débats lors des prochaines élections législatives.

M. Kan a fait cette remarque mardi au cours d'une réunion de tous les parlementaires de sa formation, le Parti démocrate. Toutefois, le premier ministre a ajouté qu'il n'avait pas l'intention de dissoudre la Chambre basse et de convoquer des élections pendant son mandat.

M. Kan fait l'objet de pressions de la part non seulement des partis de l'opposition, mais même de certains membres de son propre parti qui critiquent sa gestion des efforts de reconstruction après la catastrophe du 11 mars et l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima.

Lors de la réunion de mardi, le premier ministre a précisé que la mise en oeuvre du second budget supplémentaire pour l'exercice fiscal 2011 et le passage de projets de loi sur les énergies renouvelables et l'émission de bons du Trésor seraient les conditions pour son éventuelle démission. Mais un certain nombre d'élus du Parti démocrate ont réclamé qu'il abandonne rapidement ses fonctions.


NHK 29/06/2011

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Coopération nippo-allemande dans le secteur des énergies renouvelables





Le chef de la Fédération des organisations économiques ou Keidanren, l'organisme patronal japonais, s'est mis d'accord avec la chancelière allemande Angela Merkel pour renforcer la coopération bilatérale en matière d'énergies renouvelables.

Hiromasa Yonekura, président du Keidanren, a rencontré Mme Merkel à Berlin mercredi.

Lors de la réunion, Mme Merkel a proposé une coopération entre les deux pays pour le développement technologique dans le domaine de l'énergie.

Les deux responsables ont convenu de promouvoir la coopération technologique entre les entreprises japonaises et allemandes impliquées dans l'éolien et dans les autres formes d'énergies renouvelables.

Après l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi, Berlin a décidé de fermer toutes ses centrales nucléaires d'ici 2022. L'Allemagne s'est également fixé pour objectif de faire passer son taux de dépendance aux énergies renouvelables à 80 pour cent, contre 17 pour cent actuellement.



NHK 07/07/2011

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Naoto Kan va proposer une révision de la politique énergétique du Japon





Le premier ministre japonais Naoto Kan devrait proposer une révision fondamentale de la politique énergétique du pays et demander une réduction de la dépendance à l'énergie nucléaire.

M. Kan s'exprimera ce mercredi en conférence de presse, deux jours après l'annonce par le gouvernement d'une politique unifiée sur les tests de résistance pour les centrales nucléaires du pays.

Il prévoit de souligner l'importance des tests proposés et de demander le soutien du public.

Il devrait expliquer que la décision de remettre en activité les centrales à l'arrêt ne devrait pas seulement impliquer l'Agence gouvernementale de sûreté nucléaire et industrielle, mais aussi un organisme de surveillance indépendant, la Commission de sûreté nucléaire.

M. Kan demandera aussi une révision fondamentale de la façon dont le gouvernement supervise l'énergie nucléaire, avec entre autres la révision du statut de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle qui ne serait plus sous la tutelle du ministère de l'Industrie.

Le premier ministre devrait proposer un réexamen à tous les niveaux de la politique énergétique fondamentale du Japon et demander que l'Archipel dépende moins de l'énergie nucléaire.



nhk 13/07/2011

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Naoto Kan propose une révision profonde de la politique énergétique de la nation





Le premier ministre japonais Naoto Kan a proposé une révision fondamentale de la politique énergétique du pays et il s'est fait l'avocat d'une réduction de sa dépendance par rapport à l'énergie nucléaire.

M. Kan s'est exprimé ce mercredi en conférence de presse, deux jours après l'annonce par le gouvernement d'une politique unifiée sur les tests de résistance pour les centrales nucléaires du pays.

Le chef du gouvernement a souligné l'importance des tests proposés et a souhaité le soutien du public à l'égard de cette nouvelle initiative.

M. Kan a expliqué que la décision de remettre en activité les centrales à l'arrêt ne doit plus dépendre seulement de l'Agence gouvernementale de sûreté nucléaire et industrielle, mais aussi d'un organisme de surveillance indépendant, à savoir la Commission de sûreté nucléaire.

M. Kan a réclamé aussi une révision fondamentale de la façon dont le gouvernement supervise l'énergie nucléaire. Ce projet accorderait un statut indépendant à l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle qui ne serait plus sous la tutelle du ministère de l'Industrie.

Le premier ministre a aussi fait allusion aux préoccupations soulevées par le patronat qui craint qu'un retard dans la remise en service des centrales nucléaires n'entraîne des coupures de courant électrique. M. Kan a appelé les entreprises à avoir davantage recours à leur propre production d'électricité.

Mardi, les gouverneurs des préfectures avaient critiqué le gouvernement central, estimant que sa politique dans le domaine du nucléaire était difficile à comprendre. Par cette conférence de presse, Naoto Kan a apparemment cherché à répondre à ces préoccupations.





...NHK 13/07/2011

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Réactions à la nouvelle politique nucléaire de Naoto Kan





La nouvelle initiative du premier ministre Naoto Kan pour une moindre dépendance du Japon à l'énergie nucléaire suscite autant d'accords que de désaccords.

M. Kan a exposé mercredi sa nouvelle politique énergétique et nucléaire.

Il a déclaré que le Japon devait réduire, de façon progressive mais systématique, sa dépendance au nucléaire. A terme, l'objectif serait d'évoluer vers une société dénucléarisée.

Cette annonce a été positivement accueillie par le gouvernement de coalition et par certains députés de l'opposition, favorables à une moindre dépendance au nucléaire et à la promotion des énergies renouvelables.

Toutefois, pour le ministre en charge de la politique économique et fiscale Kaoru Yosano, l'éventuel impact économique d'une telle initiative doit être pris en compte.

La Fédération patronale japonaise se montre également prudente, estimant que les centrales nucléaires restent indispensables à l'approvisionnement énergétique du pays.







nhk 14/07/2011

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Le Japon envisage un processus de dénucléarisation progressive







Selon le porte-parole du gouvernement japonais, l'annonce du premier ministre en faveur de la dénucléarisation progressive de l'Archipel devrait donner lieu à un débat national.

Ce jeudi, Yukio Edano a indiqué à la presse que la plupart des partis s'accordaient à penser que le Japon doit limiter, à long terme, sa dépendance à l'énergie nucléaire, tout en renforçant les normes de sécurité des centrales actuellement en service. "Je pense que cette idée fait à présent l'objet d'un consensus national", a-t-il ajouté.

Concernant l'approvisionnement en électricité, M. Edano a jugé inutile le redémarrage des centrales nucléaires actuellement désactivées pour contrôles de routine, dans la mesure où les efforts consentis à l'échelle nationale permettront vraisemblablement d'éviter les coupures de courant initialement prévues.



.nhk 14/07/2011

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Au Japon, un projet de loi sur les énergies renouvelables est
débattu à la Chambre basse




Au Japon, les députés de la Chambre basse commencent à plancher sur un projet de loi qui autoriserait l'achat d'électricité provenant d'énergies renouvelables, notamment solaire ou éolienne, par les entreprises du secteur.

Le projet a été soumis à la Diète il y a plus de 3 mois et le premier ministre Naoto Kan en fait un préalable à sa démission.

Ce jeudi, le contenu de la loi a été exposé à l'occasion d'une séance de questions-réponses.

Le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Banri Kaieda s'est efforcé de s'assurer des soutiens pour une adoption rapide du projet, estimant que l'avenir du Japon repose désormais sur les énergies renouvelables.

Il a observé que la crise nucléaire de Fukushima avait entamé la confiance de la population dans la sûreté des centrales de l'Archipel.

M. Kaieda a également évoqué les propos formulés la veille par le premier ministre, en faveur de la dénucléarisation progressive du pays.



.NHK 14/07/2011

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[size=18]Goshi Hosono juge difficile de contruire de nouveaux réacteurs nucléaires au Japon/size]





Le ministre en charge de la Crise nucléaire juge faibles les chances de voir le Japon construire de nouvelles centrales nucléaires.

Devant la presse vendredi, Goshi Hosono a déclaré que la gravité de l'accident en cours à la centrale de Fukushima rend difficile pour l'Archipel d'envisager la construction de nouveaux réacteurs.

Evoquant la proposition émise par le premier ministre Naoto Kan de réduire la dépendance du Japon au nucléaire, il a précisé qu'elle se fondait sur un constat de la réalité, et n'était pas une vue de l'esprit.

M. Hosono a par ailleurs insisté pour que progressent les débats sur la loi de promotion de l'utilisation des énergies renouvelables, des débats qui ont commencé hier.





.NHK 15/07/2011

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Le maire de Hiroshima va appeler à un changement de politique énergétique


Le maire de Hiroshima va demander au gouvernement japonais de revoir sa politique énergétique lors de sa déclaration annuelle pour la paix le 6 août, jour anniversaire de la destruction de la ville par une bombe atomique américaine en 1945.
Lors d'une conférence de presse mardi, le maire de la ville, Kazumi Matsui, a affirmé que le peuple japonais avait perdu confiance en l'énergie nucléaire à la suite de la crise provoquée par l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Le maire a cependant précisé que les gens étaient divisés sur la nécessité d'abandonner totalement ou non l'énergie nucléaire. Il a dit qu'il tâcherait dans sa déclaration de décrire la situation de manière réaliste.

Le maire de l'autre ville atomisée, Nagasaki, avait déjà révélé le mois dernier qu'il exhorterait le gouvernement à engager une transition vers des énergies plus sûres que le nucléaire lors de sa déclaration du 9 août.

NHK 02/08/2011

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Projet de fusion entre Hitachi et Mitsubishi Heavy Industries

Les géants japonais de l'industrie Hitachi et Mitsubishi Heavy Industries ont convenu d'entamer des négociations pour la création d'une nouvelle firme.

Les activités que les deux entreprises prévoient de fusionner devraient ouvrir la voie au développement de villes écologiques ayant recours aux énergies renouvelables.


NHK 04/08/2011

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Naoto Kan va exprimer sa volonté de réduire la part du nucléaire au Japon



Le premier ministre Naoto Kan affirmera sa résolution à réduire la dépendance du Japon à l'énergie nucléaire lors de la cérémonie commémorant le bombardement atomique de Hiroshima le 6 août 1945.

M. Kan doit prononcer un discours demain à l'occasion de la Cérémonie du Mémorial de la Paix de Hiroshima pour le 66ème anniversaire du bombardement. Il devrait appeler le Japon à assumer un rôle moteur dans les discussions internationales sur le désarmement nucléaire et la non-prolifération pour réaliser un monde débarrassé des armes atomiques.

Le chef du gouvernement devrait également souligner l'inquiétude causée dans le monde par l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Un point qui devrait être l'occasion pour lui d'annoncer des projets de révision de l'ensemble de la politique énergétique du Japon.

Naoto Kan va aussi faire part de son intention de mettre en place de strictes mesures de sécurité pour la gestion des centrales nucléaires.

Pour M. Kan, l'accident de Fukushima est une leçon pour l'humanité et le Japon se doit d'informer la population mondiale sur cette crise.

NHK 05/08/2011

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Naoto Kan défend l'idée d'un pays non
dépendant de l'énergie nucléaire


Le premier ministre japonais Naoto Kan a déclaré son intention de promouvoir l'idée d'une société non dépendante du nucléaire. Il veut en faire une politique gouvernementale. Ce ne serait plus une simple affirmation personnelle.

Le premier ministre a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse à Hiroshima samedi, après la cérémonie du 66ème anniversaire du bombardement atomique.

Il a de nouveau souligné que le Japon reverra en profondeur sa politique énergétique avec pour objectif de réduire sa dépendance au nucléaire et de tendre vers une société qui n'en dépendrait pas.

Il a ajouté que le Japon mettra tout en oeuvre pour obtenir la disparition des armes nucléaires dans le monde et pour que l'atome ne soit plus utilisé comme moyen de dissuasion.

Il a également indiqué que le pays maintiendra les 3 grands principes vis à vis de l'arme atomique : ne pas la posséder, ne pas la fabriquer et ne pas autoriser son entrée sur le territoire japonais. Ces principes sont essentiels et connus par tous au Japon comme dans le monde. "Il est important d'exprimer clairement au monde entier l'engagement du Japon à respecter ces principes", a déclaré le premier ministre Naoto Kan.

NHK 06/08/2011

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Accord entre majorité et opposition sur la loi sur les énergies renouvelables



Un accord conclu entre le Parti démocrate du Japon, le PDJ au pouvoir, et les formations de l'opposition ouvre la voie à l'adoption d'une loi sur la promotion des énergies renouvelables.

Le texte prévoit d'obliger les compagnies d'électricité à acheter à un tarif fixe du courant produit à partir d'énergies renouvelables, le solaire et l'éolien notamment. Cette obligation serait imposée pour certaines périodes.

Des discussions de travail ont réuni vendredi des responsables du PDJ, du Parti libéral-démocrate et du Parti Komei, les deux principales formations de l'opposition. Ils ont choisi de se rencontrer pour finaliser les révisions afin que le texte soit adopté rapidement par la Chambre basse.

Le PDJ a accepté les propositions formulées par les deux formations d'opposition. Parmi elles figure la création d'une commission indépendante chargée de décider en toute honnêteté des prix d'achat de l'électricité. Autre proposition adoptée, celle prévoyant l'introduction de mesures permettant de limiter le fardeau imposé aux grands consommateurs de courant.

Les responsables politiques des trois partis ont convenu de réviser le projet de loi pour qu'il soit adopté le plus vite possible. Le passage de la loi sur les énergies renouvelables est une des conditions fixées par le premier ministre Naoto Kan pour quitter son poste.


NHK 12/08/2011

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"Energies renouvelables en première ligne" : situation de l'énergie éolienne en Allemagne


Dans le cadre d'une série de commentaires intitulée "Energies renouvelables en première ligne", nous nous penchons aujourd'hui sur la situation de l'énergie éolienne en Allemagne.

A la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, consécutif au séisme et au tsunami du 11 mars, la communauté internationale compte de plus en plus sur les énergies renouvelables pour remplacer le nucléaire.

Ce commentaire est dont consacré à l'énergie éolienne en Allemagne. Ce pays dispose du troisième potentiel éolien à l'échelle de la planète et le vent assure près de 9% de son approvisionnement énergétique. Nous avons interrogé Stefan Gsänger, qui est secrétaire général de l'Association mondiale de l'énergie éolienne, sur la situation actuelle de cette énergie en Allemagne.

Stefan Gsänger
En Allemagne, les producteurs indépendants d'énergie et les compagnies locales sont propriétaires à plus de 90% du parc éolien. C'est un fait réellement nouveau, qui modifie considérablement la structure du marché. Le marché de l'électricité va faire l'objet d'une véritable compétition, impliquant divers investisseurs et opérateurs.

Bien entendu, il y a une spécificité de l'énergie éolienne qui peut constituer un inconvénient : elle suppose une part très importante de charges fixes. Ces charges représentent 80% des dépenses lorsqu'on investit dans une centrale éolienne. Le coût opérationnel est en revanche assez bas. Cela signifie qu'il faut absolument avoir la garantie, à travers un cadre politique, que de l'électricité pourra être vendue durant toute la durée du projet.

Si un tel cadre est en place, l'éolien est aujourd'hui l'un des moyens les moins onéreux, si ce n'est le moins onéreux, de générer de l'électricité. Ce point-là est très important.

Radio Japon 2012, c'est dans seulement 1 an : l'Allemagne pourra-t-elle satisfaire ses besoins énergétiques en ayant uniquement recours aux ressources naturelles ?

SG
Songez qu'il y a une dizaine d'années, les énergies renouvelables représentaient moins de 5%, peut-être même 4%, de la production d'électricité, contre 18% aujourd'hui, en seulement 10 ans. Les énergies propres pourraient donc facilement remplacer environ 20% du nucléaire dans les 10 années à venir.

L'Association allemande de l'énergie éolienne a récemment publié une étude selon laquelle près de 200.000 mégawatts pourraient être générés en utilisant 2% du territoire pour l'installation de centrales éoliennes, ce qui suffirait à couvrir les deux tiers de la demande allemande en électricitié. L'objectif est donc réaliste et il peut être atteint.

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Passage d'un texte de loi sur les énergies renouvelables à la Chambre basse

A l'unanimité, la Chambre basse du Parlement japonais a adopté ce mardi un projet de loi sur les énergies renouvelables. Le document doit maintenant être débattu par la Chambre haute.

Le texte de loi exige des compagnies d'électricité qu'elles rachètent toute l'électricité produite à partir de sources d'énergies naturelles, telles que l'éolien et le solaire, pendant une période déterminée. Les prix d'achat seront fixés par le gouvernement.

Rappelons que le premier ministre Naoto Kan avait fait du passage de ce texte de loi une condition de sa démission.

Le document a été approuvé après certaines révisions apportées en commission de la Chambre basse. Elle concernent notamment la mise en place d'un organisme tiers, chargé de recommander des prix d'achat équitables. Les débats sur le texte de loi devraient commencer ce mercredi à la Chambre haute et le document pourrait être approuvé vendredi.

NHK 23/08/2011

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Sept mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, le gouvernement japonais a promis de revoir dans les plus brefs délais sa politique énergétique. Yoshihiko Noda, le nouveau Premier ministre, vient de s'engager à mener cette révision avant l'été 2012.

Ce mardi, lors de son discours de politique générale, le nouveau Premier ministre japonais, nommé le 2 septembre dernier, s'est engagé à revoir rapidement la politique énergétique à long terme du pays. Sept mois après la catastrophe de Fukushima, Yoshihiko Noda a déclaré vouloir "réduire autant que possible la part de l'électricité d'origine atomique", rapporte le site du Monde. "Nous allons repartir d'une page blanche et présenter d'ici à l'été prochain un nouveau plan énergétique à l'horizon 2030", a-t-il promis.
Le Premier ministre japonais veut voir le Japon miser sur les énergies renouvelables, pour devenir un véritable modèle. "En exploitant notre puissance technique couplée à une réforme réglementaire et à une politique d'aide à l'adoption des nouvelles énergies, nous allons faire du Japon un modèle" a-t-il affirmé. Cette stratégie est bien différente de celle adoptée par le gouvernement nippon avant la catastrophe de Fukushima. Avant le 11 mars, le Japon entendait faire passer à 50% la part du nucléaire dans sa production d'électricité.
Suite à la catastrophe nucléaire engendrée par le violent séisme et le tsunami qui ont dévasté le nord-est de l'archipel nippon, la majeure partie des réacteurs ont été arrêtés. Seuls 11 des 54 réacteurs que compte le pays sont aujourd'hui en activité. Si le Premier ministre a assuré qu'une fois "la sécurité assurée, les réacteurs hors service pour entretien régulier seraient remis en activité", tous les projets nucléaires qui existaient avant la catastrophe ont été suspendus. La mise en place d'une nouvelle politique énergétique au Japon apparaît indispensable après un été placé sous le signe de la restriction en matière d'électricité.

Maxisciences 14/09/2011

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Japon : des éoliennes au large de Fukushima


Alors que le gouvernement japonais s'est engagé à réviser sa politique énergétique avant l'été 2012, un parc éolien pourrait voir le jour au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. D'ici à 2015, six éoliennes devraient être installées.

Six mois après la catastrophe de Fukushima, le nouveau Premier ministre japonais a promis la mise en place rapide d'une nouvelle politique énergétique (voir article précédent). C'est dans cette optique qu'un parc éolien devrait voir le jour au large de la centrale nucléaire accidentée. Afin de réduire la dépendance au nucléaire du Japon, les autorités nippones entendent se tourner vers les énergies vertes.
La construction d'un parc éolien au large de Fukushima, très symbolique, "entre dans le cadre des efforts du gouvernement pour reconstruire la région tout en promouvant une énergie renouvelable" a souligné auprès de l'AFP un responsable de l'Agence des Ressources naturelles et de l'Energie. Le choix s'est porté sur un parc éolien en mer (offshore) car "construire des éoliennes sur la terre serait compliqué à cause des nuisances sonores et des plans d'urbanisme", explique-t-il.
Quelque 20 milliards de yens (190 millions d'euros) seront consacrés à ce projet par les autorités nippones. Six éoliennes, d'une capacité de 2 mégawatts chacune, devraient être installées d'ici à 2015. Toutefois, le gouvernement craint une protestation des pêcheurs, qui ont tout perdu lors du séisme et du tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars dernier. Tandis que la flotte halieutique a en grande partie était détruite, certaines zones de pêche côtières ont été touchées par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire accidentée.

Maxisciences 16/09/2011

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Une Japonaise contrainte d'abandonner sa maison à cause des retombées radioactives appelle à sortir du nucléaire

Une agricultrice de la préfecture de Fukushima a appelé la population mondiale à sortir du nucléaire, en raison de l'impossibilité d'en assurer la sécurité.

Sachiko Sato, 53 ans, est originaire de la ville de Kawamata. Elle était invitée à s'exprimer lors d'une rencontre organisée jeudi dans le centre de New York. L'évènement était organisé par une association américaine de lutte contre le nucléaire. Il a réuni quelque 70 personnes.

Mme Sato a été obligée de fuire la préfecture de Fukushima avec sa famille et de se rendre dans celle, voisine, de Yamagata, à cause de l'accident nucléaire du mois de mars. Elle considère que sa vie a été totalement bouleversée. Elle veut que tout le monde sache les difficultés qu'elle a endurées après voir été obligée d'abandonner son exploitation en raison de l'accumulation des substances radioactives.

Sachiko Sato souhaite que la population du monde s'unisse pour sortir du nucléaire. Pour elle, c'est une évidence dès lors que l'on pense à l'avenir des enfants.

NHK 23/09/2011

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Des experts antinucléaires choisis pour un panel de révision de la politique énergétique


Le ministère japonais de l'Industrie a décidé d'ajouter des spécialistes favorables à une réduction de la dépendance de la nation par rapport au nucléaire à un panel d'experts, chargé d'élaborer une nouvelle politique énergétique.

Le ministre de l'Industrie, Yukio Edano, a fait connaître cette décision ce mardi.

Le nouveau groupe se réunira pour la première fois le 3 octobre. Il reverra la politique énergétique du pays à moyen et à long terme, une politique qui, jusqu'au 11 mars, avait été centrée sur l'augmentation de la production d'électricité à partir de l'atome.

En comparaison des panels précédents, le nouveau comptera davantage de spécialistes qui ont critiqué la politique énergétique du gouvernement, comme Tetsunari Iida et Hideyuki Ban, des dirigeants d'organisations à but non lucratif.

Le nouveau groupe ne comprendra aucun représentant de l'industrie énergétique, notamment des compagnies d'électricité.

Selon le ministre de l'Industrie, les membres du panel ont été choisis de telle sorte qu'un débat équilibré puisse avoir lieu. M. Edano a ajouté que les rencontres seront diffusées sur Internet de manière à ce qu'elles soient le plus ouvertes possible.

NHK 27/09/2011

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Le Japon reprend ses discussions sur une révision de sa politique nucléaire


Le gouvernement japonais a repris ce mardi ses discussions sur une révision de la politique nucléaire de la nation pour la première fois depuis près de six mois.

Le coeur des discussions en est le degré des révisions, étant donné que les conditions pour la construction de nouvelles centrales nucléaires sont de plus en plus malaisées depuis la catastrophe de celle de Fukushima.

La politique nucléaire du Japon définit l'utilisation de l'énergie atomique et elle élabore un plan à long terme pour la recherche et le développement dans le domaine de l'atome.

La Commission de l'énergie atomique avait entamé des discussions sur sa révision en décembre dernier, mais ses travaux avaient été suspendus début avril en raison de la crise causée par l'accident de Fukushima.

Après la rencontre de ce mardi, Shunsuke Kondo, le président de la Commission de l'énergie atomique, a déclaré que la production d'électricité à partir de l'atome ne peut exister sans garantir la sécurité. Le Japon doit abandonner son accord tacite au sujet de la sécurité et étudier, à partir de zéro, comment garantir une véritable sûreté, a précisé M. Kondo.

La Commission de l'énergie atomique prévoit de définir sa politique nucléaire de base après avoir discuté de divers thèmes pendant une année.

NHK 27/09/2011

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Réunion de la commission de réforme de la politique énergétique japonaise

Une commission du ministère japonais de l'Economie et de l'Industrie chargée des ressources et de l'énergie entame la révision de la politique énergétique de la nation, suite à la crise nucléaire de Fukushima.

Le panel, qui inclut des membres du monde des affaires et d'organisations à but non lucratif, s'est réuni pour la première fois ce lundi.

Le ministre de l'Economie et de l'Industrie Yukio Edano a souligné que ce n'était pas en se contentant, dans un premier temps, de discuter de la situation énergétique du pays, que le gouvernement obtiendrait le soutien de la population. Il a indiqué qu'il leur faudrait repartir de zéro.

Un membre de la commission a fait remarquer qu'abolir l'énergie nucléaire serait la meilleure solution, étant donné le coût des mesures nécessaires pour remédier à la crise.

Un autre membre a déclaré que la poursuite par le Japon de la production sûre d'énergie nucléaire serait une contribution à l'échelle mondiale, la demande énergétique augmentant dans les nations en développement.

Un troisième membre a demandé que le panel débatte des problèmes structurels au lieu de choisir simplement l'abandon ou la promotion du nucléaire.

La commission se réunira une ou deux fois par mois et élaborera un plan fondamental pour une nouvelle politique énergétique d'ici l'été 2012.
NHK 04/10/2011

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Directives en faveur du développement de l'énergie géothermique au Japon

Le ministère japonais de l'Environnement a dévoilé les grandes lignes d'un projet de développement de l'énergie géothermique qui n'aurait pas d'impact négatif pour les gérants de stations thermales.

Ce projet a été publié alors que les besoins en énergies renouvelables sont de plus en plus importants depuis la catastrophe du 11 mars à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

La production d'électricité géothermique capte l'eau chaude de réservoirs souterrains. Le Japon, pays volcanique, jouit de ressources géothermiques considérées comme les troisièmes plus importantes de la planète, mais leur développement est au point mort depuis une dizaine d'années car il n'existe pas de législation uniforme autorisant les préfectures à approuver des nouveaux venus du secteur commercial.

Le ministère a présenté hier jeudi à un panel d'experts son projet-cadre accordant aux gouverneurs des préfectures le pouvoir d'approuver ces projets géothermiques.

Le projet comprend un système conçu pour contrôler régulièrement les conditions dans les sources thermales, selon un processus en 5 étapes à partir de l'étude de faisabilité, afin de garantir que le nouveau projet n'a pas d'impact négatif sur les stations thermales de villégiature déjà en activité.

Le ministère va présenter son plan aux préfectures d'ici la fin de l'année fiscale en cours, une fois que la commission d'experts aura terminé son étude préliminaire.

NHK 25/11/2011

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La Commission japonaise de l'énergie nucléaire a proposé 3 manières de traiter les déchets nucléaires produits par les centrales du pays.

Elle est en train de réviser la politique nucléaire du Japon après l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi l'année dernière.

La première des 3 propositions émises mercredi par un groupe de travail de la commission consiste à poursuivre le projet actuel de retraitement du plutonium extrait des déchets nucléaires pour le transformer en MOX, mélange d'oxydes de plutonium et d'uranium. Ce combustible pourrait être utilisé pour alimenter les réacteurs nucléaires en activité.

La deuxième proposition est d'abandonner l'ensemble de la recherche concernant les réacteurs et le combustible nucléaire et d'enfouir ce dernier profondément dans le sol.

La troisième suggère de conserver le combustible pour le moment et d'en déterminer l'usage au cours des vingt années à venir, que ce soit pour alimenter des réacteurs nucléaires ou pour l'éliminer.

Le comité choisira une de ces propositions dans le courant de cette année après avoir décidé si le Japon doit ou non dépendre de l'énergie nucléaire dans le futur.



NHK 29/03/2012

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Les émissions de gaz à effets de serre peuvent être réduites au Japon même en abandonnant l'énergie nucléaire


Une commission d'experts au sein du ministère japonais de l'Environnement estime que les émissions de gaz à effets de serre peuvent être réduites de 25 pour cent d'ici 2030 en augmentant sensiblement l'usage des énergies renouvelables.

L'objectif gouvernemental à moyen terme vise des réductions de ces émissions d'un pourcentage équivalent, mais d'ici 2020.

Après l'accident nucléaire de Fukushima l'année dernière, le gouvernement a annoncé son intention de réduire la dépendance nationale à l'énergie nucléaire et d'oeuvrer en parallèle sur des mesures de lutte contre le réchauffement planétaire.

Le gouvernement a donc demandé à la commission d'experts du ministère de l'Environnement d'étudier des mesures de lutte contre ce réchauffement planétaire comprenant une révision des objectifs à moyen terme.

La commission a évalué la quantité d'émissions de gaz à effets de serre qui pourrait être diminuée d'ici 2030, en regard des niveaux atteints en 1990.

Selon la commission, il serait possible d'obtenir une réduction de 25 pour cent de ces émissions tout en se passant totalement de l'énergie nucléaire, et ce en augmentant significativement l'adoption de sources d'énergies renouvelables et en mettant en place des mesures d'économies d'énergie.


NHK 13/04/2012

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Yoshihiko Noda souhaite promouvoir l'énergie marémotrice

Le chef du gouvernement japonais Yoshihiko Noda invite les ministres concernés à redoubler d'efforts pour promouvoir le développement de l'énergie marémotrice dans l'Archipel.

Les ministres ont pris part ce vendredi à une réunion gouvernementale d'un groupe de travail en charge de la politique maritime.

Le groupe en question a approuvé le projet gouvernemental de proposer des sites, dès l'année fiscale 2014, aux entreprises et aux organisations désireuses d'expérimenter la production d'électricité à partir de l'énergie marémotrice.

Cette forme d'énergie renouvelable exploite la puissance des vagues et des marées pour activer les générateurs. Une technologie pour laquelle les chercheurs occidentaux sont en pointe, depuis quelques années.

Le gouvernement japonais a tardé à soutenir les recherches dans ce domaine, loin derrière les pays occidentaux qui planchent assidûment sur le recours à l'énergie marémotrice.

Durant la réunion, M. Noda a déclaré que le projet offrait des perspectives à la société japonaise, pour l'exploitation d'une nouvelle ressource d'énergie.

Le littoral japonais est le 6ème plus important au monde. Selon un institut de recherche national, la quantité d'électricité produite par l'énergie marémotrice équivaudrait à la production de 10 centrales nucléaires.



NHK 25/05/2012

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Une importante entreprise immobilière japonaise dit avoir l'intention de construire une centrale d'énergie solaire de grande dimension dans une zone touchée par le séisme et l'accident nucléaire de mars 2011.

La compagnie Mori Trust prévoit investir 50 millions de dollars pour construire la centrale, appelée 'Mega Solar', sur un terrain de golf du village d'Izumizaki dans le sud de la préfecture de Fukushima.

Le terrain de golf a été fermé l'an dernier après le tremblement de terre et l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-Ichi.

L'entreprise immobilière de Tokyo se spécialise dans la construction d'hôtels et d'installations commerciales partout au Japon.

Mori Trust dit qu'à terme, la future centrale solaire pourrait produire 10 mégawatts d'électricité, suffisamment pour alimenter en énergie quelques 3000 foyers.

Selon la directrice de l'entreprise, Miwako Date, Mori Trust veut se servir du terrain de golf présentement inutilisé, pour en faire une source d'énergie renouvelable et ainsi, revitaliser la communauté par le biais de ce projet.




NHK 07/06/2012

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Les compagnies japonaises d'électricité vont devoir s'orienter vers les ressources d'énergie renouvelable.

A compter de ce dimanche, la loi impose en effet l'achat d'énergies solaire, éolienne et géothermique à des tarifs déterminés, supérieurs aux coûts de production, 50 cents de l'heure dans le cas de l'énergie solaire. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, pour une moindre dépendance au nucléaire.

De nombreuses firmes se sont lancées par anticipation dans le commerce des énergies renouvelables. La majeure partie des compagnies d'électricité prévoient d'augmenter leurs tarifs pour couvrir leurs frais. En moyenne, chaque foyer japonais devrait ainsi payer un supplément de 1 à 1,40 dollar par mois.



NHK 01/07/2012

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Privé de la quasi-totalité de son parc nucléaire depuis l'accident de Fukushima, le Japon table sur une loi de soutien aux énergies renouvelables pour faire décoller l'usage du soleil et du vent.

Ce dispositif, entré en application le 1er juillet, oblige les compagnies d'électricité nippones à acheter le courant produit par les panneaux solaires, les éoliennes et la biomasse à un tarif plus élevé que celui du marché.

D'après ces partisans, ce soutien apporté aux producteurs d'énergies renouvelables leur permettra de se développer, d'innover pour réduire leur coût de production et in fine d'augmenter significativement leur part dans le bouquet énergétique de la troisième puissance économique mondiale.

Ils estiment que la demande en cellules photovoltaïques pourrait par exemple quasi doubler dès cette année.

"Cette loi doit servir d'accélérateur pour les énergies renouvelables", souligne le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti), Yukio Edano.

Seize mois après l'accident nucléaire de Fukushima, l'archipel ne peut plus compter comme avant sur l'énergie atomique, qui assurait auparavant près de 30% de la production d'électricité nationale. Les plans prévoyant l'augmentation de cette part à 53% d'ici à 2030 ont été rangés au placard.

Après plusieurs semaines sans un seul réacteur actif, sur les 50 du pays, une tranche a été relancée dimanche malgré l'opposition d'une frange de la population traumatisée par une catastrophe qui a contraint près de 100.000 personnes à quitter leur maison et entraîné d'importantes contaminations radioactives.

Mais les autorités cherchent des solutions de rechange, quitte à y mettre le prix. "Des surcoûts sont nécessaires pour augmenter la part des énergies renouvelables et en finir avec notre dépendance au nucléaire", explique M. Edano.

Le Japon tire aujourd'hui moins de 2% de son électricité du solaire, de l'éolien, de la géothermie et de la biomasse. En y ajoutant la production hydraulique, la part des énergies renouvelables atteint difficilement 10%, inférieure à celle de la plupart des autres pays industrialisés.

La paralysie quasi-totale du parc nucléaire depuis Fukushima a été compensée pour l'instant par l'augmentation de la production des centrales thermiques, fonctionnant au gaz, au charbon ou au pétrole que l'archipel, dépourvu d'énergies fossiles, doit massivement importer.

Dans l'immédiat, ce recours au thermique rend illusoire le respect par le Japon de son engagement à réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020, par rapport à celle de 1990.

Le Premier ministre, Yoshihiko Noda, a toutefois promis de présenter cet été les contours du nouveau bouquet énergétique japonais, qui tiendra compte du nouveau contexte post-Fukushima et devrait accorder davantage de place aux sources renouvelables.

Nombre d'entreprises nippones se sont néanmoins déjà lancées dans la construction de parcs solaires, même si la production de courant par ce biais coûte au Japon au moins trois fois plus cher qu'en utilisant la technologie nucléaire ou l'énergie fossile.

Dans l'ensemble de l'archipel, il y aurait actuellement en construction ou en projet plus de 100 fermes de panneaux photovoltaïques d'une puissance unitaire de plus d'un mégawatt, selon les décomptes du groupe d'information économique Nikkei.

Parmi les principaux chantiers, le conglomérat industriel Toshiba s'apprête à bâtir un vaste parc solaire devant alimenter quelque 30.000 foyers à Minamisoma, une localité située à moins de 30 kilomètres du complexe atomique de Fukushima.

La firme Kyocera a annoncé pour sa part la construction d'une centrale solaire de 70 mégawatts permettant d'approvisionner quelque 22.000 habitations dans la préfecture de Kagoshima (sud-ouest).

De son côté, le groupe de télécommunications mobile Softbank prévoit la mise en place de la plus grande centrale solaire du Japon dans l'île septentrionale de Hokkaido, après avoir inauguré un petit parc photovoltaïque dimanche à Kyoto (centre-ouest).

"Si nous continuons de construire des panneaux solaires et d'investir, cette énergie sera d'ici 20 ans non seulement la source la plus sûre de production d'électricité, mais aussi la moins chère", estime le PDG du groupe, l'antinucléaire Masayoshi Son.

La maison de commerce japonaise Marubeni et une dizaine d'autres entreprises nippones ambitionnent quant à elles d'installer une importante ferme d'éoliennes flottantes au large de Fukushima, afin de fournir du courant à 100.000 ménages.




Sciences et Avenir 04/07/2012

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Le gouvernement japonais a organisé sa première séance publique pour discuter de la politique énergétique de la nation pour l'année 2030.

Neuf membres du public ont exprimé leur opinion lors de la rencontre organisée samedi dans la ville de Saitama, près de Tokyo.

Des responsables du gouvernement ont présenté 3 options pour la politique énergétique, avec un degré de dépendance au nucléaire en 2030 fixé à 0%, aux alentours de 15%, ou entre 20 et 25%.

Lors de l'audience, une personne qui souhaite l'élimination des centrales nucléaires a déclaré que l'accident de Fukushima l'avait convaincue que le nucléaire n'était pas sûr. Elle a demandé que des progrès soient accomplis pour permettre à l'énergie renouvelable de remplacer l'énergie nucléaire.

Un autre participant, en faveur de l'option des 15%, a fait remarquer que l'indépendance du Japon en matière énergétique était limitée et que le pays ne devrait pas, par conséquent, abandonner complètement la production d'énergie nucléaire.

Un partisan de la troisième option a souligné que la facture de l'électricité augmentera si les centrales nucléaires sont fermées, et que les nouveaux tarifs pourraient être un fardeau pour les ménages et les entreprises.



NHK 15/07/2012

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Le gouvernement japonais a publié une carte montrant quelles parties du pays sont propices à la production d'énergie renouvelable.

Le ministère de l'Environnement a publié les informations sur son site web sur fond de demande croissante d'énergie renouvelable après l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi en mars de l'année dernière.

Les utilisateurs de la carte pourront y voir les zones propices à la production de cinq formes d'énergie renouvelable : solaire, éolienne terrestre, éolienne au large, géothermique et hydroélectrique à petite et moyenne échelle.

Un responsable du gouvernement a indiqué qu'il souhaitait que les administrations et entreprises locales utilisent la carte pour déterminer les sites les mieux adaptés à la production d'énergie renouvelable.



NHK 16/07/2012

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Révolution au pays du Soleil levant. Entrée en application le 1er juillet, une nouvelle loi oblige les compagnies d'électricité japonaises à acheter l'énergie produite par les panneaux solaires, les éoliennes et la biomasse à un tarif déterminé. Et généralement plus élevé que celui du marché.

"Cette loi doit servir d'accélérateur pour les énergies renouvelables", explique Yukio Edano, ministre de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie. À terme, le gouvernement espère que la production électrique fournie par les énergies dites propres atteindra cette année l'équivalent de deux réacteurs nucléaires de moyen gabarit, soit 2 500 mégawatts.


Avant l'accident de Fukushima, le 11 mars 2011, et le violent séisme puis le tsunami qui ont ravagé les côtes du nord-est du pays, l'énergie atomique assurait 30 % de la production nationale. Depuis, les réacteurs nucléaires ferment les uns après les autres, et les centrales thermiques fonctionnant au charbon ou au pétrole ont pris le relais.

Mais le Japon, qui ne possède aucune de ces ressources, doit importer massivement. Sans compter que ces énergies fossiles remettent sévèrement en cause la réduction des émissions de gaz à effets de serre promise par l'archipel.

À l'heure actuelle, le solaire, l'éolien, la géothermie et la biomasse ne couvrent que 2 % des besoins en énergie. Si on y ajoute l'hydraulique, la production atteint seulement 10 %. Mais de nombreuses initiatives devraient augmenter rapidement ce chiffre.

Ainsi, SoftBank, groupe de télécommunications mobiles opposé au nucléaire, prévoit de construire 11 centrales utilisant les ressources du soleil ou du vent, et notamment la plus grande centrale solaire du pays sur l'île de Hokkaido. La société a d'ores et déjà inauguré un petit parc photovoltaïque à Kyoto.

Le fabricant de matériel électronique et informatique Toshiba s'apprête lui à construire un parc solaire à Minamisoma, à 30 kilomètres de Fukushima. Cette installation devrait approvisionner 30 000 ménages.

Dans la région de Kagoshima, le groupe Kyocera va lancer la construction d'une centrale solaire de 70 mégawatts qui alimentera environ 22 000 logements.

En tout, le pays connaîtrait plus de 100 projets de fermes de panneaux photovoltaïques d'une puissance de plus de 1 mégawatt chacune.

Enfin, la maison de commerce Marubeni et des entreprises comme Mitsubishi, Nippon Steel ou encore Hitachi projettent d'installer une importante ferme d'éoliennes flottantes au large de Fukushima pour fournir plus de 100 000 foyers. Une première éolienne de 2 mégawatts a été installée cette année. Le plan prévoit l'installation de deux autres turbines de 7 mégawatts en 2013 et 2015, à une distance de 20 à 40 kilomètres des côtes, et par 100 à 150 mètres de profondeur.

La population soutient activement ces initiatives et rejette massivement l'atome.

Pourtant, au début du mois de juillet, un premier réacteur nucléaire a été relancé, provoquant une manifestation de plusieurs milliers d'opposants devant la résidence du Premier ministre, Yoshihiko Noda.

Actuellement, deux unités d'Ohi - centrale nucléaire sur la côte centre-ouest de l'île de Honshu - ont été autorisées à redémarrer, mais les quarante-huit autres réacteurs sont encore maintenus à l'arrêt.

Un mouvement, Adieu l'énergie nucléaire, a été créé et est soutenu par plusieurs personnalités japonaises. Il est à l'origine d'une pétition qui a déjà réuni plus de 7,5 millions de signatures.

La contestation s'est renforcée, et de nombreuses manifestations ont été organisées depuis la publication du rapport sur l'accident de Fukushima, qui met en exergue des négligences administratives et techniques au sein de la centrale.




Le Point.fr 24/07/2012

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Le gouvernement japonais va annoncer sous peu l'abandon de l'énergie nucléaire d'ici aux années 2030, dix-huit mois après l'accident de Fukushima, a affirmé mercredi un journal japonais.

Le Premier ministre, Yoshihiko Noda, pourrait prendre cette décision dès ce week-end, lors d'une réunion portant sur le nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe, a précisé le Mainichi Shimbun citant des sources gouvernementales.

Si le Japon opte pour la sortie du nucléaire, il rejoindrait les rangs des pays ayant opté pour cette stratégie après Fukushima: l'Allemagne a décidé de fermer ses 17 réacteurs d'ici à 2022 et la Suisse compte éliminer progressivement ses cinq tranches d'ici à 2034.

Bien que la décision japonaise vise un horizon plus lointain que le plan allemand, son ampleur serait supérieure car l'archipel comptait pas moins de 54 réacteurs avant l'accident débuté le 11 mars 2011 (50 unités aujourd'hui).

Seulement deux tranches sont toutefois actuellement en opération. Les autres sont arrêtées, soit à cause d'un séisme soit en raison des mesures de sécurité supplémentaires exigées par les autorités après Fukushima.

Les compagnies d'électricité réclament à cor et à cris de pouvoir redémarrer des réacteurs arrêtés, car actuellement elles doivent faire tourner leurs centrales thermiques à plein régime pour compenser le manque énergétique, et donc doivent importer massivement des hydrocarbures.

Les autorités n'ont pour l'instant donné leur feu vert qu'à la relance de deux réacteurs du centre du Japon. Elles doivent composer avec une opinion assez rétive au redémarrage et à des manifestations régulières d'opposants au nucléaire.

L'énergie nucléaire représentait près de 30% de la consommation de courant au Japon avant l'accident débuté le 11 mars 2011 dans la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), après un puissant séisme et le passage d'un tsunami géant sur la région.

Une centaine de milliers de personnes ont dû être évacuées de la zone en raison d'importantes émissions radioactives, sans perspective claire de retour pour nombre d'entre elles, les opérations de démantèlement des réacteurs et de nettoyage du site devant durer plusieurs décennies.

Cette catastrophe, la pire du genre depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, a provoqué une grave crise pour le secteur nucléaire dans le monde, mais n'a pas brisé cette industrie pour autant.

La France et la Grande-Bretagne sont décidées à lancer une nouvelle génération de réacteurs, les Etats-Unis ont validé la construction de nouvelles tranches pour la première fois depuis l'accident de 1979 à Three Mile Island (Etat de Pennsylvanie, est), tandis que la Chine et l'Inde prévoient de mettre en chantier des dizaines de réacteurs dans les années à venir.


SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012

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Pour le commentaire NHK a interrogé, Takumi Fujinami, de l'Institut japonais de Recherche, sur la nouvelle politique énergétique adoptée la semaine dernière par le gouvernement nippon et dont l'objectif est la dénucléarisation du Japon à l'horizon 2030.

Radio Japon : Que pensez-vous de la politique que le gouvernement japonais souhaite promouvoir pour mettre fin à la dépendance au nucléaire ?

Takumi Fujinami : Ce projet est soutenu par la majorité des Japonais qui souhaitent se débarrasser au plus vite du nucléaire. Le coût d'une "dépendance zéro" sera toutefois exorbitant et le gouvernement a eu bien du mal à privilégier cette option. Mais je pense qu'il s'agissait avant tout de satisfaire l'opinion publique, en prélude aux prochaines élections législatives.

RJ : Le gouvernement compte mettre en oeuvre sa politique par divers moyens, notamment en multipliant par 8 le recours aux énergies renouvelables. Pensez-vous que ce programme soit réaliste ?

TF : Je pense qu'il est possible d'atteindre cet objectif. Les énergies renouvelables peuvent être utilisées à n'importe quel niveau, si on s'en donne les moyens. Mais leur coût se répercutera sur la facture énergétique et je pense qu'un débat s'impose désormais sur la répartition des dépenses entre les consommateurs japonais. Côté industrie, une augmentation du coût de l'électricité devrait avoir un impact négatif sur la compétitivité internationale.

Des discussions s'imposeront également sur les moyens de se procurer des énergies renouvelables à moindre coût. Un système a d'ailleurs été introduit en juillet, imposant des tarifs fixes aux entreprises du secteur pour l'achat de l'électricité provenant des énergies renouvelables. Mais comme l'énergie solaire jouit d'un traitement préférentiel, l'électricité qu'elle produit est plutôt onéreuse.

Et si par ailleurs l'éolien coûte moins cher, les zones les plus venteuses se trouvent près de la mer et loin des grandes villes. Je pense donc qu'il faudra plancher sur le développement d'un réseau de distribution et sur les modalités d'un recours bon marché à l'éolien.

Mais je crois aussi que la consommation peut également être réduite. Autrefois, la demande énergétique était fortement liée à la croissance économique et il était donc difficile de la réduire si un certain niveau de croissance était ciblé. Mais grâce aux économies d'énergie consécutives au séisme de l'an dernier, on s'attend à une forte réduction de la demande par rapport aux estimations liées aux PIB, en 2011 et en 2012.

La promotion des énergies renouvelables bon marché et la réduction de la demande devraient donc permettre au gouvernement d'atteindre assez rapidement l'objectif d'une "dépendance zéro" au nucléaire. Mais il faudra discuter des moyens de vivre et d'appréhender ces changements.


NHK 18/09/2012

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Depuis l'annonce la semaine dernière de la fin du nucléaire d'ici une trentaine d'années, le gouvernement japonais semble s'empêtrer dans son propre projet et la presse fustige cette cacophonie.

Petit retour en arrière: le 14 septembre, le gouvernement annonce l'arrêt progressif et complet de la production nucléaire d'ici à trente ans, et pour cela "va prendre toutes les mesures possibles", affirme-t-il dans un document sur le plan énergétique pour le Japon de l'après-Fukushima.

Ce document, qui ne dit pas comment concrètement compenser l'arrêt du nucléaire, édicte trois principes: arrêter les réacteurs existants au bout de 40 ans, n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité, et ne plus construire de centrales.

Premier accroc dès le lendemain: le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Yukio Edano, annonce que le gouvernement va tout de même autoriser la poursuite de la construction de deux réacteurs en chantier. Prudent, il ajoute qu'ils devront pour démarrer obtenir l'approbation de la commission de contrôle qui vient d'être créée par le gouvernement.

Mercredi, nouvelle douche froide: le gouvernement n'adopte pas l'objectif d'arrêter toute production nucléaire d'ici trente ans, qui lui est présenté en Conseil des ministres.

Le soir même, le Premier ministre, Yoshihiko Noda, apparaît pourtant à la télévision pour répéter son message: "l'objectif inébranlable est zéro nucléaire dans les années 2030".
Il n'en fallait pas plus à la presse pour relever cette valse-hésitation sur un sujet crucial, d'autant qu'un vaste "plan énergie" promis pour cet été n'a toujours pas été présenté par le gouvernement. Ce plan doit fixer les contours de la production d'électricité en tirant les enseignements de l'accident de Fukushima de mars 2011: quelle part réserver au pétrole, au gaz, au charbon, à l'hydraulique, aux autres énergies renouvelables... et au nucléaire.

Avant la catastrophe, les autorités prévoyaient d'élever la part du nucléaire dans la production électrique d'un peu moins de 30% à 53% d'ici à 2030. Ce programme est désormais caduc, mais aucun projet n'est venu le remplacer jusqu'à présent.

La question nucléaire constitue de surcroît un enjeu important des prochaines législatives anticipées, attendues avant la fin 2012, et pour lesquelles le PDJ (Parti Démocratique du Japon, centre-gauche) de l'impopulaire Noda ne semble pas en bonne position.

Pour le Mainichi Shimbun, le gouvernement "a abouti à une position vague en voulant rassurer tout le monde". En pleine période électorale, l'équipe au pouvoir doit tenir compte de l'hostilité à l'atome d'une majorité des Japonais. Il doit aussi composer avec des groupes de pression antagonistes.
Du côté des antinucléaires, le Premier ministre voit défiler des milliers de "Nucléaire non merci" sous ses fenêtres tous les vendredi depuis des mois.

La puissante communauté des affaires affirme à l'inverse qu'un arrêt total du nucléaire entraînerait une catastrophe économique. Des industriels mettent en avant le coût très élevé (par rapport au nucléaire) des énergies fossiles (pétrole, gaz) qui va encore rogner la compétitivité des entreprises japonaises. Autre avertissement, et non des moindres: pour Washington l'abandon du nucléaire par le Japon risquerait de faire exploser les prix des hydrocarbures, et laisserait de plus le champ de l'industrie nucléaire libre à des pays nettement moins amicaux envers les Etats-Unis.

Le marché des centrales nucléaires est dominé par des partenariats américano-japonais (Westinghouse et Toshiba, General Electric et Hitachi) ainsi que par les géants français Areva et russe Rosatom.

Si le Japon se retire du secteur, ses spécialistes pourraient bien être récupérés par des firmes chinoises pas forcément aussi enclines à s'aligner sur les idéaux américains de non-prolifération, écrit le Yomiuri Shimbun.


SCIENCES ET AVENIR 20/09/2012

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TOKYO - La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a annoncé lundi qu'elle allait investir 100 millions d'euros dans la production d'énergie renouvelable au Japon, tandis que la presse affirme qu'elle pourrait y dépenser jusqu'à 2,3 milliards d'euros dans les cinq ans à venir.

Les autorités nippones ont récemment lancé des mesures pour inciter à investir dans ce domaine, afin de diversifier la production d'électricité au Japon quasiment privé d'énergie nucléaire depuis l'accident de Fukushima.

Goldman Sachs a expliqué qu'une de ses filiales au Japon, dédiée à l'énergie renouvelable, allait investir 13 milliards de yens (près de 100 millions d'euros) dans un projet d'énergie solaire dans la préfecture d'Ibaraki (nord-est de Tokyo) dont la production doit débuter en janvier 2015.

Une porte-parole de cette filiale, Japan Renewable Energy, a expliqué que ce site visait une capacité production de 40 Mégawatt. Cette électricité sera vendue à la compagnie régionale Tokyo Electric Power pendant une vingtaine d'années. La porte-parole a ajouté que Japan Renewable Energy travaillait sur de nombreux autres projets utilisant les énergies solaire et éolienne dans l'archipel.

Le quotidien économique Nikkei a pour sa part affirmé que Goldman Sachs comptait investir via sa filiale pas moins de 300 milliards de yens (environ 2,3 milliards d'euros) dans l'énergie renouvelable d'ici à 2018. Avant le Japon, la banque d'affaires a déjà commencé à investir dans ce domaine aux Etats-Unis et en Inde.

Les autorités japonaises ont introduit l'an passé un système de garantie des prix facturés aux producteurs d'électricité d'origine renouvelable, afin d'inciter les candidats à l'utilisation du soleil, du vent et de la biomasse. Les compagnies d'électricité nippones sont en outre désormais obligées d'acheter toute l'énergie d'origine renouvelable proposée sur le marché, et ce pour au moins 20 ans.

L'électricité venant des énergies renouvelables représente moins de 2% de la production d'électricité au Japon.

Deux ans après l'accident de Fukushima, la quasi-totalité des 50 réacteurs du pays sont arrêtés en raison des nouvelles mesures de sécurité exigées par les autorités et l'archipel a considérablement augmenté ses importations d'hydrocarbures pour compenser.

Le calendrier de relance des réacteurs reste incertain, aussi le Japon cherche-t-il à diversifier au plus tôt sa production. L'énergie nucléaire représentait entre 25% et 30% de l'électricité produite dans le pays avant Fukushima.

Ces dernières années, des entreprises japonaises de divers secteurs se sont lancées dans la production d'énergie renouvelable, y voyant un marché d'avenir, comme l'opérateur de télécommunications mobiles Softbank, le géant de l'industrie chimique Mitsui Chemicals et le groupe d'industrie lourde IHI.

L'essentiel de l'électricité d'origine renouvelable produite au Japon vient de l'énergie solaire.


ROMANDIE 20/5/2013

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