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Une énergie propre serait possible : l'Energie solaire

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l'Energie solaire : une énergie propre


Nous nous souvenons tous que le soleil était déifié pour les égyptiens : Râ ou Rê. Et si aujourd'hui l'énergie solaire pouvait le remettre en quelque sorte au même rang ? Et, ce, au profit de la planète toute entière...

Je m'explique : selon certaines études il suffirait de couvrir une surface équivalente à 2% du Sahara en panneaux solaires pour répondre aux besoins en électricité de la planète...

Le Sahara fournira l'électricité du monde


Ce n'est que depuis la remontée des prix du pétrole et la prise de conscience des enjeux climatiques à partir de 2004 que des centrales sont à nouveau planifiées et construites dans diverses régions du monde, notamment en Espagne, dans le sud-ouest des États-Unis et en Afrique du Nord. Les sites n'ont pas été choisis au hasard: l'énergie solaire à concentration ne présente un intérêt que dans les régions où le rayonnement solaire est très puissant et fiable. Même l'Espagne, destination de rêve des Européens du Nord épris de soleil, n'est pas un lieu idéal en terme d'ensoleillement.

Les déserts comme celui de Mojave (Californie), d'Atacama (Chili) et du Sahara, en revanche, se rapprochent davantage des conditions idéales : les experts estiment que selon la technologie employée, de 0,5 à 2 % de la surface du Sahara suffiraient à couvrir entièrement les besoins en électricité actuels de l'Afrique et de l'Europe. Le transport de l'électricité vers les régions d'Europe fortement peuplées ne posent pas de problème insurmontable. « Au Brésil, l'électricité provenant des centrales hydrauliques est aussi transportée sur une distance de 4000 kilomètres », explique un ingénieur allemand qui occupe un poste-clé chez un grand fournisseur d'installations solaires. Mais avant que le Sahara et d'autres régions similaires ne produisent l'électricité du monde, la technologie solaire fera encore de substantiels progrès...


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Un projet qui vaut son pesant d'or


Un chercheur de l'université de Tokyo : Hideomi Koinuma, mène actuellement un projet d'installation de centrale photovoltaïque dans le plus grand désert du monde : le Sahara. Cette étude ou ce projet, si vous préférez, se fait en partenariat avec les universités algériennes. Le projet est baptisé : Sahara Solar Breeder Project.
s'agirait de transformer le silice contenu dans le sable pour en faire du silicone très pur. Rappelons que le silice est le deuxième élément le plus important sur terre après l'oxygène... A l'aide de ce matériau : construction de
Ces panneaux pourraient être la réponse à la problématique de nos besoins énergétiques pour pouvoir se passer des ressources énergétiques non renouvelables : le pétrole... !

Cette idée n'est pas toute nouvelle... Ce qui l'est : c'est l'utilisation du sable pour fabriquer les panneaux... Il centrales thermiques solaires qui pourraient fournir assez d'électricité pour tourner et ériger davantage de centrales...

A leur tour, les nouvelles centrales permettront de fabriquer encore plus de panneaux, et de construire ainsi encore plus d'usines afin d'implanter encore plus de panneaux, et ainsi de suite... Les centrales seront toutes reliées entre elles via des tuyaux réfrigérés afin d'acheminer l'électricité sur près de 500km.

Le projet se donne pour but de fournir la moitié de la demande mondiale en électricité d'ici 2050, via des sources d'énergie renouvelables. Mais Ben Jervey explique sur Good que cet objectif est assez exagéré:

«Les responsables du projet prévoient que ces centrales sahariennes produisent 100 gigawatts par an ; ce qui est loin de correspondre à la moitié de la demande mondiale. Ceci dit, la production de ces panneaux solaires n'a rien de ridicule, puisqu'elle représenterait tout de même plus de 50 fois celle du barrage d'Assouan, qui approvisionne en énergie une bonne partie de l'Egypte.»

Le bon côté, c'est qu'il y en a à revendre, du sable, au Sahara, et que les frais de transport seraient moindres. A terme, le projet ne devrait coûter «que» 1,1 million de dollars. Mais il s'agit d'un défi technique, puisque le processus de fabrication est très délicat, d'après Hideo Koinuma lui-même. Enfin, construire des usines au milieu du désert les expose à des tempêtes de sables, et autres soucis d'approvisionnement en eau...

D'ailleurs, une usine de silicium est en projet : L’Algérie entend aller vite vers le développement de l’énergie et l’industrie solaires. Le « plus grand » projet à mettre sur pied aujourd’hui en Algérie consiste à développer une usine de production de 5000 tonnes de silicium grade solaire (SOG). C’est ce qui a été mentionné dans un communiqué de presse signé conjointement par UDTS (Unité de développement de la technologie du silicium) et Sonnergy, société de droit allemand activant dans le domaine de l’énergie solaire et le développement durable.

Si l'on se réfère à un récent document présenté par la chambre algéro-allemande du commerce, l’Algérie dispose de l’un des gisements solaires les plus importants au monde. Il est évalué à plus de 3000 heures de soleil par an et à 5 kWh d’énergie quotidienne reçue sur une surface horizontale de 1 m2 sur la majeure partie du territoire.

Quelques chiffres sur le silicium : en fonction de sa pureté, on distingue 3 catégories :

- Silicium métallurgique pureté (99%)
- Silicium de qualité solaire pureté (99,999 9%)
- Silicium de qualité électronique pureté (99,999 999 99%)

---> Utopique il y a quelques années, je pense que de tels projets ont des chances d'aboutir. La dernière catastrophe nucléaire survenue au Japon, à la suite du séisme et tsunamis du 11 mars 2011, devrait être un accélérateur.

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"The solar wind" est un projet imaginé par les designers italiens Francesco Colarossi, Giovanna Saracino et Luisa Saracino. Il s’agit de construire un pont capable de capter l’énergie éolienne et l’énergie solaire pour produire de l’électricité propre.

Côté solaire, un réseau dense de cellules solaires photovoltaïques sera directement intégré dans la surface de la route, protégé par un revêtement en plastique transparent et durable. Au total, les 20 km de «route solaire» génèreront 11,2 millions de kWh (kilo watt heure) par an sans gêner le trafic.

Côté vent, 26 éoliennes intégrées sous le pont génèreront 36 millions de kWh/an.

La combinaison de ces deux sources d’énergie durable pourra fournir suffisamment d’électricité pour 10 000 à 15 000 foyers.

Dans les faits : Il s'agirait de rénover un ancien viaduc, produisant de l'énergie verte et au design plutôt attrayant. C'est la proposition faite par une équipe de designers italien en réponse à une consultation effectuée dans la région de Calabre. Jugez-en vous-même...






Images : Vent solaire par Francesco Colarossi, Giovanna Saracino et Luisa Saracino


A savoir : Le sud de l'Italie regorge de petits viaducs inutilisés... Compte tenu des coûts importants liés à leur démolition ou leur remise en état, les autorités de la région de Calabre ont lancé une sorte de concours «Solaire Park South» ouverte aux consultations, ingénieurs et architectes, en leur demandant de réutiliser les structures existantes tout en tenant compte de l'environnement.

L'équipe du projet décrit ici, emmenée par Francesco Colarossi, Giovanna Saracino et Luisa Saracino semble avoir plutôt bien saisi les différents enjeux de la consultation, et remporte la 2ème place.

Le pont intègre dans l'espace situé sous le viaduc, 26 turbines capables de produire 36 millions de kilowatts/heure par un ! La route qui traverse le pont devrait être aussi bordée de petites cellules photovoltaïques capables de produire 11,2 millions de kilowattheures par heure. Enfin, l'intégralité du viaduc pourrait être transformée en promenade arborée, ne laissant qu'un minimum d'espace aux voitures, et permettant aux piétons de profiter du panorama....

A suivre...

UrbaNews.fr

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La montagne solaire




La commune Les Mées en France, dans le sud du département des Alpes-de-Haute-Provence, vient d’installer une montagne solaire d’une puissance de l’ordre de 18MWc.

Réparti sur 36 acres (soit environ 15 hectares en fonction de la définition de l’acre) ce parc a été construit par la firme belge Enfinity et vient s’ajouter à plusieurs autres usines du genre construites sur le vaste plateau de Puimichel (latitude 43°59’44.84″N ; longitude 5°59’42.68″E).

À la fin de 2011, les panneaux solaires couvriront 200 hectares et produiront environ 100 MW, ce qui en fait le plus grand site de production d’énergie solaire de France.

.Energéthique 11/07/2011

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Le vendredi 8 juillet, la plus grande usine de fabrication de panneaux photovoltaïques d'Italie a été inaugurée à Catane, sur la côte est de la Sicile. Les modules qui y seront produits seront vendus sur les marchés d'Europe, mais aussi du Moyen Orient et d'Afrique.

Exploitée par 3Sun et détenue par les Italiens Enel Green Power, STMicroelectronics et le Japonais Sharp, la plus grande usine de fabrication de panneaux solaires d'Italie à été inaugurée vendredi à Catane, en Sicile. Comme le rapporte le site de France 24, le site fabriquera des modules photovoltaïques d'une capacité de 160 mégawatts annuels. Une puissance qui devrait dans les années à venir, passer à 480 mégawatts par an.

Les panneaux produits par l'usine seront destinés à la zone EMEA, à savoir l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, "en s'appuyant à la fois sur des projets en développement et les réseaux de ventes d'Enel Green Power et de Sharp", explique la société conjointe dans un communiqué.

Les sociétés Enel Green Power et Sharp se sont en effet alliées pour former une seconde co-entreprise. Baptisée ESSE, elle assurera le développement, la construction et l'exploitation de systèmes photovoltaïques dans la région EMEA.

"L'accord avec Sharp et STM nous a permis de réaliser la plus grande usine d'Italie, positionnée de manière stratégique sur la Méditerranée, qui offrira des postes de travail et permettra de réduire la quantité de panneaux photovoltaïques importés de Chine" se réjouit Fulvio Conti, le patron d'Enel.

Chacune des trois sociétés a investi quelque 70 millions d'euros dans la construction de l'usine, tandis que le gouvernement italien a débloqué 49 millions d'euros pour participer à son financement.


Maxisciences 11/07/2011

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la Serbie construit sa première centrale solaire



La Serbie a lancé ce lundi 28 juin la construction de sa toute première centrale solaire. Edifiée sur la montagne de Zlatibor, à un peu plus de 200 kilomètres au sud-ouest de Belgrade, elle devrait atteindre une puissance de 5 mégawatts.

La construction de la première centrale solaire serbe a été lancée ce lundi, rapporte l'agence Beta. Financé par l'entreprise publique d'électricité du pays, Elektroprivreda Srbije (EPS), et par une compagnie d'assurance, Dunav, le site demandera un investissement de quelque 15 millions d'euros. La centrale sera dotée d'une puissance de 5 mégawatts.

Elle sera édifiée sur la montagne de Zlatibor, à 220 kilomètres au sud-ouest de Belgrade. Un lieu idéal grâce à ses 250 journées ensoleillées annuelles, a souligné lors du lancement du chantier Milan Stamatovic, le maire de la ville de Cajetina où se situe cette montagne.

Cette première centrale solaire serbe est un premier pas vers le développement des énergies renouvelables dans le pays. Le directeur général de l'EPS, Dragomir Markovic, a en effet annoncé son intention d'investir dans le secteur. La compagnie électricité entend consacrer 45 millions d'euros dans le développement des énergie éolienne et solaire dans les années à venir.


.Maxisciences 28/06/2011

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Tour Elithis : modèle d’efficacité énergétique et environnementale



La Tour Elithis de Dijon fête cette année ses deux ans avec brio. Son bilan de consommation énergétique est « exceptionnellement neutre » pour un immeuble de5 000 m², qui présente aujourd’hui un taux d’occupation de 85%. La Tour Elithis est à la pointe de l’efficacité énergétique dans tous les domaines : chauffage, rafraîchissement, ventilation, éclairage, économie d’eau.

Alors que dans l’Union Européenne, le bâtiment constitue 40 % de l’énergie totale consommée, les économies d’énergie sont un enjeu économique et écologique majeur pour ce secteur.

La Tour est le fruit une expérimentation continue : de nombreux scientifiques et étudiants viennent la visiter pour y observer l’efficacité énergétique et environnementale du bâtiment. C’est un modèle de bâtiments passifs à énergie positive. Dans l’ensemble, ces bâtiments sont généralement très performants et fortement équipés en moyens de production d’énergie par rapport à leurs besoins en énergie. L’énergie excédentaire peut être fournie aux bâtiments voisins, mais est souvent injectée sur des réseaux électriques ou de chaleur, privés ou publics. Ces immeubles allient isolation thermique renforcée, isolation par l’extérieur, étanchéité à l’air, captation optimale de l’énergie solaire de manière passive, limitation des consommations d’énergie des appareils ménagers…

Ce dernier point apparait notamment dans le programme de recherche sur les Eco-comportements proposé par le groupe Elithis car, selon eux, l’efficacité énergétique et environnementale d’un bâtiment ne dépend pas uniquement de solutions technologiques. Le groupe Elithis s’est donc engagé dans le cadre d’un partenariat avec l’ADEME et le PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture) à réaliser une étude, de 2011 à 2013, intitulée « Le bâtiment tertiaire : de l’usage aux usagers ».

Pourtant, on regrette parfois de constater que la construction de telles structures ne s’appuie pas sur l’usage de matériaux non-polluants. C’est pourquoi, la construction de Sistrières-Aurillac ajoute à son cahier des charges l’exigence d’une qualité environnementale du bâtiment (QEB) : qui passe entre autres par la récupération des eaux pluviales, un chantier rapide et propre (tri sélectif des déchets mis en place).

Ainsi l’éco-construction trouve un nouveau chemin de performance grâce à ses modèles de bâtiments à énergie positive qui allient soucis de l’environnement et bien souvent responsabilités environnementale et sociale. Des exemples de programmes comme celui de Recherche et d’Expérimentations sur l’Energie dans le Bâtiment (PREBAT) en France cherchent à cerner les impacts de ces structures en terme économique, énergétique et environnemental afin d’améliorer leur efficacité et en favoriser la diffusion.



.Ressources et Environnement 14/06/2011

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France : la filière de l'énergie solaire sombre



Le collectif TOUCHE PAS A MON PANNEAU SOLAIRE(1) est indigné par les mensonges de la ministre de l'Écologie sur la prétendue "relance" photovoltaïque et souligne qu'un entrepreneur photovoltaïque breton, spolié par les machinations rétroactives du gouvernement, est en grève de la faim(2) depuis plus de 8 jours ! Loin de la "relance", la filière crève. A cause de l'État.

  • Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) dit jouer le "coup d'après" mais FILLON et BESSON jouent le coup d'arrêt.
  • NKM dit favoriser l'innovation et le made in France avec ses appels d'offres mais elle n'entend que le CAC 40 et laisse crever les TPE et PME exclues des appels d'offres.
  • NKM dit vouloir plus de "visibilité" pour le solaire mais c'est plus d'obscurité et de morosité qui est annoncé avec un plafond de 500 MW dont 450 MW au sol : une hérésie anti-écolo aux dépens des grandes toitures des collectivités, de l'industrie, de la logistique et de la distribution.
  • NKM dit "les modifications successives du cadre, tous les six mois depuis 2008, ont été pénalisantes. Mais cette période est finie", assure-t-elle ; et pour cause ! Désormais c'est même tous les 3 mois que les tarifs sont ajustés laissant les entrepreneurs du solaire incapables de proposer à leurs clients des tarifs stables !

Dans le solaire, la France investit 15 fois moins que les Allemands, les Chinois(3) ou les Américains. Cette filière d'énergie propre avait créée 25 000 emplois en 3 ans, elle en a perdu près de 15 000 en six mois, au moment même ou les régions les plus ensoleillées atteignent la parité de coûts avec le bouquet d'énergies sales.

Acculé et spolié, un industriel breton du photovoltaïque, Franck Le Borgne patron de One Network Energies, est en grève de la faim depuis plus de 8 jours(2).

La ministre est au courant mais n'en parle pas.
Dans un des derniers pays ou les politiques osent nier les conséquences des catastrophes nucléaires des 30 dernières années, ce gâchis est savamment orchestré par les nucléocrates au sein du gouvernement, du groupe EDF et du corps des mines : une caste d'oligarques joue son va-tout en défendant un monopole contre la volonté de 70% des citoyens, contre des PME créant bien plus d'emplois, contre l'intérêt public.

Depuis l'attentat contre la filière que constituait le moratoire photovoltaïque de décembre 2010, 3 000 MWc de projets photovoltaïques ont été mis à la poubelle.
La ministre n'en parle pas.

Et au grand étonnement des entrepreneurs, l'administration a gaspillé des milliards en refusant de faire le ménage dans les demandes abusives émanent d'une poignée de gros acteurs proches du pouvoir.
La ministre n'en parle pas.

Tout au long de l'hiver, une campagne de dénigrement mensongère du gouvernement, portée par Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Eric BESSON, et François FILLON a détruit la réputation d'une filière jeune et populaire le taxant d'être chinois, polluant et pas recyclé ! Du grand n'importe quoi.

Avec le nouveau dispositif de régulation, les entreprises sont plafonnées à 500 MWc/an, castrées de leur compétitivité par un bureaucratisme d'ampleur soviétique, et donc paralysées, avec des carnets de commandes en chute libre à moins 97% pour certaines par rapport à l'an passé.
La ministre n'en parle pas.

Dans une ville de 60000 habitants, 5 entreprises du solaire de plus de 10 salariés ont été liquidées.
La ministre n'en parle pas.

Quant aux appels d'offres, seuls les très gros acteurs auront le droit de jouer. Les TPE et les PME, très compétitives dans cette filière naturellement décentralisatrice, sont envoyées à la casse à l'autel du culte franco-français des "champions nationaux" du CAC 40 !

La ministre prétend favoriser l'innovation et le "made in France". NKM dit jouer "le coup d'après" ! Avec des appels d'offres ineptes et illégaux où seuls les gros acteurs ont le droit de jouer, les TPE et le PME étant d'emblée disqualifiées. Quel leurre et quelle erreur ! Quelle vanité et quelle mégalomanie aussi dans ce "coup d'après" qui n'est pas sans rappeler les fours du "Minitel", du "Bibop", ou de "SuperPhenix"...

Pour l'éolien comme pour le photovoltaïque, la France s'éternise en effet d'annonces et n'entend que les grands groupes aux dépens de ses petites entreprises. Normal, ces même grands groupes sont aussi ceux du nucléaire...

Pour les appels d'offres pour les projets de plus 100 kW, c'est encore un leurre de croire qu'ils signeront la relance de ce secteur. D'abord car ils sont bridés avec des quotas de développement dérisoires (500 MW non équitablement répartis), et que leur bureaucratisme empêche une fois de plus des projets réellement efficaces. Ensuite car ils ne sont pas régionalisés et vont donc se concentrer au Sud de la France en créant une forte rupture d'égalité entre les français et empêchant tout développement du solaire au nord de la Loire. Et surtout, ce n'est pas des appels d'offres que viendra la relance car ils sont réservés au cartel jacobin des gros énergéticiens !

Si la jeune ministre de l'environnement se positionne en tête d'affiche du massacre du photovoltaïque, son action ne doit pas masquer le fait que d'autres protagonistes plus établis soutiennent la manœuvre et en profitent :

  • M. Fillon, premier ministre, a accepté de détruire des milliers d'emplois au lieu d'en créer des dizaines de milliers, en prenant la décision finale sur le nouveau cadre de régulation du photovoltaïque. Il l'a d'ailleurs reconnu : "sur le photovoltaïque on a fait n'importe quoi".
  • M. Besson, ministre de l'énergie et maire d'une commune nucléarisée, a été un acteur de premier plan de la manœuvre.
  • M. Proglio, président d'EDF mène des attaques répétées contre la concurrence des énergies renouvelables depuis des années.
  • M. Charpin, administrateur d'ERDF et haut fonctionnaire pu boucler son second rapport tendancieux sur la concertation sans présenter les scenari alternatifs qui en émergeaient et n'a rien fait pour corriger les très nombreux dysfonctionnements d'ERDF conduisant à des cas comme celui de Franck Le Borgne, et aux plus longs délais de raccordement d'Europe.
  • M. Pierre-Marie Abadie, x-mines, directeur de l'énergie et administrateur d'EDF, pris dans un intense conflit d'intérêts entre la défense du monopole d'énergies classiques (Nucléaire, fossile, nouveaux développements ITER et co, représentant des centaines de milliards d'€) et le développement des énergies renouvelables (bénéficiant à des entreprises tierces) a créé la bulle spéculative de 2009-2010 par son incapacité à piloter le dispositif tarifaire. Par le refus de faire le ménage dans les dossiers abusifs des filiales d'EDF et par le surcoût bureaucratique du photovoltaïque à la française, il est à l'origine de dégâts à hauteur de plusieurs milliards d'€ pour les citoyens consommateurs d'énergie. Ce personnage devrait d'urgence être démis de ses fonctions au moins en ce qui concerne les énergies renouvelables.
  • M. Nicolas Sarkozy, président de la république, ami personnel d'Henri Proglio et soutien de choix d'Aréva à l'international, responsable de l'ensemble des choix stratégiques et de ressources humaines précitées. Qui se souvient de sa déclaration en 2009: "là où on dépense un euro pour le nucléaire on dépensera un euro pour les ENR"

Qui sera le grand perdant de ce grand scandale ? Le consommateur. Consommateur que l'on empêche de s'équiper en énergie propre et équitable. L'État et son équipe actuelle, ainsi que le cartel dont nous faisions état, maintiennent dans le besoin énergétique toute une population dont le pouvoir d'achat baisse chaque jour. Le slogan est "payer plus pour vous éclairer ou chauffer moins".

.Notre Planète Info 19/07/2011

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Sous le feu des critiques pour avoir envoyé des signaux contradictoires sur la place du photovoltaïque en France, le gouvernement lance une série d'appels d'offres qui, assure-t-il, permettront de "donner de la visibilité" à cette industrie prometteuse.

"Je fais sur le photovoltaïque ce que j'ai fait pour l'éolien en mer, c'est-à-dire de lancer de gros appels d'offres pour donner de la visibilité à l'industrie et se donner les moyens d'installer une telle filière en France et y développer l'emploi", a indiqué lundi la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Reconnaissant que "pour les entreprises du photovoltaïque, cela fait deux ans et demi que le système changeait tous les six mois", elle a affirmé qu'avec les appels d'offres qui seront lancés prochainement, "le système ne change plus" et le gouvernement "donne de la visibilité pour les années qui viennent".

Les multiples changements de normes et le moratoire de trois mois décrété en décembre sur l'obligation de rachat par EDF de l'énergie solaire aux tarifs alors en vigueur (sauf pour les particuliers) avaient conduit l'ensemble des industriels de la filière à critiquer le manque de cohérence du gouvernement.
A peine une semaine après l'appel d'offres pour 600 éoliennes en mer, NKM a annoncé le lancement le 1er août d'un appel pour 120 mégawatts-crête (MWc, unité utilisée dans le secteur solaire) et six projets de 30 MWc chacun à raison d'un par trimestre. D'autres projets (de plus de 250 KWc) suivront en septembre, au total 450 MWc, soit le regroupement de deux ans et demi de capacité lancé en une seule fois.

Les candidats seront sélectionnés en mars ou avril 2012, "avant l'élection présidentielle", selon la ministre, dont l'objectif est "de passer un nouveau contrat de confiance avec l'industrie solaire en France".

"On s'était lancé sur des objectifs de puissance mais à partir de matériel importé" à bas prix de Chine surtout, a-t-elle rappelé, en insistant sur l'opportunité donnée maintenant de développer en France une filière à haute valeur technologique créatrice d'emplois et d'exportations.

Richard Loyen, délégué général de l'association Enerplan regroupant les professionnels du secteur, a exprimé ses doutes sur la sincérité du gouvernement "entre un Eric Besson (ministre de l'Energie) qui dit que le solaire ce sera bien quand ce ne sera plus intermittant et NKM qui veut resigner un pacte de confiance alors que le précédent a été déchiré".

"L'intransigeance du gouvernement devient parfois irrationnelle comme par exemple lorsqu'on s'interdit de faire du solaire sur les ombrières de parkings", a-t-il ajouté, "alors qu'on a là de la surface déjà urbanisée comme des parkings de gare, d'usine, de supermarchés avec des débouchés pour consommer l'électricité".

Du côté du Syndicat des énergie renouvelables (SER), le délégué général Jean-Philippe Rouli a souligné qu'appel d'offres ne signifiait pas contrat signé. "Il va s'en suivre au moins six mois pour préparer et remettre les offres, et ces projets ne pourront réellement être mis en oeuvre que sur des commandes de 2012, alors que fin 2011 va s'arrêter le stock des projets bénéficiant des anciens tarifs", a-t-il déploré.

Selon Mme Kosciusko-Morizet, les critères pour le choix des projets porteront sur le prix, un volet industriel, un volet environnemental, avec obligation de démantèlement en fin de vie et des garanties sur les délais et la faisabilité.

"Avec le nouveau dispositif, j'attends plusieurs milliers d'emplois industriels", a indiqué la ministre, tout en refusant de s'engager sur des "chiffres précis".

.Sciences et Avenir 20/07/2011

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Une équipe du MIT vient de mettre au point un système hybride produisant, à partir d'énergie solaire, de la chaleur et de l'électricité. Le rendement est amélioré, les pertes réduites. Un système particulièrement adapté pour l'usage domestique.

L’énergie solaire ne parvient pas vraiment à rayonner. En France, entre les choix politiques qui n’avantagent pas les entrepreneurs et une technologie qui ne parvient pas à supplanter les autres énergies renouvelables, et encore moins les énergies fossiles, le photovoltaïque est à la peine.

Pourtant, de nombreux scientifiques cherchent à améliorer les techniques d’exploitation de l’énergie solaire, dans le but de trouver un moyen de la stocker ou d’améliorer le rendement.

Au célèbre Massachussets Institute of Technology (MIT), deux jeunes scientifiques ont mis au point un système hybride qui convertit l’énergie solaire sous forme de chaleur et d’électricité. Ce procédé, présenté dans Solar Energy, améliore le rendement.

Électricité ou chaleur : faut-il choisir ?

Traditionnellement, les techniques employées permettent de convertir l’énergie solaire soit en chaleur (vapeur ou eau chaude), soit en électricité. Pour la transformation en chaleur, un des dispositifs utilisés est le thermosiphon. Ce système permet de réchauffer l’eau qui passe dans un tuyau au contact avec des panneaux. Le système repose sur la convection qui provoque le déplacement du liquide caloporteur sans apport électrique.

Les miroirs cylindroparaboliques (MCP) permettent, quant à eux, de produire de l’énergie sous forme d’électricité. Des miroirs concaves réfléchissent les rayons solaires qui convergent sur un tuyau rempli de liquide (en général une huile). À la sortie du système, ce liquide réchauffe la vapeur d’un générateur, produisant ainsi un courant électricique.

L’idée des chercheurs du MIT est d’associer ces deux procédés. Pour cela, ils ont adapté le tuyau d’un MCP. Les rayons du soleil chauffent l’extérieur de ce tube à l’intérieur duquel sont plaqués des récepteurs thermoélectriques. Le gradient de température entre la face froide de ce récepteur et la face chauffée par les rayons du soleil crée de l’électricité.

À ce stade, une grande quantité d’énergie est normalement perdue sous forme de chaleur. Mais grâce à l'hybridation, elle est récupérée et exploitée à l'aide d'un thermosiphon intégré.

Pertes économisées, rendement amélioré

Ainsi, on arrive à produire de l’électricité et de la chaleur. L’hybride procure de multiples avantages, comme le précise Nenad Miljkovic, un des auteurs de l’étude, contacté par Futura-Sciences : « Avec deux systèmes séparés, on aurait besoin de doubler la surface de collection de la chaleur. Les pertes augmenteraient. Le coût également ».

Cependant, cette solution n’est pas du tout appropriée pour une utilisation à grande échelle. En fait, le rendement électrique est assez faible, alors que celui de chaleur est élevé. « Ce système est très adapté pour des besoins élevés en chaleur mais faibles en électricité », rappelle Nenad Miljkovic. Son application est ainsi destinée aux bâtiments résidentiels et commerciaux essentiellement.

Pour l’instant ce procédé hybride n’en est pas encore au stade de commercialisation et il n’est pas certain qu’il pourrait supplanter les systèmes actuellement utilisés pour l’usage domestique par exemple. Mais il devrait intéresser de nombreuses entreprises qui s’étaient d’ores-et-déjà penchées sur de tels projets.

Futura Sciences 25/10/2011

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Apple suit la voie de Google en se tournant vers les énergies renouvelables. La firme à la pomme, qui dispose déjà de plusieurs sites alimentés par les énergies vertes, aurait en effet obtenu un permis de construire pour l'installation d'une ferme solaire en Caroline du Nord. Un site grâce auquel elle alimentera un data center de quelque 46.000 mètres carrés.

La firme à la pomme aurait l'intention d'alimenter son data center géant du comté de Catawba, en Caroline du Nord, avec l'énergie d'une ferme solaire pour laquelle Apple vient d'obtenir un permis de construire, rapporte le site Charlotte Observer. Ce centre de données de 46.000 mètres carrés, qui comprend les serveurs destinés au service iCloud du géant de Cupertino, est cinq fois plus grand que celui de la Silicon Valley.

Le permis qui aurait été accordé à Apple concerne un terrain adjacent de près de 70 hectares. Il accueillera un projet dont le nom de code serait "Project Dolphin Solar Farm A Expanded" et dans lequel la firme à la pomme aurait investi un milliard de dollars. Mais pour l'heure, aucun détail supplémentaire n'a été révélé par Apple qui refuse de commenter cette information.

Le géant de Cupertino entend devenir un exemple en matière de consommation énergétique. Il dispose déjà de plusieurs sites alimentés par des énergies renouvelables, à Austin et Sacramento notamment, mais aussi en Irlande.

Maxisciences 28/10/2011

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Ces trois poids lourds ont entériné, mardi, la création d'un centre de recherche de 180 personnes dédié à l'énergie solaire photovoltaïque à Saclay (Essonne) près de Paris.

L'Institut Photovoltaïque d'Ile-de-France (IPVF) "sera l'un des cinq plus grands centres de recherche mondiaux sur les dispositifs solaires photovoltaïques de nouvelle génération", avancent les partenaires dans un communiqué. Ce centre, dont la création était en projet depuis 2010, figure parmi les sept projets d'"instituts d'excellence sur les énergies décarbonées" retenus la semaine dernière par le gouvernement.

La construction du site à Saclay - déjà un important pôle de recherche scientifique - est prévue pour 2013, a indiqué à l'AFP un porte-parole de Total. Parmi les partenaires figurent également le spécialiste d'instruments optiques Horiba Jobin Yvon et la société Riber (dépôt sous vide).

Cliquez ICI pour lire la totalité de l'article

Sciences et Avenir 13/03/2012

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