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JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?

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Le gouverneur de Saga reste évasif sur le redémarrage des réacteurs


A la question de savoir s'il était favorable ou défavorable au redémarrage des centrales nucléaires de sa circonscription, le gouverneur de la préfecture de Saga a préféré esquiver.

Les yeux sont tournés sur Yasushi Furukawa à l'heure où le gouvernement central tente de remettre en fonctionnement les deux réacteurs de la centrale de Genkai. Les réacteurs, éteints pour des vérifications de routine au moment de la double catastrophe du 11 mars, n'ont pas été remis en marche depuis.

Jeudi, M. Furukawa a rencontré des représentants du ministère de l'Industrie, qui lui ont assuré que la centrale de Genkai avait été renforcée et était mieux apte à subir un tsunami que celle de Fukushima Dai-ichi, sinistrée le 11 mars dernier.

Le gourverneur a affirmé que la sécurité nucléaire primait sur les besoins en électricité du pays dans le processus de décision.

Il a également annoncé qu'il allait analyser les données techniques dont il dispose en consultation avec des spécialistes.

nhk 09/06/2011

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Les compagnies japonaises d'électricité veulent redémarrer les centrales nucléaires à l'arrêt


Le président de la Fédération japonaise des compagnies d'électricité Makoto Yagi va tenter de convaincre les autorités locales d'accepter le redémarrage rapide des réacteurs nucléaires à l'arrêt.

Beaucoup de préfectures et de municipalités abritant des centrales sont réticentes à l'idée d'accepter le redémarrage des réacteurs qui étaient arrêtés pour inspection avant l'accident de Fukushima.

Devant la presse vendredi, M. Yagi a également évoqué les initiatives prises par les compagnies d'électricité pour obtenir des entreprises et des particuliers qu'ils réduisent leur consommation cet été en raison des risques de pénurie. D'après Makoto Yagi, la fédération est consciente de la nécessité d'éviter les coupures de courant. Elle fera tout son possible pour relancer les centrales à l'arrêt.



NHK 17/06/2011

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Le ministre japonais de l'Economie veut le redémarrage des centrales à l'arrêt


Le ministre de l'Economie Banri Kaieda a demandé aux autorités locales d'accepter le redémarrage des réacteurs nucléaires arrêtés pour des contrôles de sécurité après l'accident de la centrale de Fukushima.

Devant la presse samedi, M. Kaieda a confirmé que toutes les compagnies d'électricité avaient mis en place des mesures permettant d'éviter tout incident grave, comme les explosions d'hydrogène. Ces mises à jour ont été effectuées selon les instructions données par le ministère au début du mois.

Banri Kaieda a ajouté que les risques de pénurie d'électricité étaient un problème important pour l'économie japonaise. Il a appelé les populations locales et l'opinion publique à accepter le redémarrage des réacteurs nucléaires si la preuve de leur sûreté était faite.

Le ministre a indiqué qu'il allait se rendre dans les zones où se situent les centrales nucléaires pour demander aux autorités locales d'accepter le redémarrage des centrales.


NHK 18/06/2011

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Naoto Kan favorable à un redémarrage des centrales nucléaires après leur sécurisation


Le premier ministre japonais Naoto Kan souhaite convaincre les autorités locales d'autoriser la relance des réacteurs nucléaires aujourd'hui à l'arrêt, à condition que leur sûreté soit garantie.

Ce dimanche, M. Kan s'est entretenu par internet avec des Japonais de quatre préfectures. Le débat a porté sur les sources d'énergie non polluantes. Parmi les interlocuteurs du premier ministre figuraient des habitants de la préfecture de Fukushima, où se trouve la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Naoto Kan a indiqué qu'il était totalement d'accord avec son ministre de l'Economie Banri Kaieda. Ce dernier a demandé samedi que les autorités locales redémarrent les centrales à l'arrêt après la mise en place de mesures de prévention des accidents graves.

Pour le premier ministre, des discussions constructives sont nécessaires pour déterminer les sources d'énergie à utiliser sur le long terme. Il semble ainsi vouloir traiter séparément cette question de celle des centrales nucléaires.


NHK 19/06/2011

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Les mesures de sécurité des centrales expliquées par le gouvernement


Le gouvernement a organisé une rencontre pour expliquer à la population de la préfecture de Saga les mesures de sécurité prises dans la perspective du redémarrage de deux réacteurs nucléaires installés à la centrale de Genkai.

La discussion, la première du genre depuis l'accident de la centrale de Fukushima, s'est déroulée dimanche dans la ville de Saga, dans l'ouest du Japon.

Sept habitants choisis par le gouvernement ont participé au débat. Parmi eux figuraient une femme au foyer et un haut responsable de la Chambre locale de commerce. Les 90 minutes de discussions étaient organisées dans les locaux d'une chaîne de télévision par câble. Elles ont été diffusées en direct sur le câble et sur internet.

La centrale de Genkai dépend de la Compagnie d'électricité du Kyushu. Les travaux d'inspection de deux réacteurs sont terminés mais le gouverneur de la préfecture hésite à autoriser leur redémarrage.

Réunies devant les locaux où se déroulaient les débats, une cinquantaine de personnes ont protesté contre le faible nombre de participants et la manière dont la rencontre s'est déroulée.


nhk 26/06/2011

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Le ministre japonais de l'Industrie demande la remise
en marche de la centrale nucléaire de Genkaï



Le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie a demandé aux responsables de la préfecture de Saga dans l'ouest de l'Archipel de permettre la reprise des opérations d'une centrale nucléaire, celle-ci ayant terminé avec succès les vérifications programmées.

Banri Kaieda a rencontré ce mercredi Yasushi Furukawa, le gouverneur de la préfecture de Saga, après avoir rendu visite au maire de la ville de Genkaï où est située la centrale nucléaire en question.

M. Kaieda a affirmé au gouverneur que les mesures ont été mises en place pour assurer la sûreté de l'installation en cas de sérieux accident. Il a ajouté que le gouvernement central garantit la sécurité des réacteurs de la centrale et il a demandé l'approbation des autorités locales pour la reprise des opérations.

M. Furukawa a indiqué qu'il prendrait une décision en tenant compte des garanties fournies par le
gouvernement, des discussions avec l'assemblée préfectorale et des opinions de la population locale de Genkaï.

Depuis l'accident survenu à la centrale de Fukushima, beaucoup de municipalités expriment leurs préoccupations face à la remise en marche des centrales nucléaires, même après avoir subi les vérifications régulières de sécurité. NHK 29/06/2011

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Le gouverneur de Saga se prononcera dans quelques semaines sur le redémarrage de Genkai


Yasushi Furukawa, le gouverneur de la préfecture de Saga, dans le sud-ouest du Japon, se prononcera dans quelques semaines sur le redémarrage de deux réacteurs nucléaires de la centrale de Genkai.

Devant les élus de l'assemblée préfectorale ce vendredi, M. Furukawa a confirmé qu'il considérait la centrale comme pouvant fonctionner en toute sécurité. Au moment de l'accident de Fukushima, deux des quatre réacteurs étaient à l'arrêt pour des inspections de routine.

Mercredi, M. Furukawa a rencontré le ministre de l'Economie Banri Kaieda. A l'issue de l'entretien, il s'est dit confiant dans la sûreté du site. Le ministre lui avait affirmé que le gouvernement allait la garantir.

Après l'accident de la centrale de Fukushima, plusieurs réacteurs ont été arrêtés. Si ceux de Genkai étaient relancés, ils seraient les premiers à l'être depuis le 11 mars. Mais les habitants et les autorités locales restent préoccupés par la sécurité du site.


NHK 01/07/2011

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Le maire de Genkai approuve la reprise des opérations dans la centrale nucléaire locale





Un maire de la préfecture de Saga, dans le sud-ouest du Japon, a approuvé le redémarrage d'une station nucléaire dans sa municipalité.

Hideo Kishimoto, le maire de la ville de Genkai, a donné le feu vert ce lundi à Toshio Manabe, le président de la Compagnie d'électricité du Kyushu, l'opérateur de la centrale nucléaire de Genkai. Deux réacteurs de la centrale sont toujours désactivés après la fin d'une série d'inspections de routine, en avril.

Trente-cinq réacteurs, ou les deux tiers des réacteurs de la nation, restent désactivés, à cause des effets de la catastrophe de mars ou pour des inspections de routine.

La centrale de Genkai est la première à avoir reçu l'approbation officielle d'une municipalité pour son redémarrage.

L'attention se porte maintenant sur la décision à venir du gouverneur de la préfecture de Saga qui pourrait approuver la reprise des opérations de la centrale, malgré les préoccupations de la population locale concernant la sécurité du site nucléaire.



NHK 04/07/2011

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Japon : 4 gouvernements locaux veulent fermer leurs centrales nucléaires


Selon un sondage de la NHK auprès des gouvernements locaux où sont installées des centrales nucléaires, 4 des 28 répondants se disent prêts à renoncer à l'énergie nucléaire.

La semaine dernière, la NHK a demandé aux responsables des entités locales où se trouvent des centrales, à l'exception de ceux de Fukushima, dans quelle mesure leur position avait changé depuis l'accident de Fukushima.

Sur les 28 préfectures et municipalités concernées, 15 ont répondu ne pas être en mesure de prendre une décision immédiate sur la fermeture de leurs centrales.

Cinq municipalités répondent qu'elles ne chercheront pas à faire fermer les installations parce que le nucléaire restera une source vitale d'énergie.

En revanche, la préfecture de Shizuoka affirme vouloir lancer immédiatement une campagne pour faire démanteler ses centrales atomiques.

Trois autres gouvernements locaux disent souhaiter le lancement des campagnes de sortie du nucléaire dans un proche avenir.


nhk 05/07/2011

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Le Japon va procéder à des tests de résistance supplémentaires sur ses réacteurs nucléaires

Le ministre japonais de l'Industrie, Banri Kaieda, a indiqué que son ministère va procéder à des tests de résistance dans les centrales nucléaires afin de garantir leur sécurité aux yeux des résidents locaux.

Rencontrant la presse ce mercredi, M. Kaieda a précisé que ces tests supplémentaires seront effectués pour alléger les inquiétudes exprimées par les résidents vivant autour des centrales qui n'ont pas encore été remises en service après les inspections de routine.

M. Kaieda a expliqué que les tests tiendront compte de l'expérience acquise par l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, et que les essais en question devraient commencer prochainement.

Tous les réacteurs des centrales subiront les essais, a ajouté M. Kaieda, en accordant la priorité à ceux pour lesquels les inspections de routine sont déjà terminées. L'objectif du ministère est d'accélérer la réalisation de ces opérations, a encore souligné M. Kaieda.

Les municipalités ont le droit de s'opposer à la remise en service des centrales nucléaires dans leur région jusqu'à ce que les détails des tests soient publiés. Mais des retards pourraient affecter l'alimentation en électricité au cours des mois d'été.


nhk 06/07/2011

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Des plaignants réclament le démantèlement de la centrale atomique de Hamaoka



Pendant une session à la Cour d'appel de Tokyo, des résidents de la région proche de la centrale nucléaire de Hamaoka dans le centre du Japon ont réclamé un démantèlement immédiat de tous les réacteurs de l'installation.

A cette requête, l'opérateur de cette centrale a répondu qu'il renforcera davantage les mesures de sécurité en tenant compte de l'accident survenu en mars à la centrale de Fukushima.

L'audience de mercredi devant la Cour d'appel de Tokyo avait trait à la centrale de Hamaoka, située dans la préfecture de Shizuoka et exploitée par la Compagnie d'électricité du Chubu. Il s'agissait de la première session depuis la mise à l'arrêt des réacteurs de la centrale en mai, conformément à une requête du gouvernement central. A noter que cette centrale atomique se trouve dans une région considérée comme à haut risque sismique.

Les plaignants avaient intenté un procès en 2003, réclamant l'arrêt de la centrale. Ils citaient la forte probabilité d'un accident nucléaire déclenché par le séisme qui, selon les spécialistes, frappera la région du Tokaï.

Il y a 4 ans, la Cour régionale de Shizuoka avait rejeté la demande des plaignants, faisant valoir qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter outre mesure devant la possibilité d'un tremblement de terre de grande envergure. Les plaignants avaient fait appel de cette


nhk 06/07/2011

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Tests de résistance nucléaire : réaction des gouvernements locaux



Les gouvernements locaux des régions abritant des centrales nucléaires se disent déconcertés par la décision de Tokyo de mener une nouvelle série de tests de résistance. Les deux tiers des réacteurs du pays ont été éteints après l'accident de Fukushima.

Le gouverneur de la préfecture de Saga, Yasushi Furukawa, a indiqué qu'il ne comprenait pas le pourquoi de cette initiative, à un tel moment, alors qu'il doit justement statuer sur la remise en activité des réacteurs d'une installation située sur son territoire.

De son côté, le gouverneur de la préfecture d'Ehime, Tokihiro Nakamura, a indiqué qu'il ne pouvait faire aucun commentaire car il ne possède pas d'information sur la position des autorités centrales concernant les tests de résistance.



NHK 07/07/2011

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Le maire de Genkai critique l'attitude du gouvernement

Le maire de Genkai, dans le sud-ouest de l'Archipel, est revenu sur sa décision concernant le redémarrage de deux réacteurs d'une centrale nucléaire située dans sa municipalité.

Ce jeudi, Hideo Kishimoto a indiqué au président de la Compagnie d'électricité du Kyushu, Toshio Manabe, qu'il ne souhaitait plus voir réactiver les réacteurs en question. Les deux hommes se sont entretenus par téléphone après une réunion du conseil municipal de Genkai.

Lundi, le maire avait pourtant donné son accord pour le redémarrage des 2 réacteurs, désactivés depuis une inspection de routine achevée en avril.

Il est revenu sur sa décision après que le gouvernement a annoncé, ce mercredi, qu'il souhaitait soumettre toutes les centrales nucléaires du Japon à des tests de résistance afin d'en garantir la sécurité.

Ce jeudi, en conférence de presse, M. Kishimoto a reproché au gouvernement d'avoir annoncé dans un premier temps que les 2 réacteurs de sa centrale pouvaient être relancés en toute sécurité.

"Mon premier accord était vain dans la mesure où le premier ministre Naoto Kan semble faire de ces tests de résistance une condition préalable au redémarrage des réacteurs", a déclaré le maire de Genkai, visiblement irrité par l'attitude du gouvernement.

Les deux réacteurs de la centrale devaient être les premiers du Japon à être relancés avec l'accord des autorités locales, depuis la double catastrophe du 11 mars.


NHK 07/07/2011

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Confusion concernant la centrale de Genkai : le ministre de l'industrie Banri Kaieda va démissionner


Le ministre japonais de l'Industrie, Banri Kaieda, a annoncé qu'il démissionnerait pour assumer la responsabilité de la confusion qui a entouré le redémarrage de la centrale nucléaire de Genkai.

M. Kaieda répondait aux questions d'un député de l'opposition lors d'une réunion de comité à la Chambre haute jeudi.

Selon ce député, le gouvernement a demandé aux autorité locales, dont dépend la centrale de Genkai, d'approuver le redémarrage de la centrale de Genkai après les avoir assurés de la sûreté de l'installation.

Il a affirmé qu'il était scandaleux que le gouvernement ait fait suivre sa requête d'une demande de tests de sûreté supplémentaires. Ces tests concernant l'ensemble des centrales du pays, ont été annoncés récemment.

M. Kaieda a répondu qu'il assumerait en temps utile la responsabilité pour cette confusion en présentant sa démission.

Il a cependant défendu la décision du gouvernement, affirmant que les tests de sûreté supplémentaires sont recommandés par l'Agence internationale de l'énergie atomique et ont pour objectif de renforcer le sentiment de sécurité des résidents locaux.


NHK 07/07/2011

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Naoto Kan s'excuse au sujet des tests de résistance


Le premier ministre japonais Naoto Kan a présenté ses excuses pour avoir provoqué une certaine confusion au sein des municipalités abritant des centrales nucléaires, en annonçant de nouveaux contrôles de la sécurité de tous les réacteurs.

Vendredi, en conseil des ministres, M. Kan a admis qu'il avait tardé à donner des instructions sur les tests de résistance et qu'il en assumait la responsabilité. Ces tests ont été annoncés mercredi. Ils ont pour objectif de déterminer la résistance des installations nucléaires aux séismes et aux tsunamis.

Le président de la Commission nationale de sûreté publique, Kansei Nakano, a demandé à M. Kan et à son ministre de l'Industrie Banri Kaieda de se mettre d'accord sur des critères de relance des réacteurs nucléaires à l'arrêt.

Après la rencontre, le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a déclaré que le gouvernement travaillait à une finalisation rapide d'une politique à ce sujet.


NHK 08/07/2011

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Des avocats joignent leurs efforts pour arrêter des centrales nucléaires

Des avocats de tout le Japon ont décidé d'entamer une action en justice pour fermer des centrales nucléaires.

Plus de 50 avocats de 20 préfectures se sont réunis aujourd'hui samedi, à Tokyo.

Ils ont décidé de déposer une plainte pour empêcher la remise en route du réacteur 1 à la centrale de Oi dans la préfecture de Fukui. Le réacteur est sur le point d'être mis hors service pour dysfonctionnement. L'un des objectifs de leur procès sera également d'empêcher une remise en route du réacteur 1 à la centrale de Takahama, actuellement en inspection de routine.

Les avocats souhaitent lancer une procédure à l'automne afin de stopper la construction de la centrale d'Oma dans la préfecture d'Aomori. Le projet a été suspendu après la double catastrophe du 11 mars.

"Les directives gouvernementales en vigueur sont sérieusement remises en question puisqu'elles ne prévoient rien en cas de rupture prolongée de courant", ont commenté les avocats.





.NHK 17/07/2011

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Goshi Hosono évoque l'avenir du nucléaire





Le ministre en charge de la crise nucléaire Goshi Hosono a déclaré que les réacteurs nucléaires à l'arrêt pour inspection de routine seront relancés une fois leur sûreté garantie.

S'exprimant dans un programme dominical de la NHK, M. Hosono a jugé nécessaire de redémarrer les réacteurs pour le bien-être de la population. Il veut pour cela obtenir le soutien de l'opinion en se fixant comme priorité de garantir la sûreté de leur fonctionnement.

Evoquant l'administration en charge du nucléaire, Goshi Hosono a déclaré qu'il voulait faire de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, un organe indépendant du ministère de l'Economie, dont elle dépend aujourd'hui.

Une fois libérée de cette tutelle, la nouvelle entité serait dotée de fonctions de surveillance aujourd'hui assurées par la Commission de sûreté nucléaire et le ministère des Sciences.

M. Hosono souhaite finaliser un projet d'ici au mois prochain pour que la nouvelle entité puisse rapidement commencer à travailler, si possible en avril 2012.



.NHK 17/07/2011

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Demande d'une ordonnance contre la remise en marche de centrales nucléaires


Des personnes résidant près de sept réacteurs nucléaires de la préfecture de Fukui dans le centre du Japon ont réclamé une ordonnance d'un tribunal contre leur remise en service.

Rappelons que les réacteurs en question sont maintenant arrêtés en raison des opérations programmées pour leur maintenance.

Quelque 170 personnes, parmi lesquelles des résidents de la préfecture voisine de Shiga, sont opposées à la remise en marche de 7 réacteurs de 3 centrales nucléaires en raison des préoccupations quant à leur sûreté.

Le groupe a déposé une pétition mardi auprès du tribunal régional d'Otsu dans la préfecture de Shiga.

Dans ce document, les résidents font valoir que l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi a révélé des failles dans les directives du gouvernement en matière de sécurité des centrales nucléaires.

Ils expriment également leurs craintes devant une éventuelle contamination du lac Biwa, situé dans la préfecture de Shiga, par un autre accident nucléaire. Ce lac, le plus grand du Japon, est la source d'eau potable pour toute la région du Kansai.


NHK 03/08/2011

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Première remise en service d'un réacteur nucléaire depuis la catastrophe


Un réacteur nucléaire de l'île du Hokkaido est devenu le premier à reprendre ses opérations commerciales depuis la catastrophe du 11 mars.

Le réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Tomari, installé sur l'île du Hokkaido dans le nord du Japon, était resté pendant 5 mois en mode d'essai de fonctionnement, après avoir subi des vérifications de routine.

L'Agence de la sûreté nucléaire et industrielle dépendant du gouvernement a procédé aux inspections finales sur la réacteur la semaine dernière, ouvrant ainsi la voie à la remise en exploitation commerciale.

Mais le gouvernement préfectoral du Hokkaido a critiqué la Compagnie d'électricité du Hokkaido pour avoir effectué les derniers tests sur le réacteur avant qu'il n'ait statué au sujet de sa remise en marche.

Après l'octroi d'une approbation officielle par Harumi Takahashi, la gouverneure de la préfecture, l'Agence de sûreté nucléaire a délivré un certificat à la compagnie d'électricité.

A noter que le réacteur de Tomari produisait de l'électricité avant le séisme, le tsunami et l'accident de la centrale de Fukushima le 11 mars.

NHK 17/08/2011

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74 % des réacteurs nucléaires au Japon seront inactifs ce mois-ci


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, envisage d'arrêter un réacteur nucléaire dans la préfecture de Niigata, dans le centre du Japon, pour une inspection de routine ce mois-ci. Soixante-quatorze % des réacteurs de la nation seront alors hors-service.

En d'autres termes, si Tepco arrête le réacteur 7 de la centrale Kashiwazaki-kariwa, 40 des 54 réacteurs nucléaires japonais seront inactifs.

La conclusion des inspections de routine de 11 réacteurs est prévue pour la fin du mois. Mais il est peu probable que leurs opérateurs puissent les redémarrer immédiatement, les compagnies d'électricité devant d'abord effectuer des tests de résistance et obtenir l'accord préalable des municipalités concernées.

Quatorze autres réacteurs seront désactivés pour des inspections de routine d'ici le printemps prochain.

Si aucun réacteur ne peut reprendre ses opérations après les inspections de routine, ce sont tous les 54 réacteurs de la nation qui seront hors-service au printemps.

.NHK 22/08/2011

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Un responsable économique demande le redémarrage des centrales nucléaires


Le président de la Fédération économique du Kansai, Shosuke Mori, a demandé au gouvernement japonais de relancer rapidement les opérations dans les centrales nucléaires à l'arrêt afin de remédier à l'insuffisance récurrente d'électricité à laquelle est confronté l'Archipel.

Il a exprimé sa requête au cours d'une rencontre jeudi à Tokyo avec le porte-parole du gouvernement Osamu Fujimura.

Selon M. Mori, l'offre en électricité pourrait ne pas satisfaire pleinement la demande pendant l'hiver, forçant davantage d'entreprises à délocaliser leur production ou à réduire leur force de travail.

M. Fujimura a déclaré qu'il était conscient de la gravité de la pénurie d'électricité qui affecte la région du Kansai. Il a annoncé que le gouvernement prévoyait de rouvrir les centrales nucléaires les unes après les autres, après les avoir soumises à des inspections de sécurité approfondies et s'être assuré de la compréhension des communautés locales.

Depuis l'accident qui a touché la centrale Fukushima Dai-ichi, de nombreux réacteurs nucléaires restent à l'arrêt après avoir subi les inspections de routine.

NHK 22/09/2011

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L'assemblée municipale de Makinohara demande la fermeture permanente de la centrale nucléaire de Hamaoka

Au Japon, une assemblée municipale a adopté une résolution demandant la fermeture permanente d'une centrale nucléaire locale, à moins que sa sécurité soit garantie.

L'assemblée municipale de la ville de Makinohara, située à moins de dix kilomètres de la centrale nucléaire de Hamaoka, dans la préfecture de Shizuoka, au centre de l'Archipel, a adopté la résolution lundi.

Le maire de Makinohara, Shigeki Nishihara, a déclaré qu'il prenait la résolution très au sérieux et partageait les inquiétudes de l'assemblée concernant la sécurité des résidents de sa ville.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Chubu, a pour sa part annoncé qu'il mettrait tout en oeuvre pour améliorer la sûreté du complexe de Hamaoka.

Dans le cadre d'une ordonnance gouvernementale concernant l'ensemble du pays, trois des cinq réacteurs de la centrale avaient été arrêtés après l'accident nucléaire de Fukushima. Les deux autres réacteurs étaient déjà à l'arrêt pour être déclassés.

NHK 26/09/2011

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Les municipalités japonaises où sont installées des centrales nucléaires sont divisées au sujet de l'éventuelle remise en service des réacteurs actuellement à l'arrêt.

Une association des villes et communes hébergeant des réacteurs nucléaires a organisé mardi à Tokyo une réunion à laquelle ont assisté les maires et des représentants de 15 localités.

Le point central des discussions a été la remise en activité des réacteurs, arrêtés depuis l'accident de la centrale de Fukushima en mars dernier.

44 des 54 réacteurs construits au Japon ne sont plus actuellement en activité et il n'existe pas de projet pour les remettre prochainement en service, étant donné que des erreurs ont été décelées dans les données des tests de résistance, exigés avant de les remettre en marche.

Certaines municipalités souhaitent qu'une fois leur sécurité confirmée, les réacteurs puissent être remis en service parce que l'économie de leur commune profite de leur activité. Mais d'autres restent prudentes, ce qui a empêché l'association de parvenir à une conclusion.

NHK 26/10/2011

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L'opérateur de la centrale nucléaire Genkai dans l'ouest de l'Archipel japonais annonce avoir commencé les préparatifs en vue de la remise en marche d'un réacteur qui s'est arrêté automatiquement il y a environ un mois.

Lundi soir, la compagnie d'électricité du Kyushu a dévoilé son plan de reprise des opérations au réacteur numéro 4.

S'il est remis en service, il sera le premier réacteur au Japon à produire à nouveau de l'électricité depuis l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi en mars dernier.

NHK 01/11/2011

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L'opérateur de la centrale nucléaire de Genkai, dans l'ouest du Japon, va réactiver son réacteur numéro 4 qui avait été mis à l'arrêt le 4 octobre en raison d'une erreur de procédure.

Il sera le premier réacteur à refonctionner à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi survenu en mars.

Mardi, le vice-président de la Compagnie d'électricité du Kyushu, Haruyoshi Yamamoto, a rendu visite au maire de Genkai, Hideo Kishimoto.

M. Yamamoto a indiqué qu'il souhaitait voir le réacteur remis en marche aussitôt que les préparatifs seraient terminés.

Il a informé la presse que pour que le réacteur puisse fonctionner normalement d'ici la fin de la semaine, il devait être réactivé mercredi.

M. Kishimoto a déclaré qu'il n'y voyait pas d'objection si le gouvernement était en mesure d'en confirmer la sûreté. Il a ajouté qu'il souhaitait que la Compagnie d'électricité du Kyushu mette en place un système permettant d'éliminer le risque d'erreur humaine.

NHK 01/11/2011

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L'éventuel redémarrage des réacteurs inquiète la majorité des municipalités proches de centrales nucléaires

Selon une enquête de la NHK, près de 80 pour cent des municipalités accueillant ou voisinant des centrales nucléaires s'inquiètent d'un éventuel redémarrage des réacteurs actuellement à l'arrêt pour inspections de routine.

L'enquête couvre 20 préfectures et 122 villes et villages situés hors de la préfecture de Fukushima, chacune de ces municipalités se trouvant dans un rayon de 30 kilomètres autour d'une centrale nucléaire.

Seules 3 de ces municipalités, soit 2 pour cent d'entre elles, se déclarent favorables au redémarrage des réacteurs en question. 12 pour cent pourraient éventuellement y consentir.

Cependant, 75 pour cent des municipalités concernées se disent pour l'heure réticentes ou indécises et 4 pour cent affirment qu'elles ne se résoudront jamais à une telle perspective.

Les municipalités font état de préoccupations concernant l'efficacité des mesures de sécurité. Elles reprochent au gouvernement de ne pas prendre les dispositions qui s'imposent.


NHK 08/03/2012

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Le ministre japonais de l'Industrie, Yukio Edano, a confié que le gouvernement déciderait de l'éventuelle relance des réacteurs nucléaires après que les municipalités concernées auront approuvé les conclusions des enquêtes de sécurité effectuées par les experts.

Interrogé hier jeudi dans le cadre d'une émission d'information de la NHK, M. Edano a évoqué la question des réacteurs nucléaires de l'Archipel qui ont été mis à l'arrêt pour des inspections de routine. Actuellement, seuls 2 des 54 réacteurs que compte le pays sont en activité.

Le ministre a souligné que la priorité devrait être accordée à la sécurité, plutôt qu'aux besoins en énergie.

M. Edano a rappelé que les inspections scientifiques de sécurité, effectuées par des experts, devaient être prioritaires, et que le gouvernement allait expliquer les résultats aux municipalités locales après avoir confirmé la sécurité des installations évaluées. Il a promis que le gouvernement n'envisagerait la reprise des opérations commerciales pour chacun des réacteurs concernés qu'après avoir obtenu le soutien des communautés locales.

Bulletin d’information en françaisLes dernières nouvelles du Japon et du monde en français


NHK 09/03/2012

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La Commission de sûreté nucléaire a conclu son examen des résultats des tests de résistance de deux réacteurs

La Commission japonaise de sûreté nucléaire a conclu une série de rencontres avec des experts indépendants pour examiner les résultats des tests de résistance des réacteurs nucléaires à l'arrêt du centre de l'Archipel.

La commission devrait bientôt annoncer les résultats de son évaluation, la première portant sur des réacteurs de la nation.

Elle a décidé mardi de conclure les réunions sur les résultats des tests de résistance de deux réacteurs de la centrale nucléaire d'Ohi, dans la préfecture de Fukui. La commission a organisé au total cinq réunions de ce type depuis la fin février.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a approuvé les résultats des tests de résistance réalisés par la Compagnie d'électricité du Kansai pour les réacteurs 3 et 4 de la centrale d'Ohi.

L'approbation des résultats des tests est une condition préalable à la prise d'une décision sur le redémarrage des réacteurs nucléaires du pays.

La plupart des réacteurs ont été désactivés pour des inspections de routine après la catastrophe du 11 mars 2011. Le gouvernement japonais a indiqué qu'il prendrait en considération les conclusions de la commission avant de prendre une décision.

NHK 14/03/2012

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Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a lancé un appel au public afin d'obtenir son soutien pour le redémarrage des réacteurs nucléaires après la catastrophe de la centrale Fukushima Dai-ichi en mars 2011.

La Commission japonaise de sûreté nucléaire va donner les résultats des tests de résistance effectués sur les 2 réacteurs de la centrale de Oh-i, au centre du Japon.

S'exprimant devant la Diète mercredi, le premier ministre a indiqué que la remise en activité des réacteurs dépendrait de la capacité du gouvernement à convaincre les habitants locaux de leur sûreté.

L'ensemble des 54 réacteurs nucléaires du Japon seront au repos fin avril lorsque les 2 derniers seront désactivés afin de subir des inspections de routine.


NHK 14/03/2012

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Quatre Japonais sur cinq veulent voir leur pays se détacher du nucléaire pour finir par l'abandonner complètement, selon un sondage publié dimanche, un an après la catastrophe de Fukushima.

Ils sont 80% à se dire favorables à l'abandon du nucléaire comme source d'énergie, et seulement 16% à vouloir son maintien, selon cette enquête menée auprès de 3.000 personnes et publiée dimanche par le Tokyo Shimbun.

Toutefois, 53% estiment qu'il faut continuer à court terme à employer les réacteurs nucléaires lorsque la demande en électricité l'exige.

Depuis l'accident de l'an dernier à la centrale de Fukushima, à la suite du tremblement de terre suivi du tsunami le 11 mars 2011, la quasi-totalité des réacteurs ont été soit arrêtés pour vérification, soit maintenus à l'arrêt après leur période d'entretien en attendant de nouvelles règles de sécurité. Seuls deux des 54 réacteurs du pays sont actuellement en service.


Sciences et Avenir 18/03/2012

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Au Japon, la commission de la sûreté nucléaire a annoncé qu'elle pourrait publier avant la fin de la semaine son évaluation des résultats des tests de résistance de deux réacteurs nucléaires de la centrale nucléaire d'Ohi, située dans le centre du pays.

Le président de la commission, Haruki Madarame, a déclaré lundi à la presse que le groupe de travail pourrait pour la première fois prendre la décision de dévoiler les résultats de tests de résistance avant la fin de la semaine.

L'agence gouvernementale de sûreté industrielle et nucléaire a approuvé les résultats de la première phase des tests subis par les réacteurs 3 et 4 de la centrale d'Ohi, située dans la
préfecture de Fukui. Les tests ont été menés par l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai.

Les membres de la commission, qui vérifient l'évaluation faite par l'agence des résultats des tests, ont rédigé un rapport après avoir consulté des experts.

M. Madarame a souligné que les résultats de la première phase des tests ne pouvaient pas garantir la sûreté d'une centrale. Il a précisé qu'un examen intégral de la sécurité des installations devait être mené à bien.

Le gouvernement prendra la décision finale de redémarrer ou non les réacteurs en question en se fondant sur le rapport de la commission.


NHK 19/03/2012

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La Commission de sureté nucléaire approuve les résultats des tests de résistance des réacteurs de la centrale Ohi

La Commission japonaise de sûreté nucléaire a approuvé vendredi les résultats des tests de résistance effectués sur deux réacteurs nucléaires situés sur la côte de la mer du Japon. C'est la première fois que la commission donne son avis sur de tels contrôles.

Les tests avaient été conduits sur les deux réacteurs à l'arrêt de la centrale nucléaire Ohi, dans la préfecture de Fukui, puis approuvés par l'Agence gouvernementale de sûreté nucléaire et industrielle.

La commission d'experts a conclu que les tests prouvaient de manière satisfaisante l'efficacité des mesures de sécurité d'urgence prises en réponse à l'accident nucléaire de Fukushima. Les tests sont conçus pour vérifier la capacité de résistance des réacteurs à des séismes et tsunamis d'une ampleur dépassant les prévisions.

Tout en saluant les tests comme une étape importante, la commission a souligné qu'elle n'était pas en position de juger si les réacteurs devaient être redémarrés.

Elle a déclaré à plusieurs reprises qu'une évaluation de la sécurité d'une centrale nécessiterait une deuxième série de tests de résistance. Des tests secondaires montreraient si les réacteurs sont suffisamment équipés pour prévenir la libération massive de radioactivité en cas de fusion nucléaire.

Le gouvernement a néanmoins déclaré qu'il se baserait uniquement sur la première série de tests pour se prononcer sur le redémarrage des réacteurs.

Maintenant que les tests ont été achevés, le gouvernement va décider si les deux réacteurs de la centrale nucléaire d'Ohi seront les premiers de la nation à être remis en service depuis l'accident de Fukushima.


NHK 23/03/2012

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Au Japon, les avis sont partagés sur l'approbation par la Commission de sûreté nucléaire des tests de résistance.

Une dizaine de manifestants se sont rassemblés près de l'immeuble gouvernemental où se réunissait la commission vendredi. Ils ont exprimé leur opposition au redémarrage de tout réacteur nucléaire tant que la cause de l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima n'aura pas été éclaircie.

Un leader du monde industriel a pourtant rappelé que la société et l'économie japonaises ne pouvaient pas fonctionner sans énergie nucléaire.

Eiji Hayashida, qui préside la Fédération japonaise du fer et de l'acier, a déclaré vendredi à la presse que le gouvernement ferait tous les efforts possibles pour gagner la compréhension des populations locales, afin que les réacteurs à l'arrêt puissent être remis en service.


NHK 23/03/2012

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La Compagnie d'électricité de Tokyo va entamer la procédure de mise à l'arrêt d'un réacteur nucléaire de la préfecture de Niigata, dans le centre du Japon, pour des inspections de routine.

C'est le seul réacteur actif opéré par Tepco, et l'un des deux derniers réacteurs fonctionnant actuellement au Japon.

Tepco commencera dimanche à réduire la production d'énergie du réacteur 6 de la centrale Kashiwazaki-Kariwa et conclura sa désactivation lundi.

Le Japon possède 54 réacteurs nucléaires. Au moment de l'accident nucléaire, en mars 2011, 37 réacteurs étaient en service.

La centrale Tomari, à Hokkaido, suspendra également ses opérations d'ici début mai.

L'ensemble des réacteurs de la nation pourraient alors être à l'arrêt, si aucun ne bénéficie d'ici là d'une autorisation de remise en marche.


NHK 25 mars 2012

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La Compagnie d'électricité de Tokyo a désactivé un réacteur d'une centrale nucléaire de la préfecture de Niigata, dans le centre de l'Archipel, lors d'inspections de routine effectuées dimanche.

Il s'agissait du dernier réacteur en activité géré par Tepco, à Kashiwazaki-Kariwa. A ce jour un seul réacteur reste opérationnel dans tout le Japon.

Dimanche, vers minuit, Tepco a donc stoppé la production électrique du réacteur de Niigata.

Le dernier réacteur en activité se trouve à Tomari, à Hokkaido, et sa mise hors-service est prévue début mai.

Les 54 réacteurs nucléaires du Japon pourraient donc être tous désactivés si aucune remise en service n'est acceptée.


NHK 26/03/2012

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Lors de l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima, en mars 2011, 37 des 54 réacteurs japonais étaient opérationnels.

Les résultats des tests de résistance opérés sur 16 réacteurs, depuis le mois d'octobre, sont désormais en possession de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle.

Vendredi, la Commission japonaise de sûreté nucléaire a approuvé les contrôles effectués sur 2 réacteurs de la centrale d'Ohi, située près de la mer du Japon.

Toutefois, selon la commission, une deuxième série de tests s'impose pour déterminer la résistance des réacteurs à des accidents tels qu'une fusion nucléaire.

L'attention se focalise à présent sur les critères que le gouvernement adoptera pour évaluer la sûreté des centrales et sur sa capacité à convaincre les autorités locales.


NHK 26/03/2012

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Nous avons demandé à Yasuo Yamamoto, économiste en chef à l'institut de recherche Mizuho, de quelle manière la mise hors circuit de l'ensemble des réacteurs nucléaires de l'Archipel pourrait affecter l'économie japonaise.

Radio JaponSi tous les réacteurs du Japon se retrouvaient hors service, quel impact cela aurait-il sur l'économie ?

Yasuo Yamamoto
Si aucun des réacteurs actuellement éteint n'est remis en fonctionnement avant l'été, ou avant la fin de l'année, la production énergétique du pays reposera essentiellement sur les centrales thermiques. Cela poussera à la hausse le prix des combustibles qui y sont utilisés, et principalement celui du gaz naturel liquéfié. Il faudra se reposer sur certaines centrales thermiques vieillissante, déjà été utilisées comme sources d'énergie de substitution, dont la consommation élevée accentuera encore le renchérissement du combustible.

Résultat de cette hausse des prix, les opérateurs des centrales verront leurs profits baisser. Cela se répercutera sur la consommation des ménages et sur les profits des entreprises lorsque les tarifs de l'électricité seront revus à la hausse pour pallier le manque à gagner.

Depuis l'année dernière, de nombreuses entreprises s'astreignent à faire des économies d'énergie. Celles qui ont plusieurs usines dans l'Archipel, par exemple, ont transféré leur production dans les zones où l'énergie est relativement abondante, ou à tout le moins suffisante. Cependant si l'ensemble du parc nucléaire devait rester à l'arrêt pendant une longue période, ces oasis énergétiques disparaîtront, et la tendance haussière des tarifs pourrait s'accentuer.

L'augmentation des prix ou les mesures de restriction qui sapent l'activité économique, telles que les économies d'énergie, pourraient faire perdre au produit intérieur brut de 0,5 à 0,8%. On s'attend cette année à une croissance du PIB d'environ 2%, donc une telle perte, même limitée à 0,5 pour cent, aurait un impact énorme.

NHK 26/03/2012

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Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a déclaré qu'il prendrait sa décision de redémarrer ou non deux réacteurs situés dans l'ouest de l'Archipel en considérant la sûreté nucléaire comme la première des priorités.

Les deux réacteur de la centrale d'Ohi, située dans la préfecture de Fukui, sont actuellement à l'arrêt pour une série d'inspections de routine.

M. Noda s'est exprimé sur le sujet lundi, au cours d'une réunion de commission à la Chambre haute.

Il a déclaré que la décision de redémarrer ou non les réacteurs serait prise après considération de l'opinion de la population locale. Il a ajouté qu'il travaillait avec son gouvernement pour prendre en compte tous les aspects du problème.


NHK 02/04/2012

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Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a donné des instructions à un de ses ministres pour qu'il élabore de nouvelles normes de sécurité nucléaire comme condition préalable à la remise en service de 2 réacteurs d'une centrale nucléaire, située sur la côte de la mer du Japon.

Mardi, M. Noda et 3 ministres ont discuté de l'appréciation favorable accordée par la Commission de sûreté nucléaire à une première série d'essais de résistance, effectuée sur des réacteurs de la centrale atomique d'Ohi dans la préfecture de Fukui.

Certains ministres ont estimé que les normes de sécurité, proposées après la catastrophe de la centrale Fukushima Dai-ichi pour en éviter la répétition, ne sont pas clairement définies.

En réaction, M. Noda a demandé à Yukio Edano, le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, de rédiger de nouvelles normes qui seront une condition préalable à la remise en marche des réacteurs mis à l'arrêt.

M. Noda et les trois ministres doivent se rencontrer à nouveau dans le courant de cette semaine pour discuter des mesures de sécurité indispensables.


NHK 04/04/2012

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Le gouvernement japonais prévoit d'expliquer les nouvelles normes de sécurité nucléaire aux résidents d'une communauté où se trouvent deux réacteurs temporairement fermés, dans le but d'obtenir l'appui de la population pour leur remise en marche.

Le porte-parole du gouvernement, Osamu Fujimura, fait ainsi référence aux deux réacteurs de la préfecture de Fukui qui sont présentement fermés pour inspection.

Selon Monsieur Fujimura, les autorités ne sont pas obligées par la loi, d'obtenir le feu vert de la population pour remettre les réacteurs en service.

Mais si les réacteurs de la localité de Oi devaient être remis en marche, dit-il, le gouvernement expliquera à la communauté les nouvelles mesures de sécurité nucléaire qu'il prépare présentement, suite à l'accident de la centrale Fukushima Daiichi, l'an dernier.

Mardi, le premier ministre Noda a demandé au ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Yukio Edano, de rendre les nouvelles normes de sécurité obligatoires avant que les deux réacteurs soient remis en service.


NHK 5/05/2012

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Le gouvernement japonais a adopté de nouvelles normes de sûreté pour les centrales nucléaires. Il s'agit d'une nouvelle avancée vers le redémarrage de deux réacteurs fournissant de l'électricité dans l'ouest de l'Archipel.

Vendredi, le premier ministre Yoshihiko Noda et trois de ses ministres ont appouvé les nouvelles normes. Ils étaient réunis pour la troisième fois pour discuter de la centrale de Oi, dans la préfecture de Fukui.

Les normes appellent les compagnies d'électricité à sécuriser certaines sources d'alimentation pour le cas où il y aurait un puissant séisme ou un tsunami. Il s'agit d'éviter les coupures totales d'électricité.

Les opérateurs de centrales sont également appelés à rédiger des plans d'action pour renforcer les niveaux de sûreté.

M. Noda prévoit d'envoyer son ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Yukio Edano auprès des communautés locales de Fukui pour qu'il obtienne leur compréhension une fois que le gouvernement aura confirmé la sûreté de la centrale et qu'il aura considéré que le redémarrage des réacteurs peut se faire avec le soutien de la population.

Le gouvernement espère que les nouvelles normes permettront de convaincre les communautés abritant des centrales et la population de la sûreté des installations nucléaires.


NHK 06/04/2012

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Le plan d'action pour la sûreté nucléaire soumis par la Compagnie d'électricité du Kansai au ministre de l'Industrie est basé sur les nouvelles normes gouvernementales exigées pour le redémarrage des réacteurs nucléaires actuellement à l'arrêt.

Ces nouvelles normes, adoptées vendredi dernier, incluent notamment des mesures visant à prévenir les pannes totales de courant en cas de puissant séisme ou de tsunami.

Elles requièrent également du gouvernement qu'il confirme que des mesures ont été prises des réacteurs même en cas de désastre. Il est par ailleurs demandé aux opérateurs des centrales de remettre des plans visant à la mise en place de mesures de sécurité accrues sur le moyen et long termes.

Pour le commentaire du jour, nous avons interrogé Jun Sugimoto, professeur à l'école d'ingénierie de troisième cycle de l'université de Kyoto, sur les nouvelles normes et sur les nouveaux défis qu'elles imposent au secteur nucléaire. Le professeur Sugimoto s'est spécialisé dans les mesures de réponses à apporter en cas d'accident grave dans les centrales nucléaires.

Radio Japon

Quel regard portez-vous sur ces nouvelles normes de sécurité ?

Jun Sugimoto
Je crois qu'elles seront utiles pour prévenir la répétition d'accidents similaires à celui qui a touché la centrale Fukushima Dai-ichi.

Ces nouvelles normes s'appuient sur trente mesures de sûreté nucléaire définies et compilées en février dernier par l'Agence gouvernementale de sûreté nucléaire et industrielle.

Elles impliquent des dispositions sur le court terme, et des mesures sur le moyen et long termes. Leur formulation les rend plus facilement compréhensibles pour le public en général.

Concernant les mesures anti-tsunami, une disposition de court terme a par exemple déjà été prise, selon laquelle les portes doivent être recouvertes d'un matériau imperméable permettant une étanchéité totale. Sur le moyen et long terme, cependant, une mesure demande le remplacement des portes existantes par de nouvelles portes hermétiques.

Le gouvernement doit désormais expliquer au public son intention de porter la sûreté des centrales à un niveau proche de la perfection par un ensemble de mesures de moyen et long termes dont la mise en place s'étalera sur plusieurs années.

Radio Japon

Le gouvernement prévoit de tenir des réunions d'information avant le redémarrage des réacteurs, auxquelles seront conviés les résidents des zones où sont situées les centrales.

Les autorités parviendront-elles, selon vous, à convaincre la population du bien fondé d'un redémarrage en obtenant des opérateurs qu'ils répondent aux nouvelles normes ?

Jun Sugimoto

En matière de sûreté des centrales nucléaires, il est primordial de gagner en transparence en rendant les informations publiques. Une explication sans zone d'ombre du point de vue technologique, voilà ce qui importe par dessus-tout. Il est également important d'informer la population sur les limites de la technologie, et sur ce qu'il est nécessaire de mettre en place pour gérer ces limites.

NHK 09/04/2012

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Le ministre japonais de l'Industrie, Yukio Edano, a rencontré le gouverneur de la préfecture de Fukui afin de lui transmettre la décision du gouvernement de remettre en fonctionnement deux réacteurs de la centrale nucléaire d'Ohi actuellement à l'arrêt pour des inspections de sécurité.

Au cours d'une réunion samedi avec le gouverneur de Fukui, Issei Nishikawa, M. Edano a déclaré qu'après avoir reçu la confirmation que les deux réacteurs étaient sûrs, le gouvernement avait pris la décision de les redémarrer.

Cette décision gouvernementale a été prise vendredi, lors du sixième volet de discussions réunissant les principaux membres du gouvernement, dont le premier ministre Yoshihiko Noda.

M. Edano a souligné l'importance de la puissance nucléaire comme source d'énergie de base. Il a exprimé le souhait que le gouvernement et les communautés locales hébergeant la centrale d'Ohi comprennent la nécessité de remettre les réacteurs en service.

M. Nishikawa a pour sa part déclaré que le gouvernement préfectoral avait l'intention de faire évaluer la sûreté des réacteurs par son propre panel d'experts.



NHK 14/04/2012

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Une volée de critiques a accueilli dimanche le projet du gouvernement japonais de redémarrer deux réacteurs nucléaires remplissant les conditions posées à toute relance après l'accident de Fukushima, Greenpeace estimant que leur inocuité n'était pas démontrée.



Une volée de critiques a accueilli dimanche le projet du gouvernement japonais
de redémarrer deux réacteurs nucléaires remplissant les conditions posées à
toute relance après l'accident de Fukushima, Greenpeace estimant que leur
inocuité n'était pas démontrée. (c) Afp


Le gouvernement de Yoshihiko Noda a annoncé vendredi avoir décidé d'approuver le plan de réactivation des unités 3 et 4 de la centrale d'Oi (ou Ohi), dans la préfecture de Fukui, afin de prévenir toute pénurie d'électricité pendant l'été.


Sur un parc national de 54 unités, seule une est encore active et elle devrait être stoppée pour maintenance dans les prochaines semaines.


"Il est difficile de comprendre pourquoi le gouvernement a tellement hâte de redémarrer les réacteurs", a écrit dimanche dans un éditorial le grand quotidien nippon Mainichi Shimbun, affirmant que des inspections plus minutieuses devaient être faites avant tout redémarrage.


Le complexe atomique d'Ohi est exploité par la compagnie Kansai Electric Power qui est actuellement privée de l'ensemble de ses réacteurs nucléaires et affirme qu'elle risque de souffrir d'une insuffisance de courant de 20% cet été au moment des pics de consommation si une partie de ses installations ne sont pas relancées.


"Des études indépendantes montrent qu'il n'y aura pas de pénurie d'énergie", a réagi Wakao Hanaoka, un militant de Greenpeace Japon.


Les réacteurs 3 et 4 d'Ohi avaient respectivement été stoppés en mars 2011 et juillet 2011 pour entretien de routine, obligatoire tous les treize mois. Ils n'avaient pu être réactivés après les délais habituels d'inspection, le précédent gouvernement, de Naoto Kan, ayant imposé une nouvelle batterie de tests de résistance, notamment vis-à-vis des catstrophes naturelles.


Ces mesures de précaution ont été décidées en raison des craintes nées de la catastrophe de Fukushima à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011. Tous les réacteurs du Japon sont situés en bord de mer.


Avant la décision du gouvernement d'approuver l'option du redémarrage, les examens de sécurité effectués à Ohi par l'exploitant du site ont été successivement validés par l'Agence de sûreté nucléaire et une commission ad hoc.


Selon Wakao Hanaoka, les normes de sécurité du gouvernement restent "laxistes".


"L'industrie nucléaire et le gouvernement n'étaient absolument pas préparés pour la catastrophe de Fukushima Daiichi et aujourd'hui ils prétendent pouvoir juger Ohi sûr sans pour autant avoir amélioré la sécurité ou les mesures d'urgence", a poursuivi M. Hanaoka.


Pour l'Asahi Shimbun, "il n'est pas certain que le projet soit accepté par les populations qui ont soulevé des objections" au redémarrage.


Le grand quotidien a enfin regretté "l'inconstance" du gouvernement Noda dans sa politique nucléaire. Avant son entrée en fonctions en septembre 2011, M. Noda avait promis de poursuivre la dénucléarisation du Japon. Il avait rétropédalé en janvier dernier, affirmant que le pays réduirait sa dépendance à l'énergie atomique "autant que possible, sur le moyen terme et le long terme".


SCIENCES ET AVENIR 15/04/2012

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Deux gouverneurs préfectoraux de l'ouest du Japon vont demander au gouvernement central d'appliquer un plan en sept étapes avant la remise en fonctionnement de réacteurs nucléaires hors service depuis le désastre de Fukushima.

Les gouverneurs de Shiga et de Kyoto annonceront ensemble le contenu de ces sept étapes plus tard dans la journée de mardi. Leurs deux préfectures jouxtent celle de Fukui, qui héberge la centrale nucléaire d'Ohi. Le gouvernement japonais souhaite que deux réacteurs de la centrale soient remis en activité rapidement.

Selon les deux gouverneurs, cependant, la population n'a pas été suffisamment informée du niveau de sûreté des installations et des raisons de leur remise en service.

Avec leur plan en sept étapes, ils demandent au gouvernement de clarifier les problèmes de sécurité toujours non réglés auxquels la centrale d'Ohi doit apporter des réponses.

Le plan demande également l'établissement d'un calendrier de démantèlement des réacteurs vieillissants, afin que le pays puisse graduellement réduire sa dépendance à l'énergie nucléaire.

Le gouvernement central maintient pour sa part que les réacteurs d'Ohi répondent aux normes de sécurité récemment entrées en vigueur et doivent être réactivés afin que le Japon puisse éviter une pénurie d'électricité cet été. Les autorités cherchent à obtenir l'approbation de la préfecture d'accueil des réacteurs, Fukui, mais également de ses voisines Kyoto et Shiga.


NHK 17/04/2012

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Deux gouverneurs de préfectures situées dans l'ouest du Japon ont demandé au gouvernement central de mettre 7 mesures en oeuvre avant de relancer la première série de réacteurs nucléaires depuis la catastrophe de Fukushima.

Les gouverneurs de Shiga et Kyoto ont annoncé ensemble ces étapes ce mardi. Leur préfecture est voisine de Fukui, où est implantée la centrale nucléaire d'Oh-i. Le gouvernement japonais souhaite une réactivation rapide des réacteurs de cette centrale afin d'éviter toute pénurie d'électricité cet été.

La proposition en 7 points demande au gouvernement d'obtenir des avis indépendants de la part d'experts nucléaires avant de prendre la décision de relancer les réacteurs et qu'une commission indépendante vérifie les estimations de production et de demande en électricité pour l'été à venir.

Les 2 gouverneurs souhaitent aussi que le gouvernement démontre pourquoi les réacteurs doivent être relancés si rapidement, avant même que l'enquête officielle sur la catastrophe de Fukushima ne soit terminée.


NHK 17/04/2012

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Des politiciens d'Osaka soumettent des propositions pour la remise en marche des réacteurs d'Ohi

La préfecture et la municipalité d'Osaka ont soumis ensemble au gouvernement central une proposition en 8 points, énonçant les conditions à remplir avant la remise en service des premiers réacteurs nucléaires depuis l'accident de la centrale de Fukushima.

Ichiro Matsui, le gouverneur d'Osaka, et Toru Hashimoto, le maire de la ville du même nom, ont rencontré ce mardi le chef du secrétariat du Cabinet, Osamu Fujimura, pour discuter du projet du gouvernement de remettre en service la centrale nucléaire d'Ohi.

Selon M. Hashimoto, un système doit être mis en place de sorte que les compagnies d'électricité contractent des accords de sécurité avec les autorités des préfectures, situées à moins de 100 kilomètres des centrales atomiques.

La région d'Osaka constitue le deuxième centre commercial et industriel de l'Archipel et elle se trouve à environ 80 kilomètres au sud de la centrale nucléaire d'Ohi.

De l'avis de M. Hashimoto, les normes de sécurité doivent être complètement réécrites et des essais de sécurité exhaustifs doivent être effectués en se fondant sur les nouvelles normes.

Selon M. Hashimoto, ce serait une erreur pour le gouvernement et des politiciens de déclarer qu'une centrale nucléaire est sûre, alors que des spécialistes et la Commission de sûreté nucléaire n'ont pas encore exprimé leurs opinions.

M. Fujimura a répondu que le gouvernement étudiera le plan en 8 points à l'avenir, mais qu'il a l'intention d'aller de l'avant en suivant les procédures actuellement en vigueur.


NHK 24/04/2012

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Rencontre avec les citoyens d'Ohi sur le plan de remise en service de la centrale nucléaire

Les résidents de la localité où est située la centrale nucléaire d'Ohi dans la préfecture de Fukui vont se réunir aujourd'hui jeudi, pour entendre les détails du plan du gouvernement japonais qui souhaite redémarrer les deux réacteurs de l'usine.

Les responsables de la localité disent qu'ils vont décider s'ils doivent approuver ou non la remise en marche des réacteurs après avoir entendu les commentaires des résidents.

Cette réunion est le résultat d'une requête de la localité d'Ohi, suite à des déclarations plus tôt ce mois-ci du ministre de l'Industrie, Yukio Edano, qui souhaite la compréhension des citoyens sur le besoin de redémarrer les réacteurs.

Tous les cinquante réacteurs nucléaires du Japon seront hors service au début du mois prochain lorsqu'un réacteur de la préfecture de Hokkaido, le dernier toujours en fonction, sera débranché pour des inspections de routine.

Si le gouvernement décide de redémarrer les réacteurs d'Ohi, il s'agira de la première remise en service de réacteurs nucléaires depuis la catastrophe de la centrale de Fukushima Dai-ichi.

NHK 26/04/2012

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Les riverains de la centrale nucléaire de Oi, dans le centre du Japon, hésitent à accepter un plan de redémarrage de deux des quatre réacteurs de cette installation.

La centrale pourrait être la première à voir ses réacteurs relancés depuis qu'un séisme et un tsunami ont provoqué la catastrophe nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Lors d'une réunion publique organisée pour présenter les raisons pour lesquelles le gouvernement veut relancer ces réacteurs, les habitants de la région de Oi ont fait part de leurs inquiétudes. Quelque 550 d'entre eux ont participé à la rencontre qui n'était ouverte qu'aux résidents. Les opposants au redémarrage des réacteurs ont manifesté devant le lieu de la réunion.

D'après un sondage réalisé récemment par la NHK, 54 pour cent des habitants de Oi se disent favorables ou plutôt favorables à ce redémarrage pour des raisons économiques. Mais 71 pour cent des personnes consultées se disent inquiètes du risque d'accident en cas de relance des réacteurs.


NHK 27/04/2012

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Au Japon, une assemblée municipale de la préfecture de Fukui a donné son accord pour la reprise de la production électrique des réacteurs nucléaires de la circonscription.

Plus tôt ce mois-ci, le dernier réacteur nucléaire commercial de l'Archipel avait été mis hors-service, ramenant la part du nucléaire dans la production électrique du pays à zéro pour la première fois en 42 ans.

L'assemblée municipale de la ville d'Ohi, réunie au complet, a approuvé lundi le redémarrage de deux réacteurs de la centrale éponyme d'Ohi.

Certains membres de l'assemblée se sont opposés au redémarrage, arguant que l'enquête visant à mettre au jour les détails de l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi était toujours en cours, et que le nouvel organe de régulation nucléaire du gouvernement central n'avait toujours pas vu le jour. Toutefois un bon nombre de personnes s'est prononcé pour la reprise des opérations, présentée comme indispensable au maintien des emplois concernés dans la municipalité et à la pérennité des finances de la ville.

Le président de l'assemblée, Kinya Shintani, a déclaré au maire, Shinobu Tokioka, que l'assemblée comprenait aussi bien les inquiétudes concernant la sûreté que le besoin des réacteurs.

Le maire a indiqué qu'il prendrait la décision d'autoriser ou non le redémarrage des réacteurs en prenant en compte l'opinion de l'assemblée et les conclusions d'une commission d'experts nommée par le gouvernement préfectoral.


NHK 14/05/2012

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