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JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?

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Le Premier ministre Yoshihiko Noda a laissé entendre qu'il pourrait prendre la décision de redémarrer la centrale nucléaire d'Ohi, dans la préfecture de Fukui, sous sa propre responsabilité, si la Préfecture et Ohi Ville d'accord.

M. Noda a rencontré le secrétaire général du cabinet du ministre de l'économie, Osamu Fujimura, le ministre de l'Industrie Yukio Edano et le ministre en charge de la crise nucléaire Goshi Hosono, dans la nuit de mercredi pour discuter du redémarrage de la centrale.

M. Noda a dit que les centrales nucléaires restent importantes pour la stabilité et le développement de l'économie japonaise et de la société et qu'elles doivent être redémarrées tant que leur sécurité peut être assurée.

Il a indiqué qu'il prendra une décision sur la question sous sa propre responsabilité à condition que la préfecture de Fukui et la ville d'Ohi soeint d'accord. Le gouvernement central a discuté avec les gouverneurs locaux de la question ; après avoir confirmé à la fois la sécurité de la centrale et la nécessité d'alléger les risques de pénuries d'énergie. Les gouverneurs de Fukui et de la ville d'Ohi ont également exhortés M. Noda à prendre l'initiative à ce sujet.

Le gouvernement central veut redémarrer les réacteurs 3 et 4 de la centrale avant les pics de consommation de cet été..


NHK 30/05/2012

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Le gouvernement japonais espère annoncer le redémarrage de la centrale nucléaire d'Ohi dès la semaine prochaine, s'il obtient l'aval des municipalités concernées.

Le chef du gouvernement Yoshihiko Noda a rencontré mercredi les ministres en charge des questions nucléaires.

Ces derniers ont reconnu que la plupart des municipalités proches de la centrale étaient favorables au redémarrage, mais non sans réticences.

Ils ont par ailleurs précisé que la préfecture de Fukui et la ville d'Ohi, qui héberge le complexe nucléaire, ne s'étaient pas encore prononcées.

L'accord des autorités locales est en effet indispensable au redémarrage de la centrale.

Afin d'obtenir cet accord, le gouvernement va proposer la création d'un lien direct entre la centrale d'Ohi, son opérateur et le bureau du premier ministre, via un système de téléconférence tripartite. Un haut responsable du gouvernement devrait par ailleurs être muté à Ohi.

Lorsque les autorités locales auront donné leur accord, le premier ministre réunira à nouveau ses collaborateurs, la semaine prochaine, pour une ultime décision concernant la réouverture de la centrale.




NHK 31/05/2012

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Selon un sondage de la NHK, plus de la moitié des habitants d'une zone proche d'une centrale nucléaire s'opposent au redémarrage des réacteurs désactivés.

La NHK a soumis une enquête aux habitants d'Ohi, une ville de la préfecture de Fukui abritant une centrale nucléaire. Les populations d'Osaka, la plus grande ville alimentée par la centrale, et de 4 municipalités voisines d'Ohi étaient également interrogées.

Rappelons que le gouvernement japonais souhaite annoncer le redémarrage du complexe nucléaire dès la semaine prochaine.

Mais selon le sondage, 55 pour cent des personnes vivant dans les municipalités voisines s'opposent au redémarrage de la centrale. 38 pour cent y sont favorables.



01/06/2012

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Le gouvernement japonais va dépêcher le ministre en charge de la crise nucléaire dans la préfecture de Fukui, où il évoquera le renforcement des mesures de sûreté pour le redémarrage d'une centrale nucléaire.

Goshi Hosono, rencontrera ce lundi Issei Nishikawa, le gouverneur de la préfecture de Fukui.

Les deux hommes parleront de l'éventuelle remise en service des réacteurs numéros 3 et 4 de la centrale d'Ohi.

La semaine dernière, le chef du gouvernement Yoshihiko Noda a rencontré les ministres en charge des questions nucléaires. Il a déclaré qu'il prendrait une décision finale si les autorités locales et préfectorales approuvaient le projet de redémarrage de la centrale.

La remise en service des réacteurs 3 et 4 devrait prendre près de 3 semaines pour chacun d'entre eux.

Le gouvernement souhaite qu'ils soient réactivés d'ici l'été, lorsque la demande en électricité sera optimale.



NHK 04/06/2012

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Le gouverneur de la préfecture de Fukui croit que le premier ministre japonais devrait s'adresser directement à la population sur la nécessité de redémarrer la centrale nucléaire d'Ohi, située dans la préfecture.

Le gouverneur Issei Nishikawa a fait cette remarque lundi lors d'une rencontre avec le ministre responsable de la politique nucléaire, Goshi Hosono.

Selon M. Nishikawa, une explication directe du premier ministre Yoshihiko Noda permettrait au gouvernement de gagner la confiance et l'appui des résidents de Fukui.

Il ajoute qu'une fois que le premier ministre aura fait cette démarche, il tentera d'obtenir la compréhension des citoyens, après avoir consulté l'assemblée de la préfecture et les élus de la localité d'Ohi.

Le gouverneur exige par ailleurs que les hauts responsables de la préfecture se joignent aux employés du ministère de l'Industrie dans leur mission de surveillance des réacteurs, une fois qu'ils seront remis en fonctionnement.

Il souhaite aussi le lancement prochain d'un nouvel organisme de réglementation de l'énergie nucléaire, ainsi que la création d' un groupe de travail pour discuter des façons de traiter les déchets nucléaires. Il propose que ce groupe de travail soit composé de représentants des gouvernements central et local et des compagnies d'électricité.

Le gouvernement japonais tiendra une réunion cette semaine avec les ministres responsables du dossier nucléaire; on s'attend à ce que le gouvernement décide alors de redémarrer les réacteurs, après avoir obtenu l'assentiment de la préfecture de Fukui.



NHK 05/06/2012

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Les survivants des bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki, appelés hibakushas, ont adopté une résolution manifestant leur opposition au redémarrage de la centrale nucléaire d'Ohi, construite sur la mer du Japon.

La Fédération des organisations des victimes des bombes atomiques et à hydrogène organisait ce mercredi à Tokyo une réunion régulière. 150 personnes étaient présentes.

La résolution rappelle que le gouvernement doit encore mettre en place un organe de régulation de la sûreté nucléaire. Elle souligne également l'absence d'évaluation des risques de contamination radioactive qui résulteraient d'un accident nucléaire à la centrale d'Ohi.

Toujours selon la résolution, le redémarrage de la centrale juste pour répondre à la demande estivale en électricité constituera une menace pour la population. Les hibakushas demandent au gouvernement de changer complètement sa politique énergétique et de mettre fin à la dépendance du Japon à l'électricité d'origine nucléaire.

Le secrétaire général de la fédération Terumi Tanaka a fait part de sa colère et de sa déception de constater que le gouvernement n'a jamais pris le soin d'écouter l'opinion des hibakushas sur cette question.


NHK 06/06/2012

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Le premier ministre Yoshihiko Noda prévoit de tenir une conférence de presse aujourd'hui vendredi, pour discuter du dossier de la centrale nucléaire d'Ohi. Il devrait alors expliquer au public la nécessité de redémarrer les réacteurs de la préfecture de Fukui.

On s'attend aussi à ce que M. Noda dise que la centrale d'Ohi est sécuritaire et est une source vitale d'énergie pour le développement de l'économie japonaise.

Mais le gouverneur de Fukui, Issei Nishikawa, a émis plusieurs conditions avant de donner son aval au redémarrage de la centrale, conditions émises lundi lors de sa rencontre avec le ministre responsable de la politique nucléaire, Goshi Hosono.

M. Nishikawa a alors indiqué qu'une explication directe du premier ministre Noda aiderait à rassurer la population sur la remise en marche de la centrale.

Cette explication de M. Noda est la dernière condition formulée par M. Nishikawa. Avec cette conférence de presse du premier ministre, plusieurs s'attendent à ce que le gouverneur de Fukui approuve le redémarrage des réacteurs peut-être dès la semaine prochaine.



NHK 08/06/2012

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Une commission de la municipalité et de la préfecture d'Osaka a demandé la suspension des opérations à la centrale nucléaire d'Ohi, dans la préfecture de Fukui après le pic de consommation de l'été.

Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a annoncé vendredi que les réacteurs d'Ohi reprendraient bientôt leurs opérations. Il a précisé que limiter le fonctionnement à l'été pourrait conduire à une hausse des prix de l'électricité.

Dans une déclaration publiée d'urgence samedi, la commission d'Osaka a critiqué M. Noda pour avoir prévu le redémarrage en l'absence de normes de sécurité suffisantes.

La déclaration précise que M. Noda ignore les leçons tirées de l'accident de l'an dernier à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Le document préconise l'arrêt des réacteurs d'Ohi immédiatement après la fin de la période de forte consommation de l'été qui se termine en septembre.



NHK 09/06/2012

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Le maire de la ville qui accueille sur son territoire la centrale nucléaire d'Ohi devrait prochainement donner son accord à la relance des opérations.

La centrale nucléaire d'Ohi, qui se trouve dans la ville du même nom, de la préfecture de Fukui, est actuellement à l'arrêt pour des contrôles de routine.

Le maire d'Ohi, Shinobu Tokioka, devrait annoncer jeudi à l'assemblée municipale qu'il allait approuver le redémarrage des réacteurs.

La commission en charge de la sécurité nucléaire de la préfecture a déjà annoncé que les réacteurs 3 et 4 de la centrale étaient sans danger. Elle a soumis lundi son rapport au gouverneur, Issei Nishikawa.

L'assemblée municipale a quant à elle décidé en mai d'approuver le redémarrage.




NHK 12/06/2012

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Au Japon, le redémarrage de 2 réacteurs d'une centrale de la préfecture de Fukui, près de la mer du Japon, devrait être officiellement décidé samedi par le gouvernement.

Il s'agit de 2 des 50 réacteurs désactivés dans l'Archipel depuis l'accident nucléaire de Fukushima, en mars 2011.

Ce jeudi, le maire d'Ohi, Shinobu Tokioka, a annoncé à l'assemblée municipale qu'il se conformerait finalement à la décision gouvernementale de remettre les réacteurs en service. Il a ensuite rencontré Issei Nishikawa, le gouverneur de la préfecture de Fukui, pour lui faire part de sa décision.

M. Tokioka a évoqué l'appel du premier ministre Yoshihiko Noda en faveur du redémarrage afin de répondre à la demande énergétique, ainsi que le rapport de la commission de sûreté nucléaire mise en place par la préfecture.

M. Nishikawa a pour sa part déclaré qu'il annoncerait prochainement sa décision au gouvernement. Il a ensuite tenu une conférence de presse pour justifier son choix et obtenir l'aval de la population locale.




NHK 14/06/2012

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Le gouvernement japonais a décidé de remettre en service la centrale nucléaire d'Ohi, dans la préfecture de Fukui, située dans le centre de l'Archipel.

Tous les 50 réacteurs de l'Archipel étaient à l'arrêt depuis la catastrophe survenue à la centrale Fukushima Dai-ichi en mars 2011.

La décision du gouvernement a été prise samedi matin à Tokyo lors d'une réunion entre le premier ministre Yoshihiko Noda et trois autres ministres de son Cabinet.

Plus tôt dans la journée, Issei Nishikawa, le gouverneur de la préfecture de Fukui, avait communiqué au premier ministre son approbation au redémarrage des réacteurs 3 et 4 de la centrale d'Ohi.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai, a entamé les opérations de redémarrage du réacteur 3, après la décision du gouvernement de remettre en marche deux des réacteurs.

La compagnie précise qu'elle envisage de remettre complètement en service le réacteur 3 d'ici le 8 juillet au plus tôt et le réacteur 4 d'ici le 24 juillet.



NHK 16/06/2012

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es maires de municipalités affectées par la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima ont critiqué la décision hâtive du gouvernement de remettre en service la centrale nucléaire d'Ohi.

Katsura Endo, le maire de Tomioka désignée comme zone d'exclusion, s'est dit fortement indigné de la décision du gouvernement. Le maire a souligné que le gouvernement Noda avait mis l'accent sur l'économie et l'approvisionnement énergétique en oubliant les souffrances de la population à Fukushima.

Les habitants, qui ont dû évacuer leur domicile à cause de la catastrophe nucléaire de Fukushima et continuent à vivre dans des logements provisoires, ont exprimé des doutes sérieux quant à la décision du gouvernement de redémarrer les réacteurs.

Une femme de 80 ans, de la ville de Futaba, forcée d'évacuer six fois à ce jour, a déclaré qu'elle était prête à coopérer pour conserver l'électricité si les centrales nucléaires étaient arrêtées et si on lui demandait de limiter sa consommation d'énergie.





NHK 16/06/2012

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Le gouvernement japonais a détaché un représentant spécial à la centrale nucléaire d'Ohi, située dans la préfecture de Fukui, pour s'assurer que le redémarrage des réacteurs ait lieu dans des conditions de sécurité optimales.

Le premier vice-ministre de l'Industrie, Seishu Makino, s'est rendu lundi dans le centre d'intervention d'urgence situé hors du complexe nucléaire de la ville d'Ohi, à environ 7 kilomètres de la centrale.

La visite de M. Makino fait suite à la décision du gouvernement de remettre en service les réacteurs 3 et 4 de la centrale gérée par la Compagnie d'électricité du Kansai.

Il a appelé les autorités centrales et préfectorales, ainsi que les responsables de la centrale, a surveiller de près le redémarrage des réacteurs et à faire tout leur possible pour que les choses se fassent dans des conditions de sûreté maximales.

Le gouvernement a annoncé que M. Makino resterait dans le centre afin de suivre la progression des opérations de redémarrage jusqu'à ce que les réacteurs soient pleinement opérationnels. Il devrait également prendre la situation en main si la centrale devait faire face à une urgence. Le vice-ministre a déclaré à la presse que la sécurité était sa première priorité.



NHK 18/06/2012

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Un des réacteurs de la centrale nucléaire d'Ohi, dans le centre du Japon, sera réactivé ce dimanche.

Il s'agit de la première remise en service d'un réacteur nucléaire dans l'Archipel, où toutes les centrales ont été progressivement arrêtées depuis l'accident de Fukushima, en 2011.

La Compagnie d'électricité du Kansai se préparait au redémarrage depuis que le gouvernement a décidé, le 16 juin, de réactiver les réacteurs 3 et 4 de la centrale, située dans la préfecture de Fukui.

L'opérateur prévoit d'entamer le retrait des barres de contrôle du réacteur numéro 3 à 21h00, ce dimanche. Le réacteur devrait s'activer et entraîner une réaction en chaîne lundi, en matinée.

Il pourra générer de l'électricité à partir de mercredi et sera pleinement opérationnel 4 jours plus tard. Le redémarrage du réacteur numéro 4 interviendra dès le 17 juillet et son rendement sera optimal le 24 juillet.



nhk 01/07/2012

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Des manifestants sont réunis ce dimanche devant la centrale nucléaire d'Ohi, dans le centre du Japon, à l'approche du redémarrage de l'un de ses réacteurs.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai, a entamé les préparatifs pour relancer les réacteurs 3 et 4 de la centrale d'Ohi, dans la préfecture de Fukui, après la décision prise le 16 juin par le gouvernement.

La centrale d'Ohi sera la première à être relancée depuis l'accident de Fukushima de l'an dernier. Les opposants à ce premier redémarrage d'un réacteur au Japon, ont commencé à se rassembler près de l'entrée de la centrale dès samedi soir. Ils bloquent la route conduisant au site, au moyen notamment de véhicules.

Certains brandissent des panneaux exprimant leur opposition au redémarrage. D'autres crient des slogans au rythme de tambours.




NHK 01/07/2012

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Un réacteur nucléaire japonais, maintenant réactivé, a atteint lundi le niveau critique pour la première fois en 15 mois.

Le réacteur de la centrale d'Ohi dans la préfecture de Fukui dans le centre du Japon va commencer à générer de l'électricité mercredi et produira à pleine capacité quatre jours plus tard.

Dimanche soir à 21 heures, les employés de la Compagnie d'électricité du Kansai ont actionné un levier pour relever les barres de contrôle du réacteur Numéro 3. A 6 heures lundi matin, l'entreprise a confirmé que la réaction en chaîne dans le réacteur avait atteint le niveau critique.

Il s'agit du premier réacteur nucléaire japonais qui est remis en service après que tous les réacteurs du pays aient été désactivés, suite à l'accident de mars 2011 à la centrale Fukushima Dai-ichi.

A noter que ce lundi matin, quelques heures avant l'aube, des protestataires se sont rassemblés près des portes de la centrale d'Ohi et ont bloqué la route menant aux installations.



NHK 02/07/2012

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NHK a demandé à [b]Noriyuki Mizuno, journaliste spécialiste de la question à la NHK, de parler du réacteur 3 de la centrale nucléaire d'Ohi, où la réaction en chaîne a repris ce lundi.[/b]

Radio Japon
Quelles mesures préparatoires sont-elles prises par l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai, et le gouvernement ?

Noriuki Mizuno
Des mesures spéciales inhabituelles ont été mises en place, parce qu'il s'agira du premier redémarrage d'un réacteur depuis l'accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi. La compagnie, Kepco, a demandé aux travailleurs d'autres centrales nucléaires de participer aux préparatifs à la centrale d'Ohi et de multiplier les contrôles. Le gouvernement a doublé le nombre d'inspecteurs de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle. Les inspecteurs ont été postés dans la salle de contrôle de la centrale pour surveiller de près les étapes préparatoires.

Tout cela nous donne l'impression que des mesures renforcées sont en place, mais il y aussi des problèmes.

Peu après le début des préparatifs, une baisse du niveau de l'eau dans le réservoir d'un générateur a déclenché une alarme. Mais c'est seulement une demi-journée plus tard que l'agence et Kepco ont dévoilé l'incident. La raison avancée pour ce retard est qu'ils considéraient l'incident comme un problème mineur qu'il n'était pas nécessaire de signaler. Mais comme il était survenu alors que de nombreux habitants s'inquiétaient du redémarrage, cette affaire a suscité des critiques de la part des municipalités locales.

Radio Japon
Les mesures de sécurité n'ont pas encore été toutes mises en place, n'est-ce pas ?

Noriuki Mizuno
Non, pas encore. Le gouvernement soutient que même si un séisme ou un tsunami aussi graves que ceux qui ont frappé Fukushima se produisaient, une fusion du coeur du réacteur n'aurait pas lieu. Ils justifient leur optimisme en avançant les mesures qui pourraient rapidement être appliquées par les techniciens, notamment le renforcement du système d'alimentation et des pompes.

Mais les mesures qui nécessitent plus de temps, comme par exemple la construction d'un immeuble de bureaux aux normes antisismiques, n'ont pas encore été réalisées. Aucune évaluation de la résistance de la centrale aux catastrophes autres qu'un séisme ou un tsunami n'a été effectuée. On ne sait pas non plus ce qui pourrait se passer en cas d'attaque terroriste.

Les efforts de réévaluation des plans d'évacuation de la population locale et de renforcement de la préparation aux catastrophes en sont encore à mi-chemin. A mon avis, le redémarrage du réacteur de la centrale d'Ohi survient alors que les mesures visant à minimiser les dégâts possibles en cas de fusion du coeur du réacteur ne sont pas encore au point.

La catastrophe de Fukushima a fait prendre conscience au public de l'ampleur des risques impliqués dans une catastrophe nucléaire et par conséquent, un nouveau système de régulation devrait être mis en place dès que possible.



NHK 02/07/2012

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Une centrale nucléaire du centre du Japon devrait commencer à générer de l'électricité jeudi alors que l'Archipel ne produit plus d'énergie électrique nucléaire depuis environ deux mois.

Il était prévu que le réacteur 3 de la centrale d'Ohi, située dans la préfecture de Fukui, commence à produire de l'électricité dès mercredi.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai, a cependant dû retardé ses plans pour ajuster une turbine.

Le réacteur a été réactivé dimanche pour la première fois en quinze mois. La réaction en chaîne a été confirmée lundi.



NHK 04/07/2012

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Dans le centre du Japon, un réacteur nucléaire réactivé dimanche a commencé à produire de l'électricité. Le réacteur numéro 3 de la centrale d'Ohi, dans la préfecture de Fukui, a commencé à produire de l'électricité ce jeudi, à 7h00.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai, a remis le réacteur en service dimanche, pour la première fois en 15 mois. Les ingénieurs ont reconnecté aujourd'hui les générateurs au réseau, pour entamer la production d'électricité.

L'opérateur prévoit d'élever le rendement du réacteur à 40 pour cent d'ici vendredi. Il devrait être pleinement opérationnel lundi prochain.



NHK 05/07/2012

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Pour la première fois en 2 mois, une centrale nucléaire du centre de l'Archipel a recommencé à produire de l'électricité. Les 49 autres réacteurs du Japon demeurent à l'arrêt, pour des contrôles obligatoires.

Le réacteur numéro 3 de la centrale d'Ohi, dans la préfecture de Fukui, a été réactivé dimanche à l'issue de 15 mois de maintenance. Il a commencé à entraîner une réaction en chaîne de fission nucléaire dès lundi, en début de matinée.

Ce jeudi, à 7h00, les techniciens de la Compagnie d'électricité du Kansai ont connecté le générateur de la centrale au réseau local de transmission, afin de rétablir l'approvisionnement en électricité.

Selon les responsables de la compagnie, la production initiale de la centrale était à 15 pour cent de ses capacités. Le réacteur devrait être pleinement opérationnel d'ici lundi prochain.



NHK 05/07/2012

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Une manifestation était organisée vendredi soir devant la résidence officielle du premier ministre à Tokyo. Les personnes rassemblées ont appelé à l'arrêt du réacteur nucléaire remis en route sur la côte de la mer du Japon.

Les mouvements opposés au nucléaire et basés dans et autour de Tokyo, organisent des manifestations devant la résidence quasiment chaque vendredi depuis le mois de mars 2012. Lors du rassemblement de vendredi, les manifestants ont demandé l'arrêt du réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire d'Ohi, dans la préfecture de Fukui. La Compagnie d'électricité du Kansai l'a redémarré dimanche pour la première fois en 15 mois.

Une femme de 41 ans venue de la préfecture de Fukushima manifester avec son fils a déclaré qu'elle était en colère contre le gouvernement et sa manière de traiter la question du nucléaire et ce malgré la gravité de la catastrophe de la centrale Fukushima Dai-ichi. Elle veut que le gouvernement revienne sur sa décision au nom de la sécurité des enfants.



NHK 06/07/2012

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Les générateurs de courant électrique d'une centrale nucléaire du centre du Japon sont arrivés à 100% de leur capacité après avoir été réactivés le 1er juillet.

Selon la Compagnie d'électricité du Kansai, la puissance de sortie des générateurs du réacteur No. 3 de la centrale d'Ohi dans la préfecture de Fukui a atteint 1,18 million de kilowatts samedi à 23h20.

Ce réacteur nucléaire a été remis en service après avoir été arrêté pendant 15 mois pour des travaux d'entretien. Il a atteint l'état critique lundi et a recommencé à produire de l'électricité jeudi.

La compagnie d'électricité a ensuite élevé progressivement la puissance de sortie des générateurs, tout en observant les paramètres du réacteur.

En raison des incertitudes à propos de la production d'électricité nucléaire au Japon, des mesures d'économies de courant ont été mises en place le 2 juillet dans les régions desservies par la Compagnie du Kansai. Maintenant que le réacteur No. 3 tourne à plein régime, le gouvernement va réduire de 15 à 10% son objectif de réduction de l'énergie électrique.



-----> Bien que je sois contre ce type d'énergie car le nucléaire est un ennemi invisible, la remise en marche du réacteur va quelque peu alléger le quotidien des familles...




NHK 08/07/2012

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La Compagnie d'électricité du Kansai envisage de remettre en service ce mercredi soir un autre réacteur de sa centrale nucléaire d'Ohi dans la préfecture de Fukui.

Selon la compagnie, si les démarches se poursuivent comme prévu, les barres de contrôle seront ressorties du réacteur numéro 4 et les réactions en chaîne recommenceront jeudi matin.

Cette centrale située sur la côte de la mer du Japon est la seule encore en opération dans tout l'Archipel. Son réacteur numéro 3 a été remis pleinement en service le 9 juillet.

La production d'électricité à partir de l'atome a repris au Japon pour parer à d'éventuels manques de courant pendant l'été. Mais la remise en marche de centrales fait l'objet de critiques croissantes au sujet de leur sécurité depuis l'accident de Fukushima en mars 2011.



NHK 18/07/2012

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L'agence japonaise de sûreté nucléaire a donné l'ordre à deux compagnies d'électricité d'évaluer les failles en dessous de deux centrales nucléaires situées sur la côte de la mer du Japon, afin de déterminer si elles sont ou non actives.

Les experts de l'Agence de sûreté industrielle et nucléaire ont suggéré mardi qu'il était nécessaire d'étudier de manière plus approfondie une faille de 900 mètres de long courant du nord au sud entre les réacteurs 2 et 3 de la centrale nucléaire d'Ohi, située dans la préfecture de Fukui.

Par ailleurs une autre faille, située à 250 mètres en dessous du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Shika, dans la préfecture d'Ishikawa, serait très probablement active, mais les analyses la concernant sont insuffisantes selon les experts.

L'agence a ordonné mercredi aux opérateurs des deux centrales, Kansai Electric et Hokuriku Electric, de réaliser une expertise des sites.



NHK 18/07/2012

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La Compagnie d'électricité du Kansai a redémarré un second réacteur à sa centrale nucléaire d'Ohi de la préfecture de Fukui dans le centre du Japon.

L'entreprise a commencé à retirer les barres de contrôle du réacteur numéro 4 ce mercredi à 21 heures en présence du premier vice-ministre de l'Industrie, Seishu Makino.

La compagnie affirme que si tout va comme prévu, la réaction en chaîne débutera jeudi matin.


-----> Je comprends difficilement que l'on puisse redémarrer les deux réacteurs, sachant qu'une étude doit être faite à propos d'une faille de 900m de long entre les réacteurs 2 et 3 de la centrale d'Ohi... ? Sachant, encore, que les scientifiques s'attendent dans les années à venir, ou dans les mois à venir, à un séisme de grande ampleur... ???



NHK 18/07/2012

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Au Japon, le deuxième réacteur nucléaire réactivé depuis l'accident de Fukushima a désormais atteint son état de criticité.

Selon la Compagnie d'électricité du Kansai, le réacteur numéro 4 de la centrale d'Ohi a entamé ce jeudi matin sa réaction en chaîne.

Le vice-ministre de l'Industrie Seishu Makino a supervisé mercredi soir le redémarrage du réacteur. Il devrait commencer à produire de l'électricité samedi et devenir pleinement opérationnel d'ici mercredi prochain, si tout se passe comme prévu.

Ces 2 réacteurs étant réactivés, le gouvernement prévoit de réviser ses objectifs d'économie d'énergie pour l'été, dans les zones environnantes, et la levée des restrictions n'est pas à exclure.

Mais l'appel des experts pour des contrôles plus approfondis de la centrale avive les inquiétudes. Ces derniers préconisent en effet un examen des failles, éventuellement sismisques, qui se trouvent sous le complexe nucléaire.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a demandé mercredi à l'opérateur de la centrale d'examiner les failles en question.




NHK 19/07/2012

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Le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire d'Ohi doit commencer à produire de l'électricité ce samedi. Sa relance suit celle du réacteur numéro 3 début juillet.

Dans notre commentaire du jour, nous nous penchons sur les problèmes soulevés par le redémarrage de la centrale d'Ohi avec Hiroaki Koide, maître assistant à l'Institut de recherche sur les réacteurs, de l'université de Kyoto. Il commence par nous donner son avis sur le redémarrage des réacteurs d'Ohi.

Hiroaki Koide
Pour faire court, je dirais que c'est une décision déraisonnable.

Non seulement le gouvernement mais aussi la compagnie d'électricité ont insisté sur l'existence d'un risque de pénurie de courant si la centrale d'Ohi n'était pas relancée. Mais le Japon a en réalité peu de chance de subir une telle pénurie et je pense que le gouvernement le sait bien.

Depuis des décennies, l'Archipel n'a pas été soumis au risque de problème d'alimentation, même lors des pics de consommation, car ses centrales hydroélectriques et thermiques pouvaient être mises à contribution en cas de besoin.

La consommation générale de courant au Japon a beaucoup baissé depuis la faillite de Lehman Brothers en 2008. Beaucoup de gens s'efforcent de faire des économies. Je pense donc que le Japon peut sans problème passer l'été sans avoir besoin du nucléaire.

Cela dit, le gouvernement et la compagnie d'électricité restent attachés à une hypothèse unique. Ils affirment qu'il y aura des problèmes d'alimentation si certaines centrales s'arrêtent à cause d'un incident.

Le gouvernement sait qu'il y aura suffisamment d'électricité sans avoir à redémarrer la centrale d'Ohi. Mais il n'a pas assumé ses responsabilités. Pour moi, ce qu'il fait s'apparente à une menace. Sans s'appuyer sur des faits, il se borne à prétendre que la population court le risque d'importantes coupures de courant.

Radio-Japon
Il existe une forte opposition au redémarrage des réacteurs nucléaires.

Hiroaki Koide
Le gouvernement et les compagnies d'électricité ont longtemps insisté sur l'absolue sûreté de l'électricité d'origine nucléaire et l'absence d'accidents. C'était un mensonge.

Le Japon vit dans l'idée que l'Archipel connaîtra la prospérité à condition d'assurer une croissance économique régulière chaque année. Dans cette logique, il veut protéger l'activité économique et ignore ce qui lui semble des problèmes négligeables.

Pour moi, les gens des milieux politique et économique sont obsédés par l'idée que l'énergie nucléaire est indispensable pour dynamiser l'économie japonaise.

Mais un grand nombre de personnes souffrent des importants dégâts provoqués par l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. C'est une réalité.

Je crois que le Japon est entré dans une période où il faut absolument considérer le réel et réfléchir à ce qui devrait être fait pour l'avenir.



NHK 20/07/2012

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Au Japon, un deuxième réacteur nucléaire a été remis en marche et a commencé à produire de l'électricité depuis la catastrophe à la centrale Fukushima Dai-ichi.

La Compagnie d'électricité du Kansai a annoncé que le réacteur numéro 4 de sa centrale d'Ohi a atteint 15% de sa capacité ce samedi matin. Il devrait être pleinement opérationnel mercredi prochain. Le réacteur en question avait atteint jeudi le seuil de criticité, auquel la réaction en chaîne devient autosuffisante.

Ce samedi à 7h00 du matin, les techniciens de la Compagnie d'électricité du Kansai ont actionné les commandes dans la salle de contrôle pour raccorder les générateurs d'électricité au réseau.

La compagnie ajoute que la puissance a été portée à 15,6% à 11h30 ce samedi et que l'installation devrait arriver à sa capacité maximale mercredi à 1h00 du matin.

Réactivé en premier lieu, le réacteur numéro 3 est entré pleinement en opération au début de ce mois.

Ces deux réacteurs de la Compagnie du Kansai seront donc bientôt pleinement opérationels, mais aucun autre réacteur actuellement à l'arrêt au Japon ne devrait être remis en service dans un avenir proche.



NHK 21/07/2012

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Le deuxième réacteur nucléaire remis en opération au Japon depuis la catastrophe de Fukushima fonctionne désormais à plein régime.

Les techniciens de la centrale nucléaire d'Ohi dans la préfecture de Fukui située dans le centre du pays ont fait monter la production de courant du réacteur 4 mardi à minuit, après avoir procédé à des vérifications finales.

Le réacteur a atteint sa pleine capacité environ une heure plus tard ce mercredi matin. La Compagnie d'électricité du Kansai, l'opérateur de cette centrale, avait remis le réacteur 4 en activité le 18 juillet. Rappelons que le réacteur 3 a été remis en service au début de ce mois et qu'il fonctionne maintenant à 100 pour cent de sa capacité.

Ces deux réacteurs sont les plus puissants parmi ceux qui sont exploités par la Compagnie d'électricité du Kansai qui alimente en courant électrique la région où se trouve Osaka, la seconde ville du pays.

Le gouvernement central a donné son feu vert à la remise en marche de la centrale d'Ohi le mois dernier, affirmant que sa sécurité avait été confirmée.

Toutefois, un groupe de spécialistes demande qu'une nouvelle enquête soit ouverte sur des fissures dans le sous-sol de la centrale afin de déterminer s'il s'agit ou non de failles actives.



NHK 25/07/2012

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L'opérateur de la centrale nucléaire d'Ohi indique qu'une alarme a retenti à son réacteur récemment remis en service, peu après que celui-ci a atteint sa pleine capacité de production.

La Compagnie d'électricité du Kansai signale que l'alarme s'est déclenchée vers 5h30 ce mercredi matin au réacteur numéro 4.

L'entreprise ajoute que l'alarme a fonctionné après qu'un des thermomètres installés juste au-dessus des barres de combustible du réacteur a momentanément dépassé 336 degrés celsius.

La compagnie précise que les valeurs indiquées par les autres thermomètres étaient normales. Elle prévoit d'examiner attentivement la situation, sans pour autant réduire la production de courant.


NHK 25/07/2012

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L'Agence internationale de l'énergie atomique examinera une centrale nucléaire du nord-est du Japon la semaine prochaine, pour voir comment elle a été affectée par le tremblement de terre de mars 2011.

Des données venant de centrales du nord et de l'est du Japon démontrent que l'intensité du séisme avait dépassé le niveau maximum prévu par les concepteurs de ces usines.

Il ne semble pas y avoir eu d'impact sur l'équipement et les installations vitales pour la sécurité des centrales, mais le séisme a mis en évidence à l'échelle mondiale, la vulnérabilité des réacteurs nucléaires en cas de tremblements de terre.

Les représentants de l'Agence internationale de l'énergie atomique ainsi que des experts de l'étranger visiteront la centrale d'Onagawa dans la préfecture de Miyagi lundi, pour une évaluation sur place. Ce sera la première fois depuis le désastre de 2011 que l'Agence va évaluer la résistance aux séismes d'une centrale nucléaire japonaise.



nhk 26/07/2012

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Au Japon, des autorités locales demandent à l'Agence de sûreté nucléaire de superviser le projet d'investigation d'une faille qui se trouverait sous le sol d'une centrale de la préfecture d'Ishikawa, dans le centre de l'Archipel.

La requête a été formulée ce jeudi, à Tokyo, par le vice-gouverneur de la préfecture, Hiroyasu Takenaka, et par le maire adjoint de la ville de Shika.

La semaine dernière, les experts d'une commission gouvernementale ont déclaré que la faille en question, située sous le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Shika, était vraisemblablement active.

En réaction à cette annonce, la Compagnie d'électricité du Hokuriku a soumis un projet d'investigation à l'agence.

La préfecture et la ville concernées ont jugé extrêmement regrettables les remarques de la commission, estimant qu'elles entamaient gravement la crédibilité du système gouvernemental de contrôle.


NHK 26/07/2012

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Yukio Edano, le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, a appelé à la retenue au sujet de l'éventuel redémarrage d'une nouvelle centrale nucléaire.

Mercredi, le président de la Compagnie d'électricité du Kansai, Makoto Yagi, avait évoqué deux réacteurs arrêtés de la centrale de Takahama, dans la préfecture de Fukui, sur la mer du Japon. Il avait exprimé l'espoir de les voir relancés si leur sûreté était garantie.

Vendredi, M. Edano a réagi en précisant que la question du redémarrage ne pouvait pas être évoquée jusqu'à la confirmation de la sûreté. Il juge naturel qu'un chef d'entreprise pense à son activité et à assurer la fourniture d'électricité aux consommateurs.

Mais il critique Makoto Yagi, lui reprochant de ne pas considérer les inquiétudes de la population sur les centrales nucléaires.

Il se dit également gêné par les propos de Makoto Yagi car les compagnies d'électricité et le ministère de l'Industrie ont perdu la confiance de la population depuis le début de la crise nucléaire en mars 2011.



NHK 27/07/2012

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Une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique a commencé à inspecter une centrale nucléaire dans le nord-est du Japon.

La centrale d'Onagawa, dans la préfecture de Miyagi, a été une des centrales touchées par le séisme du 11 mars 2010.

L'équipe souhaite recueillir des données sur l'impact du tremblement de terre sur les superstructures et les systèmes électriques de la centrale. Le groupe est composé de 18 spécialistes des séismes et de la construction. Il a commencé par discuter des procédures de travail avec des responsables de la Compagnie d'électricité du Tohoku, l'opérateur de la centrale, et le gouvernement japonais.

Au cours de la mission qui se prolongera jusqu'à jeudi de la semaine prochaine, ils envisagent d'entrer dans le bâtiment du réacteur de la centrale pour vérifier les piscines de stockage de combustible et des dispositifs de sécurité vitaux, notamment les systèmes de refroidissement.

L'AIEA a déjà évalué les dégâts à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi et dans une autre centrale du centre du Japon. Mais c'est la première mission d'étude visant à renforcer la résistance aux séismes d'une centrale. L'agence internationale souligne qu'elle partagera les résultats de son étude avec les pays membres.

Mise à jour 31/07 :
Les inspecteurs sont depuis lundi dans la centrale d'Onagawa, dans la préfecture de Miyagi, à 120 kilomètres environ au nord de la centrale endommagée Fukushima Dai-ichi.

Ce mardi, l'équipe a inspecté les tuyaux et d'autres équipements du réacteur numéro 2 de la centrale.

Selon l'inspecteur en chef, Sujit Samaddar, l'objectif est de comparer les résultats avec ceux obtenus à la centrale de Fukushima afin de mieux comprendre comment les séismes peuvent affecter un site nucléaire. L'équipe prévoit également d'entrer dans les bâtiments qui abritent d'autres réacteurs et d'interroger les employés de l'opérateur de la centrale d'Onagawa, avant la conférence de presse prévue à Tokyo la semaine prochaine.


NHK 30/07/2012 - NHK 31/7/2012

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Le gouvernement japonais a approuvé le projet d'exploration d'une veine sédimentaire sous la centrale nucléaire de Shika, sur la côte de la mer du Japon, afin de déterminer si la faille est active ou non.

La Compagnie d'électricité du Hokuriku, l'opérateur de la centrale, a soumis le projet la semaine dernière à l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle. Certains experts ont fait remarquer qu'il y avait de fortes chances que la fissure qui s'étend sous le bâtiment du réacteur numéro 1 de la centrale soit une faille active.

Ce mardi, un groupe d'experts a examiné le projet d'exploration qui prévoit de creuser jusqu'à une quarantaine de mètres sous le bâtiment du réacteur.

L'agence a ordonné à la centrale de considérer un possible élargissement des zones de forage, et d'agrandir éventuellement l'échelle de son étude.

L'agence a également donné son accord pour que la Compagnie d'électricité du Kansai examine une faille au-dessous de la centrale nucléaire d'Ohi, qui se trouve elle aussi sur la côte de la mer du Japon.


NHK 31/07/2012

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Le gouvernement japonais a donné son autorisation à l'opérateur de la centrale nucléaire d'Ohi, dans le centre du pays, à reprendre l'exploitation commerciale d'un de ses réacteurs.

La compagnie d'électricité du Kansai, Kepco, a relancé les opérations à plein régime du réacteur numéro 3 de la centrale d'Ohi début juillet. L'Agence nationale de sûreté nucléaire et industrielle a conclu ce vendredi les deux journées d'inspection de sécurité prévues dans la réglementation.

Cela autorise désormais l'opérateur à faire fonctionner légalement le réacteur jusqu'à septembre 2013, si aucun problème ne survient entre temps.


----->J'avoue que je ne comprends pas trop bien : deux réacteurs ont été remis en fonctionnement, alors qu'on ne sait pas si la faille qui se trouve dessous la centrale est active ou non... Et, en plus, les réacteurs ont été remis en route... avant que l'agence de sûreté nucléaire ait effectué une visite d'inspection ? On ne joue pas seulement la vie du peuple japonais (admirable), on se joue aussi de la vie des peuples des autres nationas !!! Je trouve le procédé plutôt léger et dangereux... Mais ce n'est que mon avis...



NHK 03/08/2012

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L'opérateur de la seule centrale nucléaire encore en activité au Japon affirme qu'il n'y a pas de faille active sous le complexe d'Ohi.

La Compagnie d'électricité du Kansai, Kepco, a rendu à l'autorité japonaise de régulation du nucléaire, l'ARN, un rapport provisoire concernant la fissure de 900 mètres de long passant dans le sous-sol de la centrale d'Ohi.

Selon ce rapport, la fissure ne constitue pas une faille active. L'opérateur était arrivé aux même conclusions avant le désastre de mars 2011. L'ARN procédera elle-même à une étude vendredi. Les directives gouvernementales proscrivent la construction d'installations nucléaires d'importance au-dessus de failles actives.

Le président de l'ARN, Shunichi Tanaka, a indiqué plus tôt que l'autorité ordonnerait la fermeture de la centrale d'Ohi si la fissure repérée dans son sous-sol s'avérait être une faille active.


NHK 31/10/2012

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La nouvelle Autorité japonaise de régulation du nucléaire, l'ARN, mène ce vendredi une étude sur les lieux de la seule centrale nucléaire présentement en activité au Japon. Cette agence veut déterminer si une faille qui se trouve sous la centrale d'Ohi, est active ou non.

Il y a en effet une faille de 900 mètres dans le sol, sous les réacteurs 2 et 3 du complexe. L'équipe d'enquête de l'ARN inclut un de ses membres, Kunihiko Shimazaki, ainsi que quatre autres experts.

Ils visitent l'endroit où la Compagnie d'électricité du Kansai, qui gère la centrale, a creusé le sol pour vérifier la fissure en question. L'équipe d'enquête de l'ARN fera une évaluation lors d'une réunion dimanche.

La centrale d'Ohi est la première de six où l'Autorité japonaise de régulation du nucléaire veut faire de telles études. Les compagnies d'électricité qui gèrent ces complexes examinent le sol sous les centrales, depuis le désastre de mars 2011.

Les normes du gouvernement interdisent la construction de certaines installations nucléaires au-dessus de failles actives. Le résultat de l'étude topographique de vendredi pourrait entraîner la fermeture de la centrale d'Ohi.

Dans un rapport intérimaire publié mercredi, la Compagnie d'électricité du Kansai a affirmé que la faille dans le sol sous la centrale, ne peut être considérée comme active.





NHK WORLD 2/11/2012 (texte et image)

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L'autorité japonaise de régulation du nucléaire, l'ARN, a émis des doutes concernant les études menées par la Compagnie d'électricité du Kansai, Kepco, au sujet des fissures passant sous la centrale nucléaire d'Ohi.

L'ARN essaie actuellement de déterminer si les fissures au dessus desquelles est construite la seule centrale nucléaire du Japon encore en service sont ou non le signe de la présence d'une faille active.

Lors d'une réunion de l'autorité mercredi, un des responsables, Kunihiko Shimazaki, a mis en question les explications avancées par la Compagnie d'électricité du Kansai, Kepco, au sujet de ses récentes études. Selon lui, l'opérateur n'est pas clair dans son affirmation selon laquelle les fissures sont plus courtes et situées dans une zone différente de ce qui avait été déterminé dans les études précédentes.

M. Shimazaki a par ailleurs appelé à une amélioration des inspections organisées sur le site par l'opérateur. Un panel d'experts mis en place par l'ARN a inspecté la centrale d'Ohi le deux novembre mais n'a pas été en mesure de déterminer si la faille était active ou non. Les experts ont demandé à l'opérateur de mener des études supplémentaires.

D'après M. Shimazaki, les membres du panel n'ont pu passer qu'un temps limité sur le site et manquaient d'informations préalables concernant la situation de la centrale d'Ohi.


NHK WORLD 14/11/2012

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Les experts de l'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, s'efforcent de déterminer si des failles actives passent dans le sous-sol de la seule centrale nucléaire en activité au Japon.

Une équipe de 5 personnes menées par le commissaire de l'ARN Kunihiko Shimazaki, a terminé samedi deux journées d'observations à la centrale d'Ohi, construite sur le littoral de la mer du Japon dans la préfecture de Fukui. Les experts ont examiné une tranchée récemment creusée dans la partie nord de l'installation.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai, affirme que les fissures sous la centrale ont été causées par des glissements de terrain. Elles ne seraient pas des failles actives. Des allégations mises en doute dès le premier jour de l'enquête par les experts.

Samedi, l'équipe a inspecté une autre tranchée creusée le long d'une crête traversant le site et déjà étudiée le mois dernier. A l'époque, ils avaient découvert une faille.

Cette observation avait donné lieu à des interprétations différentes. Certains experts y avaient vu les conséquences de glissements de terrain. D'autres avaient considéré qu'il s'agissait d'une faille active.

Samedi, les membres de l'équipe ne sont toujours pas parvenus à se mettre d'accord. Ils devraient se rencontrer à nouveau dans les semaines qui viennent pour forger un consensus sur la base des résultats de l'enquête.

Si la présence de failles actives est avérée, l'ARN demandera à la compagnie d'arrêter la centrale d'Ohi.



NHK 29/12/2012

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Une commission de l'Autorité japonaise de régulation du nucléaire a rédigé lundi un rapport sur 2 failles qui pourraient être actives dans le sol d'une centrale de la préfecture d'Aomori, dans le nord-est de l'Archipel. Radio Japon a demandé à Noriyuki Mizuno, de la NHK, de nous parler de l'avenir de la centrale de Higashidori.

Radio Japon : Quel va être, selon vous, le sort de cette centrale ?

Noriyuki Mizuno : Je pense que le rapport de la commission aura forcément de lourdes conséquences sur le calendrier du redémarrage de la centrale. Un réacteur se trouve à proximité de cette faille qui serait active, selon les experts. La commission s'apprête par ailleurs à examiner l'impact d'une autre fissure, située juste sous le bâtiment qui abrite les réacteurs nucléaires.

RJ : Est-ce que la rédaction de ce rapport signifie que des conclusions ont été tirées, concernant la faille active ?

NM : A l'origine, l'Autorité de régulation du nucléaire avait prévu d'en venir elle-même à une conclusion mais elle a récemment changé d'avis. Elle ne prendra finalement une décision qu'après avoir entendu le point de vue d'autres experts sur le rapport publié lundi.

Mais il faut savoir qu'en toile de fond, les travaux de la commission suscitent des réticences de plus en plus vives. Les compagnies d'électricité, qui pourraient être obligées de fermer leurs réacteurs nucléaires selon les conclusions sur la faille en question, estiment qu'il serait imprudent de s'en remettre à la décision d'une seule commission de 5 experts. Ils ont donc consigné des questions dans une lettre ouverte tout en déplorant, également par écrit, le manque d'opportunités d'exprimer leur point de vue.

Il faut par ailleurs s'attendre à des pressions de plus en plus fortes du monde des affaires et de la politique lié à ces compagnies, en faveur du redémarrage des centrales nucléaires. Il importe bien sûr que toutes les opinions soient entendues mais l'Autorité de régulation du nucléaire doit absolument prendre ses décisions en toute indépendance, sans subir de pressions extérieures. C'est pour cela qu'à mon avis, elle doit justifier ses raisons d'une manière claire et compréhensible par tous. Elle doit aussi faire preuve de consistance et de fermeté, en privilégiant les arguments scientifiques.


NHK 19/2/2013

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TOKYO - Le ministre japonais de l'Industrie a jugé mardi impossible de prévoir le nombre de réacteurs nucléaires qui pourraient être remis en exploitation au Japon d'ici à la fin de l'année, alors que le patron d'Areva a calculé qu'une demi-douzaine pourraient fonctionner d'ici là.

En réponse à une question d'un journaliste, Toshimitsu Motegi a estimé imprévisible la relance des sites atomiques, aujourd'hui tous stoppés à l'exception de deux réacteurs à Oi (ouest).

De nouvelles règles plus sévères seront adoptées en juillet et ensuite débuteront les passages en revue des réacteurs nucléaires, a rappelé pour sa part un porte-parole de l'Autorité de régulation nucléaire. Ces réactions interviennent alors que les spéculations vont bon train.

Lundi, le président du directoire du groupe français Areva, Luc Oursel, a dit s'attendre au redémarrage de six réacteurs d'ici à la fin de l'année. Le PDG de l'entreprise d'uranium canadienne Cameco a pour sa part estimé mi-février que huit devraient avoir été remis en service avant fin 2013.

Inversement, l'agence de presse Kyodo a indiqué qu'aucun ne devrait être relancé cette année à cause des délais et contraintes réglementaires.

Quant aux deux d'Oi (ou Ohi) en activité, ils devraient être arrêtés pour maintenance en septembre, ce qui risque d'entraîner une nouvelle période nucléaire zéro comme le Japon en a déjà connu une en mai et juin 2012.

Le parc nucléaire du Japon compte 50 réacteurs, dont une bonne quarantaine seulement sont potentiellement susceptibles de redémarrer à moyen terme.

Selon un spécialiste du secteur au Japon, toutes les hypothèses sont envisageables, de zéro à même une douzaine de réacteurs d'ici à la fin de l'année si les compagnies et l'autorité nucléaire accélèrent les processus de passage en revue et si des délais de grâce sont accordés pour la réalisation des travaux de mise en conformité.

Toutefois, les conditions techniques, politiques et psychologiques sont tellement variables d'un site à l'autre que toutes les hypothèses actuelles ne sont que spéculations.

Par ailleurs, le ministre de l'Industrie a jugé mardi qu'il serait peut-être difficile de fixer dès la fin de l'année la nouvelle politique énergétique à moyen terme du Japon, même si une commission se réunira à partir du 15 mars pour formuler des recommandations en ce sens d'ici à décembre.


ROMANDIE 5/3/2013

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L'Autorité japonaise de régulation du nucléaire a donné aux opérateurs de centrales atomiques un délai de 5 ans pour la mise en application de mesures complémentaires de sécurité, afin de faire face à des situations d'urgence, telles que l'écrasement d'un avion sur les installations.

L'Autorité japonaise a discuté mardi de nouvelles directives de sécurité qui seront adoptées en juillet. Par celles-ci, les opérateurs de centrales seront légalement contraints de garantir que leurs installations peuvent résister à de graves accidents, causés par des catastrophes naturelles extrêmes et des actes de terrorisme.

Les nouveaux principes directeurs exigeront que les opérateurs mettent rapidement à exécution certaines des étapes comme condition de la remise en service des réacteurs à l'arrêt.

Ces mesures comprennent la construction de brise-lames pour contenir un tsunami et des analyses tridimensionnelles du site de la centrale pour y détecter des failles éventuelles qui pourraient provoquer des tremblements de terre.

En revanche, le régulateur du nucléaire a décidé d'accorder aux entreprises un délai de 5 ans pour terminer la construction de salles de contrôle de remplacement et de circuits de refroidissement supplémentaires. Ces mesures sont prises principalement en prévision d'attaques terroristes, utilisant des avions.

Le régulateur du nucléaire va poursuivre ses discussions sur le calendrier d'autres mesures de sécurité.


NHK 20/3/2013

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TOKYO - Le ministre japonais de l'Industrie, Toshimitsu Motegi, a jugé possible que soient relancés des réacteurs nucléaires au Japon dès cet automne, alors qu'actuellement 48 des 50 unités du pays sont stoppées.

Si les choses avancent vite, cela interviendra à l'automne, a-t-il déclaré mardi soir lors d'une émission de télévision.

Les nouvelles normes établies par l'Autorité de régulation nucléaire seront validées le 18 juillet. Si la sûreté des réacteurs est confirmée, ils seront relancés, a-t-il ajouté, confirmant la position du gouvernement de droite de Shinzo Abe, arrivé au pouvoir en décembre. M. Motegi a aussi déclaré son intention d'obtenir la compréhension des populations riveraines des centrales.

[...]Alors que l'exécutif japonais ne songe plus à abandonner l'énergie nucléaire, contrairement aux souhaits des deux précédents Premiers ministres, des nouvelles normes de sûreté ont été définies et sont actuellement soumises aux commentaires publics avant d'être entérinées et d'entrer en vigueur en juillet.

La validation de la sûreté de chaque réacteur sera requise de même que l'accord des élus locaux des régions concernées avant le feu vert ultime du gouvernement. Pour accélérer le processus, l'autorité de régulation pourrait accorder des délais de grâce sous conditions de travaux de mise en conformité, une éventualité sur laquelle tablent les compagnies japonaises.

ROMANDIE 24/4/2013

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La NHK a appris que l'Autorité japonaise de régulation du nucléaire, l'ARN, s'apprête à imposer à l'opérateur du réacteur à neutrons rapides Monju des directives strictes. Le réacteur utilise du plutonium extrait du combustible nucléaire irradié pour produire de l'électricité.

L'installation expérimentale située à Tsuruga, dans la préfecture de Fukui est en arrêt depuis qu'un échangeur de combustible est tombé dans le réacteur en août 2010. L'accident s'est produit alors que l'opérateur, l'agence japonaise de l'énergie atomique, venait juste de la remettre en marche. Le réacteur ne fonctionnait plus depuis 14 ans en raison d'une fuite de sodium utilisé comme fluide caloporteur.

L'opérateur a été accusé de plus de 9800 infractions aux règles de sécurité. Ainsi, par exemple, des contrôles portant sur des équipements de sécurité vitaux n'ont pas été effectués. Ces négligences ont continué même après que l'opérateur eut présenté un rapport en janvier sur la façon dont ces problèmes étaient survenus.

Certaines sources expliquent que l'ARN a conclu après une inspection sur le terrain en février que la façon dont l'opérateur gérait le réacteur créait des problèmes. L'autorité envisagerait de lancer des ordres stricts en se basant sur une loi pertinente. Ces directives inhabituelles pourraient inclure l'arrêt du fonctionnement du réacteur ou un réexamen des procédures de sécurité.

Une fois les ordres donnés, l'opérateur ne pourra pas effectuer les préparatifs de redémarrage du réacteur.

NHK 13/5/2013

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TOKYO - L'autorité de régulation nucléaire du Japon a décidé mercredi le gel de facto des préparatifs de relance d'un surrégénérateur atomique et un panel d'experts a confirmé la présence d'une faille active sous un réacteur voisin, menaçant ces deux installations de démantèlement prématuré.

Le gendarme du secteur devrait sous peu transmettre un ordre à l'Agence publique de l'énergie atomique (JAEA) lui interdisant d'effectuer des manipulations destinées à la remise en service du prototype de réacteur à neutrons rapides de Monju (ouest), ce tant que la gestion de sa sûreté, jusqu'ici bâclée, ne sera pas améliorée. Cette décision, qui rend caduc le projet de réactiver Monju d'ici à mars 2014, fait suite à des enquêtes qui ont montré des négligences d'entretien.

L'exploitant n'a pas procédé dans les délais aux contrôles de sécurité périodiques de près de 10.000 des 39.000 pièces d'équipement du site, selon un récent rapport.

L'autorité exige que l'opérateur de ce site atomique situé à Tsuruga modifie en profondeur ses règles d'entretien, estimant que les lois ont été transgressées à maintes reprises.

Le surrégénérateur à neutrons rapides de Monju, qui emploie un mélange d'oxydes de plutonium et uranium (MOX), est de nouveau stoppé depuis un incident survenu en août 2010. Il venait alors tout juste d'être relancé à l'essai, après 14 ans et demi d'arrêt dû à un grave accident en 1995 (fuite de sodium et incendie).

Mis en chantier en 1985, ce prototype était entré en fonction en 1994 et, malgré un grand nombre d'avaries et les arrêts prolongés, l'exploitant pensait qu'il pourrait être pleinement opérationnel d'ici à mars 2014, un objectif désormais absolument irréaliste. La survenue en mars 2011 de l'accident de Fukushima a en outre entraîné une réorganisation de la réglementation des installations nucléaires dont pâtit aussi Monju, d'autant qu'il doit en plus faire l'objet d'enquêtes géologiques en raison de craintes de présence d'une faille active.

C'est justement un problème similaire qui a simultanément conduit mercredi un panel de spécialistes choisis par l'autorité à conclure que la faille sous le réacteur 2 d'une centrale atomique de Tsuruga, voisine de Monju, est active et pourrait mettre en péril le site en cas de séisme. Hormis la révélation de nouvelles données probantes venant infirmer ce jugement basé sur des examens géologiques poussés par quatre experts, le réacteur ne devrait pas obtenir l'assentiment de sûreté, ce qui interdirait son redémarrage.

Le cas échéant, la compagnie Japan Atomic Power sera alors forcée d'étudier son démantèlement, alors même qu'il ne date que de 1987 et pourrait en théorie fonctionner au moins une quinzaine d'années de plus.

C'est la première fois que les examens en cours sur plusieurs sites nucléaires japonais débouchent sur un tel résultat.

Les conclusions des experts vont désormais être transmises aux décisionnaires de l'autorité qui émettra un jugement définitif, a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'institution.

A ce jour, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon, les autres étant maintenus à l'arrêt dans l'attente de nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration et qui devraient entrer en application en juillet.

Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) sont actuellement en opération, ayant obtenu en juin l'aval de l'Etat pour être relancées pendant 13 mois.

Les géologues doivent se prononcer plus avant jeudi sur l'existence probable d'une faille active à proximité de la centrale Higashidori (nord), en vue de remettre un rapport final.

Alors que le gouvernement de droite plaide pour la relance des réacteurs, six installations au total font officiellement l'objet d'examens sur ces soucis de faille. L'opinion, elle, aimerait que s'applique dans tous les cas le principe de précaution.

ROMANDIE 15/5/2013

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L'Autorité de régulation du nucléaire du Japon, l'ARN, a approuvé un rapport sur la sécurité des deux seuls réacteurs nucléaires actuellement en marche dans le pays.

Les responsables de l'ARN ont fait savoir que les réacteurs numéro 3 et 4 de la centrale nucléaire d'Ohi resteront en opération jusqu'au prochain contrôle de routine en septembre.

Lors d'une réunion mercredi, l'ARN a approuvé un rapport stipulant que la centrale d'Ohi, sur le littoral de la mer du Japon, ne posait aucune menace immédiate pour la sécurité. Le rapport se fonde sur les inspections de l'ARN, sur la base des nouvelles directives de sécurité qui entreront en vigueur lundi.

Le président de l'ARN, Shunichi Tanaka, a déclaré que les deux réacteurs sont plus sûrs actuellement, grâce aux mesures additionnelles prises par l'exploitant, la Compagnie d'électricité du Kansai.


NHK 3/7/2013

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TOKYO - Trois jours après avoir annoncé son envie de relancer deux réacteurs nucléaires au Japon, le patron de Tepco, opérateur de la centrale de Fukushima, est allé vendredi implorer la compréhension d'élus locaux mécontents.

Naomi Hirose s'est présenté dans l'après-midi auprès du gouverneur de la préfecture de Niigata qui héberge la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, complexe de l'ouest que Tepco veut remettre partiellement en service au plus vite.

Selon les médias, le gouverneur Hirohiko Izumida a carrément refusé un document que voulait lui remettre M. Hirose. Ce dernier souhaite obtenir le consentement de l'élu avant d'installer des équipements requis pour la validation de sûreté, condition sine qua non avant une éventuelle remise en service, mais M. Izumida ne l'entend pas ainsi. Avant de vouloir redémarrer des réacteurs, Tepco doit finir d'analyser les causes de l'accident de Fukushima, avait-il déclaré mardi à la presse.

M. Izumida, qui a presque droit de veto sur toute décision de remise en service de réacteurs de sa région, dit n'avoir aucune confiance en Tepco.

M. Hirose a en outre rencontré vendredi matin le maire de Kashiwazaki qui lui a reproché d'avoir annoncé publiquement la soumission prochaine d'un dossier auprès de l'autorité de régulation pour obtenir une validation de sûreté, sans en parler avant aux élus de la région, ce qui ne peut que saboter la confiance réciproque.

M. Hirose a demandé pardon pour avoir utilisé un procédé un peu cavalier mais a promis que la décision de remettre les dossiers à l'autorité ne serait prise qu'après en avoir expliqué les tenants et aboutissants aux riverains concernés.

Je ne veux pas passer outre les élus locaux et je veux leur expliquer nos intentions dans le but d'obtenir leur compréhension, a assuré M. Hirose.


Tepco pourrait néanmoins décider de soumettre une demande de passage en revue des réacteurs 6 et 7 de Kashiwazaki-Kariwa par l'autorité de sûreté sans que les élus ne donnent leur consentement, car pour l'opérateur, le temps presse, a laissé supposer M. Hirose.

Actuellement, 48 des 50 réacteurs de l'archipel sont stoppés et les compagnies d'électricité qui veulent en relancer doivent auparavant faire vérifier la conformité de leurs installations au regard de nouvelles normes plus sévères de sûreté qui entreront en vigueur lundi.

A partir de ce jour, les dossiers pourront être présentés par les compagnies et être examinés. Les délais de passage en revue risquant d'être longs, toutes veulent déposer leurs requêtes au plus vite pour être les premières servies. Selon la presse nippone, quatre compagnies devraient postuler pour 10 réacteurs de 5 centrales dès lundi, et deux autres tranches pourraient être ajoutées les jours suivants. Tepco pourrait se joindre rapidement à l'ensemble pour deux des sept réacteurs de Kashiwazaki-Kariwa.






ROMANDIE 5/7/2013

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TOKYO - La compagnie japonaise d'électricité Kyushu Electric Power a déposé vendredi des dossiers supplémentaires auprès de l'autorité de régulation nucléaire pour obtenir la certification de sûreté nécessaire à la relance de deux réacteurs. ]Cette nouvelle requête auprès du régulateur pour les réacteurs Genkai 3 et 4 (sud-ouest) porte à 12 le nombre de tranches pour lesquelles les électriciens nippons souhaitent obtenir l'avis favorable de l'instance compétente.

Actuellement, 48 des 50 réacteurs de l'archipel sont stoppés à cause des suites de l'accident de Fukushima consécutif au séisme de mars 2011.

Depuis lundi, de nouvelles normes de sûreté plus sévères sont entrées en vigueur, et les opérateurs de centrales sont tenus de faire vérifier leurs installations pour obtenir ensuite de la part des élus locaux et du gouvernement le droit éventuel de les réactiver.

Les délais de passage en revue risquant d'être longs, toutes les compagnies veulent présenter leurs requêtes au plus vite pour être les premières servies.

Kyushu Electric avait déjà postulé lundi pour deux autres unités, aux côtés de trois autres compagnies qui ont remis les dossiers pour un total de huit réacteurs.

En attendant qu'une partie d'entre-eux reprenne du service, le Japon va très certainement être de nouveau totalement privé d'énergie nucléaire à partir de septembre, lorsque les deux unités actuellement actives à Ohi (ou Oi, ouest) seront de nouveaux arrêtées pour maintenance régulière et nouvel examen de conformité.

L'absence de réacteurs nucléaires oblige les citoyens et entreprises à moins consommer d'électricité, ce qui ne va pas nécessairement de soi lorsqu'il est simultanément nécessaire de climatiser les lieux publics et maisons en raison d'une chaleur intenable de plus de 40 degrés par endroits en ville.

La consommation électrique excède 90% de la production dans plusieurs régions ces derniers jours, ce qui laisse très peu de marges aux compagnies.






ROMANDIE 12/7/2013

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L'opérateur de la centrale d'Ohi, dans le centre de l'Archipel, a entamé la désactivation des 2 réacteurs nucléaires encore opérationnels.

Ce jeudi, les responsables de la Compagnie d'électricité du Kansai ont demandé à l'Autorité de régulation du nucléaire la permission de stopper le 2 septembre le réacteur numéro 3 de la centrale, pour des contrôle de routine. Le réacteur numéro 4 sera mis à l'arrêt le 15 septembre. Rappelons que la centrale en question se trouve dans la préfecture de Fukui.

Pour la première fois en 14 mois, la totalité des réacteurs du Japon seront alors tous désactivés.




NHK WORLD 1/8/2013

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