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JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?

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TOKYO (Japon) - Le Japon devrait traverser une nouvelle période d'absence totale d'énergie nucléaire à partir du 15 septembre lorsque sera stoppé son dernier réacteur en service a indiqué mercredi la compagnie qui l'exploite.

Kansai Electric Power (Kepco) a prévenu l'autorité de régulation nucléaire qu'elle prévoyait d'arrêter le 15 septembre pour maintenance le réacteur 4 de la centrale d' Ohi (ou Oi, ouest), l'un des deux seuls actuellement opérationnels. L'autre, le numéro 3, devrait pour sa part être stoppé auparavant, le 2 septembre, également pour maintenance régulière, obligatoire après 13 mois de fonctionnement en continu.

Les deux tranches actuellement actives à Ohi doivent subir une séance d'entretien et vont être coupées pour une durée technique d'au moins trois mois, sans compter la période ensuite requise pour des examens de conformité aux nouvelles exigences de sûreté.

Or, il est matériellement impensable que d'autres réacteurs japonais soient relancés d'ici au mois prochain, même si des compagnies ont postulé pour que la sûreté de plusieurs installations soit certifiée par l'autorité à l'aune de nouvelles normes durcies entrées en vigueur le 8 juillet dernier.

Du coup, le Japon, qui avait connu une période zéro nucléaire de mai à juillet 2012, devrait se retrouver dans la même situation pour plusieurs semaines ou mois à compter du 15 septembre.

A ce jour, 48 des 50 réacteurs du pays sont stoppés sine die par précautions supplémentaires à la suite de l'accident de Fukushima causé par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon.

Les 3 et 4 d'Ohi avaient quant à eux exceptionnellement reçu en juin 2012 l'autorisation de la part du précédent Premier ministre d'être relancés, ce qui a été fait dans les semaines suivantes, juste avant la mise en place de la nouvelle autorité de régulation.

Depuis qu'elle est établie, aucun autre ne peut redémarrer tant qu'elle ne s'est pas prononcée.

Le nouveau gouvernement de droite de Shinzo Abe est pour sa part favorable à la réactivation des réacteurs, mais assure qu'il se conformera à l'avis de l'autorité, statutairement indépendante.

ROMANDIE 14/8/2013

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TOKYO - Les procédures d'arrêt pour maintenance d'un des deux seuls réacteurs nucléaires en service au Japon ont débuté lundi après-midi, a annoncé son exploitant, Kansai Electric Power (Kepco).

La compagnie a effectué les premières manipulations requises vers 17H00 locales (10H00 GMT), mais le réacteur ne devait être totalement stoppé que mardi matin.

Kepco avait reçu en juin 2012 l'autorisation des autorités locales et du Premier ministre d'alors, Yoshihiko Noda, pour remettre en service les réacteurs 3 et 4 d'Ohi (ou Oi, ouest), juste avant la mise en place de la nouvelle autorité de régulation en septembre.

L'unité 3 avait été relancée le 1er juillet 2012. Il s'agissait du premier redémarrage réel depuis l'accident de Fukushima en mars 2011 et de la fin d'une brève période sans énergie atomique. L'unité 4 avait pour sa part été réactivée le 19 juillet 2012. Elle sera elle aussi stoppée, le 15 septembre, pour une session de maintenance régulière, obligatoire après 13 mois de fonctionnement en continu.

Toutes les centrales nippones avaient progressivement été arrêtées sine die par précautions supplémentaires à la suite de l'accident de Fukushima causé par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon. Une fois les réacteurs 3 et 4 coupés, le Japon se retrouvera de nouveau totalement privé d'énergie nucléaire.

Il est en effet matériellement impensable que d'autres réacteurs japonais soient relancés d'ici là, même si des compagnies ont postulé pour que la sûreté de plusieurs installations soit certifiée par l'autorité de régulation à l'aune de nouvelles normes plus strictes entrées en vigueur le 8 juillet dernier.

Du coup, le Japon, qui avait connu une période zéro nucléaire (malgré un parc de 50 unités) de mai à juillet 2012, devrait se retrouver dans la même situation pour plusieurs semaines ou mois à compter du 15 septembre. Aucun réacteur ne peut redémarrer tant que l'autorité nucléaire ne s'est pas prononcée sur sa sûreté.

Kansai Electric a d'ores et déjà déposé des dossiers pour que la sûreté des réacteurs 3 et 4 d'Ohi soit certifiée au plus vite afin de les réactiver dès que possible après les opérations d'entretien régulier. Des travaux sont prévus pour qu'ils soient mis en conformité avec les nouvelles normes.

Un important obstacle est en passe d'être levé, puisqu'une commission d'experts mandatés il y a six mois par le régulateur du secteur a par ailleurs estimé lundi qu'une faille géologique située entre les couples de réacteurs 1/2 et 3/4 n'était pas active, ce qui doit permettre à la centrale d'être un jour réactivée sous réserve de confirmation officielle par l'autorité elle-même.

Le rôle de cette dernière n'est toutefois pas de décider de relancer des réacteurs mais d'établir un jugement sur leur sûreté. La décision finale d'autoriser la redémarrage revient au pouvoir politique.

Le nouveau gouvernement de droite de Shinzo Abe est pour sa part favorable à la réactivation des réacteurs du pays, mais assure qu'il se conformera à l'avis de l'autorité, statutairement indépendante.

ROMANDIE 2/9/2013

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TOKYO (AFP) - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a déposé vendredi un dossier auprès de l'autorité japonaise de régulation nucléaire dans le but de relancer deux réacteurs dans un autre de ses complexes atomiques.

Tokyo Electric Power (Tepco), dont toutes les installations nucléaires sont actuellement stoppées sine die, a présenté une demande auprès de l'autorité de régulation du secteur pour faire valider la sûreté des tranches 6 et 7 de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa (nord-ouest), la plus grande de l'archipel. Tepco voulait déposer cette requête depuis plus de deux mois, mais l'avis négatif du gouverneur de la préfecture de Niigata, Hirohiko Izumida, l'en avait empêchée.

L'élu a toutefois consenti jeudi à donner son accord pour les travaux de mise en conformité qui seront requis, notamment la pose de dispositif spéciaux de ventilation à filtres.

Tepco espère un redémarrage le plus tôt possible afin de diminuer ses coûts de gaz et pétrole nécessaires pour alimenter des centrales thermiques qui pallient actuellement à l'absence totale d'énergie atomique.

Les sept réacteurs de Kashiwazaki-Kariwa sont arrêtés soit depuis plusieurs années à cause du tremblement de terre de Niigata en 2007, soit depuis plusieurs mois en raison des nouvelles mesures prises par les autorités pour protéger les installations atomiques en cas de séisme, tsunami, accident d'avion ou acte terroriste.

Tous les autres réacteurs du pays sont aussi actuellement stoppés. Aucune des 50 tranches ne peut reprendre du service tant qu'elle n'a pas obtenu une certification de sûreté sur la base de nouvelles normes durcies entrées en vigueur le 8 juillet.

Le nouveau gouvernement, dirigé par le conservateur et pro-nucléaire Shinzo Abe, a promis de se plier à l'avis émis par l'autorité de régulation, statutairement indépendante.

Impatientes de relancer leurs centrales, les compagnies ont déjà commencé des travaux de mise en conformité et déposé des dossiers pour une douzaine d'unités de diverses centrales.

Selon l'autorité, les études nécessaires pour chaque réacteur pourraient exiger six mois, ce qui rend difficile tout pronostic sur le nombre d'unités qui pourraient être réactivées pour l'hiver prochain, une saison de très forte consommation électrique. L'assentiment des élus locaux est en outre indispensable à chaque fois, en sus de celui de l'administration centrale.


sciences et avenir 27/9/2013

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Au Japon, l'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, a entamé une étude de deux jours sur les failles se trouvant sous une centrale nucléaire à Mihama, dans la préfecture de Fukui.

La présence de neuf failles sismiques a été confirmée sous le complexe de la centrale de Mihama, y compris une se trouvant juste sous un réacteur. Des scientifiques expliquent que les failles pourraient se déplacer simultanément avec une faille active se trouvant à environ un kilomètre à l'est de la centrale.

L'opérateur de la centrale a indiqué que les failles à l'intérieur du complexe ne s'étaient pas déplacées au cours des derniers 120 à 130 mille ans. Cela implique, selon la compagnie, que les failles devraient être définies comme inactives et qu'il n'y a aucune possibilité qu'elles se déplacent de nouveau.

Il est possible que les réacteurs situés au-dessus de failles considérées comme actives doivent être démantelés. Des directives gouvernementales interdisent la construction d'installations nucléaires de première importance au-dessus de failles actives.

nhk world 7/12/2013

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Il faudra davantage de temps pour terminer les inspections nécessaires à la remise en marche de certains des réacteurs du pays. C'est ce que le chef de l'Autorité de régulation du nucléaire.

Tous les réacteurs commerciaux du Japon sont actuellement à l'arrêt. Neuf centrales nucléaires ont demandé des inspections de sécurité par l'ARN.

Lors d'une rencontre de l'ARN mercredi, des officiels ont rendu leur rapport sur les contrôles des six premières centrales. Elles avaient demandé ces inspections en juillet dernier. L'un d'entre eux a déclaré que l'ARN a quasiment terminé les contrôles en ce qui concerne la forme des nouveaux dispositifs de sécurité. Un autre a indiqué que les vérifications entrent dans leur phase finale.

Cependant, au sortir de cette rencontre, le directeur de l'ARN Shunichi Tanaka a déclaré que l'ARN devait procéder à un examen plus approfondi des dispositifs de sécurité. Il a ajouté que la vérification ne sera pas terminée avant la fin de l'année fiscale, soit le 31 mars.

M. Tanaka a suggéré de demander l'avis de la population. Les opinions ainsi recueillies seraient utilisées par les experts de l'ARN dans la phase terminale de leurs contrôles.

NHK WORLD 13/12/2014

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La Compagnie d'électricité du Chubu demande une inspection de sécurité pour un réacteur nucléaire situé dans le centre du Japon. Une telle inspection est nécessaire pour la remise en marche d'un réacteur.

Vendredi, le vice-président exécutif Masatoshi Sakaguchi a déposé la demande auprès de l'Autorité de régulation du nucléaire en vue de la remise en service du réacteur 4 de la centrale de Hamaoka de la préfecture de Shizuoka. Cette centrale compte cinq réacteurs, dont deux qui doivent être démantelés.

L'entreprise, basée à Nagoya, a suspendu les activités de la centrale à la demande du gouvernement après le séisme et le tsunami de mars 2011. La centrale de Hamaoka fait partie de la zone où, disent les experts, un tremblement de terre géant risque de se produire.

Pour répondre aux craintes concernant la sécurité, l'entreprise a multiplié par 1,5 la vitesse estimée de l'accélération maximale du sol pouvant être causée par un séisme, la faisant passer à 1200 gals. Elle bâtit également une digue de 22 mètres de hauteur pour protéger la centrale d'un tsunami.

Cette procédure est obligatoire pour respecter les nouvelles normes de sécurité plus strictes du gouvernement, avant qu'un réacteur puisse être réactivé.

Tous les 48 réacteurs nucléaires situés en territoire japonais sont actuellement mis à l'arrêt.

NHK WORLD 14/2/2014

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Au Japon, l'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, a finalisé le déroulement des ultimes examens de sécurité pour six centrales qui demandent le redémarrage d'un total de 10 réacteurs.

Les membres de l'ARN se sont réunis mercredi. Ils ont évoqué la suite des examens de sécurité. Plusieurs compagnies d'électricité ont demandé en juillet dernier ces examens pour 10 réacteurs.

L'ARN a accepté d'accorder une priorité aux six centrales pour des tests et d'émettre un rapport intérimaire sur les résultats des contrôles de sûreté.

Ce rapport est considéré comme l'ultime étape avant d'obtenir l'accord de l'ARN pour la relance des réacteurs. Les régulateurs vont commencer par déterminer si les évaluations réalisées par les compagnies sur les comportements des sols en cas de puissant séisme sont correctes. L'ARN décidera dans deux ou trois semaines quelles centrales sont prêtes pour un rapport final.

Les régulateurs ont également convenu de prendre quatre semaines pour solliciter l'opinion de la population sur le rapport intérimaire. Des rencontres avec le public sont prévues dans les villes proches des centrales nucléaires. Les avis seront sollicités sur les aspects techniques des contrôles.

NHK WORLD 19/2/2014

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Les autorités japonaises de régulation du nucléaire ont entamé les contrôles de sécurité d'un réacteur situé au coeur d'une zone où un violent séisme est susceptible de survenir, dans le centre de l'Archipel.

Ce jeudi, des membres de l'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, ont entendu les responsables de la Compagnie d'électricité du Chubu sur les mesures de sécurité prises à la centrale de Hamaoka, dans la préfecture de Shizuoka.

Le 14 février, l'opérateur a demandé un contrôle de sécurité du réacteur numéro 4 de la centrale, conformément aux nouvelles recommandations gouvernementales pour des contrôles préalables plus stricts avant le redémarrage d'un quelconque réacteur.

La centrale a été mise à l'arrêt sur décision du gouvernement après la crise nucléaire de Fukushima, en 2011. Une décision motivée par la possibilité d'un violent séisme dans la région.

L'opérateur de la centrale a indiqué aux officiels de l'ARN qu'un brise-lames de 22 mètres de haut était en cours de construction, pour parer au risque de tsunami.


NHK WORLD 27/2/2014

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Le gouvernement japonais a adopté une nouvelle politique énergétique. Cette stratégie revient sur la décision de mise en sommeil progressive des centrales nucléaires prise par le précédent gouvernement après la catastrophe de Fukushima en 2011.

La décision risque d'être impopulaire. Le premier ministre Shinzo Abe a passé des mois à convaincre les sceptiques de sa formation, le Parti libéral-démocrate (PLD), ainsi que de son partenaire de coalition, le Nouveau Komeito, qui est contre l'énergie nucléaire.

Ce plan pourrait toutefois venir trop tard pour sauver un secteur moribond dont les pertes sont estimées à 35 milliards d'euros. Selon une récente analyse de Reuters, deux tiers des 48 réacteurs nucléaires japonais à l'arrêt pourraient devoir rester fermés en raison du coût élevé de leur mise aux normes en matière de sécurité.

Dans le nouveau plan annoncé vendredi, le nucléaire est défini comme "une source importante d'énergie de base", mais il n'y pas d'objectif chiffré sur ce qu'elle pourrait représenter. Le gouvernement considère aussi le charbon et l'hydro-électricité comme des sources énergétiques basiques.

Le Japon est parallèlement prêt à faire tout son possible pour développer les énergies renouvelables, a déclaré le ministre de l'Industrie Toshimitsu Motegi à l'issue du conseil des ministres. Un groupe de travail a été constitué au niveau ministériel dans ce but.

Dans son nouveau plan, le Japon dit vouloir aller au-delà des objectifs fixés par le passé en matière d'énergies renouvelables. Il mentionne dans une note de bas de page que, dans le plan précédent, ces énergies devaient contribuer à hauteur de 13,5%, soit 141,4 milliards de kilowatts à l'horizon 2020.

PBS NewsHour 13/3/2014 - La catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, le 11 Mars 2011, a grandement affecté la façon dont les citoyens japonais pensent aux sources d'énergie. Les sondages indiquent que 80% des électeurs s'opposent maintenant à l'énergie nucléaire au Japon. Mais se passer de l'énergie nucléaire est une proposition difficile. Rapport correspondant scientifique Miles O'Brien.

Romandie 11/4/2014

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L'opérateur de la centrale nucléaire d'Ohi, la Compagnie d'électricité du Kansai, dans le centre du Japon a fait appel ce jeudi de la décision émanant du tribunal de la cour de Nagoya. L'injonction de la cour interdisait le redémarrage de deux de ses réacteurs.


La Cour se prononce contre le redémarrage de réacteurs à Ohi. Un tribunal japonais a ordonné à l'opérateur de la centrale nucléaire de Ohi de ne pas redémarrer 2 de ses réacteurs, en citant les mesures de sécurité insuffisantes. Deep13th Nuclear Waste Info· 21/5/2014


Cette action a eu lieu le lendemain du verdict rendu par le tribunal de Fukui, interdisant le redémarrage des réacteurs 3 et 4 de la centrale de la préfecture. Les 2 réacteurs avaient été mis à l'arrêt en raison d'inspections de routine en septembre dernier. Des résidents locaux ont entamé une action en justice pour réclamer l'arrêt prolongé des réacteurs.

Le tribunal a précisé que les centrales nucléaires requièrent des niveaux de sécurité et de fiabilité extrêmement élevés.

Il a ajouté que les estimations de possibles tremblements de terre de la part de l'opérateur sont en-deçà de la réalité et que les systèmes de refroidissement de la centrale sont défectueux. La Compagnie d'électricité du Kansai a toutefois objecté lors du procès qu'il n'y avait aucun problème de sécurité.

NHK WORLD 22/5/2014

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Tokyo - L'autorité japonaise de régulation nucléaire a indiqué qu'elle allait présenter mercredi un rapport de validation de la sûreté de deux réacteurs atomiques de l'ouest du Japon, avant-dernière étape avant un feu vert technique pour leur relance.

Une réunion des membres de cette instance indépendante aura lieu mercredi matin, au cours de laquelle sera examinée une proposition de certification des réacteurs Sendai 1 et 2 (situés dans le sud-ouest).

Quand il est annoncé que l'autorité nuclaire allait donner la priorité à la centrale de Sendai. rumorecurioso 12/3/2014

Les tranches Sendai 1 et 2, exploitées par Kyushu Electric Power, ont bénéficié d'un traitement prioritaire car le dossier était jugé plus simple à étudier que celui d'autres réacteurs. Si tout va bien, la validation technique définitive est attendue pour le mois d'août. L'autorité se borne toutefois à dire si les installations sont techniquement sûres. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de décider du redémarrage.

Puisque la volonté du gouvernement de droite de Shinzo Abe est de relancer tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité de régulation, l'étape la plus délicate à franchir pourrait être l'opposition d'une partie de la population locale.

Les observateurs estiment cependant que les réacteurs Sendai 1 et 2 pourraient être remis en exploitation à l'automne.

Actuellement le parc de 48 tranches atomiques de l'archipel est entièrement stoppé pour examen vis-à-vis de ces normes plus sévères. Aucun réacteur ne peut redémarrer sans que l'autorité ait approuvé les mesures prises à l'égard de cette nouvelle règlementation, décidée à la lumière des lacunes vis-à-vis des risques d'accident grave mises en évidence lors de la catastrophe de Fukushima.

Le fait que l'autorité nucléaire soit en passe d'approuver le dossier technique de Sendai 1 et 2 enthousiasmait les investisseurs mardi à la Bourse de Tokyo: moins d'une heure après le début des échanges, l'action Kyushu Electric Power gagnait près de 2% à 1.264 yens. Elle est même montée à 1.282 yens (+3,39%) en tout début de journée.

Romandie 15/7/2014

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Tokyo - Deux réacteurs nucléaires du sud-ouest du Japon remplissent les nouveaux critères de sûreté, a jugé mercredi le gendarme du secteur qui ouvre ainsi la voie à une relance de l'énergie atomique au Japon, trois ans et demi après le désastre de Fukushima.

Entre-temps, plusieurs unités avaient fonctionné durant quelques mois, mais aucune n'avait reçu de certificat de conformité à de nouvelles normes plus sévères entrées en vigueur en juillet 2013.

Les membres de l'autorité de régulation nucléaire ont approuvé un rapport de près de 420 pages selon lequel les dispositions techniques prises par la compagnie Kyushu Electric Power pour les tranches Sendai 1 et 2 (sud-ouest) étaient compatibles avec ces standards durcis vis-à-vis des risques d'accident critique.

En un an d'étude, il a fallu éplucher 30.000 pages de documents, 62 réunions soit plus de 140 heures, sans compter les auditions, et mobiliser de nombreux spécialistes et petites mains pour parvenir à ces conclusions dont la lecture est particulièrement ardue.

Le document précise notamment toutes les mesures prises pour faire face aux tsunamis, séismes, éruptions volcaniques, tornades et autres dangers, afin d'éviter que la situation ne dégénère en catastrophe majeure, comme en mars 2011 à la centrale Fukushima Daiichi après un tremblement de terre au large et un gigantesque raz-de-marée.

C'est la première fois depuis cette catastrophe qu'est donné un tel avis de conformité, alors que l'intégralité du parc de 48 réacteurs est arrêté (sans compter les six unités définitivement condamnées du complexe de Fukushima).

La certification de sûreté de l'autorité indépendante mise en place après le désastre du 11 mars 2011 est indispensable pour relancer n'importe quel réacteur de l'archipel.

L'approbation des dispositions prises pour Sendai 1 et 2 doit encore être définitivement validée après un appel à commentaires publics d'une durée de 30 jours.

Si tout va bien, le feu vert sera donné au mois d'août. L'autorité se borne toutefois à dire que les installations sont sûres. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de décider du redémarrage. Les observateurs estiment que ces deux réacteurs pourraient être remis en exploitation à l'automne.

La volonté du gouvernement de droite de Shinzo Abe est de remettre en marche tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité de régulation, a répété mercredi le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga. C'est un pas en avant, et je veux avancer vers la relance avec la compréhension des communautés locales, a réagi le Premier ministre.

Les raisons sont politiques et économiques: le Japon veut une indépendance énergétique grâce à la maîtrise du cycle nucléaire, et souhaite en finir avec les importants déficits commerciaux endurés depuis que l'arrêt des réacteurs nucléaires l'oblige à importer à prix d'or des quantités massives d'hydrocarbures pour ses centrales thermiques.

L'éventualité d'un prochain redémarrage de réacteurs rencontre cependant l'opposition des antinucléaires, à commencer par Greenpeace: des milliers d'habitants de la préfecture de Kagoshima (où se trouvent les unités Sendai 1 et 2) et de la province voisine de Kumamoto ont fait part de leurs inquiétudes, a rappelé l'organisation écologiste.

Les principaux problèmes comprennent l'absence de plan réel d'évacuation de la population en cas de nécessité, notamment des personnes âgées, des enfants, ou des individus hospitalisés, souligne Greenpeace.

Les opposants, dont certains se sont immédiatement rassemblés devant le complexe atomique incriminé mercredi pour protester, considèrent en outre que la compagnie Kyushu Electric Power et l'autorité ne sont pas parvenues à établir un diagnostic et fournir une réponse précise au risque volcanique dans la région.

L'autorité a cédé à la pression énorme de l'industrie nucléaire et du gouvernement Abe, s'est énervée Kazue Suzuki, de Greenpeace. Et d'ajouter: elle place les intérêts commerciaux des compagnies électriques devant la sécurité de la population.

Les dossiers de 17 autres réacteurs doivent désormais également être scrutés à la loupe.

Romandie 16/7/2014

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Des tablettes d'iode ont été distribuées aux personnes habitant à moins de cinq kilomètres de la centrale nucléaire de Sendai, dans la préfecture de Kagoshima.

L'opération a été menée par des officiels du gouvernement affectés dans les municipalités concernées. Elle intervient alors que la centrale, aujourd'hui à l'arrêt, prépare son redémarrage.

D'après la préfecture, 4700 personnes de trois ans et plus doivent recevoir les tablettes à utiliser en cas de catastrophe nucléaire. L'iode empêche la thyroïde d'absorber les substances radioactives. Ce dimanche, les autorités de la préfecture de Kagoshima et de la ville de Sendai ont distribué de l'iode à 2661 personnes.

C'est la première fois qu'une telle opération est menée dans le cadre des nouvelles directives de l'Autorité de régulation du nucléaire. La distribution devrait concerner les autres habitants après une réunion publique sur la question programmée en septembre au plus tôt.

NHK World 27/7/2014

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Tokyo - Les deux seuls réacteurs nucléaires du Japon susceptibles d'être relancés dans les prochaines semaines ont peu de chance d'être remis en exploitation avant cet hiver au plus tôt, à cause d'un retard de procédures encore nécessaires, selon les dernières informations rendues publiques.

Jusqu'à présent, les plus optimistes pensaient que les unités Sendai 1 et 2 (situées dans le sud-ouest) pourraient redémarrer aux environs d'octobre, les membres de l'Autorité de régulation nucléaire ayant approuvé leur sûreté. Toutefois, la compagnie doit encore fournir d'autres documents sur le détail de travaux qui doivent être effectués ainsi que sur les procédures de gestion de l'exploitation.

Or, selon l'autorité nucléaire, ces plans ne devraient pas lui être remis avant fin septembre. Compte tenu des délais d'examen qui se montent à un ou deux mois, la validation technique définitive ne devrait pas intervenir avant fin novembre au mieux.

L'autorité se borne toutefois à dire que les installations sont sûres. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de décider du redémarrage, ce qui exigera à tout le moins quelques semaines de plus.

L'ensemble du parc de 48 réacteurs du Japon est arrêté (sans compter les six unités définitivement condamnées du complexe de Fukushima), et aucun ne peut être réactivé sans la bénédiction de l'autorité nucléaire sur la base de normes de sûreté plus sévères. Jusqu'à présent, les tranches Sendai 1 et 2 sont les seules à avoir atteint un stade d'examen qui permettent de tabler sur une relance relativement proche. Les 17 autres réacteurs pour lesquels un dossier a été présenté sont dans une phase bien moins avancée d'étude et n'ont aucune chance d'être relancés avant la fin de l'année.

Romandie 8/8/2014

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Tokyo - L'autorité japonaise de régulation nucléaire a validé mercredi pour la première fois la sûreté de deux réacteurs atomiques de l'ouest du Japon, donnant ainsi son feu vert technique pour leur relance, qui exige néanmoins encore le passage de plusieurs obstacles.


Vue de la centrale de SendaI. Elle est située près de Satsumasendai dans la Préfecture de Kagoshima (鹿児島県), sur l'île de Kyushu au Japon.KEI CC BY-SA 3.0


Lors d'une réunion régulière des membres de cette instance indépendante, la dernière version d'un rapport de certification des réacteurs Sendai 1 et 2 (situés dans le sud-ouest) a été examinée, après la prise en compte de commentaires publics.

Il a fallu près de 14 mois pour que le régulateur passe en revue l'état de ces deux tranches afin de se prononcer sur leur sûreté.

Tous les réacteurs du Japon (48 sans compter les six saccagés de Fukushima Daiichi) sont actuellement stoppés, et ce depuis près d'un an. Les procédures, longues et fastidieuses, de certification ont été rendues nécessaires par l'entrée en vigueur mi-juillet 2013 de nouvelles normes durcies après l'accident de Fukushima en mars 2011.

Les unités Sendai 1 et 2, exploitées par Kyushu Electric Power, ont bénéficié d'un traitement prioritaire car le dossier était jugé plus simple à étudier que celui d'autres réacteurs.

L'autorité se borne toutefois à dire si les installations sont techniquement sûres. Il reste en outre, encore, quelques examens techniques des travaux envisagés et équipements. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux d'autoriser le redémarrage.

Puisque la volonté du gouvernement de droite de Shinzo Abe est de relancer tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité de régulation, l'étape la plus délicate à franchir risque d'être l'opposition d'une partie de la population locale.

La nouvelle ministre de l'Industrie, Yuko Obuchi, chargée de ce dossier, a d'ores et déjà indiqué qu'elle allait faire de son mieux pour convaincre les citoyens que l'énergie nucléaire était indispensable. Les observateurs estiment que les réacteurs Sendai 1 et 2 pourraient être remis en exploitation vers décembre.

Les antinucléaires sont quant à eux bien décidés à en découdre.

Le gouvernement ignore les leçons de Fukushima et essaie de faire revenir la nation à sa dépendance à l'énergie nucléaire, dangereuse et peu fiable. C'est la politique énergétique la pire pour l'avenir du Japon, se plaint Kazue Suzuki, de l'organisation écologiste Greenpeace Japon. Le gouvernement devrait concentrer ses efforts sur la gestion de la catastrophe nucléaire en cours à Fukushima, le soutien de ses victimes, et abandonner ses plans pour relancer les réacteurs nucléaires, insiste la militante.

Japon se prépare également à fermer et donc démanteler les réacteurs les plus anciens de la nation qui ont 40 ans ou plus.

Romandie 10/9/2014 - The star onLine

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Tokyo - Quelque 16.000 personnes ont manifesté mardi à Tokyo contre le projet du gouvernement japonais de redémarrer les réacteurs nucléaires jugés sûrs malgré l'inquiétude de la population traumatisée par la catastrophe atomique de Fukushima.

L'Autorité indépendante de régulation nucléaire, créée dans le sillage du tsunami et de l'accident nucléaire, a récemment donné son feu vert au redémarrage des réacteurs 1 et 2 de la centrale nucléaire de Sendai (sud-ouest).

ARIRANG NEWS 23/9/2014

Les 48 tranches du pays (sans compter les six condamnées de Fukushima Daiichi) sont actuellement arrêtées.

Romandie 23/9/2014

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Le directeur de l'Autorité japonaise de régulation du nucléaire, l'ARN, défend son autorisation des mesures de prévention des risques volcaniques pour une centrale nucléaire située à Kagoshima, dans le sud de l'Archipel.

Shunichi Tanaka, directeur de l'Autorité de régulation du nucléaire, prenait la parole lors d'une conférence de presse mercredi. Ses observations font suite à l'éruption, samedi, du volcan du mont Ontake, dans le centre du Japon, pour laquelle aucun signal d'alerte n'avait été détecté. Des dizaines de randonneurs sont morts suite à cette éruption.

L'éruption a suscité l'inquiétude de la population face aux mesures de prévention des risques volcaniques de la centrale de Sendai, dans la préfecture de Kagoshima, gérée par la Compagnie d'électricité du Kyushu. Des volcans actifs se trouvent dans cette préfecture.

L'opérateur a dévoilé les plans de retrait du combustible nucléaire de l'installation en cas de détection de signes d'activité volcanique ou de déplacement des plaques tectoniques près de la centrale.

Lors de la conférence de presse de mercredi, le directeur de l'ARN a indiqué que l'éruption volcanique d'Ontake ne ressemble en rien aux possibles éruptions volcaniques d'importance qui pourraient survenir près de la centrale nucléaire de Sendai. Il a ajouté que de présenter ces deux événements comme étant de même nature n'était pas scientifique.

M. Tanaka a précisé qu'avant une énorme éruption des mouvements de la terre et des secousses sont observés bien avant ce qui a pu être constaté pour l'éruption du volcan du mont Ontake.

NHK WORLD 2/10/2014

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Le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Yoichi Miyazawa, s'est rendu dans la préfecture de Kagoshima, au sud du Japon, afin d'obtenir l'appui de la population locale pour le redémarrage de la centrale nucléaire de Sendai.

M. Miyazawa a visité lundi la centrale gérée par la Compagnie d'électricité du Kyushu et située dans la ville de Satsuma Sendai.

Il a été informé par un responsable de l'entreprise des mesures de sûreté mises en place après l'accident de 2011 à la centrale de Fukushima Dai-ichi, dont les murs de dix mètres servant à protéger les pompes de refroidissement.

M. Miyazawa a pris la parole devant 80 travailleurs de la centrale. Il a confirmé que le travail visant à assurer la sécurité se déroule sans incident, mais qu'il n'existe toutefois pas d'assurance à 100 %. Il a demandé aux travailleurs de poursuivre leur travail acharné afin d'améliorer la sécurité.

Il a ensuite visité le siège du gouvernement de la préfecture de Kagoshima et rencontré le gouverneur Yuichiro Ito.

M. Ito a indiqué à M. Miyazawa que les préparatifs en vue du redémarrage de la centrale de Sendai en sont à la dernière étape. Il a ajouté qu'il écouterait les opinions des membres de l'assemblée préfectorale et qu'il prendrait ensuite une décision.

M. Miyazawa a fait part à M. Ito de la position du gouvernement qui est que le redémarrage des centrales nucléaires est nécessaire dans le cadre de la politique énergétique du pays.





Controverse sur les plans d'évacuation autour de la centrale de Sendai :  Avant que la centrale de Sendai ne soit remise en fonction, des plans d'évacuation adéquats doivent être mis en oeuvre par les municipalités dans un rayon de 30 km autour de la centrale.

La préfecture de Kagoshima et neuf municipalités, dont la ville de Satsuma Sendai, ont élaboré des plans d'évacuation dans l'éventualité d'un accident nucléaire. Ces plans ont été examinés par le gouvernement central et jugés spécifiques et concrets.

Certains considèrent toutefois que les itinéraires d'évacuation prévus dans les plans ne permettent pas de mettre la population en sûreté. D'autres s'inquiètent de ce que les hôpitaux et centres d'accueil dans un rayon de 10 à 30 km n'ont pas prévu de plan d'évacuation. Un spécialiste de l'incidence psychologique des catastrophes affirme enfin que les plans d'évacuation élaborés par les municipalités sont loin de suffire.


NHK WORLD 3/11/2014 - NHK

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Au Japon, des volcanologues appellent à la révision des conditions de sécurité fixées par l'organisme nippon de régulation du nucléaire en cas d'activité volcanique.

Selon eux, il est indispensable de tenir compte du caractère aléatoire des prévisions en matière d'éruption volcanique.

L'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, demande aux opérateurs de centrales nucléaires d'adopter des mesures de contingence dans les cas où des signes laisseraient craindre une grave éruption susceptible de menacer les centrales.

Dans le cadre de ces règlements, l'ARN a approuvé en septembre les mesures de sécurité adoptées par la centrale nucléaire de Sendai, dans la préfecture de Kagoshima. Celle-ci est dirigée par la Compagnie d'électricité du Kyushu. L'entreprise prévoit, au moindre signe annonçant l'imminence d'une importante éruption volcanique, de retirer de la centrale le combustible nucléaire.

Un comité réuni par la société volcanologique japonaise propose cependant de réexaminer les conditions fixées par l'ARN.


nhk world 3/11/2014

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Tokyo - La préfecture japonaise de Kagoshima a donné vendredi son accord pour le redémarrage des réacteurs nucléaires Sendai 1 et 2, ouvrant la voie à la remise en service début 2015 de ces deux premières unités conformes aux normes durcies depuis l'accident de Fukushima en 2011.

Le gouverneur de cette province du sud-ouest, qui a le dernier mot, a approuvé cette relance dans l'après-midi (heure du Japon) sur la base des garanties offertes par la compagnie exploitante, Kyushu Electric Power, et par le gouvernement disposé à réactiver toutes les installations officiellement jugées sûres par l'autorité compétente.

Tous les réacteurs du Japon (48 sans compter les six saccagés de Fukushima Daiichi) sont actuellement stoppés, et ce depuis plus d'un an après l'arrêt de deux tranches relancées entre 2012 et 2013.

Tenant compte de divers facteurs dans leur ensemble, j'ai jugé que le redémarrage des unités 1 et 2 de Sendai était inévitable, a déclaré le gouverneur Yuichiro Ito lors d'une conférence de presse. C'est une décision importante et un grand pas en avant, a réagi le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, promettant que le gouvernement allait concrètement oeuvrer en vue du redémarrage.

M. Ito a cependant insisté sur la nécessité dans le même temps de bénéficier de l'aide de l'Etat pour renforcer les procédures permettant de garantir la sécurité des riverains et leur éventuelle évacuation en cas de problème.

Le ministre de l'Industrie, Yoichi Miyazawa, s'est immédiatement réjoui de cette décision. Il s'était rendu en début de semaine dans la région pour convaincre le gouverneur et les autres élus locaux, et que même si nul n'était bien sûr en mesure d'assurer qu'il n'y aurait jamais d'accident, l'Etat agirait promptement si d'aventure il se passait quelque chose.

Avant que le gouverneur ne prenne la décision finale, l'assemblée préfectorale réunie vendredi matin avait suivi l'orientation favorable donnée la veille au soir par un comité spécial. La municipalité de Satsumasendai, qui héberge la centrale, avait au préalable aussi donné son accord et M. Ito avait décidé de ne pas consulter les autres agglomérations alentour, la loi ne l'y obligeant pas.

L'autorité japonaise de régulation nucléaire (NRA) avait validé mi-septembre pour la première fois la sûreté des tranches Sendai 1 et 2, donnant ainsi son feu vert technique à leur remise en exploitation.

Les procédures, longues et fastidieuses, de certification ont été rendues nécessaires par l'entrée en vigueur mi-juillet 2013 de nouvelles normes plus sévères vis-à-vis des risques de catastrophe naturelle et d'accident critique après le désastre de Fukushima provoqué par un violent séisme et un gigantesque tsunami en mars 2011. Il a fallu près de 14 mois pour que le régulateur passe en revue l'état de ces deux unités afin de se prononcer sur leur sûreté.

Pour Sendai, la prochaine étape sera le oui du gouvernement de droite de Shinzo Abe, approbation assurée qui sera suivie de quelques procédures techniques encore inachevées mais qui devraient avoir lieu début 2015.

Les écologistes avaient dénoncé par avance la décision de Kagoshima, à commencer par l'organisation Greenpeace qui met aussi en avant les dangers relatifs aux volcans de la région. Quelque 16.000 personnes avaient manifesté en septembre à Tokyo contre le redémarrage de réacteurs nucléaires et les sondages indiquent que la majorité de la population y est opposée.

Face aux arguments des écologistes et à une opinion réfractaire, le gouvernement de droite et les milieux d'affaires pro-nucléaires rétorquent que l'économie du Japon et son autonomie à l'égard de l'approvisionnement en énergie sont mises à mal par l'arrêt de tous les réacteurs du pays. Ils insistent notamment sur le fait que l'archipel, qui jouissait auparavant d'enviables excédents commerciaux, est aujourd'hui la proie de déficits abyssaux creusés par la facture d'hydrocarbures importés.

Certes, disent-ils encore, le Japon ne manque pas de courant, grâce à un important parc de centrales thermiques dont plusieurs ont été relancées pour pallier l'absence d'énergie atomique, mais celui-ci pollue aussi plus par des rejets massifs de CO2.


Romandie 7/11/2014

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Des militants antinucléaire ont organisé vendredi une manifestation devant le siège de la préfecture de Kagoshima. Ils sont opposés au redémarrage de la centrale nucléaire Sendai.

Les manifestants ont critiqué les membres de l'assemblée préfectorale pour avoir approuvé le redémarrage de la centrale. Ils déplorent le fait que l'assemblée a pris cette décision à la hâte lors d'une session extraordinaire, en négligeant l'opinion des habitants de la préfecture et d'ailleurs dans l'Archipel.


NHK WORLD 7/11/2014

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Tokyo - Un deuxième couple de réacteurs nucléaires du Japon est en passe d'obtenir prochainement un feu vert technique de la part du régulateur du secteur, certificat indispensable à une relance qui pourrait intervenir à l'été 2015, selon la presse nippone.

Actuellement, les 48 tranches de l'archipel (sans compter les six condamnées de la centrale de Fukushima Daiichi) sont stoppées sine die par mesure de précaution en attendant que soit contrôlée la conformité de leur sûreté vis-à-vis de normes rendues plus sévères après la catastrophe atomique consécutive au tsunami de mars 2011.

 Photo aérienne de la centrale de Takahama. Qurren / Ministère japonais du Territoire, des Infrastructures et des Transports.

D'après le quotidien économique Nikkei de vendredi, les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Takahama (ouest) devraient faire l'objet d'ici à la fin de l'année d'un rapport favorable de l'Autorité de régulation (NRA), avant une approbation formelle quelques semaines plus tard, après un appel aux commentaires publics d'un mois, une étape obligatoire. Cet avis de conformité devrait être rendu public et expliqué le 17 ou le 24 décembre, indique le journal.

Si tout va bien, ce couple de deux unités sera le deuxième à obtenir ce sésame, après les réacteurs 1 et 2 de la centrale Sendai (située dans le sud-ouest).

Le site de Takahama est exploité par la compagnie régionale Kansai Electric Power qui alimente une partie de l'ouest de l'archipel et était, avant le désastre de Fukushima, la plus dépendante à l'énergie nucléaire.

L'autorité se borne toutefois à donner un avis technique. L'autorisation de relancer les réacteurs, elle, doit venir des milieux politiques. Le gouvernement de droite, lui, y est plus que favorable, mais il doit auparavant obtenir le consentement des autorités locales, ce qui pourrait faire traîner en longueur les discussions.

Dans le cas des unités 1 et 2 de Sendai, l'autorité nucléaire avait jugé dès mi-juillet dernier dans un rapport de plusieurs centaines de pages qu'elles remplissaient les critères de sûreté, et elles ne sont toujours pas réactivées. Il faudra encore plusieurs semaines ou mois avant qu'elles ne le soient, en raison de délais de procédures. Le feu vert politique local a pourtant été donné en novembre.

La majorité des citoyens japonais sont opposés à l'énergie nucléaire, mais la mobilisation contre leur relance s'est notablement affaiblie.

Cette question ne sera pas, tant s'en faut, le principal enjeu des élections législatives de dimanche que le Parti Libéral-Démocrate (PLD) du Premier ministre pro-nucléaire Shinzo Abe est en voie de remporter haut la main.

Romandie 12/12/2014

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Tokyo, 17 déc 2014 (? ? ?) - L'autorité nippone de régulation nucléaire a jugé mercredi que les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Takahama (ouest du Japon) étaient techniquement conformes aux nouvelles exigences légales, ce qui signifie qu'ils devraient obtenir sous peu leur certification indispensable avant une réactivation probablement courant 2015.

C'est seulement le deuxième couple de réacteurs du Japon dont l'examen de conformité à de nouvelles normes est terminé. Jusqu'à présent, seules les unités 1 et 2 de la centrale Sendai (sud-ouest) ont obtenu leur certificat de sûreté.

Actuellement, les 48 réacteurs du Japon sont arrêtés (sans compter les 6 saccagés de la centrale accidentée Fukushima Daiichi) et aucun ne peut être relancé sans cette approbation technique et le feu vert politique subséquent.

L'exploitant du site de Takahama, Kansai Electric Power, avait déposé en juillet 2013 un dossier pour un examen de ces réacteurs qu'il aimerait remettre en service le plus rapidement possible. Cette compagnie régionale qui alimente une partie de l'ouest de l'archipel était, avant le désastre de Fukushima, la plus dépendante à l'énergie nucléaire.

Au terme de ses investigations, l'autorité a estimé que techniquement, les dispositions prises à Takahama étaient compatibles avec les nouvelles normes de sûreté décidées à la suite de l'accident de mars 2011.

Ont notamment été rendues plus sévères les obligations face aux risques de situation critique découlant d'une catastrophe naturelle (séisme, tsunami, éruption volcanique), d'un accident d'avion ou d'une attaque terroriste.

Le nouveau processus de contrôle des installations précise que le rapport d'examen approuvé mercredi par les membres de l'autorité doit être soumis durant 30 jours aux commentaires publics, soit dans le cas présent jusqu'au 16 janvier 2015. La certification définitive n'intervient qu'après.

L'autorité se borne toutefois à dire si les installations sont techniquement sûres sur la base de connaissances scientifiques. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de décider du redémarrage.

Puisque la volonté du gouvernement de droite de Shinzo Abe est de relancer tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité de régulation, l'étape la plus délicate à franchir pourrait être l'opposition d'une partie de la population locale. 

Mais si la majorité des citoyens japonais sont opposés à l'énergie nucléaire, la mobilisation contre leur relance s'est notablement affaiblie. Cette question n'était d'ailleurs pas, tant s'en faut, le principal enjeu des élections législatives de dimanche, scrutin remporté haut la main par le Parti Libéral-Démocrate (PLD) du Premier ministre pro-nucléaire Abe.


Romandie 17/12/2014

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Tokyo - L'autorité japonaise de régulation du secteur nucléaire a accordé jeudi un feu vert technique à un deuxième couple de réacteurs pour un redémarrage qui pourrait intervenir cet été dans le meilleur des cas.

Actuellement, les 48 tranches de l'archipel (sans compter les six condamnées de la centrale Fukushima Daiichi) sont stoppées sine die par mesure de précaution en attendant que soit contrôlée la conformité de leur sûreté vis-à-vis de normes rendues plus sévères après la catastrophe atomique consécutive au tsunami de mars 2011.

 Centrale nucléaire de Takahama. Elle est située à Takahama, un bourg de la préfecture de Fukui dans la région du Chūbu au Japon. Hirorinmasa CC BY-SA 3.0

Les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Takahama (ouest) avaient fait l'objet mi-décembre d'un rapport favorable de l'Autorité de régulation (NRA). L'approbation formelle est intervenue jeudi après un appel d'un mois aux commentaires publics, une étape obligatoire.

Quelque 3.600 avis sont parvenus à l'autorité, dont beaucoup jugeant ces tranches nucléaires insuffisamment protégées face aux risques de séismes ou d'attaques terroristes. Ces remarques n'ont toutefois pas changé la position du régulateur qui a examiné les deux réacteurs Takahama 3 et 4 pendant des mois.

Ce couple de deux unités est le deuxième à obtenir ce sésame, après les réacteurs 1 et 2 de la centrale Sendai (située dans le sud-ouest). Le site de Takahama est exploité par la compagnie régionale Kansai Electric Power qui alimente une partie de l'ouest de l'archipel et était, avant le désastre de Fukushima, la plus dépendante à l'énergie nucléaire.

L'autorité se borne toutefois à donner un avis technique. L'autorisation de relancer les réacteurs, elle, doit venir des milieux politiques. Le gouvernement de droite y est plus que favorable, mais il doit auparavant obtenir le consentement des autorités locales, ce qui pourrait faire traîner en longueur les discussions.

Dans le cas des unités 1 et 2 de Sendai, l'autorité nucléaire avait jugé dès mi-juillet dernier dans un rapport de plusieurs centaines de pages qu'elles remplissaient les critères de sûreté, et elles ne sont toujours pas réactivées. Il faudra encore plusieurs semaines ou mois avant qu'elles ne le soient, en raison de délais de procédures. Le feu vert politique local a pourtant été donné en novembre.

La majorité des citoyens japonais sont opposés à l'énergie nucléaire, mais la mobilisation contre leur relance s'est notablement affaiblie, même si les organisations écologistes ne désarment pas.

A l'instar des réacteurs Sendai 1 et 2, ceux de Takahama sont à la merci des tremblements de terre, entre autres menaces sur la sûreté, insiste Greenpeace Japon qui souligne que s'ajoute aux risques à Takahama l'usage de combustible Mox (mélange d'oxydes de plutonium et d'uranium, issu du retraitement) qui en cas d'accident critique a des conséquences plus graves sur l'environnement à cause d'une plus grande quantité de plutonium.

Une fois encore, l'autorité de régulation a failli à sa mission de protéger les citoyens. En dépit d'importants problèmes de sûreté non résolus, le régulateur a privilégié les intérêts de l'industrie nucléaire, ce qui va faire courir un risque inacceptable sur la vie de millions de citoyens de l'ouest du Japon, s'est agacée Kazue Suzuki, militante de cette organisation.


Romandie 12/2/2015

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La relance des réacteurs nucléaires japonais semble acquise. Mais son calendrier reste flou Malgré le soutien du gouvernement du premier ministre Shinzo Abe et des milieux d’affaires, elle reste suspendue à différents facteurs, politiques et juridiques notamment. Ce qui n’empêche pas certains d’évoquer une relance en mai.

Le redémarrage peut concerner quatre des quarante-huit réacteurs nippons progressivement arrêtés après la catastrophe de Fukushima de mars 2011. Ils ont obtenu le feu vert de l’Autorité de régulation du nucléaire (ARN) pour repartir.

 La centrale nucléaire de Sendai, dans le sud-ouest du Japon, pourrait être l'une des premières à redémarrer. AP / Kyodo News

Deux d’entre eux, de la centrale de Sendai (département de Kagoshima, sud-ouest), ont reçu l’aval obligatoire des autorités locales et attendent le signal gouvernemental. Les deux autres, de la centrale de Takahama (département de Fukui, centre), attendent l’accord des autorités locales et du gouvernement.

La lenteur des décisions est notamment liée aux élections locales du mois d’avril. « Personne ne veut que la question occupe le cœur de la campagne », estime un observateur. C’est particulièrement le cas dans les régions à forte implantation nucléaire. Dans le département de Fukui – baptisé le « Ginza du nucléaire », en référence au quartier du luxe de Tokyo, car il abrite treize réacteurs et le surgénérateur de Monju –, le gouverneur Issei Nishikawa fait tout pour que la question ne s’immisce pas dans les débats.

De fait, l’opposition à la relance des réacteurs reste réelle et profonde. Le 8 mars, 23 000 personnes ont défilé à Tokyo contre le nucléaire. Un sondage réalisé fin janvier par le quotidien Nihon Keizai révélait que seuls 36 % des Japonais approuvaient la relance. Le gouverneur du département de Niigata (nord), Hirohiko Izumida, reste opposé à la relance de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa.

L’hostilité à l’atome est renforcée par le comportement du « village nucléaire » nippon, qui réunit industriels, compagnies d’électricité, hauts fonctionnaires et universitaires. Fin février, la compagnie d’électricité de Tokyo (Tepco) a admis que de l’eau hautement contaminée de la centrale endommagée de Fukushima s’écoulait dans l’océan. Elle le savait depuis mai dernier. Cette attitude a ravivé le souvenir des dissimulations d’informations dénoncées dès le début de la catastrophe de Fukushima. Elle contredit les engagements du secteur en faveur de la sûreté et de la transparence.

 Le Monde 6/9/2013


En plus, la justice japonaise a décidé le 22 janvier de ne pas poursuivre les dirigeants de Tepco pour leur responsabilité dans la pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl. « Nous avons estimé que les preuves n’étaient pas suffisantes pour conclure qu’ils auraient pu prévoir ou éviter l’accident », avait alors déclaré Ryoichi Nakahara, du parquet de Tokyo. Une justification qui a donné le sentiment d’une certaine impunité pour ces responsables.

Le redémarrage se heurte également à des obstacles juridiques. Des plaintes ont été déposées contre celui des réacteurs de Sendai et de Takahama. Elles portent sur la sous-estimation du risque sismique et sur l’incapacité du gouvernement à établir des plans d’évacuation crédibles en cas de catastrophe.

Plusieurs scientifiques expriment aussi leurs inquiétudes. En matière volcanique, « les risques sont sous-estimés », estime le vulcanologue Masato Koyama, de l’université de Shizuoka. « Dans un rayon de 160 km autour de la centrale de Sendai, il y a cinq caldeiras. » Or la Compagnie d’électricité du Kyushu, qui gère la centrale, négligerait ce risque.

Le nucléaire générait 28 % de l’électricité de l’archipel avant Fukushima. L’arrêt des réacteurs a eu un impact économique fort. Les compagnies d’électricité ont dû augmenter les importations de gaz, notamment pour faire tourner leurs centrales thermiques, contribuant au creusement du déficit commercial nippon. Les coûts additionnels ont été répercutés sur la facture des consommateurs – particuliers et entreprises –, qui a augmenté entre 20 à 30 %.


Le Monde 10/3/2015

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Le porte-parole du gouvernement japonais a déclaré que les compagnies d’électricité pourraient avoir décidé de ne pas remettre certains réacteurs en route en raison de la politique nippone de diminuer la dépendance de l’Archipel à l’énergie nucléaire.

Le secrétaire général du gouvernement Yoshihide Suga a répondu aux questions des journalistes mardi après que deux opérateurs ont annoncé le démantèlement de trois réacteurs vieillissants.

M. Suga a indiqué que le gouvernement souhaite créer une société économe en énergie et utiliser autant que possible des énergies renouvelables.

En ce qui concerne les déchets radioactifs qui seront générés par les réacteurs démantelés, il a précisé que la responsabilité en revenait aux opérateurs des centrales, précisant que c’est à elles de décider des sites de stockage.


----->D'autres informations à venir... A suivre

Nhk World 17/3/2015

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Deux compagnies d'électricité ont annoncé mardi 17 mars 2015 leur intention de démolir des réacteurs dont il aurait été possible de prolonger la vie à grand frais. D'autres compagnies pourraient leur emboiter le pas.

Privé depuis des mois d'énergie nucléaire, le Japon se lance dans le démantèlement d'installations atomiques, précipité par le désastre de mars 2011 qui a déjà condamné les six réacteurs de la centrale accidentée Fukushima Daiichi. Mardi 17 mars 2015, la compagnie d'électricité Kansai Electric Power, qui alimente une partie de l'ouest de l'archipel, a opté pour la démolition de deux de ses réacteurs trop vieux et dont la prorogation de durée de vie, en théorie possible, serait trop coûteuse.

 Le premier ministre Shinzo Abe observe le départ d'un groupe de surveillance du niveau de radioactivité de la centrale sinistrée de Fujushima Dai-ichi, le 19 septembre 2013 (c) Afp

Kansai Electric prévoit de déconstruire les unités Mihama 1 et 2 respectivement mises en exploitation en 1970 et 1972 dans la région de Fukui (ouest) où se trouvent plusieurs centrales atomiques. Le même jour, la société Japan Atomic Power Company a également décidé le démantèlement de Tsuruga 1 (datant de 1970), également dans l'ouest.

Deux autres compagnies régionales, Chubu Electric Power et Kyushu Electric Power, pourraient sous peu annoncer des résolutions similaires pour leurs unités respectives Shimane 1 (1974) et Genkai 1 (1975).

C'est la première fois qu'une telle décision est prise depuis l'accident de Fukushima qui entraîne de facto le démantèlement de toutes les tranches du complexe exploité par Tokyo Electric Power (Tepco) dans le nord-ouest de l'archipel. 

Le ministre japonais de l'Industrie, Yoichi Miyazawa, a déclaré mardi 17 mars étudier des dispositions particulières pour aider les localités qui hébergent les réacteurs concernés par ces décisions. "En tant que pionnier dans le développement de moyens de démantèlement des réacteurs à eau pressurisée (PWR), nous poursuivons les recherches avec le concours des entreprises, universités et centres de recherches de la région", a souligné Kansai Electric.

Depuis le drame de Fukushima provoqué par un tsunami en mars 2011, les réacteurs nucléaires au Japon ne doivent pas fonctionner plus de quatre décennies. Mais, moyennant des contrôles poussés et modifications techniques, ils peuvent en théorie obtenir une dérogation pour 20 ans supplémentaires.

Le gouvernement a demandé l'an passé à tous les producteurs d'électricité du pays de déclarer rapidement leurs intentions au sujet des installations atteignant la limite d'âge, à savoir grosso modo les unités lancées dans les années 1970, au nombre d'une douzaine en plus des six de Fukushima Daiichi. Tous doivent faire de savants calculs pour comparer les différentes options (démantèlement, travaux de mise en conformité...) en fonction des avantages et inconvénients matériels et financiers qu'il y a à faire tourner ou non chacun de leurs réacteurs.

Pour les cinq, dont le démantèlement est décidé ou en voie de l'être, le coût d'une éventuelle prolongation serait trop élevé au regard de leurs capacités, car il s'agit de modèles de faible puissance (moins de 600 mégawatts pour chaque). A l'inverse, trois autres tranches, d'un âge voisin, Takahama 1 et 2 et Mihama 3, pourraient bénéficier d'un prolongement d'activité. C'est le souhait de Kansai Electric qui devrait déposer une demande en ce sens mardi après-midi auprès de l'autorité de régulation nucléaire.

Actuellement, les 48 réacteurs de l'archipel (sans compter les 6 condamnés de Fukushima-Daiichi) sont arrêtés. Si tous étaient définitivement stoppés au bout de 40 ans, la capacité potentielle nucléaire de l'archipel chuterait à 15% de l'électricité produite à horizon 2030, selon les calculs des organismes spécialisés, soit deux fois moins qu'avant le sinistre de mars 2011. D'où la volonté de proroger l'usage des plus puissants à défaut d'en construire de nouveaux.

Dans l'immédiat, la priorité du gouvernement de Shinzo Abe est le redémarrage des réacteurs jugés sûrs. Deux, Sendai 1 et 2 (sud-ouest), qui ont obtenu un feu vert relatif à leur sûreté de la part de l'Autorité de régulation et l'accord indispensable des autorités locales, sont censés reprendre du service dans l'année. Deux autres, Takahama 3 et 4, exploités par Kansai Electric, ont reçu l'imprimatur technique de l'autorité, mais il leur manque encore l'approbation politique des élus de la région.

Si, selon tous les sondages, la majorité des citoyens japonais sont opposés à l'énergie nucléaire, la mobilisation contre leur relance s'est notablement affaiblie après un pic atteint dans les mois suivant le désastre de Fukushima, au grand dam des organisations écologiques.



Sciences et avenir 17/3/2015

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Au Japon, l’Autorité de régulation du nucléaire entamera lundi l’examen d’une centrale située dans le sud-ouest de l’Archipel, en vue d’une éventuelle remise en service.

Les membres du secrétariat de l’ARN vont donc superviser les installations au niveau du réacteur numéro 1 de la centrale Sendai, dans la ville de Satsuma-Sendai.

 Vue sur la centrale de Sendai. KEI cc by-sa 3.0


Tous les réacteurs commerciaux du Japon sont actuellement désactivés. En septembre dernier, deux réacteurs de la centrale en question ont été les premiers à se voir imposer de nouvelles normes, introduites à la suite de l’accident nucléaire de Fukushima, en 2011.

L'ARN se prononcera sur la conformité des nouvelles installations en vue d’un possible redémarrage. Ces nouvelles dispositions requièrent 500 critères environ pour la résistance à tout accident nucléaire d’envergure.

Les inspecteurs examineront également l’état des équipements conventionnels, le réacteur numéro 1 étant à l’arrêt depuis près de quatre ans.

La centrale est gérée par la Compagnie d’électricité du Kyushu, qui souhaiterait introduire le combustible nucléaire dans le réacteur début juin, pour un redémarrage prévu début juillet.



NHK 30/3/2015

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L’autorité de régulation du nucléaire, l’ARN, va dépêcher des inspecteurs pour surveiller des exercices dans des centrales nucléaires. Ils permettront d’envisager des scénarios de graves accidents dans des centrales à l’arrêt avant leur remise en route.

 Tous les réacteurs commerciaux du Japon sont à l’arrêt. L’ARN doit maintenant déterminer si les mesures prises par les opérateurs sont conformes aux règles plus strictes introduites après l’accident de Fukushima qui s’est produit en 2011. (Photo Vue sur la centrale de Sendai. KEI CC BY-SA 3.0)

 Au total, quatre réacteurs sont conformes aux nouvelles règles. Deux sont situés à la centrale nucléaire Sendai, dans le sud-ouest du Japon, et les deux autres à la centrale Takahama, dans le centre de l’Archipel. (Photo centrale nucléaire de Takahama. Hirorinmasa CC BY-SA 3.0)

Les compagnies d’électricité ont eu obligation d’expliquer les procédures qu’elles suivraient en cas d’accident grave. La prévention de la détérioration du cœur d’un réacteur au moyen de générateurs mobiles d’électricité et de camions équipés de pompes en est un exemple.


NHK World 9/4/2015

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Tokyo - Un tribunal de l'ouest du Japon a jugé mardi inaptes à redémarrer deux réacteurs atomiques pourtant considérés comme sûrs par l'autorité de régulation nucléaire, ce qui risque de retarder encore un processus déjà perçu comme beaucoup trop long par les pro-nucléaires.

Une cour de la province de Fukui (ouest), où sont implantées les tranches Takahama 3 et 4, a estimé que les conditions n'étaient pas réunies sur le volet parasismique pour autoriser ces unités à être remises en exploitation, selon le groupe de citoyens plaignants.

La justice stoppe le redémarrage, était-il écrit sur une banderole brandie à la sortie du tribunal par ces derniers devant les caméras.

La décision de la cour prend en compte les avis des citoyens quant à la menace importante que constituent Takahama 3 et 4 pour des millions de personnes dans la région de Fukui et du Kansai (ouest), s'est immédiatement réjouie l'organisation écologiste Greenpeace.

Le régulateur avait pourtant jugé en décembre et confirmé en février que ces deux réacteurs répondaient aux critères plus sévères imposés aux installations nucléaires pour faire face aux risques de catastrophes naturelles et d'accidents critiques, en tirant les leçons du désastre de Fukushima.

Ce couple de deux unités de Takahama était le deuxième à obtenir le certificat de sûreté, après les réacteurs 1 et 2 de la centrale Sendai (située dans le sud-ouest) pour lesquels une décision de justice est également attendue le 22 avril.

L'opérateur de Takahama 3 et 4, la compagnie Kansai Electric Power, a décidé de faire appel du jugement qui en tout état de cause est un grain de sable de plus, au grand dam des partisans de l'atome impatients de voir les réacteurs redémarrer.

Actuellement, les 48 tranches de l'archipel (sans compter les six condamnées de la centrale Fukushima Daiichi) sont stoppées sine die par mesure de précaution en attendant que soit contrôlée la conformité de leur sûreté vis-à-vis de normes durcies après la catastrophe atomique consécutive au tsunami de mars 2011. Cinq devraient être démantelées et le sort des 43 autres demeure une inconnue.

Dans tous les cas, le oui de l'autorité nucléaire ne vaut pas feu vert définitif pour la relance: cette instance se borne en effet à émettre un avis technique. L'autorisation de remettre en activité les réacteurs, elle, doit en théorie venir des milieux politiques.

Le gouvernement de droite de Shinzo Abe y est plus que favorable, mais il doit auparavant obtenir le consentement des autorités locales, ce qui tend aussi à faire traîner en longueur les discussions, même en l'absence d'interférences de la justice.


Romandie 14/4/2015

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Tokyo - En décidant de bloquer la relance de deux réacteurs nucléaires du Japon, un tribunal nippon suscite de nombreuses questions sur le processus décisionnel déjà passablement compliqué en vigueur dans l'archipel, jugent les spécialistes.

La décision ou non de réactiver les réacteurs nucléaires doit être fondée sur plusieurs aspects et, de facto, elle ne peut appartenir aux seules administrations et commissions d'experts, la justice aussi a son mot à dire, reconnaît le quotidien économique Nikkei.

Mais c'est pour mieux insister sur les points d'interrogation que soulève le verdict d'une cour qui, mardi, à la demande de neuf citoyens, a estimé que les conditions n'étaient pas réunies sur le volet parasismique pour autoriser les unités 3 et 4 de Takahama (ouest) à être remises en exploitation.

Le régulateur avait pourtant jugé en décembre et confirmé en février que ces deux réacteurs répondaient aux critères plus sévères imposés aux installations nucléaires pour faire face aux risques de catastrophes naturelles et d'accidents critiques, en tirant les leçons du désastre de Fukushima en 2011.

Le plus problématique, c'est que le tribunal réfute sur la foi de convictions subjectives, sans apporter d'éléments probants, ce que l'Autorité de régulation a validé à partir de données et investigations scientifiques, relève un expert du secteur, préférant garder l'anonymat. Voilà qui n'a pas échappé au président de ladite autorité, Shunichi Tanaka, selon qui il y a dans le texte du verdict beaucoup de conclusions qui reposent sur des incompréhensions.

Il est difficile de dire que l'autorité a agi à la légère, comme le prétend le tribunal, alors même que ses équipes ont travaillé plus d'un an pour vérifier la conformité aux nouvelles normes durcies, relève l'expert cité plus haut. M. Tanaka répète quant à lui que les standards désormais appliqués au Japon sont sans doute les plus sévères au monde.

La sûreté est garantie sur la base de données scientifiques, se défend aussi la compagnie Kansai Electric Power qui a fait appel. En dernier ressort, il pourrait revenir à la Cour suprême de trancher.

Pour Hisayo Takada, l'un des représentants de la branche nippone de l'organisation écologiste Greenpeace, la décision du juge est la bonne: elle révèle l'échec de l'Autorité de régulation, dont le rôle est d'assurer la sécurité publique. Selon lui, l'intervention de la justice donne à cette instance statutairement indépendante une chance de réfléchir à nouveau et de reconsidérer son approche. Un refus de le faire minerait davantage la confiance du public dans la réglementation nucléaire du Japon, prévient-il.

Pour les pro-nucléaires au contraire, c'est la judiciarisation du processus qui rend perplexe, d'autant que dans l'absolu, le cas pourrait se reproduire avec des conséquences potentiellement plus inquiétantes pour le gouvernement de Shinzo Abe, chantre de l'usage de l'atome.

Un autre tribunal doit en effet s'exprimer le 22 avril sur le cas des réacteurs Sendai 1 et 2 (sud-ouest) pour lesquels les feux techniques et politiques sont au vert et un redémarrage quasi assuré durant l'été ou l'automne. Tant que ne seront pas impliqués des juges étranges comme Hideaki Higuchi (à l'origine de la décision de Takahama), ce genre de jugement irrationnel devrait être renversé, estime cependant l'essayiste Nobuo Ikeda.

Cette décision entraîne néanmoins un autre débat: celui de l'équilibre entre la décision d'un juge avec ses opinions personnelles, face à une autorité indépendante qui agit sur la base de critères précédemment largement admis, sans compter le rôle des élus locaux et du gouvernement. Ce sujet dépasse largement la question nucléaire mais touche à celle de la répartition des pouvoirs entre l'exécutif, le législatif et la justice, note un interlocuteur.

Pour d'autres observateurs, si la justice s'en mêle, son jugement doit être global et ne pas s'arrêter au seul aspect de la sûreté mais englober aussi les questions économiques et environnementales, résume le Nikkei.

Dans tous les cas, et quels que soient les critères appliqués par les Cours de première et deuxième instance, la décision sur Takahama est une pierre dans le jardin de M. Abe qui martèle depuis deux ans et demi que tous les réacteurs jugés sûrs par l'Autorité nucléaire seront relancés.

En réalité, le Premier ministre peut certes dans l'absolu dire non à un redémarrage, mais n'a pas le pouvoir d'appuyer sur le bouton marche si le potentat local ou la justice en haut-lieu s'y oppose.

Romandie 17/4/2015

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Un tribunal japonais a rejeté le recours formé par des adversaires au redémarrage de la centrale nucléaire de Sendai, ont dit mercredi les plaignants. Si les plans de l'exploitant se déroulent comme prévu, les deux réacteurs pourraient être remis en fonction dès juin.

Depuis l'accident de Fukushima en mars 2011, plus aucun des 48 réacteurs de l'archipel ne fonctionne. Cette décision concerne les deux premières tranches atomiques du Japon susceptibles d'être relancées après avoir obtenu le certificat de sûreté technique de l'autorité de régulation nucléaire, ainsi que le feu vert des élus locaux.
 Vue sur la centrale de Sendai. KEI CC BY-SA 3.0

La semaine dernière, un tribunal différent avait bloqué le redémarrage de deux autres unités, Takahama 3 et 4, au motif que les mesures parasismiques paraissaient insuffisantes. Durcies après l'accident de Fukushima, celles-ci prennent en théorie mieux en compte le risque de catastrophe naturelle et de situation critique subséquente.

Le nucléaire japonais représentait, avant la catastrophe de Fukushima, un tiers de la consommation d'énergie. Pour compenser, le Japon fait tourner à plein régime ses centrales thermiques qui fournissent quelque 90% de son électricité.

Le gouvernement de Shinzo Abe juge une relance de la production nucléaire cruciale pour la croissance économique du pays et espère un premier redémarrage d'ici deux mois. L'opinion publique est toutefois très majoritairement hostile à l'énergie atomique. Les sondages mesurent que deux Japonais sur trois s'opposent à une relance du secteur.

Pour l'heure, seuls les réacteurs de Sendai 1 et 2 et de Takahama 3 et 4 ont reçu le feu vert du régulateur, et l'approbation des potentats locaux ne vaut que pour les deux premiers.

Dans l'hypothèse d'une levée du blocage de la relance de Takahama 3 et 4, seuls quatre réacteurs seraient en mesure d'être remis en service d'ici à la fin d'année, la probabilité la plus élevée se limitant à deux, ceux de Sendai.


Romandie 22/4/2015

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Une douzaine de Japonais ont déposé mercredi un appel pour demander à la justice d'interdire le redémarrage de deux réacteurs nucléaires, a annoncé leur avocat aux médias. La précédente requête devant un tribunal de première instance avait été rejetée.

Ce groupe d'opposants demande à la justice de la province de Fukuoka d'arrêter le processus en cours qui prévoit la relance dès cet été d'au moins une des unités Sendai 1 et 2, situées dans le sud-ouest du Japon, selon les plans de la compagnie Kyushu Electric Power.

Actuellement, plus aucun des 48 réacteurs de l'archipel ne fonctionne, sans compter les six saccagés par la catastrophe de Fukushima en mars 2011.

Le 22 avril, un tribunal avait jugé "rationnels" les critères de sûreté sur lesquels s'est appuyée l'autorité nucléaire pour délivrer les certificats de conformité aux nouvelles normes de Sendai 1 et 2. Il en avait donc de facto autorisé la relance.

Une semaine plus tôt cependant, un autre tribunal avait bloqué le redémarrage de deux autres réacteurs, Takahama 3 et 4, au motif que les mesures parasismiques paraissaient insuffisantes. Ce précédent donne de l'espoir aux antinucléaires.

Le gouvernement plaide quant à lui depuis deux ans pour que "tous les réacteurs jugés sûrs par les autorités soient relancés", arguant que l'économie nippone ne peut se passer de l'énergie nucléaire.

Reste que les procédures traînent en longueur. Pour l'heure, seuls Sendai 1 et 2 et Takahama 3 et 4 ont reçu l'imprimatur du régulateur, et l'approbation des élus locaux ne vaut que pour les deux premiers. En outre, sur les 48 unités du pays, au moins cinq vont être entièrement démantelées.


Romandie 7/5/2015

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Tokyo - Un tribunal japonais a rejeté l'appel de Kansai Electric Power, l'opérateur de deux réacteurs atomiques dont le redémarrage a été bloqué mi-avril par la justice, nouveau revers pour le gouvernement pro-nucléaire de Shinzo Abe, a rapporté l'agence de presse Kyodo mardi.

Une Cour de la province de Fukui (centre), où sont implantées les tranches Takahama 3 et 4, a confirmé la décision prise en première instance au motif que les conditions n'étaient pas réunies sur le volet parasismique pour autoriser ces unités à être remises en exploitation.

La compagnie exploitante avait aussitôt contesté un jugement qualifié de totalement inacceptable.

L'autorité de régulation nucléaire avait pourtant estimé en décembre, et confirmé en février, que ces deux réacteurs répondaient aux critères plus sévères imposés aux installations après la catastrophe de Fukushima en 2011. Ce couple de deux unités de Takahama était le deuxième à obtenir le certificat de sûreté, après les réacteurs 1 et 2 de la centrale Sendai (située dans le sud-ouest).

Dans le cas de Sendai, la justice a rejeté la demande d'interdiction de relance déposée par des citoyens antinucléaires. Une douzaine de Japonais ont cependant déposé une nouvelle requête pour tenter de stopper le processus.

Actuellement, plus aucun des 48 réacteurs de l'archipel - sans compter les six condamnés de la centrale Fukushima Daiichi - ne fonctionne par mesure de précaution. Cinq devraient être démantelés et le sort des 43 autres demeure une inconnue.

Le gouvernement du conservateur Shinzo Abe plaide depuis deux ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité nucléaires soient relancés, arguant que l'économie nippone a besoin de cette énergie. Reste que les procédures et préparatifs techniques traînent en longueur.

Dans l'hypothèse d'une levée du blocage pesant sur Takahama 3 et 4, seuls quatre réacteurs seraient ainsi en mesure d'être remis en service d'ici à la fin d'année, la probabilité la plus élevée se limitant à deux, ceux de Sendai qui ont en outre obtenu l'approbation des élus locaux.


Romandie 19/5/2015

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Tokyo - Le gendarme japonais des installations atomiques a jugé mercredi un réacteur supplémentaire techniquement apte à redémarrer, nouvelle étape d'un long processus dans un Archipel privé depuis près de deux ans d'énergie nucléaire.

L'unité 3 de la centrale d'Ikata, située en bord de mer dans la préfecture d'Ehime, sur l'île de Shikoku (sud-ouest), devrait donc obtenir sous peu le certificat de sûreté, après une consultation publique.

 Vue de la centrale de Ikata. Newsliner CC BY-SA 2.5

L'autorité de régulation a estimé que le réacteur répondait correctement aux risques de situation critique découlant notamment d'une catastrophe naturelle (séisme, tsunami, éruption volcanique), en vertu de normes plus sévères instaurées après l'accident de Fukushima en mars 2011.

Une décision aussitôt fustigée par les militants antinucléaires. L'autorité ignore les preuves scientifiques et les risques majeurs de tremblement de terre dans son obstination à relancer une industrie paralysée, a réagi Kazue Suzuki, de l'organisation Greenpeace-Japon. Les leçons du désastre de Fukushima n'ont pas été retenues. C'est inacceptable pour les habitants du Japon et cela fait courir aux résidents des risques inutiles, s'est-elle indignée.

Seulement deux autres couples de réacteurs - Sendai 1 et 2 (sud-ouest), et Takahama 3 et 4 (ouest) - ont obtenu pour l'heure ce sésame, précieux mais insuffisant pour garantir un redémarrage.

Cette instance se borne en effet à émettre un avis technique. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de donner le feu vert définitif.

La justice, saisie par des citoyens antinucléaires, peut aussi s'en mêler. Elle a ainsi bloqué la relance des réacteurs de Takahama, jugeant que les conditions n'étaient pas réunies sur le volet parasismique. Il paraît donc probable que seuls ceux de Sendai, qui ont déjà obtenu l'approbation des élus locaux, seront remis en service d'ici la fin de l'année.

Fervent partisan de l'atome, le gouvernement du conservateur Shinzo Abe plaide depuis deux ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité nucléaires soient relancés, arguant que l'économie nippone a besoin de cette énergie.

Le Japon espère même tirer un cinquième de son électricité du nucléaire à horizon 2030, un objectif cependant jugé irréaliste par Greenpeace.

Actuellement, plus aucun des 48 réacteurs de l'archipel - sans compter les six condamnés de la centrale Fukushima Daiichi - ne fonctionne par mesure de précaution, et cinq d'entre eux doivent être démantelés.

Si, selon tous les sondages, la majorité des citoyens japonais est opposée à l'énergie nucléaire, la mobilisation contre leur relance s'est notablement affaiblie après un pic atteint dans les mois suivant le drame de Fukushima, au grand dam des organisations écologiques.


Romandie 20/5/2015

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Tokyo - Un premier réacteur doit être remis en service mardi au Japon, deux ans après la fermeture de toutes les centrales nucléaires du pays à la suite de l'accident de Fukushima.

Nous relancerons le réacteur Sendai 1 (à quelque 1.000 km au sud-ouest de Tokyo) le 11 août et il devrait commencer à générer de l'électricité le 14, a annoncé lundi la compagnie exploitante, Kyushu Electric Power dans un communiqué. Elle prévoit une exploitation normale à compter de début septembre.

Le redémarrage est prévu à 10H30 heure locale (01H30 GMT) et le coeur devrait entrer en réaction en chaîne à compter de 23H00 (14H00 GMT), selon une porte-parole. L'opération se fera sous la supervision de l'autorité de régulation nucléaire.

 Ruptly TV 9/8/2015


La première priorité est la sécurité, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga lundi.

Le réacteur en question, initialement entré en service en juillet 1984, avait été éteint le 10 mai 2011 pour son 21ème cycle de maintenance régulière, respectant alors le calendrier habituel qui prévoit 3 à 4 mois d'arrêt de routine après 12 à 13 mois de fonctionnement.

Toutefois, il n'a pas pu être réactivé depuis à cause de la décision des autorités d'instaurer des normes de sûreté plus sévères à l'aune du désastre de Fukushima dont l'ampleur a dépassé toutes les dispositions techniques de sûreté.

Alors qu'auparavant une telle catastrophe - avec rupture totale de l'alimentation des systèmes de refroidissement et fusion simultanée de plusieurs coeurs - était considérée comme impensable, aujourd'hui c'est une possibilité envisagée.

Plusieurs jours d'exercices ont eu lieu récemment sur le site de Sendai sur la base d'un scénario similaire à celui de Fukushima où plus de 150.000 habitants de la région avaient dû partir précipitamment.

Progressivement les 48 réacteurs de l'archipel (sans compter les six condamnés de la centrale Fukushima Daiichi) ont été stoppés.

L'unité voisine, Sendai 2, est presque au même stade que Sendai 1 et trois autres (Takahama 3 et 4 à l'ouest, et Ikata 3 au sud) ont reçu un premier feu vert technique de l'autorité nucléaire mais ont encore plusieurs étapes à franchir avant une éventuelle remise en exploitation.

Les deux derniers, Ohi 1 et 2 (ouest), avaient été arrêtés en septembre 2013 et le Japon, dont un peu plus d'un quart de l'électricité était d'origine nucléaire avant 2011, est ainsi totalement privé d'énergie atomique depuis près de deux ans.

Il compense avec des centrales thermiques tournant à pleine puissance ou remises spécialement en marche. Aucune coupure n'a eu lieu depuis l'arrêt total des réacteurs et aucune restriction imposée.

Même si l'électricité suffit, le gouvernement du conservateur Shinzo Abe plaide que les réacteurs nucléaires sont indispensables en raison du surcoût économique de l'achat des hydrocarbures nécessaires au fonctionnement des centrales thermiques. Il argue aussi que les entreprises se restreignent et que cela ralentit le potentiel de croissance du pays.

Enfin, le gouvernement insiste sur le fait que l'emploi extensif des centrales thermiques empêche le pays d'afficher d'ambitieux objectifs en matière de rejets de CO2 et autres gaz à effet de serre.

Face à cela, la population est perplexe: selon une étude conduite samedi et dimanche par le quotidien Mainichi Shimbun auprès de 1.000 personnes, 57% sont contre la relance de Sendai et 30% la soutiennent.

Les organisations écologistes sont quant à elles hostiles à tout redémarrage pour des raisons de sûreté (risques sismiques et volcaniques selon elles sous-évalués) et d'impact environnemental. Le gouvernement japonais reste attaché à une économie basée sur l'énergie nucléaire et fossile, mais la réalité est que le Japon a le potentiel de générer 56% de son électricité à partir de sources renouvelables d'ici 2030, ce qui permettrait de réduire les émissions de carbone, insiste Ai Kashiwagi de Greenpeace.

Une manifestation avait lieu dès lundi devant le siège de Kyushu Electric, le Premier ministre au moment de l'accident de Fukushima, Naoto Kan, jugeant qu'accepter un redémarrage dans les conditions actuelles est une faute, selon les images diffusées par les médias locaux.



Romandie 10/8/2015

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Tokyo - Un premier réacteur nucléaire a été relancé mardi matin au Japon, plus de quatre ans après l'accident de Fukushima qui avait entraîné l'arrêt de toutes les centrales du pays depuis septembre 2013.

Le réacteur numéro 1 de la centrale de Sendai (1.000 km au sud-ouest de Tokyo, dans la préfecture de Kagoshima) a redémarré à 10H30 (01H30 GMT), a annoncé à l'AFP un porte-parole de la compagnie Kyushu Electric Power.

Le coeur devrait entrer en réaction en chaîne auto-entretenue à compter de 23H00 (14H00 GMT). Il commencera à générer vendredi de l'électricité qui sera exploitée commercialement à partir de début septembre, selon la compagnie.

Je souhaite que le redémarrage soit effectué en garantissant toute la sécurité qui doit être la première priorité, avait déclaré lundi soir le Premier ministre pro-nucléaire Shinzo Abe.

Voulue par le gouvernement conservateur, cette reprise du nucléaire est d'abord motivée par des raisons économiques (coût de l'énergie importée).

Face au gouvernement, une majorité de la population s'interroge sur la pertinence d'un redémarrage qualifié d'erreur par Naoto Kan, Premier ministre au moment de l'accident de Fukushima et devenu depuis un des plus virulents militants antinucléaires, à l'instar de plusieurs autres de ses prédécesseurs, dont Junichiro Koizumi (2001-2006), mentor de Shinzo Abe.

Au cri de saikado hantai (contre le redémarrage), quelque 200 personnes, selon la chaîne publique NHK, venues des diverses régions du Japon hébergeant des installations nucléaires protestaient devant les portes de la centrale et une manifestation était prévue mardi soir devant la résidence du Premier ministre à Tokyo.

L'accident de Fukushima n'est toujours pas résolu et toutes les causes ne sont pas même élucidées, alors pourquoi relance-t-on aujourd'hui un réacteur ?, s'agaçait devant les caméras une habitante de la préfecture de Fukushima venue spécialement à Sendai.

Le réacteur en question, initialement entré en service en juillet 1984, avait été éteint le 10 mai 2011 pour son 21ème cycle de maintenance régulière, respectant alors le calendrier habituel qui prévoit 3 à 4 mois d'arrêt de routine après 12 à 13 mois de fonctionnement.

Toutefois, il n'a pas pu être réactivé depuis en raison de la décision des autorités d'instaurer des normes de sûreté plus sévères à l'aune du désastre de Fukushima dont l'ampleur a dépassé toutes les dispositions techniques de sûreté.

Il s'agit du premier réacteur remis en service en conformité avec la nouvelle réglementation entrée en vigueur en juillet 2013 afin de rendre les centrales nucléaires plus aptes à faire face à une catastrophe naturelle, un attentat terroriste ou un crash d'avion.



Romandie 11/8/2015

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Tokyo - Le réacteur nucléaire Sendai 1, le seul qui fonctionne actuellement au Japon, doit atteindre sa pleine puissance samedi et entrer en exploitation commerciale le 10 septembre, a annoncé vendredi la compagnie gérante Kyushu Electric Power.

Dans un communiqué, l'opérateur du sud-ouest de l'archipel précise que le réacteur, situé dans la préfecture méridionale de Kagoshima, tourne actuellement à 95% de sa puissance, la montée à 100% étant prévue samedi. Bien que le réacteur fonctionne normalement, l'électricité produite n'est pas encore utilisée sur le réseau.

Le calendrier a été décalé d'environ une semaine après la détection le 21 août d'une infiltration d'eau de mer dans un condenseur du système de refroidissement secondaire. Ce dispositif transforme la vapeur générée par la chaleur du réacteur en eau, en en abaissant la température via la circulation d'eau de mer. Cinq des 26.000 tubes qui le composent ont dû être obstrués car ils étaient à l'origine de la fuite.

Kyushu Electric Power avait redémarré le 11 août l'unité numéro un de sa centrale de Sendai. C'est le premier et toujours le seul à avoir été réactivé sur les 48 du pays.

Tous les réacteurs nucléaires du Japon avaient été progressivement éteints pour maintenance de routine après l'accident de Fukushima en mars 2011.

Après l'arrêt des deux derniers en septembre 2013, aucun n'avait pu redémarrer jusqu'à ce mois d'août en raison de l'entrée en vigueur de nouvelles normes plus sévères à l'égard des risques de catastrophe naturelle, accident d'avion ou attentat terroriste.


Romandie 28/8/2015

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Tokyo - Le réacteur nucléaire Sendai1, le seul qui fonctionne actuellement au Japon, est entré en exploitation commerciale jeudi après deux ans d'interruption due à la catastrophe de Fukushima.

La compagnie d'électricité Kyushu Electric Power a précisé que le réacteur, situé à environ 1.000 km au sud-ouest de Tokyo, avait repris un fonctionnement normal à 16H00 (07H00 GMT) après les inspections finales menées par l'Autorité de réglementation nucléaire. Le réacteur âgé de 31 ans fonctionnait à pleine puissance depuis fin août mais l'électricité produite n'était pas encore utilisée sur le réseau. Le gouvernement oeuvrera pour une sécurité maximale, a déclaré le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga au cours d'une conférence de presse.


 Vue sur la centrale de Sendai. 川内原子力発電所 ライセンス KEI at ja.wikipedia CC BY-SA 3.0

Une organisation de citoyens opposés au nucléaire a déposé une demande d'arrêt de la centrale jeudi matin à la préfecture de Kagoshima, où se situe le réacteur, selon la chaîne publique NHK.

Kyushu Electric Power avait redémarré le 11 août l'unité numéro un de sa centrale de Sendai. C'est le premier et toujours le seul à avoir été réactivé sur les 48 du pays. Tous les réacteurs nucléaires du Japon avaient été progressivement éteints pour maintenance de routine après l'accident de Fukushima en mars 2011.

Après l'arrêt des deux derniers en septembre 2013, aucun n'avait pu redémarrer jusqu'à ce mois d'août en raison de l'entrée en vigueur de nouvelles normes plus sévères à l'égard des risques de catastrophe naturelle, accident d'avion ou attentat terroriste.


Romandie 10/9/2015

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Tokyo - La compagnie japonaise Kyushu Electric Power a annoncé avoir terminé dimanche de charger le combustible nucléaire dans un réacteur qui, sauf détection d'une anomalie, sera le deuxième à redémarrer au Japon le mois prochain depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011.

Le chargement, qui avait débuté vendredi, a été achevé dimanche à 21H14 (12H14 GMT), a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'opérateur du réacteur Sendai 2 situé dans le sud-ouest de l'archipel, à côté de l'unité Sendai 1, qui est actuellement la seule en exploitation sur les 48 tranches du Japon.

Nous agissons avec prudence dans la perspective du redémarrage, la sécurité étant notre première priorité, a assuré Kyushu Electric dans un communiqué.  Exactement 157 assemblages de combustible ont été installés dans cette unité.

Le réacteur Sendai 2, arrêté depuis septembre 2011, a été le deuxième, avec Sendai 1 (situé dans la même centrale du sud-ouest), à obtenir le feu vert technique de l'Autorité indépendante de régulation du secteur et des élus locaux pour être relancé.

Nous envisageons un redémarrage mi-octobre si tous les examens se déroulent comme prévu, a précisé le porte-parole. Sendai 1 avait été réactivé le 11 août et l'exploitation commerciale de l'électricité produite a débuté la semaine dernière. 

Le Japon, dont la population a été traumatisée par le désastre à la centrale de Fukushima, est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, enregistre annuellement plus de 20% des tremblements de terre les plus puissants recensés dans le monde.

Si, selon tous les sondages, la majorité des citoyens japonais sont opposés à l'énergie atomique, la mobilisation contre leur relance s'est notablement affaiblie après un pic atteint dans les mois suivant le drame de Fukushima, au grand dam des organisations écologiques.

Romandie 14/9/2015

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Un deuxième réacteur nucléaire a été relancé jeudi au Japon, a annoncé une compagnie du sud-ouest du pays. L'usage de l'énergie atomique avait été suspendu pendant deux ans dans ce pays du fait des craintes suscitées par l'accident nucléaire de Fukushima.

"Nous avons remis en service ce matin à 10h30 locales le réacteur 2 de la centrale Sendai" située dans le sud-ouest, sur l'île de Kyushu, a expliqué un porte-parole de la compagnie régionale Kyushu Electric Power. Le réacteur Sendai 2, arrêté en 2011 pour maintenance et inexploité depuis, devrait recommencer à produire du courant dès le 21 octobre, selon lui. L'exploitation commerciale du courant généré est prévue mi-novembre.

 Vue sur la centrale de Sendai. KEI CCBY-SA3.0

Avec Sendai 2, seulement deux réacteurs sont en service au Japon, sur les 43 unités commerciales existant actuellement. Six autres unités, celles de la centrale accidentée Fukushima Daiichi, ont été condamnées dans les mois qui ont suivi l'accident de 2011. Cinq autres à travers le pays doivent être démantelées.

La première unité de Sendai avait été réactivée le 11 août et l'électricité produite a commencé d'être envoyée sur le réseau début septembre. Outre Sendai 1 et 2, plusieurs autres unités ont été jugées conformes aux nouvelles normes de sûreté mais elles n'en sont pas encore au stade de pouvoir être relancées.

Après la catastrophe nucléaire de Fukushima, tous les réacteurs de l'archipel avaient été éteints progressivement (les deux derniers en septembre 2013) pour maintenance de routine.

"Le redémarrage de Sendai 2 fait courir au public un risque inacceptable et inutile", a réagi jeudi Mamoru Sekiguchi, un militant antinucléaire de Greenpeace. Et d'accuser les pouvoirs publics de négliger les dangers relatifs à l'activité sismique et volcanique de la région de Kagoshima, où se trouve la centrale Sendai.

Fervent partisan de l'atome pour des raisons économiques, le gouvernement du Premier ministre conservateur Shinzo Abe plaide depuis près de trois ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'Autorité de régulation nucléaire soient relancés.


Romandie 15/10/2015

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Tokyo - Un gouverneur d'une préfecture du Japon a donné lundi son feu vert pour le redémarrage d'un réacteur nucléaire dans sa région, étape indispensable pour relancer une installation considérée comme conforme aux nouvelles normes de sûreté durcies après l'accident de Fukushima.

Tokihiro Nakamura, élu de la préfecture d'Ehime (sud-ouest), a dit oui à la remise en exploitation de la tranche numéro 3 de la centrale d'Ikata exploitée par la compagnie Shikoku Electric Power. "En tant que gouverneur d'Ehime, je donne mon accord", a-t-il dit devant la presse.

 Vue de la centrale de Ikata. Depuis mars 2010, le réacteur n°3 utilise du combustible MOX. Newsliner ccby-sa2.5

C'est important d'avoir obtenu sa compréhension, s'est immédiatement félicité le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga.

La remise en service pourrait avoir lieu au printemps 2016.

Pour le moment, sur les 43 réacteurs nucléaires restant au Japon (après la décision d'en démanteler 11, dont les six condamnés de Fukushima Daiichi), seulement deux (Sendai 1 et 2) fonctionnent, un depuis août, l'autre depuis ce mois-ci.

Le réacteur 3 d'Ikata avait obtenu en juillet un accord technique de la part de l'Autorité de régulation du secteur, mais devait encore gagner l'assentiment des autorités locales, ce qui est désormais le cas. Avant une remise en service effective, des travaux doivent encore être validés, mais les étapes considérées comme étant généralement les plus délicates sont désormais passées.

Ikata 3, qui avait été arrêté en avril 2011 pour maintenance régulière, est le cinquième réacteur nucléaire du Japon à potentiellement pouvoir redémarrer sur la base des nouveaux standards.

Avant lui ont été approuvés les relances de Sendai 1 et 2 (effectivement remis en service) et Takahama 3 et 4 (toujours arrêtés du fait d'une décision de justice suspensive).

Après la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011, tous les réacteurs de l'archipel avaient été éteints progressivement (les deux derniers en septembre 2013) pour maintenance de routine et amélioration de leur sûreté.

Les nouveaux impératifs techniques visent à assurer une meilleure protection des installations atomiques, des personnes et de l'environnement alentour, face aux risques de catastrophe naturelle, d'attaque terroriste ou d'accident d'avion.

Fervent partisan de l'atome pour des raisons économiques (l'industrie a besoin d'énergie et l'importer coûte cher), le gouvernement du Premier ministre conservateur Shinzo Abe plaide depuis près de trois ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'Autorité de régulation nucléaire soient relancés.

Les organismes écologistes dénoncent cette politique qu'ils jugent irresponsable, mais la mobilisation des citoyens contre l'utilisation de l'énergie nucléaire s'est affaiblie depuis le pic atteint dans les mois suivant le drame de Fukushima.


Romandie 26/10/2015

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La Compagnie électrique du Kansai prévoit de relancer vendredi un des réacteurs de la centrale nucléaire Takahama située le long de la mer du Japon dans la préfecture de Fukui.

Ce sera la deuxième centrale à reprendre ses opérations depuis que toutes les centrales nucléaires du Japon avaient été mises à l’arrêt à la suite de la catastrophe de Fukushima Dai-ichi en 2011.

L’opérateur a informé lundi l’Autorité de régulation du nucléaire de son projet de relancer le réacteur numéro 3 de Takahama. Les réacteurs 3 et 4 de cette centrale ont passé avec succès en février 2015 les critères plus exigeants imposés par le gouvernement après la catastrophe. En décembre, la ville de Takahama et la préfecture de Fukui ont accepté la relance du réacteur numéro 3.

157 barres de combustible ont été placées dans ce réacteur, qui subit actuellement les toutes dernières inspections. Si rien de suspect n’est découvert, l’opérateur le relancera dès vendredi après-midi.


NHK WORLD 25/1/2016

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Le réacteur 3 de la centrale nucléaire de Takahama, située dans la préfecture de Fukui sur la côte de la mer du Japon, a été remis en service vendredi 29 janvier. La remise en service de cette centrale, la seconde selon les nouvelles réglementations plus strictes du gouvernement, intervient alors que les préfectures de Kyoto et de Shiga manifestent leur mécontentement. Elles se trouvent en effet à moins de 30 kilomètres de la centrale en question. Or, ces préfectures de Kyoto et de Shiga ont été exclues des procédures qui étaient nécessaires en vue de la remise en marche.

Noriyuki Mizuno, commentateur vétéran de la NHK, analyse les questions qui sont apparues en relation avec la remise en marche de la centrale de Takahama.




NHK : Tout d’abord, quelles sont les raisons de la déception, manifestée par les préfectures de Kyoto et de Shiga ?

Noriyuki MizunoTout se résume au fait que leur emplacement n’a pas été reconnu comme étant situé dans le voisinage de la centrale nucléaire, alors qu’elles se trouvent à moins de 30 kilomètres de l’installation. Les deux préfectures n’ont pas eu voix au chapitre lors des discussions, indispensables avant la remise en service du réacteur.

Après l’accident nucléaire à la centrale de Fukushima en 2011, les régions contraintes d’élaborer un plan d’évacuation ont été élargies à un rayon de 30 kilomètres. C’est ainsi que les préfectures de Kyoto et de Shiga avaient commencé à définir de tels plans. Toutes deux en étaient arrivées à penser qu’elles devraient avoir le droit de demander aux centrales électriques de prendre les mesures appropriées afin de garantir la sécurité de leurs habitants. Elles ont donc fait valoir auprès de la compagnie d’électricité du Kansai que leur approbation devrait être requise avant la remise en marche, mais leur requête a été rejetée

La raison en est qu’avant l’accident nucléaire de Fukushima, la compagnie Kansai Electric avait seulement besoin de l’accord des gouvernements locaux et préfectoraux où se trouve leur centrale pour une éventuelle remise en marche. Kansai Electric n’a donc pas reconnu des droits comparables à d’autres municipalités.




On pense que Kansai Electric voulait éviter une situation où elle aurait à admettre les requêtes de plusieurs municipalités. Elle craignait sans doute que, dans une telle situation, il serait plus difficile de parvenir à un consensus.

Pour le gouvernement central, il importe de parvenir à une «compréhension locale». Mais il a évité de définir les frontières de ce qui doit être considéré comme «local». Il est resté ambigu sur ce point. Si un grand nombre de municipalités se trouvent impliquées dans les démarches de remise en service, cela signifie que beaucoup d’observateurs examineront la sécurité des installations. Je pense donc que nous avons besoin de définir ce que signifie un accord juridique et que nous devrions élargir le besoin d’une approbation locale aux gouvernements qui se trouvent dans un rayon de 30 kilomètres.




Cependant, les compagnies d’électricité utilisant des centrales nucléaires risquent de se rebeller si elles doivent obtenir l’approbation individuelle d’un plus grand nombre encore d’autorités locales. C’est pourquoi je voudrais la création d’une commission qui serait composée des dirigeants de la région qui abrite la centrale nucléaire et des municipalités, situées à moins de 30 kilomètres de celle-ci. Cette commission serait responsable des débats en vue de la remise en marche. Les positions des autorités locales seraient ainsi plus facilement reflétées par le biais de cette commission.

En outre, les compagnies d’électricité ne devraient plus obtenir l’approbation de chaque organisme
. À mon avis, ceci faciliterait les discussions. Le gouvernement central doit essayer d’œuvrer à la création d’une telle commission, en dirigeant les efforts pour faire converger les vues des compagnies d’électricité et des municipalités.


NHK WORLD 1/2/2016

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Tokyo - Les opérations de redémarrage d'un réacteur nucléaire dans une centrale de l'ouest du Japon ont été suspendues à cause d'une fuite d'eau radioactive, a annoncé dimanche son opérateur.

La compagnie d'électricité Kansai Electric Power a expliqué qu'une fuite de 34 litres d'eau de refroidissement contenant des substances radioactives s'était produite sur ce réacteur de la centrale de Takahama, à près de 400 kilomètres à l'ouest de Tokyo.

Les procédures de reprise (...) ont été suspendues car nous sommes toujours en train d'enquêter sur les causes de l'incident, a déclaré un porte-parole de la compagnie, ajoutant qu'il n'y avait aucun danger pour l'environnement au voisinage de la centrale.

Les pouvoirs publics comme les compagnies d'électricité font pression pour relancer les réacteurs japonais près de cinq ans après le tremblement de terre et le tsunami qui avaient provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Le mois dernier, un autre réacteur de la centrale de Takahama avait redémarré au grand dam des écologistes, le troisième à reprendre du service dans l'archipel.

Un tribunal japonais avait infirmé quelques semaines auparavant une décision de première instance qui bloquait le redémarrage de ces deux réacteurs, malgré des feux verts techniques et politiques en amont.

L'Autorité de régulation avait confirmé en février 2015 que les tranches Takahama 3 et 4 répondaient aux critères plus sévères imposés aux centrales nucléaires
après la catastrophe de Fukushima en mars 2011.

Il ne reste dans le pays que 43 unités potentiellement exploitables, contre 54 avant la catastrophe de Fukushima.

Fervent partisan de l'atome pour des raisons économiques, le gouvernement du Premier ministre conservateur Shinzo Abe plaide depuis trois ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'Autorité de régulation nucléaire soient relancés.

Mais de nombreux Japonais restent méfiants vis à vis de l'énergie nucléaire et des milliers d'anciens habitants refusent de revenir dans les zones affectées par la catastrophe de Fukushima.



Romandie 21/2/2016

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Kansai Electric Power a déclaré lundi qu'elle maintenait la remise en service à la fin du mois du réacteur n° 4 de la centrale de Takahama. La compagnie japonaise avait d'abord envisagé un report en raison d'une fuite d'eau contaminée.




Samedi, Kansai Electric a annoncé avoir découvert 34 litres d'eau légèrement radioactive dans l'unité n°4 de la centrale nucléaire de Takahama, dans la préfecture de Fukui, à 500 km à l'ouest de Tokyo.

Le réacteur n°4 est à l'arrêt depuis juillet 2011, quelques mois après le séisme et le tsunami qui ont dévasté la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, gérée par Tokyo Electric Power (Tepco).

Kansai Electric a relancé le réacteur n° 3 de Takahama fin janvier dans le cadre d'opérations d'essais. Il s'agit du troisième réacteur à être remis en marche au Japon, après avoir passé des contrôles de sécurité stricts, imposés après l'accident de Fukushima.



Romandie 22/2/2016

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Tokyo - Un réacteur nucléaire de l'ouest du Japon, relancé vendredi dernier, s'est soudainement arrêté lundi à cause d'un problème technique, a annoncé la compagnie exploitante Kansai Electric Power.

Une alarme a retenti et l'unité Takahama 4 s'est stoppée un peu après 14H00 locales (05H00 GMT), a expliqué un porte-parole. Nous sommes en train d'analyser la cause du problème et nous ne savons pas quel sera le calendrier à venir pour la remise en service de cette tranche, a déclaré aux médias un responsable de la compagnie, Kenji Miyata.




Le réacteur avait été remis en marche avant le week-end et la réaction en chaîne avait commencé samedi. Il devait générer de l'électricité (à titre d'essai et non pour une mise sur le réseau) à partir de ce lundi mais, pour une raison encore inexpliquée, le processus s'est interrompu et se système a demandé que soient insérées les barres de contrôle servant à des fin de surveillance de l'état du réacteur.

Le système de refroidissement fonctionne normalement et il n'y a aucun impact extérieur, a insisté Kansai Electric.

Après la détection d'une anomalie sur le générateur d'électricité, la turbine s'est automatiquement arrêtée de même que le réacteur, selon les premières informations disponibles.




L'unité Takahama 4 avait déjà connu il y a plus d'une semaine, avant son redémarrage, une fuite d'eau radioactive qui avait obligé à interrompre momentanément les préparatifs de remise en marche afin de resserrer les boulons d'une valve
.

Ces incidents risquent d'entraîner des doutes sur la qualité des vérifications effectuées par les exploitants et les experts de l'Autorité de régulation nucléaire.




La réaction des antinucléaires n'a d'ailleurs pas tardé: "quelques jours après son redémarrage, la panne de la turbine et l'arrêt d'urgence du réacteur Takahama 4 démontrent à quel point les préparatifs de la remise en service ont été bâclés", s'est agacée la militante de Greenpeace Kendra Ulrich dans un communiqué. "Nous voyons ainsi démontrée cette absence totale de culture de sécurité tant au sein de la compagnie que de l'autorité nucléaire", dit-elle encore. L'organisme écologiste souligne que la défaillance de la turbine peut être causée par un certain nombre de facteurs, dont l'accumulation d'impuretés.

Takahama 4 est arrêté depuis juillet 2011. A l'instar de toutes les autres tranches du Japon, son redémarrage était conditionné à l'obtention de certificats techniques et de feux verts politiques qu'il a reçus l'an passé (comme l'unité voisine Takahama 3), mais une décision de justice avait un temps bloqué leur redémarrage.

Les anti-nucléaires s'opposent vivement à l'exploitation des réacteurs atomiques au Japon, notamment les unités 3 et 4 de Takahama qui utilisent partiellement du combustible Mox, jugé plus dangereux.

Il ne reste dans le pays que 43 unités potentiellement exploitables, contre 54 avant la catastrophe de Fukushima. Seulement trois fonctionnent et Takahama 4 avait été la quatrième relancée.

Fervent partisan de l'atome pour des raisons économiques, le gouvernement du Premier ministre conservateur Shinzo Abe plaide depuis trois ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'Autorité de régulation nucléaire soient relancés.


Romandie 29/2/2016

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