BelleMuezza 0 Posté(e) le 15 juin 2011 Forages pétroliers en Article : la bataille continueSuite aux nombreuses actions menées depuis des semaines par Greenpeace contre le projet d’exploration pétrolière de l’entreprise Cairn Energy dans la région Arctique, la compagnie pétrolière avait décidé d’utiliser l’arme judiciaire contre Greenpeace pour empêcher l’organisation de continuer à bloquer le forage et la plateforme Leiv Eirickson, mastodonte de 53 000 tonnes. Cairn avait réclamé à la justice Hollandaise, Greenpeace International et la flotte de Greenpeace étant basées en Hollande, une injonction contre Greenpeace, c’est-à-dire que l’organisation soit frappée d’une amende de 2 millions d’euros à chaque nouveau jour de blocage.Après plusieurs jours de débats, le juge hollandais a rendu sa décision hier jeudi en fin d’après-midi : et s’il a validé l’injonction demandé par Cairn, il a fortement réduit sa portée en menaçant Greenpeace de 50 000€ d’amende dès qu’un militant s’approcherait à moins de 500 mètres de la plateforme de forage Leiv Eirikson (le total des amendes ne pouvant excéder 1 millions d’euros). Mais il a aussi déclaré que « les craintes du public quant aux risques de tels forages sont réelles » et souligné que la campagne de Greenpeace a permis enfin « d’attirer l’attention du grand public sur ces risques ».Il a également demandé à la compagnie pourquoi elle ne rendait pas public son plan d’urgence détaillant toutes les mesures qu’elle déploierait en cas de marée noire, chose que réclame Greenpeace. L’avocat de Cairn a répondu ne pas savoir et a avancé ensuite que c’était sans doute parce que les autorités et la législation du Groenland n’autorisaient pas la publication de ce document. Après vérification auprès de sources juridiques, rien dans la loi groenlandaise ne pourrait justifier une telle interdiction.Personne n’est donc en mesure de dire ce que compte faire la compagnie en cas de marée noire. En fait, comme Greenpeace et de nombreux experts le clament depuis des semaines, ce serait un désastre absolu. Aucune réponse, aucun plan ne serait en mesure de réparer les conséquences d’un accident pétrolier majeur dans cette région si fragile et si difficile d’accès, couverte par les glaces près de 10 mois sur douze. Injonction ou pas, le combat de Greenpeace pour stopper la ruée des groupes pétroliers sur l’Arctique continuera sur tous les fronts, en mer, sur terre, dans la rue ou dans les cours de justice. Pour en savoir plus : les mots du juge à l’encontre de CairnEt pendant ce temps là en France… la mascarade sur la loi visant à interdire l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste continue. En permettant la fracturation hydraulique sous couvert d’expérimentation scientifique, le Sénat à voté hier un texte ouvrant davantage la porte aux hydrocarbures de schiste sur le sol français. Sous couvert de grandes avancées, cette loi traduit concrètement l’absence de volonté de la majorité de nos élus à enclencher la nécessaire transition énergétique vers une maîtrise de notre consommation d’énergie et le développement massif des énergies renouvelables.Prochaine étape : une commission mixte paritaire composée de 7 sénateurs et de 7 députés sera chargée mercredi prochain d’élaborer une version commune aux deux assemblées, version qui reviendra devant le Parlement pour un vote définitif. Mais aucun changement significatif n’est à espérer, les parlementaires de la majorité ayant un poids prépondérant au sein de cette commission.[/b][/color]---->Pensez à signer la pétition contre de telles pratiques : /t449-schiste-non-au-gaz-de-schiste-fin-20-12-2011Source : GreenPeace Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 8 juin 2012 Le géant pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a été la cible jeudi de militants écologistes qui ont imité son site internet et mis en ligne une fausse vidéo pour dénoncer le forage du groupe dans l'Arctique. Ces militants, qui ne dévoilent pas leur nom, ont mis en ligne une vidéo dans laquelle on voit une pseudo-fête de lancement d'un forage de Shell dans l'Arctique, qui se serait tenue mercredi à Seattle (nord-ouest). On y voit une femme âgée se servir un verre avec une pompe en forme de tour de forage qui ne fonctionne pas et l'éclabousse. Plusieurs médias ont pris cette vidéo au sérieux, comme le site de défense de l'environnement Tree Hugger, qui en a déduit que "si les événements qui se sont déroulés hier soir sont un présage, les opérations de forage (de Shell dans l'Arctique) devraient se traduire par un bazar monumental". Une porte-parole de Shell jointe par l'AFP, Kayla Mackee, a fermement démenti la participation de son groupe à un quelconque évènement de ce genre. "Des groupes s'opposant aux projets de forage de Shell au large de l'Alaska ont récemment mis en ligne une vidéo qui prétend montrer des employés de Shell à un événement au Seattle Space Needle", la tour symbole de la ville, a-t-elle indiqué dans un communiqué. "Shell n'a ni organisé ni participé à un tel événement (...). Nous continuons de nous préparer à une saison 2012 d'exploration (pétrolière) sûre", a-t-elle ajouté. Les militants ont aussi contrefait le site de Shell USA (www.shell.us) avec un écran au sigle du groupe pétrolier auquel on accède par le lien www.arcticready.com. "Nous avons tous entendu parler du changement climatique planétaire et des difficultés qu'il entraîne, principalement pour les plus vulnérables d'entre nous", indique le pseudo-site de Shell. "Chez Shell, nous sommes inquiets comme tout le monde. Mais nous reconnaissons aussi que même les plus vulnérables ont un besoin croissant d'énergie fossile pour leurs voyages, leurs loisirs, leurs besoins scientifiques ou d'accroissement d'infrastructures", ajoute le faux site. Dans une rubrique "pour les enfants", il est écrit que "la calotte glacière de notre planète fond", "c'est mal mais c'est bien aussi" car comme ça, "Shell peut aller chercher plus de pétrole", ce qui permet à "papa et maman de vous conduire au magasin pour vous acheter plus de jouets". Ce lien vers www.arcticready.com figure en bonne place dans un faux communiqué de presse envoyé aux médias, prétendument "au nom de Shell", dans lequel les militants affirment que le groupe pétrolier va les poursuivre pour diffamation. "C'est un faux communiqué", a affirmé à l'AFP Kayla Mackee, porte-parole de Shell. Ces actions visent notamment les activités du groupe à Kulluk dans l'Alaska. Les numéros de téléphone figurant sur le pseudo-site internet sont faux et un message de l'AFP au groupe responsable de ces actions est resté sans réponse. Sciences et Avenir 08/6/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 septembre 2012 OSLO - L'Arctique, souvent présenté comme une terre promise pour les compagnies pétrolières, devrait en fait jouer à l'avenir un rôle encore plus marginal qu'aujourd'hui dans l'approvisionnement énergétique de la planète, selon une étude norvégienne.En raison de coûts de production très élevés, la part des hydrocarbures en provenance du Grand Nord dans la production énergétique mondiale devrait sensiblement baisser d'ici à 2050, estiment le Bureau central de statistique (SSB) et le Centre de recherches sur le climat (Cicero) norvégiens.Même si elle doublera en valeur absolue sur cette période, la production de pétrole dans l'Arctique verra sa part passer de 10% de la production mondiale en 2010 à 8% en 2050, selon les chercheurs dont les conclusions, parues dans la revue Energy Economics, ont été reproduites dans le journal Aftenposten mardi.Pour le gaz naturel, la baisse devrait être encore plus prononcée avec une part tombant de 27% à 22%. Les volumes déclineront même en valeur absolue jusqu'en 2030, avant de repartir à la hausse, précise l'étude.Le recul s'explique par l'essor des hydrocarbures non conventionnels, tels que le gaz de schiste en Amérique du Nord, et le développement de la production de gaz conventionnel au Moyen-Orient, deux sources largement moins onéreuses à exploiter que les hydrocarbures du Grand Nord.Selon l'Institut de géophysique américain (USGS), l'Arctique pourrait receler 13% des réserves de pétrole et 30% des réserves de gaz naturel restant à découvrir sur la planète.Recul de la banquise et nouvelles technologies aidant, et face à la hausse constante de la demande mondiale, les grands groupes pétroliers internationaux affichent un intérêt croissant pour la région, au grand dam des écologistes. Mais les gisements supputés se trouvent le plus souvent en mer, loin des infrastructures terrestres, dans des conditions climatiques extrêmes. Autant de facteurs qui alourdissent les coûts.Illustration de ces difficultés, l'avenir de l'énorme projet gazier Chtokman, dans les eaux russes de la mer de Barents, reste très incertain, près de 25 ans après sa découverte.Le géant russe Gazprom et ses partenaires, le français Total et le norvégien Statoil, n'ont pas réussi à trouver à la date-limite du 30 juin un accord qui permettrait de développer de manière viable ce gisement susceptible de contenir 3.800 milliards de m3 de gaz, l'équivalent d'un an de la consommation mondiale.ROMANDIE.COM 04/09/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 17 septembre 2012 Shell a été contraint de repousser à 2013 ses forages en Alaska, perçus comme hautement risqués par les écologistes, après un problème sur un navire, un nouveau revers pour le géant pétrolier qui a investi des milliards de dollars pour développer les ressources de cette région américaine. L'Artic Challenger, navire du groupe doté d'un système censé éviter tout risque de marée noire lors des forages, a été "endommagé" au niveau du "dôme d'endiguement" lors d'un "test final" d'homologation, a indiqué le groupe anglo-néerlandais lundi dans un communiqué. "Plusieurs jours" seront nécessaires afin de réparer ce système crucial pour permettre à Shell d'obtenir les autorisations définitives, et le groupe a donc décidé de "renoncer à forer dans les zones d'hydrocarbures cette année" afin de "poser des bases solides pour les opérations en 2013", a annoncé Shell. Le groupe devait à l'origine commencer à forer en 2010 mais avait déjà vu son programme gelé après la terrible marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique, causée par l'explosion de la plate-forme du britannique BP, Deepwater Horizon. ..."Déçu" que le système d'endiguement de fuites de pétrole ne soit pas immédiatement opérationnel, Shell assure toutefois que la sécurité passe avant tout, dans un contexte de haute surveillance aux Etats-Unis depuis la marée noire de 2010. "Nous ne conduirons aucune opération" avant d'être "pleinement préparés à le faire dans la sécurité", a affirmé le groupe. Avant la fin de la saison d'exploration qui pourrait intervenir fin septembre, lorsque la glace empêchera toute opération, Shell va toutefois commencer le forage du plus grand nombre possible de têtes de puits, qui seront ensuite refermées avant la reprise des opérations l'année prochaine. Il devrait démarrer par ailleurs des forages uniquement "exploratoires" dans la mer de Beaufort. L'annonce du report des forages intervient alors que le groupe avait suscité des inquiétudes en juillet lorsque son navire Noble Discoverer s'était dangereusement rapproché de la côte en Alaska, manquant de peu de s'échouer, après avoir rompu ses amarres. La semaine dernière, par "mesure de précaution", ce navire avait dû interrompre un forage à peine entamé, afin d'éviter un éventuel choc avec la banquise. Shell avait participé au développement de l'extraction pétrolière en Alaska dès les années 1950. Il s'était retiré de la région à partir de 1997 avant d'y faire son grand retour ces dernières années en investissant des milliards de dollars dans des permis d'exploration couvrant de vastes zones sous-marines en mer de Beaufort (au nord de l'Alaska) et en mer des Tchouktches, au nord du détroit de Béring. Au grand dam des défenseurs de l'environnement qui jugent les forages très risqués au large de cette région qui a déjà été le lieu d'une des plus grosses marées noires de l'histoire, lorsque le pétrolier américain Exxon Valdez s'est échoué en 1989, déversant quelque 40 millions de litres de pétrole dans la mer et polluant 1.300 kilomètres de côtes. Shell "a dépensé la majeure partie de son programme de 5 milliards de dollars pour l'Arctique mais nous pouvons maintenant voir à quel point cela était un pari monumental irréfléchi", a dénoncé Ben Ayliffe de Greenpeace, appelant les investisseurs à se demander "s'il vaut vraiment la peine d'investir des sommes d'argent aussi énormes pour tenter d'exploiter le fragile Océan Arctique". Le groupe juge lui que son programme d'exploration "reste très important pour les besoins en énergie de l'Amérique, pour l'économie et l'emploi en Alaska et pour Shell".SCIENCES ET AVENIR 17/09/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 février 2013 Ce n'est vraisemblablement pas encore cette année que le pétrole va jaillir des eaux de l'Arctique. Royal Dutch Shell, la première compagnie à se lancer dans la prospection offshore dans le Grand Nord, a annoncé qu'elle rapatriait en Asie ses deux navires de forage pour subir des réparations, ce qui compromet les opérations d'exploration prévues cet été au nord de l'Alaska. Ce n'est que le dernier déboire d'une longue série pour le géant pétrolier. Cela fait sept ans que Shell se prépare à forer dans cet eldorado pétrolier, situé sous les mers de Beaufort et de Tchouktches, qui recèlerait des centaines de millions de barils de pétrole et de gaz. Cet énorme gisement, un des plus gros encore inexploités de la planète, était jusqu'à il y a peu inaccessible à cause de la banquise. Or ces dernières années, avec le réchauffement climatique et la fonte des glaces, l'océan Arctique devient de plus en plus navigable.Mais Shell a accumulé les problèmes : actions en justice, défaillances techniques, retards de procédure... En 2010, alors que Shell a enfin le feu vert des autorités, la Maison-Blanche décrète un moratoire sur la prospection après la catastrophe de BP dans le golfe du Mexique. Un an plus tard, il lui faut revoir ses plateformes, jugées trop polluantes par l'agence de protection pour l'environnement. Surtout, la compagnie pétrolière doit faire face à une résistance farouche des écologistes, qui ont intenté de multiples procès pour bloquer les forages hautement risqués, selon eux. Ils estiment que l'Arctique est un écosystème très fragile et qu'en cas de marée noire la région serait inaccessible aux opérations de secours. Le naufrage de l'Exxon Valdez, qui a ravagé le sud de l'Alaska en 1989, hante encore les mémoires. Ils craignent également que cela ne perturbe les populations de phoques et de morses et la migration des baleines.Les Iñupiats de Barrow, une commune de l'Alaska à moins de 160 kilomètres des puits offshore, sont déchirés. D'un côté, ils ont très peur que les forages polluent les eaux et affectent les phoques et les baleines qui constituent leur alimentation. Mais ils sont conscients aussi que, grâce aux revenus du pétrole, leur qualité de vie s'est nettement améliorée. Barrow, qui était il y a 50 ans un village sans électricité où l'on se déplaçait à traîneau, a maintenant un hôpital, des écoles et même un système de tout-à-l'égout baptisé du nom poétique d'Utilidor, qui a coûté quelque 400 millions de dollars, car il a fallu creuser le permafrost (sol gelé en permanence, NDLR).Plutôt que d'exploiter ces gisements sous-marins, les Eskimos militent pour l'exploration dans l'Arctic National Wildlife Refuge (ANWR), un parc naturel au sous-sol gorgé de brut, qui serait plus facile à forer et surtout à nettoyer en cas de marée noire. Mais l'exploration de l'ANWR se heurte à une formidable opposition nationale, qui refuse les derricks sur cette réserve protégée où vivent des centaines d'espèces d'oiseaux, d'ours et de caribous. Cela exaspère les Iñupiats, qui accusent les écolos de vouloir faire de leur État un musée sous cloche. "Ce n'est pas parce que le type de Californie dans son fauteuil a mauvaise conscience d'avoir massacré l'environnement chez lui qu'il doit décréter le gel du développement chez nous", s'emporte Richard Glenn, l'un des pontes de Barrow. L'ANWR a donc été épargné, du moins pour l'instant. Shell a annoncé l'an dernier qu'il allait lancer deux forages exploratoires entre juillet et octobre, pour tenir compte à la fois du passage des icebergs et de celui des baleines. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Le mauvais temps a d'abord retardé le lancement des opérations de près d'un mois. Puis il a fallu tout stopper le premier jour, car un iceberg approchait. La barge chargée d'éviter tout risque de marée noire a été endommagée lors d'un test, ce qui a limité la profondeur des forages. Fin décembre, alors que le Kulluk, le navire de forage, qui ressemble à une plateforme pétrolière mais flottante, était remorqué vers Seattle, son amarre s'est rompue lors d'une violente tempête et il est allé s'échouer sur une île. On a évité le pire. Les 18 hommes ont été sauvés dans des conditions acrobatiques, et il n'y a pas eu de fuite des réservoirs, qui contenaient 530 000 litres de diesel. Mais la quille et le système électrique du Kulluk ont été abîmés. Quant à l'autre navire de forage, le Noble Discoverer, il a arraché son ancre en juillet et a failli aller s'échouer sur les côtes. Quatre mois plus tard, il a subi une explosion et un incendie, et en novembre, une inspection des gardes-côtes a mis au jour une défaillance du système de contrôle de la pollution.C'est un sacré revers pour Shell, qui a investi dans ce projet quelque cinq milliards de dollars. D'autant que les opérations de l'été dernier étaient censées n'être que des forages exploratoires peu profonds et sans grande complexité. Ces événements relancent donc le débat sur ce type de prospection. Shell a-t-il réellement anticipé les conditions extrêmes ? N'aurait-il pas fallu un navire de forage qui ait son propre système de propulsion, au lieu de dépendre d'un remorqueur ? Que se serait-il passé si le Kulluk avait rompu ses amarres beaucoup plus loin ? Et n'est-ce pas le signe que les forages offshore sont totalement irréalisables ? Parce que si, un jour, Shell décide de passer au stade de la production à l'année, il faudra mettre en place des équipements extrêmement solides, à l'épreuve des icebergs et des tempêtes, et construire un pipeline sous-marin qu'on devra enterrer. Ces revers à répétition renforcent en tout cas les arguments des défenseurs de l'environnement, qui ont toujours affirmé que l'exploitation pétrolière offshore était beaucoup trop hasardeuse et dangereuse dans cette région. "Shell a totalement loupé ses opérations l'an dernier, et il y a toutes les chances qu'il les loupe encore cette année", écrit Greenpeace dans un communiqué. Une fois n'est pas coutume, le P-DG de Total est d'accord avec les écologistes. Il a déclaré en septembre qu'il n'était pas favorable aux forages offshore dans l'Arctique, parce que c'était trop risqué. L'administration Obama a lancé deux enquêtes fédérales sur l'accident du Kulluk et les procédures de sécurité, et certains élus poussent à un moratoire, ce qui risque de retarder encore les opérations de Shell. "Les compagnies pétrolières ne cessent de clamer qu'elles peuvent conquérir l'Arctique, mais l'Arctique montre encore et toujours qu'il ne partage pas ce point de vue", a remarqué Ed Markey, un représentant démocrate. Le groupe pétrolier norvégien Statoil, qui avait prévu de commencer à forer en 2014, a annoncé qu'il retardait ses opérations sine die. Royal Dutch Shell, elle, n'a pas encore décidé s'il allait relancer l'exploration cet été. Mais cela paraît difficile, car il existe peu de navires de forage capables d'opérer dans des conditions difficiles, et il faudra les équiper et les soumettre à de nouvelles inspections, ce qui devrait prendre des mois. Les baleines semblent donc avoir gagné un petit répit. Quoique... À Barrow, une pancarte clame : "Sauvez les baleines... pour le dîner." Le "Kulluk" de la Royal Dutch Shell, au sud-est de l'île de Sitkalidak, dans l'Alaska, le 1er janvier 2013. HO / US COAST GUARD / AFPLE POINT 14/2/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 15 avril 2013 LA HAYE - Des défenseurs de l'environnement ont planté un drapeau sur les fonds marins du Pôle Nord, où ils ont également amené des millions de signatures appelant à déclarer l'Arctique un sanctuaire mondial vierge de forages pétroliers, a annoncé Greenpeace lundi.Les membres de l'expédition ont planté un drapeau sur les fonds marins de l'Arctique, à quatre kilomètres sous le niveau de la mer, a indiqué Greenpeace dans un communiqué.Les membres de l'expédition ont atteint le Pôle Nord géographique après une semaine de marche, et ils y ont percé un trou dans la glace afin de faire descendre sur le plancher océanique le drapeau pour le futur et un capsule contenant 2,7 millions de signatures, dont des acteurs, des musiciens et représentants du monde des affaires.Le drapeau, fixé sur la capsule sphérique en verre cerclée de titane, a été descendu à proximité de l'endroit où un mini sous-marin russe avait planté en 2007 un drapeau, Moscou réclamant une chaîne de montagne sous-marine à des fins économiques. L'expédition de Greenpeace comprenait notamment l'acteur Ezra Miller et la députée sami (le peuple vivant en Laponie) Josefina Skerk.Nous sommes ici pour dire que cette zone de l'Arctique n'appartient à personne, à aucune nation, que c'est l'héritage de tous les Terriens, a déclaré la Suédoise Josefina Skerk, 26 ans, citée dans le communiqué. Le petit drapeau triangulaire aux couleurs vives sur fond clair a été dessiné par une écolière malaisienne, Sarah Batrisyia, qui a remporté un concours dont l'icône de la mode Vivienne Westwood était la juge.Greenpeace affirme que l'Arctique est menacée par le changement climatique, les sociétés pétrolières ainsi que la pêche industrielle. Les experts estiment les ressources naturelles de l'Arctique à 90 milliards de barils de pétrole et à 30% du gaz naturel non découverts dans le monde, une manne rendue de plus en plus accessible par le recul des glaces.Elles suscitent la convoitise des pays riverains -- Russie, Canada, Norvège, Danemark et Etats-Unis --, mais également des géants pétroliers tels que Shell et Gazprom, qui réclament tels des Etats des zones géographiques de l'Arctique.ROMANDIE.COM 15/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites