BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 juin 2011 Les derniers MUSTANGS du CanadaAvis : bien que n'ayant pas trouvé d'informations exploitables sur le site de l'IUCN (IE9 n'arrête pas de planter, j'ai fini par abandonner, je fais paraître cet article dans la rubrique des espaces ménacées, vu le petit nombre d'individus (chiffres variables selon les sources). De même, je n'ai pas réussi à trouver avec précsion la longévité de l'espèce. Selon certains sites elle serait de 20 à 25, pour d'autres de 12 à 18 ans ou 12 à 20 ans. Si pour l'une ou l'autre de ces précisions vous avez des informations, merci de les ajouter. De même si vous constatez des erreurs ou omissions. Ce sujet a été réalisé à la demande de mon petit-fils : Edouard6 sur le forum, à l'aide du magazine Images DOC (numéro 251 de novembre 2009), de Wikipedia, Fan Club des Chevaux, Les derniers mustangs du Canada Par la même occasion vous découvrirez une tribu du peuple indien : les Xeni Gwet'in. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 juin 2011 (Photo Wikipedia)Libres et sauvages, les mustangs du Canada son menacés par les hommes. Ces chevaux vivent dans les hautes plaines, en Colombie britannique… Tout comme les indiens Xeni Gwet’in, devenus leurs plus fidèles alliés et défenseurs… Le mustang est considéré comme un cheval difficilement domptable avec un fort caractère. Rapide, fort, très adaptable (environnement), le mustang est parvenu à survivre dans des régions arides et montagneuses, où il se contente parfois de plantes ligneuses et de buissons épineux. Il boit peu et résiste aussi bien aux chaleurs sèches qu'aux grands froids. Sa résistance et son pied sûr en font un cheval adapté à l'extérieur et au travail de gardiennage de bétail.Avant 1900, on estimait à un million la population de mustangs en Amérique du Nord. Les mustangs étaient une ressource car ils pouvaient être capturés ou vendus (particulièrement pour l'usage militaire) ou être abattus pour leur nourriture, particulièrement comme aliment pour les animaux domestiques. Ils sont également vus comme une nuisance car ils concurrencent le bétail pour le fourrage.Après 1900, la population de mustangs a été réduite drastiquement. Aujourd'hui, les évaluations de la population sauvage de mustangs s'accordent à dire qu'il subsiste de 40 000 à 100 000 mustangs dont la moitié d'entre eux au Nevada. Une centaine de mustangs sauvages survivent en Alberta et en Colombie-Britannique. D'autres sources parlent de moins de 1.000 (mille) ou entre 200 et 700... Ce qui est vraiment peu...Aujourd'hui, les mustangs sont protégés sur les terrains appartenant aux États-Unis. Les abattre ou les empoisonner est illégal, les amendes pour cela sont élevées. Cependant, des propriétaires terriens peu scrupuleux continuent à en abattre, ou à les capturer pour les vendre dans les abattoirs du Canada, où la protection n'est pas aussi importante. Par ailleurs, en 2005, le programme du Bureau américain de la gestion des terres contrôlant la population de mustangs est modifié et permet désormais la vente pour l'abattage de certains chevaux âgés de plus de 10 ans...Des mustangs sont connus dans d'autres pays, tels que l'Australie, où cette race est considérée comme invasive (pour ne pas dire nuisible...), en Afrique également. Sachez cependant que les différents mustangs répertoriés n'ont pas nécessairement les mêmes origines génétiques...Selon un des sites cités dans l'entrée en matière, on aurait retrouvé dans les analyses ADN des gènes l'apparentant en partie à un cheval de trait... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 juin 2011 Description du Cheval (photo mustang centerblog)Le mustang est petit, trapu et vigoureux, d'une taille variant de 1,35 m à 1,55 m. Il a l'encolure courte et souvent un peu creuse, le garrot peu prononcé, le dos bref, la croupe basse et inclinée. Ses sabots sont solides avec une corne noire, sa tête est plutôt petite et bien faite avec des yeux expressifs, des naseaux ouverts et un chanfrein rectiligne. La robe du mustang varie d'une région à l'autre, mais le type principal comporte beaucoup de louvet, de rouan, de gris souris et isabelle. La queue, les crins et les extrémités sont noires.Anecdote a propos de la couleur de la robe la plus commune : Isabelle. Ce nom viendrait de la rine d'Espagne : Isabelle la Catholique. Cavalière émérite, elle avait juré de ne pas se changer avant d'avoir repoussé les musulmans hors d'Espagne... Ce qui prit tout de même quelques années. Il a été dit qu'à la fin de la reconquête, en 1492, ses vêtements avaient la même couleur que celle des chevaux espagnols : un beige caractéristique...Les mustangs vivent en troupeau de plus ou moins une quinzaine d'individus. Chaque groupe est dirigé par un seul étalon et comporte des juments et des mâles de moins de deux ans. À partir de 3 ans, les mâles rejetés vivent en solitaire et provoquent les étalons à combattre pour prendre leur troupeau. L'étalon assure la sécurité du groupe tout en maintenant sa domination.L'étalon est toujours sur le qui-vive. Il guette à la fois les autres mâles et les prédateurs qui menacent les poulains (coyote, couguar, ours). Il harcèle son troupeau, rassemblant les juments à coups de dents. Il assure ainsi la sécurité du groupe tout en maintenant sa domination. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 juin 2011 Les mustangs de la vallée canadienne de NemaiahLes mustangs de cette vallée vivent en parfaite harmonie depuis des siècles avec les Indiens Xeni Gwet'in. Mais aujourd'hui, ils font l'objet d'une controverse.Certains estiment que les chevaux sauvages de la vallée sont d'origine noble et seraient peut-être les derniers mustangs du Canada. Tandis que le gouvernement provincial et quelques paysans locaux les considèrent comme de simples bêtes qui rasent l'herbe des prairies du pays. Les Xeni Gwet'in compliquent les choses en lançant un procès contre l'État pour revendiquer les terres de leurs ancêtres puisque les chevaux sauvages sont un symbole de leur culture et de leur lutte politique.Plus peut-être que les autres races de chevaux, les mustangs ont particulièrement bien développé l’instinct de fuite : au moindre signe de danger, ils partent au galop (danger qu’il peuvent sentir avec plusieurs longueurs d’avance car leur odorat est particulièrement bien développé. Et la fuite c’est leur meilleure façon de se protéger de leurs prédateurs, relativement nombreux : loup, cougar, parfois l’ours mais surtout les hommes… Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 juin 2011 Comme cela a déjà été dit, les mustangs sont protégés aux Etats-Unis depuis 1971. En revanche les autorités canadiennes les considèrent comme de simples chevaux échappés de ranchs et pensent que leur reproduction sauvage menace les élevages bovins. Cela uniquement parce que les mustangs broutent l’herbe dans les prés … Quelle belle affaire… D’autant que ce sont les éleveurs qui sont venus s’installer sur leurs terres. En s’y installant, ils savaient à l’avance qu’ils devraient partager les lieux avec la faune locale (enfin ça c’est mon point de vue). A savoir : jusqu’en 1988, le gouvernement de la Colombie britannique payait encore ceux qui abattaient des chevaux « sauvages »… Pourtant : dans les archives historique du Canada on peut lire que les chevaux sont arrivés bien avant que les européens aient mis un pied dans cette région. C’est rapporté par Simon Fraser lors de son voyage en 1808 descendant la rivière qui porte son nom (Fraser River) en arrivant sur le Chilcotin… L’utilisation des chevaux est plutôt de porter les bagages et les humains, raison pour laquelle les indiens d’ici n’utilisent pas trop les canoës. Cette chasse est une véritable honte pour les indiens de la région dont la vie est intimement liée à celle des mustangs, appelés par eux les fils du vent… Soucieux de préserver l’équilibre naturel de la nature, dont les mustangs font partie, les Xeni Gwet’in n’en capturent que quelques-uns chaque année, juste le nombre nécessaire à leur besoin. Il faut savoir que leur territoire ne comporte qu’une seule route, le reste étant des pistes… difficilement praticables pour les voitures… En conséquence, le cheval reste le meilleur moyen de transport. Sachez également que cette tribu indienne préserve aussi son territoire de la construction d’usines car en réduisant l’espace naturel, cela mettrait en péril les derniers chevaux sauvages du Canada. Autre information d'importance : Après avoir été capturé dans un enclos, le mustang va être "apprivoisé" à l'aide de gestes et de paroles plutôt que par la contrainte. Il finira par accepté d'être monté grâce au talent d'hommes "qui murmurent à l'oreille des chevaux". Ceci pour vous démontrer le grand respect des indiens à l'égard de ces bêtes magnifiques et que par la douceur on obtient beaucoup plus de complicité qu'avec la contrainte ou les "coups"... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 juin 2011 La chevauchée fantastique : Non il ne s’agit pas d’un film ni d’une épopée. Il s’agit de la course de Nemaya Valley… Depuis 1980, les indiens Xeni Gwet’in organisent une grande course annuelle. Autant pour faire découvrir leur territoire que leurs chevaux. Anecdote : Roger Williams, chef des Xeni Gwet’in a failli se faire voler sa 9ème victoire consécutive par June Cahoose, une jeune indienne de 16 ans ! Deux ans plus tard, elle décrochait la première place. Homme ou femme, jeune ou vieux, tout le monde peut participer à cette course mais en général ce sont les Xeni Gwet’in, plus chevronnés, qui en sortent vainqueurs. Cette course est aussi l’occasion pour ce peuple de faire connaître ses traditions et son mode de vie car, avant la construction de la seule et unique route en 1973. Bien que ces indiens soient méfiants à l’égard du progrès humain et de ses conséquences, ils ont néanmoins vu que cette nouvelle voie permettrait d’attirer les amoureux des paysages grandioses et des animaux sauvages. La course : La course est d’une grande difficulté et se déroule à une vitesse incroyable. C’est Un vrai challenge pour les participants. Les chevaux utilisés sont spécialement entraînés. Le terrain a toutes les difficultés imaginables. Des descentes rocheuses raides, des virages, passage dans la rivière et pour couronner le tout il peut arriver que le chemin soit plein de boue. Ce sont les chevaux locaux qui sont les meilleurs dans cette discipline casse-cou, rares sont les « Quarter horses » qui ont réussi à accrocher une victoire, tant les mustangs sont supérieurs en rapidité et robustesse. Pour rejoindre le point de départ, en haut d’une colline, il faut une vingtaine de minutes, sachant que la course (en descente uniquement) va durer que 1 minute et 30 secondes… Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 juin 2011 D’après certaines informations, le Ministre des Forets MOF serait en pourparlers avec les indigènes Xeni Gwet’in « First Nations » (ha-nay gwet-een) pour la protection des chevaux. convaincre une administration de l’importance de la vie sauvage, n’est pas toujours facile, surtout quand l’économie et l’argent sont brandis comme argument. C’est pour cette raison que les Xeni Gwe’tin dans les années 1989 ont instauré (La Déclaration Nemiah) un parc national pour la protection des animaux sauvages : « Nemiah Aboriginal Wilderness Preserve ». Malgré cela, le gouvernement Canadien n’a pas cessé l’exploitation des foret dans le triangle Britannique. Il est clair que, une fois les forets coupées et le bois disparu, le terrain accessible par des routes, la vie sauvage sera détruite pour toujours. Les débats et discussions ont commencé, notamment sur les efforts nécessaires pour la préservation du «paradis». Nous ne pouvons qu’espérer que l’intelligence humaine sera plus forte que le désir d’enrichissement… Cela dit, d’après des membres de la tribu des Xeni Gwet’in le nombre d'individus est en évolution constante, surtout dans la partie du pays connu sous le nom le «Triangle Britannique». Le triangle Britannique est une région de 155.000 hectares, un vrai paradis, rempli de forêts, petites et grandes rivières, étangs, lacs et en conséquence une multitude d’animaux sauvages, dont les chevaux. Entouré à l’ouest par le Chilko River, à l’est le Taseko et au sud le NemaiahValley et les South Chilcotin Mountains le triangle est vraiment protégé et isolé. Grâce aux montagnes qui sont une barrière naturelle efficace, cette région a pu être préservée des activités humaines et rester sauvage. Exemple : il faut presque 10 heures de route avec un bon 4x4 pour y aller en partant de Vancouver situé à 200km environ… Malgré le fait que les Xeni Gwet’in soient peu nombreux, environ 400, la majorité des anciens parlent leur langue : le tsilhqot’in, et est toujours enseignée dans les écoles (maternelle et primaire). Ils ont également leur propre gouvernement qui gère le territoire en respectant l’environnement : interdiction d’y construire de nouvelles routes, des ponts, refus d’étendre l’exploitation des forêts ou d’autoriser le creusement et l’exploitation de mines... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 juin 2011 A noter :Par référence à leur puissance, leur rapidité et leur indépendance, le nom «Mustang» est souvent utilisé aux États-Unis pour des produits de haute performance (l'automobile Ford Mustang ou l'avion de chasse P-51 Mustang par exemple) et des mascottes de sports. Cette race a aussi inspiré le film d'animation Spirit, l'étalon des plaines.Dans l'univers de la bande dessinée, « Petit Tonnerre » est un mustang apprivoisé par le jeune Sioux Yakari.Le nom de "mustang" vient d'un ancien mot espagnol signifiant "sans maître" ou "vagabond".Pièce quarter du Nevada Logo de la Ford Mustang (2005) (Images Wikipedia. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
fabienne14 0 Posté(e) le 20 juin 2011 Petite vidéo trouvée sur la toile :http://sosduneterrienneendetresse.centerblog.net/6567726-les-chevaux-sauvages-les-mustangs Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
fabienne14 0 Posté(e) le 20 juin 2011 Le cheval mustang : cheval sauvage?2006-12-15 18:00:00 - par L'abeille [ ORIGINE ] Le mustang est un animal libre plutôt que sauvage, mais ce petit cheval trapu du Nord-Ouest américain ne l'a pas toujours été. On raconte que les premiers ancêtres des mustangs sont des chevaux domestiqués qui auraient échappé, en 1518, à des conquistadors. Ils auraient été capturés par des Indiens d'Amérique par la suite. Toutefois, il n'y a pas que le cheval évadé qu'on appelle «mustang», mais aussi tous les chevaux qui ont été relâchés par des propriétaires de ranchs pour éviter d'avoir à les nourrir en hiver. Certains de ces chevaux sont repris au printemps, ou au besoin, et parfois par un autre propriétaire.Jusqu'en 1900, les mustangs représentent une ressource d'intérêt. Ils sont capturés et vendus, souvent à l'armée, ou capturés et abattus pour leur viande dont on nourrit les animaux domestiques. Malheureusement, la population de mustangs, soit un million, diminue rapidement après 1900. Le mustang n'est plus perçu uniquement comme une ressource, mais aussi comme une nuisance : il concurrence le bétail pour le fourrage. On estime aujourd'hui qu'il subsiste de 40 000 à 100 000 mustangs dont la moitié d'entre eux sont au Nevada. Au Canada, une centaine de mustangs sauvages survivent en Alberta et en Colombie-Britannique.Le mustang est, en principe, maintenant protégé. Il est illégal de l'abattre ou de l'empoisonner. Cependant, en 2005, le programme du Bureau américain de la gestion des terres contrôlant la population de mustangs est modifié et permet désormais la vente pour l'abattage de certains chevaux âgés de plus de 10 ans.Le mot « mustang » provient de l'espagnol et signifie « vagabond ». Espérons que le mustang vagabondera encore longtemps. Texte disponible sous la licence GNU Free Documentation Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites