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Admin-lane

Que deviennent les déchets suite au tsunami qui a frappé le Japon le 11 mars

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Cela fait un moment que je me pose la question sur le devenir des déchets emportés et charriés dans l'océan... J'ai cherché en vain une réponse que je trouve aujourd'hui, grâce à Planète Info.

Début mars 2011, le Japon était frappé par un séisme exceptionnel qui a généré un puissant tsunami. En ravageant le littoral, celui-ci a produit une quantité considérable de déchets variés et toxiques qui ont en partie été charriés vers l'Océan Pacifique, alimentant un peu plus les "continents" de déchets en formation.

Environ 300 km de côtes ont été balayées par le tsunami qui a pénétré jusqu'à 10 km à l'intérieur des terres au nord-est du Japon : villages, ports, rizières, zones industrielles, serres agricoles... rien n'a été épargné et plus de 560 km² de terres ont Geospatial Information Authority in Japan.

Les nombreuses vidéos et photos de la catastrophe témoignent du chaos engendré par le tsunami qui a détruit infrastructures, habitations , usines, équipements, entrepôts, véhicules... produisant une quantité considérable de déchets divers et toxiques.

Selon l'association Robin des bois, cette catastrophe a laissé environ 25 millions de tonnes de déchets sur les terres. Mais lorsque la vague s'est retirée du littoral, elle a charrié avec elle des millions de tonnes de déchets qui se retrouvent aujourd'hui dans l'Océan Pacifique. De plus, les fleuves côtiers continuent d'emporter avec eux des déchets qui se retrouvent ensuite dans l'océan.

Les déchets charriés sont divers : avions, bateaux, voitures et réservoirs qui vont progressivement rejeter en mer les hydrocarbures et autres liquides toxiques, fûts, jerrycans, bombes aérosols d'origines domestique et industrielle épandant dans l'océan des solvants, des acides, des pesticides, des médicaments, des bois traités... Certains types de déchets sont particulièrement dangereux : les appareillages électriques ou électroniques relarguent en mer des polluants persistants comme les PCB (polychlorobiphényls) et les composés bromés qui se nichent dans les chaînes alimentaires.

L'océan n'est donc pas seulement contaminé par la radioactivité. Au final, une gigantesque décharge marine se forme alors que les conventions internationales interdisent l'immersion de déchets dans tout océan.

Les débris les plus lourds ou les plus détériorés ont coulé et seront un danger pour la pêche et les équipages quand les activités reprendront. Les déchets flottants sont entraînés par le courant du Pacifique Nord qui forme une boucle dont le tour complet sera fait en dix ans.

Les risques de collision entre des gros déchets, conteneurs maritimes et troncs d'arbres, et les navires de surface et les sous-marins ne sont pas négligeables. Après le typhon Morakot qui balayait la province chinoise de Taïwan en 2009, 170 000 tonnes de bois avaient été récupérées dans les eaux territoriales du Sud du Japon mais la majorité des bois flottant ont été entraînés par les courants trans-Pacifique.
Le voyage des déchets


Selon l'association Robin des bois, les déchets du tsunami voyagent à une vitesse moyenne de 9 à 18 km par jour. Une petite fraction sera entraînée par le courant de l'Alaska. Le gros mettra 2 ans pour traverser l'Océan Pacifique avant d'être repris par le courant de Californie. 2 ans de dérive seront à nouveau nécessaire pour longer du Nord au Sud les côtes californiennes.

Les déchets seront en partie captés et piégés par un courant circulaire et contribueront à la plaque de déchets du Pacifique est (Eastern Pacific Garbage Patches). Les déchets les plus légers emportés par les courants, les vents et les vagues sont attendus dès le printemps prochain sur les plages au nord de l'archipel d'Hawaï ; les bouteilles vides en plastique seront les premières avec d'autres emballages alimentaires.

Certains déchets continueront le voyage et alimenteront une autre zone d'accumulation de déchets : la Plaque de déchets du Pacifique ouest (Western Garbage Patch).


Image : Notre Planète Info

Ces déchets seront mortels pendant des décennies pour de nombreuses espèces marines : ils leurrent les oiseaux, les poissons, les mammifères marins et les tortues et rentrent à leurs dépens dans leurs régimes alimentaires, provoquent des occlusions, des étouffements, des pertes d'appétence et des troubles de la mobilité. De plus, les milliers d'engins de pêche arrachés aux quais et aux épaves de bateaux par le tsunami japonais livreront pendant des décennies une "pêche fantôme", capturant par milliers des requins, des mammifères marins, des saumons, et d'autres poissons de haute valeur commerciale, des oiseaux, des espèces menacées d'extinction comme les phoques moines d'Hawaii, comme le souligne l'association.

« Les 25 millions de tonnes de déchets terrestres produits par la double catastrophe du 11 mars 2011 sont sous la responsabilité des autorités japonaises. Les déchets aquatiques, eux, deviennent un problème international. Il est temps de mettre en œuvre des conventions et des moyens logistiques d'assistance mutuelle pour collecter après les catastrophes naturelles les flux de déchets qui rejoignent la mer, avant leur dispersion et leur multiplication par fragmentation », insiste l'association Robin des Bois.

Source : Des millions de passagers clandestins tournent autour de l’Océan Pacifique - Robin des Bois / Notre Planète Info

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L’association Robin des Bois a indiqué, vendredi dernier, que l’état sanitaire des baleines du Pacifique Nord était en train de se dégrader en raison des déchets et des rejets radioactifs issus du tsunami japonais du 11 mars 2011 et de la catastrophe de Fukushima.

En juin dernier, l’ONG Robin des Bois avait indiqué que les déchets issus de la catastrophe japonaise du 11 mars erreraient pendant 10 ans dans le Pacifique. Aujourd’hui, l’association écologiste fait part de ses inquiétudes concernant le sort des baleines qui peuplent l’océan. Elle appelle la Commission baleinière internationale (CBI) à mandater son comité scientifique pour suivre sur le long terme toutes les conséquences du tsunami sur les populations de baleines du Pacifique Nord.

La CBI, qui se réunit à Jersey, compte 89 pays membres et est la seule instance internationale à gérer la chasse et la conservation des baleines, indique romandie.com. Comme l’indique l’ONG française, les mammifères marins comme les oiseaux de mer et les poissons sont susceptibles d’ingérer tous les déchets océaniques. Les résidus plastiques, notamment, pourraient entraîner des suffocations, des occlusions intestinales, des contaminations, des pertes d’appétence et de mobilité.

Des déchets chimiques menaçants

L’association souligne également les risques de pollution chimique liés aux résidus de médicaments, de pesticides et de toutes sortes d’éléments toxiques comme les phtalates, le bisphénol, les métaux lourds et les hydrocarbures. A tout cela, s’ajoutent les rejets d’eau radioactive issue de la centrale nucléaire de Fukushima, autre source d'inquiétude pour Robin des Bois.

Pour appuyer sa demande auprès du CBI, l'association rappelle que les baleines sont au sommet des chaînes alimentaires marines et que leurs voies de contamination sont multiples. En effet, elles sont d’une part en contact permanent avec la radioactivité artificielle, d’autre part, elles se nourrissent de plancton, de proies et de déchets contaminés. Pour l’ONG, les espèces susceptibles d'être les plus touchées sont les petits rorquals communs du Pacifique nord-ouest et de la mer régionale d'Okhotsk (25 000 individus), les baleines franches du Pacifique Nord (quelques centaines), les baleines grises et les baleines à bosse du Pacifique du nord-ouest (respectivement quelques dizaines et 400 individus).

...Maxiscinces 11/07/2011

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Le tsunami japonais du 11 mars 2011, qui avait provoqué la catastrophe de Fukushima, a entraîné entre 5 et 20 millions de tonnes de débris dans l'océan Pacifique. Les côtes américaines devraient être atteintes dans moins de trois ans.

Le 11 mars 2011, un gigantesque tsunami s'abattait sur le nord du Japon, provoquant notamment une des plus grandes catastrophes nucléaires jamais enregistrées. Lorsque les eaux se sont finalement retirées, elles ont entraîné des quantités astronomiques de débris (de 5 à 20 millions de tonnes) dans l’océan Pacifique.

Actuellement, les débris se dirigent lentement mais sûrement vers la côte ouest des États-Unis, qu'ils devraient atteindre dans les deux à trois prochaines années selon des chercheurs de l’université d’Hawaï. Des meubles, des appareils électroménagers, etc., ont d’ailleurs été repérés le mois dernier par un bateau russe à environ 3.000 km des côtes japonaises, à l’ouest des îles Midway.

Les estimations des chercheurs indiquent que la vague de débris devrait atteindre ces îles cet hiver puis Hawaï dans moins de deux ans. Les déchets radioactifs issus des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima, brisés par le tsunami, avaient fortement touché la faune marine, particulièrement les cétacés. Gageons que cette nouvelle vague de déchets ne les aidera pas à se remettre.

Futura Sciences 27/10/2011

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Une grande quantité de débris empêche les activités de pêche le long de la côte est du Japon. Le gouvernement s'est engagé à nettoyer la zone d'ici mars 2014.

Des débris de maisons, de bateaux et de véhicules dérivent depuis le tsunami du 11 mars dans l'océan, ou se sont déposés sur les fonds marins le long de la côte du Tohoku, de l'île la plus au nord du Japon Hokkaido, et de la région du Kanto.

Le ministère de l'Environnement et celui du Territoire et des Transports ont émis des directives pour le ramassage de ces débris. Elles ont été transmises à sept préfectures, dont Hokkaido et Chiba. Ces directives précisent que les débris accumulés dans les ports de pêche devront être ramassés par les préfectures et les municipalités avant la fin de l'année.

Les documents précisent que le sel contenu dans ces débris ayant séjourné dans l'eau de mer pourrait provoquer de la corrosion dans les incinérateurs. Il est donc recommandé de les laisser à l'air libre après les avoir ramassés pour que le sel soit retiré, avant de les brûler. Le tout devra être terminé avant mars 2014.

NHK 19/11/2011

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