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BelleMuezza

300 nouvelles espèces découvertes aux Philippines.

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Au cours d'un inventaire de la faune aux Philippines de nouvelles espèces ont été découvertes, c'est ce que relate Science Daily du 24 juin 2011.

Cet inventaire a été réalisé par des scientifiques de l'académie des sciences de Californie ainsi que par des homologues des Philippines. L'inventaire concernait tout autant la faune terrestre et marine. Ils ont été aidés en cela par des équipes des communautés locales et des groupes de protection.

Au cours de l'expédition, qui a été financée par un don généreux de Margaret et Will Hearst, les scientifiques ont découvert plus de 300 espèces qui sont susceptibles d'être nouvelles pour la science, dont des dizaines de nouveaux insectes et des araignées, des coraux profonds, des oursins bizarres et de nouvelles étoiles de mer, un requin mangeur de crevettes et plus de 50 limaces de mer nouvelles de couleur. Ces découvertes seront confirmées et décrites dans les prochains mois. Les scientifiques utilisent des microscopes et le séquençage d'ADN pour analyser leurs échantillons.

«Les Philippines sont un des plus importants lieux où la biodiversité est menacée explique le Dr Terrence Gosliner, doyen à l'Académie des Sciences de Californie et de chef de l'expédition 2011 de la biodiversité des Philippines.

"En dépit des dangers qui pèsent sur la biodiversité des Philippines, cette dernière est encore mal connue. Nous avons trouvé de nouvelles espèces presque à chaque plongée ou randonnée. Nous avons fouillé les récifs du pays, les forêts tropicales, et les fonds océaniques. Les listes d'espèces et cartes de répartition que nous avons créées au cours cette expédition permettra d'éclairer les décisions futures de conservation et s'assurer que cette biodiversité remarquable aura la meilleure chance possible de survivre. "


Malgré des efforts intensifs déployés pour connaître les différentes espèces qui peuplent la terre, les scientifiques estiment que plus de 90 pour cent des espèces de la planète sont encore à découvrir.

Dans un contexte de perte d'habitat à grande échelle et de pollution, beaucoup de ces espèces disparaissent avant même que l'on sache qu'elles existent. Ces pertes insoupçonnées nous empêchent de les faire figurer dans "l'arbre généalogique" des espèces. Nous perdons un potentiel de traitements médicaux, des pollinisateurs, des producteurs d'oxygène, des réparateurs du sol, et beaucoup d'autres composantes essentielles de la santé et au fonctionnement des écosystèmes.

Afin de prendre des décisions éclairées sur la façon de conserver ce qui reste de la biodiversité de notre planète, nous devons faire un effort concerté pour accroître rapidement nos connaissances sur ces formes de vie et de leur distribution. C'est ce qui motivité cette expédition aux Philippines qui visait aussi à améliorer considérablement notre compréhension de l'un des plus riches endroits de la planète en espèces animales et végétales.

Durant les 42 jours de l'expédition, l'enquête sur l'île de Luzon - la plus grande île de l'archipel des Philippines - et ses eaux environnantes, l'équipe internationale de scientifiques a créé des listes d'espèces et cartes de répartition pour une grande variété d'espèces, y compris les plantes, les insectes, les araignées, reptiles, amphibiens, poissons, coraux, les bernacles, les oursins et de nombreux autres invertébrés marins.

En chemin, ils ont rencontré plus de 300 espèces qui semblent être nouvelles pour la scienc... Parmi ces espèces : une cigale qui fait émet un bruit comme un"rire", un requin de haute mer qui gonfle son ventre avec de l'eau pour effrayer les autres prédateurs, une étoile de mer qui se nourrit exclusivement de bois flottant, trois crustacés proches du homard qui se cachent dans les crevasses au lieu d'être protégés de carapaces, un crabe dont les pinces sont bordées de dents comme des aiguilles, et un syngnathes un type ver qui se cache parmi les des colonies de coraux mous.

Beaucoup des nouvelles espèces ont échappé aux précédents inventaire en raison de leur petite taille, tels que les araignées gobelins, les limaces de mer, et tous les bernacles qui mesurent juste quelques millimètres. D'autres ont été trouvées dans des endroits qui sont rarement, sinon jamais, visitées par les humains, comme une anguille serpent au fond de l'océan et une plante primitive appelée spikemoss qui poussent sur des escarpements dangereux du mont Isarog. Toutes ces nouvelles espèces ajoutent du poids à l'idée que les Philippines sont un hâvre de paix très important pour la biodiversité, et que ses eaux renferment probablement plus d'espèces que tout autre milieu marin sur Terre.

Contrairement à d'autres expéditions qui partagent très tard leurs découvertes, les participants de celle-ci ont souhaité partager les leurs alors même qu'ils étaient encore sur place. Avec l'aide d'enseignants locaux (proches des sites des découvertes), ils ont fait part de leurs découvertes et discuté, avec la population et les associations de protection locales, des recommandations à suivre pour préserver autant les espèces nouvelles que la biodiversité des lieux déjà connue.


Depuis lors, les scientifiques ont intégré leurs données et fourni des recommandations formelles à ses principaux partenaires comme Conservation International (IUCN), au ministère philippin de l'Environnement et des Ressources naturelles, ainsi qu'au bureau gérant la pêche et les ressources aquatiques en leur décrivant les endroits les plus importants pour établir ou élargir des aires marines protégées. Il a aussi été proposé des zones de reboisement pour réduire les dommages aux récifs de sédimentation. Ils ont également préconisé la nécessité de réduire les déchets en plastique comme étant une priorité de conservation, car les déchets de en plastique ont été omniprésents tout au long des fouilles marines, même à des profondeurs de plus de 6.000 pieds.

En outre, les résultats des enquêtes et des listes établies d'espèces aidera l'UNESCO et autres organismes de conservation à rechercher des financements afin d'appliquer les lois ou recommandations visant à protéger les zones répertoriées en danger autant pour la faune terrestre et marine que pour la flore. Actuellement, il y a beaucoup de choses écrites mais sans aucun moyen pour prévenir la déforestation, limiter ou interdire la chasse ou la pêche et d'autres activités normalement interdites.


Au cours des prochains mois, les scientifiques de l'expédition vont analyser les échantillons recueillis au cours de leur travail sur le terrain - et sans doute la confirmation de la découverte de plusieurs espèces nouvelles... En attendant, ils vont présenter leurs résultats préliminaires au public à de San Francisco, le 30 juin à l'occasion de la nocture hebdomadaire de l'Académie.

(Photo Terry Gosliner, California Academy of Sciences)
Le Dr. Terry Gosliner a découvert cette nouvelle espèce de nudibranche au cours de l'Expedition biodiversité Philippines. Ce mollusque aux couleurs vives n'a pas besoin d'une carapace de protection. Il produit des toxines puissantes pour éloigner les prédateurs potentiels.


-----> Traduit de l'anglais...




Science Daily 24/06/2011




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