Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Enjeux de la prochaine conférence onusienne sur les changements climatiques

Messages recommandés

Enjeux de la prochaine conférence onusienne sur les changements climatiques


L'Afrique du Sud présidera la conférence onusienne sur les changements climatiques en novembre prochain à Durban. Elle se prononce pour une reconduction du Protocole de Kyoto, selon lequel la réduction des émissions polluantes incombe aux seuls pays industrialisés.

La NHK a obtenu un document rédigé par l'Afrique du Sud et l'Allemagne, qui co-présidera une réunion préparatoire au niveau ministériel à partir d'aujourd'hui, à Berlin.

Selon ce document, la conférence de Durban sera la dernière occasion d'évoquer le Protocole de Kyoto.

Par ailleurs, le texte attribue aux pays industrialisés la responsabilité d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Certains de ces pays, dont le Japon et la Russie, s'opposent toutefois à la reconduction du Protocole de Kyoto et souhaitent que les nations émergentes participent également aux efforts de réduction des émissions


.
NHK 03/07/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un plan de l'UE pour sauver le protocole de Kyoto ?


A quelques mois du sommet de Durban, l'Union européenne aurait un plan pour prolonger le protocole de Kyoto et le mécanisme de développement propre (MDP) élaboré dans le cadre de ce protocole. Seul texte par lequel les pays développés sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, Kyoto doit expirer en 2012.

A l'approche du sommet de Durban dédié à la lutte contre le réchauffement climatique, l'Union européenne pourrait proposer de prolonger le protocole de Kyoto et assurer l'avenir du mécanisme de développement propre (MDP), révèle Point Carbone News, qui affirme citer des observateurs et négociateurs gouvernementaux. Les MDP visent à encourager les réductions d'émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement, en récompensant les efforts mis en place par ces derniers. Les projets ayant pour but de réduire les émissions sont financés par les Etats les plus riches, qui en échange sont dotés de quotas visant à leur permettre de réaliser leurs objectifs.

Pour l'heure, la proposition de l'UE n'est qu'un projet, qui devra être validé par les Etats membres. Ces derniers devraient annoncer leur décision dans les semaines à venir, et s'ils acceptent, l'UE pourrait faire sa proposition lors du sommet international qui se tiendra entre le 28 novembre et le 9 décembre prochain à Durban, en Afrique du Sud.

Le projet de l'UE, qui selon une source de Point Carbone News "n’est pas encore une position officielle, mais une idée qui a gagné du terrain ces derniers mois", prévoirait une prolongation jusqu'à 2018, et serait soumis à la condition qu'un accord soit conclu à cette date pour remplacer le protocole. Les ministres européens de l'Environnement doivent débattre de la prolongation du MDP en octobre prochain, à l'occasion d'une réunion lors de laquelle les 27 représentants devront s'accorder sur une position commune pour les négociations de Durban.

Maxisciences 25/08/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un éventuel blocage des discussions sur le climat à Durban pourrait menacer le Mécanisme de développement propre, qui promeut le financement par les pays riches de projets favorisant les énergies renouvelables dans les pays en développement en échange de crédits d'émission.

Le Mécanisme de développement propre (MDP) offre l'opportunité aux pays industrialisés et à leurs entreprises de financer des projets "propres" (énergie renouvelable, valorisation énergétique des déchets, etc.) dans des pays du sud pour obtenir en contrepartie des crédits d'émissions de carbone.

Il figure parmi les dispositions du protocole de Kyoto qui s'achève en 2012 et dont l'éventuelle prolongation doit être décidée lors de la prochaine étape des négociations sur le climat, prévue du 28 novembre au 9 décembre à Durban (Afrique du Sud).

Les négociateurs de près de 200 pays sont réunis depuis samedi au Panama pour préparer ce sommet et tenter de sauver Kyoto, à ce jour le seul instrument légal qui contraint les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Si l'Union européenne milite en faveur d'une prolongation de Kyoto au-delà de 2012, plusieurs pays développés, Etats-Unis en tête, sont moins enthousiastes.

De leur côté, les pays en développement refusent de poursuivre le MDP si les pays riches ne s'engagent pas pour limiter leurs émissions.

"Mon intuition est que faute de seconde période d'engagement, le MDP n'a pas d'avenir", confie Naoyuki Yamagishi, de l'ONG Fonds mondial pour la nature (WWF).

Martin Hession, président du conseil exécutif du MDP, a pris acte du durcissement des positions des parties, mais il rappelle qu'il n'est pas prévu par le mandat du MDP que le programme prenne fin en 2012.

Cet instrument lancé en 2005 - qui prévoit de contribuer à une réduction de 2,7 milliards de tonnes d'équivalent carbone d'ici 2012 - a fourni une "énorme contribution" à la limitation du changement climatique et au développement durable, souligne-t-il.

"Pour moi, l'impact est vraiment évident", a-t-il e,core déclaré à l'AFP en marge des négociations à Panama.

Devant l'incertitude sur l'avenir de Kyoto, la Banque mondiale a récemment souligné que les investissements dans le MDP sont en stagnation. Ils se sont élevés à 1,5 milliards de dollars en 2010, un montant inférieur aux investissement de la première année, en 2005.

En outre, le MDP est mis en cause par plusieurs associations de défense de l'environnement, qui affirment qu'il encourage les investissements en énergie polluante grâce aux crédits obtenus par les financements de projets propres qui auraient probalement existé hors de ce cadre.

Par ailleurs, beaucoup dénoncent le fait que l'esprit du MDP a été détourné: près de la moitié de ces projets propres ont été investis en Chine, plus gros émetteur de gaz à effet de serre devant les Etats-Unis, et peu d'investissements ont véritablement profité aux pays les plus démunis.

En mai dernier, le nombre de MDP a dépassé la barre des 3.000 projets enregistrés dans 71 pays. Selon l'ONU, 2.600 autres projets étaient alors à diverses étapes de validation.

La Chine est le pays qui a le plus bénéficié des MDP avec 1.361 projets, devant l'Inde (650) et le Brésil (191). En Afrique, les investisseurs sont généralement beaucoup plus frileux à l'idée d'investir dans ces projets, aux lourdes contraintes administratives et techniques.

Sciences et Avenir 07/10/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ouverture au Cap d'une réunion ministérielle de préparation à la conférence de l'ONU sur le climat

En Afrique du Sud, une réunion au niveau ministériel s'est ouverte jeudi en préparation à la conférence des Nations unies sur le climat, la COP 17 qui se tiendra le mois prochain.

La dernière réunion préparatoire a débuté jeudi au Cap. Le Japon y est représenté par son vice-ministre de l'environnement Katsuhiko Yokomitsu.

Les débats de la conférence du mois prochain organisée à Durban se concentreront sur la manière de réduire les émissions de gaz à effet de serre après l'expiration du protocole de Kyoto l'année prochaine.

Dans son discours d'ouverture, la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Maite Nkoana-Mashabane, a affirmé que le thème principal de la conférence serait le prolongement de l'application du protocole et le soutien aux pays en développement. Elle a émis l'espoir d'obtenir des résultats équilibrés et ambitieux.

Les pays en développement poussent pour une extension du protocole de Kyoto, alors que le Japon et d'autres pays industrialisés demandent la création d'une nouvelle structure internationale qui incluerait la Chine et d'autres émetteurs majeurs.

NHK 21/10/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le président sud-africain Jacob Zuma a dit s'attendre à des discussions difficiles lors des négociations internationales sur le climat qui s'ouvrent le mois prochain dans son pays, à Durban.

"Nous nous rendons à Durban sans illusion aucune, cela ne sera pas une simple promenade de santé. Au contraire, nous sommes tout à fait conscients que dans certains domaines l'intérêt national des parties va faire du consensus un défi", a-t-il dit lors d'une réunion de l'Internationale socialiste à Johannesburg.

"Toute issue à Durban doit réussir à respecter le principe d'intégrité de l'environnement. Dans ce contexte, le faible niveau d'ambition est un grave souci", a-t-il dit.

Le principal enjeu des négociations à Durban sera la prolongation du protocole de Kyoto, seul instrument légal qui contraint actuellement les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du changement climatique.

Cette contrainte prend fin en 2012 et l'Afrique du Sud, plus riche pays du continent africain, est en pointe pour réclamer aux pays industrialisés une deuxième période d'engagement.

Les discussions de Durban se dérouleront du 28 novembre au 9 décembre.

Sciences et Avenir 31/10/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...