Admin-lane 0 Posté(e) le 23 janvier 2015 Le MSC vient d’annoncer l’entrée en évaluation de l’armement Scapêche (Intermarché) pour la certification de 3 espèces d’eaux profondes : la lingue bleue, le sabre noir et le grenadier de roche. Extrait d'une BD de Pénélope Bagieu qui a popularisé une pétition contre la pêche profonde (Dessin Pénélope Bagieu)Le WWF France s’inquiète de l’éventuelle certification d’une pêcherie française dont les techniques de pêche massacrent la biodiversité marine. L’an dernier, les propriétaires de cette pêcherie, sous la pression de leurs actionnaires, avaient accepté l’interdiction du chalutage au-delà de 800m puis 600m de profondeur afin de préserver des écosystèmes extrêmement fragiles qui abritent des espèces dont les cycles de vie sont très lents.Philippe Germa, Directeur général du WWF France, tient à rappeler que « jusqu’à présent nous avons soutenu et promu le label MSC auprès de nos interlocuteurs. Nous serions toutefois amenés à reconsidérer notre positionnement vis-à-vis du label MSC s’il était attribué à un opérateur pratiquant le chalutage profond dans les eaux européennes. »Le WWF France défendra cette position dans le processus d’évaluation dont il tient à être partie prenante.----->Le chalutage de fond consiste à tirer d'énormes filets lestés sur le plancher de l'océan et donc à râcler tout ce qui se trouve sur son passage... C'est en cela que cette méthode est destructrice, puisqu'elle retourne tout et en même temps piège d'autres espèces non visées : elle détruit la biodiversité des écosystèmes. De fait, les espèces animales et végétales sont mises en danger, d'autant plus que les espèces ciblées par cette méthode, comme les autres qui en sont les victimes, vivant en eau profonde ont une maturité lente, se reproduisent généralement tardivement et, souvent, peu. Donc les prélèvements faits en masse, conduisent à la raréfaction des espèces et met à mal la diversité génétique des populations... Ce qui provoque à plus ou moins court terme des risques énormes de consaguinité et donc une moindre résistance aux bactéries, ainsi que son adaptation au réchauffement climatique et à l'acidification des océans que celui-ci provoque ou amplifie.WWF 19/1/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 27 janvier 2015 Une nouvelle technologie s’appuyant sur des données satellitaires et d’autres informations permet de détecter les navires suspects de pêche illégale. Des tests sont menés atour de l’île de Pâques et des Palaos, en Micronésie. A l'aide de satellites un dispositif promet de mieux surveiller la pêche illégale. The Pew Charitable TrustsLa pêche illégale rapporterait près de 23,5 milliards d’euros par an et représente une capture sur cinq selon les experts cités par la fondation The Pew Charitable Trusts qui annonce la mise en place d’un nouveau dispositif de surveillance des mers. Le projet "Eyes on the Seas" permet une surveillance et une analyse en temps réel de l’activité des navires en mers. Des tests sur des zones réduites sont en cours.Le système est développé en partenariat la société Catapult qui promeut les activités spatiales britanniques. La technologie intègre des données provenant de différents satellites (GPS, radar, optique) ainsi que des informations concernant les navires et des indications sur la zone qu’ils fréquentent. Le tout permet de disposer, en temps réel, d’un listing de l’activité de tous les navires présents dans une zone donnée. Comment fonctionne Eyes on the Seas The Pew Charitable TrustsSur Internet, une "Virtual Watch Room" permet de le consulter en ligne et de repérer les bateaux au "comportement suspect". "Eyes on the seas est conçu pour remplacer le système actuel de collecte de l’information, coûteux et inégal, par un dispositif global d’identification et de suivi des navires de pêche illégaux. Ce système permettra aux autorités de constituer un dossier complet contre eux et de les suivre jusqu’au port", explique Joshua Reichert, vice-président exécutif de The Pew Charitable Trusts.La chambre virtuelle a été activée vendredi 23 janvier 2015, aussi, à l'heure où nous écrivons ces lignes, il est trop tôt pour avoir une idée de l’efficacité du projet. Pour l’heure, il n’est d’ailleurs pas question de surveiller l’intégralité des océans. Seules deux petites zones maritimes seront couvertes : les eaux autour de l’île de Pâques et les Palaos, un archipel composé d’une centaine d’îles en Micronésie. "Avec l'aide de Pew, nous avons déjà identifié des navires suspects dans notre zone marine", a déclaré Tommy E. Remengesau, Jr, président des Palaos. Progressivement le nombre de zones sous surveillance augmentera avec un accent sur les réserves maritimes situées dans les coins les plus reculés. Le plan de déploiement est programmé sur trois ans, il ne sera pleinement efficace qu’avec la coopération des gouvernements et des organismes internationaux.Sciences et avenir 27/1/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 7 mars 2015 L'actrice britannique Helena Bonham Carter a accepté de poser pour ce cliché, dans le cadre de l'opération "Fishlove", qui vise à créer des réserves marines pour sauver plusieurs espèces menacées. L'actrice Helena Bonham Carter pose pour la campagne "Fishlove". (JOHN SWANNELL / FISHLOVE)Pour la cause, elle a choisi de surmonter sa "phobie" du poisson. La Britannique Helena Bonham Carter, connue pour ses rôles dans "Le discours d'un roi", "Alice aux pays des merveilles" ou encore "Sweeney Todd", a accepté de poser nue avec un thon de 27 kilos pour protester contre la surpêche, raconte le London Evening Standard (en anglais), mercredi 11 février.L'actrice a accepté de participer à l'opération "Fishlove", à l'occasion d'une campagne qui vise à favoriser la création de réserves marines dans les territoires britanniques d'outre-mer, explique le journal. Ces réserves permettraitent de protéger les poissons, ainsi que des espèces menacées comme des baleines, des tortues ou des oiseaux de mer. L'actrice Helena Bonham Carter pose pour la campagne "Fishlove". (JOHN SWANNELL / FISHLOVE)"Nous avons tous une responsabilité, pour que nous transmettions à la prochaine génération le monde dans l'état dans lequel nous l'avons trouvé", affirme Helena Bonham Carter. L'actrice veut éviter aux thons de subir le même sort que les dodos, une espèce d'oiseaux aujourd'hui éteinte (ils étaient notamment présents en Nouvelle-Zélande). Avant elle, d'autres célébrités ont accepté de montrer leur corps dénudé aux côtés d'animaux à écailles, comme Thomas Dutronc, Gilian Anderson ou Lizzy Jagger.Francetv info 12/2/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 12 mars 2015 Nouméa (AFP) - Les îles du Pacifique doivent adopter une stratégie de gestion durable de la pêche côtière, au risque de mettre en péril la sécurité alimentaire de leur population, a mis en garde jeudi la Communauté du Pacifique (CPS), à l'ssue d'une réunion régionale."Dans cette région, peu de pays ont des politiques de gestion de la pêche côtière parce qu'elle constitue le garde-manger des populations, à hauteur de 50 à 90% de leur alimentation", a déclaré à l'AFP Moses Amos, directeur de la division des pêches à la CPS. Un pêcheur des îles Fidji (c) AfpLe siège à Nouméa de cette organisation de développement, la plus importante de la région, a accueilli cette semaine la conférence des directeurs des pêches, qui se tient tous les deux ans, et dont les ressources halieutiques côtières était cette année le thème central."Dans certaines îles, les gens pêchent des juvéniles parce qu'il n'y a plus de poissons adultes mais le danger est qu'il n'y aura pas de renouvellement des stocks. D'autres îles ont du fermer la pêche aux crustacés", a-t-il ajouté. Selon lui, outre la surpêche, le réchauffement climatique et la pollution des eaux ont également un impact négatif sur les ressources.A l'exception des territoires français, où une politique de gestion est en place, les 19 autres pays insulaires de la CPS sont confrontés à l'érosion des stocks de poissons.La situation est particulièrement préoccupante en Mélanésie (Vanuatu, Salomon, Fidji, Papouasie Nouvelle-Guinée), où la croissance démographique est la plus forte. "Dans les quinze ans à venir, il va falloir trouver, en dehors des eaux côtières, 100.000 tonnes de poissons supplémentaires pour nourrir les habitants de Mélanésie", a déclaré Moses Amos.Jeudi, au terme de la conférence, un document définissant un cadre de gestion de la pêche artisanale intitulé "Les trajectoires du changement" a été adopté. L'installation de Dispositifs de concentration de poissons (DCP) au large, l'élargissement des mailles des filets, pour ne pas capturer de juvéniles ou encore le développement de l'aquaculture de poissons d'eau douce figurent parmi les recommandations.Des discussions ont en outre eu lieu avec des représentants de l'Union Européenne, premier bailleur de fonds de la CPS, pour un financement de ce programme dans le cadre du 11ème FED (Fonds européen de développement), qui débute en 2016.Sciences et avenir 12/3/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 mars 2015 S’ils respectaient le rendement maximum durable (RMD), les Etats membres de l’Union européenne pourraient non seulement permettre aux stocks halieutiques de se reconstituer mais aussi accroître les captures annuelles de poissons, et même l’emploi dans le secteur de la pêche, affirme un rapport publié le 13 mars par le think tank britannique New Economics Foundation (NEF). Photo Natura SciencesCette étude se base sur un nouvel outil de modélisation des pêcheries européenne (Bio-economic model of european fleets (Bemef)), mis au point depuis deux ans par les chercheurs associés à la NEF. Un outil développé à partir de l’analyse de 221 flottes, représentant 73% du total des débarquements européens. «Les données officielles proviennent du rapport économique annuel 2013 publié par la Commission européenne», précise au JDLE Aniol Esteban, l’un des auteurs de l’étude, et directeur de l’économie environnementale de la Nef.L’outil mesure les effets des quotas de pêche aussi bien sur la reconstitution des stocks que sur les tonnages de capture, les bénéfices attendus ou encore le niveau de l’emploi. Résultat: l’attribution actuelle des quotas s’avère catastrophique. On le savait déjà pour les espèces, puisque 63% des quotas attribués en décembre dernier ne respectent pas les recommandations des scientifiques du CIEM (Conseil international pour l’exploration de la mer).L’étude de la NEF lève désormais le voile sur le volet économique, montrant qu’ils sont tout aussi néfastes pour l’emploi et les captures. «Sur 5 ans, la non-reconstitution des stocks de poisson représente une perte de 8,6 millions de tonnes de capture dans l’UE et 7,1 milliards d’euros de revenus bruts», note Aniol Esteban.L’environnement et les pêcheurs auraient tout à gagner d’une nouvelle répartition des quotas. «Au lieu de poursuivre la politique actuelle, qui reconduit à peu près les mêmes quotas d’année en année, il faudrait introduire de nouveaux critères d’attribution. En les calculant selon le nombre d’emplois, la quantité de carburant consommée, les bénéfices récoltés et la pression sur les ressources halieutiques», ajoute l’économiste.En plus de reconstituer les stocks (près de la moitié en 5 ans et la quasi-totalité en une décennie), cette réaffectation devrait accroître les captures d’environ 2 Mt de poissons par an et augmenter les bénéfices nets de plus de 800 M€ par an. Le secteur européen de la pêche y gagnerait aussi des emplois: entre 20.000 et 65.000 selon le rapport de la Nef.L’outil Bemef permet aussi de cibler les effets de ce scénario selon les pays. Résultat: la France fait partie des pays qui ont le plus à y gagner, avec le Danemark, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l’Irlande. L’Hexagone pourrait ainsi compter sur 136.000 t de débarquements supplémentaires chaque année, 156 M€ de bénéfices en plus et créer 6.500 emplois.Dit autrement, la simple application de la réglementation est bénéficiaire, tant pour l’environnement marin que pour le secteur de la pêche. Journal de l'Environnement 13/3/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 20 mars 2015 Selon les calculs de la New Economics Foundation, organisme de recherche économique anglais, respecter les quotas de prise de poissons serait profitable pour toutes les pêcheries européennes.C’est un psychodrame annuel. Tous les ans en décembre, les ministres de la pêche de l’Union européenne décident de la répartition des quotas annuels de prise des poissons dans l’Atlantique nord-ouest. Et tous les ans, les pêcheurs protestent contre la réduction annoncée des tonnages qu’ils pourront débarquer, craignant ainsi pour leur survie économique. Mauvais calcul ! répond aujourd’hui l’organisme privé de recherche New Economics Foundation. La NEF trace les pistes d’une voie qui permet aux populations de poissons de croître tout en augmentant les débarquements et en améliorant profits et emplois. "En respectant le renouvellement des stocks de poissons et en aidant mieux la pêche artisanale, on pourrait dès la prochaine décennie, pêcher plus de 2 millions de tonnes de poissons supplémentaires, comblant ainsi la demande annuelle des Européens". Le revenu brut additionnel est estimé à plus de 1,5 milliards d’euros et, selon l’importance des mesures sociales prises, de 20.000 à 60.000 emplois seraient créés dans les ports européens.Il faut pour cela prioritairement respecter les avis scientifiques. Aujourd’hui, les quotas de prises sont décidés à partir des avis du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM). Près de 1600 halieutes européens étudient les débarquements des bateaux de pêche et procèdent à des chalutages scientifiques. Ils élaborent ainsi tous les ans un "rendement maximum durable" (RMD), c’est-à-dire un niveau de prélèvement à ne pas dépasser sous peine de mettre en péril la reproduction et la croissance de l’ensemble de la population de l’espèce convoitée.De ces RMD sont calculés des "taux admissibles de capture" (TAC) pour chaque région maritime et chaque espèce. Ce sont ces TAC qui sont soumis aux ministres des pêches et combattus par les pêcheurs... Avec succès. Lors de la dernière négociation de décembre 2014, 61 TAC de l’Atlantique nord-ouest sur 97 ont excédé les recommandations des scientifiques et 5 de ces avis n’ont pas été respectés sur les dix stocks de poissons de grandes profondeurs dont on connaît l’état de conservation.La communauté scientifique déplore cet état de fait. Voici notamment l’avis résumé en infographie de l’Association Française d'halieutique. La NEF a élaboré un outil de calcul économique couvrant 221 pêcheries européennes représentant 73% des prises. Cet outil croise les effets de l’application de deux types de mesures. Il s’agit d’abord de faire respecter des quotas inférieurs aux RMD. Les modèles de population des halieutes montrent alors qu’une telle décision prise en 2015 serait douloureuse à court terme mais verrait une augmentation très importante des stocks et donc des TAC dès 2020. Il s’agit ensuite de redéployer les quotas qui sont attribués aujourd’hui pour chaque bateau sur le seul critère des tonnages qu’ils ont pêchés les années précédentes. Les autorisations de prises seraient alors distribuées en priorité aux navires consommant le moins de pétrole, pratiquant une pêche sélective et employant le plus de personnel. Car le système actuel d’historique des prises privilégie les gros industriels au détriment de la pêche artisanale. Celle-ci représente au niveau européen 75% des emplois, mais n’a accès qu’à 2% des quotas. Un rééquilibrage s’impose donc. Voilà en tout cas une lecture instructive d’ici le prochain round annuel de négociations de la politique commune de pêche en fin d’année 2015.Sciences et avenir 19/3/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 mai 2015 Pour s’endormir, les scientifiques de la mission Pelgas ne comptent pas les moutons, mais les poissons. Plus précisément, les anchois et les sardines, que l’Ifremer recense dans le golfe de Gascogne jusqu’au 20 mai, en collaboration avec les pêcheurs français. Mathieu Doray, chef de la mission Pelgas, est à bord de la Thalassa, le bateau de l’Ifremer, depuis le 29 avril. Il explique comment se passe cet inventaire.Comment peut-on évaluer le stock de poissons présents dans le golfe de Gascogne? : On utilise des appareils acoustiques qui envoient des ultra-sons dans l’eau et détectent les bancs de poissons. On fait ensuite des pêches d’identification sur les zones détectées par les sonars pour déterminer la composition des bancs: les espèces, la longueur des poissons, leurs âges… C’est en combinant tous ces paramètres biologiques avec les données obtenues par acoustique qu’on peut déterminer la biomasse totale. Une autre équipe compte les œufs d’anchois et de sardines et nous étudions aussi le zooplancton dont se nourrissent les poissons, ainsi que leurs prédateurs, oiseaux et mammifères marins, pour avoir une vision de tout l’écosystème pélagique du golfe de Gascogne. Banc d'Anchois européens. Les anchois ou engraulidés (Engraulidae) forment une famille de poissons dont de nombreuses espèces sont consommées par l'homme et les animaux terrestres. On les rencontre dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique, principalement près des côtes et dans les estuaires. Etrusko25 / domaine publicPourquoi cibler les anchois et les sardines? : Ce sont nos deux espèces cibles car leur stock est géré au niveau du golfe de Gascogne. Un groupe d’évaluation se base sur les données de notre campagne et sur celles de scientifiques espagnols pour proposer une quantité de poisson que l’on peut raisonnablement pêcher pour assurer la viabilité du stock. Cette quantité est transmise à l’Europe qui statue sur le total admissible de capture. Cela se fait pour le moment uniquement pour les anchois mais les sardines sont aussi suivies pour connaître l’évolution de la population et la pression de pêche qu’elle subit.Comment vont les anchois et les sardines en ce moment? : L’état des stocks est très bon, nous avons constaté un maximum pour les anchois en 2012 et depuis le stock se maintient à un niveau élevé. Cette reconstitution a pu avoir lieu car la pêche aux anchois a été fermée entre 2007 et 2010. Depuis, des règles de gestion beaucoup plus strictes ont été imposées et elles portent leurs fruits. Banc de sardines à Cebu, Philippines. La sardine (Sardina pilchardus) est une espèce de poisson de la famille des Clupeidae, qui comprend également le hareng, l'alose, notamment. Selon la région elle prend les noms de célan, célerin, pilchard, royan, sarda, sardinyola. à la suite d'une surpêche (surexploitation de la ressource) elle a fortement régressé dans une grande partie de son aire de répartition où elle a été très abondante jusqu'au début du 20e siècle. Sa disparition pourrait contribuer à l'extension des zones marines mortes. Certains scientifiques pensent que restaurer leurs populations pourrait contribuer à améliorer l'état des eaux, et notamment limiter les émissions de méthane (puissant gaz à effet de serre) des zones très dégradées (dystrophisées). Ce poisson vit en Méditerranée, dans presque tout l'Atlantique nord, de l'Irlande jusqu'aux Açores, en zone tropicale (devant le Sénégal et la Mauritanie) et entre les côtes Atlantique Marocaine et Européenne en zone pélagique côtière de 15 à 35 m de profondeur.TANAKA Juuyoh (田中十洋) Comment se passe le partenariat entre les scientifiques et les pêcheurs? : La coopération date de 2007. Concrètement, deux bateaux de pêche nous suivent pendant les 20 premiers jours de la campagne et nous aident à faire les pêches d’identification sur les bancs de poisson. Ils nous transmettent des échantillons que nous analysons à bord. Le fait de les associer à l’évaluation permet aussi de dialoguer beaucoup plus facilement avec eux, on les embarque pour quelques heures afin qu’ils voient ce qu’on fait, qu’ils voient que nos méthodes sont valides. C’est nécessaire pour une bonne compréhension mutuelle.20 minutes 7/5/2015 - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 31 mai 2015 Mardi 26 mai s’est ouverte la saison du thon rouge. Les gros navires senneurs français sont prêts à s’élancer du côté de Malte et des Baléares : ils ont un mois pile pour pêcher leur quota de 2 302 tonnes. C’est beaucoup moins qu’en 2006. Il avait alors été décidé de diviser presque par trois les captures maximum autorisées dans l’Atlantique et en Méditerranée, tant les populations de thon rouge s’étaient effondrées. Chaque année, on y pêche désormais 13 400 tonnes du roi des sushis, qui semble se rétablir. Pêche au thon sous un radeau de concentration de poissons aux Philippines en 2012. Photo Alex Hofford / GreenpeaceC’est peu comparé à la totalité de la pêche thonière mondiale, soit de 4,8 à 5 millions de tonnes de listao (ou bonite), patudo (dit aussi thon obèse), albacore (thon jaune) qui finissent bien souvent en boîtes de conserve. Aucune réglementation contraignante ne régule le sort de ces espèces qui sont actuellement victimes d’un engin de pêche redoutable appelé dispositif de concentration de poissons (DCP). Cet outil d’allure modeste ne serait pas particulièrement dévastateur s’il ne se multipliait à une vitesse vertigineuse dans tous les océans du monde, au point de faire réagir… les pêcheurs eux-mêmes.« Nous sommes inquiets pour la durabilité des stocks de thons et donc pour la durabilité de notre activité », annonce Yvon Riva, président d’Orthongel, qui regroupe les producteurs français de thon tropical congelé et surgelé. En 2012, l’organisation professionnelle avait interrogé ses patrons pêcheurs sur le trop-plein de DCP. A 70 %, ces derniers avaient approuvé l’idée de limiter volontairement le nombre de ces engins à 200 par navire (dont pas plus de 150 actifs dans l’eau en même temps). Mais leur exemple vertueux n’a guère fait d’émules jusqu’à présent.Il faut dire que le DCP est un procédé bon marché, sans risque et surtout très efficace. Il se compose généralement d’un petit radeau de bambou de 4 mètres carrés environ, d’une traîne de 50 à 80 mètres de long modelée dans de vieux filets entortillés en guise d’ancre flottante et surtout d’une balise GPS qui permet aux marins de le retrouver à coup sûr après l’avoir lâché en plein océan quelques jours plus tôt. La plupart n’y ajoutent même pas d’hameçons, apparemment superflus.Le principe repose en effet sur le comportement des poissons, observé depuis l’Antiquité, qui pousse gros et petits à se positionner sous n’importe quel « abri » flottant : branchages, bateaux, ou désormais conglomérats de plastique. Sans que l’on sache précisément ce qui les pousse à s’agglutiner ainsi, on note que les thons notamment deviennent dès lors plus vulnérables, maigrissent, car ils ne s’éloignent plus pour chasser et finissent par ne plus suivre leurs itinéraires de migration habituels.Inquiétant pour l’avenir, mais gage d’efficacité pour aujourd’hui : il devient d’autant plus difficile de manquer son coup de filet que le sondeur radio du navire indique au pêcheur si la biomasse rassemblée mérite de mettre la senne à l’eau. Dans plus de 80 % des cas, celle-ci remonte en moyenne 26,5 tonnes de poissons à la fois.Environ 91 000 DCP sont déployés en mer chaque année, selon une étude du Parlement européen réalisée en 2014. Ce qui apparaît comme une estimation basse, sachant que, depuis les années 1990, la majorité des thoniers industriels s’est détournée de la pêche sur bancs libres qu’il faut repérer à la jumelle, pour se tourner vers ce créneau juteux. Beaucoup travaillent à deux navires de concert : l’un pour transporter les marins, tandis que l’autre est surchargé de DCP. « Chaque jour, nos pirogues rapportent des balises de DCP de thoniers de Chine, du Japon, de Corée, des Etats-Unis, d’Espagne, etc., qui flottent près de nos côtes », témoigne le ministre de la culture et de l’environnement de Polynésie française, Heremoana Maamaatuaiahutapu.Début mai, la Commission thonière de l’océan Indien (CTOI) a fini par édicter un début de limitation à la demande de l’Union européenne : un thonier n’aura plus le droit de gérer plus de 550 DCP actifs à la fois. « La CTOI est censée avoir pour objectif la gestion durable des mers, mais elle ressemble à un club d’industriels se répartissant la ressource, estime François Chartier, chargé de mission de Greenpeace. L’ONG note que, si les 678 gros senneurs qui pêchent à plein temps le thon tropical s’équipaient de 550 DCP chacun, « on compterait alors plus de 370 000 de ces engins dans l’océan ! » Elle dénonce en outre les dégâts d’un outil qui ramasse pêle-mêle toutes les espèces, y compris les tortues de mer, et génère un énorme gâchis de poissons rejetés à la mer, morts.Davantage de prises accessoires et de juvéniles capturés : les professionnels d’Orthongel dressent le même constat et déplorent eux aussi la surenchère de DCP. « La CTOI a franchi un premier pas, mais 550, cela reste énorme, soupire Yvon Riva. C’est le chiffre avancé par l’Union européenne à la demande des Espagnols. C’est trop ».Pourquoi flottilles françaises et espagnoles – les deux seules de l’Union européenne à pêcher du thon tropical – n’ont-elles pas la même approche ? « Leur modèle économique les oblige à viser des tonnages maximum, répond le président d’Orthongel. Un thonier breton mesure 80 à 90 mètres de long et coûte 28 à 35 millions d’euros, quand un navire de Galice va jusqu’à 115 mètres. Le premier rapporte en moyenne 5 500 tonnes de thons par an quand le second en fait 8 000 à 10 000 tonnes. Et même 20 000 tonnes pour les plus gros, qui peuvent transporter jusqu’à 1 000 DCP ! »En mai, la CTOI ainsi que son homologue de l’Atlantique ont créé chacune un groupe de travail sur cette masse d’engins dérivant en mer. Le plafond de 550 pourrait n’être que provisoire. « Espérons qu’ils ne mettront pas dix ans à rendre leurs conclusions », glisse Yvon Riva.Le Monde 26/5/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 31 mai 2015 Ils sont installés tout autour de La Réunion et grâce à eux, la pêche est bonne. Les DCP, dispositifs de concentration de poisson, attirent et nourrissent à la fois, de multiples espèces. Le programme annuel de pose et d'entretien des DCP coûte entre 70 000 et 90 000 euros. Un reportage de David CouanonLe lest est constitué de 500 kilos de béton. Sur cette base, un long câble est attaché, parfois long de 2000 mètres. Et au milieu, le coeur du dispositif : l'agrégateur. Des centaines de lanières en plastique qui vont s'agiter entre 20 et 50 mètres sous la surface pour attirer le plancton et les poissons lors de leur ponte. Une aubaine pour les espèces plus grosse qui viennent se nourrir, et pour les pêcheurs, assurés de trouver de la ressource.Un DCP coûte entre 3000 à 3500 euros, matériel et main d'oeuvre.La Réunion 1ère 23/5/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 10 juin 2015 En présentant les "possibilités de pêche pour l’année 2016", la Commission européenne a rappelé que désormais chalutiers, palangriers et fileyeurs ne pourront plus jeter par-dessus bord les poissons invendables.La réforme de la pêche de 2014 entre peu à peu en vigueur. Dans sa consultation sur "les possibilités de pêche en 2016" publiée le 2 juin 2015, la Commission Junker rappelle les deux piliers de cette nouvelle politique commune : l’interdiction totale des rejets de prises accessoires dès 2016 et l’instauration d’un rendement maximum durable (RMD), calcul scientifique qui donne un tonnage à ne pas dépasser par espèce commerciale et par zone de pêche. La pêche d'un chalutier. Jeffrey Rotman / BiosphotoLes rejets de prises accessoires ne seront donc plus autorisés en 2016. Il s’agit de viscères de poissons vidés sur le bateau et d’espèces non commerciales ou de poissons trop petits pour être vendus en criée. Ces rejets peuvent représenter jusqu’à la moitié du résultat d’une campagne de pêche. Ils sont depuis longtemps dénoncés comme cause de l’effondrement du nombre de stocks de poissons. La prise de juvéniles empêche en effet le bon renouvellement des générations tandis qu’une pêche non sélective impacte l’ensemble de la chaîne alimentaire marine avec des effets encore inconnus sur la biodiversité et l’abondance des espèces. Au niveau mondial, la FAO estime que les rejets atteignent 20 millions de tonnes pour un total de pêche débarquée qui stagne autour de 90 millions de tonnes. En France, 60.000 tonnes seraient rejetées en mer sur 480.000 tonnes débarquées.En imposant aux bateaux de plus de 9 m (les petits pêcheurs côtiers ne sont pas concernés) de revenir à terre avec la totalité de leurs prises, la Commission espère faciliter le développement des outils de pêche sélectives qui laissent passer les poissons les plus petits ou ciblent prioritairement l’espèce commerciale recherchée. Les quotas seront également plus flexibles en obligeant les bateaux à revenir au port les cales pleines sans pour autant avoir atteint le plafond autorisé. Enfin, cette mesure devrait inciter à la fermeture de zones de reproduction où les risques de captures involontaires sont importants. Les pêcheries présentant les pourcentages les plus faibles de prises accessoires pourront par ailleurs être récompensées par des accès préférentiels aux zones de pêche. Que faire de cette masse de petits poissons, crustacés, mollusques indésirables ? Leur destination est toute trouvée. Déjà, les résidus des entreprises de transformation du poisson partent en alimentation animale ou en engrais agricole. L’Ifremer a ainsi identifié une dizaine d’utilisation à plus ou moins forte valeur ajoutée. Les débouchés ne manquent donc pas.Les rendements maximum durables commandent désormais la politique commune de pêche (PCP). A partir des résultats de pêches scientifiques et de l’examen au débarquement sur les quais de la taille et de l’âge des poissons, les scientifiques en déduisent un tonnage à ne pas dépasser sous peine de capturer plus d’individus qu’il n’en nait et de compromettre ainsi le renouvellement de l’espèce. Ce résultat est transmis au Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) qui émet un avis que les ministres de la pêche des Etats membres de l’Union concernés sont libres de suivre ou pas.Selon le CIEM, la gestion par RMD a déjà donné des résultats. 32 pêcheries sur les 62 de l’Atlantique Nord-Est, la mer du Nord et la mer Baltique dont le RMD est connu ont atteint des niveaux durables d’exploitation, soit plus de la moitié. Il y en avait seulement 14% en 2009. C’est en Méditerranée que la situation est mauvaise avec un taux de surexploitation de 93%. Les pêcheurs devraient donc subir des quotas de pêche drastiques sur tout le nord du bassin méditerranéen pour les petits pélagiques (sardines et anchois) et les espèces démersales (merlan, rougets, baudroies, pageots, poulpes).Les quotas de pêche fixés par Etat (lesquels les distribuent à chaque bateau) donnent lieu tous les ans à des négociations féroces entre les pays du nord dit «amis des poissons » et ceux du sud dit «amis des pêcheurs » dont la France fait partie. Ceux de 2016 seront négociés au cours de l’automne.L’avis des scientifiques n’est pas toujours suivi. Selon l’ONG Pew, pour 2015, les préconisations scientifiques ont bien été suivies pour 19 espèces, mais n’ont pas été respectées pour six. Dans un récent rapport, Pew appelle les Etats européens à suivre strictement les avis du CIEM. La consultation européenne sur la pêche est ouverte aux observations de tous les citoyens européens jusqu’au 1er octobre prochain.Sciences et avenir 9/6/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 octobre 2015 Viña del Mar (Chili) (AFP) - La pêche illégale et celle pratiquée de manière industrielle -qui entraîne le rejet de millions de poissons- menacent le maintien de cette activité au niveau mondial et la biodiversité marine, ont mis en garde mardi des experts réunis au Chili pour la conférence "Notre océan"."Le problème du rejet (des poissons jugés non-utilisables par la pêche industrielle, ndlr) est équivalent à celui de la pêche illégale", a expliqué à l'AFP Juan Vilata, de l'organisation de défense de l'environnement WWF Chili. "Sans oublier que l'on ne tient pas compte des critères scientifiques et que l'exploitation (par la pêche, ndlr) se fait au-delà des quotas recommandés", a-t-il ajouté.A la clôture de la conférence mardi soir, le ministre chilien des Affaires étrangères Heraldo Muñoz s'est félicité de l'annonce "de 80 nouvelles initiatives en matière de conservation et de protection du milieu marin qui équivalent à plus de 2.100 millions de dollars".Ouverte lundi, la conférence "Notre océan" a réuni pendant deux jours à Viña del Mar, près du port pittoresque de Valparaiso (centre), 400 personnalités du monde politique, scientifique et des affaires en provenance de 90 pays.Elle a été marquée lundi par l'annonce de plusieurs aires marines protégées -où l'activité humaine est restreinte, voire interdite, afin de préserver les espèces animales présentes- autour de la célèbre île de Pâques et aux Etats-Unis (lac Michigan et au large des côtes du Maryland).Cette conférence internationale est née en 2014 à Washington à l'initiative du secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui avait fait lundi le déplacement au Chili. "La question n'est pas de savoir si notre océan est en danger", a notamment déclaré M. Kerry. "La vraie question, c'est de savoir si nous tous sur cette planète allons adapter nos comportements afin de protéger l'océan pour les générations à venir".Les experts réunis au Chili ont partagé le constat d'une situation alarmante des océans, en raison d'une perte de biodiversité, de la pollution et de l'acidification de l'eau sous l'effet de l'absorption du carbone.Leur objectif est notamment de trouver des règles permettant de faire de la pêche une activité plus durable, et dans ce but les Etats-Unis ont lancé lundi une initiative mondiale pour surveiller grâce à de nouvelles technologies la pêche illégale.La pêche à outrance, la pollution et le changement climatique ont déjà réduit de moitié, depuis les années 1970, les populations d'animaux marins (mammifères, oiseaux, reptiles et poissons)."Jamais il n'a été aussi critique, pour nous, d'agir, de préserver et de protéger nos ressources marines", a lancé mardi Arnold J. Nicholson, ministre des Affaires étrangères de la Jamaïque. The White House 5/10/2015Dans un message vidéo adressée aux participants de la conférence, le président Obama a annoncé des plans pour deux nouveaux sanctuaires marins, l'un au large des côtes du Maryland et l'autre dans le lac Michigan. Ils seront les premiers nouveaux sanctuaires marins nationaux désignés par le gouvernement fédéral dans ces 15 dernières années .Celui du lac Michigan, au large des côtes du Wisconsin, aura une superficie de 875 miles carré (près de 2'300 km2). Il est connu pour abriter près de 40 épaves dont certains sont répertoriés sur le registre national des lieux historiques. L'autre sanctuaire est une zone de 14 miles carré (plus de 36km2) de la rivière Potomac, qui comprend une petite baie sur le Marylan : Mallows Bay - une région connue pour son importance écologique, selon le Département des Ressources naturelles du Maryland, habitat, entre autres, de l'aigle à tête blanche, de hérons, castors, loutres de rivière et de nombreuses espèces de poissons. Whasington Post 5/10/2015Sciences et avenir 7/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 15 novembre 2015 Les satellites ne servent pas qu’à observer les étoiles ou le Système solaire, ils sont aussi capables de surveiller l’activité marine de notre Planète avec une précision étonnante. Le Cnes nous présente le programme Indeso qui participe à la protection du milieu marin en Asie. CNES 22/1/2015L’Indonésie est le troisième producteur de poissons au monde. C’est ici qu’officie le centre Indeso qui évalue et surveiller les stocks de poissons. À partir des observations satellites, il est possible de déterminer et de surveiller les zones où la faune marine est victime de la surpêche et les endroits qui doivent être protégés.En observant les bateaux depuis l’espace, Indeso est une arme efficace contre la pêche illégale. En effet, à l’aide d’images satellites, l’organisme est capable de détecter l’intégralité des navires de pêche sur une zone très précise.Au delà de ces observations, les scientifiques de l'Indeso étudient aussi les océans. Profondeur, température, couleur de l’eau : rien n'échappe aux satellites.Futura Sciences 13/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 22 novembre 2015 La réunion annuelle (Malte 10/17 Novembre 2015) de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique a adopté un certain nombre de propositions importantes proposées par l'UE vers une pêche au thon plus durable. ICCAT 2015: US-led progress on sustainable #fisheries, #IUU fishing, & shark finning at sea—https://t.co/03e9SdlNsc pic.twitter.com/VK03o22q2h— NOAA Fisheries (@NOAAFisheries) 17 Novembre 2015Les résultats les plus remarquables, issus de cette réunion, sont : - la décision de suivre les propositions de l'UE pour l'élaboration de règles de contrôle des captures et de l'évaluation de la stratégie de gestion, et d'une règle de contrôle de l'exploitation spécifique pour le germon du nord. Cela permettra à l'ICCAT d'appliquer des concepts modernes de gestion des pêches.- L'adoption d'une mesure de conservation du requin-taupe commun marque la fin de cinq années d'efforts déployés par l'UE pour protéger cette espèce de requins répertoriée comme vulnérable (VU).- L'UE a également réussi à obtenir un ensemble complet de mesures de conservation et de gestion adoptées pour le thon obèse. Il comprend une réduction du quota des captures admissible ainsi que des mesures visant à réduire la mortalité des juvéniles de thon obèse, comme recommandé par les avis scientifiques. The results of the recent #ICCAT meeting include a lack of action to protect at risk fisheries in Med and Atlantic https://t.co/79Mfycdibo— Oceana (@Oceana) 18 Novembre 2015Une autre proposition importante adoptée: le système de documentation électronique des captures du thon rouge de l'Atlantique, qui devra être utilisé dès le 1er mai 2016. Système qui deviendra, sans aucun doute, un outil clé pour la conservation de l'espèce.Suite également à une proposition de l'UE, l'évaluation des stocks de l'espadon de Méditerranée prévue à l'horizon 2016 afin d'être en mesure de travailler à des mesures de conservation plus efficaces l'an prochain. #ICCAT sets #NoLimits on valuable, heavily fished pelagic sharks (blue, mako, porbeagle). That could change soon. pic.twitter.com/EHgDhVpsZb— Shark Advocates (@SharkAdvocates) 3 Novembre 2015Parmi les points négatifs à relever : l'ICCAT n'a pas entériné certaines mesures proposées par l'Union européenne comme celle de la conservation des requins, le requin bleu notamment. Pour apporter une réponse appropriée, il va falloir attendre la prochaine évaluation du stock en 2018... La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique est une organisation de gestion des pêches intergouvernementale chargée de la conservation des thonidés et des espèces de thonidés dans l'océan Atlantique et de ses mers adjacentes. En tant que membre de l'ICCAT, l'UE est représentée dans les négociations par la Commission européenne.Selon le WWF*, la Commission européenne a proposé le 18 novembre un règlement révisé qui concerne plus de 15 000 navires de pêche de l’UE opérant en-dehors des eaux de l’Union et qui sera conforme à la législation actuelle en matière de lutte contre la pêche illicite et à la réforme de la politique commune de la pêche (*via scoop.it)ec.europa.eu 18/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites