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Chikungunya : surveillance accrue dans le Sud de la France

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Chikungunya : surveillance accrue dans le Sud de la France




Le moustique-tigre, vecteur du chikungunya, est toujours présent dans le Sud de la France. Mercredi, les autorités ont fait le point sur le nombre de cas recensés ces dernières semaines dans la région.

Mercredi, la préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur ainsi que l'Agence Régionale de la Santé (ARS) ont dressé un état des lieux de la présence du chikungunya dans cette zone de la France où le moustique prolifère depuis l'an dernier.

"L'expansion de ce phénomène ne doit pas être négligée", souligne Dominique Deroubaix, directeur général de l'ARS. Au 1er juillet, 139 cas suspects étaient répertoriés dans la région, "Mais six cas seulement [5 de chikungunya, un de dengue] ont été confirmés alors que l'an dernier à la même date, on en était à 32", nuance le directeur.

Depuis début mai, le moustique-tigre fait l'objet d'une surveillance accrue, le but étant d'éviter l’expansion de l'insecte. Pour ce faire, les médecins sont tenus de signaler aux autorités tout cas où la maladie est confirmée. "Le réseau médical est de plus en plus alerté et dès qu'il a une inquiétude, il le signale (…) La situation est moins alarmante que l'année dernière car il y a moins de porteurs de la maladie" a expliqué le préfet de région Hugues Parant. De plus, sur les 76 cas signalés en 2010, seuls 32 avaient été confirmés par des analyses.

A ce jour, la région PACA est au niveau 1 sur 5 du plan de lutte contre le moustique-tigre.
La sensibilisation du public est également un point important comme le rappelle Yvon Perrin, de l'Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID): "80% des gites larvaires se trouvent chez les particuliers. Il suffirait pour les détruire d'éliminer l'eau stagnante dans les jardins et balcons".

Maxisciences 8/8/2011

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Vecteur de la dengue comme du chikungunya, le moustique-tigre a été identifié dans la région à l'automne dernier. Une surveillance renforcée a été décrétée hier.

C'est une mauvaise nouvelle qui avait échappé au plus grand nombre. En septembre dernier, le moustique-tigre a été identifié dans le Lot-et-Garonne et en Gironde. En l'occurrence, sur des aires autoroutières aux portes d'Agen et de Bordeaux. Sur la carte qui retrace la dissémination de l'insecte en France, ces deux départements, qui étaient joliment colorés en vert en 2010, ont viré au jaune en 2011.

Seconde nouvelle, et elle est meilleure, cette traque va aboutir à une surveillance renforcée dans la région. Hier, les agences régionales de santé (ARS) de la façade atlantique (de l'Aquitaine à la Normandie) étaient réunies à Poitiers sous l'égide de l'Établissement public interdépartemental pour la démoustication du littoral atlantique (EID Atlantique).

La surveillance prend la forme d'un réseau de pièges mis en place sur les axes de migration : les aires d'autoroute, les plates-formes de fret, les ports, les aéroports, les sites d'entreposage de pneus, les marchés d'intérêt national, etc. «Le moustique-tigre emprunte les mêmes moyens de transport que nous : la voiture et le camion », explique-t-on à l'ARS de Poitou-Charentes, qui hébergeait la réunion.

Cette surveillance vise à éviter que le moustique-tigre ne fasse souche sur la côte atlantique. L'an dernier, une démoustication en règle a suivi les signalements opérés dans le Lot-et-Garonne et en Gironde. Sans certitude absolue sur le résultat. Et sans qu'on sache si d'autres passagers clandestins n'arriveront pas dans les parages.

Les spécialistes ne se font guère d'illusions. Cette ligne de défense ne fait que repousser l'échéance. «Le moustique-tigre est d'ores et déjà présent dans 17 pays européens», rappelle l'ARS de Poitou-Charentes.

La bestiole, aussi asiatique que le frelon du même nom, sera sans doute impossible à éradiquer. Vue dès 1999 dans un dépôt de pneus dans la Vienne, elle a débarqué au plus tard en 2004 sur les rivages méditerranéens des Alpes-Maritimes et en 2006 en Haute-Corse. Comme le frelon asiatique, le moustique-tigre s'adapte très bien à notre climat en phase de réchauffement.

Problème, l'insecte se montre très accueillant. Il est potentiellement vecteur du chikungunya, une maladie articulaire infectieuse que le grand public a découverte lors de l'épidémie des années 2005 et 2006 à la Réunion. Il propage aussi la dengue, une sorte de grippe tropicale. Pour la première fois sur le territoire métropolitain, des cas ont été constatés dans le Var et les Alpes-Maritimes en 2010.

Dans le Sud-Ouest, on n'en est pas là. À supposer qu'Aedes albopictus s'installe prochainement dans nos contrées, il ne déclenchera pas pour autant une épidémie.

Présent depuis 1990 en Italie, il a attendu 2007 pour provoquer quelques dizaines de cas de chikungunya. Mais l'hypothèse est prise très au sérieux par les pouvoirs publics. D'autant que le moustique-tigre peut véhiculer des maladies encore plus graves, comme la fièvre jaune et le virus West Nile.

L'efficacité de la surveillance passe par la collaboration du public. Pour cela, il faut d'abord savoir identifier le coupable. Des photos sont disponibles sur le site de l'EID Atlantique. Il faut ensuite signaler sa présence, toujours sur ce site Internet.

Des mesures de prévention simples s'imposent dans les zones exposées, comme l'élimination des eaux stagnantes pour éviter la reproduction des larves. Il convient par exemple de ne pas utiliser de soucoupes pour les pots de fleurs, de vérifier le bon écoulement des eaux pluviales et des eaux usées, ou encore de recouvrir d'un voile les réservoirs d'eau à l'air libre.


Sud-Ouest 14/04/2012

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A l’approche de l’été, les autorités sanitaires françaises redoublent de vigilance quant à la prolifération du moustique tigre, un insecte tropical vecteur de maladies infectieuses comme la dengue ou le Chikungunya.

Cela fait maintenant huit ans que le moustique tigre a investi la France métropolitaine.

Cet insecte, originaire des régions tropicales et particulièrement agressif, semble se complaire au climat de la côte ouest du pays et y prolifère d’autant plus que les beaux jours approchent. Actuellement le moustique tigre ne représente pas de menace directe pour les habitants, mais sa capacité à transmettre des maladies infectieuses comme la dengue ou le Chikungunya préoccupe sérieusement les autorités.

Ces deux pathologies, liées à deux virus particuliers se transmettent d’homme à homme par l’intermédiaire de piqures de moustiques.

Après une période d’incubation variable entre 3 et 7 jours, les virus de la dengue et du chikungunya s’expriment sous la forme de troubles graves apparentés à ceux de la grippe. Fièvre, maux de tête, courbatures, douleurs articulaires… La manifestation et la gravité des symptômes varie selon les sujets et nécessite parfois jusqu’à l’hospitalisation. Selon l’OMS, il n’existe actuellement aucun traitement curatif contre ces deux virus.

La Prolifération du moustique tigre devrait bientôt faire l’objet d’une surveillance renforcée, dirigée par les agences régionales de santé (ARS). Une initiative consistant à redoubler les efforts en terme de détection et suppression des insectes notamment sur les sites à risque d’importation comme les aires d'autoroutes, les ports, les aéroports… En 2011, 6 régions, 14 départements et 49 communes ont bénéficié de cette intervention.

En 2010, quelques cas isolés de dengue et de chikungunya ont été répertoriés dans les départements du Var et des Alpes-Maritimes toutefois, nonobstant la prolifération préoccupante des moustiques tigres, aucun risque d’épidémie n’a été déclaré.

Rappel : Les autorités sanitaires, conseillent aux habitants des zones à risque de se procurer des produits anti moustiques, de porter des vêtements couvrant et d’installer des moustiquaires notamment pour protéger les enfants en jeune âge. ----->Aurait dû être rajouté à cette liste de précautions : éviter l'eau stagnante qui attire ces moustiques, couvrir les réservoirs d'eau...




Maxisciences 24/04/2012

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MONTPELLIER - Derrière les portes étanches d'un laboratoire du sud de la France, des entomologistes en combinaisons protectrices étudient des moustiques rayés de noir et blanc, capables de propager de redoutables maladies infectieuses en Europe.

Les moustiques tigres élevés ici sont originaires de l'Asie du Sud-Est et les maladies qu'ils transmettent sont tropicales, mais le risque pour l'Europe est réel et ne cesse même d'augmenter.

Les envahisseurs ont pris pied sur le continent européen au cours de la dernière décennie. Aidés par le changement climatique et les échanges mondiaux de personnes et de marchandises, ils progressent régulièrement vers le nord et l'ouest.

En 2007, les insectes ont provoqué une épidémie de chikungunya d'origine autochtone en Italie. 300 personnes ont été infectées, dont une est décédée.

En 2010, 10 cas de dengue d'origine autochtone ont été enregistrés en Croatie, ainsi que deux cas de dengue et deux cas de chikungunya dans le sud de la France.

Le risque de maladie est très faible (...) mais il augmente, explique à l'AFP Jean-Baptiste Ferré, au siège de l'Entente interdépartem-entale pour la démoustication (EID Méditerranée) à Montpellier (Hérault). Plus il y a de moustiques, plus le risque augmente, relève l'entomologiste.

Le moustique tigre, ou Aedes albopictus, qui se nourrit de sang humain, peut facilement causer une épidémie. Il suffit qu'il pique une personne infectée de retour d'un pays où une maladie comme la dengue ou le chikungunya sont endémique. Le virus est stocké dans les glandes salivaires du moustique, puis transféré à d'autres personnes, lorsqu'il les pique à leur tour.

L'Europe n'est pas protégée contre les virus exotiques transmis par Aedes albopictus, met en garde Anna-Bella Failloux, de l'Institut Pasteur à Paris.

Repéré pour la première fois en Albanie en 1979, le moustique a colonisé environ 20 pays européens en une douzaine d'années, principalement sur le pourtour méditerranéen, mais aussi une partie de l'Allemagne, de la Belgique et des Pays-Bas.

En avril dernier, des scientifiques de l'Université de Liverpool ont attiré l'attention sur le fait que les conditions climatiques devenaient plus propices à sa propagation dans le nord-ouest de l'Europe et les Balkans.

A Montpellier, Jean-Baptiste Ferré et ses collègues de l'EID sont en première ligne dans la prévention d'une épidémie : il suivent la propagation de l'envahisseur grâce à quelque 1.500 pièges disséminés dans le pays. De tels pièges seront bientôt mis en place en région parisienne.

L'entomologiste montre sur une carte de 2004 un petit point rouge représentant la première localisation d'Aedes albopictus, au sud-ouest de Menton (Alpes-Maritimes).

Les cartes montrent la progression tentaculaire des moustiques tigres vers le nord et l'ouest. L'année dernière, ils ont atteint Montpellier, 300 km environ à l'ouest de Menton.

Les moustiques tigres sont des animaux agressifs, robustes et très prolifiques durant les 10 jours de leur courte vie. S'alimentant de jour, ils peuvent piquer plusieurs personnes d'affilée, et leur progéniture peut éclore après de longues périodes sans eau.

Il est impossible de les tuer tous, explique Anna-Bella Failloux. Même s'il n'y a plus de moustiques adultes autour de vous, il reste des oeufs quelque part qui attendent les prochaines pluies pour éclore.

Le tigre asiatique est d'autant plus difficile à cibler qu'il est citadin : il n'a pas besoin de grandes étendues d'eau et pond ses oeufs dans des pots de fleurs, jouets laissés dehors ou caniveaux bouchés.

Au laboratoire de l'EID, les scientifiques étudient leurs modes d'alimentation et leur cycle de vie.

Lorsque des personnes reviennent infectées de pays où la dengue ou le chikungunya sont endémiques, l'EID lance des attaques insecticides : avant l'aube, la zone concernée est pulvérisée sur un rayon de 200 m. Cinq opérations de ce type ont été menées cette saison.

Il est impératif de tuer les moustiques avant qu'ils ne transmettent la maladie, souligne Grégory Lambert, de l'EID. Généralement les zones sont traitées avant même le résultat des tests de laboratoire confirmant la présence du virus.



ROMANDIE.COM 13/08/2012

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AGEN - Le Lot-et-Garonne fait l'objet d'une surveillance renforcée sur le moustique tigre, vecteur de maladies infectieuses comme la dengue ou le chikungunya, après la découverte d'un spécimen qui a fait passer le département en niveau 1, ont indiqué mardi les autorités de santé.

Le Lot-et-Garonne est passé mi-août en niveau 1 (sur une échelle de 0 à 6), c'est-à-dire avec moustique tigre implanté et actif, mais sans cas d'infection humaine, après qu'un spécimen d'Aedes albopictus, le premier en Aquitaine, eut été recensé fin mai à Marmande, a indiqué à l'AFP l'Agence régionale de Santé.

Des oeufs d'Aedes avaient déjà été détectés en septembre 2011 sur une aire d'autoroute à Sainte-Colombe (Lot-et-Garonne) et une autre en Gironde, mais éliminés après traitement.

Le spécimen a été identifié par un particulier et l'implantation du moustique confirmée en juin-juillet par des études de l'Établissement public interdépartemental pour la démoustication du littoral Atlantique (EID).

Depuis deux mois, le dispositif de lutte est donc densifié et 500 pièges pondoirs sont en cours d'installation sur 36 communes du Lot-et-Garonne, dont près de 80 déjà présents sur le secteur de Marmande, a précisé l'ARS, confirmant une information du journal Sud Ouest.

Les professionnels de santé d'Aquitaine ont été sensibilisés ces dernières semaines sur la présence du moustique en Lot-et-Garonne, en vue du signalement accéléré de cas suspects de dengue ou de chikungunya.

Originaire d'Asie, l'Aedes albopictus est présent depuis des années en Europe, et s'est implanté en France depuis 2004, repéré chaque été dans de nouveaux départements dont les Alpes maritimes, puis la Corse, le Var, certains quartiers de Marseille en 2010, l'Hérault et le Gard en 2011. Il est considéré en expansion mondiale, favorisée par le développement des transports internationaux.

Chaque été, un dispositif de surveillance renforcée et de lutte est activé par le ministère de la Santé, visant des sites à risque ou à eaux stagnantes, tels les aires d'autoroute, de stockage de pneus, les ports, aéroports.

Le moustique tigre, explique l'ARS, se distingue des moustiques locaux par sa coloration, nettement marquée de contraste noir et blanc. Il est actif dans la journée et au crépuscule.



ROMANDIE.COM 21/08/2012

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