Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?

Messages recommandés

Le chat domestique serait-il un des éléments clef de la civilisation ?


Déifiée par l'Egypte antique, satanisée par l'Europe chrétienne, l'espèce féline n'a jamais laissé personne indifférent. Alors que l'origine du chat domestique était jusqu'à pas si longtemps attribuée aux Egyptiens de l'antiquité, les plus récentes découvertes la renvoient à l'aube même des civilisations, à une époque où l'Homme commençait à cultiver et à se sédentariser.

On pourrait même dire que sans lui, l'Homme aurait eu bien du mal à assurer sa propre survie....

C'est cette dernière remarque qui m'a poussée à vous faire partager ce dossier élaboré par Futura Sciences


Dans ce dossier que j'ai trouvé intéressant, après une brève familiarisation avec l'animal lui-même et un aperçu d'un éventail des races existantes, son origine et ses premiers pas en compagnie de l'homme vont être abordés. Peut-être que ces informations permettront de réhabiliter notre petit ami poilu aux yeux de ceux qui ont des idées préconçues à son encontre. Ou, tout simplement qui le jugent "nuisibles"... Au fond de moi c'est ce que j'espère...

Sera également évoqué de quelle façon une étonnante complicité entre deux espèces apparemment si éloignées a non seulement favorisé, mais plus simplement permis à nos ancêtres de poser les bases d'une des premières civilisations tout en mettant à profit les caractéristiques propres à une troisième, végétale celle-là puisqu'il s'agit du blé.

Pour terminer : les dernières découvertes scientifiques sur la base de l'ADN au sujet de la filiation de nos félins d'appartement…

.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Mais... qui est le chat ? Dire que le chat domestique est un mammifère carnivore de la famille des félidés, voilà qui est banal… (tout le monde ou presque le sait), ajouter que le mot chat vient du bas-latin cattus, ce qui signifie chat sauvage, est un peu moins connu, mais si on vous dit que cattus dérive du verbe cattare, qui signifie guetter, peut-être que cela aiguisera votre curiosité ? ou vous interpellera... !

Le chat, comme beaucoup d'entre-nous le savent, est un prédateur crépusculaire. S'il accepte l'appétissante écuelle de saumon rouge du Pacifique à l'aneth nappée de sauce cocktail Laughing (c'est à peine exagéré), c'est bien pour faire plaisir à son hôte : Nous !. Car un bon petit rongeur fraîchement délogé lui plairait bien plus, on ne peut tout avoir. Au cours de l'évolution, il a acquis des sens qui lui font percevoir l'univers autrement que les humains, au point que ceux-ci lui ont souvent attribué des pouvoirs surnaturels. De fait, son sens de l'ouïe est particulièrement développé. Cette différence de perception de ce qui l'entoure génère chez de nombreuses personnes une totale incompréhension.

Un petit tout sur ces facultés, déjà développées par ailleurs sur le forum. Au départ je ne comptais pas inclure certaines informations de ce dossier qui, je vous le rappelle, a été concocté par Futura Sciences, mais une fois cette partie supprimée... il manquait un enchaînement dans le tracé et la logique des faits....

Alors qu'un jeune être humain perçoit les sons jusqu'à une fréquence de 20.000 hertz, l'oreille du chat grimpe jusqu'à 30.000 et plus. Vingt-sept muscles orientent son pavillon avec une grande précision, ce qui lui fournit une véritable vision sonore et trois dimensions. Le plus faible frémissement est ainsi immédiatement localisé dans l'espace.

Le sens de la vision présente aussi certaines particularités intéressantes. L'angle de vision, 287° contre 180° chez l'homme, est non seulement supérieur mais aussi beaucoup plus performant que le nôtre en faible lumière. Mais il ne perçoit ni les couleurs ni les mouvements de la même façon que nous. Il semblerait que le rouge lui soit inconnu, et que sa vision granuleuse ne rende compte que très imparfaitement des détails immobiles, comme d'ailleurs de nombreux autres prédateurs-chasseurs.

Son odorat, en revanche, compense cette lacune en étant quarante fois plus développé que le nôtre (ce qui lui fera refuser avec dédain une nourriture légèrement avariée), mais son sens du goût est près de cinq fois moins développé que chez l'humain. Le goût du sucré lui est totalement inconnu, inutile d'en ajouter dans son thé… ! Laughing

Sixième sens : Le chat possède par contre un organe de Jacobson, tout comme le chien et le cheval. Deux petits canaux prenant naissance derrière les incisives conduisent les odeurs jusqu'à deux sacs remplis de fluide situés dans les cavités nasales. En cas de doute sur un aliment ou toute autre substance inconnue, il retrousse ses babines et les particules odorantes sont aspirées vers ces deux glandes, qui lui permettent de goûter les odeurs.

Un don très particulier : Notre félin d'appartement possède aussi un don très particulier, celui de modifier l'orientation de son corps en état d'apesanteur. Cela peut surprendre… et pourtant, qui ignore qu'un chat retombe toujours sur ses pattes ? Laughing(Affirmation erronée dans de nombreux cas... puisque les blessures suite à une chute font partie des traumatismes les plus fréquents) Lorsqu'il effectue une chute sur le dos de plus de deux mètres -2,50m minimum- (de moins haut, ça ne marche pas…), le chat effectue toute une gymnastique, se cambrant entièrement ventre en l'air, roulant sur lui-même, puis se retournant à nouveau en rassemblant ses pattes sous lui ce qui amortit l'atterrissage… jusqu'à un certain point. Il est à noter que l'homme est capable lui aussi de modifier l'orientation de son corps dans l'espace, selon une technique mise au point… dans la station spatiale Skylab, en 1973. Le chat, lui, s'est passé de station spatiale. Il n'a d'ailleurs jamais effectué de vol spatial et n'a jamais fait l'objet de la moindre étude en apesanteur, ce qui peut paraître surprenant...

Au sujet de la chute des chats, c'est ce qu'on lit dans livres... Mais ce n'est pas une généralité. Une de mes petites minettes est tombée du 6ème étage accidentellement, en dépit de la protection. Elle ne s'est pas relevée ! Une autre qui venait d'arriver a réussi à se faufiler sur le balcon... Elle a pris peur quand j'ai ouvert la fenêtre et tiré les rideaux : elle a sauté... fracture du palais (qui s'est bien remise). Chez le vétérinaire il y avait 3 chats, tombés de niveaux inférieurs, 2ème et 3ème étage = fracture du bassin. C'étaient également des chatons comme ma petite Dallia qui avait 5 mois.

Ronronnement : Le ronronnement du chat est produit par un mouvement synchronisé du pharynx, du larynx et de toute une série de muscles intéressant tout le corps. Sa raison est toujours un mystère, mais les chercheurs pensent qu'il pourrait s'agir d'un mouvement réparateur pour l'organisme, un rôle similaire à celui du rêve pour le cerveau. Le ronronnement stimule aussi la production d'endorphines (substances calmantes), ce qui expliquerait pourquoi un chat peut ronronner non seulement de plaisir, mais aussi lorsqu'il est souffrant, blessé ou même mourant. Enfin, le mot ronronnement provient lui-même du mot chat en arabe : (ar) hi-rone.

Alimentation : (un petit rappel puisqu'un dossier complet est déjà présent sur le forum) Comme décrit plus haut, le chat est un chasseur et une alimentation similaire à la nôtre ne pourrait lui suffire. Il a en effet besoin de taurine, un dérivé d'acide aminé (acide 2-aminoethanesulfonique) que son organisme synthétise, mais en quantité insuffisante et qu'il trouve en compensation dans la viande. La carence en taurine entraîne chez l'animal des troubles oculaires, cardiaques, un grave déficit immunitaire et des problèmes de reproduction (et je rajoute des troubles neurologiques).

Notons au passage que si la taurine (qui doit son nom à la bile du taureau où elle a été détectée pour la première fois en 1950) est synthétisée chez l'homme, son ajout dans l'alimentation humaine est interdit en raison des troubles neuro-comportementaux indésirables dont elle est accusée, notamment par le biais de certaines boissons dites "énergisantes". Utilisée expérimentalement pour augmenter la vigilance mentale des GI's durant la guerre de Corée et la guerre du Viêt-Nam, elle a été abandonnée en raison de maux de tête et d'hémorragies cérébrales…

L'alimentation préparée du chat, par contre (croquettes ou conserves) en contient généralement à titre de complément alimentaire indispensable.
.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
A propos des différentes races de chats... La majorité des zoologues considèrent qu'il n'existe aujourd'hui qu'une seule espèce de chat, Felis silvestris, et trois sous-espèces, le chat domestique Felis silvestris catus qui est très proche du chat sauvage européen Felis silvestris silvestris et du chat sauvage africain Felis silvestris libyca.

Plus de quatre-vingt races sont aujourd'hui dénombrées dans le monde, la grande majorité ayant été obtenues par sélection aux fins de domestication. En France, 59 races sont reconnues par le Livre Officiel des Origines félines. Avant de plonger dans les couloirs du temps à la recherche de leurs origines, voyons donc quelques-unes d'entre elles, de manière non exhaustive, parmi les plus caractéristiques.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Bengal est une superbe "race" de chat... Il a tout pour plaire aux personnes ayant envie de posséder un chat aux allures sauvages... Je le déconseille aux personnes en appartement car c'est un grand chat qui a besoin d'exercer ses talents de chasseur... Il faut aussi prévoir de bons gros solides griffoirs... car j'ai remarqué que leur griffes étaient plus grosses que celles de la plupart des chats. C'est un superbe athlète qui sait être câlin à ses heures. Quand j'ai tenu un bengal dans mes bras, j'ai eu la réelle sensation de tenir un félin sauvage mais apprivoisé...

"Dieu a créé le chat pour permettre à l’homme de caresser une panthère" a écrit l'artiste peintre française Leonor Fini.

Pourtant, cette race d'aspect athlétique n'existe que depuis 1963, issue d’un programme d’élevage entrepris par l’éleveuse californienne Jane Mills avec l’intention d’obtenir un chat possédant les traits caractéristiques du Felis bengalensis, un petit léopard arboricole d’Asie, tout en conservant la sociabilité et le tempérament d’un chat domestique. Outre ces qualités, les éleveurs pensaient que la nouvelle race hériterait d’une immunité contre la leucose féline que l’on attribuait à tort à l’espèce asiatique.

D’un tempérament actif et joueur, le Bengal (ou Bengali) ne se montre pas plus agressif que les autres espèces, malgré ses origines sauvages. Son pelage est exceptionnellement doux et soyeux, et semble quelquefois parsemé de paillettes d’or, un effet nommé « glittered » par les spécialistes. Cette caractéristique, récessive, n’est toutefois pas considérée indispensable lors des concours de beauté.

Sa robe peut être tachetée ou marbrée, dans ce dernier cas les taches s’allongent pour ressembler aux taches de la panthère longibande, mais en aucun cas zébrée, défaut éliminatoire.

Le toilettage du Bengal ne présente aucune difficulté particulière, se fait à mains nues et ne demande qu’un coup de peigne de temps à autre. Enfin, cette race est une des rares à apprécier l’eau.
.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le chartreux Je conseille cette race à toutes les personnes qui recherchent un chat affectueux. Cela ne l'empêche pas d'avoir du tempérament, c'est lui qui la plupart du temps décide des instants "câlins". Il n'aime pas forcément être pris dans les bras, mais c'est un vrai nounours qui s'accomode de la vie en appartement.

Selon la légende, les premiers Chartreux auraient été ramenés de Syrie par les premiers Croisés au tout début du XIIème siècle, mais personne n’y prêtera réellement attention jusqu’au XVIIIème siècle. Le nom Chartreux trouve son origine dans le massif de la Grande Chartreuse, situé au nord de Grenoble où saint Bruno fonda un monastère en 1804, et où les moines l’ont définitivement adopté en raison de sa grande habileté à chasser les souris dans les réserves à grain.

Au début du XXème siècle, la race a pratiquement disparu quand on commence à s'y intéresser. Quelques rares colonies, notamment à Belle-Île, permettent toutefois de la reconstituer mais sa valeur sera aussi la cause de nombreux procès intentés à des éleveurs peu scrupuleux tentant de faire passer des British Shorthair, très ressemblants, pour de véritables Chartreux.

Terriblement affectueux (lorsqu’il veut vous faire un câlin, c’est vraiment un gros câlin…). Il ne miaule pas volontiers… par contre, les mimiques de sa queue sont aussi expressives que celles de son visage ! D’un caractère très doux, il conserve pourtant pleinement son instinct de chasseur et exige des jouets qui lui rappellent ses proies ancestrales.

La robe du Chartreux peut présenter tous les tons de gris-bleu allant du gris-bleu clair au gris-bleu soutenu, à condition qu’ils soient unis. La truffe est gris-ardoise, les lèvres bleues mais des yeux verts sont éliminatoires lors d’expositions. La race ne requiert que peu de soins, sauf au moment de la mue comme tous les chats.

Le véritable Chartreux peut être facilement distingué du British Shorthair, ce dernier montrant un "stop", c’est-à-dire une cassure entre la ligne du front et l’arête nasale, alors que cette partie est continue chez le Chartreux.

.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Siamois C'est tout un programme un siamois : il peut être excessivement bavard. Cela provient probablement du fait que c'est un chat terriblement anxieux de nature ou qui a besoin d'être d'extérioriser ses émotions. Pour tenter de calmer ses miaulements parfois excessifs : lui répondre (si vous savez miauler ça devrait aller Laughing ! Plus sérieusement lui répondre en disant par exemple, je suis là... que veux-tu... Entendre votre voix le rassurera... car c'est un chat qui apprécie énormément la compagnie. Pour avoir eu des siamois (ou croisés siamois) certains sont de vrais pots de colle, d'autres peuvent être distants... A savoir : c'est en général le chat d'un "seul maître" et c'est lui qui le choisira quand plusieurs personnes composent "sa" famille... Il s'accomode de la vie en appartement mais appréciera énormément de pouvoir aller à l'extérieur... Cela dit, je n'approuve pas toutes les manipulations qui ont conduit à modifier l'aspect du siamois. Personnellement, je préfère la "version" originale...

Selon beaucoup d'éleveurs, ce serait la Rolls des chats de race. Une Rolls qui semble remonter au XIVème siècle, puisqu'on en retrouve les premières traces dans des manuscrits de cette époque découverts dans les vestiges de Ayudha, l'ancienne capitale du Siam.

Les premiers Siamois "modernes", nommés Pho et Mia, sont arrivés en Angleterre par (on n'ose dire "dans"…) la valise de l'ambassadeur britannique Owen Gould à Bangkok, offerts par sa Majesté le Roi du Siam. Le premier "Siamese cat club" est fondé à Londres en 1891, puis la race se répand rapidement à travers l'Europe occidentale d'abord, vers les Etats-Unis ensuite.

Elle est loin d'être figée. Alors que les Européens privilégient les individus dont la forme des yeux évoque leur origine orientale et des oreilles basses aux grands pavillons, les Américains apprécient un corps svelte, une tête longue et effilée avec un profil parfaitement droit. Aujourd'hui, ce sont les Siamois qui arrivent à cumuler ces caractéristiques qui recueillent les meilleures notes aux concours. Pour autant, je trouve que ces "caractéristiques" lui enlèvent beaucoup de sa grâce naturelle. De plus, la mâchoire étant plus étroite, il peut avoir des difficultés pour manger et est plus sensible de ce côté là...

Le Siamois est très attaché à son maître, mais méfiant envers les étrangers. Son tempérament affectueux, qui peut aller jusqu’à la jalousie, réclame certaines précautions durant son éducation.

Tous les Siamois naissent parfaitement blancs, sa robe ne prenant que progressivement ses couleurs caractéristiques. Il est plus foncé l’hiver que l’été.

Il est à noter que la plupart des premiers individus importés présentaient un strabisme prononcé et une queue tordue ; ces défauts ont cependant été éliminés par croisements et sélections successifs.



.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Sacré de Birmanie Son aspect évoque un siamois, version originale, mais avec des poils que je qualifierai de mi-longs. Il peut être bavard (mais moins que le siamois), être un vrai pot de glue. Quand il choisit "son" maître c'est pour toute sa vie et il peut se montrer extrêmement exclusif à cet égard. C'est un chat qui préfère l'intérieur aux aventures du dehors. Il est trop doux ou trop pataud pour faire face aux multiples dangers du monde extérieur.

Aussi appelé Birman, le Sacré de Birmanie est le produit d’un croisement effectué au début du XXème siècle entre un Persan et un Siamois ganté de blanc. Nul ne sait si cette alliance a été organisée, mais l’élégance et les qualités du résultat étaient telles que la descendance a été considérée comme une nouvelle race à part entière dès 1925.

Aussi appelé Birman, ce chat en impose à la fois par sa taille et sa volonté, qualités auxquelles il ajoute une robe et un regard bleuté absolument superbe. Une très belle légende en attribue l'origine à la déesse d'or aux yeux saphir Tsun-Kyan-Kse, d’où son nom. De caractère plutôt individualiste, moins docile que le Persan et moins actif que le Siamois, il s’attache très fort à son maître (du genre pot de colle…) et se montre doux de caractère. Point intéressant à noter : il s’avère aussi doux et protecteur avec les enfants… qu’avec sa propre progéniture !

Son poil long et très soyeux demande un coup de brosse de temps en temps, mais contrairement au Persan dont il est issu, il ne forme ni nœuds ni "paquets" et le sous-poil est rare. Enfin, sa robe admet toutes les couleurs, mais les extrémités des pattes doivent impérativement être "gantées" et blanches. Un seul orteil noir, et c’est l’élimination du concours…

Animal d’intérieur par excellence, le Sacré de Birmanie tolère mal la liberté et se défend mal. En rue, ou même au jardin, l’accident le guette à chaque pas.



.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Persan Beaucoup de gens, dont moi, qualifient le persan de chat-chien. Si en général il s'attache à une personne en particulier, il partage son affection avec tous les membres qui composent "sa" famille. Il aime le confort douillet tout autant que l'aventure à l'extérieur... sans jamais aller bien loin... il doit pouvoir, selon lui probablement, avoir un oeil sur son "maître" adoré et rester à portée de sons familiers.

Il peut se montrer tantôt paressant, tantôt très actif et passe beaucoup de temps à se toiletter. C'est même très important pour lui et il est recommandé de le peigner souvent sous peine de voir ses poils s'emmêler mais aussi pour en limiter l'ingestion. L'ingestion de poils peut provoquer des irritations du tube digestif (=vomissements), lesquels peuvent former des boules qui peuvent aller jusqu'à provoquer une occlosion intestinale si on n'y prend pas garde. Parmi les soins quasi-journaliers dont a besoin un chat persan pour entretenir sa beauté naturelle : il faut nettoyer chaque jour ses yeux.

Sur le plan comportement, c'est une des rares races où l'on rencontre une constante d'un chat à l'autre, même si chacun développe son propre caractère et ses propres comportements, en fonction du milieu dans lequel il vit... Outre sa beauté, c'est peut-être ce qui fait sa popularité.

Le Persan est la race la plus élevée dans le monde ! Elle est apparue d’abord dans les régions les plus froides d’Asie centrale, et a été ainsi élevée durant des siècles. C’est au XVIIème siècle qu’un croisement entre un chat de Perse à longs poils gris et un Angora de Turquie au poil soyeux a donné naissance aux types que nous connaissons actuellement, et dont les 60 variétés sont considérées comme autant de races distinctes en Grande-Bretagne.

La grosse tête ronde et les yeux étonnés de cette race paisible semblent vous demander en permanence si vous êtes bien dignes de lui…

C'est un excellent animal de compagnie qui s'attache énormément à son animal de compagnie favori (l'homme), mais qui exige tout de même un minimum de soins. Faute de peigner et d'entretenir très régulièrement sa fourrure, vous vous trouverez un jour face à un mælstrom inextricable de poils que vous devrez vous résoudre à raser… et le Persan n'aime pas, mais absolument pas cela !

Sa corpulence, sa musculature méritent d’être notées. Des joues larges et puissantes, des pattes courtes, robustes et fortes contrastent avec de grands yeux pleins de douceur destinés à vous faire craquer ! Et ça marche... puisque le succès du persan ne se dément pas au fil des ans... Dans les divers sondages sur les races de chats préférées, il arrive toujours en tête...



.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a longtemps, très longtemps, la conjonction de certaines circonstances aussi variées que les modifications de l'orbite de la Terre autour du Soleil, de l'inclinaison de son axe de rotation ou même de la quantité d'énergie solaire reçue en surface ont provoqué un abaissement généralisé de la température atmosphérique. C'était il y a 115.000 ans, la glaciation de Würm venait de commencer.

Très progressivement, les calottes glacières se mirent à s'étendre. Lentement d'abord, puis plus rapidement. Tandis que le niveau moyen des mers baissait d'une centaine de mètres, la glace recouvrait progressivement les continents, Europe comme Amérique du Nord entre autres, ruinant les territoires de chasse des premiers hommes et les contraignant à redescendre vers le sud.

Mais les hommes n'étaient pas les seuls concernés. Ces modifications de température ne présentaient pas de risque immédiat pour les espèces qui l'habitaient, à condition de savoir se synchroniser avec le déplacement des zones climatiques.

Ainsi toutes les espèces, animales comme végétales, suivirent le mouvement et descendirent vers des régions correspondant à leur biotope d'origine, c'est-à-dire vers le sud. Pendant ce temps, les régions abandonnées se voyaient progressivement recouvertes par des centaines de mètres de glaces… Cela dura des dizaines de millénaires.

L'Homme fut avantagé par son intelligence, qui lui procurait une faculté d'adaptation telle qu'en n'importe quelles circonstances, il restait capable de trouver sa subsistance. Certains des autres mammifères furent, eux, avantagés par… leur petite taille, qui leur permettait de survivre malgré des possibilités d'approvisionnement en nourriture réduites. Parmi eux, des félins. Mais l'histoire ne fait que commencer…

Il y a environ 20.000 ans, l'intensité de la glaciation de Würm atteint son maximum. Les populations européennes n'ont cessé de migrer vers le sud, mais elles ont atteint une barrière naturelle, infranchissable : la Méditerranée. Ne pouvant se réfugier en terre plus clémente, les espèces qui la composent commencent à s'éteindre, victimes du froid. Mais plus loin, au-delà de la mer, les espèces qui ont aussi migré vers le sud n'ont pu être remplacées et un vide, un désert, s'est créé et s'étend en direction de l'équateur.

Et notre chat ? Il est toujours là… Obéissant à sa nature et à son comportement félin, il chasse inlassablement les petits rongeurs, avantagés comme lui par leur taille réduite. Et ne s'intéresse pas à l'Homme. Tout comme l'Homme lui est parfaitement indifférent.

Continuons. Il y a 12.000, la période glaciaire se décide à relâcher son emprise. Le climat se réchauffe progressivement, les glaciers commencent à fondre. A ce moment, la Méditerranée n'est plus entourée que de déserts. Au Nord, c'est le froid. Au sud, c'est le désert. Toutes les espèces animales comme végétales, réfugiées sous les Tropiques, commencent à remonter vers le nord.

Ici, une petite parenthèse pour signaler une différence fondamentale dans l'histoire des continents de part et d'autre de l'Atlantique. En Amérique, les grandes chaînes montagneuses qui auraient pu former barrière (Apalaches, Rocheuses, Cordillière des Andes) sont toutes orientées nord-sud et ne font pas obstacle aux migrations, ce qui a permis aux hommes de mieux s'adapter aux modifications du climat. Contrairement en Europe où, nous l'avons vu, la Méditerranée a constitué une barrière infranchissable, causant la mort de milliers d'espèces faute de pouvoir se réfugier au sud.

Mais l'inversion du processus causera de nouvelles victimes. Alors que la glaciation avait repoussé tous les écosystèmes vers l'équateur, le réchauffement fait remonter les plantes réfugiées en Afrique, du moins les rares espèces qui ont pu s'adapter. Et elles se heurtent à nouveau à la barrière de la Méditerranée, cette fois dans l'autre sens. C'est ainsi qu'au cours du Quaternaire, la faune et la flore de l'Europe restent beaucoup plus pauvres que celle de l'Amérique ou de l'Asie. Sauf…

.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il existe un passage, et cela à l'est de la Méditerranée. Il est représenté par une petite bande de terre, coincée entre la mer et la chaîne du Caucase, par laquelle ont pu transiter la plupart des espèces animales ou végétales et qui représente réellement un cas unique dans tout le contient eurasiatique. Cette zone de transition entre l'Egypte et la Turquie qui comprend Israël, la Jordanie et la Syrie explique vraisemblablement la richesse extrême de cette région 10.000 ans avant notre ère, et justifie parfaitement son appellation de "Croissant Fertile".

Dès lors, peut-on s'étonner que ce territoire ait été le premier où l'homme se soit sédentarisé après la dernière glaciation ? En tout cas, c'est là qu'apparaissent les premières traces de plantes cultivées. On y retrouve des blés, parfaitement domestiqués, mais aussi de l'orge, qui semble avoir été la première car elle présente l'avantage de pouvoir être semée à peu près en n'importe quelle saison, ensuite les lentilles (si dédaignées en Belgique alors qu'il s'agit d'un des aliments les plus riches), les pois et aussi le lin.

Attention, il est bien évident que l'agriculture primitive n'est pas apparue en un seul endroit du monde. Actuellement, six foyers sont connus et étudiés, parfois plus précoces, mais seul celui du Croissant Fertile répond à tous les critères pour avoir pu, ensuite, se répandre à travers tout le continent.

Pourquoi l'Homme s'est-il mis à cultiver ? La réponse est simple : à cause de la sédentarisation et de l'augmentation de la densité de population qui s'en est suivie, peu compatible avec la pratique ancestrale qui consistait à récolter les épis sauvages épars dans la nature. L'Homme, s'étant rapidement aperçu que les graines abandonnées sur le terrain germaient (il le savait déjà certainement depuis fort longtemps), mit cette propriété en application et se mit à planter. Avec plusieurs conséquences et une aide (presque) divine.


.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Là, il convient d'ouvrir une petite parenthèse. Sans rapport avec notre chat, mais qui s'y intéressera probablement. Pourquoi le blé a-t-il remporté tant de succès et est-il devenu la plante emblématique que l'on connaît aujourd'hui ?

Le blé est une plante autofertile, c'est-à-dire que son propre pollen peut féconder ses propres ovules. L'avoine, le riz et le sorgho appartiennent aussi à cette catégorie. Et cela fait de sa culture une formidable machine à sélectionner, même sans volonté consciente.

Lorsqu'on sème des grains de blé, on obtient des épis semblables à leurs père et mère, qui étaient originaires d'un même pied : il s'agit de lignées pures, pratiquement sans hybridation. Mais le principe de sélection se trouve ailleurs. Lorsqu'on sème dans un endroit déterminé des grains provenant de clairières différentes, ceux-ci appartiennent aussi à des lignées différentes cumulant un grand nombre de caractères génétiques adaptés à leurs provenances diverses.

Parmi ces plantes, certaines pousseront plus rapidement que d'autres, des grains ne germeront pas tout de suite, d'autres pas du tout. Ils ne sont pas morts: on sait aujourd'hui que la nature programme des "dormants", graines qui renferment dans leur enveloppe des substances qui inhibent la germination et conçues pour ne germer qu'après une ou deux années en raison de conditions particulières, et donc peu productives.

Mais si l'agriculteur prend l'habitude de récolter à date fixe, par exemple fin juin, et qu'il conserve une partie des graines comme semences, l'année suivante, il ne sèmera ensuite que des graines qui avaient poussé et étaient mûres exactement fin juin. Au bout de quelques cycles, il aura obtenu des lignées pures de graines réunissant toutes les caractéristiques les plus intéressantes dans son cas particulier, mûrissant toutes au même moment et dont les graines, sans dormants, germent chaque année.

Autre fait capital, l'autofertilité de la plante permet d'accélérer considérablement le processus. Des scientifiques américains, qui ont tenté l'expérience avec une graminée de prairie, sont arrivés à la domestiquer en une quarantaine d'années. Il est donc possible que le blé l'ait été en un siècle environ, mais le processus a pu s'accomplir à des époques différentes en des endroits divers. N'empêche, historiquement parlant, ce délai est très court. Mais ce n'est pas tout.

Alors que dans la savane le blé s'était lui-même programmé pour surmonter les plantes avoisinantes et puiser l'énergie du Soleil, dans les premiers champs, l'Homme a rapidement pris l'habitude d'arracher les mauvaises herbes… et le blé s'est ainsi trouvé en compétition avec lui-même. Chaque épi va donc tenter de monter plus haut et plus vite que ses voisins, pour prendre le soleil aux autres et germer le premier. Or cette rapidité de germination dépend de la réserve de matière organique directement utilisable contenue dans les grains, autrement dit les sucres. Ainsi, seront favorisés les gros grains ayant une réserve importante en sucre.

Et notre chat sauvage, que vient-il faire là-dedans, me demanderez-vous ? Patience, il arrive…

Il est bien compréhensible qu'une plante présentant autant de vertus que le blé, dont les caractéristiques et la commodité de culture s'amélioraient comme par miracle, ne pouvait qu'impressionner les premiers agriculteurs. De là à la déifier, le pas fut rapidement franchi, et l'on retrouve des épis de blé dans l'iconographie de toutes les divinités. Mais il restait un obstacle à franchir.


.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Car si l'Homme appréciait blé, il n'était pas le seul. Entreposé dans des fosses d'abord, dans des cabanes ensuite, il attira rapidement tous les rongeurs des environs, véritable calamité qui entraîna probablement de nombreuses famines. Mais ces mulots et autres souris avaient un ennemi juré : le chat.

"Les félins sont bien connus pour être de redoutables prédateurs - très meurtriers, très féroces et très menaçants pour les autres espèces y compris celle des humains", explique M. O'Brien, chercheur au National cancer institute américain. Mais ajoute-t-il, un des plus petits représentants de son espèce a choisi de devenir un peu plus familier, un peu plus amical, et surtout un excellent chasseur de souris.

"Premièrement, il les a aidés à se débarrasser des milliers de rongeurs installés près des stocks de grains, et deuxièmement, il a sans doute été une source d'amusement pour les familles et leurs enfants", explique-t-il, ajoutant qu'il s'agissait bien là du "début d'une des plus incroyables expérimentations biologiques, où un méchant, féroce et mortel prédateur, change de comportement et devient amical avec les humains".

Mais notre chat domestique, cette machine à ronronner qui s'épanouit devant nos cheminées, descend-il réellement de la lignée qui a permis à la civilisation de prendre son élan ?

Pour cela, les chercheurs ont étudié l'ADN de 979 chats afin de les mettre en corrélation avec les cinq espèces de chats sauvages connues sur trois continents. Ils sont ainsi parvenus à exclure quatre espèces de chats sauvages, soit le chat sauvage européen, celui d'Asie centrale, celui du sud de l'Afrique et celui du désert chinois, dont les groupes sont génétiquement distincts de notre chat domestique.

Par contre, ce dernier appartient bien au groupe du chat sauvage du Proche-Orient



"Le chat sauvage du Proche-Orient, qui vit dans les déserts d'Israël, d'Arabie Saoudite et d'autres pays du Proche-Orient, et qui ressemble probablement à son ancêtre, est certainement aussi le parent de nos félins favoris", conclut Carlos Driscoll, l'un des auteurs de l'étude et doctorant à l'université d'Oxford.

L'ensemble de ce dossier a été réalisé par Futura Sciences parsemé ici ou là de mes remarques ou commentaires personnels...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...