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CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....

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Washington - Plusieurs dirigeants internationaux, dont François Hollande et Angela Merkel, ont lancé un appel lundi pour donner un prix au carbone afin de renchérir le coût des activités polluantes sur le globe et freiner le réchauffement climatique.

Si nous voulons vraiment envoyer un signal aux marchés pour permettre aux entreprises de faire leurs choix dans les meilleures conditions économiques (...), la question des prix du carbone surgit inévitablement, a déclaré le président français, dans cet appel publié à six semaines de la conférence COP 21 de Paris.

 Image teaparty.org


Les technologies à faible émission de carbone sont un élément du combat contre le changement climatique mondial. Avec un prix pour le carbone et un marché mondial du carbone, nous soutenons l'investissement dans ces technologies respectueuses du climat, a ajouté la chancelière allemande dans le cadre de cette initiative coordonnée par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

Selon cet appel, notamment co-signé par la présidente du Chili Michelle Bachelet et son homologue philippin Benigno Aquino, un prix du carbone permettrait de réorienter l'économie mondiale vers des énergies plus vertes, limitant ainsi le réchauffement climatique.

Le document ne tranche toutefois pas entre les deux grands modes de fixation de prix du carbone: un système de quotas d'émissions du CO2 --comme celui en vigueur notamment en Europe-- ou une taxe carbone. Le FMI s'est récemment déclaré en faveur de cette dernière option qu'il considère être la meilleure solution en dépit des réticences des milieux d'affaires.

Dans cet appel, le chef d'Etat français se dit d'ailleurs conscient des craintes des industries les plus émettrices en carbone, qui ont des inquiétudes, justifiées, pour leur compétitivité. Nous devons donc agir avec détermination, poursuit-il.

Plusieurs entreprises, dont Engie (ex-GDF Suez) ou le conglomérat industriel indien Mahindra, se sont associées à cette initiative, en estimant qu'un prix du carbone constituerait une incitation économique à se détourner des énergies fossiles.

Généraliser la fixation d'un prix du carbone est crucial pour conduire et accélérer la transition vers une économie à faible carbone partout sur le globe, estime ainsi le PDG d'Engie Gérard Mestrallet.

Selon la Banque mondiale, une quarantaine de pays et 23 villes ont déjà mis en place un système de prix du carbone, ou s'apprêtent à le faire.


Romandie 19/10/2015

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Oslo (AFP) - Oslo va bannir les voitures de son centre-ville d'ici à 2019 dans le cadre de mesures visant à diviser de moitié ses émissions de gaz à effet de serre, a indiqué la nouvelle coalition qui s'apprête à diriger la capitale norvégienne.

Celle-ci va aussi retirer ses investissements du secteur des énergies fossiles, ce qui en fait la première capitale au monde --a fortiori d'un pays producteur d'hydrocarbures-- à annoncer un tel désengagement, selon les défenseurs de l'environnement. Ces derniers s'en félicitent avant la conférence sur le climat organisée à Paris du 30 novembre au 11 décembre.

Ces mesures figurent dans la plateforme présentée lundi par le parti travailliste et ses alliés, la Gauche socialiste et les écologistes, vainqueurs des élections municipales du 14 septembre après près de deux décennies de règne de la droite.

L'interdiction d'ici à 2019 des voitures particulières à l'intérieur du périphérique couvrira une zone où, selon le journal Verdens Gang (VG), ne résident qu'un gros millier d'habitants mais où travaillent environ 90.000 personnesLes modalités n'ont pas encore été arrêtées mais le projet inquiète d'ores et déjà les commerçants, préoccupés par le sort des centres commerciaux du centre-ville.

La nouvelle équipe s'est fixé l'objectif de réduire les émissions municipales de gaz à effet de serre de 50% en 2020 par rapport à 1990.

"La municipalité d'Oslo va retirer tous ses investissements des entreprises actives dans les énergies fossiles", a déclaré la représentante écologiste Lan Marie Nguyen Berg lors d'une conférence de presse. Le fonds de pension de la ville, qui pèse environ 8 milliards d'euros, a déjà annoncé en mars son retrait du charbon --à l'instar du fonds souverain du pays-- mais ce désengagement devrait aussi désormais concerner le pétrole et le gaz naturel.

"Nous sommes extrêmement heureux de voir que, quelques semaines avant le sommet de Paris, le nouveau conseil municipal d'Oslo prenne une décision courageuse et devienne la première capitale au monde à choisir de sortir de toutes les énergies fossiles", a réagi le président de l'ONG norvégienne The Future in Our Hands, Arild Hermstad. "C'est un symbole fort quand la capitale d'un pays producteur de pétrole dit non aux investissements dans les énergies fossiles", a-t-il ajouté.

Aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Australie et en Nouvelle-Zélande, certaines villes se sont aussi déjà jointes à la campagne grandissante contre ces énergies à l'origine du réchauffement climatique.



Sciences et avenir 19/10/2015

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Bruxelles - L'Union européenne (UE) est en bonne voie pour atteindre, voire dépasser, son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20% d'ici 2020, s'est félicité mardi le commissaire en charge de l'Action pour le climat, Miguel Arias Canete.

Entre 1990 et 2014, l'UE a réduit ses émissions de 23%, selon des chiffres tirés du rapport de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) publié mardi, tandis que la croissance économique européenne atteignait 46% sur la même période.

 Une représentation du cycle du carbone vue par la NASA. Image (c) NASA / Nasa Earth Observatory

Nous avons montré que protection du climat et croissance économique peuvent aller de pair, a observé M. Canete, soulignant les politiques robustes de l'UE en la matière, en particulier sur l'augmentation de la part des énergies renouvelables.

Les efforts déployés par l'Europe pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et investir dans l'efficacité énergétique et dans les énergies renouvelables ont produit des résultats concrets, a affirmé de son côté le directeur de l'AEE, Hans Bruyninckx.

Les premières estimations pour 2014 montrent une chute de 4% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2013, en partie à la faveur de températures exceptionnellement douces.

Les dernières projections font apparaître que les 28 Etats membres de l'UE s'orientent vers une baisse de 24% d'ici 2020 grâce aux mesures déjà en vigueur, et de 25% si on prend en compte les mesures déjà prévues.

M. Bruyninckx a toutefois averti que quatre Etats membres pourraient passer à côté de leurs objectifs nationaux pour 2020: la Belgique, l'Irlande, le Luxembourg et l'Autriche.

La prochaine étape est de se concentrer sur les objectifs pour 2030, soit une réduction de 40%, a avancé M. Canete. Les projections de l'AEE montrent que le rythme de baisse sera plus lent après 2020, ramenant les émissions à un niveau situé entre -27% (dans le cadre des mesures déjà en vigueur) et -30% (en prenant en considération les mesures supplémentaires déjà prévues).

Le rapport révèle que pour atteindre nos objectifs à plus long terme, fixés pour 2030 et 2050, il est nécessaire de modifier fondamentalement les modes de production et de consommation énergétique en Europe, a estimé M. Bruyninckx. La réforme du marché européen du carbone en est un élément-clé, a précisé M. Canete dans son intervention devant la presse à Bruxelles.


Romandie 20/10/2015

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Le secteur des transports est le principal émetteur de gaz à effet de serre en France. Pour limiter la pollution, certaines entreprises ont mis en place le fret vertueux.

Du gaz liquide à la place du diesel pour faire rouler les camions et limiter la pollution. C'est la solution trouvée par certains transporteurs en France, alors que les poids lourds sont responsables de 92% des émissions de CO2 sur les routes.



"Ce gaz est acheminé jusqu'aux huit bonbonnes de gaz qu'on a sur le camion", explique à France 2 Christophe Portejoie, un chauffeur de poids lourd qui utilise le bio-méthane depuis un an pour son camion. Après un plein de gaz liquide, le chauffeur peut rouler entre 350 et 400 kilomètres, soit deux fois moins qu'avec un plein de diesel.

Principal avantage selon lui, "il n'y a plus d'odeur au niveau du gaz, c'est toujours propre, cette différence là, elle est énorme pour nous chauffeurs" explique-t-il. Depuis que ce camion fonctionne au bio-méthane, il a réduit sa pollution de 90% et n'émet plus de particules fines. Un nouveau mode de fonctionnement qui séduit les entreprises de poids lourds. 


D'autres ont décidé d'acquérir des camions plus léger, qui permettent de charger plus de marchandises et ainsi de réduire le nombre de camions devant circuler.


Francetv info 30/10/2015

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Paris (AFP) - Décathlon, Renault, EDF, Engie et l'énergéticien italien Enel vont expérimenter une nouvelle méthode de comptabilisation de leurs émissions de gaz à effet de serre, un projet mis au point par l'ONG anglaise CDP et l'Ademe, a annoncé cette dernière mardi.




Cette expérimentation est baptisée ACT pour +Assessing low-carbon transition+ (évaluation de la transition bas carbone) et vise à "développer une méthodologie, partagée au niveau mondial, pour mesurer l'engagement des entreprises dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre", précisent l'Ademe et le ministère de l'Ecologie, dans un communiqué conjoint.

Le projet se concentre donc dans un premier temps sur les secteurs de l'énergie, la grande distribution et l'automobile. L'objectif est aussi de "faciliter la réorientation des stratégies des entreprises et des investisseurs vers une économie bas carbone", ajoute le communiqué.

La question de la mesurabilité des émissions des gaz à effet de serre est au coeur des enjeux de la transition écologique.

Cette initiative est lancée à moins d'un mois de la conférence internationale sur le climat de Paris (COP21) et Ségolène Royal s'est réjouie dans le communiqué de voir à cette occasion "une implication nouvelle et mondiale des entreprises et du secteur de la finance".

Le CDP (ex-carbon disclosure project) publie tous les ans un rapport compilant les émissions de CO2 rapportées par les entreprises dont l'édition 2015 sera dévoilée mercredi.

De son côté l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) travaille également sur ce sujet de la comptabilité carbone depuis plusieurs années.


Sciences et avenir 3/11/2015

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Paris - Les émissions de CO2 des entreprises françaises continuent globalement de diminuer, cette évolution cachant toutefois d'importantes disparités, et manquent encore d'objectifs à long terme, selon une étude publiée mercredi.

Les émissions de CO2 rapportées par une centaine d'entreprises en 2015, dont près de la totalité de celles du CAC 40, ont diminué de 2% sur un an, selon le rapport 2015 France du CDP (ex-Carbon Disclosure Project), une ONG britannique.




95 des 250 plus grandes entreprises françaises sollicitées ont répondu à cette organisation indépendante et ont communiqué leurs émissions de CO2 dues à leur processus de production et à leur consommation d'énergie.

Toutefois, cinq groupes - Foncière des régions, Alcatel-Lucent, Atos, Schneider Electric et L'Oréal - ont obtenu la note de performance la plus élevée, soit deux fois moins que l'an dernier.

En cause notamment, le durcissement du système de notation, justifie Laurent Babikian, directeur France et Benelux du CDP, puisque l'organisation a demandé aux entreprises qu'elles fassent valider par un tiers une part plus importante de leur volume d'émissions déclarées.




De fait, la baisse globale des émissions de CO2 ne reflète pas une tendance générale car elle est essentiellement le fait de l'action de trois groupes: EDF, Veolia et Engie. Derrière, en général les entreprises ont plutôt augmenté leurs émissions regrette Laurent Babikian.

A un mois de la conférence internationale sur le climat de Paris (COP21), le CDP appelle donc les entreprises à renforcer leurs objectifs de réduction des émissions de CO2.

Nous remarquons que 91% des sociétés intègrent le changement climatique dans leur activité. Cela étant, cela ne se reflète pas dans les actes qu'elles prennent car seulement 4% ont des objectifs qui vont au delà de 2020, avance M. Babikian.

Il faut que les entreprises mettent leurs objectifs en ligne avec le scenario scientifique de la limitation du réchauffement climatique à 2 degrès en 2050, sinon cela a peu de sens, ajoute-t-il.

D'autant que le CDP observe que le secteur de la finance avance lui très vite.

Il y a dans le monde des coalitions d'investisseurs qui s'engagent à calculer l'empreinte carbone de leur portefeuille et même à décarboner ce portefeuille, et cela va faire bouger les entreprises prédit M. Babikian.


Romandie 4/11/2015

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Au coeur du scandale Volkswagen, les oxydes d'azote (NOx) sont des gaz d'échappement nocifs pour la santé, tandis que le dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, contribue au réchauffement planétaire.

- Les oxydes d'azote (NOx) : Les oxydes d'azote, et en particulier le dioxyde d'azote, sont des gaz nocifs pour le système respiratoire, émis en plus grande quantité encore par les moteurs diesel que par les moteurs essence.

Historiquement, les diesel ont d'abord été mis en cause pour leurs émissions de particules, ces micro-poussières restant en suspension dans l'air, classées cancérigènes par l'OMS. Sous la pression de la réglementation, des progrès ont été réalisés sur ce point mais les nouveaux filtres à particules associés à un catalyseur, ont entraîné une hausse des émissions de NOx.

 Sciences et avenir 29/9/2015


En outre, le dioxyde d'azote (NO2) contribue à la formation d'ozone, un autre polluant, lors de journées chaudes et ensoleillées.

Principalement formé lors des processus de combustion, dans les moteurs de voiture mais aussi les centrales électriques, c'est un "gaz irritant qui engendre une hyperactivité bronchique", rappelle le ministère de l'Ecologie. Il augmente la fréquence et l'intensité des crises d'asthme et peut favoriser des affections pulmonaires chez l'enfant.

- Le dioxyde de carbone (CO2) Le CO2 est le premier gaz à effet de serre (environ 75%) responsable du réchauffement.

Les gaz à effet de serre captent une partie du rayonnement renvoyé par la Terre vers l'espace, un phénomène naturel qui donne à la planète son climat tempéré. Mais ces gaz augmentent fortement du fait de l'usage massif de combustibles fossiles par l'homme (charbon, pétrole, gaz naturel) créant un effet de serre aboutissant à un réchauffement inédit depuis 150 ans.

Mondialement, les transports dans leur ensemble représentent 14% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (incluant CO2 mais aussi méthane, protoxyde d'azote notamment), selon le rapport du Giec, la synthèse scientifique de référence sur le climat.

En France par exemple, le secteur des transports représentait en 2012 : 27,8% des GES, soit le premier secteur émetteur du pays (le transport routier étant responsable de 92% des émissions des transports, dont 57% pour les seuls véhicules particuliers), selon le ministère.

Le réchauffement climatique sera au centre de la conférence de l'ONU en décembre à Paris.

Les moteurs diesel émettent moins de CO2 par km parcouru que ceux fonctionnant à l'essence. Tout cela donne des arguments aux défenseurs des véhicules hybrides ou électriques, plus vertueux à la fois pour la pollution de l'air et le climat.

Au-delà de la fraude de Volkswagen, des ONG et experts mettent en avant le fossé entre les conditions des tests d'homologation des véhicules et la conduite réelle, pour les émissions de NOx comme de CO2.

Selon l'agence française de la maîtrise de l'énergie (Ademe), les émissions moyennes de NOx pour les diesel, en situation réelle, sont d'environ 500 mg/km alors que la norme européenne Euro 5 les plafonne à 180 mg/km.


Sciences et avenir 4/11/2015

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Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont battu de nouveaux records en 2014, a affirmé lundi à Genève l'OMM. L'interaction entre le dioxyde de carbone et la vapeur d'eau amplifie en outre le réchauffement.

La teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre a atteint un nouveau pic en 2014. "Elle poursuit une progression inexorable qui alimente le changement climatique et rendra notre planète plus dangereuse et plus inhospitalière pour les générations futures", déclare l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son rapport annuel.




La teneur de l'atmosphère en CO2, le plus important gaz à effet de serre persistant, a atteint 397,7 parties par million (ppm) en 2014. Au printemps boréal 2015, les concentrations moyennes de CO2 ont franchi le seuil symbolique de 400 ppm.

"Chaque année, les concentrations de gaz à effet de serre battent de nouveaux records", a déclaré le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. "Et chaque année nous répétons que le temps presse. C'est maintenant qu'il faut agir pour réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre afin qu'il nous reste une chance de contenir à un niveau raisonnable la hausse des températures", a ajouté le responsable de l'agence de l'ONU.

Le forçage radiatif s'est accru de 36% entre 1990 et 2014 à cause des gaz à effet de serre persistants, notamment le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d'azote (N2O). Ils sont d'origine industrielle, agricole et domestique.

L'OMM insiste en outre sur l'interaction entre le CO2 et la vapeur d'eau, elle-même un important gaz à effet de serre quoique sa durée de vie dans l'atmosphère soit courte, et sur l'effet amplificateur exercé par ce gaz. De l'air plus chaud contient davantage de vapeur d'eau, et donc la hausse des températures en surface causée par le CO2 entraîne une augmentation des concentrations de vapeur d'eau à l'échelle du globe, ce qui accentue encore l'effet de serre.

"Nous allons bientôt vivre en permanence dans une atmosphère dont la teneur moyenne en CO2 sera supérieure à 400 parties par million", a averti M. Jarraud. Ce seuil devrait être franchi en 2016.




"Nous ne voyons pas le CO2. Or c'est une menace invisible mais bien réelle, qui se traduit par des températures mondiales plus élevées, par une multiplication des phénomènes extrêmes – vagues de chaleur et inondations notamment – , par la fonte des glaces, la hausse du niveau de la mer et l'acidification des océans. Nous avançons en territoire inconnu et la machine s'emballe à un rythme effrayant", a prévenu le secrétaire général de l'OMM.


Romandie 9/11/2015

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b]Paris - La conférence de Paris tentera de parvenir à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement planétaire. Voici quelques éléments clés sur ce phénomène, selon des données du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec)[/b].

. GAZ A EFFET DE SERRE (GES)L'effet de serre est un phénomène naturel consistant en l'absorption par un certain nombre de gaz d'une partie du rayonnement infrarouge de la Terre, retenant ainsi de la chaleur. Ce phénomène est accentué par le relâchement plus important dans l'atmosphère de gaz dû aux activités humaines. Ce surplus provoque un réchauffement accéléré du climat.

Le dioxyde de carbone (CO2, gaz carbonique) est le principal gaz à effet de serre d'origine anthropique (76% des émissions). Les autres sont le méthane (16%), le protoxyde d'azote (6%) et les gaz fluorés (2%). Chaque gaz a une capacité différente à retenir de la chaleur




. ÉMISSIONS DE GESLes émissions annuelles de GES sont plus élevées que jamais. En 2010, elles ont atteint 49 gigatonnes d'équivalent CO2.

- La hausse des émissions s'accélère: 2,2% par an de 2000 à 2010, contre 1,3% par an entre 1970 et 2000.

- Les énergies fossiles et l'industrie ont représenté 78% des émissions entre 1970 et 2010.

- Les secteurs les plus émetteurs de GES sont : la production d'énergie (35%), l'agriculture et la forêt (24%), l'industrie (21%), les transports (14%), le bâtiment (6%).

- Les principaux pays émetteurs sont : la Chine (environ 24%), les Etats-Unis (15,5%), l'Union européenne (11%), l'Inde (6,5%), la Russie (5%).




. CONCENTRATION DANS L'ATMOSPHERE :

- Les concentrations actuelles de GES dans l'atmosphère sont les plus élevées depuis 800.000 ans.

- La concentration moyenne de GES était de 430 ppm CO2eq (équivalent CO2 en parties par million) en 2011.

Pour avoir la meilleure chance (entre 66 et 100%) de limiter la hausse de la température globale à 2°C, cette concentration ne doit pas dépasser environ 450 ppm CO2eq en 2100.




. HAUSSE DES TEMPERATURES

- La moyenne globale à la surface de la planète a gagné 0,85°C entre 1880 et 2012. Selon l'Institut météorologique britannique, en 2015, la hausse des températures mondiales aura atteint +1° par rapport à l'ère pré-industrielle.

- La hausse n'est pas homogène : elle est plus importante sur les continents et au niveau des pôles.

- Les trois dernières décennies ont été successivement les plus chaudes depuis 1850. La température à la surface des océans s'est élevée de 0,11°C par décennie entre 1971 et 2010.




. EVOLUTION DES ÉMISSIONS :

Quatre scénarios ont été modélisés par le Giec: en l'absence de nouvelles mesures pour réduire les émissions, la hausse globale des températures atteindra probablement à la fin du 21ème siècle 3,7 à 4,8°C par rapport à 1850-1900.

- Le seuil de 2°C implique que les émissions cumulées ne dépassent pas environ 2.900 Gt de CO2.

- Il implique de réduire de 40 à 70% les émissions de GES d'ici 2050 (par rapport à 2010) et de les faire disparaître en 2100.

- Réduire fortement les émissions exige des investissements de plusieurs centaines de milliards de dollars par an d'ici à 2030...





Romandie 17/11/2015

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Paris - Si l'on ne réduit pas les émissions de gaz à effet de serre, la température sur Terre augmentera de 4° par rapport à l'ère pré-industrielle d'ici à la fin du siècle, entraînant des impacts graves, étendus et irréversibles, selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat.




Voici les principaux impacts





. Élévation du niveau des océans :


  • L'océan va encore se réchauffer et s'acidifier.


  • L'élévation du niveau des mers va se poursuivre à un rythme encore plus rapide: elle pourrait aller de 26 cm à 82 cm, en fonction des émissions, entre 1986-2005 et la fin du 21e siècle; la hausse ne sera pas uniforme sur le globe.


  • Avec une hausse de 2 degrés de la température mondiale, des zones habitées par 280 millions de personnes seraient submergées, selon Climate Central, un centre de recherche basé aux Etats-Unis. Ces changements interviendraient dans un délai pouvant atteindre 2.000 ans.





. Évènements météorologiques extrêmes


  • Les vagues de chaleur seront plus fréquentes, les vagues de froid moins fréquentes sur la majeure partie de la planète.


  • Les changements concernant les précipitations ne seront pas uniformes: précipitations annuelles en hausse dans le Pacifique équatorial, aux latitudes élevées et dans les régions humides aux latitudes moyennes, baisse dans les régions subtropicales sèches.


  • Les fortes pluies risquent de provoquer des inondations poussant les populations à fuir leur domicile, et détruisant habitations et récoltes.





. Fonte des glaciers :


  • Le volume global des glaciers, à l'exception de l'Antarctique, devrait baisser de 15 à 55% avec le scénario d'émissions le plus faible et de 35 à 85% avec la trajectoire la plus élevée. Les glaciers des Pyrénées pourraient avoir disparu en 2050.





. Fonte de la banquise :


  • La banquise arctique d'été se réduit et il est de plus en plus probable, selon les climatologues, de voir l'océan Arctique libre de glace d'ici à 2050.





. Biodiversité :


  • Risques accrus d'extinction pour de nombreuses espèces (animales ou végétales) qui ne pourront pas se déplacer assez vite pour s'adapter. 20 à 30% des espèces animales et végétales sont menacées d'extinction en cas de hausse des températures de 1,5 à 2,4° par rapport aux 20 dernières années du XXe siècle.




. Impacts socio-économiques :


  • La sécurité alimentaire sera affectée notamment dans les régions dépendant de la pêche.


  • Baisse des rendements céréaliers (blé, riz, maïs) dans les régions tempérées et tropicales.


  • Baisse des ressources d'eau potable dans les régions subtropicales sèches.


  • Risques accrus dus aux inondations, glissements de terrain, tempêtes.


  • Hausse des déplacements de population.


  • Risques de conflits accrus pour l'accès aux ressources.




Romandie 17/11/201

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Paris - La compagnie aérienne à bas coût Norwegian arrive en tête d'un classement sur la consommation de carburant des compagnies aériennes transatlantiques, selon une étude publiée mardi par l'ONG ICCT, qui relègue en dernière place Lufthansa et British Airways.

L'International Council for Clean Transportation (ICCT) fait état d'un écart d'efficacité en terme de faible consommation par passager de 44% à 51% entre les trois compagnies les moins efficaces - l'allemande Lufthansa, la scandinave SAS et la britannique British Airways, qui cumulent environ 20% du marché transatlantique - et la plus efficace - la norvégienne Norwegian Air Shuttle.




L'étude porte sur l'efficacité énergétique de 20 grandes compagnies aériennes via leur consommation de carburant sur les opérations transatlantiques en 2014.

Pour mémoire, c'est l'ONG américaine ICCT a fait éclater le scandale des moteurs truqués de Volkswagen aux Etats-Unis.




Selon l'étude, la compagnie Air France se situe en milieu de tableau, légèrement au-dessus de la moyenne de la consommation. Le recours relativement important à l'A380 (le très gros porteur d'Airbus) et le deuxième meilleur taux de remplissage de l'échantillon (87%) lui permettent de compenser l'âge moyen relativement élevé de ses avions (10 ans contre 2 pour Norwegian), selon l'ICCT.

Les deux facteurs les plus importants influençant l'efficacité énergétique sont la configuration (concentration, ndlr) des sièges (46%) et la consommation en carburant des aéronefs (35%), suivis par le coefficient de remplissage (10%) et le transport de fret (9%), souligne l'ICCT dans son communiqué.

Les sièges premium ont ainsi un effet très important sur la consommation en carburant. Les sièges de la première classe et de la classe affaire représentent seulement 14% des sièges kilomètres utilisés sur les routes atlantiques mais approximativement un tiers du total des émissions de carbone, selon l'étude.




En revanche, l'investissement dans des aéronefs neufs et de pointe permet des économies en carburant, souligne l'étude.

Selon un rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publié en 2014, l'aviation représentait en 2010 10,6% des émissions du secteur du transport et environ 1,4% des émissions mondiales.




L'ONG estime qu'en l'absence d'intervention politique, les émissions de l'aviation sont parties pour tripler d'ici 2050 et invite à la mise en place d'un cadre réglementaire comprenant des normes d'efficacité carbone pour les avions neufs et un mécanisme de marché mondial afin de contrôler les émissions de CO2 provenant de l'aviation.

La publication de cette étude intervient avant la conférence de Paris sur le climat (COP21).


Romandie 17/11/2015

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Paris - L'ONG internationale Oxfam s'est déclarée jeudi déçue par l'indigence de la nouvelle politique climat de Danone, qui selon elle a des objectifs trop limités et trop lointains de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

"Danone se contente de mesurettes. La planète ne peut pas se permettre d'attendre 10 ans pour que les entreprises agissent sur la crise climatique en cours", a estimé Jean-Cyril Dagorn, responsable à Oxfam France, cité dans un communiqué.

Pour Oxfam, l'objectif principal de l'entreprise (Pdf en anglais) ne contient aucun engagement spécifique de réduction sur la plus importante source d'émissions de sa chaîne d'approvisionnement, l'agriculture, qui pèse pour près de 60% de son empreinte carbone.

De plus, avec une échéance à 2025 pour arrêter d'augmenter ses émissions réelles globales, l'entreprise s'autorise de fait d'émettre des quantités encore plus importantes de gaz à effet de serre pendant les 10 prochaines années, a ajouté l'ONG.

Danone s'est fixé pour objectif d'atteindre zéro émissions de carbone nettes d'ici à 2050 pour tout son écosystème, c'est-à-dire non seulement pour ses propres activités, mais également pour celles des agriculteurs qui le fournissent ainsi que ses clients et les consommateurs.

Danone s'engage en premier lieu à réduire de 50% en intensité ses émissions de gaz à effet de serre entre 2015 et 2030, et avant 2025 à commencer à réduire ses émissions en valeur absolue, a précisé le groupe.




La faiblesse de la politique de Danone est d'autant plus nette au regard des engagements de General Mills, entreprise propriétaire de la marque Yoplait, autre géant du yaourt, selon Oxfam.




Suite à la pression d'Oxfam et de ses soutiens, General Mills s'est en effet engagée à mettre en place un objectif reposant sur la réduction absolue de ses émissions, objectif qui couvre l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement du groupe, a assuré l'ONG.

----->Impossible d'insérer le twett de Danone concernant son plan : à chaque fois, son insertion supprime le reste du texte.... lien : https://twitter.com/DanoneGroup/status/663726292022525952


Romandie 20/11/2015

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Santiago du Chili - L'Amérique latine pourrait, avec son potentiel énergétique, réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre dans les prochaines années, selon une étude dévoilée mercredi au Chili et qui sera présentée à la Conférence sur le climat COP21 à Paris

Nous pensons qu'il y a un grand effort à fournir en matière énergétique pour tenter de conserver notre activité économique, mais avec une consommation énergétique moindre, et c'est le chemin de l'efficacité énergétique (...) par laquelle nous pouvons réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2032, a expliqué à l'AFP Rodrigo Andrade, directeur de l'ONG Dialogue énergétique.

L'étude, portant sur le dilemme énergétique de la région pour faire face au changement climatique, sera présentée lors de la COP21 à Paris, qui débutera le 30 novembre et au cours de laquelle des dirigeants du monde entier chercheront un accord pour limiter la hausse des températures.

Selon M. Andrade, l'Amérique latine est l'une des régions du globe émettant le moins de gaz à effet de serre, mais elle est l'une des plus touchées par les effets du changement climatique.

Dans la région, chaque pays devra participer en fonction de ses possibilités et de son économie, avec par exemple des stratégies différentes pour le Brésil et l'Argentine, pays producteurs de pétrole, et pour le Chili, dont l'activité repose sur l'industrie minière, a précisé le directeur de l'ONG.

L'Amérique Latine devra également faire face au défi de trouver un financement permettant de limiter les dommages et de s'adapter à la nouvelle réalité climatique, une mission qui ne peut être un succès qu'avec l'apport financier des pays développés, selon cet expert.

Quant aux montants engagés par la région, M. Andrade affirme qu'il est possible de faire un effort plus important.


Romandie 25/11/2015

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Manille - La fréquence des typhons dévastateurs et des inondations pourrait être multipliée par deux dans les 20 prochaines années si la planète ne réduit pas ses émissions de dioxide ce carbone, selon une étude de la Banque asiatique de développement (BAD) publiée vendredi.

Certains pays d'Asie sont particulièrement en ligne de mire, selon ce rapport qui étudie les désastres entre 1970 et 2013.




Trois jours avant l'ouverture de la conférence mondiale sur le climat lundi à Paris, la BAD a ajouté aux inquiétudes sur les effets catastrophiques du changement climatique.

Le lien entre le changement climatique et la fréquence des catastrophes naturelles intenses fournit une raison immédiate et tangible pour les différents pays et la communauté internationale de mener des actions urgentes et décisives, a dit Vinod Thomas, coauteur de l'étude.




Si les concentrations de dioxide de carbone dans l'atmosphère continuent de croître, la fréquence des catastrophes naturelles pourrait doubler en 17 ans, ajoute la BAD. Ce qui signifie qu'en moyenne, un pays pourrait subir 1,55 catastrophe climatique chaque année, contre 0,775 actuellement. Trois pays sont à hauts risques, les Philippines, où le super-typhon Haiyan avait fait 7.350 morts et disparus en 2013, l'Indonésie et la Thaïlande. Toute nouvelle augmentation du CO2 affecterait gravement ces pays, selon le rapport.

The link between climate change and the increased frequency of natural disasters is an ‘immediate and tangible reason’...

Posté par Asian Development Bank - ADB sur vendredi 27 novembre 2015


La croissance dans les pays émergents pourrait également être remise en question alors que lutter contre le changement climatique pourrait être bénéfique pour la prospérité, ajoute la BAD.

La BAD, une institution calquée sur la Banque mondiale, a relevé que la facture globale des catastrophes naturelles était en constante augmentation. Entre 2005 et 2014, elle a atteint 142 milliards de dollars (133 milliards d'euros) contre 36 milliards entre 1985 et 1994.

Les désastres ont eu un impact sur la croissance en Australie, en Chine, en Indonésie, en Thaïlande et au Vietnam et la tendance va s'aggraver, ajoute la banque. Les différents pays doivent se détourner des énergies fossiles au profit des énergies durables, juge-t-elle.

Climate change is the greatest known threat to economic growth and well-being. To confront this peril, world leaders,...

Posté par Independent Evaluation at Asian Development Bank sur vendredi 27 novembre 2015


Les décideurs politiques et les conseillers économiques ont longtemps cru que les mesures en faveur du climat représentaient un handicap pour la croissance économique, a ajouté Vinod Thomas. Mais en réalité, c'est le contraire: les énormes dégâts provoqués par les catastrophes liées au climat représentent un obstacle croissant pour la croissance et le bien-être.

La conférence mondiale sur le climat de Paris veut limiter à 2 degrés Celsius la hausse du thermomètre mondial par rapport au niveau pré-industriel.



Romandie 27/11/2015

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Les Verts font pression sur le gouvernement pour qu'il relève ses ambitions dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ils menacent d'engager une action en justice s'il ne porte pas son objectif de réduction des émissions de CO2 de 20% à 40% d'ici 2020.

"La politique climatique menée par la Suisse est totalement insuffisante", écrivent les Verts dans un communiqué diffusé lundi. Soutenu par les organisations Greenpeace et Noé 21, le parti rappelle qu'en juin dernier, un tribunal de La Haye a jugé que les objectifs climatiques insuffisants des Pays-Bas violaient les droits humains. "Ce tribunal a ainsi contraint le gouvernement néerlandais à mieux protéger le climat".




Les Verts comptent aussi emprunter la voie judiciaire. En conférence de presse à Berne, ils ont présenté leur "action judiciaire en faveur du climat". Après avoir "défriché le terrain", selon Raphaël Mahaim, avocat et député au Grand Conseil vaudois, ils concluent que l’Etat doit protéger l’être humain du bouleversement climatique. "Faute de quoi, il viole les droits humains et ses obligations en la matière", d'après leur communiqué.




La voie la plus sûre passe, explique la formation écologique, par le Tribunal administratif fédéral (TAF): "des individus particulièrement touchés dans leur santé en raison des changements climatiques seraient de bonnes personnes pour se lancer dans une telle procédure".

Il s'agit auparavant d'exiger de l’Office fédéral de l’environnement qu'il relève l’objectif climatique de la Suisse. En cas de refus, "ce qui sera certainement le cas", les Verts proposent de saisir le TAF. "Celui-ci pourrait ensuite confirmer que la Confédération fait en effet trop peu en matière de protection de la santé".


Romandie 30/11/2015

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Paris - Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, est favorable à un prix plus élevé pour le carbone et y verrait un bon signal économique, a-t-il déclaré lundi lors d'une conférence organisée par France Stratégie.

Nous sommes tous d'accord sur l'idée qu'un prix du carbone plus élevé serait le bon signal économique. Mais nous connaissons la difficulté de la prise de décisions internationales en la matière, a affirmé M. Villeroy de Galhau, alors que s'est ouverte lundi au Bourget la Conférence sur le climat COP21.




S'il reconnaît que des efforts ont déjà été faits dans la lutte contre le réchauffement climatique, notamment par des institutions financières européennes comme la Banque européenne d'investissement qui octroie 25% de ses prêts à des projets verts, le gouverneur de la Banque de France estime qu'une intervention publique est cependant nécessaire.

Il a écarté un recours à la politique de rachats d'actifs menée actuellement par la Banque centrale européenne, dont ce n'est pas l'objet selon lui. Mais M. Villeroy de Galhau a jugé qu'une adaptation des règles imposées au secteur de l'assurance pouvait être nécessaire, ce qui permettra par exemple de favoriser davantage des projets de long terme. Il faut que la réglementation prudentielle soit cohérente en ce sens, a-t-il insisté.




En outre, concernant les tests de résistance (stress tests) auxquels sont régulièrement soumis les acteurs financiers pour tester la solidité de leur bilan, le gouverneur a rappelé que la récente loi de transition énergétique prévoyait la remise d'ici fin 2016 d'un rapport destiné à mieux évaluer les risques liés au changement climatique pour les banques.

Le défi principal serait d'inclure les risques liés au changement climatique, soit par des estimations économiques que nous maîtrisons comme le PIB observé en situation de stress, soit directement à travers des variables climatiques - comme l'élévation de la température - qui nécessiteraient de nouvelles méthodes et la collecte d'informations, a-t-il développé.



Romandie 30/11/2015

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Dix pour cent des habitants les plus riches de la planète émettent plus de la moitié des émissions de CO2, assure l'ONG britannique Oxfam dans un rapport publié mercredi. La moitié la plus pauvre du globe n'est responsable, elle, que de 10% des rejets polluantsLe rapport peut être téléchargé ici.




"Les individus riches et les grands émetteurs de CO2 doivent enfin être tenus pour responsables de leurs émissions", estime dans ce rapport Romain Benicchio, responsable des politiques climat à Oxfam France. "Les pays en développement doivent faire leur part, mais c'est aux pays riches qu'il appartient de montrer la voie, et d'assumer les conséquences désastreuses de leurs modes de développement et de consommation", ajoute-t-il.

Selon ce rapport, une personne qui fait partie des 1% les plus riches au monde "génère en moyenne 175 fois plus de CO2 qu'une personne se situant dans les 10% les plus pauvres".

La question de la "responsabilité historique" des pays industrialisés dans le dérèglement climatique, ainsi que celle de l'aide financière aux pays du Sud pour accompagner leur adaptation aux effets du réchauffement, sont au coeur des négociations internationales de l'ONU sur le climat à Paris.

A cet égard, nombre de pays en développement tiennent particulièrement au principe de "responsabilité commune mais différenciée", qui implique que les pays du Nord soient tenus à plus d'obligations.

De leur côté, les pays industrialisés tiennent à ce que les grands émergents s'engagent davantage dans la lutte contre le changement climatique. La Chine est désormais le premier émetteur de CO2 au monde et l'Inde, actuellement troisième pays le plus polluant, devrait détrôner les Etats-Unis d'ici 2030 et se retrouver dans le duo de tête.




"Certes, les émissions augmentent rapidement dans les pays en développement, mais une grande partie de ces émissions proviennent de la production de biens consommés dans d'autres pays", répond Oxfam.

"Autrement dit, les émissions associées au mode de vie de la majeure partie de leur population demeurent très inférieures à celles des habitants des pays développés", ajoute l'ONG.


Romandie 2/12/2015

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Paris - L'Assemblée nationale a prévu jusqu'en 2019 des montants pour la trajectoire de prix de la tonne de CO2, pouvant servir à fixer la contribution climat énergie, via un amendement socialiste adopté mardi, contre l'avis du gouvernement.

S'il a été introduit à l'occasion du débat sur le projet de budget rectificatif pour 2015, cet amendement n'a d'incidence que sur la loi de transition énergétique, a précisé Bercy.




Le Parlement pourra décider de s'inspirer, ou non, de ce qui a été voté, mais le montant de la contribution climat énergie pour 2018 et les années suivantes devra être voté dans un prochain projet de loi de finances, selon la même source.

Le Parlement a voté en juillet, par amendement au projet de loi sur la transition énergétique, une trajectoire d'évolution de cette contribution de 22 euros la tonne de CO2 en 2016 à 56 euros en 2020, puis 100 euros en 2030.

Pour 2017, cette sorte de taxe carbone doit être augmentée pour atteindre 30,5 euros par tonne de carbone, soit une hausse de 8,5 euros sur un an.




Ce prix correspond à la trajectoire qui permet d'atteindre l'objectif de la loi de transition énergétique d'une tonne à 56 euros en 2020 (...) "Cette augmentation, nous l'assumons pleinement, car elle est indispensable pour donner au carbone son juste prix et pour orienter progressivement nos consommations vers des produits moins polluants", a déclaré lundi le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, à l'ouverture du débat sur le projet de loi de finances rectificative.

Cosigné par le président socialiste de la commission du Développement durable Jean-Paul Chanteguet et par les députés PS Jean-Yves Caullet, Olivier Faure et Arnaud Leroy, l'amendement adopté mardi soir entend préciser la trajectoire pour les années 2017 à 2019 de manière à rendre le processus irréversible, avec 30,50 euros en 2017, 39 euros en 2018, 47,50 euros en 2019.




Après avoir observé que cette part carbone ne constitue pas l'intégralité de la fiscalité et que le montant annuel de la fiscalité pourra toujours ajuster les autres composantes, M. Caullet a appelé à adresser à nos concitoyens un signal de confiance en nos propres discours.

Favorable à cet amendement, la rapporteure générale du Budget, Valérie Rabault (PS), a considéré que donner une perspective sur des objectifs est intéressant.

A l'inverse, le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, a réaffirmé que le gouvernement est favorable à fixer un tarif (pour la contribution climat énergie) en 2016 et 2017, pas au-delà. Il s'est déclaré défavorable à la mesure, qui a été votée peu après.


Romandie 2/12/2015

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CHANGSHA (Chine), 6 décembre (Xinhua) -- Une herbe chinoise robuste et à croissance rapide connue sous le nom de "lyu xin", ou coeur vert, pourrait ajouter une nouvelle arme à l'arsenal de la communauté internationale pour lutter contre les changements climatiques.




Cette herbe peut grandir jusqu'à cinq mètres en deux mois et servir à la fixation du carbone, puisqu'elle capte des niveaux de dioxyde de carbone bien plus élevés que les arbres, a déclaré Lei Xuejun, directeur du Centre de recherche sur le cycle du carbone à l'Université du centre-sud de foresterie et de technologie dans la Province du Hunan.

M. Lei est à Paris cette semaine pour la conférence #COP21, consacrée aux changements climatiques. Il cultive cette herbe hybride depuis 2013 et il est en tête de la recherche sur ce sujet depuis.

Le comté de Changsha dans le Hunan a identifié rapidement le potentiel de cette herbe dans sa stratégie de zéro émission carbonique. Au cours des deux années écoulées, Changsha a attribué plus de 20 hectares à cette plantation, et accordé à l'équipe de M. Lei un soutien financier pour leur permettre d'optimiser cette culture de fixation de carbone.

Cette herbe, similaire en apparence à la cane à sucre ou au sorgho, repousse rapidement lorsqu'elle est coupée, et ce jusqu'à trois à cinq fois par an. Cette plante peut être broyée et traitée pour produire des produits standards comme papier, matériaux de construction et engrais. Cette plante peut supporter des conditions de température élevée et de sécheresse, et survivre même avec un sol pauvre.

Chaque hectare de cette culture peut absorber et fixer plus de 200 tonnes de dioxyde de carbone chaque année, alors que les arbres fixent 15 tonnes par hectare chaque année, selon le Centre de certification de qualité de Chine.

Cette herbe pourrait réduire le coût de la fixation et du stockage du carbone, et réduire la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, a déclaré Xu Heping, du ministère des Sciences.

M. Lei a déclaré que son comité devait désormais développer une chaîne industrielle pour rendre la culture de cette herbe rentable, et encourager les agriculteurs à la planter.

Le gouvernement local prévoit de développer des produits standard tirés de cette herbe pour les lancer sur le marché du carbone, a déclaré M. Yang, en référence au fait qu'en plus de l'échange de quotas d'émissions, les compagnies polluantes peuvent acheter de tels produits pour compenser leurs émissions.

Toutefois, des doutes subsistent sur la valeur de cette plante. Wang Guangjun, professeur d'écologie et collègue de M. Lei, a déclaré à un journal du Hunan que la vitesse à laquelle cette plante pousse pourrait avoir des effets secondaires négatifs, car les espèces invasives perturbent fréquemment l'équilibre écologique.

Tan Xiaofeng, botaniste à l'université spécialisé dans les plantes ligneuses, a également exprimé des réserves. D'une manière générale, la capacité de fixation de carbone de l'herbe est bien plus faible que celle des plantes ligneuses, a-t-il dit. De ce fait, a-t-il estimé, le jugement sur l'impact réel de cette herbe à fixation de carbone ne pourra être rendu qu'une fois ces propriétés établies sur une longue période.


Chine Nouvelle 6/12/2015

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Paris - Les patrons de onze grands énergéticiens européens, rassemblés dans le groupe Magritte, ont une nouvelle fois plaidé mardi en faveur d'un prix du carbone élevé afin de lutter contre le changement climatique, au coeur d'intenses discussions à la COP21 de Paris.

Créé en mai 2013, le groupe Magritte compte parmi ses membres le français Engie (ex-GDF Suez), les allemands EON et RWE, l'espagnol Iberdrola, l'italien Eni ou encore le finlandais Fortum. Il représente plus de la moitié des capacités d'électricité de l'Union européenne (UE), dont 81 gigawatts de renouvelables, pour un chiffre d'affaires de 600 milliards d'euros.




Face à la nécessité de limiter le réchauffement de la planète à 2°C, le groupe Magritte appelle à un accord international sur le climat à la fois vaste et ambitieux lors de la #COP21, afin de définir un cadre général pour le long terme et donner visibilité et cohérence aux politiques climatiques, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Un signal prix du carbone doit également être reconnu comme un outil permettant d'assurer l'équité à l'échelle internationale.

La détermination d'un prix du carbone au niveau mondial ne relève pas du mandat de négociations de la #COP21, mais nous espérons que ce sera inscrit quelque part dans la déclaration finale, a déclaré le PDG d'Engie (ex-GDF Suez), Gérard Mestrallet, lors d'une conférence de presse.

Les onze énergéticiens réclament depuis plus de deux ans une refonte en profondeur du marché européen du carbone, jugé inefficace pour inciter les entreprises à investir dans des technologies moins polluantes, et la réduction progressive des subventions aux énergies renouvelables matures.

Du fait du ralentissement économique, mais aussi du développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, la demande de quotas d'émission (ou droits à polluer) a chuté et les excédents se sont accumulés, pesant sur le prix du carbone.

Le groupe Magritte souligne la nécessité d'envoyer un signal fort sur la question du marché européen des émissions de CO2 afin de fournir au secteur un scénario lisible pour les investissements actuels et futurs, a-t-il insisté.

Pour atteindre les objectifs climatiques, nous avons l'intention d'investir substantiellement dans des technologies clés peu émettrices en CO2, comme le captage et le stockage de CO2, le stockage d'énergie, le power to gas (stockage de l'électricité sous forme de gaz), les infrastructures pour les carburants alternatifs, etc, a dit Gérard Mestrallet.



Romandie 8/12/2015

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Paris - Le gouvernement a signé le décret sur les obligations d'information des entreprises et des investisseurs institutionnels en matière d'actions pour le climat, une avancée unique au monde, selon des députés de la majorité.

La ministre de l'Écologie Ségolène Royal, le ministre des Finances Michel Sapin et la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine ont signé jeudi ce décret, qui doit être publié prochainement au Journal officiel pour s'appliquer dès l'exercice 2016, selon un communiqué de Mme Royal.




Avec ce décret, pris en application de la loi de #transition_énergétique d'août 2015, la France est le premier pays à se doter d'une règlementation ambitieuse en matière d'actions financières pour le climat, se félicite Mme Royal, quelques jours après l'accord de lutte contre le réchauffement climatique conclu par 195 pays à l'issue de la #COP21 au Bourget près de Paris.




Les investisseurs institutionnels (assurances, mutuelles, retraites complémentaires...) devront améliorer l'information qu'ils fournissent sur les émissions de gaz à effet de serre de leur portefeuille, définir la part verte de leurs investissements, mettre en place une stratégie bas-carbone pour contribuer aux objectifs climatiques, précise-t-elle. Le projet de décret avait fait l'objet d'une consultation publique.

Réduire l'empreinte carbone des investisseurs passe par la transparence, ont souligné dans un communiqué commun les députés Denis Baupin (EELV) et Arnaud Leroy (PS) qui avaient proposé ce reporting lors des débats parlementaires. Ils suggèrent des conférences d'acteurs semestrielles pour pointer les avancées et les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre du décret.

Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a salué dans un autre communiqué la concrétisation d'une avancée législative unique au monde, et estimé nécessaire de mettre en mouvement le secteur de la finance afin de réussir à contenir le réchauffement climatique mondial bien en-deçà de 2°C.

La loi de transition énergétique prévoit aussi que les entreprises rendent compte des conséquences de leur activité sur le #changement_climatique.



Romandie 18/12/2015

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New York - L'empreinte carbone de l'économie mondiale devrait être réduite de moitié d'ici 2040, estime lundi le géant pétrolier ExxonMobil, qui prévoit également une hausse des coûts des mesures visant à encourager un changement des comportements énergétiques.

Les gains en efficacité énergétique (techniques permettant de consommer moins avec un rendement équivalent, NDLR) et le recours croissant aux sources d'énergies renouvelables (...) vont aider à réduire de moitié l'intensité carbone de l'économie mondiale, avance sans donner de chiffre la major pétrolière dans ses perspectives 2014-2040.




A cette échéance, la consommation de gaz naturel et le recours aux énergies renouvelables, solaire, éolienne, hydraulique, géothermique, bio-énergies, va représenter près de 40% de la croissance en énergie.

Associées au nucléaire, ces énergies vont constituer, selon ExxonMobil, près de 25% des approvisionnements en 2040. Les énergies solaire et éolienne vont notamment connaître une forte croissance, aidées par des politiques publiques agressives, de sorte qu'elles devraient constituer plus de 10% de la production d'électricité en 2040, en hausse de 4% comparé à 2014.

Toutefois, les énergies fossiles devraient rester la source d'énergie la plus largement utilisée dans le monde, avec près de 60% du marché, dont un tiers occupé par le pétrole.

En conséquence, la croissance des énergies liées au CO2 va atteindre un pic en 2030 avant de commencer à décliner sous le coup de la diminution des émissions de pays de l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économiques. Celles-ci vont chuter de 20% d'ici 2040, affirme ExxonMobil.

En tout, la demande globale d'énergie devrait augmenter de 25% entre 2014 et 2040 du fait d'un accroissement de la population mondiale et du boom des économies émergentes, d'après le groupe d'Irvin (Texas, sud). La population mondiale devrait grossir de deux milliards d'individus pendant cette période.

Pressé par ses actionnaires et les marchés pour évaluer l'impact sur son activité des politiques environnementales pour lutter contre le réchauffement climatique, ExxonMobil, un des plus gros pollueurs au monde, indique que le coût de ces décisions va aller en augmentant.

L'accord conclu sur le climat à la COP 21 (conférence de Paris 2015 sur le climat) à Paris a fixé plusieurs objectifs. Si beaucoup de politiques associées sont seulement en train d'émerger, on peut anticiper que de telles décisions vont accroître le coût des émissions de dioxyde de carbone dans le temps, prévient William Colton, un des vice-présidents d'ExxonMobil.

Le prix du carbone serait d'environ 80 dollars la tonne d'ici 2040, avance ExxonMobil. Considérée par les experts comme un outil nécessaire pour encourager les entreprises à utiliser moins de produits énergétiques polluants, le prix de la taxe carbone varie actuellement en fonction des pays qui l'ont adoptée.


Romandie 25/1/2016

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