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Le rat-taupe nu, détenteur de l’éternelle jeunesse ?

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Des chercheurs britanniques viennent de terminer le séquençage du génome du rat-taupe nu, un rongeur qui intéresse tout spécialement les scientifiques par sa résistance aux maladies telles que le cancer.



Chauve, ridé, une queue ressemblant à un ver de terre, et des dents de morse : s’il ne cadre pas avec le canon classique de la beauté, l'hétérocéphale, ou rat-taupe nu, fascine les scientifiques par son espérance de vie : 30 ans, soit 7 fois plus que les autres espèces de rats. Outre cette longévité surprenante, ce rongeur originaire de l’Est africain semble de plus ‘immunisé’ contre plusieurs maladies dont le cancer.


Rien d’étonnant, donc, à ce que des chercheurs de l'Université de Liverpool se soient attelés, pour la première fois, à l’élaboration de la cartographie de son génome, dans l'espoir de comprendre ce qui maintient cette petite bête en si bonne santé.

"Le niveau de résistance à la maladie, en particulier au cancer, de ces animaux, pourrait nous donner des indices (…). Nous voulons établir le rat-taupe nu comme ‘premier modèle’ de la résistance aux maladies chroniques du vieillissement", a expliqué le Dr Joao Magalhaes, directeur de la recherche.


.Maxisciences 11/07/2011

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Des chercheurs de l'Université du Cap en Afrique du Sud ont découvert pourquoi les spermatozoïdes des rats-taupes sont rachitiques et léthargiques. Selon leur conclusion, ceux-ci seraient le résultat d’un manque de concurrence sexuelle.


Pour les spermatozoïdes du rat-taupe nu, la course à l’ovule ressemble à une paisible ballade... Des tests menés sur le sperme de ces mammifères par des chercheurs de l'Université du Cap en Afrique du Sud révèlent que seulement 7% des gamètes se déplacent à une vitesse d’environ 35 micromètres par seconde. Un record de lenteur ! En outre, les cellules reproductrices observées au microscope présentent un aspect rachitique et ratatiné.

"La raison pour laquelle ils sont si moches et nagent très lentement est qu’il n'y a pas de compétition spermatique", explique au NewScientist Liana Maree, co-auteur de l’étude.

Les rats-taupes nus ont en effet la particularité de vivre selon une organisation sociale du même type que les fourmis ou les abeilles. Leurs colonies sont dominées par une unique reine qui assure à elle seule de perpétuer la descendance. Pour ce faire, elle choisit généralement un mâle pour s’accoupler avec et bloque l’instinct de reproduction des autres par un système de phéromones.

L’heureux élu ayant les droits exclusifs d’accouplement et aucune concurrence, il peut se permettre de produire des spermatozoïdes léthargiques qui tarderont un peu à arriver jusqu’à l’ovule. "Les auteurs de cette étude ont fait un bon travail en faisant prévaloir que la consanguinité n'est pas la cause de la dégénérescence des spermatozoïdes", commente Matthew Gage, chercheur à l'Université d’East Anglia au Royaume-Uni.

Selon les auteurs des travaux de recherche, le rat-taupe nu représente un très bon modèle pour rendre compte de ce qui se passe chez l’humain. Ces derniers relativement monogames, n’ont que peu à se soucier de la concurrence. Un fait qui serait à la source de nombreuses anomalies des gamètes. Sur l’ensemble de la population humaine, seuls 60% des spermatozoïdes sont mobiles, contre 95% pour des espèces vivant avec plus de promiscuité.
Maxisciences 11/12/2011

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L'hétérocéphale (Heterocephalus glaber), aussi appelé rat-taupe nu ou rat-taupe glabre et la seule espèce du genre Heterocephalus. C'est un petit rongeur présent en Afrique de l'est (Somalie, Kenya, Éthiopie).

Le rat-taupe nu est l'une des deux seules espèces connues de mammifères eusociaux (c'est-à-dire se comportant comme les fourmis, les abeilles ou les termites), l'autre étant le Rat-taupe de Damara.

Rat-taupe nu (Heterocephalus glaber) Wikipedia - Statut UICN Préoccupation mineure

Le rat-taupe mesure en moyenne de 8 à 10 cm de long et pèse de 30 à 35 g ; les plus gros peuvent peser jusqu'à 80 g.

Les rats-taupes nus ont une tête aux muscles de la mâchoire particulièrement développés, avec de grandes incisives proéminentes qu'ils utilisent pour forer leurs galeries. Presque la majorité de leur cerveau est d'ailleurs dévolue au contrôle et à la sensibilité de la bouche. Leurs yeux sont pratiquement atrophiés, et leurs oreilles minuscules se limitent à une petite ouverture qu'ils peuvent obturer pour éviter que la terre n'y pénètre.

Ils sont pratiquement glabres, à la peau rosée et translucide, à l'exception de la tête et de la queue, qui possèdent des vibrisses (longs poils sensitifs), et des pattes, qui montrent des poils entre les orteils.

Ce sont des animaux complètement souterrains aux capacités visuelles atrophiées mais dont l'odorat et l'audition sont bien développés. Ils sont aussi particulièrement sensibles aux vibrations du sol et aux courants d'air.

Ce sont des animaux sociaux dont le système de colonie rappelle celui des insectes sociaux comme les fourmis, les termites et les abeilles : on parle d'eusocialité. Une colonie comprend de 70 à 300 individus.

Ces animaux sociaux coopèrent pour le forage des galeries et le déblaiement de la terre, avec une répartition précise des rôles et pour certains un système de roulement.

Leur fonctionnement social particulier fait que les individus à l'intérieur d'une colonie sont très proches génétiquement, étant tous issus de la même mère et d'une poignée de mâles reproducteurs.

Ils n'ont que peu de prédateurs (certains serpents) et leur plus grand ennemi reste le froid. En effet, étant pratiquement des animaux à sang froid, ils ne possèdent pas de régulation thermique complète, ils se regroupent donc en masse pour limiter leur déperdition de température lorsqu'il fait froid. Ce sont quasiment les seuls mammifères à ne pas réguler leur température (cela n'étant pas nécessaire dans leurs galeries bien isolées), ce qui contribue à en faire des animaux exceptionnels parmi les mammifères.

Les rats-taupes nus semblent par ailleurs complètement insensibles à la douleur, ne produisant pas le neurotransmetteur de la douleur appelé « substance P ». Cela est à relier au fait que ces animaux sont également complètement dépourvus d'instinct de survie (à l'exception de la reine), capables de se battre jusqu'à la mort contre un ennemi bien trop fort pour protéger la reine et les petits, comme les insectes eusociaux.

Quand deux colonies viennent à se rencontrer au hasard du forage de leurs galeries, elles se battent jusqu'à ce qu'une des deux reines meure. Après cela, la colonie victorieuse pratique le pillage méthodique des galeries des perdants, puis exécute certains membres (notamment les mâles reproducteurs) et réduit les autres en esclavage. Il s'agit d'un cas unique dans le règne animal.

Reproduction : La constitution du groupe est remarquable pour un mammifère, une seule femelle, la « reine », étant reproductrice. Elle s'accouple avec un harem de quelques mâles avec lesquels elle entretient des relations stables. -----> Cette dernière précision est quelque peu en contradiction avec l'article précédent...

Son corps est complètement déformé pour pouvoir accueillir des portées prolifiques : beaucoup plus grosse que les autres membres de la colonie, elle est grabataire pendant ses (fréquentes) portées, et sa colonne vertébrale est arquée pour augmenter la capacité de son utérus.

Les autres individus de la colonie participent à l'élevage des jeunes, au percement des galeries, à la récolte de nourriture et défendent le système de terriers. Les "soldats", les "ouvriers" et les autres rôles sont morphologiquement distincts (on parle de "polymorphisme social"), cas unique parmi les vertébrés. Les capacités sexuelles des membres non-reproducteurs de la colonie sont bloquées par les phéromones contenues dans l'urine de la reine et par son agressivité.

La gestation est d'environ 70 jours et la reine peut avoir 5 portées par an. La taille des portées est d'une douzaine de petits mais peut monter jusqu'à 27 (chiffre le plus élevé jamais observé chez des mammifères).

La durée de vie dans la nature est inconnue et est supérieure à 20 ans en captivité sans que les limites en soient actuellement connues. Il s'agit d'un record absolu pour un rongeur, à mettre en partie sur le compte de leur métabolisme simple et lent, et de gènes particuliers de résistance au cancer qui intéressent beaucoup les biologistes.

Alimentation : Leur régime alimentaire est végétarien et ils consomment les racines charnues des plantes de savanes. Ces racines leur fournissent aussi l'eau dont ils ont besoin, ce qui les dispense de boire (ils sont les seuls vertébrés connus dans ce cas). Ils peuvent se révéler des ravageurs redoutables si la colonie est installée sous une zone cultivée.

Ils pratiquent la cæcotrophie comme cela se rencontre chez certaines espèces dont le régime alimentaire est à base de cellulose : pour mieux digérer leur nourriture, ils réabsorbent une partie de leurs déjections, les autres étant nettoyées par des insectes qui vivent en symbiose dans leurs galeries (des carabidae). Ce système leur permet d'optimiser le rendement de leurs apports nutritifs.

Wikipedia DEC 2012

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Ils peuvent sûrement prétendre au titre de mammifères les plus laids, pourtant ils sont plein de ressources. Les rats-taupes nus, des rongeurs de la taille d’une souris, vivent dix fois plus longtemps que leurs cousines, notamment parce qu’ils ne développent jamais de cancers. De quoi nous en apprendre beaucoup sur les meilleurs moyens de vivre plus longtemps !

Pas plus gros qu’une souris, les rats-taupes nus ont une longévité incroyable pour de si petits animaux. À tel point qu’ils passionnent la communauté scientifique. Les travaux menés sur cette espèce hors du commun par Rochelle Buffenstein du Barshop Institute for Longevity and Aging Studies à San Antonio (Texas), ont été récompensés par le prix ADPS Longevity Research.



Le rat-taupe nu ne gagnera probablement pas un concours de beauté, mais figure parmi les espèces les mieux placées lors des concours de longévité. Il vit incroyablement longtemps pour sa petite taille ! ©️ Ltshears, Trisha M Shears, Wikipédia, DP


Décerné par les Associations de prévoyance santé (ADPS) et par l’assureur Allianz, ce prix honore les travaux d’un chercheur pionnier. Ses observations ont notamment permis de découvrir que le rat-taupe nu ne développait jamais de cancer, même à un âge avancé », soulignent les membres du jury.

Rochelle Buffenstein dirige à San Antonio le plus grand et le plus vieil élevage de rats-taupes nus au monde. Il héberge près de 1.500 petits rongeurs ! Ces animaux vivent plus de 30 ans, soit dix fois plus longtemps qu’une souris commune. Pour Rochelle Buffenstein, « si ces chiffres étaient extrapolés à l’Homme, cet animal serait donc capable de vivre plusieurs siècles en parfaite santé »...

Originaires de la Corne de l’Afrique, les rats-taupes nus sont totalement dépourvus de pilosité. Autre particularité, outre leur aspect peu avenant, ils sont quasiment aveugles. Pourtant, ces animaux permettent à de nombreuses équipes scientifiques d’étudier la biologie fascinante d’une espèce hors norme. Plusieurs études ont notamment été initiées sur le séquençage de son génome. Et les recherches se poursuivent, pour éclairer davantage les mécanismes grâce auxquels les rats-taupes nus bénéficient de cette extrême résistance au vieillissement.




En plus de sa longévité remarquable et de son aptitude à ne jamais déclarer un cancer, le rat-taupe nu est insensible à la douleur. Ces mammifères sont vraiment particuliers, car ils vivent dans une société proche de celle des abeilles ou des fourmis, avec des castes bien différenciées, sous la domination d'une reine violente. ©️ Smithonian's National Zoo, Fotopédia, cc by nc nd 2.0


FUTURA SCIENCES 01/01/2013

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Aucun cancer n'a jamais été détecté chez ce petit rongeur appelé le rat-taupe "nu" ou "glabre". L'animal produirait lui-même son propre anti-cancéreux, l'acide hyaluronique !

Le secret du rat-taupe glabre pour échapper au cancer a enfin été dévoilé. Ce petit rongeur, que de nombreuses personnes voient comme "hideux"produirait lui-même une substance empêchant la prolifération de tumeurs cancéreuses, l'acide hyaluronique. Les chercheurs se sont aperçus qu'en bloquant génétiquement sa production, l'animal perdait toute résistance au cancer... Même si les résultats suscitent encore de nombreuses questions, cette découverte pourrait bien révolutionner la recherche dans le traitement des cancers.


Le rat-taupe nu produirait lui-même son traitement contre le cancer. Crédit : Mint Images / Rex Featu/REX/SIPA




Selon une étude, parue dans la revue Nature menée par Andrei Seluanov et Vera Gorbunova, deux chercheurs de l'Université de Rochester (New York) les cellules du rat-taupe sécrèteraient en grande quantité (cinq fois plus que chez la souris ou chez l'Homme) une substance qui empêche la prolifération de tumeurs cancéreuses, son nom, l'acide hyaluronique ! La molécule présente dans le corps humain pour lubrifier les articulations et rendre la peau plus élastique est déjà bien connue car elle est actuellement utilisée pour traiter l'arthrose du genou. "L'acide hyaluronique, booste, en effet la réparation des tissus et empêche les cellules de développer des tumeurs", commentent les chercheurs. Résultat, l'animal qui a pour particularité de ne jamais contracter de cancer, jouit de ce fait d'une espérance de vie de trente ans en moyenne, contre quatre pour les souris, cousines éloignées bien moins résistantes au cancer.  


Cette découverte constitue un espoir pour l'homme, "il y a des raisons de penser que l'acide hyaluronique pourrait s'avérer efficace pour les humains", confie Andrei Seluano. Nous espérons qu'elle puisse donner lieu à de nouveaux traitements contre le cancer", poursuit l'expert. Mais un problème reste à percer, "il faudrait réussir à faire en sorte que la molécule soit produite dans tout l'organismeEt il n'est pas encore certain que l'acide hyaluronique fonctionne pour tous les cancers", conclut-il. Quoi qu'il en soit, l'espoir et bel et bien présent...



SCIENCES ET AVENIR 26/6/2013 - Pourquoi Docteur

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Washington (AFP) - Le rat-taupe nu, un petit rongeur au physique disgracieux objet de la plus grande curiosité des chercheurs et qui peut vivre 30 ans, a livré un peu plus de secrets de sa longévité exceptionnelle, selon une recherche publiée lundi aux Etats-Unis.

L'organisme de l'heterocephalus glaber produit des protéines quasiment parfaites, ont découvert des biologistes de l'Université de Rochester dont l'étude paraît dans les Compte-rendus de l'académie nationale des sciences (PNAS).


 Le rat-taupe nu, un petit rongeur au physique disgracieux objet de la plus grande curiosité des chercheurs et qui peut vivre 30 ans, a livré un peu plus de secrets de sa longévité exceptionnelle, selon une recherche publiée lundi aux Etats-Unis. (c) Afp


Les protéines sont impliquées dans presque toutes les fonctions du corps et sont de ce fait essentielles pour tous les organismes vivants. Mais, expliquent les chercheurs, pour que ces protéines puissent accomplir leurs fonctions elles doivent tout d'abord prendre la forme qui leur permet de s'intégrer et d'interagir efficacement avec les autres structures cellulaires. Ils ont découvert que chez le rat-taupe nu, le ribosome, la "machine" qui synthétise les protéines, est unique.

Quand le ribosome assemble des acides aminés pour créer une protéine, des erreurs peuvent intervenir. Mais chez ce rongeur, les protéines fabriquées par ses cellules ont 40% de probabilités en moins de contenir une erreur que, par exemple, l'organisme des souris. "C'est important car des protéines sans altération permettent au corps de fonctionner plus efficacement", explique Andrei Seluanov de l'Université de Rochester, un des principaux co-auteurs de l'étude.

"Bien qu'il s'agisse de recherche fondamentale, nous espérons que notre découverte encouragera d'autres travaux sur des moyens d’améliorer la synthèse des protéines" avec, à terme, un éventuel traitement pour les humains, relève Vera Gorbunova de la même université.

Les deux chercheurs avaient publié une étude en juin dans la revue britannique Nature montrant pourquoi le rat-taupe nu n'est pas sujet au cancer, dont aucun cas n'a jamais été découvert chez cet animal qui vit en Afrique de l'Est (voir messages précédents)

Ils ont découvert que la présence d'acide hyaluronique empêche les cellules du rongeur de s'agglutiner pour former des tumeurs. 

Alors que les recherches sur le cancer sont le plus souvent effectuées sur les souris, les deux biologistes ont pris le contre-pied en étudiant des animaux qui semblent y résister.

Tandis que les souris ont une espérance de vie moyenne de deux ans en l'absence de prédateurs, le rat-taupe nu, peut atteindre une trentaine d'années, malgré sa maigre constitution. Un adulte mesure environ huit centimètres et pèse en moyenne 35 grammes.


SCIENCES ET AVENIR 30/9/2013

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Lorsque la reine de la colonie met bas, l'animal s'occupe de ses petits comme des siens. Son secret ? Ingérer les excréments royaux pour récupérer une hormone ad hoc, l'oestradiol.

C'est un secret pour le moins repoussant que vient de dévoiler l'étrange rongeur aux scientifiques de l'université Abazu, au Japon. Ceux-ci ont observé le mammifère au sein de sa colonie régie selon une organisation dite eusociale (à l'instar de celle des fourmis ou des abeilles. En effet, la reine s'occupe seule de la reproduction, aux côtés des mâles reproducteurs et des autres individus secondaires constituant généralement la force de travail au service du nid

 Un rat-taupe aussi appelé rat nu dans son terrier. ©️ Mint Images / Rex Featu/REX/SIPA


C'est précisément ces derniers qui ont intéressé les scientifiques, fascinés par leur fonction au sein de la société des rats nus, en dépit d'organe reproducteur fonctionnel. Le secret du rongeur réside en fait dans les fèces de la reine, riches en oestradiol, la principale hormone oestrogénique produite par la reine exclusivement lorsqu'elle est gestante. Résultat, une fois les excréments ingérés, l'animal adopte envers les progénitures royales un comportement des plus maternels : léchages, constitution des nids et maintien au chaud

Ce comportement coprophage est d'ailleurs observable chez bien d'autres espèces (insectes, carnivores, oiseaux), en guise toutefois de complément alimentaire ou de recyclage de la matière organique. Bactéries et champignons prolifèrent effectivement au cœur des déjections.

C'est en nourrissant de cette hormone un groupe de rat nus que les scientifiques ont pu relevé un taux particulièrement élevé d'oestradiol. Déjà au cours d'études précédentes sur les rongeurs, des chercheurs avaient constaté que certaines aires du cerveau était remodelées par les fluctuations hormonales pendant et après gestation. Or, ces aires cérébrales joueraient précisément un rôle dans la mise en place des comportements maternels (construction du nid, défense des petits). Il s'agit sûrement là d'une constatation suffisante pour motiver les chercheurs japonais : ils ont en effet déclaré vouloir scanner le cerveau des rongeurs afin d'étudier leur modification physiologique lorsque certaines rates deviennent reines, les causes de cette transition demeurant non identifiées.


Sciences et avenir 22/10/2015

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