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l’Archaeopteryx de retour parmi les ancêtres des oiseaux !

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L’Archaeopteryx Considéré depuis 150 ans comme l’ancêtre des oiseaux, ne serait en fait qu’un simple dinosaure à plumes comme tant d’autres selon des paléontologues chinois.


Reconstitution artistique de Xiaotingia zhengi Xing Lida and Liu Yi

La découverte, en chine, d’un fossile de dinosaure très voisin de l’Archaeopteryx, pourrait démettre ce dernier de son statut d’ancêtre des oiseaux. L’Archaeopteryx est considéré ainsi par la mjorité des paléontologues depuis la découverte du premier spécimen en 1861, quelques mois à peine après la parution de l’ouvrage de Charles Darwin L'Origine des espèces. Le fossile possédant des caractéristiques d’oiseaux (plumes, bréchet, pattes à 3 doigts) et de dinosaures il a été classé à la base des Avialae, groupe qui donnera nos oiseaux actuels.

Au fil du temps, la position d’Archaeopteryx s’est quelque peu affaiblie avec la découverte de plusieurs dinosaures à plumes possédant également d’autres caractéristiques aviaires. Mais le coup de grâce vient peut-être d’être asséné par le Pr Xing Xu, de l'Académie des Sciences chinoise, qui présente dans la revue Nature, la description d’un petit dinosaure de 800g, baptisé Xiaotingia zhengi, doté de plumes, de griffes acérées, de moins de 10 dents et d’un petit bec comme Archaeopteryx.

[i]Fossile de Xiaotingia zhengi. Xu et al. Nature[/i]

L’animal, est rattaché à un groupe parallèle aux Avialae, les Deinonychosauria. Les paléontologues ont alors construit un arbre phylogénétique, en comparant les caractéristiques anatomiques de l'archéoptéryx, de Xiaotingia, d’autres avialae et de deinonychosaures.

Ils ont noté que les crânes d'Archaeopteryx et de Xiaotingia étaient beaucoup plus semblables à ceux des Deinonychosauria qu’à ceux des autres Avialae. Sur cette base et en comparant avec les autres traits, tels que la structure du bassin, les orteils et les jambes, ils ont conclu que l'archéoptéryx était un deinonychosaure, plus proche des dinosaures que des oiseaux.

Cette analyse phylogénétique, qui est la première à retirer l'Archaeopteryx des Avialae, est de l’aveu même des auteurs provisoire. Elle suscite déjà, quelques heures après sa parution, de nombreuses réactions pas toutes enthousiastes. Mais si elle peut être confirmée par une enquête plus poussée, les hypothèses actuelles sur les origines des oiseaux modernes devront être réévaluées.


----> Si cette théorie est confirmée... les manuels scolaires vont devoir être revus, ainsi que les bouquins traitant du sujet... et mes précieux livres sur les oiseaux vont devenir obsolètes, du moins pour la partie évoquant les origines des oiseaux...



.Sciences et Avenir 28/07/2011

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L’archéoptéryx n’est plus l’ancêtre des oiseaux



Sacré cadeau : cent cinquante ans après sa découverte, l’archéoptéryx n’est plus un oiseau ! L’étude d’un nouveau fossile découvert en Chine oblige les paléontologistes à repenser les liens entre oiseaux et dinosaures, notamment en changeant la classification du fameux « chaînon manquant ».


  • Tout savoir sur l'archéoptéryx grâce à Futura Sciences

En 1861, deux ans après la publication par Darwin de sa théorie de l’évolution, la découverte d’un fossile mi-dinosaure, mi-oiseau fait sensation. Ce premier archéoptéryx, avec son bréchet, ses membres antérieurs forts et surtout ses plumes, est alors naturellement vu comme le « chaînon manquant » entre les deux groupes. Mais les paléontologues se sont aperçus depuis que la réalité de l’évolution des êtres vivants est bien plus complexe. L’idée de «chaînon manquant» a laissé place au concept de «dernier ancêtre commun».

Les découvertes récentes de nouveaux fossiles de dinosaures partageant des caractéristiques aviaires ont bien sûr troublé les chercheurs. Dinosaures ou oiseaux ? Cousins ou ancêtres ? Le casse-tête se compliquait… Mais l’archéoptéryx a néanmoins conservé son titre de premier des oiseaux.

Un titre conservé jusqu'à aujourd’hui... avec l’étude détaillée d’un nouveau fossile par une équipe de l’institut de Paléoanthropologie et paléontologie des vertébrés de Pékin.

L’animal, baptisé Xiaotingia zhengi, vivait à la fin du Jurassique, il y a 161 à 145 millions d’années. L’empreinte dans la roche montre qu’il avait des plumes, des griffes et des dents acérées. Les longs os de ses doigts et la forme en L d’une extrémité de son bréchet l’apparentent fortement à l’archéoptéryx et à un autre emplumé nommé anchiornis. Les trois sont donc des parents proches et doivent être classés ensemble.

Ensemble, mais où ? Pour trouver la réponse la plus proche des observations, l’équipe ne s’est pas arrêtée à ces rapprochements. Les chercheurs chinois ont aussi remarqué que ces trois individus présentaient chacun les mêmes différences avec le groupe des Avialae, dont font partie les premiers oiseaux. Les plus flagrantes sont au niveau du crâne, avec un museau assez plat et des régions postérieures aux orbites assez étendues. Deux caractères absents chez les premiers oiseaux, mais bien présents chez des dinosaures comme le vélociraptor et le microraptor.

Les chercheurs chinois ont donc dû déplacer les trois fossiles à plumes. Tous, même l'archéoptéryx, quittent les oiseaux pour rejoindre les dinosaures du groupe Deinonychosauria. Pour Xing Xu, auteur de la publication et responsable de l’offense à l’ancêtre, les choses sont claires : « La place donnée à l’archéoptéryx dans la classification était due à la combinaison d’un contexte historique [Darwin, NDLR] et d’un manque de données fossiles éclairant la transition entre dinosaures et oiseaux ».

La mise à bas du mythe de l’archéoptéryx comme premier oiseau est plutôt bien accueillie par les paléontologues. Pour Lawrence Witmer de l’université de l’Ohio, elle paraît évidente avec les connaissances actuelles. En revanche, savoir si le placement phylogénétique de l’archéoptéryx parmi les Deinonychosauria sera pérenne est une autre question. Seuls des indices de terrain apportés par de nouveaux fossiles pourront confirmer (ou chambouler une nouvelle fois) nos connaissances sur l’émergence de la lignée des oiseaux.



.Futura Sciences 01/08/1971

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Une récente étude menée par une équipe australienne suggère que l'Archaeopteryx serait bien un ancêtre des oiseaux et non un dinosaure à plumes ressemblant juste à un oiseau, comme l'avaient prétendu il y a peu des chercheurs chinois.

C'est un nouveau rebondissement dans la connaissance de l'Archaeopteryx, un dinosaure à plumes qui vivait il y a de cela plus de 150 millions d'années. En effet, depuis sa découverte en 1861, cet animal mi-reptile mi-volatile avait toujours été considéré comme l'ancêtre de tous les oiseaux que nous connaissons actuellement.

Mais, en juillet dernier, des chercheurs chinois ont annoncé avoir découvert un nouveau fossile de dinosaure à plumes baptisé Xiaotingia zhengi. Or, les caractéristiques du spécimen ont totalement remis en cause les théories émises jusqu'ici, reléguant l'Archaeopteryx, au statut de simple dinosaure à plumes. Autrement dit, il n'était plus du tout un ancêtre des oiseaux mais appartenait comme le spécimen trouvé au groupe des "déinonychosaures".

Aujourd'hui, néanmoins, une nouvelle étude publiée dans la revue Biology letters vient infirmer cette hypothèse : l'Archeopteryx est bien le plus ancien et le plus primitif de tous les oiseaux. Pour arriver à une telle conclusion, le Dr Michael Lee du South Australian Museum d'Adelaide et ses collègues ont utilisé exactement la même technique que les chercheurs chinois : une analyse phylogénétique mais en appliquant cette fois-ci une méthode statistique plus sophistiquée.

Au lieu de considérer toutes les particularités anatomiques examinées comme aussi informatives les unes que les autres, le Dr Lee a donné davantage d'importance aux caractéristiques qui ont lentement évolué. Ceci afin de minimiser les effets des particularités biologiques qui ont évolué indépendamment dans des lignées différentes de celles qui intéressaient ici les chercheurs. "Quand nous avons fait cela pour Archaeopteryx, nous avons découvert que ceci l'éloignait des dinosaures tels que le Velociraptor et le re-nichait parmi les oiseaux", a expliqué le spécialiste australien cité par le Guardian.

Mais la confusion qui règne n'étonne pas les chercheurs. Tandis qu'un grand nombre d'espèces et de spécimens liés à ces deux groupes ont été découverts, la distinction entre chaque s'est faite de plus en plus petite, conduisant plusieurs espèces à "sauter" d'un groupe à l'autre. "Désormais, il y a une ligne très fine entre les oiseaux et les oiseaux-dinosaures, avec seulement quelques différences subtiles entre eux. Il n'est donc pas étonnant que les positions de ces animaux "sautent" occasionnellement dans l'arbre évolutif, alors qu'ils sont véritablement très similaires", a commenté le Dr Lee.

Maxisciences 26/10/2011

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Considéré pendant 150 ans comme l'ancêtre des oiseaux, puis relégué en 2011 au rang de simple dinosaure à plumes, l'Archaeopteryx revient dans l'arbre généalogique des piafs, du fait de nouvelles découvertes.

Depuis la découverte du premier spécimen d'Archaeopteryx en Bavière en 1861, la plupart des spécialistes de l'évolution considéraient ce dinosaure à plumes comme la forme d'oiseau la plus basique et la plus ancienne. Dans l'arbre phylogénétique, qui retrace la parenté des espèces, il avait donc été placé à la base de la branche qui aboutit à nos oiseaux modernes.

Arbre de classification couramment admis des différentes lignées de dinosaures. L'Archaeopteryx (encadré en rouge) est présenté comme l'ancêtre des oiseaux actuels. Source de l'illustration - Du côté de chez Elysia chlorotica


Mais en 2011, une équipe chinoise avait remis en question ce classement, après la découverte en Chine d'un fossile d'une nouvelle espèce de dinosaure à plumes. Leur analyse avait fait tomber Archaeopteryx de la branche des oiseaux, pour le placer à la naissance de la branche voisine des "Déinonychosaures" (dont fait partie le vélociraptor).

Représentation d'un vélociraptor, par le Muséum d'Histoire Naturelle de Londres. Des découvertes postérieures au film "Jurassic Park", qui a popularisé ces prédateurs, a montré qu'ils étaient en fait pourvus de plumes.


Qu'à cela ne tienne : la découverte d'un autre fossile d'une nouvelle espèce, sur un gisement dans la formation Tiaojishan, dans la province du Liaoning (nord-est de la Chine), vient rebattre les cartes de l'évolution une nouvelle fois.


L'équipe de Pascal Godefroit (Institut royal des Sciences naturelles de Belgique), qui a baptisé ce nouveau dinosaure-oiseau Aurornis xui, a "décidé de tout reprendre à zéro", à partir d'outils d'analyse plus complets.

Le fossile d'Aurornis était resté non identifié dans les archives du parc de la géologie et des fossiles à Yizhou en Chine, a été redécouvert par le paléontologue Pascal Godefroit l'année dernière. Crédit photo : Thierry Hubin / IRSNB


Les résultats de ses travaux ont été publiés sur le site de Nature. Selon Pascal Godefroit, l'étude d'un certain nombre de caractères physiques, en particulier les hanches de cet animal l'apparente clairement aux oiseaux modernes et non aux dinosaures tels que les Velociraptor. De plus, l'Aurornis présenterait des caractéristiques morphologiques très voisines de celles de l'Archaeopteryx.

Aurornis xui, haut de 50 cm, vivait en Chine il y a 150 millions d'années. C'est pour le moment l'ancêtre le plus ancien que l'on connait dans la famille des oiseaux. Crédit : Masato Hattori


"On obtient une phylogénie, donc un arbre généalogique, très robuste et très bien défini", a assuré le paléontologue à l'AFP. Grâce à cette nouvelle analyse, on peut montrer que l'Archaeopteryx est finalement bien un oiseau primitif et que la bestiole que nous décrivons est un oiseau encore plus primitif", a-t-il déclaré. "Pour le moment c'est l'oiseau le plus primitif connu au monde".

"C'est un animal qui vivait il y a environ 150 millions d'années", a précisé Pascal Godefroit. Aurornis xui faisait une cinquantaine de cm de long et "pouvait probablement courir de façon efficace, mais pas voler". Ses petites dents laissent penser qu'il devait être insectivore. Seule une partie des plumes a été conservée.

Redonner à Archaeopteryx son statut d'oiseau n'est pas sans conséquence. "Remettre Archaeopteryx à la base des oiseaux, ça veut dire que le vol battu (en battant des ailes) est apparemment apparu une seule fois dans l'évolution des oiseaux", a expliqué le paléontologue. Archaeopteryx pouvait en effet probablement pratiquer un vol battu rudimentaire. Le fait de ne pas le considérer comme un oiseau impliquerait que le vol battu soit apparu deux fois dans l'évolution, c'est-à-dire une seconde fois avec l'apparition des oiseaux.



SCIENCES ET AVENIR 30/5/2013

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Aux dernières nouvelles, l’archéoptéryx n’avait pas besoin de courir pour décoller. Pour parvenir à cette conclusion, un chercheur a étudié la morphologie de nombreux oiseaux modernes, la plupart s’envolant à l’aide de bonds. Pour l’anecdote, plusieurs indices rapprocheraient ces reptiles d’oiseaux insulaires actuels… ne sachant plus voler. D’où une question : et si l’archéoptéryx était en réalité un animal qui ne savait plus évoluer dans les airs ?

Les capacités de vol d’Archeopteryx lithographica font débat depuis la découverte du premier fossile en 1861. Pour certains, ces reptiles au squelette de dinosaure mais dotés d’ailes d’oiseau représenteraient une étape évolutive de l’apparition du vol. Pour d’autres, ils savaient à coup sûr voler, mais reste à savoir comment, car deux écoles s’affrontent. Selon une hypothèse, ces avialiens pouvaient uniquement planer, mais une autre théorie avance plutôt un vol battu. Enfin, parmi les partisans de cette dernière, un ultime débat a cours : l’archéoptéryx avait-il besoin de courir pour décoller ?

D’après une étude parue en 2011, certaines des plumes de l’archéoptéryx étaient noires, ce qui a inspiré l’auteur de cette reconstitution artistique de l’animal. ©️ Nabu Tamura, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

De nombreux spécialistes le pensent pour la simple et bonne raison que les muscles pectoraux de ce dinosaure à plumes ne représentent que 9 à 10 % de sa masse totale, ce qui signifie qu’il n’avait probablement pas la force requise pour décoller à la suite d’un bond. Visiblement peu convaincu par cette explication, Michael Habib a mené une enquête approfondie sur la question. Ses conclusions ont été présentées la semaine dernière durant la rencontre annuelle de la Société de paléontologie des vertébrés (SVP 2013), qui s’est tenue à Los Angeles (États-Unis).

Ce chercheur de l’université de Caroline du Sud (États-Unis) a analysé la taille des muscles pectoraux et la longueur totale de nombreux oiseaux modernes aux morphologies variées qui décollent en bondissant (pour la majorité d’entre eux) ou en courant. Aucune corrélation n’a été trouvée entre les paramètres mesurés et le mode d’envol. Selon Michael Habib, les courses pratiquées par certaines espèces correspondraient en réalité à un caractère dérivé. Il serait apparu durant l’histoire évolutive du vol pour aider des oiseaux semi-aquatiques à s’affranchir du milieu aqueux durant leur conquête des airs. Ainsi, d’un point de vue morphologique, l’archéoptéryx pouvait décoller en bondissant, mais le faisait-il ?

Fossile d’archéoptéryx mis au jour en 1876. Le premier fossile d'archéoptéryx a été découvert en 1861 près de Langenaltheim en Allemagne et date d'environ 150 millions d'années. Barre d'échelle : 5 cm. ©️ Museum für Naturkunde Berlin

La longueur des os de l’archéoptéryx conservé à Munich ainsi que diverses caractéristiques observées sur des sections de ceux-ci ont également été relevées par le chercheur. Selon lui, les proportions relatives des membres plaideraient plutôt en faveur d’un décollage initié par un bond, mais d'où ?

Ce détail aurait peu d’importance, car un bond doit être réalisé aussi bien pour décoller depuis un arbre que depuis le sol. D’ailleurs, Michael Hebib n’a observé aucune différence significative dans les propriétés mécaniques des membres d’oiseaux modernes qui vivent au sol ou dans les arbres. Selon lui, le débat sur l’origine terrestre ou arboricole du vol serait largement exagéré.

The Cosmos News / Youtube 25/1/2012. l'Archaeopteryx avait
des plumes noires.

Ses conclusions ont d’importantes retombées sur notre compréhension du vol et des habitudes de vie de plusieurs espèces fossiles proches de la lignée des oiseaux. Par exemple, il a été suggéré que des théropodes pourvus de quatre ailes avaient des modes de vie arboricoles (comme les microraptors). Et pour cause, les longues plumes de leurs pattes arrière les empêchaient probablement de courir au sol, et donc de décoller depuis ce dernier.

Si la théorie de Michael Habib se révèle exacte, cette information pourrait être fausse, puisque ces plumes n’interdisent pas un décollage initié par un bond. Voilà donc de quoi jeter de nouveaux doutes sur l’image que nous nous faisons de quelques dromæosauridés.

Le site Nature News a rapporté un dernier fait étonnant concernant les travaux de ce chercheur. Les différentes mesures réalisées sur l’archéoptéryx le rapprocheraient d’oiseaux modernes qui ont… perdu la capacité de voler, comme certaines espèces de râles et de grèbes inféodées à des milieux insulaires. Ainsi, une hypothèse inédite a été avancée : et si les archéoptéryx trouvés, qui vivaient également sur des îles au Jurassique (voici 150 millions d’années), étaient finalement des coureurs secondaires ? Visiblement, voilà un scientifique qui aime lancer des débats !


Source : Lien / link 15/11/2013

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