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BelleMuezza

Le chat, devenu l'animal préféré de la moitié des français

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La moitié des Français possèdent un animal et préfèrent les chats


Un Français sur deux (51%) possède un animal de compagnie dont la présence est perçue comme "rassurante et positive", révèle un sondage Obea/infraforces réalisé pour le mensuel Santé Magazine, paru vendredi.

Parmi les propriétaires d'animaux, 35 % déclarent n'avoir qu'un seul animal et 14 % plusieurs. Ce sont les 35-54 ans qui en détiennent le plus (56 %).

Dans le coeur des Français, les chats devancent les chiens. 55% ont adopté un chat et 54% un chien mais les 25-34 ans préfèrent souvent la compagnie d'un rongeur, hamster, lapin ou souris (8 %).

Ils ne sont que 7% à choisir la compagnie des poissons et 2% celle des oiseaux. La présence des animaux exotiques, iguanes et serpents, dans les foyers reste marginale (seulement 0,4%).

Quant à ceux qui n'ont pas d'animaux, ils invoquent principalement un manque de temps ou d'espace pour s'en occuper.

Ce sondage a été réalisé par téléphone du 19 au 25 mai 2011 auprès d'un échantillon représentatif de 1.006 personnes, selon la méthode des quotas.

Sciences et Avenir 08/07/2011

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Selon le numéro hors série de Sciences et Avenir (avril/mai 2012) l'Animal et Nous : 10,7 millions de chats seraient présents dans nos foyers... devançant de près de 3 millions les chiens (7,8 millions). On le ne sait peut-être pas... mais nos petits poilus sont loin, et même très loin, derrière les poissons puisque ces derniers sont 36,4 millions à fréquenter nos aquariums ou autres bassins. Les autres animaux, incluant les NACs, seraient tout de même 6,7 millions... à fréquenter nos maisons, clapiers, terrariums...

En 2011, selon les sources du Livre officiel des origines félines, les races les plus populaires sont, dans l'ordre :

- le Persan,
- le Sacré de Birmanie,
- le Maine Coon,
- le Chartreux,
- le Norvégien,
- le British Shorthair,
- l'Exotic Shorthair,
- le Bengal,
- le Ragdoll,
- le Siamois.

Le persan est un indétrônable car il est depuis longtemps l'une des races de chats la plus prisée en France et même dans le monde.... Certainement pour son côté chat/chien et qu'il apprécie notre présence et surtout que l'on s'occupe de lui... Le Sacré de Birmanie est, selon moi, un aventurier autant facétieux qu'élégant...

En revanche je suis surprise (en fait pas tant que ça) de la percée du Maine Coon, du Bengal et du Ragdoll. Ces trois races étant parmi les plus imposantes de l'espèce féline. Races qui sont le résultat de divers croisements perpétrés par des éleveurs américains. Le Bengal étant la plus récente des nouvelles grandes races. Je dois avouer qu'il est particulièrement attirant car il a conservé un aspect assez proche du chat sauvage dont il est issu... J'ai même failli en acheter un... Mais la raison a vite repris le dessus : il y a déjà suffisamment de chats sans toit à secourir... D'ailleurs à cette époque-là j'avais 3 chats, aujourd'hui 6 ! Tous sont issus de la rue où ils sont nés ou ont été abandonnés.

La percée en force des grandes races félines dans les foyers trouve, selon moi, sa source dans l'envie que beaucoup de gens manifestent : avoir un "tigre" dans son salon. Autrement dit, avoir un félin de bonne taille chez soi... ou cultiver le côté "sauvage" qu'il représente symboliquement...



Auteur : BelleMuezza (ce texte est libre d'utilisation sous réserve de citer sa source)

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"Je suis le chat qui s'en va tout seul et tous lieux se valent pour moi" écrit Kippling dans ses merveilleurs histoires, où il raconte à sa manière, comment les animaux, qui "se promenaient par les chemins mouillés du bois sauvages", furent domestiqués, l'un après l'autre, par l'homme.

Pour Kippling, "c'est en gobant la souris que le chat gagna définitivement le droit de rester au coin du feu et de laper trois fois par jour du lait tiède". Vision qu'aujourd'hui les archéozoologues semblent partager. Car c'est effectivement les souris devenues très vite envahissantes au Néolithique (comme le prouvent les nombreux squelettes retrouvés lors de fouilles des premiers lieux de sédentarisation), qui attirèrent Félis silvestris lybica, le chat sauvage... Lequel s'est transformé peu à peu en Félis silvestris catus.

La plus ancienne preuve de cette domestication est attestée par la découverte, à Shillourokambos, dans l'île de Chypre, d'une tombe vieille de 9.500 ans où un chat repose aux côtés d'un être humain.

Plus tard, les égyptiens voueront un véritable culte au félin qui les débarrassait des souris et des serpents... au point d'en faire une déesse : Bastet. Une déesse à tête de chat "patronne de la ville de Bubastis", à l'est du delta du Nil. Ce qui est moins sympathique... : Les félins domestiques y étaient sacrifiés et momifiés au cours de cérémonies qui attiraient des foules nombreuses et faisaient la fortune de la ville.

Aujourd'hui ont recense envrion 80 races de chats domestiques mais tous sont susceptibles de reprendre leur indépendance... "par les chemins mouillés du bois sauvages"... Ce sont les chats harets (chats domestiques retournés à l'état sauvage... appelés improprement chats sauvages). On en recontre partout dans le monde, dont 18 millions rien que pour la seule Australie ! Comme si le "marronage" était une seconde nature chez Félis Silvestris catus !!!

Concernant cette dernière affirmation : je ne suis pas certaine que ce soit totalement l'esprit de "marronage" qui les conduise à revenir à la vie sauvage. La situation est dûe, en grande majorité, aux actes d'abandons dont la gent féline fait l'objet... Les lâches qui agissent ainsi sont responsables du nombre colossal de chats sans toit... partout dans le monde... Et comme les chats font partie des espèces les plus reproductives... ceci explique cela ! De ce fait, dans certains lieux, les chats sont considérés comme des "nuisibles" !

Une des différences fondamentales de comportement entre un chien et un chat, outre leur morphologie, leur manière de communiquer, est qu'un chien maltraité restera près de son tortionnaire du fait de son atavisme à la soumission au sein d'une meute. En revanche, un chat maltraité ira chercher ailleurs un refuge, s'il en a l'occasion... venant ainsi souvent grossir les rangs des chats abandonnés ou perdus... !

Hors sujet, mais utile à rappeler : Que ce soit pour les chiens ou les chats, l'une des meilleures protection est l'identification (puce ou taouage), la seconde, mais la plus importante à mes yeux : la stérilisation... Etant stérilisés, ils ne se reproduisent plus... ce qui ne les empêche aucunement d'avoir une vie "amoureuse".

La stérilisation des animaux domestiques est le meilleur compromis pour lutter contre la surpopulation source de bien des conflits hommes / animaux... qui aboutissent la plupart du temps à la mise à mort (euthanasie) des animaux sans toit surnuméraires... Les refuges sont continuellement bondés... et crise économique aidant, les adoptions se font de plus en plus rares !

Dernière remarque : Lorsque vous entendez parler de "déchatisation" sachez que certaines maires font appel à des entreprises pour endiguer la surpopulation des chats dans leur commune. La grande majorité des chats trappés seront euthanasiés s'ils ne sont pas identifés ! Cela en dépit de la loi qui préconise que les animaux errants soient remis à la SPA ou pris en charge par un refuge passé un certain délai... Mais comme les divers refuges SPA ou autres sont saturés... Le mot déchatisation veut dire la même chose que désinsectisation, dératisation... tous ont la même finalité : l'extermination des indésirables... !!!


Source : L'Animal et Nous (hors série Sciences et Avenir) plus mes commentaires.

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Tous les 2 ans, la FACCO (la chambre syndicale des fabricants d'aliments préparés pour animaux familiers) mène une vaste enquête sur les Français et les animaux de compagnie. Quelques 14 000 personnes sont interrogées, afin de collecter des données sur la possession et la population d’animaux familiers dans l’Hexagone.

Combien d'animaux de compagnie y-a-t-il aujourd'hui en France ? Leur durée de vie augmente-t-elle ? Pourquoi les Français adoptent-ils de moins en moins de chiens ? Réalisée en 2012, la dernière étude FACCO TNS SOFRES livre des réponses aussi intéressantes que révélatrices.

Le nombre d’animaux de compagnie ne cesse d’augmenter au fil des années, et atteint désormais le chiffre impressionnant de 63 millions.

Mais la population de chiens a toutefois tendance à diminuer depuis plusieurs années, et cette évolution se poursuit tandis que les chats, eux, sont de plus en plus nombreux. On enregistre en moyenne une perte de 100 000 chiens par an, tandis que la population féline croit à un rythme de 200 000 chats par an environ.

En 2012, on comptait ainsi 7,42 millions de chiens en France, et 11,41 millions de chats.

Hamsters, cochons d’Inde, gerbilles et autres petits mammifères souffrent quant à eux d’une étonnante concurrence auprès des enfants : les jeux vidéos !

7 chiens sur 10 sont des chiens de race, ou typés. Selon l’étude, c’est le Labrador qui reste en tête des races possédées. Viennent ensuite le Yorshire Terrier et le Caniche.

Les chats sont quant à eux pour la plupart non racés, et la grande majorité sont européens. Mais certaines races se démarquent malgré tout. Parmi elles, le Siamois est la plus répandue, suivie du Persans et du Chartreux.

C'est une excellente nouvelle : nos animaux de compagnie voient leur durée de vie augmenter de façon importante. Depuis 2004, les chats vivent en moyenne un an de plus, contre 8 mois pour les chiens.

Bien sûr, la médicalisation est l'une des raisons de cette longévité, de même que l'alimentation, à laquelle les propriétaires font de plus en plus attention. Mais elle n'est pas la seule. La stérilisation des chiens et des chats y contribue également de façon importante. Aussi, les animaux sortent moins, et sont donc moins exposés aux accidents.

Une baisse substantielle des visites chez le vétérinaire est toutefois observée. 17,9% des chiens n’ont pas été examinés au cours des 12 dernier mois, contre 14,7 en 2010, et du côté des chats, ce sont 45,4% qui n'ont pas vu de vétérinaire au cours de la dernière année.

Pourquoi les foyers français ont-ils de plus en plus de réticences à adopter un chien? Plusieurs facteurs entrent en compte. Parmi eux, le vieillissement de la population, la diminution des familles avec enfants, des foyers de plus en plus citadins, vivant dans des espaces réduits. Les français évoquent en outre un besoin de flexibilité et de mobilité difficilement conciliable avec la possession d’un chien ou d’un chat. La douleur engendrée par la perte d’un animal de compagnie est également un facteur important.

En revanche, et étonnamment, le budget que représente un animal ne fait pas partie des principales causes de non-possession.


WAMIZ 31/5/2013

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