Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Drop Berger malinois : chiens de recherches incendies

Messages recommandés

Photo AFP

Les gendarmes du Languedoc-Roussillon ont leur nouvelle arme fatale contre les pyromanes : Drop. Ce berger belge malinois de 3 ans est capable de détecter à l'odorat si un incendie est d'origine criminelle ou non. Formé pour reconnaître tous les hydrocarbures, le flair de ce chien ne laisse rien passer.

Une seule condition : il doit être sur les lieux dans un délai de 3 à 15 jours quand l'incendie s'est déclaré à l'intérieur d'un bâtiment et, de 3 à 7 jours si c'est à l'extérieur.

Le scénario est immuable. A proximité du lieu où Drop doit chercher, son maître, Eric Lecuyer, gendarme à Saint-Hippolyte-du-Fort, village des Cévennes équidistant de Nîmes et de Montpellier, lui installe un collier, lui signifiant que c'est le moment de travailler. Aussitôt, le chien furète. Et une petite poignée de secondes seulement sont nécessaires pour qu'il marque un endroit en creusant, avant de se coucher. Il reçoit ensuite sa récompense, son objet fétiche avec lequel son maître et lui vont jouer quelques instants.

cachePubVide('idPosition1');

"Tout le travail se base sur le jeu", insiste le gendarme. "Mais ensuite, ce seront les résultats de l'analyse qui confirmeront la nature du produit", explique Eric Lecuyer, relevant que le chien peut sentir des infimes traces que "les détecteurs électroniques ne trouvent pas". "L'intérêt du chien, c'est la précision.

Souvent les experts savent qu'un feu a débuté à un endroit précis mais ils ne peuvent le démontrer car les pompiers en l'éteignant ont nettoyé cet endroit. Le chien permet d'éviter ce problème" précise le militaire.

Rendre Drop opérationnel a pris six mois aux instructeurs de Gramat (Lot). C'est dans ce centre que la gendarmerie forme les chiens spécialistes de la recherche de stupéfiants, d'armes et munitions, d'explosifs, de billets de banque, de personnes et de corps, ainsi que les chiens d'élite et d'assaut du GIGN. Pendant trois mois, Drop a travaillé avec les instructeurs de Gramat avant d'être pris en main par son maître. Encore aujourd'hui, l'entraînement est régulier. Qu'il s'agisse de chercher des traces d'incendie ou simplement de lui rappeler les règles d'obéissance.

Utilisés aux Etats-Unis depuis 1986 et depuis 1997 en Allemagne, les premiers "chiens-incendies" n'ont fait leur apparition qu'en 2005 en France. Et ils étaient réservés au centre d'instruction de Gramat. Depuis juin, ils sont trois à oeuvrer dans l'Hexagone, le premier dans le nord à Arras et le deuxième dans l'est à Metz.

Drop, lui, est intervenu quatre fois dans une maison, un hôtel-restaurant, une forêt et un mobil-home. "A trois reprises, il a flairé des traces de produit accélérant et confirmé l'incendie criminel", constate le gendarme Lecuyer, satisfait de cette réussite même s'il reconnaît que le chien peut être trompé par la fonte de produits en plastique. "C'est là qu'intervient l'observation du maître", souligne-t-il.



.Midi Libre 21/07/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...